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Présentation du chapitre
Le routage est au cœur de chaque réseau de données, faisant passer les informations par un interréseau, de la source à la
destination. Les routeurs sont les périphériques chargés du transfert de paquets d’un réseau vers le réseau suivant.
Les routes statiques sont très courantes et ne nécessitent pas le même niveau de traitement et de charge que les protocoles de
d
routage dynamique.
Dans cee chapitre, nous allons suivre un exemple de topologie pour configurer des routes statiques et apprendre des techniques de
dépannage. Au cours du processus, nous allons examiner plusieurs commandes IOS essentielles et leurs résultats. Nous allons
également présenter la table de routage par le biais des réseaux connectés directement et des routes statiques.
En travaillant sur les exercices Packet Tracer associés aux commandes, prenez le temps de vous familiariser avec ces commandes
commande et
d’en examiner les résultats. La lecture des tables de routage deviendra bientôt une seconde nature.
2.1-Routeurs et Réseau
2.1.1-Rôle du Routeur
Rôle du routeur
Le routeur est un ordinateur spécialisé qui joue un rôle clé dans le fonctionnement d’un réseau de données. Les routeurs sont
principalement chargés de l’interconnexion des réseaux, en :
Les routeurs effectuent le transfert de paquets en obtenant des informations sur les réseaux distants et en gérant les informations
inform
de routage. Le routeur est la jonction, ou intersection, qui relie plusieurs réseaux IP. La décision principale de transfert des routeurs
est basée sur les informations de couche 3, l’adresse IP de destination.
La table de routage du routeur permet de trouver la meilleure correspondance entre l’IP de destination d’un paquet et une adresse
adr
réseau dans la table de routage. Au final,
nal, la table de routage détermine l’interface de sortie pour transférer le paquet et le routeur
encapsule ce paquet dans la trame liaison de données appropriée pour cette interface sortante.
2.1.2-Présentation de la Topologie
Présentation de la topologie
La figure illustre la topologie utilisée dans ce chapitre. La topologie est composée de trois routeurs, appelés R1, R2 et R3. Les
routeurs R1 et R2 sont connectés par une liaison de réseau étendu et les routeurs R2 et R3 sont connectés par une autre
au liaison de
réseau étendu. Chaque routeur est connecté à un réseau local Ethernet différent, représenté par un commutateur et un PC.
Dans cet exemple, chaque routeur est un modèle Cisco 1841. Un routeur Cisco 1841 dispose des interfaces suivantes :
Les interfaces de vos routeurs peuvent être différentes de celles du modèle 1841, mais vous devriez pouvoir suivre les commandes
comman
de ce chapitre
apitre (avec quelques petites modifications) et effectuer les travaux pratiques. Les exercices Packet Tracer sont également
disponibles tout au long de la discussion sur le routage statique, pour vous permettre de vous entraîner aux compétences telles tell
qu’elles
lles sont présentées. Les travaux pratiques 2.8.1, « Configuration de base d’une route statique », reflètent la topologie, les
configurations et les commandes évoquées dans ce chapitre.
2.1.3-Examen
Examen des connexions des Routeurs
Page 1 :
Connexions du routeur
La connexion d’un routeur à un réseau implique qu’un connecteur d’interface du routeur soit associé à un connecteur de câble.
Comme l’illustre la figure, les routeurs Cisco prennent en charge de nombreux types de connecteurs différents.
Connecteurs série
Les routeurs les plus récents prennent en charge l’interface Smart Serial, qui permet de transférer davantage de données sur un
nombre moins élevé de broches dans le câble. L’extrémité série du câble Smart Serial est un connecteur à 26 broches. Celui-ci
Cel est
beaucoup plus petit que le connecteur DB-60,
DB 60, utilisé pour se connecter sur un port série cinq-en-un.
cinq Ces câbles de transition
prennent en charge les cinq normes série précédemment citées et sont disponibles en configuration ETTD ou DCE.
Remarque : pour une explication complète des configurations ETTD et DCE, reportez-vous
reportez vous aux travaux pratiques 1.5.1, « Câblage
d’un réseau et configuration de routeur de base ».
À votre niveau, ces désignations de câbles sont importantes uniquement pour configurer votre équipement de travaux pratiques
afin de simuler un environnement « réel ». Dans un environnement de production, le type de câble est déterminé par le service de
réseau étendu utilisé.
Connecteurs Ethernet
Un connecteur différent est utilisé dans un environnement de réseau local basé sur
Ethernet. Un connecteur RJ-4545 pour le câble à paires torsadées non blindées (UTP)
est le connecteur le plus couramment utilisé pour connecter les interfaces de
réseau local. À chaque extrémité d’un câble RJ-45,
RJ vous devriez voir huit bandes
colorées, ou broches. Un câble Ethernet utilise les broches 1, 2, 3 et 6 pour
transférer et recevoir des données.
Deux types de câbles peuvent être utilisés avec les interfaces de réseau local
loc
Ethernet :
• commutateur-routeur ;
• commutateur-PC ;
• concentrateur-PC ;
• concentrateur-serveur.
• commutateur-commutateur ;
• PC-PC ;
• commutateur-concentrateur ;
• concentrateur-concentrateur ;
• routeur-routeur ;
• routeur-serveur.
Page 2 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour créer la topologie que vous allez utiliser tout au long de ce chapitre. Vous allez ajouter
ajo tous les
périphériques nécessaires et les connecter avec le câblage adéquat.
2.2-Révision
Révision de la Configuration Des Routeurs
2.2.1-Examen
Examen des interfaces du Routeur
La commande show interfaces indique l’état et donne une description détaillée de toutes les interfaces présentes sur le routeur.
route
Comme vous pouvez le constater, les résultats de la commande peuvent être assez longs. Pour visualiser les mêmes informations,
informations
mais pour une interface spécifique, comme FastEthernet 0/0, utilisez la commande show interfaces avec un paramètre qui précise
précis
l’interface. Exemple :
La commande show ip interface brief peut être utilisée pour afficher une partie des informations d’interface, sous forme
condensée.
La commande show running-config config affiche le fichier de configuration en cours d’utilisation par le routeur. Les commandes de
configuration sont temporairement stockées dans le fichier de configuration en cours et immédiatement implémentées par le
routeur. L’utilisation de cette commande constitue un autre moyen pour vérifier l’état d’une interface telle que FastEthernet 0/0.
R1#show running-config
<some output omitted>
interface FastEthernet0/0
no ip address
shutdown
<some output omitted>
2.2.2-Configuration
Configuration d’une interface Internet
Page 1 :
Comme l’illustre la figure, R1 ne dispose encore d’aucune route. Ajoutons une route en configurant une interface et découvrons
découvron ce
qui se passe exactement lorsque cette interface est activée. Par défaut, toutes les interfaces de routeur sont hors fonction ou
désactivées. Pour activer cette interface, utilisez la commande no shutdown, qui modifie l’interface administratively down
(désactivée sur le plan administratif) par up (activée).
Ces deux messages sont importants. Le premier message changed state to up indique que la connexion est bonne du point de vue
physique. Si vous n’obtenez pas ce premier message, assurez-vous
assurez vous que l’interface est correctement connectée à un commutateur
ou à un concentrateur.
Remarque : même si la commande no shutdown est activée, une interface Ethernet n’est pas active, ou up, tant qu’elle ne reçoit
pas un signal porteur provenant d’un autre périphérique (commutateur, concentrateur, PC ou autre routeur).
Le deuxième message changed state to up indique que la couche liaison de données est opérationnelle. Pour les interfaces de
réseau local, nous ne modifions généralement pas les paramètres de la couche liaison de données. Toutefois, les interfaces de
réseau étendu
endu dans un environnement de travaux pratiques nécessitent une synchronisation à une extrémité de la liaison, telle
qu’évoquée dans les travaux pratiques 1.5.1, « Câblage d’un réseau et configuration de routeur de base » et, plus loin, à la section
« Configuration d’une interface série ». Si vous ne définissez pas correctement la fréquence d’horloge, alors le protocole de ligne (la
couche liaison de données) n’est pas modifié pour être activé.
L’IOS envoie souvent des messages non sollicités similaires aux messages changed state to up que nous venons de traiter. CommeComm
l’illustre la figure, ces messages surviennent parfois au beau milieu de la saisie d’une commande,
commande, telle que la configuration d’une
description pour l’interface. Le message IOS n’affecte pas la commande, mais il peut vous faire perdre votre position de saisie.
sais
Page 2 :
Examinons à présent la table de routage illustrée dans la figure. Notez que R1 dispose désormais d’une interface FastEthernet 0/0
« connectée directement » à un nouveau réseau. L’interface a été configurée avec avec l’adresse IP 172.16.3.1/24, qui en fait un
membre du réseau 172.16.3.0/24.
Le masque de sous-réseau
réseau /24 pour cette route s’affiche sur la ligne
lig au-dessus de la route réelle.
À quelques exceptions près, les tables de routage possèdent des routes pour les adresses réseau au lieu d’adresses d’hôte
individuelles. La route 172.16.3.0/24 dans la table de routage signifie que cette route correspond à tous les paquets ayant une
u
adresse de destination qui appartient à ce réseau. En représentant un réseau complet
complet d’adresses IP d’hôte par une seule route, la
table de routage devient moins volumineuse car elle contient moins de routes, ce qui accélère les recherches dans la table de
routage. La table de routage pourrait contenir les 254
adresses IP d’hôte individuelles elles du réseau
172.16.3.0/24, mais il s’agit d’une méthode inefficace
pour stocker les adresses.
L’annuaire téléphonique ne contient qu’une seule entrée pour chaque numéro de téléphone. Par exemple, la famille Stanford peut
peu
être répertoriée comme suit :
C’est la seule entrée pour quiconque vit à cette adresse et a le même numéro de téléphone. L’annuaire téléphonique pourrait
contenir une entrée pour chaque individu, mais sa taille augmenterait
augmenterait en conséquence. Par exemple, il pourrait y avoir une entrée
distincte pour Harold Stanford, Margaret Stanford, Brad Stanford, Leslie Stanford et Maggie Stanford, tous résidant à la même
adresse et disposant du même numéro de téléphone. S’il en était ainsi
ainsi pour chaque famille, l’annuaire téléphonique serait plus
volumineux et sa consultation prendrait plus de temps.
Les tables de routage fonctionnent de la même façon : une entrée de la table représente une « famille » de périphériques
partageant tous le même réseau ou espace d’adressage (la différence entre réseau et espace d’adressage est précisée plus loin
dans le cours). Moins la table de routage contient d’entrées, plus le processus de recherche est rapide. Pour conserver des tables
t
de routage peu volumineuses,
umineuses, seules les adresses réseau avec des masques de sous-réseau
sous réseau sont répertoriées, et non les adresses IP
d’hôte individuelles.
Remarque : parfois, une « route d’hôte » représentant une adresse IP d’hôte individuelle est entrée dans la table de routage.
routa Elle
est répertoriée avec l’adresse IP d’hôte du périphérique et un masque de sous-réseau
sous réseau /32 (255.255.255.255). Les routes d’hôte font
l’objet d’un autre cours.
2.2.3-Vérification
Vérification de l’interface Ethernet
Page 1 :
La commande show interfaces fastethernet 0/0 dans la figure indique désormais que l’interface est up (activée), tout comme le
protocole de ligne (up). La commande no shutdown a fait passer l’interface de administratively down (désactivée sur le plan
administratif) à up (activée). Notez que l’adresse IP est maintenant affichée.
La commande show ip interface brief affiche également ces mêmes informations. Sous l’état et le protocole, vous devez
d voir « up »
(activé).
R1#show running-config
<output omitted>
interface FastEthernet0/0
ip address 172.16.3.1 255.255.255.0
<output omitted>
Comme expliqué dans le Chapitre 1, un routeur ne peut pas posséder plusieurs interfaces qui appartiennent au même sous-réseau
sous
IP. Chaque interface doit appartenir à un sous-réseau
sous réseau distinct. Par exemple, un routeur ne peut pas avoir son interface FastEthernet
FastEthern
0/0 configurée sur l’adresse et le masque 172.16.3.1/24, et son interface FastEthernet 0/1 configurée sur 172.16.3.2/24.
L’IOS renvoie le message d’erreur suivant si vous tentez de configurer la deuxième interface avec le même sous-réseau
sous IP que la
première interface :
R1(config-if)#int fa0/1
if)#ip address 172.16.3.2 255.255.255.0
R1(config-if)#ip
172.16.3.0 chevauche FastEthernet0/0
R1(config-if)#
En général, l’interface Ethernet ou FastEthernet du routeur correspond à l’adresse IP de la passerelle par défaut déf de tout
périphérique se trouvant sur ce réseau local. Par exemple, l’ordinateur PC1 peut être configuré avec une adresse IP d’hôte
appartenant au réseau 172.16.3.0/24, avec l’adresse IP de passerelle par défaut 172.16.3.1. 172.16.3.1 est l’adresse IP FastEthernet
F
du routeur R1. N’oubliez pas que l’interface Ethernet ou FastEthernet d’un routeur participe également au processus ARP en tant ta
que membre de ce réseau Ethernet.
Page 2 :
Comme démontré au chapitre 1, une interface Ethernet participe aux requêtes et aux réponses ARP et gère un tableau ARP. Si un
routeur a un paquet destiné à un périphérique sur un réseau Ethernet connecté directement, il recherche dans le tableau ARP une
entrée avec cette adresse IP de destination afin de la mapper avec l’adresse MAC. Si le tableau ARP ne contient pas cette adresse
adr
IP, l’interface Ethernet envoie une requête ARP. Le périphérique
périphérique ayant l’adresse IP de destination renvoie une réponse ARP qui
indique son adresse MAC. L’adresse IP et l’adresse MAC sont ensuite ajoutées au tableau ARP pour cette interface Ethernet. Le
routeur peut alors encapsuler le paquet IP dans une trame Ethernet
Ethernet avec l’adresse MAC de destination provenant de son tableau
ARP. La trame Ethernet, avec le paquet encapsulé, est ensuite envoyée via cette interface Ethernet.
Page 3 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour mettre en pratique la configuration des interfaces
interfaces Ethernet. Suivez les instructions
supplémentaires fournies dans l’exercice pour examiner le processus ARP en mode simulation.
2.2.4-Configuration
Configuration d’une interface Série
Une fois les commandes ci-dessusdessus entrées, l’état de l’interface série peut varier en fonction du type de connexion au réseau
étendu. Ce sujet est abordé plus en détail dans un cours ultérieur. Dans ce cours, nous allons utiliser des connexions point à point
série dédiées entre deux routeurs. L’interface série affiche l’état up (activé) qu’une fois que l’autre extrémité de la liaison série est
également correctement configurée. Nous pouvons afficher l’état actuel de Serial 0/0/0 à l’aide de la commande show interfacesinterface
serial 0/0/0, tel qu’illustré dans la figure.
Remarque : il n’est nullement obligatoire que les deux extrémités de la liaison série utilisent la même interface, Serial 0/0/0 dans le
cas présent. Toutefois, comme les deux interfaces sont
sont membres du même réseau, elles doivent toutes deux disposer d’adresses IP
appartenant au réseau 172.16.2.0/24 (dans le cas présent, les termes réseau et sous-réseau
sous réseau peuvent être utilisés de manière
interchangeable). L’interface Serial 0/0/0 du routeur R2 a été configurée avec l’adresse IP et le masque de sous-réseau sous
172.16.2.2/24.
Si nous utilisons maintenant la commande show interfaces serial 0/0/0 sur l’un des routeurs, nous voyons toujours que la liaison
liai est
activée/désactivée.
La liaison physique entre les routeurs R1 et R2 est activée, car les deux extrémités de la liaison série ont été correctement
configurées avec une adresse IP/un masque et ont été activées à l’aide de la commande no shutdown. Toutefois, le protocole de
ligne est toujours
urs down (désactivé) parce que l’interface ne reçoit pas de signal d’horloge. Il nous reste une commande
supplémentaire à entrer, clock rate, dans le routeur avec le câble DCE. La commande clock rate définit le signal d’horloge pour
po la
liaison. La configuration
ation du signal d’horloge est traitée à la section suivante.
2.2.5-Examen
Examen des interfaces de Routeur
Page 1 :
La couche physique de réseau étendu décrit l’interface entre l’ETTD (équipement terminal de traitement
tr de données) et le DCE
(équipement de communication de données). En règle générale, le DCE est le fournisseur de services et l’ETTD est le périphérique
périphéri
connecté. Dans ce modèle, les services offerts à l’ETTD sont mis à
disposition par le biais d’un modem ou d’un CSU/DSU.
Page 2 :
Pour les liaisons série directement interconnectées, comme dans un environnement de travaux pratiques, une extrémité de la
connexion doit être
re considérée comme un DCE et fournir un signal d’horloge. Même si les interfaces série de Cisco sont, par défaut,
des périphériques ETTD, ils peuvent être configurés en périphériques DCE.
1. Connectez l’extrémité
rémité DCE du câble à l’interface série.
2. Configurez le signal d’horloge sur l’interface série à l’aide de la commande clock rate.
Les câbles série utilisés pour les travaux pratiques sont généralement de l’un des deux types suivants :
Dans notre topologie de travaux pratiques, l’interface Serial 0/0/0 de R1 est connectée à l’extrémité DCE du câble, et l’interface
l’inte
Serial 0/0/0 de R2 à l’extrémité
mité ETTD du câble. Le câble doit être étiqueté ETTD ou DCE.
Vous pouvez également distinguer l’ETTD du DCE en observant le connecteur entre les deux câbles. Le câble ETTD dispose d’un
connecteur mâle tandis que le câble DCE a un connecteur femelle.
Si un câble est connecté entre les deux routeurs, vous pouvez utiliser la commande show controllers pour déterminer quelle
extrémité du câble est reliée à cette interface. Dans les résultats de la commande, notez que R1 dispose du câble DCE relié à son
interface
erface Serial 0/0 et qu’aucune fréquence d’horloge n’est définie.
Remarque : si l’interface d’un routeur avec un câble ETTD est configurée avec la commande
commande clock rate, l’IOS ne tient pas compte de
la commande et il n’y a aucun effet néfaste.
Page 3 :
R1#ping 172.16.2.2
R1#show ip route
R1#show running-config
2.3-Découverte
Découverte des Réseaux Connectés Directement
2.3.1-Vérification
Vérification des modification apportées a la Table de Routage
Comme l’illustre la figure, la commande show ip route indique le contenu de la table de routage. Revoyons l’objectif d’une table
ta de
routage. Une table de routage est une structure de données utilisée pour stocker des informations de routage provenant de
différentes
fférentes sources. Le principal objectif d’une table de routage consiste à fournir au routeur des chemins d’accès à divers réseaux
ré
de destination.
La table de routage est composée d’une liste d’adresses réseau « connues », à savoir les adresses connectées directement,
configurées de manière statique et apprises de manière dynamique. R1 et R2 disposent uniquement de routes pour des réseaux
connectés directement.
Page 2 :
Nous allons maintenant étudier plus en détail la manière dont les routes directement connectées sont ajoutées à la table de
routage et supprimées de celle-ci.ci. À la différence des commandes show, les commandes debug peuvent être utilisées pour
surveiller le fonctionnement d’un routeur en temps réel. La commande debug ip routing permet de voir les modifications apportées
R2#debug ip routing
IP routing debugging is on
Configuration de l’adresse IP
P et du masque de sous-réseau
sous
02:35:30: %LINK-3-UPDOWN:
UPDOWN: Interface FastEthernet0/0, changed state to up
02:35:31: %LINEPROTO-5-UPDOWN:
UPDOWN: Line protocol on Interface FastEthernet0/0, changed state to up
Une fois que la commande no shutdown a été entrée et que le routeur a déterminé que l’interface et le protocole de ligne sont
dans un état activée et activé, la sortie du débogage affichée par le routeur R2 indique que ce réseau directement connecté est
e
ajouté à la table de routage.
Désactivez debug ip routing à l’aide de la commande undebug ip routing ou de la commande undebug all.
Une fois que la commande shutdown a été utilisée, vous pouvez supprimer l’adresse IP et le masque de sous-réseau
sous de l’interface.
L’ordre dans lequel vous exécutez ces deux commandes n’est pas important.
En utilisant debug ip routing, le processus de mise à jour de la table de routage apparaît, nous allons supprimer la configuration
configurati de
l’interface FastEthernet 0/0 du routeur R2.
Nous pouvons observer que le processus de mise à jour de la table de routage supprime la route directement connectée.
L’IOS indique également que l’interface et le protocole de ligne sont maintenant down (désactivés) :
02:54:00: %LINK-5-CHANGED:
CHANGED: Interface FastEthernet0/0, changed state to administratively down
02:54:01: %LINEPROTO-5-UPDOWN:DOWN: Line protocol on
Interface FastEthernet0/0, changed state to down
R2(config-if)#no ip address
Désactiver la débogage :
R2#undebug all
All possible debugging has been turned off
Pour vérifier que la route a été supprimée de la table de routage, nous utilisons la commande show ip route. Notez que la route
rou
vers 172.16.1.0/24 a été supprimée.
Page 3 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour mettre en pratique la configuration des interfaces série. Nous allons aussi utiliser debug ip
routing pour analyser le processus de mise à jour de la table de routage.
2.3.2-Périphériques
Périphériques sur des Réseaux Connectes Directement
Page 1 :
Pour revenir à la configuration de notre topologie, nous allons maintenant supposer que tous les réseaux connectés directement
sont configurés pour les trois routeurs. La figure affiche le reste des configurations pour les routeurs R2 et R3.
La sortie qui apparaît dans cette figure permet de vérifier que toutes les interfaces configurées sont « up » et « up » (activées).
En observant les tables de routage dans la figure, nous pouvons nous assurer
assurer que tous les réseaux directement connectés sont
installés pour le routage.
L’étape cruciale dans la configuration de votre réseau correspond à la vérification que toutes les interfaces soient « up » et « up »
(activées) et que les tables de routage soient
soient complètes. Quel que soit le modèle de routage configuré (statique, dynamique ou une
combinaison des deux), vérifiez vos configurations réseau initiales avec la commande show ip interface brief et la commande shows
ip route avant de passer à une configuration
configura plus complexe.
Lorsqu’un routeur dispose uniquement de ses interfaces configurées et que la table de routage contient les réseaux connectés
directement, mais aucune autre route, seuls les périphériques sur ces réseaux connectés directement sont accessibles.
access
• R1 peut communiquer avec n’importe quel périphérique sur les réseaux 172.16.3.0/24 et 172.16.2.0/24.
• R2 peut communiquer avec n’importe quel périphérique sur les réseaux 172.16.1.0/24, 172.16.2.0/24 et 192.168.1.0/24.
• R3 peut communiquer avec n’importe
n’importe quel périphérique sur les réseaux 192.168.1.0/24 et 192.168.2.0/24.
Ces routeurs connaissant uniquement leurs réseaux connectés directement, ils ne peuvent communiquer qu’avec les périphériques
sur leurs réseaux locaux et série connectés
directement.
Examinons la table de routage pour R2 dans la figure. R2 ne connaît que ses trois réseaux connectés directement. Essayez de
prévoir ce qu’il se passe si nous envoyons une requête ping à l’une des interfaces
interfaces FastEthernet sur l’un des autres routeurs.
Page 2 :
La table de routage de l’IOS effectue des vérifications pour s’assurer que les 24 bits les plus à gauche de l’adresse IP de destination
du paquet, 172.16.3.1, correspondent au réseau 172.16.1.0/24.
Si vous convertissez ces adresses en données binaires et que vous les comparez, comme illustré dans l’animation, vous constatez
que les 24 premiers bits de cette route ne correspondent pas parce que le 23e bit est différent. Cette route est donc rejetée.
rejetée
Dans l’animation, nous constatons que les 24 premiers bits de la seconde route ne correspondent pas, car le 24ee bit est différent.
différent
Par conséquent, cette route est également rejetée et le processus passe à une route suivante dans la table de routage.
La troisième route ne correspond pas non plus. Tel qu’illustré, 10 des 24 premiers bits sont différents. Cette route est donc rejetée.
Comme il n’y a pas d’autres routes dans la table de routage, les requêtes pingping sont ignorées. Le routeur prend sa décision de
transfert au niveau de la couche 3, un « acheminement au mieux » pour transférer le paquet, mais il n’apporte aucune garantie.
Cliquez sur le bouton Requête Ping envoyées à R3 sur la figure et lancez l’animation.
l’ani
Remarque : le processus de recherche de la table de routage sera traité plus en détail dans le chapitre 8, « La table de routage :
examen détaillé ».
Page 3 :
2.3.3-Protocole
Protocole CDP (CISCO Discover Protocol)
Le protocole CDP (Cisco Discovery Protocol) est un puissant outil de surveillance et de dépannage de réseaux. Le protocole CDP est
un outil de collecte d’informations utilisé par les administrateurs réseau pour obtenir des données sur les périphériques Cisco
Cis
connectés directement. Il s’agit d’un outil propriétaire qui permet
permet d’accéder à un résumé des informations de protocoles et
d’adresses concernant les périphériques Cisco connectés directement. Par défaut, chaque périphérique Cisco envoie des messages
message
réguliers, connus sous le nom d’annonces CDP, aux périphériques Cisco connectés
connectés directement. Ces annonces contiennent des
informations comme les types de périphériques connectés, les interfaces des routeurs auxquels ils sont connectés, les interfaces
interfa
utilisées pour réaliser les connexions et les numéros de modèles des périphériques.
périphé
La plupart des périphériques réseau, par définition, ne fonctionnent pas de manière isolée. Un périphérique Cisco a fréquemment
fréquemme
d’autres périphériques Cisco comme voisins sur le réseau. Les informations collectées auprès d’autres périphériques peuvent
peuv aider
à la prise de décisions quant à la conception de réseau, au dépannage et à la modification des équipements. Le protocole CDP peut
servir d’outil de détection de réseaux, en permettant de créer la topologie logique d’un réseau lorsqu’une telle documentation
doc
n’existe pas ou manque de précision.
La familiarisation avec le concept général de voisins est importante pour comprendre le protocole CDP et pour les futures
discussions concernant les protocoles de routage dynamique.
Voisins de couche 3
À ce point de la configuration de notre topologie, nous avons uniquement des voisins connectés directement. Au niveau de la
couche 3, les protocoles de routage considèrent les voisins comme des périphériques partageant le même espace d’adressage
réseau.
emple, R1 et R2 sont voisins. Ils sont tous deux membres du réseau 172.16.2.0/24. R2 et R3 sont également voisins car ils
Par exemple,
partagent le réseau 192.168.1.0/24. Mais R1 et R3 ne sont pas voisins car ils ne partagent aucun espace d’adressage réseau. Si
S nous
avions
ions connecté R1 et R3 avec un câble et configuré chaque routeur avec une adresse IP du même réseau, ils seraient voisins.
Voisins de couche 2
Le protocole CDP fonctionne au niveau de la couche 2 uniquement. Les voisins CDP sont donc des périphériques Cisco
Cisc qui sont
physiquement connectés directement et qui partagent la même liaison de données. Dans la figure du protocole CDP,
l’administrateur réseau a ouvert une session sur S3. S3 reçoit uniquement les annonces CDP de S1, S2 et R2.
En supposant que tous less routeurs et commutateurs de la figure sont des périphériques Cisco exécutant le protocole CDP, quels
seraient les voisins de R1 ? Pouvez-vous
vous déterminer les voisins CDP de chaque périphérique ?
Dans la topologie
ologie de notre chapitre, nous pouvons visualiser les
relations de voisinage CDP suivantes :
Page 2 :
Examinons les résultats des commandes show cdp neighbors et show cdp neighbors detail dans la figure. Notez que R3 a collecté
certaines informations détaillées sur R2 et sur le commutateur connecté à l’interface FastEthernet sur R3.
Le protocole CDP s’exécute au niveau de la couche liaison de données qui relie les supports physiques aux protocoles de couche
supérieure (ULP). Puisque le protocole CDP fonctionne au niveau de la couche liaison de données, deux périphériques réseau Cisco
Ci
ou plus, tels que des routeurs prenant en charge différents protocoles au niveau de la couche réseau (par exemple, IPI et Novell
IPX), peuvent chacun obtenir des informations sur l’autre.
Lorsqu’un périphérique Cisco démarre, le protocole CDP démarre par défaut. Le protocole CDP détecte automatiquement les
périphériques Cisco voisins qui exécutent le protocole CDP, quel que soit le protocole ou les suites en cours d’exécution. Le
protocole CDP échange des informations sur les périphériques matériels et logiciels avec ses voisins CDP connectés directement.
directemen
Page 3 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour étudier les fonctions du protocole CDP (Cisco Discovery Protocol). Mettez en pratique
l’activation et la désactivation du protocole CDP, de manière globale et par interface. Étudiez les possibilités qu’offre l’utilisation du
protocole pour détecter la topologie d’un réseau.
2.3.4-Utilisation
Utilisation du Protocole CDP pour la Détection des Réseaux
CommandesshowCDP
• ID du périphérique voisin
• Interface locale
• Valeur du délai de conservation, en secondes
• Code de capacité du périphérique voisin
• Plateforme matérielle voisine
• ID du port distant voisin
La commande show cdp neighbors detail révèle également l’adresse IP d’un périphérique voisin. Le protocole CDP révèle l’adresse
l’adres
IP du voisin, que vous puissiez lui envoyer ou non
une requête ping. Cette commande est très utile
lorsque deux routeurs Cisco ne peuvent pas router
via leur liaison de données partagée. La commande
show cdp neighbors detail permet de déterminer si
l’un des voisins CDP présente une erreur de
configuration IP.
Le protocole CDP peut-ilil présenter un risque concernant la sécurité ? Oui, c’est possible. Vous avez peut-être
peut déjà vu des paquets
CDP lors de vos travaux pratiques de capture de paquets, dans un cours précédent. Certaines versions d’IOS envoyant des annonces
CDP par défaut, il est important de savoir comment désactiver le protocole CDP.
Si vous souhaitez utiliser le protocole CDP, mais que vous devez arrêter les annonces CDP sur une interface précise, utilisez la
commande suivante :
Page 2 :
Les commandes CDP show peuvent être utilisées pour détecter des informations concernant des périphériques inconnus sur un
réseau. Les commandes CDP show affichent des informations sur les périphériques Cisco connectés directement, y compris une
adresse IP pouvant être utilisée pour
our atteindre le périphérique. Vous pouvez ensuite établir une connexion Telnet avec le
périphérique et répéter le processus jusqu’au mappage de la totalité du réseau.
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour détecter et mapper un réseau inconnu en utilisant
utilisant le protocole CDP et Telnet.
2.4-Routes
Routes Statiques avec Adresses de « Tronçon Suivant »
Page 1 :
Comme évoqué précédemment, un routeur peut obtenir des informations sur des réseaux distants de l’une des deux façons
suivantes :
La suite de ce chapitre porte sur la configuration de routes statiques. Les protocoles de routage dynamique sont présentés au
chapitre suivant.
Routes statiques
Les routes statiques sont communément utilisées lors du routage d’un réseau vers un réseau d’extrémité. Un réseau d’extrémité
est un réseau accessiblele par une seule route. Pour un exemple, consultez la figure. Ici, nous voyons qu’un réseau relié à R1 n’aurait
qu’un seul moyen d’atteindre d’autres destinations,
qu’il s’agisse de réseaux reliés à R2 ou de destinations
au-delà de R2. Par conséquent, le réseau
éseau 172.16.3.0
est un réseau d’extrémité et R1 est un routeur
d’extrémité.
Page 2 :
Commande ip route
La commande de configuration d’une route statique est ip route. La syntaxe complète pour configurer une route statique est :
Page 1 :
Tout d’abord, activez debug ip routing pour que l’IOS affiche un message lorsque la nouvelle route est ajoutée à la table de routage.
Ensuite, utilisez la commande ip route pour configurer des routes statiques sur R1 pour chacun de ces réseaux. La figure représente
repr
la première route configurée.
R1#debug ip routing
R1#conf t
R1(config)#ip
config)#ip route 172.16.1.0 255.255.255.0 172.16.2.2
Lorsque l’adresse IP constitue l’adresse IP du routeur de saut suivant réelle, cette adresse IP est joignable à partir de l’un
l’u des
réseaux directement connectés de ce routeur. En d’autres termes, l’adresse IP du tronçon suivant 172.16.2.2 est sur le réseau
172.16.2.0/24 directement connecté au Serial 0/0/0 du routeur R1.
Examinons ce résultat :
Tout paquet dont les 24 bits les plus à gauche de l’adresse IP de destination correspondent à 172.16.1.0 utilisent cette route.
rout
Page 2 :
Les commandes pour configurerr les routes pour les deux autres réseaux distants sont illustrées dans la figure. Notez que les trois
routes statiques configurées sur R1 ont la même adresse IP de tronçon suivant : 172.16.2.2. En utilisant le diagramme de topologie
comme référence, nous pouvons constater que c’est le cas car les paquets pour tous les réseaux distants doivent être transférés
vers le routeur R2, celui du saut suivant.
Page 1 :
Voici trois principes de la table de routage, tels qu’ils sont décrits par Alex Zinin dans son livre, Cisco IP Routing (Routage
(Routa IP Cisco).
Principe 1 : « Chaque routeur prend sa décision seul, en se basant sur les informations dont il dispose dans sa propre table de
routage. »
R1 a trois routes statiques dans sa table de routage et il prend ses décisions de transfert sur la seule base des informations
information de cette
table de routage. R1 ne consulte aucune autre table
table de routage appartenant à d’autres routeurs. Il ne sait pas non plus si ces
routeurs disposent ou non de routes vers d’autres réseaux. Permettre à chaque routeur de reconnaître des réseaux distants relèverel
de la responsabilité de l’administrateur réseau.
réseau
Principe 2 : « Le fait qu’un routeur dispose de certaines informations dans sa table de routage ne signifie pas que d’autres
routeurs ont les mêmes informations. »
R1 ne sait pas quelles sont les informations dont disposent d’autres routeurs dans leurs tables de routage. Par exemple, R1 a une
route vers le réseau 192.168.2.0/24 via le routeur R2. Tous les paquets correspondant à cette route appartiennent au réseau
192.168.2.0/24 et sont transférés au routeur R2. R1 ne sait pas si R2 dispose ou non d’une route vers le réseau 192.168.2.0/24. Une
fois encore, c’est l’administrateur réseau qui est chargé de s’assurer que le routeur de tronçon suivant dispose également d’une
d’
route vers ce réseau.
Principe 3 : « Les informations de routage concernant un chemin d’un réseau à l’autre ne fournissent aucune information de
routage sur le cheminin inverse ou de retour. »
La plupart des communications sur les réseaux sont bidirectionnelles. Cela signifie que les paquets doivent être acheminés dans
da les
deux sens entre les périphériques finaux impliqués. Un paquet émis par PC1 peut atteindre PC3 parce par que tous les routeurs
impliqués disposent de routes vers le réseau de destination 192.168.2.0/24. Toutefois, les paquets retournés par PC3 vers PC1
atteignent celui-ci
ci si les routeurs impliqués disposent d’une route vers le chemin de retour, à savoir le réseau 172.16.3.0/24 de PC1.
En nous conformant au principe 3, nous allons configurer les routes statiques adéquates sur les autres routeurs afin de garantir
garan
qu’ils disposent de routes de retour vers le réseau 172.16.3.0/24.
Page 2 :
Les paquets destinés au réseau 192.168.2.0/24 n’atteindraient pas leur destination. R1 dispose d’une route statique vers ce réseau
r
via R2. Toutefois, quand R2 reçoit un paquet, il l’ignore parce que R2 ne dispose pas encore de route pour ce réseau dans sa table
de routage.
2. Cela signifie-t-ilil que les paquets provenant de ces réseaux et destinés au réseau 172.16.3.0/24 atteindront leur destination ?
Si R2 ou R3 reçoit un paquet destiné au réseau 172.16.3.0/24, le paquet n’atteint pas sa destination parce qu’aucun
q de ces routeurs
ne dispose d’une route vers le réseau 172.16.3.0/24.
Avec les commandes illustrées dans la figure, tous les routeurs disposent maintenant de routes vers tous les réseaux distants.
dista
Examinons les tables de routage dans la figure pour vérifier que tous les routeurs disposent désormais de routes vers tous les
le
réseaux distants.
La connectivité peut être vérifiée plus avant en envoyant une requête ping aux interfaces des routeurs distants à partir de R1, tel
qu’illustré dans la figure.
La connectivité est désormais complète pour les périphériques de notre topologie. N’importe quel PC d’un réseau local peut
désormais accéder aux PC de tous les autres réseaux locaux.
2.4.4-Résolution
Résolution Vers une Interface de Sortie
Page 1 :
Avant qu’un routeur ne transfère un paquet, le processus de la table de routage doit déterminer l’interface
l’interfa de sortie à utiliser pour
transférer le paquet. C’est ce que l’on appelle la résolvabilité d’une route. Examinons ce processus en consultant la table de d
routage pour R1 dans la figure. R1 dispose d’une route statique pour le réseau distant 192.168.2.0/24,
192.168.2.0/2 qui transfère tous les
paquets vers l’adresse IP de tronçon suivant 172.16.2.2.
La recherche d’une route n’est que la première étape du processus de recherche. R1 doit déterminer comment atteindre l’adresse
l’adress
IP de tronçon
ronçon suivant 172.16.2.2. Il va effectuer une deuxième recherche en quête d’une correspondance pour 172.16.2.2. Dans ce
cas, l’adresse IP 172.16.2.2 correspond à la route pour le réseau connecté directement 172.16.2.0/24.
La route 172.16.2.0 est un réseau connecté directement avec l’interface de sortie Serial 0/0/0. Cette recherche indique au
processus de la table de routage que ce paquet va être transféré en sortie avec cette interface. De ce fait, il faut donc deux
processus de recherche dans la table de routage pour
transférer un paquet vers le réseau 192.168.2.0/24.
Lorsque le routeur doit effectuer plusieurs recherches
dans la table de routage avant de transférer un paquet, il
exécute un processus appeléé recherche récursive. Dans
cet exemple :
Pour chaque route qui ne fait référence qu’à une seule adresse IP de tronçon suivant et qui ne fait référence à aucune interface
interf de
sortie, l’adresse IP de tronçon
n suivant doit être résolue à l’aide d’une autre route figurant dans la table de routage et disposant
d’une interface de sortie.
En général, ces routes sont résolues au moyen de routes qui figurent dans la table de routage et qui sont des réseaux connectés
connect
directement, car ces entrées contiennent toujours une interface de sortie. Nous allons voir à la section suivante que les routes
rou
statiques peuvent être configurées avec une interface de sortie. Elle n’ont ainsi pas besoin d’être résolues par le biais d’une
d’u autre
entrée de route.
Page 2 :
Envisageons ce qu’il se passe si une interface de sortie est désactivée. Par exemple, que se passerait-il
passerait pour la route statique de R1
vers 192.16.2.0/24 si son interface Serial 0/0/0 était désactivée ? Si la route statique ne peut pas être résolue sur une interface de
sortie, Serial 0/0/0 dans le cas présent, la route statique est supprimée de la table de routage.
2.5-Routes
Routes Statiques Dotées d’interfaces de Sorties
2.5.1-Configuration
Configuration d’une interface de Sortie pour une Route Statique
Page 1 :
Étudions une autre méthode de configuration des mêmes routes statiques. Actuellement, la route statique de R1 pour le réseau
192.168.2.0/24 est configurée avec l’adresse IP de tronçon suivant 172.16.2.2. Dans la configuration en cours, notez la ligne
suivante :
Comme nous l’avons vu à la section précédente, cette route statique nécessite une deuxième recherche dans la table de routage
pour résoudre l’adresse IP de tronçon suivant 172.16.2.2 sur une interface de sortie. Toutefois, une interface de sortie peut être
configurée sur la plupart des routes statiques ; la table de routage peut alors résoudre l’interface de sortie en une seule recherche
au lieu de deux.
Page 2 :
Reconfigurons à présent cette route statique pour utiliser une interface de sortie au lieu d’une adresse IP de tronçon suivant.
suivan La
première chose à faire consiste à supprimer la route statique actuelle à l’aide de la commande no ip route, tel qu’illustré dans la
figure.
Configurez ensuite la route statique de R1 vers 192.168.2.0/24 en utilisant l’interface de sortie Serial 0/0/0.
Puis utilisez la commande show ip route pour examiner la modification dans la table de routage. Notez que l’entrée dans la table de
routage ne fait plus référence à l’adresse IP de tronçon
suivant, mais directement à l’interface de sortie. Cette
interface de sortie est la même que celle sur laquelle la
route statique était résolue lorsqu’elle utilisait l’adresse
IP de tronçon suivant.
Les routes statiques configurées avec des interfaces de sortie et non avec des adresses IP de tronçon suivant sont idéales pour
po la
plupart des réseaux série point à point. Les réseaux point à point utilisant des protocoles comme HDLC et PPP ne se servent pas de
l’adresse IP de tronçon suivant pour le processus de transfert de paquets. Le paquet IP acheminé est encapsulé dans une trame de
couchee 2 HDLC avec une adresse de diffusion comme adresse de destination de couche 2.
Ces types de liaisons série point à point sont comme des tuyaux. Un tuyau n’a que deux extrémités. Ce qui entre par une extrémité
n’a qu’une seule destination : l’autre extrémité
extrémité du tuyau. Les paquets envoyés via l’interface Serial 0/0/0 de R1 ne peuvent avoir
qu’une seule destination : l’interface Serial 0/0/0 de R2. L’interface série de R2 s’avère être l’adresse IP 172.16.2.2.
2.5.2-Modification
Modification des Routes Statiques
• Le réseau de destination n’existe plus et la route statique doit donc être supprimée.
• La topologie a été modifiée et l’adresse intermédiaire ou l’interface de sortie doit être modifiée.
Il n’existe aucun moyen de modifier une route statique existante. La route statique doit être supprimée et une nouvelle route doit
être configurée.
Pour supprimer
upprimer une route statique, ajoutez no devant la commande ip route, puis le reste de la route statique à supprimer.
Comme l’illustre la figure, chaque fois que nous supprimons une route, nous configurons une nouvelle route vers le même réseau
et utilisant une interface de sortie.
Page 1 :
Quelles que soient les modifications apportées aux routes statiques ou à d’autres aspects du réseau, vérifiez que ces modifications
ont pris effet et qu’elles produisent les résultats escomptés.
À la section
ion précédente, nous avons supprimé
et reconfiguré les routes statiques pour les
trois routeurs. N’oubliez pas que la
configuration en cours contient la
configuration actuelle du routeur, à savoir les
commandes et paramètres utilisés
actuellement par le routeur.
uteur. Vérifiez vos
modifications en examinant la configuration
en cours. La figure affiche les parties de
chaque configuration en cours d’exécution de
routeur qui indique la route statique actuelle.
Page 2 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour mettre en pratique la suppression et la reconfiguration de routes statiques en utilisant
l’argument de l’interface de sortie. Vérifiez ensuite la nouvelle configuration et testez la connectivité.
2.5.4-Routes
Routes Statiques dotées d’interfaces Ethernet
Page 1 :
Supposons que la liaison réseau entre R1 et R2 soit une liaison Ethernet et que l’interface FastEthernet 0/1 de R1 soit connectée
conne à
ce réseau, tel qu’illustré dans la figure. Une route
statique, qui utilise une adresse IP de tronçon suivant
pour le réseau 192.168.2.0/24, peut être définie à
l’aide de la commande suivante :
Si cette entrée n’est pas dans le tableau ARP, R1 envoie une requête ARP via son interface FastEthernet 0/1. Selon les exigences
exigen de
la diffusion de couche 2, si un périphérique a l’adresse IP 172.16.2.2, ilil doit répondre avec son adresse MAC. Comme l’interface
FastEthernet 0/1 de R2 a l’adresse IP 172.16.2.2, elle renvoie une réponse ARP avec l’adresse MAC pour cette interface.
R1 reçoit la réponse ARP et ajoute l’adresse IP 172.16.2.2, ainsi que l’adresse MAC associée, à son tableau ARP. Le paquet IP est
désormais encapsulé dans une trame Ethernet avec l’adresse MAC de destination trouvée dans le tableau ARP. La trame Ethernet
avec le paquet encapsulé est ensuite envoyée en sortie via l’interface FastEthernet
FastEthernet 0/1 vers le routeur R2.
Page 2 :
R1 sait que le paquet doit être encapsulé dans une trame Ethernet et envoyé en sortie via l’interface FastEthernet 0/1. Toutefois,
R1 ne connaît pas l’adresse IP de tronçon suivant et ne peut donc pas déterminer l’adresse MAC de destination pour la trame
Ethernet.
En fonction de la topologie et des configurations sur les autres routeurs, cette route statique peut fonctionner ou ne pas
fonctionner. Nous n’allons pas entrer dans les détails ici, mais il est recommandé de ne pas utiliser uniquement l’interface de sortie
dans une route statique lorsque cette interface est un réseau Ethernet.
Une question peut se poser : existe-t-il un moyen de configurer une route statique sur un réseau Ethernet pour qu’elle n’ait pas à
utiliser la recherche récursive de l’adresse IP de tronçon suivant ? Oui, c’est possible en configurant la route statique pour inclure à
la fois l’interface de sortie et l’adresse IP de tronçon suivant.
Comme l’illustre la figure, l’interface de sortie serait FastEthernet 0/1 et l’adresse IP de tronçon suivant serait 172.16.2.2.
Le processus de la table de routage ne doit effectuer qu’une seule recherche pour obtenir l’interface de sortie et l’adresse IP de
tronçon suivant.
L’utilisation d’interfaces de sortie dans des routes statiques pour les réseaux sortants Ethernet et série point à point a un avantage.
Le processus de la table de routage ne doit effectuer qu’une seule recherche pour trouver l’interface de sortie, sans deuxième
recherche pour résoudre une adresse de tronçon suivant.
Pour les routes statiques avec des réseaux série sortants point à point, mieux vaut configurer les routes statiques uniquement avec
l’interface de sortie. Pour les interfaces série point à point, l’adresse de tronçon suivant dans la table de routage n’est jamais
utilisée par la procédure de livraison de paquets, elle n’est donc pas nécessaire.
Pour les routes statiques avec des réseaux Ethernet sortants, mieux vaut configurer les routes statiques avec à la fois l’adresse de
tronçon suivant et l’interface de sortie.
Remarque : pour plus d’informations sur les problèmes pouvant survenir avec les routes statiques utilisant uniquement une
interface de sortie Ethernet ou FastEthernet, consultez le livre Cisco IP Routing (Routage IP Cisco) d’Alex Zinin.
Page 1 :
La création de tables de routage moins volumineuses permet d’optimiser le processus de recherche dans la table de routage parce
qu’il y a moins de routes à rechercher. Si une seule route statique peut être utilisée au lieu de plusieurs routes statiques, la taille de
la table de routage est réduite. Souvent, une seule route statique peut être utilisée pour représenter des dizaines, des centaines,
voire des milliers de routes.
Nous pouvons utiliser une seule adresse réseau pour représenter plusieurs sous-réseaux. Par exemple, les réseaux 10.0.0.0/16,
10.1.0.0/16, 10.2.0.0/16, 10.3.0.0/16, 10.4.0.0/16, 10.5.0.0/16, et ainsi de suite jusqu’à 10.255.0.0/16, peuvent être représentés
par une seule adresse réseau : 10.0.0.0/8.
Résumé de routes
Plusieurs routes statiques peuvent être résumées en une seule route statique si :
• Les réseaux de destination peuvent être résumés dans une adresse réseau unique.
• Les multiples routes statiques utilisent toutes la même interface de sortie ou adresse IP de saut suivant.
Dans notre exemple, le routeur R3 possède trois routes statiques. Les trois routes transfèrent du trafic vers
ve la même interface
Serial0/0/1. Les trois routes statiques sur le routeur R3 sont les suivantes :
Si possible, nous souhaiterions récapituler l’ensemble de ces routes dans une route statique unique. 172.16.1.0/24, 172.16.2.0/24
et 172.16.3.0/24 peuvent être résumées vers le réseau 172.16.0.0/22. Les trois routes utilisant la même interface de sortie, elles
peuvent être résumées vers le réseau unique 172.16.0.0 255.255.252.0 et nous pouvons créer un seul résumé du routage.
Voici le processus de création du résumé du routage 172.16.0.0/22, tel qu’illustré dans la figure :
4. Lorsque
rsque vous rencontrez une colonne de bits qui ne
correspond pas, arrêtez-vous.
vous. Vous êtes à la limite du
résumé.
6. Pour rechercher l’adresse réseau pour le résumé, copiez les 22 bits correspondants et ajoutez tous les bits 0 à la fin pour
pou obtenir
32 bits.
En suivant ces étapes, nous découvrons que les trois routes statiques
statiques sur R3 peuvent être résumées en une seule route statique, en
utilisant l’adresse réseau résumée, 172.16.0.0 255.255.252.0 :
Page 2 :
Page 1 :
Supposons qu’il existe un paquet avec l’adresse IP de destination 172.16.1.10. Cette adresse IP correspond aux deux routes. Le
processus de recherche dans la table de routage utilise alors la correspondance la plus précise. 24 bits correspondent
corr à la route
172.16.1.0/24, mais seuls 16 bits de la route 172.16.0.0/16 correspondent. De ce fait, la route statique avec la correspondance
correspondan sur
24 bits est utilisée. C’est la correspondance la plus longue. Le paquet est ensuite encapsulé dans une trame de couche 2 et envoyé
via l’interface Serial 0/0/0. N’oubliez pas que le masque de sous-réseau
sous réseau dans l’entrée de route permet de déterminer le nombre de
bits devant correspondre à l’adresse IP de destination du paquet, pour que cette route soit une correspondance.
correspondance.
Remarque : ce processus est le même pour toutes les routes de la table de routage, y compris les routes statiques, les routes
apprises d’un protocole de routage et les réseaux connectés directement. Le processus de recherche dans la table de routage est
expliqué plus en détail dans un chapitre ultérieur.
Une route statique par défaut est une route qui correspond à tous les paquets. Les routes statiques par défaut sont utilisées :
• Quand aucune autre route de la table de routage ne correspond à l’adresse IP de destination du paquet, en d’autres
termes, en l’absence d’une correspondance plus spécifique. Couramment utilisées lors de la connexion d’un routeur de
périphérie d’une société au réseau
éseau du FAI.
• Lorsqu’un routeur n’est connecté qu’à un seul autre routeur. Ce cas est appelé « routeur d’extrémité ».
La syntaxe pour une route statique par défaut est similaire à toute autre route statique, à l’exception du fait que l’adresse réseau
est 0.0.0.0 et que le masque de sous-réseau
réseau est 0.0.0.0 :
L’adresse et le masque réseau 0.0.0.0 0.0.0.0 sont appelés route « à quatre zéros ».
R1 est un routeur d’extrémité. Il est connecté uniquement à R2. Actuellement, R1 a trois routes statiques, utilisées pour atteindre
att
tous les réseaux distants dans notre topologie. Les trois
routes statiques ont l’interface de sortie Serial 0/0/0,
qui transfère
nsfère les paquets vers le routeur de tronçon
suivant R2.
Ensuite, configurez la route statique par défaut unique à l’aide de la même interface de sortie Serial 0/0/0 que les trois routes
ro
statiques précédentes :
Page 2 :
Vérifiez la modification apportée à la table de routage à l’aide de la commande show ip route, tel qu’illustré dans la figure :
Notez l’astérisque * en regard du S. Comme vous pouvez le voir dans le tableau des Codes de la figure, l’astérisque indique que q
cette route statique est une route candidate par défaut.
défaut C’est pourquoi elle est qualifiée de route
oute « statique par défaut ». Nous
allons voir dans les chapitres suivants qu’une route « par défaut » n’est pas toujours obligatoirement une route « statique ».
L’élément essentiel de cette configuration est le masque /0. Nous avons indiqué précédemment que c’est le masque de sous-
réseau dans la table de routage qui détermine le nombre de bits de correspondance entre l’adresse IP de destination du paquet et
la route de la table de routage. Un masque /0 indique que zéro (aucun) bit n’est nécessaire pour la correspondance. En l’absence
d’une correspondance plus précise, la route statique par défaut correspond à tous les paquets.
Les routes par défaut sont très courantes sur les routeurs.
routeurs. Plutôt que de devoir stocker des routes pour tous les réseaux sur
Internet,
ernet, les routeurs peuvent stocker une seule route par défaut pour représenter n’importe quel réseau absent de la table de
routage. Ce sujet est traité plus en détail dans la section sur les protocoles de routage dynamique.
Page 3 :
acket Tracer pour mettre en pratique la configuration des résumés du routage et des routes par défaut. Vérifiez
Utilisez l’exercice Packet
ensuite la nouvelle configuration en testant la connectivité.
2.7-Gestion
Gestion et Dépannage des Routes Statiques
2.7.1-Routes
Routes Statiques et Transfert de Paquets
L’exemple suivant illustre le processus de transfert de paquets avec des routes statiques. Comme le montre l’animation, PC1 envoie
e
un paquet à PC3 :
6. R2 encapsule le paquet dans une nouvelle trame. Comme la liaison vers R3 est une liaison point à point, R2 ajoute une adresse
composée uniquement de 1 pour l’adresse de destination de couche 2.
7. La trame est transférée vers l’interface Serial 0/0/1. Le paquet arrive sur l’interface Serial 0/0/1 sur R3.
8. R3 décapsule la trame et recherche une route vers la destination. R3 dispose d’une route connectée à 192.168.2.0/24 via
FastEthernet 0/1.
9. R3 recherche l’entrée du tableau ARP pour 192.168.2.10, afin de trouver l’adresse MAC de couche 2 pour l’ordinateur PC3.
10. R3 encapsule le paquet dans une nouvelle trame avec l’adresse MAC de l’interface FastEthernet 0/0 comme adresse source de
couche 2 et l’adresse MAC de PC3 comme adresse
adr MAC de destination.
11. La trame est transférée vers l’interface FastEthernet 0/0. Le paquet arrive sur l’interface de la carte réseau de PC3.
Ce processus est identique à celui développé au chapitre 1. Comme nous l’avons expliqué au chapitre 1, vous devez être capable de
décrire ce processus en détail. Savoir comment un routeur effectue ses deux fonctions de base (détermination du chemin et
transfert de paquets) est indispensable à toute discussion sur le routage. Dans les travaux pratiques 2.8.1, « Configuration de base
d’une route statique », vous avez la possibilité de montrer vos connaissances du processus de détermination du chemin et de
transfert de paquets.
2.7.2-Dépannage
Dépannage d’une Route Manquante
Lorsqu’un réseau subit une modification, la connectivité risque d’être perdue. En tant qu’administrateur réseau, vous êtes seul
se
responsable de l’identification et de la résolution du problème.
Vous devez à présent bien connaître certains outils pouvant vous aider à isoler les problèmes de routage. Répertoriés dans la
figure, ils incluent :
ping
traceroute
show ip route
Au fur et à mesure de l’avancement de ce cours, vous allez découvrir d’autres outils. Par exemple, show ip interface brief vous
fournit un bref récapitulatif de l’état de l’interface. Le protocole CDP peut vous aider à récupérer des informations sur la
configuration IP d’un périphérique Cisco
sco directement connecté à l’aide de la commande show cdp neighbors detail.
2.7.3-Résolution
Résolution de la Route Manquante
Page 1 :
La recherche d’une route manquante (ou mal configurée) est relativement simple si vous utilisez méthodiquement les bons outils.
outil
Page 2 :
Utilisez l’exercice Packet Tracer pour
ur voir comment peut se produire la boucle expliquée dans cette section. En mode simulation,
observez comment R2 et R3 forment une boucle avec le paquet pour 172.16.3.10 jusqu’à ce que le champ de durée de vie atteigne
zéro. Ensuite, résolvez le problème ett testez la connectivité entre les ordinateurs PC1 et PC3.
2.8-Travaux
Travaux Pratique de Configuration d’une Route Statique
2.8.1-Configuration
Configuration de Base d’une Route Statique
Page 1 : Au cours de ces travaux pratiques, vous allez créer un réseau comme celui utilisé dans ce chapitre. Vous allez câbler le
réseau et effectuer les configurations initiales des routeurs requises pour la connectivité. Après avoir réalisé la configuration
configura de
base, vous allez tester la connectivité entre les périphériques sur le réseau.
réseau. Vous allez ensuite configurer les routes statiques
nécessaires à la communication entre les hôtes.
Page 2 : Utilisez cet exercice Packet Tracer pour effectuer une simulation des travaux pratiques 2.8.1. Toutefois, n’oubliez pas que
Packet Tracer ne remplace
lace pas les travaux pratiques avec des équipements réels.
Un résumé des instructions est disponible dans l’exercice. Utilisez le fichier PDF du Lab pour plus de détails.
2.8.2-Configuration
Configuration Avenacées d’une Route Statique
Page 1 : Au cours de ces travaux pratiques, vous allez devoir diviser une adresse réseau en sous-réseaux,
sous réseaux, pour réaliser l’adressage
du réseau. L’adressage du réseau local connecté au routeur FAI et de la liaison entre les routeurs HQ et FAI est déjà terminé.
terminé Des
routes statiques doivent également
galement être configurées pour permettre à des hôtes sur des réseaux non connectés directement de
communiquer entre eux.
Page 2 : Utilisez cet exercice Packet Tracer pour effectuer une simulation des travaux pratiques 2.8.2. Toutefois, n’oubliez pas que
Packet
cket Tracer ne remplace pas les travaux pratiques avec des équipements réels.
Un résumé des instructions est disponible dans l’exercice. Utilisez le fichier PDF du Lab pour plus de détails
Page 2 : Utilisez cet exercice Packet Tracer pour effectuer une simulation des travaux pratiques 2.8.3. Toutefois, n’oubliez pas que
Packet Tracer ne remplace pas les travaux pratiques avec des équipements réels.
2.9-Résumé
Résumé
Dans ce chapitre, vous avez appris comment utiliser les routes statiques pour atteindre des réseaux distants. Les réseaux distants
dis
sont des réseaux qui ne sont accessibles qu’en
qu’en transférant le paquet vers un autre routeur. Les routes statiques peuvent être
configurées facilement. Toutefois, pour les grands
réseaux, cette opération manuelle peut s’avérer
fastidieuse. Comme nous le verrons dans les chapitres
ultérieurs, les routess statiques sont toujours utilisées,
même lorsqu’un protocole de routage dynamique est
implémenté.
Les routes statiques ont une distance administrative par défaut de « 1 ». Cette distance
tance administrative s’applique également aux
routes statiques configurées avec une adresse de tronçon suivant ou avec une interface de sortie.
Une route statique n’est entrée dans la table de routage que si l’adresse IP de tronçon suivant peut être résolue
résolu par le biais d’une
interface de sortie. Que la route statique soit configurée avec une adresse IP de tronçon suivant ou avec une interface de sortie,
so si
cette dernière (utilisée pour transférer le paquet) n’est pas dans la table de routage, la route statique
statique n’est pas incluse dans la table
de routage.
Souvent, plusieurs routes statiques peuvent être configurées comme un seul résumé du routage. Ainsi, la table de routage contient
cont
moins d’entrées, ce qui accélère le processus de recherche dans la table de routage.
routage. Le résumé du routage ultime est une route par
défaut, configurée avec une adresse réseau 0.0.0.0 et un masque de sous-réseau
sous réseau 0.0.0.0. En l’absence de correspondance plus
précise dans la table de routage, cette dernière utilise la route par défaut pour
pour transférer le paquet vers un autre routeur.
Remarque : Le processus de recherche de la table de routage sera traité plus en détail dans le chapitre 8, « La table de routage :
examen détaille ».
Une route statique flottante est une route de sauvegarde d’une route qui est soit dynamique, soit une autre route statique. La
distance administrative par défaut d’une route statique est « 1 ». Voyez si vous pouvez créer une route statique utilisant une
interface de sortie ou une adresse IP de tronçon suivant différente qui ne serait ajoutée à la table de routage qu’en cas d’échec de
la route statique principale.
Conseils : n’oubliez pas que si le routeur dispose de deux routes vers le même réseau de destination avec deux valeurs de distance
administrative différentes, il ajoute la route dont la distance administrative est la plus basse. Une route statique est supprimée de
la table de routage si l’interface de sortie ou l’adresse IP de tronçon suivant n’est plus disponible.
Route d’élimination
Une configuration courante sur de nombreux réseaux consiste à disposer d’une route statique par défaut sur le routeur de
périphérie qui transfère les paquets au FAI. Le routeur FAI dispose ensuite d’une route statique pointée vers le réseau du client.
Par exemple, le client A dispose de l’adresse réseau 172.16.0.0/16, divisée en plusieurs sous-réseaux /24. Le routeur de périphérie
du client A dispose d’une route statique par défaut qui transfère le reste du trafic vers le routeur FAI :
Le routeur FAI dispose d’une route statique par défaut pour transférer le trafic vers le réseau du client A :
Un problème peut survenir lorsque des paquets sont émis par le réseau du client A vers un sous-réseau qui n’existe pas. Le routeur
de périphérie du client A utilise alors sa route par défaut pour transférer ces paquets vers le FAI. Le routeur FAI reçoit ces paquets
et les renvoie au routeur de périphérie du client A parce qu’ils font partie du réseau 172.16.0.0/16. Le routeur de périphérie les
renvoie au FAI. Les paquets sont pris dans une boucle jusqu’à l’expiration de la durée de vie du paquet.
Configurez une route statique sur le routeur de périphérie du client A pour ignorer ces paquets au lieu de les transférer sur le
routeur du fournisseur de services Internet.
Bien que les routes statiques puissent être aisément comprises et configurées, dans certains cas, le traitement IOS des routes
statiques peut se révéler très complexe. Cela se vérifie notamment lorsque plusieurs routes statiques configurées couvrent la
même gamme de réseaux.
Le livre d’Alex Zinin, Cisco IP Routing (Routage IP Cisco), couvre en détail le routage statique et le traitement des routes statiques
par l’IOS. Ce livre va bien au-delà de la configuration et étudie le fonctionnement de l’IOS Cisco et de ses processus de routage.