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INTELLIGENCE

EMOTIONNELL
E

Réalisé par:
Kassraoui Mohammed
Sahib Anas
Sbitti Soufiane
Omar Chafik
INTRODUCTION
•SOMMAIRE:
•I- La définition de l’IE
•II- Les composantes de l’IE
•III- Les enjeux de l’IE en milieu professionnel
•IV- Comment développer cette forme
d’intelligence
•Nous sommes tous un subtil mélange
d'intelligence cérébrale et d'acuité
émotionnelle qui se renforcent
mutuellement.
•De ces deux formes d'intelligences qui
nous animent, celle de l'émotion est de
plus en plus considérée comme la vertu
principale des gagnants de demain.
•Avant toute chose, il convient de lever
une méprise fréquente :
• avoir un QE élevé, ce n'est pas être
gentil.
I- QU’EST-CE QUE L’INTELLIGENCE
EMOTIONNELLE ?
• L’intelligence émotionnelle (IE) est un concept qui a pris son essor dans les
années 90.
• Elle décrit une habileté à percevoir, distinguer et
exprimer les émotions, à les intégrer et les accepter

• (les intégrer comme étant intéressantes et utiliser leurs informations pour


guider sa pensée et ses actions).
•C’est aussi savoir comment vivre ses
émotions et faciliter cette régulation chez
les AUTRES.
• Pour prendre un exemple :
• si votre couple vacille, si vos projets tardent à
se concrétiser et que vous gérez l'épreuve sans
acné ni insomnie, votre quotient émotionnel
(QE) est probablement au-dessus de la
moyenne.
•En bref, c’est l'aptitude d'un individu à
s'adapter sereinement aux aléas de son
environnement (famille, travail, amis,…).
•II- LES COMPOSANTES DE L’IE
•L’intelligence émotionnelle se compose de 5
dimensions (Salovey & Mayer , 1990) :
•1 - La conscience de soi (self-awareness) :
avoir conscience de ses propres sentiments ;
être apte à reconnaître ses propres états
d’âme, émotions, motivations ainsi que leurs
effets sur les autres.
2 – La maîtrise de soi (self-management) :
la capacité à maîtriser, canaliser et gérer
ses propres émotions et impulsions.
•3 – La motivation (self-motivation) : la
capacité à persévérer après un revers ou un
échec ; passion de l’action pour des raisons
allant au-delà de l’argent et du statut.
• 4 – L’empathie (empathy) : la capacité à éprouver
ce que ressent autrui ; aptitude à traiter avec les
autres en fonction de leurs réactions et de leurs
émotions.
• 5 – L’aptitude pour les relations sociales (social
skills) : la capacité à gérer les relations avec les
autres et à établir des liens ; aptitude à trouver des
terrains d’entente et à construire des relations.
III- LES ENJEUX DE L’IE EN
MILIEU PROFESSIONNEL
• De plus en plus de grandes entreprises,
conscientes de l'enjeu en terme de productivité et
donc de rentabilité, ont recours à des formations
pour accroître les capacités émotionnelles de
leurs équipes.
• En effet, en milieu professionnel, les 5
composantes de l’IE sont des atouts nécessaires
pour augmenter son savoir-être, gérer son stress
et améliorer la qualité de ses décisions. Elles
servent également à entretenir ses motivations,
s’ouvrir au changement et améliorer sa capacité à
rebondir sur des échecs.
• Daniel Goleman, psychologue américain qui a
popularisé la notion, a réalisé une étude sur 200
entreprises pour comprendre l’impact de cette
aptitude sur la performance au travail.

• Au vu des résultats obtenus, il affirme que l’évolution


de leurs résultats est due à 60 % aux compétences
émotionnelles de ses employés.
•Ceci s’explique par tout ce que l'intelligence
émotionnelle peut apporter au collaborateur,
au manager et à l'entreprise :
• rassembler son équipe autour d'un objectif
commun, gérer son stress, être capable de régler
les désaccords avant qu'ils ne s'aggravent,
connaître ses sentiments profonds quant à son
propre travail, savoir exprimer ses griefs sous
forme de critiques fécondes, être capable de créer
une atmosphère dans laquelle la diversité est un
atout plutôt qu'une source de friction, utiliser les
réseaux avec efficacité
•et surtout, avoir la capacité de rebondir,
être doté d'esprit d'initiative et
d'adaptabilité.
IV- COMMENT DEVELOPPER SON IE ?
•L'intelligence émotionnelle n'est pas
génétique. À la portée de tous, elle s'acquiert à
force d'éducation et de travail sur soi même.
•Comme les autres formes d’intelligence,
l’intelligence émotionnelle a besoin d’être
nourrie de connaissances, de savoir-faire
et de savoir-être. Pour la développer, on
peut s’aider de ces 6 règles d’or:
• 1. Enrichir son vocabulaire émotionnel
• Bouleversé, on traverse souvent un "brouillard émotionnel",
qui empêche de raisonner avec lucidité. Pourtant notre
langue recèle une large palette de mots, pour caractériser
une perception, affiner les expressions vagues ou les termes
qui désignent les quatre émotions de base : peur, colère,
tristesse, joie. Plutôt que de dire "je vais mal" interrogez-
vous : suis-je énervé, inquiet, anxieux, dépité, outré,
mélancolique, etc.
• 2. Chasser les pensées ruminantes
• Selon les neurosciences, nous avons en moyenne 60
000 pensées par jour, 95% sont identiques à celles
de la veille, et parmi elles, 80% sont négatives. Or,
la pensée précède l'émotion. Se dire "quelle galère !"
va entraîner un sentiment négatif, se dire "ça va bien
se passer" va enclencher un sentiment positif. Il faut
donc éduquer ses neurones à penser en positif.
• 3. Détecter les émotions cachées
• Il s'agit de déjouer le phénomène appelé "racket
émotionnel", qui fausse les rapports avec soi et avec
autrui. En effet, lorsqu'une émotion n'a pas pu être vécue
dans le passé, parce qu'elle n'était pas admise dans la
famille ("il n'y a aucune raison d'avoir peur"), elle resurgit
tel un élastique dans le présent, de façon excessive, en se
planquant derrière une autre émotion. Exemple, un torrent
de larmes qui masque l'anxiété ou la colère refoulées.
• 4. Faire des compliments et remercier
• "Je tiens à te féliciter, je suis vraiment heureux", "Tu mérites
ce compliment, je suis très content". Souvent, vous vous
limitez à la première partie, parce que vous ne vous autorisez
pas à extérioriser votre ressenti. Louer, congratuler,
remercier, livrent votre part d'humanité et nourrissent le
besoin de reconnaissance de l'autre. Vous serez alors sur la
même longueur d'onde. En outre, cela libère dans le cerveau
de votre interlocuteur des endorphines et de la dopamine, les
deux hormones du bonheur.
•5. Apprendre à pardonner
•Pas facile de passer l'éponge. Pourtant, traîner
une rancoeur, qui mêle colère et frustration,
est pesant pour le corps et l'esprit et pollue la
relation avec le "coupable". Pardonner - qui
ne signifie pas oublier - permet de se sentir
mieux, apaisé, et soulagé.
• 6. Adopter l'écoute empathique
• Ecouter est essentiel, à condition de ne pas rester à la
superficie des choses et de faire abstraction de soi. Etre
empathique, c'est la faculté intuitive de se mettre à la place
de l'autre, de percevoir ce qu'il ressent. Utilisez les verbes
"Je comprends... J'entends bien... Je vois", puis enchaînez
en reformulant l'émotion de l'autre "... que tu es déçu
(paniqué, irrité, furieux, décontenancé, etc.). Si tu veux, on
va en parler". Ce qui vous positionnera en "miroir
émotionnel".

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