Dimensionnement - Réseau D Entreprise 05-09-2023-V1

DIMENSIONNEMENT DES
OUTILS DANS UN
RÉSEAUX D’ENTREPRISE
M. Evariste OUEDRAOGO
Ingénieur Système et Réseau
certified ITIL v3, Prince 2, CCNA 200-301
Généralités
L'explosion des demandes en services nécessitant une grande bande passante afin d'accéder à
l'information le plus rapidement possible comme le Téléchargement, vidéos en streaming et
visioconférences oblige les opérateurs télécoms, et les entreprises à évoluer leurs
architectures traditionnelles vers des solutions de nouvelle génération.
L'objectif de cet module est de présenter deux techniques essentielles, et complémentaires à

la fois, à l'évaluation des performances et au dimensionnement des réseaux informatiques.
Dimensionnement de réseaux
Définitions:
 Un réseau est un ensemble d'équipements électroniques (ordinateurs, imprimantes, scanners,
modems, routeurs, commutateurs...) interconnectés et capables de communiquer et d'échanger des
informations (messageries, transfert de fichiers, interrogation de bases de données, l'accès aux
ressources , mise en commun ou partagé…) par l'intermédiaire d'un support de communication.
 Un réseau permet également une économie de coût, un gain de productivité, une utilisation
rationnelle des bases de données (consultations, modifications de chaque utilisateur autorisé sur la
même base) et une meilleure stratégie dans le domaine de la sécurité (centralisation et sauvegarde
éventuellement automatisée des données).
 Un réseau local stable et sûr est la fondation d'une organisation
performante. La digitalisation impose de connecter toujours plus
de terminaux et d’applications, avec des impératifs de sécurité plus
élevés. La connaissance fine de ce qui transite sur le réseau permet
d'offrir aux utilisateurs et aux directions métiers une meilleure
expérience possible sur leurs applications.
 Un nœud sert:
• à stocker et acheminer les informations
• à contrôler et administrer celle-ci.
En réseau local, les micros connectés au réseau sont des nœuds.

Les caractéristiques d’un arc sont les suivantes:
• le débit (en bits/s, Kbits/s...)
• le mode d’exploitation (simplex, duplex...)
• le niveau de qualité
• le taux d’activité
• le taux de connexion
 Un réseau informatique requiert alors en amont une conception précise et en aval
une gestion rigoureuse pour être en mesure de satisfaire la demande variée des
utilisateurs de ce réseau.
 Un réseau informatique, doit faire l’objet donc d’une étude préalable afin de
cerner le besoin client et bien dimensionner l’infrastructure réseau, il est aussi
nécessaire de connaître le nombre d’utilisateurs lors de sa mise en service, leur
besoin fonctionnel ainsi que les contraintes architecturales et
environnementales du site selon la norme ANSI/EIA/TIA-568-B2 ainsi que la
norme ISO/IEC 14763-2 : 2012.
 Lors de la phase de conception, il faut calculer la quantité nécessaire de

ressources à déployer (point d'accès, routeurs, commutateurs,...) pour répondre
d'une manière appropriée à la demande courante ou à venir des utilisateurs.
introduction
Selon Wikipédia, le dimensionnement est l’étape qui consiste à
donner les dimensions physiques les plus appropriées à une chose en
considération d’aspects techniques, économiques ou règlementaires.
Le dimensionnement d’un réseau d’entreprise consiste donc à

définir la structure globale du réseau en matière de capacité, de
couverture et de qualité de service, estimer la quantité des
ressources nécessaires, évaluer le coût global du déploiement.
Dimensionner un réseau, c’est connaître les applications présentes et

futures, les supports disponibles ; et aussi tenir compte des capacités
des équipements. La synthèse de ces éléments le rendra économique et
lui permettra d’offrir la qualité de service nécessaire.
 En entreprise, pour éviter la congestion des accès réseau, on peut à la fois réguler le trafic interne,
échelonner la répartition géographique des applications , renforcer la bande passante vers
celles-ci.
Attribuer des priorités de bande passante à tel logiciel, tel appareil ou tel utilisateur est une question
technique.
Seuls les équipements récents, ceux qui analysent le trafic du réseau jusque dans la couche
applicative et non plus seulement depuis la couche service, sont capable d'effectuer des opérations
d'arbitrage aussi pointues que par exemple, cantonner facebook à la bande passante laissée par
les autres applications, sauf quand il s'agit de commerciaux qui se servent de ce réseau social pour
répondre aux clients.
Les fournisseurs d'équipement réseau, proposent aujourd'hui des outils qui permettent de réguler le
trafic sur le réseau internet pour s'assurer que les applications métiers auront toujours la bande
passante dont elles ont besoin pour que les utilisateurs n'aient pas l'impression de travailler avec
des logiciels lents.
En général, ces équipements réseaux partagent leurs paramètres de configuration, ce qui présente
l'avantage qu'une règle établie pour le filaire qui équipe les bureaux sera aussi appliquées sur les bornes
wifi.
Disposer des outils qui supervise activement toutes les infrastructures déployées , vous alertera en cas
de surcharge de votre réseau afin d’adapter votre équipement et ainsi conserver une qualité de
réseau maximale.
Dimensionnement
sachant que la capacité globale d’un réseau est définie par son maillon le plus faible,
pour garantir un fonctionnement optimal en toutes circonstances, l’étude de
dimensionnement d’un réseau doit prendre en compte l’ensemble des éléments
actifs : routeur, serveurs, commutateurs, points d’accès, type de câble…,afin de
déterminer avec précision l’utilisation qui sera faite des infrastructures réseaux qui
seront implantées.
Les équipements et les technologies utilisés pour un réseau sont sélectionnés

en fonction du nombre de terminaux connectés, du type de services utilisés (web,
transferts de fichiers, vidéo à la demande, …) et du besoin de sécurité de la connexion
à internet ainsi que le nombre de personnes connectées.
Pourquoi dimensionner ?
Création d’un système informatique ou réseau
Problème de décision (taille des différents paramètres)
Evaluer les performances
Exploitation d’un système mal dimensionné (ex : un opérateur)
Surdimensionnement
• Clients content mais coût des infrastructures trop grand
Impossibilité d’augmenter les tarifs – non concurrentiel
Gaspillage des ressources
Sousdimensionnement
• Clients pas content
Service offert médiocre
Il est souvent difficile de faire évoluer un système déjà existant
Problèmes réseau
Une étude a révélé que le volume de la bande passante disponible n’est pas la cause
majeure des dysfonctionnements d’un réseau. Par contre, un dimensionnement déséquilibré
ou une défaillance extérieure peuvent perturber gravement le réseau à long terme.
Sur certaines liaisons, le débit maximal à l’heure de pointe ne dépasse pas 3 % de la
capacité. Sur d’autres, la surcharge est excessive, et les temps de réponse apparaissent
inacceptables.
En revanche, les problèmes dus aux réseaux peuvent effectivement provenir d’un mauvais
choix des débits des liaisons, ou de bonds successifs. Il est également possible que le trafic
prioritaire ait préempté l’essentiel de la ligne. Dès lors, il conviendra de se procurer des
tuyaux et des robinets de la bonne taille.
Mais, il faut garder en tête que, quel que soit l’accroissement de la bande passante, sa
consommation ira toujours en augmentant.
En moyenne, la bande passante sera satisfaisante si le réseau est, en tous
points, chargé à moins de 50 %, même lors des pics de trafic. Cette valeur est,
bien sûr, à moduler en fonction du protocole employé. Ainsi, la charge ne doit
pas être supérieure à 30 % si l’on veut éviter les difficultés d’écoulement des
communications dans les routeurs, dans le cas d’un réseau IP longue distance,
sans gestion de la congestion ni de la qualité de service.
Le taux TCmax de charge peut être estimé selon le type d’équipement mis en
oeuvre.
On pourra accepter jusqu’à 80 % de charge avec un réseau ATM, grâce à sa gestion
intégrée de la qualité de service.
La notion de charge du réseau correspond au mode de fonctionnement des
équipements de transport de l’information. Inondés de trafic, ceux-ci ne travaillent
plus à leur vitesse nominale, ils peinent à accomplir leur tâche et perdent des
paquets, même s’ils écoulent toujours des données.
En conservant les flux à un niveau inférieur aux maxima théoriques, on permet à ces
équipements de tourner à plein rendement.
Ces derniers auront même la possibilité d’absorber un pic de trafic impromptu. Tous
les équipements de réseau ne sont cependant pas équivalents. Leurs caractéristiques
de gestion du trafic et leur comportement en phase de congestion peuvent varier de
façon importante.
Selon les capacités des nœuds de réseau et le protocole employé, on pourra

accepter de remplir les liens à 90 % de leur débit maximal. Parfois, il vaudra mieux se
contenter d’un remplissage à 50 %. En effet, si le routeur est très ancien, on aura
même du mal à dépasser les 30 % avec le protocole PPP (Point to point protocol),
car, dans ce type d’architecture, on ne gère pas les congestions.
congestion peut cacher des problèmes plus graves
Le débit maximal délivrable par l’équipement avec toutes les fonctions nécessaires
activées est une donnée essentielle. Il n’est pas rare qu’un routeur annonçant vingt
mille paquets par seconde (implicitement, dans le meilleur des cas), ne puisse, en fait,
débiter plus de mille paquets par seconde en présence de nombreux filtres et
d’autres fonctions de sécurité. Cela donne, avec un paquet fixé usuellement à 64
octets, un débit maximal soutenu par ce routeur de 512 kbit/s (soit 64 octets 5 8 5 1
000). Mais, selon les fonctions de gestion des files d’attente, le fonctionnement ne
sera pas forcément optimal, et il ne devra pas être chargé à plus de 30 % pour gérer
de la qualité de service. Si le nombre de files d’attente administrées est faible, il
faudra baisser le taux de charge de la ligne, afin de préserver la meilleure qualité pour
tous. La taille mémoire est souvent un critère utilisé.
Les supports de transmission se caractérisent par leur débit et leur coût. Mais cela ne
suffit pas. Un autre paramètre stratégique à considérer est le temps de l’aller et
retour de la ligne. On voit alors qu’augmenter la bande passante ne constitue pas la
panacée à tous les maux.
A quoi bon augmenter le débit des liaisons, si le délai de transit ou le taux
d’erreur deviennent inacceptables, remettant alors en cause le fonctionnement
normal.
Dans le passé, les supports avaient des caractéristiques relativement homogènes.
Aujourd’hui, on dispose de supports de transmission divers, aux propriétés très
différentes, dont les exploitations, en dimensionnement de réseau, peuvent
également varier. Au-delà du débit du tuyau, le délai d’aller et retour, et le taux
d’erreur sont donc des paramètres décisifs.
La tentation la plus courante, lors d’un projet de dimensionnement, est

d’additionner l’ensemble des demandes de tous les utilisateurs et de considérer
que le réseau doit être capable de les acheminer simultanément.
On risque d’aboutir à un grave surdimensionnement, souvent d’un facteur 50 ou
100. A l’heure de pointe, seuls 2 % de la bande passante seraient alors utilisés !
Tout l’art consiste à prendre en compte les différentes caractéristiques des trafics,
pour prendre des risques statistiques. Dans la mesure où la plupart des flux sont
très sporadiques, il est possible de faire de la surréservation, à l’instar des
compagnies aériennes, qui vendent plus de sièges qu’il n’en existe dans l’avion.
Un réseau doit toujours avoir de la capacité en réserve
Il convient donc d’identifier l’ensemble des flux susceptibles d’emprunter chaque

lien, et, pour chacun, son propre taux de surréservation Ov et son débit Df, afin de
déterminer une bande passante Bp utile.
A cet effet, il est nécessaire d’appliquer la formule : Bp = (Somme (Df*Ov)/ TCmax.
Chaque flux doit être caractérisé par son taux d’activité et par celui de rafales. Cela
permet, entre autres, de savoir quelle pondération lui accorder. Il faut réaliser
plusieurs dimensionnements de réseau, correspondant à divers moments de la
journée.
Dans le passé, les applications étaient relativement homogènes (de type SNA). Elles
comportaient des heures de pointe bien identifiées, qui se situaient aux heures de la
journée où l’activité était la plus importante. Dans une banque, par exemple, elles
intervenaient généralement entre 11 h et midi et entre 15 h et 16 h. Aujourd’hui
viennent s’y ajoutent des pointes en début de nuit, entre 20 h et 21 h, pour des
raisons de téléchargement de nouvelles versions dans les postes de travail ou
d’échanges de fichiers intensifs.
Un réseau doit donc avoir de la capacité en réserve pour parvenir à la fois à absorber
les évolutions du trafic et à récupérer des erreurs du type panne de ligne ou
d’équipement.
Bien dimensionner son réseau informatique est primordial, pour garantir une utilisation
fiable et performante de son système d’information.
Les conséquences d’un réseau mal dimensionné:
Un réseau informatique (réseau local ou réseau WiFi) disposant d’une capacité
insuffisante peut, lors de fortes affluences, devenir inaccessible pour la majorité des
utilisateurs.
La capacité globale d’un réseau WiFi est définie par son maillon le plus faible. De ce
fait, pour garantir un fonctionnement optimal en toutes circonstances, l’étude de
dimensionnement d’un réseau sans fil doit prendre en compte l’ensemble des éléments
actifs : routeur WiFi, serveurs, commutateurs, points d’accès, type de câble…
Comment est réalisé le dimensionnement ?

Avant de déployer ses solutions WiFi, il est important de réaliser des études poussées,
afin de déterminer avec précision l’utilisation qui sera faite des infrastructures réseaux
que l’entreprise implantera. Les équipements et les technologies utilisés pour
un réseau sans fil sont sélectionnés en fonction du nombre de terminaux connectés, du
type de services utilisés (web, transferts de fichiers, vidéo à la demande, …) et du
besoin de sécurité de la connexion à internet.
Il convient d’observer egalement le nombre de personnes connectées sur votre
hotspot WiFi depuis votre interface de gestion. Utilisez egalement des outils de
supervision pour monitorer et superviser activement toutes les infrastructures
déployées et pour vous alerter en cas de surcharge de votre réseau afin d’adapter votre
équipement et ainsi conserver une qualité de réseau maximale.
samedi 3
avril 2021
samedi 3
avril 2021
Qu’est ce que la planification?
–Décrire le processus qui permettra de passer progressivement de la
situation actuelle à la situation recherchée
–Processus répétitif
🗸 À quoi sert la planification?
–Optimiser le réseau de télécommunication pour le présent et pour
l’avenir
–Évaluer les performances d’un tel réseau
samedi 3
avril 2021
La planification dans les réseaux
de télécommunications
• La planification se produit à deux niveaux

🗸 En conception: le système n’existe pas (encore) et qu’il
s’agit de le dimensionner (de le créer en respectant un
certain cahier des charges)
 Compromis entre le risque de blocage dû à une occupation
de toutes les ressources et le coût qu’entraîne un
surdimensionnement d’un réseau
🗸 En exploitation: le système existe mais on souhaite le
modifier ou le tester en dehors de son point de
fonctionnement normal
 Concevoir un système différent répondant à de nouveaux
objectifs 2
0
Diagramme général du processus de planification
2
1
Étude du trafic
🗸 Dans un réseau téléphonique, N circuits sont mis en place, dont le nombre est
nettement inférieur au nombre d’utilisateurs, que les différents utilisateurs
doivent se partager
🖛Un utilisateur voulant accéder au réseau, peut trouver tous les circuits occupés:
la congestion
Problématique
🖛 Déterminer le nombre de circuits N à installer pour que la probabilité de congestion du
réseau soit inférieure à une certaine probabilité
🖛 Chercher un compromis entre le risque de blocage dû à une occupation de toutes les
ressources et le coût qu’entraîne un surdimensionnement d’un réseau
 Résolution en terme statistique
2
2
Grandeurs mesurables (1)
i
2
3
Unités de trafic
• L’intensité de trafic est une grandeur sans dimension, pour la

caractériser, on lui attribue une unité : l’Erlang (Nom d’un
ingénieur Danois)
• Définition de l’Erlang : si à un instant t dans un groupe de m

circuits, n circuits ( n  m ) sont occupés, on dit que ce
groupe écoule un trafic de n Erlang.
• L’intensité de trafic sera exprimée en Erlang à condition que

le volume et la durée d’observation soient exprimés dans la
même unité.
Mesures de trafic
• Mesures en :
– Erlang : services de voix (CS)
– Erlang  bits/seconde : services de données

(PS)
Définition de l’Erlang
Charge d’un système = nombre d’unités
d’information (messages ou bits) à écouler par unité
de temps.
Deux paramètres :  durée moyenne de transmission,
 taux moyen d’arrivée.
Unité : Erlang (Erl) = taux d’occupation d’un canal
Tables d’Erlang : permettent de déterminer un facteur

parmi :
le nombre de canaux de trafic  le trafic (en Erlang)
le taux de blocage
Détermination du nombre de circuits
• Se fait à partir de la table d’Erlang
Définitions
• Trafic en Erlang : durée d’occupation de(s)

ressource(s)/durée de la période de référence.
• 1 Erlang = Durée d’occupation (D2) d’une
ressource pendant toute la période de référence (D1).
Si D2 = 15 minutes et D1 = 60 minutes : Trafic = 0,25

Erlang
Exemples
• Exemple 1: Un trafic de 0,5 Erlang correspond à

l’occupation d’une ressource pendant 50% du temps
et deux ressources pendant 25% du temps
• Exemple 2 : Un trafic de 4 Erlang correspond à

l’occupation de 4 ressources pendant 100% du
temps et 8 ressources pendant 50% du temps
Grandeurs mesurables (2)
• Volume de trafic instantané : Si pendant un intervalle [t, t + dt] « n »

circuits sont occupés, on dit qu’ils écoulent une intensité de trafic
égale à « n » :
 Le volume de trafic instantané étant n(t).dt, le volume de trafic sur
une période d’observation T sera donc tel que :
T
V   n(t)  dt
0
 et le trafic, observé sur cette même période sera :

T
A0  1 n(t) 

T 0 dt
Exemple
10h 10h15 10h30 10h45 11h

Exemple
• Le taux d’occupation à l’heure de pointe est :
– Circuit1 35/60=0,58
– Circuit2 Erlang
– Circuit3 40/60=0,67
– Circuit4 Erlang
– Circuit5 35/60=0,58
Erlang
30/60=0,50
Erlang
25/60=0,41
Erlang
Exemple
10h 10h15 10h30 10h45 11h

Qualité de service
• Il faut définir une qualité de service.
• Cette qualité est définie en fonction du taux
de blocage (1%, 2%,…)
• Calculée à partir de la formule d’Erlang B:
An/N!
P (n) =
ΣN i=0 Ai / i !
Trafic offert et trafic écoulé
• Trafic offert  Ressources disponibles  Trafic
écoulé avec un taux de (= Débit)
blocage de x%
•Augmenter le taux de
blocage
 Augmenter le nombre =
d’abonnés (plus de trafic offert),
 Diminuer la qualité de service.
•Diminuer le taux de blocage =

 Diminuer le nombre d’abonnés (moins de trafic offert),
 Augmenter la qualité de service.
Flux de trafic (1)
• Trafic offert : le trafic qui serait écoulé si tout appel pouvait être
immédiatement établi
• Estimation du trafic offert : si on suppose que les appels ont une durée
constante h (ou durée moyenne de communication) et qu’il se présente 
appels par unité de temps, le volume offert est tel que
V0  (λT )h
et le trafic offert T0  λh
 est appelé flux de trafic offert
• 2 systèmes de traitement des appels offerts :
– Le système avec perte : les appels se présentant lorsque
tous les circuits sont occupés, sont rejetés
– Le système avec attente : les appels en surnombre attendent
qu’un circuit se libère
 Le trafic mesuré à la sortie sera donc inférieur ou au plus égal
au trafic offert, ce trafic sera appelé le trafic écoulé (TE )
Flux de trafic (2)
• Estimation de TE :
– Durée moyenne d’une communication : h
– Appels écoulés par unité de temps : 
Le volume écoulé est tel que : VE  (μT )h

Le trafic écoulé est tel que : TE  μh
T
Le rendement est le trafic écoulé par un circuit : η  E N
Trafic perdu ou rejeté Tp et taux de perte
• Le trafic perdu dans un système avec perte représente le

trafic qu’auraient donné les appels rejetés : T p = To – TE
• Tp = (λ – µ).h
• D’où le taux de perte qui représente le pourcentage de
trafic par rapport au trafic offert est : p = T p/To = (To –
TE)/To
 p = (λ – µ)/λ
To =TE/(1 – p), TE = (1 –p)To → Tp = p.To

Lois d’analyse du trafic (1)
• Hypothèses
– Un faisceau offre N canaux à un nombre d’utilisateurs largement
supérieur à N
– Chaque utilisateur effectue des appels de courte durée
• Formule d’Erlang B
– Déterminer la probabilité de tentatives d’appels lors d’une
congestion du réseau (probabilité que les N lignes du réseau
soient occupées) en fonction de la charge et du nombre de lignes
caractérisant le tronçon considéré.
24
Loi d’Erlang B
AN
EN [ A]  N N! i
Ai!
i0
• EN : taux de blocage (avec pertes et sans file d’attente).

• N : nombre de ressources (canaux, machines, …).
• A : nombre d’Erlangs ou trafic offert.
• A =λT (λ : nombre moyen de demandes de canaux par unité de temps et
T : durée moyenne d’occupation de canal).
 Formule normalisée par le CCITT (Rec. Q87).
Lois d’analyse du trafic (2)
• Loi d’Erlang C
– Des files d’attente sont mises en place au
niveau du système
– La probabilité pour un usager de voir son
appel retardé est donnée par:
1

 

Approximation de la loi d’Erlang
• Une approximation de la loi d’Erlang se fait
par la loi de Rigault :
• Avec :
N AK A
• A est le trafic en Erlang
• 10-K est le taux de blocage
• K=-log10(taux de blocage)
Notion d’heure de pointe
• Dimensionnement d’un réseau de Télécommunications :

• Dimensionnement en nombre de canaux basé sur l’heure la plus
chargée d’une journée normale.
👉 Évènements spéciaux(désastre, jour de l’an) non considérés.
Robustesse des lois d’Erlang
Malgré les changements d’utilisation du réseau téléphonique,
formules utilisées depuis le début du XXème siècle.
Insensibilité de ces lois :
-Performances indépendantes des caractéristiques détaillées
du trafic,
-Dépendent de la mesure globale du trafic (utilisation

moyenne d’un système sans limite de capacité).
La planification dans les réseaux mobiles
• Tâche réalisée par
l’opérateur
• Optimisation en continu
Données de bases
🗸 caractéristiques de l’environnement
🗸 caractéristiques de l’utilisateur
🗸 caractéristiques du système
Objectif: minimiser le coût de l’infrastructure radio &
réseau
Contraintes: QoS
🢧 Qualité de l’appel
🢧 Taux de perte
🢧 Taux de Houda
blocage
KHEDHER 30
Moyens de planification
• Modèles
– Trafic, propagation, mobilité
• Logiciels
– Ingénierie cellulaire, allocation de fréquences
• Validation
– Simulations, mesures, comportement du
système
Schéma général de planification
Prédiction de couverture
et d’interférences
Plan de fréquences
Contraintes
du système
Définition
Densification du
du système réseau
Implantation du
Ajustement des système
paramètres
Évaluation des performances
🗸Qu’est ce que l’évaluation de performances?

🗸Calcul des paramètres de performances d’un système
🗸Comment évaluer les performances d’un système?
🗸Problématique : pas de moyens de mesurer directement les paramètres de
performances sur le système réel
🖛 Proposer un formalisme mathématique permettant de concentrer dans un
modèle, les comportements et les paramètres reproduisant au mieux le
fonctionnement du système
Schéma d’évaluation des performances d’un système
• Un modèle est une abstraction

mathématique du système réel
• Deux types d’analyse : Système
– Analyse qualitative: définir les
propriétés structurelles et Modélisation
comportementales du système
Analyse
– Analyse quantitative: calculer les
des Modèle
paramètres de performances du système
• La simulation résultats
Analyse
• Les méthodes analytiques
Performance
s
Evaluation des Performances des
Réseaux
• Evaluation des performances des réseaux

– Développement des réseaux de télécoms
– Accroissement important de sa complexité
• La maîtrise de ces systèmes complexes nécessite :
– Des modèles et des outils permettant de prédire les performances d’un
réseau et de les optimiser
• On considère un réseau de télécom comme système servant le trafic entrant.
samedi 3
avril 2021
• Les modèles réseaux doivent nous permettre de
répondre à trois grandes questions :
– Étant donnés la demande (le trafic) et les ressources disponibles, quelle est la
qualité de service offerte aux utilisateurs ?
– Étant donnés la demande et une qualité de service cible, comment dimensionner
les ressources du système ?
– Étant donnés les ressources disponibles et une qualité de service cible, quelle est
la demande maximale ?
• Étude des relations entre les trois facteurs clés : trafic, la qualité de service et les
ressources / Coût
De manière générale, les techniques d’évaluation des performances doivent
nous permettre :
– de prédire les performances (QoS, utilisation des ressources)
avant la construction ou l’extension d’un réseau
– d’évaluer et comparer plusieurs scénario : modification des
équipements, configuration des protocoles de routage, etc…
– d’anticiper le comportement du réseau suite à une prévision
d’augmentation du trafic ou suite à une panne d’équipement
– Etc…
samedi 3
avril 2021
La modélisation
🗸 modèle et non celles du système initial
🖛 La modélisation est un processus qui ne conduit que très rarement à un résultat unique
🖛 En fonction du degré d’abstraction, le modèle est plus ou moins fidèle
🖛 La modélisation repose sur un compromis entre adéquation du modèle et du
système, et facilité de résolution du modèle
🖛 Caractérisation stochastique: approche probabiliste permettant de simplifier la
caractérisation en introduisant la notion d’aléatoire.
Un processus stochastique {X(t)}tєT est une fonction du temps dont la valeur à chaque instant
dépend de l'issue d'une expérience aléatoire.
• Un processus stochastique est donc une famille de variables aléatoires (non indépendantes)
– Le temps T, peut être discret ou continu
– L'ensemble E des valeurs que peut prendre X(t) est
appelé espace d'états et peut être discret ou continu
→ le processus de Poisson est un processus stochastique
Les Chaînes de Markov à Temps Discret (CMTD) sont un outil de modélisation et
d’évaluation de performances d’une classe particulière de système à événements
discrets. Pour cette classe particulière, on ne s’intéresse à l’état du système qu’à
des instants particuliers tn de leur évolution.
• Cela peut se produire dans deux cas :
– Soit en s’intéresse à l’état du système à intervalles de temps réguliers (jour, heure,…). On a
tn = nT, où T est l’unité de temps considérée. L’état du système à l’étape n du processus est
alors l’état du système au nième jour ou à la nième heure
– Soit on s’intéresse à l’état du système juste après un
événement.
tn est alors l’instant du nième événement. L’état du système à l’étape n du processus
correspond alors à l’état juste après le nième changement d’état. Les instants effectifs de
changements d’états ne sont alors plus équidistants.
La congestion dans les réseaux (1)
• Le trafic est sporadique et aléatoire
• La partage statistique des ressources  fragiliser le
réseau
• Une augmentation de trafic soumis 
augmentation du temps d’attente avant traitement
dans les nœuds
Vu des sources, le débit diminue, le temps de transit

dans le réseau croît
 Congestion légère
La congestion dans les réseaux (2)
• Conséquences de la congestion légère :
• Les paquets retardés peuvent ne pas être acquittés dans les
délais  retransmission  augmentation de la charge du
réseau
• Plus les paquets ne sont pas acquittés à temps, plus les
files d’attente débordent  le réseau s’effondre
 Congestion sévère
 Mettre en œuvre des mécanismes spécifiques pour :
 prévenir l’état de congestion
 résoudre l’état de congestion
 Mécanismes de contrôle de congestion
Mécanismes de prévention de la congestion
• La congestion résulte d’un trafic à écouler supérieur aux
capacités du réseau
 Ne pas admettre, dans le réseau, plus de trafic que celui-ci
est capable d’assimiler
 asservir le débit des sources sur les capacités de traitement
de chacun des nœuds, c’est le contrôle de flux ;
 ne pas admettre plus de trafic dans le réseau que celui-ci

n’est capable d’en écouler, c’est le contrôle d’admission ;
 éviter la propagation de rafales au cœur du réseau en

réalisant un lissage de trafic.
Résolution de la congestion
Toutes les solutions de résolution de la congestion
dérivent des principes suivants :
•Mettre en attente le trafic excédentaire dans une file
d’attente de moindre priorité ;
•Identifier le trafic excédentaire et l’éliminer en cas de
congestion ;
•Éliminer tout le trafic ;
•Envoyer à la source ou aux sources responsables une
demande de ralentissement.
Dimensionnent d’un réseau entreprise
Topologie du réseau
Câblage Téléphone, Données
Choix technologique
Type de réseau LAN
 Ethernet : Hub ou switch
 Wifi
 Token ring
Choix des serveurs
 Caractéristiques : Puissance, mémoire, etc.
 Débit de la carte réseau
 Topologie : DMZ, Cluster, etc.
Dimensionnement d’un réseau d’opérateur
•Topologie
•Technologie
•Nombre et position des POPs (point of presence)
 Téléphone
 Réseaux de Données
•Nombre de canaux
 Réseau cellulaire
 Réseau téléphonique
•Débit
Modélisation
•Analyse opérationnelle
•Files d’attente (Modélisation Markovienne)
•Réseau de Pétri stochastique
•Problème d’optimisation
•Recherche opérationnelle
•Graphe
Intérêt de la Modélisation
•Nécessité de simplifier la réalité.
•Permet une meilleur compréhension du système.
•Résultat facilement interprétables et applicables.
•Souvent non solvable.
Approches pratiques
Simulation
•Simulateur ad hoc
• Exemple : Réseau cellulaire – problème de couverture,
positionnement des antennes, etc.
•Simulateur existant
• Exemple : NS (Network Simulator)
Simulation – Intérêt
•Simule n’importe quoi (toujours solvable)
•Problème d’implémentation (coûteux)
•Problème de temps de calcul (plusieurs jours)
•Problème de lisibilité des résultats
Résolution de problème d’optimisation
Recherche opérationnelle
Graphe
Heuristique: (l'approche heuristique a pour but une intensification et une diversification des
solutions.)
Expérimentation
Tester le système dans son environnement d’exploitation
Mesurer les performances du systèmes
Déduire les pièces à optimiser/changer
Pas toujours praticables
• Le système peut ne pas fonctionner à forte charge
• Le système peut ne pas exister
Expérimentation/mesures/Simulation
Expérimentation/mesures/Modélisation
Règles sur le pouce (Les règles de pouce déterminent habituellement la valeur de l’équipement,
elles ne tiennent pas compte de la qualité des équipements, c’est-à-dire qu’elles regroupent le matériel neuf avec le
matériel usager, sans envisager celui à remplacer.)
Entreprise / Opérateur
Entreprise Opérateur
- pratique -Théorique et pratique
- Petit réseau -Très grand réseau
- Nombre d’équipements -Impact de sous/sur
assez faible dimensionnement peut
-Impact de
être
sous/surdimensionneme
fatal
nt
faible -Directement lié au
-Non directement lié au rendement de
rendement de l’entreprise
l’entreprise -Fait partie du métier
-Pas les connaissances d’opérateur (R&D)
nécessaire
samedi 3
avril 2021
Exemple 1 : Le réseau d’entreprise
Les débits, les technologies du réseau?

Pour le réseau de l’entreprise c’est facile
Mais la topologie?
Vers l’extérieure
opérateur?
Quelle technologie : Ethernet, Frame Relay, LS,
xDSL?
samedi 3
avril 2021
samedi 3
avril 2021
samedi 3
avril 2021
samedi 3
avril 2021
Architecture de niveau 1 et 2
Petits réseaux locaux
Au-delà de 10, ce type de câblage n’est plus approprié :

les câbles deviennent gênant (on se prend les pieds dedans), leur usure en
devient plus rapide.
Le câblage
 Au-delà de quelques PCs, nécessité de mettre en place
un système de câblage
 Petit réseaux : moins de 200 postes dans un
bâtiment
 Réseaux moyens : de 200 à 800 postes
 Gros réseaux : plus de 800 postes
 Norme de câblage TIA/EIA-568-A
 Fournit des spécifications pour un câblage générique, indépendant
du constructeur.
 Supporte à la fois la voix et les données.
Norme de câblage TIA/EIA-568-A
Les spécifications de câblage de la norme TIA/EIA-568-A

 Câblage horizontal : câblage situé entre la prise murale et une
interconnexion horizontale. Il inclut le média réseau installé
horizontalement, la prise ainsi que les terminaisons mécanique. Il
comprend donc le média réseau allant de l’armoire de câblage
jusqu’à une zone de travail.
 La norme autorise les longueurs suivantes :
 Longueur maximale d’un câblage horizontal : 90m
 Longueur maximale des câbles d’interconnexion : 6m
 Longueur maximale des câbles de raccordement (pour relier les unités
réseau au câblage horizontal) : 3m
 De plus la norme exige la mise à la terre de tous les câbles.
 En ce qui concerne le choix du type de câblage, la norme
comprend des spécifications définissant les performances des
câbles : CAT1, CAT2, CAT3, CAT4 et CAT5,CAT5e, CAT 6, CAT 6A, CAT7,
CAT 7A . De nos jours, seules les catégories 5e, 6 sont les plus
utilisées pour les réseaux locaux.
Architecture de niveau 1:
Lan - Niveau 1 - Physical layer
Lan - Niveau 1 - Médiums
76
 Cuivre
+ prix
 + robustesse
 - débit
 Fibre optique
+ débit
 + perturbations
 - prix
 - robustesse
Dimensionnement de réseaux samedi 3 avril 2021

Cuivre - gaine
77
 PVC : classique
 LSZH : Low Smoke Zero Halogen
 Traitements :
 Anti-rongeurs
 Anti-corrosion
 Isolation thermique / incendie
Cuivre - Blindage
78
 Type de câble
 UTP (U/UTP) site bureautique
 FTP (F/UTP)
 STP (U/FTP) site industriel
 SFTP (SF/UTP)
 SSTP (S/FTP) environnement sévère

Cuivre - blindage
79

Cuivre - BP
80
 Catégorie de câble
 Cat 1-3 obsolètes
 BP: 1,2,16 MHz
 Cat 4 obsolète (n’existe plus)
 BP: 20 MHz 10BASE-T
 Cat 5 (n’existe plus)
 BP: 100 MHz 100BASE-TX 1000BASE-T
 Cat 5e / classe D (standard)
 BP: 100 MHz adaptation plus précise de la cat 5
Cuivre - BP
81
 Cat 6 / classe E
 BP: 250MHz
 Cat 6a / classe Ea (brouillon)
 BP: 500MHz
 Cat 7 / classe F (à l’étude)
 BP: 600MHz
 Cat 7a / classe Fa (à l’étude)
 BP: 1Ghz
Fibre optique - type de fibre
82
 Fibre multimode à saut d’indice

 La moins cher
 Dispersion temporelle forte
 Long. d’onde 850nm/1300nm
 Diam. 62,5µm/125µm ou 50µm/125µm
 Généralement gaine orange
 Distance: 200m à 300m
83
 Fibre multimode à gradient d’indice

 Évolution de la multimode à saut d’indice
 Dispertion temporelle moins forte
 Distance: 500m
84
 Fibre monomode
 Plus cher
 Pas de dispersion temporelle
 Long. d’onde 1310nm/1550nm
 Diam. 9µm/125µm
 Généralement gaine jaune
 Distance: 100km
 Au-delà de 100km : dispersion chromatique
Fibre optique - connecteurs
85
SC ST MT-RJ
Les SC sont les plus utilisé pour le

moment.
Mais sont remplacés par des LC car il a
une plus grande densité
LC
Lan - Niveau 1
86
 Quels débits ?
 100Mb/1Gb/10Gb
 Quelles distances ?
 100m/300m/500m/10km
 Impact technologique et financier
Niveau 1 : Topologie
87
 Quels besoins ?
 Equipements du backbone réseau
 Equipements de distribution
 Equipements terminaux
Brassage
88
 Armoire de brassage contenant :

 4 bandeaux de brassage
 3 switchs cisco type 2950
 2 kvm IP
 1U = 1.75 in. = 4.45 cm
 Air conditionné ?
 Sécurité matériel ?
Niveau 1 : Wireless
89
 Wifi
 Problèmes de sécurité
 Wifi guest
 Wifi type Hotspot
 Wimax ?
 Plutôt un réseau de desserte
 Bluetooth
 Inadapté
Niveau 1 : Hub
90
 Pas d’intelligence
 Obsolète, à la rigueur pour dépanner
 Utilisé parfois pour debugger
Exemple 1
91
 2 étages avec 1 local technique / étage

 110 prises au 1er et 60 prises au RDC
 WS-C2950SX-48 : 2000 €
 Architecture ?
 Prix ?
Architecture de niveau 2:
Lan - Niveau 2 - Data link layer
Rappels niveau 2
93
 Protocole ethernet
 Toutes les machines sont adressables directement
 Liens de secours : problèmes de bouclage niveau 2

 Broadcast storm
 Spanning Tree Protocol
Rappels Spanning Tree
STP est protocole réseau de niveau 2 permettant de déterminer une topologie réseau
sans boucle dans les LAN avec ponts.
94
Il est défini dans la norme IEEE 802.1D
Rappels niveau 2
95
Définition
Un LAN est un réseau où tous les périphériques sont dans le même domaine de broadcast
(adresse de diffusion vers tous les périphériques d’un réseau). Dans un LAN, chaque élément
du réseau peut communiquer avec l’ensemble du réseau sans passer par un routeur.
 VLAN
Qu’est-ce qu’un VLAN ?
Les VLAN (Virtual Local Area Network) ou LAN virtuels sont un regroupement logique de
périphériques dans le même domaine de diffusion. Les VLAN sont généralement configurés
sur les commutateurs en plaçant certaines interfaces dans un domaine de diffusion et
certaines interfaces dans un autre. Chaque VLAN agit comme un sous-groupe des ports de
commutateur dans un LAN Ethernet. Les VLAN peuvent se propager sur plusieurs
commutateurs, chaque VLAN étant traité comme son propre sous-réseau ou domaine de
diffusion. Cela signifie que les trames diffusées sur le réseau ne seront commutées qu'entre
les ports du même VLAN.
Rappels niveau 2
96
 VLAN
Sans VLAN un switch considère toutes ses interfaces comme étant dans le même LAN et donc
dans le même domaine de broadcast. Alors qu’avec les VLANs, un switch peut mettre
certaines de ses interfaces dans un domaine de broadcast et d’autres dans un autre domaine de
broadcast. Un même switch a alors plusieurs domaines de broadcast. Soit plusieurs
séparations logiques sur un même support physique.
Rappels niveau 2
97
Si PC1 envoie un message en broadcast, PC2 le recevra, mais PC3 et PC4 ne le
recevront pas. Autrement dit, VLAN1 est un domaine de broadcast et VLAN2 est un
autre domaine de broadcast, pourtant les 4 PC sont tous branchés sur le même switch.
Pourquoi créer des VLANS ?
Les VLANs comprenant beaucoup de périphériques engendrent un grand domaine de
broadcast. Les périphériques sont donc exposés à un plus grand nombre de messages de
broadcast. Or ces derniers nécessitent un temps de processus important.
Autrement dit, dans un VLAN très encombré (exemple : un VLAN de 500 utilisateurs),
les périphériques seront plus lents que dans un petit VLAN (exemple : un VLAN de 10
utilisateurs).
De plus, ces nombreux messages de broadcast peuvent entrainer une surcharge des liens
et la perte de paquets. Il est donc important de considérer le dimensionnement de son
réseau afin de garantir des performances optimales.
avec les VLANs, un switch peut mettre certaines de ses interfaces dans un domaine de
broadcast et d’autres dans un autre domaine de broadcast Ainsi on pourra avoir le
département comptabilité sur un Vlan, le département commercial sur un autre et de
même pour le département production et le département direction.
En outre, les VLANs entrainent un certain niveau de sécurité.
En effet, les attaques utilisant le broadcast sont contenues au sein d’un VLAN (
ARP cache poisoning, DHCP spoofing, attaque smurf, MAC table overflow…).
De plus, des règles de sécurité pourront être ajoutées sur les communications
entre les VLANs permettant ainsi d’apporter une nouvelle couche de sécurité à
la défense en profondeur de l’entreprise.
La QoS (Quality of Service) est également simplifiée avec la création de

VLANs. Par exemple, si tous les téléphones IP sont dans le même VLAN
appelé VoIP, on pourra favoriser le flux venant de ce VLAN.
samedi 3
avril 2021
101
 VLAN
 Isolation :
VLAN Comptabilité, VLAN Guest (Wifi ?)
 QOS :
VLAN ToIP
 Trunk 802.1q
Lan - Niveau 3 - Network
Niveau 3 : IP
103
Niveau 3 : IP
104
Niveau 3 : IP
105
Niveau 3 : IP
106
*127 (011111111) is a Class A address reserved for loopback testing and cannot be
assigned to a network.
Niveau 3 : IP
107
Total number of host addresses available = 2 h – 2

where h is the number of bits in the host field
Niveau 3 : IP
108
Total number of host addresses available = 2 h – 2

where h is the number of bits in the host field
Niveau 3 : IP
109
Niveau 3 : IP
110
Niveau 3 : IP
111
Niveau 3 : IP
112
Niveau 3 : Routeur
113
 Protocoles de routage
 RIP
 OSPF
 BGP
Niveau 3 : Routeur
114
Niveau 3 : haute disponibilité
115
IP : Lan d’interco
116
 192.168.127.127/24
 192.168.127.127/25
 10.10.10.10/30
 10.255.255.8/29
Lan - Niveau 4 - Transport
Niveau 4 : Transport
118
 Garantie l’absence de corruption, pertes,

réordonnancement, duplication.
 TCP
 UDP
 RTP (SRTP)
Lan – Architecture simple

Equipements réseaux










Serveur
Serveur(suite)

Exemple 1
Exemple 2
135
 Site A : 380 utilisateurs

 Site B (50km) : 200 utilisateurs
 Site C (500m) : 70 utilisateurs
 10.0.0.0/20
Liaisons WAN
Technologies d’accès
137
 Dial up 56K
 Frame Relay
 ADSL
 SDSL
 Cable
Extension du lan
 But : étendre un lan de niveau 2 ou 3
 Technologies
 VPN
 Ipsec
 SSL
 MPLS
VPN
139
VPN
140
Caractéristiques:
 Faible coût
 Point à point ou en étoile uniquement
 Pas de QOS
MPLS
MultiProtocol Label Switching (MPLS) est un mécanisme de transport
141 des données en réseau extrêmement modulaire pour répondre aux difficultés
posées par les réseaux actuels qui transmettent des paquets IP. Chaque nœud MPLS
fonctionne comme un routeur IP qui utilise des protocoles de routage IP afin
d’échanger avec les routeurs voisins.
Le MPLS convient idéalement pour interconnecter entre eux des Datacenters et

des succursales mais aussi des succursales entre elles sans modification du cœur du réseau.
MPLS assure une interconnexion sécurisée des entreprises réparties sur des sites distants.
Les données échangées le sont dans un cœur de réseau privé, en déhors d’une infrastructure
publique comme internet.
Une telle solution permet de contrôler l’accès des utilisateurs

au réseau en toute confidentialité.
MPLS
142
Principe
MPLS : fonctionnement
143
MPLS : label switching
144
145
146
MPLS : avantages
147
 QOS disponible
 Réseau décentralisé
Liaisons vers d’autres réseau
148
 Redondance d’adresses ip
 Adresses ip non-routables
 NAT / PAT
Exemple
149
 Site A : 100 utilisateurs

 Site B (+200km) : 20 utilisateurs
 Site C (+200km) : 40 utilisateurs
 Site D (+200km) : 10 utilisateurs
 Site E (+200km) : 2 utilisateurs
Exemple
150
 Applications métiers et compta sur le site A
 ToIp
 10.0.0.0/20
 Supervision / Performances
QUELQUES OUTILS DE DIMENSIONNEMENT RESEAU IP
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Supervision
162
Supervision
163
Performances
164
Performances
165
Avant Projet Sommaire (APS)
Le cahier des charges
Le cahier des charges décrit :

Le scénarios retenu en détail
 Type de câble, cheminement, percement des murs
 Localisation des prises et des locaux techniques (sur plan), type de
baie, de panneau de brassage
 Le descriptif des test sur les prises
Lesresponsabilités techniques de l’entreprise en charge de la mise
en œuvre
Un calendrier de réalisation
Les composants d’un système de
câblage
Prises VDI
Cheminement des câbles
Type de câble
Paires torsadées
Comparatif des prix
Locaux techniques
Locaux techniques 2
Architecture de câblage type
Architecture de câblage type (2)
Architecture des réseaux locaux
Plan
Quel débit retenir?
Répéteur (Hub) ou commutateur (Switch)?
Architecture des réseaux locaux
Le réseau fédérateur
Mise en place de redondance pour la fiabilité.
Quel débit retenir?
Concentrateur/commutateur
Mise en place d’un réseau local : cas 1
Exemples de prix.
Interconnections de réseaux
 Problématique
Interconnections de sites
Interconnecter les sites par des Liaisons
spécialisées
Interconnections gérées par l’opérateur
Frame Relay
Exercice Frame Relay (Relais de
trames)
Déterminer le débit nécessaire
Estimer la volumétrie par application
Etablir les matrice des flux et
volumétriques
Calcul du débit moyen
Exercice 1
 Donnez la formule permettant de calculer la bande

passante nécessaire à partir des coefficients énoncés.
L’unité est le Kbit/s.
Temps de réponse
Exercice 2
 A partir du tableau volumétrique donnée en exemple.
Calculé la bande passante nécessaire entre Paris Toulouse. Il
s’agira d’un lien full-duplex symétrique.
 Quelle sera les temps de réponses minimaux pour les
téléchargements de fichiers de 10, 25, 100 et 1000ko sur
des liaisons de 128kbit/s, 1Mbit/s et 2Mbit/s.
Plusieurs sites à interconnecter
Matrice de trafic
 Exprimer les bandes passantes entre les différents sites
Exercice 3
 Soit la matrice de trafic suivante :
Déterminer les capacités nécessaires sur chacun des liens.

Combien de canaux à 64Kbit/s sont nécessaires entre les différents sites?
« Prioritisation » des flux
Niveau 3
 Routeur : petit réseau
Routeur : Grand réseau
Réseau de campus
WAN ou réseau de campus
Hot Standby Router Protocol (RFC 2281)
Exercices
 EXERCICES 1
Une entreprise utilise un vieux réseau 10 Base-2. Le débit
devient insuffisant et elle souhaite passer à 100 Mbit/s.
De quelle(s) solution(s) dispose-t-elle ?
 SOLUTIONS 1
Le 10 Base-2 correspond à du câble coaxial désormais
dépassé. Il faut donc abandonner le câblage actuel au
profit de la paire torsadée ou de la fibre optique. Il lui
faudra changer la câblerie et les cartes réseaux sauf si
elles disposaient déjà d’un port RJ45 (cartes dites «
combo ») mais il est probable qu’il ne s’agisse que de
cartes à 10 Mbit/s dont le débit sera insuffisant.
 EXERCICES 2
Un réseau 100 Base-T est composé de brins de 100 m
répartis de part et d’autre d’un hub situé au centre de
l’étoile. Or on doit connecter une station située à 200 m
de ce hub. Quelle(s) solution(s) envisager ?
 SOLUTIONS 2
Une solution simple consiste à installer un second hub, en
cascade sur le premier, ce qui va étendre le rayon du
domaine de collision. Attention à utiliser le port réservé
à la cascade ou un « câble croisé ». On atteindra ainsi
les 200 m demandés. Indépendamment des distances, il
faudrait envisager de passer à des commutateurs qui
vont améliorer les débits.
 EXERCICES 3
On souhaite implanter un petit réseau local – une vingtaine de postes
répartis sur une distance d’au plus 100 m – au sein d’une
entreprise d’usinage industriel (gros moteurs électriques…). Le
débit à assurer devra être de 100 Mbit/s. Quelle topologie et quel
type de câblage préconiseriez-vous ?
 SOLUTIONS 3
Compte tenu de la distance, tous les types de câblages sont, a priori,
possibles (paire torsadée ou fibre optique). Compte tenu du débit
à assurer ne restent plus en lice que la fibre optique et la paire
torsadée de catégorie 5 ou supérieure. Enfin, au vu de la distance
et a priori du peu de nœuds dans ce réseau, la paire torsadée
devrait être la plus économique. Toutefois, compte tenu de
l’environnement industriel (machines outils…) il faudrait
absolument envisager de la paire torsadée blindée ou, encore
mieux mais plus cher, de la fibre optique. Une étoile concentrée
autour d’un (ou plusieurs) switch et un réseau Ethernet semble la
solution la plus simple et la moins onéreuse.
Différentes technologies de réseau
Les unités de mesure
Notion de bande passante
 La bande passante désigne le volume de données qui peut être
transféré d’un point à un autre d’un réseau en un laps de temps
défini. Généralement, elle s’exprime sous la forme d’un débit
binaire, ou bitrate, mesuré en bits par seconde (bps).
 Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la bande passante.
Certaines servent à calculer le flux de données en temps réel,
tandis que d’autres mesurent le flux maximum, le flux moyen,
ou ce qui est considéré comme le bon flux.
 La notion de bande passante joue un rôle prépondérant dans d’autres
domaines technologiques. Dans celui du traitement du signal, par
exemple, elle permet de décrire la différence entre les fréquences
hautes et basses d’une transmission telle qu’un signal radio, et se
mesure en règle générale en hertz (Hz).
 On peut comparer la bande passante à la circulation de l’eau à
travers une canalisation. Dans cette analogie, elle correspond à
la vitesse à laquelle l’eau (c'est-à-dire les données) s’écoule par
le tuyau (c'est-à-dire la connexion) dans des conditions
différentes. Au lieu de la quantifier en litres par minute,
comme on le ferait pour l’eau, on la mesure en bits par
seconde. La quantité d’eau que la canalisation peut en
théorie accueillir représente la bande passante maximale,
alors que le volume d’eau qui passe à l’instant T à travers la
conduite correspond à la bande passante actuelle.
Expression de la bande passante
 À l’origine, la bande passante s’exprimait en bits par seconde, une unité
abrégée en bps. Cela étant, les réseaux d’aujourd'hui offrent un débit
nettement supérieur qu’il est plus commode de traduire à l’aide d’unités de
plus grande taille. Aussi est-il fréquent de voir des nombres portant des
préfixes issus du système métrique, comme Mbps, (mégabits par seconde),
Gbps (gigabits par seconde), ou Tbps (térabits par seconde). Pour rappel :
K = kilo = 1,000 bits
M = méga = 1,000 kilo = 1,000,000 bits
G = giga = 1,000 mégas = 1,000,000,000 bits
T = téra = 1,000 gigas = 1,000,000,000,000 bits
 Après le térabit viennent le pétabit, l’exabit, le zettabit, et le
yottabit, qui représentent chacun une puissance 10
supplémentaire.
 La bande passante peut également s’exprimer en bytes par

seconde, une unité qui est en règle générale désignée par le
symbole B. Ainsi, 10 mégabytes par seconde seraient notés
comme 10 MB/s ou 10 MBps.
 Un byte équivaut à huit bits.
 Ainsi, 10 MB/s = 80 mb/s.
 Bytes et bits utilisent les mêmes préfixes métriques. De fait, 1

TB/s est un térabyte par seconde.
Mesurer la bande passante
 Pour mesurer la bande passante, on utilise la plupart du temps un
logiciel ou un firmware que l’on associe à une interface réseau. Parmi
les outils de mesure les plus répandus, on peut citer, entre autres,
l’utilitaire Test TCP (TTCP) ou bien PRTG Network Monitor.
 TTCP mesure le débit d’un réseau IP entre deux hôtes ; l’un fait office
de destinataire, et l’autre d’expéditeur. Chaque partie affiche le
nombre de bytes transmis et le temps nécessaire pour que chaque
paquet effectue un aller simple.
 PRTG propose une interface graphique et des diagrammes permettant

de mesurer l’évolution de la bande passante sur des périodes
prolongées et de comptabiliser le trafic entre différentes interfaces.
 Pour mesurer la bande passante, on comptabilise d’habitude la
quantité totale de trafic envoyé et reçu au cours d’une période donnée.
Les mesures qui en résultent sont alors exprimées sous la forme d’un
nombre par seconde.
 Une autre méthode de mesure de la bande passante consiste à

transférer un ou plusieurs fichiers dont on connaît la taille et de
décompter la durée du transfert. Le résultat se convertit en bps en
divisant le poids des fichiers par la quantité de temps requis pour leur
acheminement. La plupart des tests de rapidité accessibles sur le web
s’appuient sur cette méthode pour calculer la vitesse de connexion à
l’internet de l’ordinateur d’un utilisateur.
 S’il n’existe pas de moyen pour mesurer la bande passante totale
disponible, plusieurs méthodes permettent de définir la bande
passante mesurée, en fonction des besoins de l’utilisateur.
 Débit maximal théorique – Il s’agit du taux de transmission le plus

élevé, dans des conditions idéales. Ces conditions ne pouvant être
réunies dans la réalité, cette valeur n’est jamais atteinte. D’habitude,
le débit maximal théorique sert uniquement à des fins de
comparaison, car il permet de mettre en parallèle la qualité de
fonctionnement d’une connexion et son potentiel maximal théorique.
 Bande passante effective – le plus haut débit fiable d'un chemin de
réseau. Toujours inférieure au maximum théorique, elle est parfois
considérée comme le meilleur débit « utilisable ». Nécessaire pour
comprendre la quantité de trafic qu’une connexion peut absorber.
 Débit – correspond au taux moyen de transferts de données menés
à bien et reflète fidèlement la vitesse habituelle ou moyenne d’une
connexion. Le débit se calcule en divisant le poids des données
transférées par la durée du transfert. Mesuré en bytes par seconde,
il permet, au même titre que la bande passante effective et le
maximum théorique, de déterminer la qualité des performances de
la connexion.
 Débit utile – Mesure la quantité de données utiles transférées et exclut les
données indésirables comme les retransmissions de paquets ou
l’overhead provoqué par le découpage du fichier en trames. On calcule le
débit utile en divisant la taille du fichier transféré par la durée du transfert.
 Méthode de transfert total – Décompte l’ensemble du trafic sur une période
donnée, la plupart du temps un mois. Cette technique est particulièrement
pratique pour facturer en fonction de la quantité de bande passante utilisée.
 Méthode du 95e percentile – Pour éviter que les mesures de la bande
passante soient faussées par des pointes de consommation, les opérateurs
utilisent souvent la méthode du 95e percentile. L’idée est de mesurer en
continu la consommation de bande passante, puis d’éliminer les 5 % les
plus élevés. Cela permet d’indexer le montant facturé à une utilisation
« normale » de la bande passante sur une période donnée.
 Sur un réseau bien réel, la bande passante varie au fil du temps
en fonction de la consommation qu’on en fait et des connexions
réseau. Ainsi, on ne peut se contenter de la mesurer de manière
ponctuelle si l’on veut se faire une idée de la consommation
effective. Dans cette optique, il faut effectuer plusieurs mesures
pour déterminer des moyennes ou des tendances.
Bande passante, vitesse et débit
 On peut envisager de plusieurs manières la circulation des données sur un
réseau. La vitesse d’un réseau se définit comme le bit rate du circuit,
déterminé par la vitesse du signal physique du medium.
 La bande passante représente la capacité du circuit physique à transmettre

des données et est déterminée par la quantité de capacité réseau disponible
en fonction de la connexion. Là où une connexion réseau Gigabit Ethernet
(GbE) affichera des taux de transfert de données d'un gigabit par seconde, la
bande passante dont disposera un ordinateur connecté au web via une carte
Fast Ethernet sera limitée à 100 Mbps.
 Le débit correspond au taux de transmissions menées à bien, tandis que la

bande passante est la somme des données qui passent par l’interface réseau,
que celles si soient transmises ou non. C’est la raison pour laquelle le débit
est toujours inférieur à la bande passante.
 Certains types de connexions ont une bande passante maximum bien
définie. La bande passante effective dépend d’une multitude de
facteurs dont l’environnement, le câblage ou encore la consommation,
et se situe généralement en dessous du maximum théorique.
 Normes de bande passante pour les connexions filaires
Dialup Modem 56 kbps

T1 (Digital leased
landline connection) 1.544 Mbps
E1 (Digital leased
landline connection
European) 2.048 Mbps
Asynchronous DSL 4 Mbps
Ethernet 10 Mbps
T3 (Digital leased
landline connection) 44.763 Mbps
VDSL 55 Mbps
VDSL 2 100 Mbps
Fast Ethernet 100 Mbps
OC3 (Ficer optic
leased landline
connection) 155 Mbps
OC 12 (Ficer optic
leased landline
connection) 622 Mbps
1000 Mbps or 1
Gigabit Ethernet Gbps
VSDL 2 Vplus 300 Mbps
10 Gigabit Ethernet 10 Gbps
100 Gigabit Ethernet 100 Gbps
Vitesses de téléchargement maximales standards
des réseaux sans fil
 La vitesse d’une connexion réseau sans fil varie
considérablement en fonction des conditions de ladite
connexion. Les chiffres indiqués ci-dessous correspondent à la
vitesse maximale selon la norme ou la spécification.
802.11b 11 Mbps
802.11g 54 Mbps
802.11n 600 Mbps
802.11ac 600 Mbps
3G - HSPA 7.2 Mbps
3G - HSPA+ 21 Mbps
3G - DC-
HSPA+ 42 Mbps
4G - LTE 100 Mbps
5G 1 Gpbs (or
(proposed) higher)
Comparaison des vitesses de
transmission
Quelques vitesses de transmission
Exercice
 Information générale
•Gbps = 1 000 000 000 bits/sec
•Mbps = 1 000 000 bits/sec
•Kbps = 1000 bits/sec

Débit
En informatique, quand on parle de débit, on fait référence au "débit binaire".
Le débit binaire est une mesure de la quantité de données numériques
transmises par unité de temps. Il est le plus souvent exprimé en bits par
seconde (bit/s, b/s ou bps) ou un de ses multiples en employant les préfixes
du système international (SI) : kb/s (kilobits par seconde, kbit/s, kbps pour 1
000 b/s), Mb/s (mégabits par seconde, Mbit/s, mbps pour 1 000 kbit/s soit 1
000 000 b/s), Gb/s (gigabit par seconde, Gbit/s, Gbps pour 1 000 Mbit/s soit 1
000 000 000 b/s) et ainsi de suite.
 Le débit peut aussi être exprimé en octets par unité de temps au lieu de bits
par unité de temps. Un octet par seconde équivaut à 8 bits par seconde.
 On trouve aussi des notations comme Bps (byte per second) que ko/s (kilo-
octet par seconde).
Bande passante
 Il est courant en informatique d'utiliser le terme bande

passante pour désigner le débit d'informations maximal,
bien que cet emploi soit impropre.
 Ce terme est typiquement utilisé pour mesurer la
capacité d'accès à internet à haut débit. Un test de
bande passante permet de mesurer le débit. Il est
exprimé généralement en Méga-bits ou en Méga-octets
par seconde.
Vitesse
 En physique, la vitesse est une grandeur qui mesure le
rapport d'une évolution au temps. Par exemple le nombre de
kilomètres par heure.
 En informatique, on l'associé parfois pour caractériser les
performances d'un réseau informatique. Dans ce cas, il ne
fait qu'exprimer le débit.
 Ce terme est aussi utilisé pour qualifier la vitesse de
rotation des plateaux d'un disque dur. Donnée qui influe sur
la performance d'un disque dur, mais elle est loin d'être la
seule à agir sur les performances de celui-ci. Aussi, il est
rare qu'on exprime la perfomance d'un disque dur par la
vitesse de rotation de ces plateaux. On préférera pour un
disque parler de débit en lecture ou écriture exprimé en
Mo/s (mega-octet par seconde) ...
Fréquence
 La fréquence d'horloge d'un circuit numérique synchrone est la fréquence de son signal
d'horloge. Cette information est indiquée en hertz (Hz). Le terme est utilisé en électronique
dans des applications telles que les processeurs synchrones ou la synchronisation de
télécommunications, pour aider à caractériser la puissance de traitement ou le débit
d’information.
 On utilise souvent cette donnée pour caractériser la vitesse de fonctionnement interne d'un
processeur exprimée en Ghz.
 La fréquence d'horloge (appelée également cycle), correspondant au nombre d'impulsions par
seconde. Ainsi, un processeur core i7 à 3,2 Ghz possède une horloge interne envoyant 3 200 000
000 de battements par seconde.
 En outre, l'unité MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde) correspondant à la fréquence du
processeur que divise le CPI (Cycles Par Instruction).
 Vouloir mettre en rapport les performances d'un processeur avec des débits des autres
composants d'un système informatique (autre que la mémoire vive) n'a pas vraiment de sens,
puisque sa fonction première n'est pas d'envoyer et recevoir des données avec des périphériques
mais bien de faire des calculs en échangeant des données avec la mémoire vive.
TAUX DE CONNEXION: Tc ou E
Dans un échange de données, on observe en moyenne N périodes d’activité par
heure avec, pour chaque période, une durée moyenne de T secondes.
Le taux de connexion E ou Tc est donné par la formule :
Tc s’exprime en Erlang
Tc = partie du temps pendant lequel le terminal est connecté : il est possible
d'échanger des données => session établie
N : nombre de sessions à l'heure chargée (ex : entre 11h et 12 h). L’heure chargée
est l’heure ou il y a le plus de trafic
T : durée moyenne de chaque session (en sec)
Le taux de connexion ne peut varier que de 0 à 1, au delà la solution est impossible.

TAUX D’ACTIVITE: Ta
C’est la durée réelle des échanges, en considérant qu’il existe au préalable une
connexion d’établie.
La durée T d’une session est composée d’un certain nombre de temps
élémentaires tn :
T = ∑ tn
Pour une connexion permanente, N=1 et T=3600 donc Tc=1 Erlang
Taux d’activité et taux de connexion
Le temps réellement utilisé t pour la transmission ne représente
qu’une partie de la durée de la session (de t2 à t4 dans l’exemple
ci-dessous):
t = ∑ ti avec ti = temps transmission
Exemple:
Une session de réservation est composée de temps élémentaires:
Le taux d’activité s’exprimera donc de la façon suivante:
⇒ Le temps T est une donnée propre à l’application.

⇒ Le temps t peut être déterminé à partir de:
• la longueur L du message à transmettre (en bits)
• du débit D de la ligne ( en bits/s)
ce qui donne si L est exprimé en caractères:
t = Longueur du message (en octets) x 8
Chaque session comporte en moyenne:
n transmissions ou consultations (messages ou groupes de messages émis et
reçus) d’une longueur moyenne de L en bits (Nb caractères x 8), s’effectuant sur
un support de débit maximum D ( en bps), le taux d’activité de la liaison est:
Le taux d’activité peut varier de 0 à 1, au delà la solution est

impossible.
RELATION ENTRE TAUX DE CONNEXION ET
TAUX D'ACTIVITE
commentaires :
- un faible taux de connexion et un faible taux d’activité mettent en évidence un
besoin de double concentration = réseau commuté en mode paquet.
- un fort taux de connexion et un faible taux d’activité mettent en évidence un besoin
de commutation de paquets car ces réseaux facturent essentiellement la quantité de
données transmises et pas le temps de connexion.
- un faible taux de connexion et un fort taux d’activité mettent en évidence un
besoin de commutation de circuits car ces réseaux facturent essentiellement le temps
de connexion et pas la quantité de données transmises.
- un fort taux de connexion et un fort taux d’activité mettent en évidence un besoin
de liaisons permanentes
Exercice
Réaliser l’étude suivante et faite une proposition de produit réseau:
Une société en d’ingénierie en CAO possède une station de travail reliée au Centre de
Calcul de l’UNB, dont elle est distante de 100 km.
Elle échange avec le calculateur, 3 images à l’heure chargée.
Une image est définie par une matrice de 7’’ par 10’’ avec une définition de 400
points au pouce², chaque point étant codé sur 2 octets afin de pouvoir gérer la
couleur.
L’énoncé comporte trois points qu’il sera nécessaire d’éclaircir avec la
société d’ingénierie:
1. La notion d’échange, qui par définition suppose donc qu’il y a émission dans un sens et
retour dans l’autre, ce qui fait passer du simple au double le nombre d’images échangées...
2. Il n’est pas précisé si chaque transfert d’image fait l’objet d’une session ou si les transferts
sont groupés dans une même session.
3. Le temps de transfert est-il une donnée importante pour la société d’ingénierie et si oui,
dans quelle fourchette de temps devons-nous nous situer?
On supposera donc pour faire une pré-étude du projet que:

⇒ le terme « d’échange » est à entendre dans le sens « d’envoi »,
⇒ que chaque envoi fait l’objet d’une session particulière,
⇒ on déduira des calculs effectués le temps de transmission afin de vérifier qu’il peut
s’inscrire dans une cohérence de fonctionnement pour l’entreprise.
SOLUTIONS
La distance de 100 km séparant les deux sites nous montre clairement la nécessité
de recourir à l’utilisation d’un réseau de télécommunication dans l’établissement
de la solution.
Le calcul va porter sur 2 solutions, le RTC à 9600 bit/s et le RNIS (64kbits/s)
Données de base
Calcul des taux
Evolution
On voit que dans cet exemple le taux de connexion est faible mais
que le taux d’activité est maximum.
Il est possible de faire évoluer la solution en jouant sur 3
paramètres :
- augmenter le nombre d’images à transférer en une heure chargée
- augmenter la résolution de l’image
- augmenter le débit
Il appartiendra à l’entreprise de prendre la décision finale, en sachant
que la simple utilisation d’une ligne RTC avec un MODEM, même à
faible débit (47’sec à 9600 bits/s, 23 sec à 19200 Kbits/s), peut aussi
être une solution envisageable et cohérente, si des temps de transfert un
peu plus longs ne sont pas une contrainte...
Merci

Dimensionnement - Réseau D Entreprise 05-09-2023-V1

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DIMENSIONNEMENT DES

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• La planification se produit à deux niveaux

• L’intensité de trafic est une grandeur sans dimension, pour la

• Définition de l’Erlang : si à un instant t dans un groupe de m

• L’intensité de trafic sera exprimée en Erlang à condition que

– Erlang  bits/seconde : services de données

Tables d’Erlang : permettent de déterminer un facteur

• Trafic en Erlang : durée d’occupation de(s)

Si D2 = 15 minutes et D1 = 60 minutes : Trafic = 0,25

• Exemple 1: Un trafic de 0,5 Erlang correspond à

• Exemple 2 : Un trafic de 4 Erlang correspond à

• Volume de trafic instantané : Si pendant un intervalle [t, t + dt] « n »

 et le trafic, observé sur cette même période sera :

10h 10h15 10h30 10h45 11h

10h 10h15 10h30 10h45 11h

•Diminuer le taux de blocage =

Le volume écoulé est tel que : VE  (μT )h

• Le trafic perdu dans un système avec perte représente le

To =TE/(1 – p), TE = (1 –p)To → Tp = p.To

• EN : taux de blocage (avec pertes et sans file d’attente).

• Dimensionnement d’un réseau de Télécommunications :

-Dépendent de la mesure globale du trafic (utilisation

🗸Qu’est ce que l’évaluation de performances?

• Un modèle est une abstraction

• Evaluation des performances des réseaux

Vu des sources, le débit diminue, le temps de transit

 ne pas admettre plus de trafic dans le réseau que celui-ci

 éviter la propagation de rafales au cœur du réseau en

Les débits, les technologies du réseau?

Au-delà de 10, ce type de câblage n’est plus approprié :

Les spécifications de câblage de la norme TIA/EIA-568-A

Dimensionnement de réseaux samedi 3 avril 2021

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 Fibre multimode à saut d’indice

 Fibre multimode à gradient d’indice

Les SC sont les plus utilisé pour le

 Impact technologique et financier

 Equipements du backbone réseau

 Armoire de brassage contenant :

 Obsolète, à la rigueur pour dépanner

 Utilisé parfois pour debugger

 2 étages avec 1 local technique / étage

Lan - Niveau 2 - Data link layer

 Toutes les machines sont adressables directement

 Liens de secours : problèmes de bouclage niveau 2

La QoS (Quality of Service) est également simplifiée avec la création de

Total number of host addresses available = 2 h – 2

Total number of host addresses available = 2 h – 2

 Garantie l’absence de corruption, pertes,

Dimensionnement de réseaux samedi 3 avril 2021

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