Vous êtes sur la page 1sur 92

RESEAUX DE TERRAIN

&
SUPERVISION
2

INTRODUCTION
1 A
L‘AUTOMATISATIO
N
CHAPITRE 1 3

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

Que signifie ‘automatisation ‘ ?

• Equiper une installation de sorte qu’elle exécute


sa fonction de manière totale ou partielle sans
intervention humaine .
CHAPITRE 1 4

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Le modèle Entrée / Sortie :


CHAPITRE 1 5

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

Un système d‘automatisation se
compose des éléments suivants :
(1) de capteurs,
(2) d‘actionneurs ,
(3) d‘un API
(4) et d‘un système de communication
qui relie les autres composants.
CHAPITRE 1 6

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• Les capteurs :
CHAPITRE 1 7

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• Les actionneurs :
CHAPITRE 1 8

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• LES API:
CHAPITRE 1 9

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• LES API: les modules d’entrées


CHAPITRE 1 10

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• LES API: les modules de sorties


CHAPITRE 1 11

INTRODUCTION A L‘AUTOMATISATION

• Composants d’un système d‘automatisation industrielle :

• Les relais :
12

EVOLUTION DES
2 SYSTEMES
D’AUTOMATISATIO
N
CHAPITRE 2 13

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

• Gestion indépendante des UC


• Automatismes indépendants
• Contrôle centralisé Coût d’étude et
• Distance de câblage (quelques kilomètres) de mise en
œuvre élevés.
• Autant de câble que de capteur/actionneurs Durée de mise
en œuvre et de
maintenance
accrue.
CHAPITRE 2 14

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

• Apparition des réseaux de terrain

• Gestion coordonnée des UC

• Contrôle distribué

• Distance de câblage (quelques

dizaines de mètres)
CHAPITRE 2 15

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

• Apparition des réseaux de terrain

• Gestion coordonnée des UC

• Contrôle distribué

• Distance de câblage (quelques

dizaines de mètres)
CHAPITRE 2 16

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

• Gestion hiérarchisée de la commande


• Contrôle distribué

• Les capteurs/actionneurs sont

directement sur le réseau


• Distance de câblage analogique
E/S  0
CHAPITRE 2 17

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION


CHAPITRE 2 18

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

Décentralisation des entrées/sorties:


CHAPITRE 2 19

EVOLUTION DES SYSTEMES D’AUTOMATISATION

Exemple dans le domaine automobile :


Sur une Peugeot, on a réduit le faisceau de 200 fils à 5 fils !
20

DEFINITION
3 &
NOTIONS DE BASE
CHAPITRE 3 21

DEFINITION

• Terrain : espace géographique limité.

• Bus : ensemble de conducteurs commun à plusieurs circuits permettant

d’échanger des données entre l’équipement connecté.

• Topologie : la manière de répartir l’équipement communicant et les

fonctions du traitement des données.

• Réseau : L’ensemble des moyens de communication permettant aux

différents systèmes éloignés de communiquer et d’échanger des

données entre eux.


CHAPITRE 3 22

DEFINITION

• Réseau local industriel : réseau de communication numérique entre les

équipements industriels éloignés (déportés).

• Bus de terrain :

C’est le terme générique d’un réseau local industriel dédié aux systèmes de

l’automatisme industriel et reliant différentes types d’équipement

d’automatisation :

- Entrés/ Sorties

- -Automates Programmables
CHAPITRE 3 23

LES ÉLÉMENTS MIS EN ŒUVRE LORS D’UNE COMMUNICATION


CHAPITRE 3 24

LES TYPES D’INFORMATIONS


CHAPITRE 3 25

RAPPEL SUR LA REPRÉSENTATION NUMÉRIQUE DES


DONNÉES
CHAPITRE 3 26

REPRÉSENTATION NUMÉRIQUE DES TEXTES

(hexadécimal)

Application : trouvez le code de la lettre B en décimal et en binaire.


CHAPITRE 3 27

LES TECHNIQUES DE TRANSMISSION


CHAPITRE 3 28

LES TYPES DE TRANSMISSION


CHAPITRE 3 29

LES TYPES DE TRANSMISSION

La transmission parallèle :
CHAPITRE 3 30

LES TYPES DE TRANSMISSION

La transmission parallèle :
CHAPITRE 3 31

LES TYPES DE TRANSMISSION

La transmission série :
CHAPITRE 3 32

LES TYPES DE TRANSMISSION

La transmission série :
CHAPITRE 3 33

LES TYPES DE TRANSMISSION


CHAPITRE 3 34

LES RÉSEAUX DE COMMUNICATION INDUSTRIELS

• Sur un réseau toutes les informations transitent sur le même support et doivent

donc avoir le même format: par conséquent toutes les informations seront

codées sous formes numérique (capteur avec conversion

analogique/numérique intégrée).

• Pour des raisons liées au coût de câblage et à la robustesse, la plupart des

réseaux de communication industriels utilisent :

une transmission numérique série asynchrone half-duplex


CHAPITRE 3 35

LES PRINCIPAUX SUPPORTS UTILISÉS


CHAPITRE 3 36

LES PRINCIPAUX SUPPORTS UTILISÉS

Paire torsadée blindée & le câble coaxial :


CHAPITRE 3 37

LES PRINCIPAUX SUPPORTS UTILISÉS

La fibre optique:
38

LES PRINCIPAUX SUPPORTS UTILISÉS

La fibre optique:
CHAPITRE 3 39

LES PRINCIPAUX SUPPORTS UTILISÉS


CHAPITRE 3 40

TOPOLOGIE DES RESEAUX


CHAPITRE 3 41

RÉPÉTEUR - HUB - SWITCH


CHAPITRE 3 42

TRANSCEIVER - BRIDGE
CHAPITRE 3 43

ROUTEUR - PASSERELLE
44

BESOINS &
4 POSITIONNEMENT
DES PRINCIPAUX
RÉSEAUX
CHAPITRE 4 45

CLASSIFICATION DES RESEAUX DE TERRAIN

• On distingue par complexité décroissante les réseaux de terrain suivant :

– Le Réseau d’Usine : Réseau Local Industriel basé sur Ethernet (MAP,TOP, TCP/IP)

– Le Bus de Terrain (Field Bus) pour relier des Unités Intelligentes (Profibus DP…)

– Le Bus de bas niveau Capteurs/Actionneurs (Sensor/Actuator Bus) (AS-i…)


CHAPITRE 4 46

CLASSIFICATION DES BUS DE TERRAIN


CHAPITRE 4 47

PYRAMIDE CIM
CHAPITRE 4 48

POSITIONNEMENT DES PRINCIPAUX RÉSEAUX ET BUS


49

5 MODELE OSI
CHAPITRE 5 50

MODELE OSI
CHAPITRE 5 51

MODELE OSI
CHAPITRE 5 52

MODELE OSI

Envoi d’un message de l’hôte A vers un l’hôte B:


CHAPITRE 5C 53

MODELE OSI

Envoi d’un message de l’hôte A vers un l’hôte B:


CHAPITRE 5 54

MODELE OSI REDUIT

Un bus de terrain est base sur la restriction du


modèle OSI a 3 couches :
● Couche Application
● Couche Liaison
● Couche Physique
C'est un réseau bidirectionnel, sériel,
multibranche (multidrop), reliant différents types
d‘équipements : E/S déportées, Capteur /
Actionneur, Automate programmable (API), CNC,
Calculateur, PC Industriel, ...
CHAPITRE 5 55

LA COUCHE PHYSIQUE

RS-232 / RS-422 / RS-485 Industrial Standards


CHAPITRE 5 56

LA COUCHE PHYSIQUE

RS-232 / RS-422 / RS-485 Industrial Standards


57

Les principaux
6 moyens d ’accès
au médium
CHAPITRE 6 58

MAÎTRE - ESCLAVE
CHAPITRE 6 59

Anneau à jeton = Token ring


CHAPITRE 6 60

Accès aléatoire
CHAPITRE 6 61

CSMA/CD CSMA/CA
62

7
CHAPITRE 7 63

Historique

 1990 :
11 sociétés et 2 universités majoritairement allemandes créent le
consortium ASi afin de définir une interface « low cost » pour raccorder
des capteurs et actionneurs
 1992 :
Premiers chips disponibles
Création de l ’association ASi internationale : http://www.as-interface.net/
basée en Allemagne. Schneider entre dans l ’association.
 1995 :
Création d ’associations nationales de promotion (France, Pays Bas, UK)
 2001 :
Spécifications ASi V2 : 62 esclaves, support de produits analogiques,
diagnostic amélioré.
Intégration de produits de sécurité : « Safety at work »
CHAPITRE 7 64

ASi et le modèle ISO


CHAPITRE 7 65

La couche physique

Medium : Câble plat jaune 2 fils avec détrompage


Possibilité utilisation câble rond non blindé

Topologie : Libre
Pas de fin de lignes

Distance maximum : 100 m sans répéteur


500 m avec répéteurs
(2 répéteurs max entre le maître et l ’esclave le plus éloigné)

Débit : 167 Kbits/s


1 transaction (data exchange) dure 150 micro-sec.
Temps de cycle = 5 ms pour 31 esclaves
10 ms pour 62 esclaves
Nbre max équipements : ASi V1 : 1 maître + 31 esclaves
ASi V2 : 1 maître + 62 esclaves A/B
CHAPITRE 7 66

Exemple d ’architecture
CHAPITRE 7 67

Exemple d ’architecture
CHAPITRE 7 68

Points forts - points faibles

Points forts Points faibles

 Temps de cycle rapide et déterministe  Quelques bits échangés

 Facilité de câblage  Nombre d ’esclaves maximum

 Simplicité d ’utilisation car très bien  Longueur du bus : 100 m


intégré dans PL7

 Evolution de l ’architecture aisée


69

8
CHAPITRE 8 70

Historique

 En 1987, le ministère fédéral allemand pour la recherche et le développement


technologique crée un groupe de travail "Field Bus" fédérant 13 entreprises dont
SIEMENS et 5 instituts de recherche.
Naissance de Profibus (PROcess FIeld BUS).

 PROFIBUS est géré par une association d'utilisateurs qui regroupe des
constructeurs, des utilisateurs et des chercheurs : le CLUB PROFIBUS.

 Les clubs d'utilisateurs dans 20 des plus grands pays industrialisés offrent le
support dans la langue du pays. Ces centres de compétences sont fédérés par
l'organisation "PROFIBUS International" (PI) qui compte plus de 750 membres.
http://www.profibus.com/
CHAPITRE 8 71

Les 3 versions de Profibus


CHAPITRE 8 72

Profibus et le modèle ISO


CHAPITRE 8 73

La couche physique

Topologie : Bus avec terminaisons de ligne actives

Distance maximum : Dépend du medium et du débit


Minimum : 100 m à 12 Mbits/s sans répéteur
Maximum : 4800 m à 9.6 kbits/s avec 3 repeteurs

Débit : 9,6 Kbits/s à 12 Mbits/s

Nbre maxi. Stations : 32 sans répéteurs


124 avec 3 repeaters
CHAPITRE 8 74

Les types de raccordement


CHAPITRE 8 75

Les types de raccordement


CHAPITRE 8 76

Exemple d ’architecture
77

Exemple d ’architecture
78

ADRESSAGE
CHAPITRE 8 79

Couche liaison

PROFIBUS utilise une méthode d’accès hybride


n La communication entre stations actives est basée sur le concept d’anneau à jeton.
n Les stations passives (esclaves) utilise le concept maître-esclave.
CHAPITRE 8 80

Anneau à jeton

Le concept d ’anneau à jeton garantit que l ’accès au bus est donné à chaque
équipement maître dans une fenêtre de temps prédéfinie.

Le jeton est un télégramme particulier émis par un maître qui doit circulé vers
les autres maîtres de l ’anneau dans un temps maximum configurable.

Maître - Esclave
Le concept maître-esclave permet au maître en possession du jeton d ’accéder
aux esclaves qui lui sont assignés (les stations passives) ainsi qu ’aux autres
maîtres (messagerie FMS).

Les messages émis à destination des esclaves et leurs réponses associées


sont appelés PPO : Parameter Process Object.

Profibus-DP peut fonctionner avec un seul maître (mono master mode).


Le coupleur maître Profibus-DP Premium ne supporte pas la communication maître à maîttre (FMS).
CHAPITRE 8 81

Profils application DP

Les profils application complétent le standard pour un champ d’appication donné.

Exemples :

 Commandes numériques et robots


Basé sur des diagrammes séquentiels, les mouvements et les commandes sont décrits sous l’angle de
l’automatisme.

 Codeurs
Basé sur le raccordement des codeurs rotatifs, angulaires et linéaires, et basé sur la définition de fonctions
(mise à l’échelle, diagnostics, etc.).

 PROFIDRIVE variateurs de vitesse


Basé sur les fonctions de base du variateur :les commandes et états variateurs sont décrits.

 Contrôle de process et supervision (HMI)


Il spécifie la liaison des équipements de conduite (et supervision) avec des constituants d’automatismes de
niveau supérieur. Il utilise les fonctions étendues de PROFIBUS-DP concernant la communication.
CHAPITRE 8 82

Points forts - points faibles

Points forts Points faibles

 Faible distance à haut débit


 Nombre d ’équipements connectés
dans le monde  Système PKW ne permet d ’atteindre
qu ’un seul paramètre à la fois
 Facilité d ’utilisation des variables
 Nécessité d ’utiliser un configurateur
périodiques et apériodiques externe : Sycon

 Facilité d ’intégration (fichier GSD)  Déconnexion des produits en fin de


ligne peut perturber tous le bus.

 Diagnostic
83

9 La supervision
84

Définition: 
La supervision est une technique industrielle de suivi et de pilotage
informatique de procédés de fabrication automatisés. La supervision concerne
l'acquisition de données (mesures, alarmes, état de fonctionnement…) et des
paramètres de commande des processus généralement confiés à des automates
programmables.
85
86

Les nombreux rôles de la supervision:

Les logiciels de supervision sont une classe de programmes


applicatifs dédiés à la production dont les buts sont :

 l'assistance de l'opérateur dans ses actions de commande du processus de production


(interface IHM dynamique...)

 la visualisation de l'état et de l'évolution d'une installation automatisée de contrôle de


processus , avec une mise en évidence des anomalies (alarmes)

 la collecte d'informations en temps réel sur des processus depuis des sites distants
(machines, ateliers, usines...) et leur archivage

 l' aide à l'opérateur dans son travail (séquence d'actions/batch , recette/receipe) et dans
ses décisions (propositions de paramètres, signalisation de valeurs en défaut, aide à la
résolution d'un problème ...)

 fournir des données pour l'atteinte d'objectifs de production (quantité, qualité,


traçabilité, sécurité...)
87

Synoptique fonction essentielle de la supervision, fournit une


représentation synthétique, dynamique et instantanée de l'ensemble des
moyens de production de l'unité.
88

Courbes:
- donne une représentation graphique de différentes données du processus
- donne les outils d'analyse des variables historiées
89

Alarmes: - calcule en temps réel les conditions de déclenchement des alarmes


- affiche l'ensemble des alarmes selon des règles de priorité,
- assure l'enregistrement de toutes les étapes de traitement de l'alarme
90

Gestion des gammes de fabrication et recettes:


- donne un outil de gestion des lots de fabrication (batchs)
- gère les paramètres de réglage des machines pour chacun des lots
(recettes)
91

 Les logiciels de supervision:


Pour la majorité des produits accessibles actuellement.sur le marché, ceux-ci
peuvent réaliser principalement deux fonctions nécessaires en industrie:

 MMI (Man Machine Interface);


 SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition).

Quelques Logiciels de supervision commerciaux:


92

FIN

Vous aimerez peut-être aussi