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Pr AMIR Soumia
Historique
■ Déjà dans l’antiquité l’homme était fasciné par la protection qu’il pouvait obtenir
contre telle ou telle maladie après avoir subit celle-ci.
■ Après 1900, qu’on a découvert que le facteur de protection apparaît dans le sang, des
anticorps ou des protéines produits in vivo (les immunoglobulines).
Réponses immunitaires
■ Les réponses immunitaires correspondent aux mécanismes de défenses de
l’organisme qui discriminent le « soi » du « non-soi ».
■ Les antigènes sont le plus souvent des protéines, des glycoprotéines ou des
polysaccharides, etc.
Immunogène
■ On dira qu’une protéine donnée est un antigène mais on ne peut présumer du type de
réponse qu’elle induira chez un individu donné et selon un mode d’administration
particulier.
■ Un immunogène est un antigène capable d’induire une réponse immunitaire. Tous les
immunogènes sont donc des antigènes mais tous les antigènes ne sont pas
nécessairement des immunogènes.
■ L’adjectif immunogène prend aussi une connotation quantitative : plus la réponse sera
forte et induite facilement, plus l’antigène sera dit immunogène.
Antigènes exogènes
Antigènes endogènes
Protéines
Les antigènes de type protéique sont très immunogènes et souvent utilisés pour
fabriquer des vaccins (pour cela, il faut un PM minimum de 1500 Da).
Polyosides
Les polyosides sont des constituants ubiquitaires à la surface cellulaire, ils sont
également très immunogènes.
Lipides
Ils sont généralement très peu immunogènes sauf s’ils sont associés à des protéines.
Acides nucléiques
Leur immunogénicité est très faible même s’il existe des anticorps anti-ADN. De la
même manière que pour les lipides, on peut augmenter leur pouvoir immunogène en
les associant à des protéines.
L’épitope
L’épitope est la région de l’antigène reconnue de façon spécifique par les anticorps et les
récepteurs membranaires des lymphocytes B (BCR) et des lymphocytes T (TCR).
Haptène
■ Un haptène est une substance différente des constituants de l’organisme mais de faible
masse moléculaire, donc n’est pas antigénique.
■ Un haptène peut se lier à des produits de la réponse immunitaire mais n’induit jamais,
à lui seul, de réponse immunitaire. Il est réactogène, mais seul, n’est pas immunogène.
■ Le terme d’antigène est réservé à des substances qui au moins dans certaines
conditions sont capables d’induire une certaine réponse immunitaire alors que le terme
d’haptène est réservé à des substances qui quoi qu’on fasse ne seront jamais capables de
le faire.
■ Les haptènes nécessitent toujours un couplage avec une molécule transporteuse afin
d'engendrer une immunogénicité.
■ La réponse immunitaire innée est induite par un signal danger émis suite à
l’interaction spécifique entre :
♦ Des récepteurs du soi appelés PRR (pour « Pattern Recognition Receptors »)
et
♦ Des molécules du non-soi appelées PAMP (pour « Pathogen Associated Molecular
Patterns ») présent au niveau des microorganismes qu’ils soient pathogène ou non.
La réponse immunitaire innée
■ Elle est mise en jeu immédiatement et est fonctionnelle 4 jours (96 heures).
En effet, en portant le sérum à une température de l'ordre de 56 °C, on lui retire ses
activités lytiques non spécifiques et spécifiques qui seraient néfastes pour son
utilisation ultérieure.
■ Les différentes protéines du complément sont des pro-enzymes inactives et qui sont
activées en cascade par clivage. Le clivage libère une fraction ayant une activité
enzymatique de protéase, et un petit fragment qui possède souvent un rôle sur les
cellules inflammatoires.
■ Le système du complément :
♦ Synthétisé par les macrophages et les hépatocytes
♦ Circule habituellement sous forme inactive
■ Cascade d’activation séquentielle qui convertit chaque pro-enzyme dans son état
actif et amplifie la réponse
■ Formation de complexe immun : les anticorps synthétisés par les plasmocytes vont
être libérés dans les liquides extra-cellulaires et vont se lier aux antigènes qui ont
induit leur production. Un complexe immun est l'ensemble anticorps/antigène et
celui-ci sera éliminé par exocytose.
Les lymphocytes
■ Les lymphocytes sont les cellules majeures de la réponse immunitaire adaptative qui
font partis des leucocytes.
■ Chez l’Homme, les lymphocytes B arrivent à maturité dans la moelle osseuse. Ils
sont caractérisés par la présence d’un BCR qui leurs permettent de reconnaître des
fragments antigéniques.
■ Les lymphocytes ont différentes localisations suivant leur stade de maturité, en effet
ils sont d’avantages présents aux niveaux des organes lymphoïdes secondaires, du sang
et de la lymphe lorsqu’ils ne sont pas encore activé, et ont une localisation ubiquitaires
lorsqu’ils sont activés.
BCR et TCR
■ La réponse immunitaire spécifique est mise en jeu quand les antigènes sont fixés
spécifiquement par des molécules de reconnaissance appelées récepteurs pour l'antigène.
■ La structure globale des lymphocytes T est identiques, ils se distinguent par leurs TCR
toujours accompagné du cluster de différenciation CD3, ainsi que du CD4 ou du CD8
suivant le lymphocyte considéré.
LES MOLECULES DU CMH
■ Les clusters de différenciation (CD) sont des antigènes exprimés par les
populations cellulaires du système immunitaire et déterminent le type cellulaire et
éventuellement leur fonction.
■ Ce sont des marqueurs des surfaces cellulaires, tels que les reconnaissent des jeux
spécifiques d'anticorps utilisés pour identifier le type de cellule, l'étape de
différenciation et l'activité d'une cellule. Plus de 360 CD différents ont été
identifiés.
Les anticorps
■ Pour qu’une protéine soit immunogène, elle doit pouvoir induire une réponse des
lymphocytes T
■ Le BCR, qui est une immunoglobuline de membrane (Ig), reconnaît l'antigène sous sa
forme native (complexe binaire = BCR + Ag).
L'antigène peut être une protéine, un polysaccharide, une glycoprotéine.
■ Le TCR ne reconnaît que des antigènes protéiques qui ont été découpés en
polypeptides, associés à des molécules CMH de classe I ou II et présentés à la surface
de cellules (complexe ternaire = TCR + Ag + CMH).
■ Les macromolécules (comme les protéines) et les micro-organismes, expriment de
nombreux épitopes différents : un antigène est le plus souvent une mosaïque de
déterminants antigéniques.
CMH 1
■ Les molécules du CMH-I codées par ces gènes sont présentes sur toutes les cellules
nucléées de l’organisme (donc pas les globules rouges) à des taux variables (expression
la plus importante au niveau des lymphocytes).
■ Les molécules du CMH II codées par ces gènes sont présentes sur un nombre de
cellules beaucoup plus restreint : les monocytes, les macrophages, les cellules
dendritiques, les lymphocytes B et les cellules épithéliales du thymus.
■ On appelle ces cellules les cellules présentatrices d’antigènes (ou CPAG) qui ont
pour fonction de présenter les molécules d’Ag à une série de lymphocytes T, les LT-
CD4 qui deviendront des LT helpers (ou LT auxiliaire).
■ Certains des gènes, les gènes de classe 3 faisant partie du CMH n’ont pas de fonction
de présentation de l’antigène mais codent pour d’autres molécules jouant un rôle dans les
défenses immunitaires.
Les molécules CD1
- Un agent pathogène (bactérie, virus, etc.) est reconnu par le système immunitaire par
l'intermédiaire d'antigènes. Un antigène possède généralement
plusieurs épitopes différents qui sont autant de sites de liaison aux anticorps.
■ Pour la production Sérum polyclonal, on peut utiliser des lapins, des souris, des
chèvres, des moutons, des poulets, des chevaux, etc.
Les anticorps monoclonaux sont des anticorps ne reconnaissant qu'un seul type
d'épitope sur un antigène donné. Ils sont tous identiques et produits par un seul clone
de plasmocyte.
Les anticorps monoclonaux sont très largement utilisés en biologie et en médecine, à la
fois comme outils de diagnostic et dans des buts thérapeutiques.
■ Les anticorps monoclonaux utilisés comme médicaments se terminent par « mab »,
acronyme de « monoclonal antibody » par exemple :
- Trastuzumab (Herceptin ® ), utilisé dans les cancers du sein dit ‘Her2' positif et
certains cancers de l'estomac,
- Cetuximab (Erbitux ® ), utilisé dans les cancers du colon, les cancers ORL, les
cancers bronchiques,
-Bevacizumab (Avastin ® ) : utilisé dans les cancers du colon, les cancers du rein, les
cancers bronchiques, les cancers du sein, les cancers de l'ovaire,
- Rituximab (Mabthéra ® ), utilisé dans les lymphomes,
■ Ils sont par exemple utilisés dans les tests de grossesse du commerce, ainsi que dans
de nombreux domaines de la recherche en biologie et par de nombreuses techniques
(cytométrie en flux, western blots...).
■ Ils sont aussi de plus en plus utilisés dans les tests en laboratoire d'immuno-
hématologie pour rehausser les réactions positives.
Historique des MAB :
Durant les années 1970, il était connu qu'un cancer (myélome) des cellules B produisait
de grandes quantités d'anticorps identiques.
En 1975 : Georges Köhler et César Milstein ont publié dans Nature une technique de
production d'anticorps monoclonaux.
♦ 1984 : anticorps monoclonaux chimériques souris/homme.
♦ 1986: premier anticorps monoclonal mis sur le marché : Muromomab (anti-CD3)
♦ 1989 : anticorps monoclonaux humanisés.
♦ 1994: production d’anticorps monoclonaux humains par des souris transgéniques ou
trans-chromosomiques.
Principe
■ Afin de produire des lignées stables de cellules produisant l'anticorps désiré, Kohler et
Milstein ont élaboré l'idée de la méthode de fusion de deux types de cellules.
Production
Plusieurs étapes sont nécessaires pour l'obtention d'anticorps monoclonaux :
1- Immunisation
La première étape est l’inoculation, généralement par voie péritonéale d'un antigène ou
d'un haptène à un animal de laboratoire, (souvent la souris, le rat ou le lapin), ce qui a
pour effet de produire des plasmocytes libérant des anticorps contre cet antigène.
■ Plusieurs protocoles d'immunisation sont possibles en variant les doses, les intervalles
des injections, l'adjuvant utilisé et la durée du traitement.
Hybridomes
■ Cette étape de fusion peut être effectuée en utilisant le PEG ou par
électroporation.
♦ Le PEG polyéthylène glycol est utilisé pour fusionner deux cellules en vue de
l'obtention d'hybrides somatiques.
■ L'intérêt est de cumuler les propriétés des deux cellules de départ : production
spécifique d'anticorps pour le lymphocyte et immortalité pour la cellule cancéreuse.
Propagation, sélection et clonage
■ Les souches de myélome utilisées doivent être des mutants n'ayant pas, soit la
thymidine kinase (TKase), soit la HGPRTase, deux enzymes nécessaires à la
biosynthèse des nucléotides. Ainsi, ces cellules ne peuvent se développer et se
multiplier qu'en produisant des nucléotides par les voies métaboliques de
récupération des nucléotides (voie de sauvetage).
■ Les voies « novo » sont inhibées par des antagonistes de l'acide folique
comme l'aminoptérine.
■ Les hybridomes sont capables de se multiplier indéfiniment car ils possèdent le
génome des cellules transformées et le génome des lymphocytes.
Les myélomes parents n'ayant pas l'enzyme essentielle, seules les cellules fusionnées
ou hybridomes l'ayant acquis pourront survivre.
Les hybridomes sont capables de biosynthétiser des nucléotides en utilisant la thymine et
l'hypoxanthine du milieu HAT.
● L’hypoxanthine qui, utilisée par l’enzyme HGPRT, peut donner les bases puriques (A et
G).
■ Le taux de succès d'une fusion est plutôt faible et varie selon le protocole utilisé (de 5
% à 50 % ).
■ Ces hybridomes sont ensuite mises en culture, ayant la propriété des cellules
cancéreuses, elles se multiplient rapidement et indéfiniment.
Afin de favoriser la croissance de ces hybridomes, plusieurs additifs peuvent être ajoutés
dans le milieu de culture (facteur de croissance, couche de cellules nourricières).
Classiquement, cette sélection se fait par dilution limite pour permettre l'isolation de
clones uniques. On dilue les hybridomes à une concentration très faible. On prépare
ensuite des cultures avec de très petits volumes.
■ La dilution limite fait en sorte que les probabilités que ce très petit volume contient
deux cellules sont extrêmement faibles. On est donc quasi assuré que les cellules
obtenues dans chaque culture ne proviennent que d'une seule cellule initiale; Ce sont
donc des clones purs qui évidemment, ne produisent qu'un seul clonotype d'anticorps.
■ Les hybridomes donnent des lignées immortalisées stables productrices
d'anticorps monoclonaux. Les hybridomes servent à produire en grande quantité
des anticorps monoclonaux.
- Faible énergie
- Dépendent de la complémentarité entre le paratope et l'épitope
- Non covalentes
L'énergie de liaison est élevée entre le paratope et l'épitope car toutes ces liaisons
sont de faible énergie mais sont très nombreuses.
♦ la somme théorique entre les affinités intrinsèques de chaque site est très inférieure
à l'affinité réelle.
Avidité
♦ l'avidité conditionne la rapidité de formation d'un complexe antigène -
anticorps. Elle dépend de l'affinité intrinsèque, de la valence de l'anticorps et de
l'antigène, de conditions physicochimiques : température, pH, force ionique.
Principe
La réaction antigène-anticorps lorsqu'elle met en oeuvre un antigène insoluble
(comme des cellules bactériennes, comme des globules rouges portant naturellement
des antigènes, peut conduire à la formation d'un agglutinât.
■ c'est une réaction qui apparaît dans un milieu liquide ou gélifié entre un
antigène soluble et 1’anticorps précipitant (Ig M, IgG).
■ le précipité est dû à la formation d'un réseau macromoléculaire
tridimensionnel
■ l'anticorps doit être au moins bivalent (2 paratopes) : Fab ne donne pas de
précipité ; seuls les sérums polyclonaux donnent des réactions de précipitation.
■ l'antigène doit être au moins bivalent (2 épitopes) : un haptène ne donne pas
de réactions (un seul épitope) ; l'haptène doit être couplé à une protéine
porteuse.
Précipitation en milieu liquide : méthode de Heidelberger et Kendall (1929)
- Test de l’anneau (« Ring Test »)
C’est la théorie des réseaux de Marak donnée en 1934. On observe un précipité car il y a
la création d’agrégats moléculaires trop gros qui ne sont plus solubles. Chaque Ac peut
fixer deux Ag grâce à leurs deux sites de fixation. On a un anti-sérum polyclonal car, si
cet anti-sérum est monoclonal, on ne peut pas avoir d’agrégats et alors on ne peut pas
avoir de précipité.
■ Courbe de type lapin : 3 zones :
zone 1 : excès d'anticorps. Les complexes immuns sont de petite taille. Il existe
des anticorps libre dans le surnageant.
■ Après le dépôt, on laisse les protéines diffuser. Lorsque l'équilibre est atteint,
environ 48 heures, des lignes de précipitation se seront formées entre le puits
central et les puits périphériques.
Immuno-éléctrophorèse
Cette technique renforce le pouvoir analytique des doubles diffusions
en identifiant les constituants d’un mélange par 2 propriétés
indépendantes, leur mobilité électrophorètique et leur spécifité
antigènique.
■ 1ière étape
Un mélange d’Ag est soumis à un champ électrique (de 5 à 8 V), le long duquel
les constituants se répartissent en fonction de leur mobilité électrophorètique
(Tampon Véronal-Tris).
■ 2ième étape
Un immuno-sérum poly-spécifique diffuse dans un sens perpendiculaire à celui
de la piste électrophorètique dont les fractions diffusent en sens inverse.
■ L’exploitation des résultats est basée sur celle de la technique
d’Ouchterlony.
Immuno-dosages utilisant un marqueur
Nature du marqueur
Radio-isotopes
■ Les radio-isotopes sont les premiers marqueurs utilisés dans les méthodes
immunologiques; il existe donc une vaste gamme d’essais radio-
immunologiques.
■ Les radio-isotopes sont facilement détectés à très faibles intensités, les
procédures de marquage sont simples et les marqueurs radioactifs n’ont
virtuellement pas d’effet sur la liaison anticorps-antigène.
■ Les radio-isotopes sont coûteux, dangereux et nécessitent un contrôle et des
procédures de destruction strictes.
■ La désintégration isotopique nécessite un remplacement régulier de
l’anticorps ou antigène marqué.
Les radio-isotopes utilisés:
Iode-125:
- Utilisé pour le marquage de grands antigènes
- Émission de particules β et de radiation γ (faible énergie)
- t1/2=60 jours
- Marqueur externe qui requiert un attachement covalent à l’antigène (ex.
substitution sur la tyrosine par oxydation). Ceci peut engendrer une différence
structurale entre l’antigène et l’antigène marqué.
Les enzymes sont actuellement les marqueurs les plus utilisés pour les essais
immunologiques.
● L’Ac biotynilé se lie sur l’Ag fixé à la phase solide puis, de la streptavidine,
conjuguée à une enzyme, se lie à la biotine (complexe ternaire).
■La streptavidine, peut fixer aussi plein de molécules colorées, ce qui permet une
forte augmentation de sensibilité, mais une perte de spécificité.
ELISA - mode compétitif
■ Cette réaction a lieu entre un Ag en milieu solide et une phase liquide
contenant l’Ag à doser. On mélange les deux phases, on ajoute ensuite un
nouvel Ag portant une enzyme.
■ L’antigène dans l’échantillon (analyte, Ag) et l’antigène marqué avec
enzyme (Ag-E) sont en compétition pour un nombre limité (et insuffisant)
de sites anticorps.
■ Après incubation, le support solide est rincé pour enlever les antigènes non-
liées et une concentration saturante du substrat enzymatique est ajoutée.
■ Les étapes de lavage sont effectuées avec des tampons contenant des
détergeants doux qui permettent de retirer tout ce qui est fixé de manière non-
spécifique. Pendant le lavage, on ajoute des protéines de saturation.
■ La détection des anticorps VIH repose sur le fait que les anticorps VIH se lie
spécifiquement au VIH (antigène).
■ Cette méthode est basée sur une compétition entre l’haptène dans
l’échantillon (analyte) et un haptène marqué avec enzyme pour une quantité
limitée d’anticorps :
■ De l’enzyme contenant de l’haptène libre exhibe une activité enzymatique
élevée, tandis que la liaison de l’anticorps à l’haptène diminue drastiquement
l’activité enzymatique due à l’encombrement stérique ou à des changements
structuraux au site actif de l’enzyme.
A. Indirecte (IFI)
Microscope à fluorescence :
- A lumière réfléchie
- A lumière transmise
Lampes à vapeur d’halogène ou de mercure
Système d’acquisition : appareil photos, caméra…
Immuno-fluorescence indirecte
■ On bloque tous les sites où l’Ac peut se fixer de manière non spécifique (on
met beaucoup de lait écrémé, de BSA, de protéines). On ajoute ensuite un Ac
non spécifique de sérum humain ou de veau fœtal mais en enlevant le
complément.
Immunoélectrophorèse :
■ On crée un champ électrique qui permet la migration du sérum, ce qui permet
la séparation des protéines.
Les protéines contenues dans le gel sont transférées sur une membrane de
nitrocellulose ou de PVDF sous l’action d’un champ électrique.
■ Les protéines transférées sur membrane de NC sont incubées avec des
immunosérums ou des Ac. Les protéines ayant formé des complexes Ag /Ac
réagissent ensuite avec des Ac (de chèvre) dirigés contre les IgG de l’espèce
d’origine du sérum testé.