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SH Âme Tourmentée 1.3 + Notes & Annexes
SH Âme Tourmentée 1.3 + Notes & Annexes
année 1889 :
L’Homme à la Lèvre tordue [tWiS] - juin
Le Pouce de l’ingénieur [eNgr] -été
Le Chien des Baskerville [HoUN] - octobre
L’escarboucle Bleue [BLUe] - fin décembre
année 1890 :
Les Hêtres Pourpres [CoPP] - printemps
Le Mystère du Val Boscombe [BoSC] - juin
La Ligue des rouquins [reDH] - octobre
année 1891 :
La Vallée de la Peur [VALL] - janvier
L’interprète grec [gree] - fin janvier
L’Aventure de Wisteria Lodge [WiSt] - mars
Le Dernier Problème [FiNA] - mai
auxquelles nous pourrions ajouter celle de la Figure Jaune
[YeLL], probablement située entre 1888 et 1891, mais que l’absence
d’indications chronologiques ne nous permet pas de dater avec
précision.
Ce pour dire que, durant cette période, et en dépit de son
mariage allié à la reprise d’une activité professionnelle, Watson
demeurera un référent pour Holmes, son point d’ancrage – « le seul
point fixe d’une époque changeante12 » comme il le qualifiera lui-même
dans Son dernier couP d’archet.
interrogationS…
raPPel15
chercher la Femme …
l’aFFaire en QueStion31
etrangeS coïncidenceS…
1889 :
Le torDU (juin)
L’HoMMe à LA LèVre torDUe (juin) •juin 1889 : elisabeth Jackson
Le PoUCe De L’iNgéNieUr (été) •juillet 1889 : Alice McKenzie
Le CHieN DeS BASKerViLLe (octobre) •10 septembre 1889 :
L’eSCArBoUCLe BLeUe (fin décembre) Meurtre de St Pinchin
1890 :
LeS HêtreS PoUrPreS (printemps)
Le MYStère DU VAL BoSCoMBe (juin)
LA LigUe DeS roUQUiNS (octobre)
donnéeS canoniQueS donnéeS hiStoriQueS
1891 :
LA VALLée De LA PeUr (janvier)
L’iNterPrète greC (fin janvier) •13 février 1891 : Frances Coles
L’AVeNtUre De WiSteriA LoDge
(mars)
Le DerNier ProBLèMe (avril/ mai) •24 avril 1891 : Carrie Brown
Zmort supposée de Holmes
18 affaires 18 victimes
1
cf. iDeN, p. 266 (t1).
2
cf. SigN, p. 139 (t1).
3
La casquette à double qui fait partie de sa panoplie.
Notes
Le Canon se compose de quatre romans (Une etUde en
RoUge, Le Signe deS QUatRe, Le Chien deS BaSkeRviLLe et
La vaLLée de La PeUR) et cinquante-six nouvelles compilées
en cinq recueils (LeS aventUReS de SheRLoCk hoLmeS, LeS
mémoiReS de SheRLoCk hoLmeS, Le RetoUR de SheRLoCk
hoLmeS, Son deRnieR CoUP d’aRCheR et LeS aRChiveS de
SheRLoCk hoLmeS), soit au total soixante enquêtes.
Pour permettre aux exégètes d’y faire référence sans
avoir à citer leur titre dans leur intégralité, le professeur Jay
Finley Christ, membre des Baker Street Irregulars (société hol-
mesienne de new York, première du genre) a établi une nomen-
clature – devenue officielle pour l’ensemble des holmesiens –
qui répertorie chacune d’entre elles à l’aide d’une côte compre-
nant quatre lettres ou un chiffre et trois lettres. ainsi, toute ré-
férence ou citation issue d’un texte canonique faite dans une
étude de l’œuvre est-elle référée à ce texte par une de ces côtes
listées page suivante.
toutes les citations de textes canoniques consignées par
le truchement de ces abréviations dans le présent ouvrage sont
à référer à Sherlock holmeS (en deux volumes) de Conan
doyle, publiés chez Robert Laffont dans la collection Bouquins
(Paris, septième réimpression – 1990 – pour le tome 1 et
sixième réimpression – 1989 – pour le tome 2).
ABBe Le Manoir de l’Abbaye
BerY Le Diadème de Béryls
BLAC Peter le Noir
BLAN Le Soldat Blanchi
BLUe L’escarboucle Bleue
BoSC Le Mystère du Val Boscombe
BrUC Les Plans du Bruce-Partington
CArD La Boîte en Carton
CHAS Charles Augustus Milverton
CoPP Les Hêtres Pourpres
Cree L’Homme qui grimpait
Croo Le tordu
DANC Les Hommes Dansants
DeVi L’Aventure du Pied du Diable
DYiN L’Aventure du Détective Agonisant
eMPt La Maison Vide
eNgr Le Pouce de l’ingénieur
FiNA Le Dernier Problème
FiVe Les Cinq Pépins d’orange
gLor Le “gloria-Scott”
goLD Le Pince-Nez en or
gree L’interprète grec
HoUN Le Chien des Baskerville
iDeN Une Affaire d’identité
iLLU L’illustre Client
LADY La Disparition de Lady Frances Carfax
LASt Son Dernier Coup d’Archet
LioN La Crinière du Lion
MAZA La Pierre de Mazarin
MiSS Un trois-Quart a été perdu !
MUSg Le rituel des Musgrave
NAVA Le traité Naval
NoBL Un Aristocrate Célibataire
NorW L’entrepreneur de Norwood
Prio L’ecole du Prieuré
reDC L’Aventure du Cercle rouge
reDH La Ligue des rouquins
reig Les Propriétaires de reigate
reSi Le Pensionnaire en traitement
reti Le Marchand de Couleurs retiré des Affaires
SCAN Un Scandale en Bohême
SeCo La Seconde tache
SHoS L’Aventure de Shoscombe old Place
SigN Le Signe des Quatre
SiLV Silver Blaze
SiXN Les Six Napoléons
SoLi La Cycliste Solitaire
SPeC La Bande Mouchetée
StoC L’employé de l’Agent de Change
StUD Une etude en rouge
SUSS Le Vampire du Sussex
tHor Le Problème du Pont de thor
3gAB Les trois Pignons
3gAr Les trois garrideb
3StU Les trois etudiants
tWiS L’Homme à la Lèvre tordue
VALL La Vallée de la Peur
VeiL La Pensionnaire Voilée
WiSt L’Aventure de Wisteria Lodge
YeLL La Figure Jaune
Première ParTie
1.traitS de caractèreS
leS PluS SaillantS du PerSonnage
1
«De temps à autre, lui dit-il, j’ai le cafard ; je reste plusieurs jours de
suite sans ouvrir la bouche. Il ne faudra pas croire alors que je vous
boude. Cela passera si vous me laissez tranquille» - StUD, p. 12 (t1).
2
« Dans ses accès de travail, écrit-il, il déployait une énergie à toute
épreuve ; puis venait la réaction : pendant de longues journées, il restait
étendu sur le canapé sans rien dire, sans remuer un seul muscle, depuis
le matin jusqu’au soir. Alors son regard devenait si rêveur et si vague,
que j’aurais pu le soupçonner de s’adonner à quelque narcotique ; mais
sa sobriété en tout, sa tempérance habituelle interdisaient une telle sup-
position» - StUD, p. 14 (t1).
3
idem.
4
Croo, p. 588 (t1).
5
idem.
6
StUD, p. 15 (t1).
7
MiSS, p. 902 (t1).
8
StUD, p. 18 (t1).
9
idem.
10
StUD, p. 19 (t1).
11
idem.
12
idem.
13
StUD, p. 18 (t1).
14
idem.
15
SigN, p. 107 (t1).
16
reSi, p. 604 (t1).
17
SigN, p. 109 (t1).
18
idem.
19
idem.
20
MUSg, p. 551 (t1).
21
idem, pp. 551-552.
22
DYiN, p. 610 (t2).
23
idem.
24
idem.
25
CoPP, p. 445 (t1).
26
Période de la carrière du détective qui s’étend de mai 1891 (date
de sa mort présumée lors de son duel l’opposant au Professeur
Moriarty) à avril 1894 (date de son retour à Londres).
27
CoPP, p. 454 (t1)
28
« M. Lestrade, de Scotland Yard, ne dédaignait pas de passer chez nous
le soir, et ses visites étaient bien accueillies par Sherlock Holmes : elles lui
permettaient de se renseigner sur tout ce qui se disait au quartier général
de la police. En échange des nouvelles que lui apportait Lestrade, Holmes
se montrait toujours disposé à écouter attentivement les détails d’une af-
faire dont l’inspecteur avait été chargé : sans s’en mêler activement, il lui
donnait parfois un avis ou une suggestion… » - SiXN, p. 842 (t1).
29
« Puisque je parle de mon vieil ami et biographe, je saisis l’occasion de
faire remarquer que si je m’alourdis d’un compagnon dans mes diverses
petites enquêtes ce n’est ni par sentiment ni par caprice : c’est parce que
Watson possède en propre quelques qualités remarquables, auxquelles
dans sa modestie il accorde peu d’attention, accaparé qu’il est par celle
qu’il voue (exagérément) à mes exploits. Un associé qui prévoit vos
conclusions et le cours des événements est toujours dangereux ; mais le
collaborateur pour qui chaque événement survient comme une surprise
perpétuelle, et pour qui l’avenir demeure constamment un livre fermé, est
vraiment un compagnon idéal » - BLAN, p. 322 (t2).
30
cf. gLor, p. 532 et suivantes (t1).
31
iLLU, p.313 (t2).
32
Croo, p. 588 (t1).
33
gree, p. 622 (t1).
34
gLor, p. 533 (t1).
35
SCAN, p. 211 (t1).
36
ABBe, p. 935 (t1).
37
StUD, p. 33 (t1).
38
StUD, p. 99 (t1).
39
Cité dans reDH, p. 256 (t1).
40
BLAN, p. 322 (t2).
41
WiSt, p. 516 (t2).
42
reti, p. 497 (t2).
43
CArD, p. 562 (t2).
44
SigNe, p. 108 (t1).
45
reDH, p. 256 (t1).
46
SUSS, p. 360 (t2).
47
CoPP, p. 445 (t1).
48
CArD, pp. 543-544 (t2).
49
SCAN, p. 211 (t1).
50
idem.
51
« …l’amour est tout émotion. Et l’émotivité s’oppose toujours à cette
froide et véridique raison que je place au-dessus de tout. Personnellement,
je ne me marierai jamais, de peur que mes jugements n’en soient faussés »
- SigN, pp. 207-208 (t1).
52
DeVi, p. 668 (t2).
53
BerY, p. 439 (t1).
54
eMPt, p699 (t1).
55
StUD, p. 20 (t1).
56
StUD, p. 19 (t1).
57
SigN, p. 108 (t1).
58
StUD, p. 21 (t1).
59
YeLL, p. 496 (t1).
60
reDH, p. 256 (t1).
61
MAZA, p. 343 (t2).
62
reig, p. 569 (t1).
63
StUD, p. 10 (t1).
64
idem.
65
DeVi, pp. 660-662 (t2).
66
tWiS, p. 331 (t1).
67
SigN, p. 208 (t1).
68
SigN, pp. 115-116 (t1).
69
BrUC, p. 591 (t2).
70
reig, p. 578 (t1).
71
StoC, p. 531 (t1).
72
HoUN, p. 154 (t2).
73
Qu’est celui du partage de l’appartement de Baker Street
74
cf. SigN : A propos du « petit livre, sous le titre, quelque peu fantas-
tique, de Etude en Rouge » que Watson a tiré de leur première aven-
ture commune, Holmes dit : « Je ne peux, honnêtement, vous en
féliciter. (…) Vous avez essayé de la teinter de romantisme, ce qui produit
le même effet que si vous introduisiez une histoire d’amour ou un enlève-
ment dans la cinquième proposition d’Euclide. » [p. 109, t1].
75
StUD, p.17 (t1).
76
idem : « Quand l’un de ces individus… faisait son apparition, … de
nouveau s’offrait à moi l’occasion de lui demander à brûle-pourpoint quel
était son métier ; mais, encore une fois, par délicatesse, je n’osai pas forcer
sa confidence. Je m’imaginais qu’il devait avoir un motif sérieux pour se
taire… » [pp. 17-18]
77
idem, p. 8 : « … il se plaignait de ne pouvoir trouver avec qui partager
un bel appartement qu’il a déniché : il est trop cher pour lui seul », dixit
Stamford.
78
idem, p. 14.
79
idem : « Si vous connaissiez Sherlock Holmes, vous n’aimeriez peut-
être pas l’avoir pour compagnon… il a des idées spéciales… Il s’est entiché
de certaines sciences… il n’est pas facile de lui arracher une confidence. »
et à propos de son humeur : « Il n’est pas facile d’exprimer l’inexpri-
mable (…) il bat dans les salles de dissection les cadavres à coups de
canne… pour vérifier si on peut leur faire des bleus. » [pp. 9-10] « Il a
un don de divination extraordinaire. Plusieurs ont cherché sans succès à
se l’expliquer. » [p. 13]
80
idem, pp. 10-13.
81
idem, p. 13.
82
StUD : Holmes vient de découvrir, démonstration à l’appui, un
réactif ne pouvant être précipité que par l’hémoglobine – « la dé-
couverte médico-légale la plus utile qu’on ait faite depuis des années ! »
[p. 11]
83
StUD : « Vous avez été en Afghanistan, à ce que je vois. » (t1, p.10)
84
idem, p. 13.
85
idem, p. 16.
86
idem, pp. 16-17.
87
L’éthologie étant en psychologie l’étude des comportements
d’une personne donnée – ou d’un groupe de personnes – dans son
milieu naturel.
88
StUD, p. 15.
89
Laquelle sera accentuée par l’initiative de Holmes qui, sans le
consulter, fera paraître dans un journal une annonce mentionnant
ses nom et adresse dans le but de tendre un piège à l’assassin – cf.
idem, pp. 38-39.
90
idem, p. 8.
91
idem, p. 8.
92
Sauf WitHoUt A CLUe (elémentaire, mon cher Lock Holmes) réa-
lisé par thom eberhardt, avec Michael Caine dans le rôle de Sher-
lock Holmes et Ben Kingsley dans celui du Dr Watson où les rôles
sont inversés [PVB editions, 2002].
93
cf. gree, BrUC et eMPt.
94
Holmes n’hésite pas à s’improviser cambrioleur pour arriver à
ses fins – cf. SCAN, CHAS et iLLU.
95
cf. WAtSoN étAit UNe FeMMe de rex Stout in memorial de Sher-
lock holmeS (réf. ?) : en étudiant l’écriture même du narrateur,
l’auteur en arrive à percevoir le côté féminin du Dr Watson Pour
lui, certaines répliques comme « …C’était rare pour lui d’être encore
debout après dix heures du soir , il avait invariablement pris son petit-
déjeuner et était déjà sorti avant que je me lève » (StUD) ne peuvent
être le fait que d’une femme, voire l’expression du « discours au-
thentique d’une épouse parlant de son mari » ou « d’une maîtresse
parlant de son amant » ; quant à celle-ci : « …à ma demande, il m’a
joué plusieurs Lieder de Mendelssohn » (StUD), rex Stout affirme
qu’il est impensable d’imaginer un homme demander cela à un
autre homme. Sa démonstration aboutit à identifier la femme qui
s’avère n’être autre – on s’en serait douté – irène Adler.
96
VeiL, p. 470 (t2).
97
idem.
98
WiSt, p. 515 (t2).
99
Cree, p. 431 (t2).
100
BLAN, p. 322 (t2).
101
eNgr, p. 381 (t1).
102
HoUN, p. 154 (t2).
103
3gAr, p. 404 (t2).
104
idem.
105
StUD, p. 8 (t1).
106
SigN, dernières lignes du dernier chapitre (t1).
107
idem : « … un bon nombre de gens du milieu commencent à me
connaître ; surtout depuis que notre ami (Watson) s’est mis à publier
quelques histoires où mon nom était en bonne place. » [p. 172]
108
BoSC, pp. 274-275 (t1).
109
cf. iLLU, p. 313 (t1).
110
NAVA, p. 666 (t1).
111
Comme c’est le cas, par exemple, de la « jeune fille élégamment
vêtue » ou la « femme âgée » [p. 17] que Holmes reçoit au cours du
chapitre ii, puis de la « très vieille femme toute ridée »[p.40] qui
s’avèrera être « un homme jeune et actif » [p.42], ou encore de Mme
Charpentier et sa fille tenant pension à torquay terrace chez qui
le cadavre de Stangerson est retrouvé [p. 43 & pp. 47-50] – cf.
StUD (t1).
112
SigN : « Vous avez essayé de la (sa relation d’une etude en
rouge) teinter de romantisme, ce qui produit le même effet que si vous
introduisiez une histoire d’amour ou un enlèvement dans la cinquième
proposition d’Euclide » [p. 109]
113
cf. LASt, p. 687 (t1).
114
cf. Le tableau synthétique proposé en ANNeXe i.
115
Comme Lady eva Blackwell [CHAS] et Lady Hilda trelawney
Hope [SeCo].
116
Comme Mary Sutherland [iDeN], Helen Stoner [SPeC], Violet
Smith [SoLi], Lady Frances Carfax [LADY], Violet de Merville
[iLLU], Mrs Kate Whitney [tWiS] ou Lady Beatrice Falder [SHoS].
117
Comme Mrs Nancy Barclay [Croo], grace Dunbar [tHor],
M Montpensier [mentionnée dans HoUN] ou Mrs Ferguson
elle
[SUSS].
118
Comme Mary Morstan [SigN], emilia Lucca [reDC], Mrs Mary
Maberley [3gAB], elsie Cubitt [DANC] ou Susan Cushing
[CArD].
119
FiVe, p. 299 (t1).
120
StoC, p. 531 (t1).
121
tHor.
122
3gAB.
123
SCAN.
124
tHor, p. 429 (t2).
125
idem, p. 430.
126
idem, p. 429.
127
idem, p. 429.
128
3gAB, p. 386 (t2).
129
elle joue avec l’image qu’il a de lui-même : « Vous avez les senti-
ments d’un genleman. Comme l’instinct féminin est prompt à le décou-
vrir » dit-elle [p. 387], puis plus loin : « Vous êtes un gentleman. Il
s’agit d’un secret de femme » [p. 388].
130
idem, p. 388.
131
idem, p. 389.
132
idem, p. 388.
133
SCAN, p. 232 (t1).
134
idem, p. 211.
135
SigN, p. 114 (t1).
136
idem, p. 117.
137
SigN, p. 118.
138
idem.
139
iLLU, p. 309 (t2).
140
expression empruntée à Sherlock Holmes lui-même dans
SeCo : « Dites, Watson, le beau sexe est votre département ? »
[p. 952, t1]
141
gree, p. 622 (t1).
142
iDeN, p. 273 (t1).
143
SeCo, p. 952 (t1).
144
BerY, p. 440 (t1).
145
CHAS, p. 832 (t1).
146
goLD, p. 892 (t1).
147
SigN, p. 207 (t1).
148
idem, pp. 207-208.
149
idem, p. 208.
150
BLAN, p. 322 (t2).
151
SCAN : « Il avait l’habitude d’ironiser sur la rouerie féminine. » [p.
211, t1]
152
SigN, p. 207 (t1).
153
DYiN, p. 610 (t1).
154
eMPt, p. 696 et suivantes (t1).
155
3gAB, p. 388 (t2).
156
VALL, p. 54 (t2)
157
SCAN, p. 211 (t1)
158
Quand il narre son entretien avec Violet de Merville destiné à la
convaincre de ne pas épouser le baron gruner, il dit : « Elle me fit
de la peine, Watson. Sur le moment, je la regardai comme j’aurais regardé
ma propre fille » – cf. iLLU, p. 309 (t2).
159
cf. tWiS : « J’ai trop d’expérience pour ne pas savoir que l’intuition
d’une femme peut s’avérer beaucoup plus valable que les conclusions d’un
raisonneur qui procède par analyse », dit-il à propos de Kate Whitney
dont l’époux est porté disparu [p. 329 – t.1] ; ou encore dans LioN :
« J’apprécie beaucoup l’instinct féminin dans de telles affaires » [p. 459
– t1].
160
SigN, p. 118 (t1).
161
cf. LioN : « J’ai rarement éprouvé de l’attrait pour les femmes car
mon cerveau a toujours gouverné mon cœur » [ p. 458 – t2 ]
162
cf. SigN, p. 145 (t1).
163
cf. iLLU, p. 303 (t2).
164
il ne fait de confidences à Watson sur sa généalogie et son en-
fance qu’au début de gree [pp.622-623, t1] pour introduire le per-
sonnage de son frère Mycroft et dans gLor [pp. 533-535, t1], pour
expliquer le choix de sa profession.
165
cf. ed. robert Laffont, Paris, 1976.
166
cf. LASt, p. 674 (t1).
167
cf. reti, p. 502 (t2).
168
cf. DeVi, p. 668 (t2)
169
VALL, p. 54 (t2).
170
BerY, p. 439 (t1).
171
LioN, p. 456 (t2).
172
idem, pp. 458-459.
173
idem, p. 458.
174
StUD, p. 14 (t1).
175
cf. L’article de Pierre Barnier intitulé “Le Mal de vivre holmé-
sien” paru dans l’ouvrage Sherlock holmes collection Héros aux
éditions DLM, Pézilla-la-rivière – 1997.
176
CoPP, p. 445 (t1).
177
StUD, p. 14 (t1).
1
StUD, pp. 19-21 (t.1).
2
reti, p. 497 (t.2)
3
StUD, p. 12 (t.1)
4
StUD, p. 12 (t.1).
5
SigN, p. 108 (t.1).
6
Le terme de « malédiction » employé ici est vraisemblablement une fantaisie du
traducteur français, il n’apparaît pas dans le texte original lequel est : « Do you
know, Watson, that it is one of the curses of a mind with a turn like mine that I must
look at everything with reference to my own special subject.” [from the original il-
luStrated ‘StrAND’ Sherlock holmeS, Sir ArtHUr CoNAN DoYLe, tHe CoM-
PLete FACSiMiLe eDitioN – Wordsworth editions, Hertfordshire, 1998], phrase
pouvant se traduire comme suit : “Vous savez, Watson, que c’est l’un des travers
d’un esprit comme le mien qui m’oblige à considérer toute chose en référence
avec ma profession particulière. » ; cependant, le terme de « travers » utilisé
dans notre traduction peut expliquer celui de « malédiction » (synonyme de
« tare », en quelque sorte) dans le sens où la façon dont Holmes perçoit le monde
résulte d’une tournure d’esprit contre laquelle il ne peut rien.
7
CoPP, p. 454 (t.1).
8
eMPt, p. 708 (t.1).
9
CoPP, pp. 444-445 (id.)
10
MAZA, p. 343 (t.2).
11
A plusieurs reprises dans le Canon, on voit Watson imposer du repos à son
ami : notamment dans reig où il se rend à Lyon, à l’hôtel Dulong où le détec-
tive, à la suite d’une enquête s’étant prolongée pendant deux mois, est en proie
à la plus noire des dépressions ; mais aussi dans DeVi, où – à la demande ex-
presse du Dr Moore Agar - il conduit Holmes dans les Cornouailles pour lui
épargner une grave dépression nerveuse.
12
VALL, p. 52 (t.2).
13
gree, p. 622 (t.1).
14
SigN, p. 118 (t.1).
15
CHAS, p. 831 (t.1).
16
DYiN, p. 610 & suivantes (t.2.).
17
cf. SigN : « l’émotivité s’oppose toujours à cette froide et véridique raison que je
place au-dessus de tout. » [p. 208 - t.1].
18
il laissera néanmoins transparaître sa peur de perdre Watson dans l’affaire
des trois garrideb, lorsque Killer evans leur tire dessus : « Pour l’amour de
Dieu, dites-moi que vous n’êtes pas touché ! », élan de compassion durant lequel
Watson verra « s’embuer les yeux durs et frémir les lèvres fermes » du détective
(3gAr, p. 404 – t.2).
19
DeVi, pp.661-662, cf. le rapport de l’expérience menée par Holmes en pré-
sence de Watson (à qui il doit son salut) avec la poudre extraite d’une plante -
la radix pedis diaboli - qui pousse dans certaines régions de l’Afrique occidentale
et qui sert de poison de châtiment chez certains sorciers indigènes.
20
FiNA, p. 683 (t.1).
21
idem, p. 686.
22
idem, p. 683.
23
idem , p. 673.
24
Le grand hiatus s’étend de mai 1891 à avril 1894, trois années à propos des-
quelles – hormis le laconique récit qu’en fait Holmes à Watson dans eMPt (cf.
pp. 696-699, t.1) – nous ne savons rien.
25
LASt, p. 681 (t.2).
26
LioN, p. 451-452 (t.2).
27
Sherlock Holmes est donc droitier.
28
« Le partage semble plutôt injuste ! C’est vous qui avez fait tout le travail dans cette
affaire. A moi, il échoit une épouse ; à Jones, les honneurs. Que vous reste-t-il donc,
s’il vous plaît ?
- A moi ? répéta Sherlock Holmes. Mais il me reste la cocaïne, docteur !
Et il allongea sa longue main blanche pour se servir. » (SigN, p. 208 – t1)
29
« … je suis le seul au monde de mon espèce. » [SigN, p. 108 -t1].
30
« J’ai l’impression que je me déprécie quand j’explique. » [StoC, p. 516 – t1].
31
« … j’avais enfin rencontré un adversaire qui était, sur le plan intellectuel, mon
égal. » [FiNA, p. 6674 – t1].
32
FiNA, p. 683 (t1).
33
SigN, p. 108 (t1).
34
idem.
35
idem.
36
idem.
37
eNgr, p. 384 (t.1).
38
il préfère sa longue pipe en merisier à celle en terre lorsque son humeur est
davantage à la discussion qu’à la méditation (CoPP, p. 445 – t.1).
39
on le voit prendre un cigare accompagné d’un whisky à l’eau et inviter Wat-
son et l’inspecteur Lestrade à l’accompagner à la fin de l’entrevue menée avec
Lord Saint-Simon (NoBL, p. 412 – t.1).
40
cf. NorW.
41
cf. tWiS.
42
cf. MUSg.
43
cf. SiLV.
44
cf. HoUN.
45
cf. MUSg & NAVA.
46
cf. Note 11.
47
NorW, p. 725 (t.1).
48
idem.
49
DeVi, pp. 646-647(t.2).
50
StUD, p. 14 (t.1).
51
idem.
52
rappelons cette remarque de Watson : « son appétit était un gage de succès»
(VALL, p. 52 – t.2).
53
cf. la partie suivante de cet exposé.
54
gree, p. 636 (t.1).
55
CHAS, p. 833 (t.1).
56
tWiS, p. 315 (t.1).
1
CoPP, pp. 444-445 (id.)
2
en avril 1887, d’abord, n’ayant pas « résisté à la tension d’une enquête qui
s’était prolongée pendant deux mois », période durant laquelle « il n’avait jamais
travaillé moins de quinze heures par jour », avouant même ne s’être pas reposer
« une heure pendant cinq jours », il sombre dans « la plus noire des dépressions »
et nécessite, de la part de Watson, une prise en charge personnelle et une mise
au repos forcé (reig, p. 569 – t.1). en mars 1897, ensuite, accablé par le travail,
il se voit formellement ordonné par le Dr Moore Agar de prendre un repos com-
plet, s’il veut s’épargner une grave dépression nerveuse (DeVi, p.646 – t2).
3
tWiS, p. 331 (t1).
4
cf. le diagnoStic en PSychiatrie de Marie-Christine Hardy-Bayle (coll. 128
Psychologie, Nathan Université, Paris, 2001).
5
idem.
6
eMPt, p. 708 (t1).
7
gree, p. 622 (t1).
8
Classification internationales des troubles Mentaux et des troubles du Com-
portement, oMS, genève et Masson, Paris, 1993.
9
traduction française de J.-D.guelfi & al., Masson, Paris, 1996.
10
cf. pp.39-43 de le diagnoStic en PSychiatrie (id), texte sur lequel nous nous
sommes appuyés pour rédiger ce paragraphe.
11
le diagnoStic en PSychiatrie de Marie-Christine Hardy-Bayle (id., p.16).
12
ou borderline, on trouve les deux orthographes.
13
le diagnoStic en PSychiatrie, id. p.19.
14
le diagnoStic en PSychiatrie, id. pp. 21-22 – les termes présentés en gras
servant à mettre en exergue les symptômes exposés par rapport aux troubles
observés chez Sherlock Holmes.
15
Le terme d’objet étant ici employé non pas dans son acception psychanaly-
tique, mais comme synonyme d’objectif.
16
cf. la citation présentée en note 7.
17
Notons qu’il est le principal fondateur du Club Diogène dont le règlement in-
terdit à chacun de ses membres « de s’intéresser à l’un quelconque de ses col-
lègues » et « de parler [quel qu’en soit le] prétexte » (gree, p. 624 – t1).
18
Pour plus d’informations, nous renvoyons le lecteur à la littérature produite
sur le sujet, notamment à Freud et ses successeurs.
19
elles s’étendent de 1872 à 1883.
20
A assimiler à la psychose paranoïaque.
21
Dans la Solution à 7%, Moriarty qui fut le précepteur de Holmes dans sa
jeunesse aurait eu une liaison adultère avec sa mère ; la découverte de l’adultère
par le père aurait entraîné le châtiment de l’épouse et le licenciement du pré-
cepteur.
22
« Ah ! voilà bien le côté génial, miraculeux de l’affaire ! Cet homme règne sur Londres
et personne n’a jamais entendu parler de lui. (…) Il est l’organisateur de tous les forfaits,
ou presque, qui restent impunis dans cette grande ville. (…) Jamais soupçonné. (…) le
professeur s’était entouré de protections si habilement réparties que, quoi que je fisse, il
me parut impossible d’obtenir une preuve convaincante dans une enceinte de justice. »
[FiNA, pp. 673-674 – t1].
23
« Oui. J’ai peur. » (FiNA, p. 672 – t1).
24
FiNA, p. 672 (t1).
25
eMPt, p. 708 (t1).
26
terme employé comme synonyme de « préjudiciable au développement
sain d’un individu ».
27
eMPt, p. 691 et suivantes (t1).
28
eMPt, p. 699 (id.) – “Work is the best antidote to sorrow, my dear Watson”
[p. 560 - from the original illuStrated ‘StrAND’ Sherlock holmeS, Sir
ArtHUr CoNAN DoYLe, tHe CoMPLete FACSiMiLe eDitioN – Wordsworth editions,
Hertfordshire, 1998]
29
3gAB, p. 387 (t2).
30
SigN, p. 108 (t1)
31
cf. dans reti : « …toute la vie n’est-elle pas pathétique ? (…) Nous atteignons. Nous
saisissons. Nous serrons les doigts. Et que reste-t-il finalement dans nos mains ? Une
ombre. Ou pis qu’une ombre : la souffrance» [p. 497 - t2], ou encore dans CArD :
« A quelle fin tend ce cercle de misère, de violence et de peur ? Il doit bien tendre à une
certaine fin, sinon notre univers serait gouverné par le hasard, ce qui est impensable.
Mais quelle fin ? Voilà le grand problème qui est posé depuis le commencement des
temps, et la raison humaine est toujours aussi éloignée d’y répondre » [p. 562 - t2].
32
ABBe, p. 935 (t1).
33
3gAB, p. 389 (t2).
34
BerY, p. 440 (t1).
35
Littéralement « le fils de Siger » [cf. eMPt, p. 699 – t1] .
36
cf. moi, Sherlock holmeS de W.S.Baring-gould, éd. encrage.
37
Période allant de la date d’installation de Holmes et Watson à Baker Street à
la retraite du détective dans les Downs.
38
cf. MUSg : « Vous connaissez ma méthode en pareil cas, Watson. Je me mets à la
place de l’homme, et ayant d’abord évalué l’ampleur de son intelligence, je m’efforce
d’imaginer comment j’aurais moi-même agi dans des circonstances analogues » [p. 565
- t1] et reti : « Vous n’obtiendrez de résultats, inspecteur, que si vous vous mettez
toujours à la place de l’autre et si vous réfléchissez à ce que vous auriez fait dans son
cas. Cette méthode requiert de l’imagination mais elle est payante. » [ p. 509 - t2].
39
reSi, p. 608 (t1).
40
idem.
41
HoUN, p. 156 (t2).
42
traduction de British Medical Journal.
43
StoC, p. 514 (t1).
44
goLD, p. 878 (t1)
45
StUD, p. 15 (t1).
46
SigN, p. 107 (t1).
47
StUD, p. 14 (t1).
48
idem.
49
SigN, p. 107 (t1).
50
idem.
51
« Ce spectacle m’irritait chaque jour davantage, et la nuit ma conscience me repro-
chait de n’avoir pas eu le courage de protester. (…) à le contrarier, je me serais senti
timide et maladroit » [SigN, p. 107 -t1].
52
idem, p. 108.
53
« …ce spectacle m’irritait chaque jour davantage, et la nuit ma conscience me repro-
chait de n’avoir pas eu le courage de protester » [idem, p. 107]
54
idem, p. 108 (id.).
55
3gAr, p. 391 (t2).
56
reig, p. 568 (t.1).
57
idem, p. 577 (id.).
58
Le traitement doit être librement consenti pour être efficace.
59
traduction de : “For years i had gradually weaned him from that drug
mania…”[p.697 - from the original illuStrated ‘StrAND’ Sherlock
holmeS, Sir ArtHUr CoNAN DoYLe, tHe CoMPLete FACSiMiLe eDitioN –
Wordsworth editions, Hertfordshire, 1998]
60
MiSS, p. 900 (t1).
61
cf. notamment BoSC, StoC, Croo et, le plus significatif, FiNA [t.1].
62
idem.
63
tWiS, p. 320 (t1).
64
MiSS, pp. 901-902 (t1).
65
Personnage du roman de r.-L.Stevenson docteur Jekyll et miSter hyde
(1886).
66
Personnage de la nouvelle d’oscar Wilde, Le Portrait de Dorian gray (1891).
67
Personnage du roman d’H.-g.Wells, L’île du Docteur Moreau (1896).
68
Personnage du roman homonyme de Bram Stoker (1897).
69
reti, p. 508 (t2).
70
CHAS, p. 833 (t1).
71
tHor, p. 407 (t.2).
Deuxième ParTie
ANALYSe et DiAgNoStiC
1
Diagnostic and Statistic Manual of Mental Disorders [Manuel Diagnostique et Sta-
tistique des maladies mentales ]– 4ème édition : système de classification des ma-
ladies mentales développée par l’American Psychiatric Association ; pour
chaque maladie mentale, une liste de symptômes est donnée, lesquels doivent
être présents pour que le diagnostic soit appliqué.
2
Cette partie de notre exposé a été élaborée grâce à la consultation d’ouvrages
nombreuses qu’il nous est difficle de répertorier ici.
3
cf. Le termes en italique dans cette partie sont explicités dans le Lexique, pré-
senté en Annexe iV.
4
Pour une première approche, nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage suivant :
mini dSm-iV, critèreS diagnoStiQueS, Version française complétée des codes
CiM-10 de Julien Daniel guelfi & al. (éd. Masson, Paris, 2002).
5
cf. Troubles de la personnalité : définitions et critères diagnostiques spécifiques, pré-
senté en Annexe iV.
6
pour trouble obsessionnel-Compulsif.
7
cf. mini dSm-iV, critèreS diagnoStiQueS, sous la direction de J.D.guelfi
(Masson, Paris, 2002).
8
cf. Bibliographie des etudes Holmesiennes, présentées en Annexe V.
9
il existe plus de cinq cents cercles holmesiens actifs à ce jour de par le monde.
10
Déjà cité en note 175 de la page 22 du présent ouvrage.
11
cf. Le Mal de Vivre Holmésien (in Sherlock holmeS de Saint-Joanis, Barquin
& Bannier, DLM editions, coll. Héros – Pézilla-La-rivière, 1997), p. 121.
* « Les signes cliniques qu’il présente ne seraient pourtant pas assez marqués pour que
l’on puisse qualifier ses troubles existentiels comme relevant d’une psychose maniaco-
dépressive – Note de Marie-Noëlle Clément, interne des hôpitaux de Lyon en psy-
chiatre » - Note additionnelle au texte de P. Bannier, ibid.
12
ibid.
13
ibid, p. 119.
14
ibid, p. 122.
15
ibid.
16
ibid.
17
ibid.
1
ibid.
1
ibid.
2
℮/dite, coll. Criminales, Paris, Novembre 2002.
2
ibid, p. 29.
2
ibid, p. 157.
2
ibid, p. 78.
2
Pulsions tyrannicides et tendances persécutrices à l’égard de Watson notam-
ment (cf. ibid, p. 107).
2
ibid, p. 98.
2
ibid, pp. 32-33.
2
ibid, p. 211.
28
ibid, p. 140.
29
cf. 1. APProCHe DeS trAitS De CArACtère LeS SAiLLANtS DU PerSoNNAge, dans la
sous-partie intitulée « Son rapport à l’autre ou le couple Holmes-Watson », p.10.
30
on note cependant que l’attitude destructrice s’atténue souvent cependant
grâce à la mise en place de l’analyse et la vie peut reprendre son cours.
31
cf. Le concept d’addiction, présenté en Annexe ii.
32
cf. Anaclitisme in Lexique (Annexe iV).
33
cf. « Difficulties in the psychoanalytic treatment of borderline patients », paru en
1979 dans adVanceS in the PSycho-theraPy oF the borderline Patient de J.
Le Boit & A. Capponi (Jason Aronson, New York) dont une traduction française
faite par le Dr J. DUBUiS est proposée sur internet à l’adresse suivante :
http://www.megapsy.com/french/borderline.hym
34
Selon rosenfeld (ibid), il semblerait que ces structures soient faciles à distin-
guer des psychoses mais pas des névroses – en effet, même en situation de stress,
il n’y a pas de confusion entre le Self (moi) et l’objet, ce qui est typique de la psy-
chose.
35
cf. « Causes supputées des troubles observées », in 3. interPrétationS deS donnéeS
recueillieS, Première Partie, p. 41 et suivantes.
36
ibid.
37
cf. mini dSm-iV…, ibid, pp. 284-285.
38
StUD, p. 12 (t1).
39
cf. « Son rapport à l’autre ou le couple Holmes-Watson » in 1. APProCHe DeS trAitS
De CArACtère LeS PLUS SAiLLANtS DU PerSoNNAge, dans la Première Partie du pré-
sent ouvrage.
40
Holmes utilisera le terme d’abandon, lors du second mariage de Watson : « Le
brave Watson, écrit-il, m’avait à l’époque abandonné pour se marier. » (BLAN, p. 322
– t2).
41
BoSC, pp. 274-275 (t1).
42
tWiS, p. 320 (t1).
43
« J’en avais peur ! », telle est la réplique que Holmes fait Watson quand ce
dernier lui annonce l’honneur que lui fait Miss Morstan d’accepter de l’épou-
ser – SigN, p. 207 (t1).
44
SigN, p. 208 (t1).
45
« De son côté, Holmes s’était isolé dans notre meublé de Baker Street ; son goût pour
la bohème s’accommodait mal de toute forme de société ; enseveli sous de vieux livres, il
alternait la cocaïne et l’ambition : il ne sortait de la torpeur de la drogue que pour se
livrer à la fougueuse énergie de son tempérament… » – SCAN, pp. 211-212 (t1).
46
« Ces derniers temps, je n’avais pas beaucoup vu Holmes. Mon mariage avait séparé
le cours de nos vies. Toute mon attention se trouvait absorbé par mon bonheur person-
nel… » – SCAN, p. 211 (ibid).
47
LASt, p. 684 (t2).
48
« Mon carnet de notes me rappelle que c’est en janvier 1903, … Le brave Watson
m’avait à l’époque abandonné pour se marier » – BLAN, p. 322 (t2).
49
gLor, p. 533 (t1).
50
cf. Dr Watson gets married… , étude de Sophie Bellocq-Poulonis sur les diffé-
rents mariages du narrateur.
51
cf. 1. dans la première partie du présente ouvrage.
52
gree, p. 622 (t1).
53
Date où se déroule l’intrigue d’un Scandale en bohême (t1).
54
« Au cours des trois mois qui suivirent mon installation, je ne bougeai de chez moi
que pour visiter mes malades ; je vis donc rarement mon ami Sherlock Holmes… » -
StoC, p. 514 (t1).
55
SCAN, p. 211 (t1).
56
BoSC.
57
StoC, Croo, FiNA.
58
gree, p. 622 (t1).
59
ibid.
60
StUD, p. 99 (t1).
61
« … de temps à autre, j’ai le cafard ; je reste plusieurs jours de suite sans ouvrir la
bouche. Il ne faudra pas croire que je vous boude. Cela passera si vous me laissez tran-
quille. » - StUD, p. 12 (t1).
62
cf. la partie 2. addictionS holmeSienneS ou le côté obScur du PerSon-
nage, présenté dans la première partie du présent ouvrage.
63
NAVA, p. 666 (t1).
64
cf. Human nature and the social order (1902) and Social Organization (1909), cité
dans la PerSonnalité, J.-Cl. Filloux (PUF, Que sais-je ? n°758)
65
eMPt, p. 694 (t1).
66
Auteur de Principes de Psychologie (1890), cité dans la PerSonnalité, J.-Cl.
Filloux (ibid).
67
confiance en soi.
68
cf. la PerSonnalité (ibid).
69
MAZA, p. 343 (t2).
70
reig, p. 568 (t1).
71
DeVi, p. 646 (t2).
72
rappelons qu’en avril 1887, puis au printemps 1897, Holmes – en proie à une
grave dépression nerveuse résultant de longues périodes de travail acharné –
se voit dans l’obligation de prendre quelque repos.
73
Phrase citée dans reDH, p. 256 (t1).
74
StUD, p. 30 (t1).
75
BoSC, pp. 287-288 (t1).
76
StUD, p. 10 (ibid).
77
« Je voyageai pendant deux ans au Tibet, je visitai Lhassa et passai plusieurs jours en
compagnie du dalaï-lama » - eMPt, p. 699 (t1).
78
StUD, p. 14 (t1).
79
ibid.
80
cf. le diagnoStic en PSychiatrie, p. 39 et suivantes – M.-Ch. Hardy-Bayle
(Nathan Université, coll. 128, n°72, Paris, 2001).
81
SCAN, p. 212 (t1).
82
rappelons qu’à cette époque, Watson a quitté Baker Street pour épouser Mary
Morstan et qu’il n’a pas vu son ami depuis un long moment.
83
3gAr, p. 404 (t2).
84
reti, p. 497 (t2).
85
CArD, p. 562 (t2).
86
StUD, p. 12 (t1).
87
StUD, p. 10 (t1).
88
Pratique aussi mentionnée dans DYiN, p. 610 (t2).
89
MUSg, p. 551 (t1).
*
traduction de « in one of his queer humours », le qualificatif “queer” pouvant
avoir les acceptions suivantes : « étrange, bizarre », mais aussi « louche, douteuse ».
90
ibid.
91
StUD, pp. 12-13 (t1).
92
DYiN (ibid).
93
ibid.
94
FiVe, p. 298 (t1)
95
StUD, p. 12 (t1).
96
FiNA, p. 678 (t1).
97
« Oui. J’ai peur. (…) De[s] fusils à vent. » - ibid, p. 672.
98
ibid.
99
« Holmes, sans attendre, longea le mur, attrapa les volets, et les attacha solidement »
- ibid.
100
« J’irai jusqu’à vous prier de faire fi des convention pour m’autoriser à quitter bientôt
votre maison en escaladant le mur de votre jardin » - ibid ; « je vous ai demandé l’au-
torisation de quitter votre maison par une sortie moins voyante que votre porte de fa-
çade » - pp. 677-678.
101
elles sont recueillies dans etude en rouge, le Signe deS Quatre, leS aVen-
tureS de Sherlock holmeS.
102
ibid, p. 676.
103
« …je dus convenir que j’avais enfin rencontré un adversaire qui était, sur le plan
intellectuel, mon égal. L’horreur que m’inspiraient ses crimes se mêlait à l’admiration
dont je saluais son habilité » - FiNA, p. 674 (ibid).
104
Ces dates font référence à la chronologie intra-diégétique du Canon. Nous en
présentons une synthèse en Annexe Vi.
105
ibid, p.672.
106
il serait intéressant de faire une étude comparative des physionomies des
deux hommes…on s’aperçevrait que certains de leurs traits sont similaires.
107
ibid, p. 687.
108
cf. L’œuvre ouverte, U. eco (grasset, … ?)
109
Dans SCAN, CHAS et iLLU.
110
SCAN, p. 211 (t1).
Troisième ParTie
SPéCULAtioNS
1
cf. celle proposée par S.Bellocq-Poulonis dans son ouvrage L’AVeNtUre De Dé-
teCtiVe trioMPHANt , Une etude du Mythe Holmesien, (éd. L’oeil du Sphinx,
Paris, 2004)
2
Le mariage a probablement lieu à la fin de l’automne 1887 (cf. NoBL).
*
« il est dommage que la Nature n’ait fait de toi qu’un homme, toi qui avais
l’étoffe d’un saint et d’un brigand ».
3
SigN, pp. 207-208 (t1).
4
« Mon mariage avait séparé le cours de nos vies. Toute mon attention se trouvait ab-
sorbée par mon bonheur personnel, si complet, ainsi que par les mille soucis qui fondent
sur l’homme qui se crée un vrai foyer. » - SCAN, p. 211 (t1).
5
« Le mariage de lord Saint-Simon … Des scandales neufs… ont relégué aux oubliettes
ce drame vieux de quatre ans. » - NoBL, p. 401 (t1)
6
« Ceci se passait quelques semaines avant mon mariage : je partageais alors avec Holmes
l’appartement dans Baker Street. » - ibid.
7
SCAN, pp. 211-212 (t1).
8
« Divers échos de son activité m’étaient parvenus par intervalles : notamment son
voyage à Odessa où il avait été appelé pour le meurtre des Trepoff, la solution qu’il ap-
porta au drame ténébreux qui se déroula entre les frères Atkinson de Trincomalee, enfin
la mission qu’il réussit fort discrètement pour la famille royale de Hollande. En dehors
de ces manifestations de vitalité, dont j’avais simplement connaissance par la presse quo-
tidienne, j’ignorais presque tout de mon ancien camarade et ami. » - ibid, p. 212.
9
ibid.
10
ibid, p. 215.
11
« … je me levais pour partir, mais Holmes me saisit par le poignet et me repoussa dans
le fauteuil.
- Ce sera tous les deux, ou personne ! déclara-t-il. Devant ce gentleman, vous pouvez
dire tout ce que vous me diriez à moi seul » (ibid, p. 216)
12
LASt, p. 684 (t2).
13
SigN, p. 108 (t1).
14
Première publication en 1886.
15
rédigé à partir de le diagnostic en Psychiatrie de M.-Christine Hardy-
Baylé (coll. 128 - édition Nathan Université, 2001).
16
cf. Lexique, présenté en Annexe 4.
17
lequel a probablement été accentué par l’échec qu’il essuie face à irène Adler
dans un Scandale en bohême.
18
SigN, ibid.
19
SigN, p. 207.
20
« Je griffonnai un billet pour mon voisin, montai quatre à quatre afin d’avertir ma
femme, et rejoignis Holmes sur le pas de la porte. » - StoC, p. 516 (t1).
21
« Ma femme était déjà montée. » - Croo, p. 587 (t1) ; « est-ce que Mme Wat-
son est ici ? elle est sortie pour faire une visite. » - FiNA, p. 672 (t1).
22
« Ma femme était allée passer quelques jours chez sa tante » - FiVe, p. 298 (t1) ;
« Est-ce que Mme Watson est ici ? Elle est sortie pour faire une visite. » - FiNA, p. 672
(t1).
23
« J’espère que Mme Watson est tout à fait remise des petites émotions que nous
avons connues lors de notre aventure du « signe des quatre » ? » - StoC, p. 514
(t1).
24
A propos d’un télégramme envoyé par le détective : « Qu’en dites-vous, mon
chéri ? Partirez-vous avec lui ? (…) Vous vous sentiez un peu fatigué. Ce changement
d’air vous remettra. Et puis, les affaires de M. Sherlock Holmes vous passionnent tou-
jours ! » - BoSC, p. 274 (t1) ;
A propos d’une lettre alarmante reçue d’une relation de jeunesse : « Ma femme
convint qu’il n’y avait pas un moment à perdre, si bien qu’une heure après avoir pris
mon petit déjeuner je me retrouvai une fois de plus dans mon ancien logement de Baker
Street » - NAVA, pp. 640-641 (t1).
25
FiVe, p. 298 (t1).
26
eNgr, p. 381 (t1).
27
SCAN, p. 211 (t1).
28
« En 1851, écrit François Bédarida (in la Société anglaiSe du milieu du xixe
Siècle à noS JourS, éd. du Seuil, coll. Points Histoire, Paris, 1990 – p. 45), un Lon-
donien seulement sur vingt-cinq appartient à la classe « supérieure », alors que les classes
populaires (…) englobent plus des quatre cinquièmes de la population. »
29
ibid.
30
Paru en 1902 ; réédité sous le titre le PeuPle d’en baS aux éditions Phébus,
coll. Libretto (1999, Paris), traduction française de François Postif.
31
Nous invitons le lecteur à consulter la littérature concernant le sujet, laquelle
est conséquente, dont les ouvrages de Stéphane Bourgoin sont sans doute les
plus accessibles pour les francophones – notamment Jack l’eVentreur dans la
collection « Crime Story » paru aux éditions Fleuve Noir (1992) et le liVre
rouge de Jack l’eVentreur (grasset, 1998).
32
cf. p. 19 (t1).
33
“The Juwes are the men who will not be blamed for this for nothing” – le mot
“Juwes” étant mis pour “Jews” don’t c’est l’orthographe habituelle.
34
cf. p. 852 (t1).
35
Auteur notamment de PoStmortem, mémoireS morteS et d’une dizaine d’au-
tres romans mettant en scène le personnage du Dr Kay Scarpetta, médecin lé-
giste expert de l’etat de Virginie, parus principalement aux éditions Le Masque
et Calmann-Lévy.
36
cf. Portrait d’un tueur : Jack l’eVentreur, aFFaire claSSée (editions. des
Deux terres, diffusion Seuil, 2003).
37
Son nom et l’éventualité de sa culpabilité furent aussi mentionnés dans le
roman de Paul West leS FilleS de WhitechaPel et Jack l’eVentreur (éd. ri-
vages, 1991) et celui de J.B. livingstone le retour de Jack l’eVentreur (éd. Al-
phée, 1989).
38
cf. Jack l’eVentreur : le Journal le doSSier la controVerSe (éd. JCLat-
tès, 1993).
39
illustrée par From hell, la bande dessinée d’Alan Moore et eddie Campbell
(éd. Delcourt, 2000) avant d’être porté à l’écran par les frères Hughes avec John
Depp et Heather graham dans les rôles principaux (twentieth Century Fox Film
Corporation, 2001)
40
Déclaré officiellement mort de la grippe en 1892, il serait en fait décédé
quelques années plus tard à l’hôpital de Sandringham où il était interné à cause
d’une syphilis.
41
il envisagea que le tueur était déguisé en sage-femme (à moins qu’il ne fut une
sage-femme) dont les vêtements tachés de sang et les déplacements à des heures
indues dans les rues ne devaient en rien être suspects du fait de sa profession.
42
on pense notamment l’ultime déFi de Sherlock holmeS de Michaël Dib-
din (éd. rivages, 1994).
43
cf. SigN (t1).
44
cf. BLAC (t1).
45
cf. NAVA (t1).
46
cf. SCAN (t1).
47
cf. tWiS (t1).
48
cf. traduction française de Pierre Leyris, éd. gallimard, coll. L’étrangère,
1995.
49
ibid, p. 135.
50
cf. CHAS, p. 833 (t1).
51
« J’aurais pu me faire un nom parmi les gangsters », p. 506 (t2).
52
cf. SigN : « Je ne pus m’empêcher de penser qu’il eût fait un bien dangereux crimi-
nel q’il avait tourné sa sagacité et son énergie contre la loi, au lieu de les exercer pour
sa défense », p. 141 (t1).
53
cf. gree : « C’est une chance que vous soyez du côté de la force publique et non
contre elle ! », p. 636 (t1).
54
rappelons que, dans la majorité des cas, l’état borderline est lié à un trauma-
tisme désorganisateur qui trouve souvent son origine dans une agression
sexuelle subie dans l’enfance et refoulée.
*
Fée blonde.
55
cf. SCAN, p. 212 (t1).
*
Situé en Ukraine, sur la Mer Noire.
¨
Au Ceylan, actuel Sri Lanka.
56
cf. iDeN, p. 259 (t1).
57
cf. p. 381 (t1).
58
cf. FiNA (t1).
annexes
Annexe 1
Le CoNCePt D’ADDiCtioN
1. DéFiNitioN :
jPersonnalité Paranoïaque
Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont
les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît
au début de l'âge adulte et est présent dans des divers contextes,
comme en témoignent au moins quatre des manifestations sui-
vantes :
(1) Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’ex-
ploitent, lui nuisent ou le trompent ;
(2) Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté
ou la fidélité de ses amis ou associés ;
(3) Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte in-
justifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui ;
(4) Discerne des significations cachées, humiliantes ou mena-
çantes dans des commentaires ou des événements anodins ;
(5) Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suici-
daires, ou d'automutilations.
(6) Garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, in-
sulté ou dédaigné ;
(7) Perçoit des attaques contre sa personnes ou sa réputation, alors
que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque
ou réagit avec colère ;
(8) Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité
de son conjoint ou de son partenaire sexuel.
Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une
Schizophrénie, d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques
psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et n’est pas dû
aux effets physiologiques directs d’une affection médicale géné-
rale.
jPersonnalité Schizoïde
jPersonnalité antisociale
jPersonnalité borderline
(1) Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés [NB.
Ne pas inclure les comportements suicidaires ou les auto-mutilations énu-
mérées dans le critère 5] ;
(2) Mode de relations interpersonnelles instables et intenses ca-
ractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation ex-
cessive et de dévalorisation ;
(3) Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante
de l'image ou de la notion de soi ;
(4) Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement
dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie,
conduite automobile dangereuse, crises de boulimie). [NB. Ne pas inclure
les comportements suicidaires ou les auto-mutilations énumérées dans le
critère 5] ;
(5) Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suici-
daires, ou d'automutilations ;
(6) Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur
(p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habi-
tuellement quelques heures et rarement plus de quelques jours) ;
(7) Sentiments chroniques de vide ;
(8) Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa
colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère
constante ou bagarres répétées) ;
(9) Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéa-
tion persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.
jPersonnalité histrionique
jPersonnalité narcissique
jPersonnalité evitante
jPersonnalité obsessionnelle-compulsive
(1) Préoccupation pour les détails, les règles, les inventaires, l’or-
ganisation ou les plans au point que le but initial d’une activité en est oc-
culté ;
(2) Perfectionnisme qui entrave l’achèvement de tâches (p.ex. in-
capacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop
strictes ne sont pas remplies);
(3) Dévotion excessive pour le travail et la productivité avec ex-
clusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des im-
pératifs économiques évidents);
(4) Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions
de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une ap-
partenance religieuse ou culturelle) ;
(5) Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-
ci n’ont pas de valeur sentimentale ;
(6) Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à
moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les
choses ;
(7) Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ;
l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de
catastrophes futures ;
(8) Se montre rigide et têtu.
LeXiQUe
I
clivage :
Le clivage est une façon de diviser le monde en 2 poles, "tout bon"
et "tout mauvais". C'est ce que l'on appelle la pénsée noir et blanc,
un monde sans "gris". Le clivage est un mécanisme de défense pour
se protéger.
cognition :
Faculté d'acquérir des connaissances. Acte de connaître ou connais-
sance en général : "La cognition est l'ensemble des activités par
lesquelles toutes les informations sont traitées par un appareil psychique,
comment il les reçoit, comment il les selectionne, les transforme et les
organise, construit des représensations de la réalitéet élabore des con-
naissances" (codol 1988)
compensation :
1. mécanisme qui vise à compenser une déficience réelle ou perçue
comme telle. Le phénomène compensatoire peut être réel ou s'ex-
primer par le fantasme. 2. Mécanisme d'auto-défense normal du
Moi qui se traduit par la recherche d'une satisfaction (ou d'une af-
firmation) dans un domaine où celle-ci est accessible, et unique-
ment pour contrebalancer une insatisfaction ou un échec réel ou
ressenti dans un autre domaine. Les effets de la frustration sont,
de ce fait, évités partiellement.
cyclothymie :
trouble caractérisé par une alternance de nombreux épisodes hy-
pomaniaques (ne rencontrant pas tous les critères d'un épisode ma-
niaque) et dépressifs (ne rencontrant pas tous les critères d'une
dépression majeure).
décompensation :
"Decompenser" signifie craquer mentalement et émotionnellement.
La decompensation se produit pendant le début d'un processus
psychotique. Les personnes non psychotiques peuvent décompen-
ser quand les facteurs de stress auquels elles sont confrontés sont
plus grands que leur capacité à faire face.La décompensation peut
prendre beaucoup de formes. Normalement cela impliquer le
début de comportements plus "enfantins" comme, un manque
complet d'égard pour l'hygiène, énurésie, comportement de plus
en plus désorganisé, un changement spectaculaire du niveau
d'énergie, ou une perte complète d'intérêt pour des activités agréables.
déni :
terme employé par Freud : mode de défense consistant en un refus
par le sujet de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante.
dépersonnalisation :
trouble psycho-affectif initialement décrit par P. Janet pour carac-
tériser la psychasthénie, expérience au cours de laquelle le sujet
perd le sentiment de sa propre réalité, de son identité, de la réalité
de son corps, le tout accompagné d'un intense sentiment d'étran-
geté et d'une grande angoisse. Selon le niveau de dépersonnalisa-
tion, on aura affaire à une atteinte légère dans l'hystérie (trouble
de l'identité), ou à un mode d'entrée dans la psychose délirante
(automatisme mental, hallucinations, corps disloqué et morcelé).
C'est au cours de la dissociation schizophrénique que la déperson-
nalisation est la plus grande. Le sujet se sent devenir autre, s'inter-
roge pour savoir si un autre ne prend pas sa place en lui. Le monde
est inexplicablement changé: le patient ne reconnaît pas ce qui lui
était familier. La tonalité est hostile. Le patient tente d'expliquer
ces phénomènes par un « rationalisme morbide ». Par ailleurs la
dépersonnalisation s'observe également dans les psychoses confu-
sionnelles et dans le cadre de certaines tumeurs cérébrales.
dysphorie :
état de malaise, sentiment désagréable et négatif. (voir euphorie)
euphorie :
état de bien-être, de bonheur, sentiment optimiste et positif.
dysthymie :
La dysthymie est caractérisée par un état accablant pourtant chro-
nique de dépression, manisfesté par une humeur dépressive la plu-
part du temps, pendant au moins 2 années. (chez les enfants et les
adolescents, l'humeur peut être irritable et la durée doit être au
moins de 1 an.) La personne qui souffre de ce trouble ne doit pas
avoir été pendant plus de 2 mois sans éprouver deux ou plus des
symptômes suivants:
- faible appétit ou manger avec excès,
- insomnie ou hypersomnie,
- faible énergie ou fatigue,
- faible estime de soi,
- faible concentration ou difficulté à prendre des décisions
- sentiments de désespoir.
hypomaniaque :
Critères d'un épisode hypomaniaque :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'hu-
meur est élevée de façon persistante, expansive ou irritable, claire-
ment différente de l'humeur non dépressive habituelle, et ce tous
les jours pendant au moins 4 jours.
B. Au cours de cette période de perturbation de l'humeur,
au moins 3 des symptômes décrits (quatre si l'humeur est seule-
ment irritable) ont persisté avec une intensité significative.
1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent re-
posé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de
parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées dé-
filent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée
par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. engagement excessif dans des activités agréables mais à
potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., la personne
se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites
sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux dé-
raisonnables).
C. L'épisode s'accompagne de modifications indiscutables
du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période
symptomatique.
D. La perturbation de l'humeur et la modification du fonc-
tionnement sont manifestes pour les autres.
e. La sévérité de l'épisode n'est pas suffisante pour entraîner
une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social,
ou pour nécessiter l'hospitalisation, et il n'existe pas de caractéris-
tiques psychotiques.
F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques
directs d'une substance ou d'une affection médicale générale.
idéalisation :
Mécanisme de défense psychotique observable chez le schizo-
phrèque comme chez le paranoïaque, qui permet de protéger le
bon objet des pulsions destructrices en amplifiant ses qualités
exagérément.
idéation :
Processus par lequel les idées se forment et s'enchaînent.
identification Projective :
lorsqu’une partie de la personnalité du sujet s'introduit fantasma-
tiquement dans le Moi de l'objet pour le contrôler, lui nuire ou
chercher des satisfactions qu'il suppose y être. Cette partie appar-
tient toujours au sujet (exemple: l'identification à l'agresseur).
impulsivité :
terme qui recouvre quatre facettes complémentaires : le manque
de persévérance, l'absence de préméditation, la recherche de sen-
sations et l'urgence.
labilité :
Caractère d’une humeur changeante. La moindre petite émotion
engendre une réaction difficilement contrôlable (pleurer ou rire
exagérément). SYN. : incontinence affective.
objet :
en référence à la pulsion, moyen par lequel celle-ci cherche la sa-
tisfaction. L'objet varie selon le développement psychosexuel de
l'individu.
Pathogenèse :
recherche et étude du mécanismes des causes ou du développe-
ment des maladies.
Processus mental :
Mécanismes fondamentaux qui opèrent dans l'esprit ou le psy-
chisme de l'individu, supposés notamment procéder au traitement
de l'information dans le cerveau. Ne se limitant pas au domaine
du raisonnement , ils sont proposés pour expliquer l'ensemble de
la cognition, (pensée, raisonnement, langage, perception, mémoire,
émotions, motricité...).
Projection :
opération psychique permettant au sujet de localiser à l'extérieur
ce qui se situe en fait à l'intérieur de lui. il attribue donc à une autre
personne les affects dont il ne peut se protéger et qu'il refuse de re-
connaître en lui-même. Mécanisme agissant de façon délirante. Le
sujet nie pour lui un désir intolérable et projette ce désir sur un
autre.
Pulsion :
en psychanalyse, processus dynamique consistant en une charge
énergétique, un facteur de motricité qui fait tendre l’organisme
vers un but. Selon Freud, toute pulsion trouve sa source dans une
excitation corporelle ; son but étant de supprimer l’état de tension
régnant à la source pulsionnelle. C’est dans l’objet, grâce à lui, que
la pulsion peut atteindre son but. La pulsion a deux aspects: l'affect
et la représentation
refoulement :
Mécanisme majeur lié à la culpabilité et qui contribue à tous les au-
tres mécanismes de défense. Aussi le plus complexe car constitutif
de l'inconscient comme domaine séparé du reste du psychisme.
C'est par le refoulement que certains contenus inconscients ne par-
viennent jamais à la conscience, et que d'autres y retournent. Le re-
foulement est donc à la fois une pression/censure et un maintien.
Le refoulement fait revenir à l'inconscient des représentations liées
à des pulsions risquant de provoquer du déplaisir à l'égard du Sur-
moi et de la réalité extérieure. Une représentation est refoulée
quand elle subit l'attraction du noyau inconscient pathogène et l'ac-
tion de la censure (refoulement originaire + censure). La représen-
tation refoulée de la pulsion séjourne dans l'inconscient et va s'y
organiser. elle va ainsi effectuer un travail de déformation et d'éloi-
gnement. elle va former des rejetons qui subiront chacun un destin
particulier. La charge affective, ou affect, va se lier à l'un de ces re-
jetons et va tenter à nouveau d'émerger, et ce sera le retour du re-
foulé qui s'exprimera dans les rêves, les actes manqués, les lapsus...
etc. rien ne subsistera de la représentation première si ce n'est l'af-
fect qui va provoquer l'angoisse. il faut considérer le refoulement
comme une étape première. Le produit refoulé (nos représenta-
tions mentales inavouables) se déverse dans le ça.
Sublimation :
Mécanisme concernant des activités intellectuelles, artistiques ou
religieuses et portant sur les pulsions partielles libidinales qui ne
parviennent pas à s'intégrer dans la forme définitive de la génita-
lité. il n'y a pas de refoulement (ce n'est donc pas à proprement
parler un mécanisme de défense) mais une conversion de ces pul-
sions dans un but non sexuel qui revalorise le sujet. La sublimation
ne se fait pas sous la pression du Surmoi mais est de l'ordre de
l'idéal du Moi. il n'y a pas de culpabilité mais plutôt du narcis-
sisme. trois caractéristiques: déplacement d'objet, changement de
nature de la pulsion, l'objet visé est socialement valorisé. La subli-
mation dévie les pulsions sexuelles vers un objet socialement va-
lorisé.
Symptômes dissociatifs :
ensemble de troubles caractérisé par la survenue d'une perturba-
tion touchant des fonctions normalement intégrées (comme la
mémoire, la conscience et l'identité), incluant l’amnésie, la déper-
sonnalisation,
Syntone :
Se dit d’un sujet qui vibre en harmonie avec le milieu dans lequel
il se trouve.