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> le système décimal (base 10) : le plus souvent utilisé . Ce système est basé
sur dix symboles, de 0 à 9.
Soit bun entier strictement positif (b > 0) etao, a1, a2, ...an-1 desentiers tel
que ai ∈ [0, b-1] pour touti ∈ [0,n-1]:
chaque nombre entier x peut être représenté de manière unique par des
nombreao, a1, a2, ...an-1 :
x = an-1 xbn + ….. + a1 xb¹ + aox bo
Tailledu codage:
> En informatique, les nombres ne peuvent pas avoir une
taille arbitrairement grande. Ils ontdonc toujours une taille fixée.
> Déterminons la plage de nombres que l'on peut écrire en base b avec
des nombres de taille n: il y a n places possibles pouvant contenir
chacune un chiffre entre 0 et b-1, soit bn nombres différents. Sur n
chiffres, on écrit doncles nombres comprisentre 0 et bn-1.
0 ,
Conversion octal - binaire : pour bien illustrer les conversions on prend unexemple:
> Pour faire la conversion de binaire en octal, il suffit de faire des paquets de 3
bits et d'utiliser le tableau des équivalences entre octal et binaire (en
commençant depuis ladroite). par exemple, convertissons 10011101:
101 = 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ = 5
011 = 0x2² + 1x2¹ + 1x2⁰ = 3
010 = 0x2² + 1x2¹ + 0x2⁰ = 2
Donc le nombre binaire 10011101 s'écrit doncen base 8 : 235.
> Dans l'autre sens, écrivons 235 en base 2. Il s'agit de convertirchaque nombre en
binaireen effectuantune suite de division euclidiennes par 2.
2 = 0x2² + 1x2¹ + 0x2⁰ donc 2 en base 2 est 010.
3 = 0x2² + 1x2¹ + 1x2⁰ donc 3 en base 2 est 011.
5 = 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc 5 en base 2 est 101.
Donc le nombre octal 235 s’écriten base 2 : 10011101.
> Pour convertir un nombre binaireen hexadécimal, il suffit de faire des groupes
de quatre bits (en commençant depuis la droite). par exemple,
convertissons 10011101:
1001 = 2³ + 2⁰ = 9
1101 = 2³ + 2² + 2⁰ = 13 = D
Donc le nombre 10011101 s'écrit doncen base 16 : 9D.
> Dans l'autre sens, écrivons 9D en base 2. Il s'agit de convertir chaque nombre en
binaireen effectuantune suite de division euclidiennes par 2.
9 = 1x2³ + 0x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc 9 en base 2 est 1001.
D = 13 = 1x2³ + 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc D en base 2 est 1011.
Donc le nombre 9D s’écriten base 2 : 10011011.
Conversion décimal - octal : pour bien illustrer les conversions on prend unexemple:
> Pour convertir un nombre décimal en octal, il suffit de faire une suite de
division euclidiennes par 8. Le résultatsera la juxtaposition des restes.
145 = 2x8² + 2x8¹ + 1x8⁰
Donc le nombredécimal 145 s'écrit doncen base 8 : 221.
> Pour convertir un nombre décimal en hexadécimal, il suffit de faire une suite
de division euclidiennes par 16. Le résultatsera la juxtaposition des restes.
386 = 1x16² + 8x16¹ + 2x16⁰
Donc le nombredécimal 386 s'écrit doncen base 16 : 182.
L'octet (en anglais byte) est une unité d'information composée de 8 bits.
Il permet par exemplede stocker un caractère comme une lettre ou un chiffre.
Somme 0 1 1 0
Retenue 0 0 0 1
1 0 1 1 0
+
1 1 0 1 1
1 1 0 0 0 1
soustraction 0 1 1 0
Retenue 0 1 0 0
1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0
- -
1 1 1 1 1
1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0
1
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 14
Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : L’arithmétique binaire
1 0 1 1 0
1 0 1 1 0
1 0 0 0 0 1
0
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 15
Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : L’arithmétique binaire
1 0 1 1 1 1
0
0 1 1 1
0 1 1
0 1 0 1
0 1 1
0 1 0
0
0 1
0
1 0 1
> Une idée simple pour présenter les entiers positifs et négatifs est de
réserver un bit de poids fort comme marqueur du signe, les autres bits
donnant une valeurabsolue.
Dans lesexemplesci-après, le bit designeest présenté en rouge.
1 0 0 1 0 0 1 -9 au lieu de -
3
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 19
Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation complément à un :
> Pour un nombre négatif x=-y, on inverse tous les bits dey on remplaçant les
1 par des 0 et les 0 par des 1. Le bit du poids fortest donc 1.
0 1 0 1 1 1 1 0 = 94 1 1 1 1 1 0 1 0 =
-5
+ +
1 1 0 0 0 0 0 0 = -63 0 0 0 0 0 0 1 1
=3
1| 0 0 0 1 1 1 1 0| 1 1 1 1 1 1 0
0 1
+
+
1 0
0 0 0 1 1 1 1 1 = 31 1 1 1 1 1 1 0 1=-
2
0 1 0 1 1 1 1 0 = 94 1 1 1 1 1 0 1 1 =
-5
+ +
1 1 0 0 0 0 0 1 = -63 0 0 0 0 0 0 1 1
=3
1| 0 0 0 1 1 1 1 1 = 31 0| 1 1 1 1 1 1 1 0 =-
2
Codage des caractères: Différents standards one étés définis pour le codage des
caractères.
> Le code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits, c'est-à-dire
128 caractères possibles, de 0 à 127:
Tables ASCII en
Décimal :
Tables ASCII en
Hexadécimal :
> Le code ASCII a été mis au point pour la langue anglaise, ile ne contient
donc pas de caractère accentués, ni de caractèrespécifiques à une langue.
> Le code ASCII a donc été étendu à 8 bits pour pouvoir coder plus de
caractère, on parled'ailleurs decode ASCII étendu.
La table de ASCII
étendu:
DES QUESTIONS ?
> La conjonction (ou produit): opération binaire qui peut être notée "." ou
bien "et".
> La disjonction (ou somme): opération binaire qui peut être notée "+" ou
bien "ou".
> La négation (ou complément): opération unaire qui peut être notée "non"
ou bien "une barre sur l'opérande".
Ces opérations vérifient les axiomes suivants (par convention, la conjonction est
prioritairesur ladisjonction).
Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La définition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.
> Le compléments:
Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La définition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.
> La conjonction:
Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La définition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.
> La disjonction:
> Absorption : a . (a + b) = a a + (a . b) = a
> Involution : =a
> Lois de De Morgan : a . b = ā + b a + b = ā . ̄b
̄
> Autreformes : a + (ā . b) = a + a . (ā + b) = a .
b b
Fonction Booléennes : Une fonction booléenne est une n fonction qui prend
enarguments n booléenset quiretourne un booléen f : {0, 1} {0, 1}. Elle peut
être donnée:
Fonction Booléennes : Une fonction booléenne est une n fonction qui prend
enarguments n booléenset quiretourne un booléen f : {0, 1} {0, 1}. Elle peut
être donnée:
> Par un expression booléenne : qui est une expression définie avec
les constantes et les opérateurs de l’algèbre de Boole et un certain
nombre de variables x,y,z... .Par exemple:
z
̄
yz + xȳz + xy + xyz
̄
On a:
Ā .B.C + Ā .B. + A.B. + A.B.C + A. . = Ā .B.(C + ) + A.B.(C + ) + A. .
= Ā .B + A.B + A. .
= (Ā + A).B + A. .
= B + .A.
= B + A.
Conclusion : .B.C + Ā .B. + A.B. + A.B.C + A. . = B + A.
> NB: Pour montrer une égalité on utilise la méthode analytique ou bien la table
de vérité . (montrez que A.B + A.C.D + .D = A.B + .D).
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 14
Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplifications de fonctions booléennes: Méthode graphique
Table de Karnaugh :
> Regroupement:
Regroupementen blocs rectangulaires des bits à 1 adjacents. Tous les
bits
1 du tableau doivent être englobés dans au moins un bloc d'une taille 1,
2, 4, 8, 16,.... bits.
Un bit à 1 peutappartenir à plusieurs blocs.
On doit créer les blocs les plus gros possibles.
Exemple
complet:
Exemple
complet:
DES QUESTIONS ?
Un circuit combinatoire:
> Les entrées et les sorties sont des valeurs booléennes et chaque sortie est
une fonction booléenne des entrées.
e0
e1 Circuit physique:
combinaisondes portes F(e0 , e1,…….., en)
logiques
en
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 3
Codage Numérique
Circuits combinatoires & séquentiel et
Architecture des Ordinateurs
Portes logiques
> Les portes logiques sont des fonctions booléennes élémentaires; elle
disposent d'entréesetd'une sortie.
> Des signaux arrivent sur les entrées (0 ou 1) et un signal est produitsur la sortie
(0 ou 1).
> La tables de vérité donnent la valeur de la sortie pour chacune des portes
en fonction de la valeurd'entrées.
Le demi-additionneur :
Le demi-additionneur :
Le demi-additionneur :
La table de Karnaughpourl’expression de
S: 0 1
a\b
0 0 1
S=a. +
1 1 0
ā .b
La table de Karnaughpourl’expression
der: a\b 0 1
0 0 0
1 0 1
r=a.b
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 11
Codage Numérique
Circuits combinatoires & séquentiel et
Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur
Le demi-additionneur :
Le demi-additionneur :
L’additionneur :
> Un additionneur est un circuit qui prend en entré trois bits a, b les chiffres
à additionner et rin une retenue d'entrée qui est souvent provient de
l'addition deux chiffres précédente et qui produit la somme de ces trois
nombres s et la retenue éventuellerout.
L’additionneur :
L’additionneur :
La table de Karnaughpourl’expression de S:
a\brin 00 01 11 10
0 0 1 0 1
1 1 0 1 0
L’additionneur à 4 bits:
L’additionneur à 4 bits:
Un circuitséquentiel:
> Les circuits séquentiels sont des circuits dont la sorties dépendent des
entrées mais également des valeurs antérieures des sorties. Le temps est
aussi un paramètre des circuits séquentiels.
> Les circuits séquentiels sont les éléments principales dans la construction de
la mémoire. Ils permettent de stocker une information au cours du temps.
> La majorité des circuits séquentiels sont réalisés à partir des circuits
séquentiels appelés bascules.
La bascule RS:
> C'est une bascule asynchrone, et toutes les autres bascules, synchrones
ou asynchrones, reposent sur cette bascule.
La bascule RS:
La bascule RS:
La bascule RS:
La bascule RS: S Q
> La représentationgénérique:
R Q
> Avantage dela bascule RS: L'avantage principal de la bascule RS est sasimplicité .
> Inconvénient dela bascule RS: Ses principaux inconvénients sontle fait qu’elle
soit :
Asynchrone, les sorties évoluentdès que les entrées changent. Il n'ya pas
decontrôle sur les instantsoù entréeset sorties changent.
Tout bruit présent sur l'une des entrées de la bascule RS peut modifier
l'état de la sortie.
La bascule RST:
> La bascule RST est une bascule RS synchrone, dans laquelle les entrées R et S
ne sont prise en comptes que si elles sont en coïncidence avec un signal
horloge (CK=1).
> La bascule RST est bloquée lorsque le signal horloge vaut 0 (CIK=0). Et elle
est activée lorsque le signal horloge vaut 1 (CIK=1).
> La table de
S Q
transition:
R S Q(t+1), CIK=0 Q(t+1), CIK=1 CK
0 0 Q(t) Q(t) R Q
0 1 Q(t) 1
1 0 Q(t) 0
1 1 Q(t) X
La bascule RST:
La bascule
RST:
La bascule JK:
J Q
CK
K Q
La bascule JK:
La bascule JK:
La bascule D:
D J Q
H CK
K Q
La bascule D:
J K Q(t+1) D J Q
0 0 Q(t) CK
H
0 1 0 K Q
1 0 1
1 1 Q(t)
La bascule T:
D J Q
H CK
K Q
> La bascule T change d'état à chaque front montant. Ainsi lorsque l'entrée T est
à 1, celaa pour effetd'inverser lavaleur de Q(t), Q(t+1) est donc l'inverse de Q(t).
La bascule T:
J K Q(t+1) D J Q
0 0 Q(t) CK
H
0 1 1 K Q
1 0 0
1 1 Q(t)
T Q(t+1)
On a: Si T = 0 alors J = 0 et K = 0 doncQ(t + 1) = Q(t)
0 Q(t)
Si T = 1 alors J = 1 et K =1 doncQ(t + 1) = Q(t) 1 Q(t)
DES QUESTIONS ?
> Une unité arithmétique et logique: Ou UAL, son rôle est d'effectuer
les opérations de base.
Von Neuman
L'unité arithmétique qui gère les calculs sur les entierset l'unité logique
qui gère les opérations booléennes.
> Une unité arithmétique permet de réaliser les opérations logiques de bases
sur des données numériques (en général sur 8 bits) : ET logique, Ou logique,
NON logique, OU exclusif logique.
Les opérationarithmétiques:
Demi-Additionneur 1-bit.
Additionneur 1-bit.
Additionneurn-bit.
Demi-Additionneur 1-bit:
Demi-Additionneur 1-bit:
Demi-Additionneur 1-bit:
La table de Karnaughpourl’expression de
S: 0 1
a\b
0 0 1
S=a. +
1 1 0
ā .b
La table de Karnaughpourl’expression
der: a\b 0 1
0 0 0
1 0 1
r=a.b
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 12
Codage Numérique et
Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Unité Arithmétique et Logique
Additionneur 1-bit:
> Un additionneur est un circuit qui prend en entré trois bits a, b les chiffres
à additionner et rin une retenue d'entrée qui est souvent provient de
l'addition deux chiffres précédente et qui produit la somme de ces trois
nombres s et la retenue éventuellerout.
Additionneur 1-bit:
Additionneur 1-bit:
La table de Karnaughpourl’expression de S:
a\brin 00 01 11 10
0 0 1 0 1
1 1 0 1 0
Unité de
contrôle UA
Registre L
> Registre d’état: permet de stocker des indicateurs sur l’état du système
après l’exécution d’une instruction.
Cycle d’exécution d’une instruction: Nous détaillons ici les deux cycles formant
le cycled’exécution d’une instruction:
> Le cycled’exécution:
On décode l’instruction.
Lire les adresses et les registres nécessaires à l’instruction.
Détermineque faire pour cette instruction.
On exécute l’instruction en utilisant UAL.
> Clavier.
> Souris.
> Imprimantes.
> Écrans.
> Disk dure.
> ……
Contrôleur Composant
UA E/S E/S
L
> La mémoire cache qui copie rapide de la mémoire centrale (RAM) est
souvent décomposéeen plusieurs parties, l'une collée sur le processeuret
l'autre toute proche mais sur lacarte mère.
> la mémoire centrale, appelée mémoire vive ou RAM qui stocke données
et programmes est positionnée sur lacarte mère.
> Accèsassociatif:
une information est identifiée par sa clé et on accède ç l'information
via saclé .
Exemple: Bios.
Elle est plus coûteuse qu'une DRAM et est notamment utilisée pour
les mémoires caches du processeur.
> Le registre:
Les registres sont utilisés pour stoker l'information qui va être traitées
ou qui vientd'être traitées parun processeur.
Réalisation :
• registre 1-bit = 1 bascule RS (ou D).
• registre n-bits = n bascules RS (ou D) en parallèle.
Pr. H. HAMOUT Département Informatique 33
Codage Numérique et
Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Types de mémoire
A. La mémoire Virtuelle.
B. La mémoire Logique.
C. La machine de Mealy.
D. La machine de Moore.
DES QUESTIONS ?