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Si Jakob Lorber était aussi un homme comme tous les

autres, les amis-de-Lorber (Lorber-freunde) n'auraient


probablement pas de problème avec le fait qu'il ait eu une
fille naturelle.

Mais pour l'image du prophète ascétique continent, il est


manifestement nécessaire de passer sous silence cette
partie de sa biographie. Ainsi, Edith Mikeleitis souligne par
exemple : "Pas une fois on entend parler d'une relation plus
rapprochée avec un personnage féminin (...)" (Der Plan
Gottes. Ein Lorber-Brevier. Lorber-Verlag Bietigheim 1964, S.
16) (En français: Le Plan de Dieu. Un bréviaire de Lorber.
Maison-d'Edition-de-Lorber Bietigheim 1964, page 16).
Cependant dans l'acte de succession (archives de l'état de
Styrie, signature "BG Graz, ID 436/1864") est indiqué par
contre ce que Jakob Lorber laisse à sa « fille naturelle Maria
Hochegger ».
Quand Dr. Reinhard Rinnerthaler, dans le cadre de sa
dissertation (Zur Kommunikationsstruktur religiöser
Sondergemeinschaften am Beispiel der
Jakob-Lorber-Bewegung, Salzburg 1982) est tombé sur ce
détail selon toute apparence banal, les amis-de-Lorber l'ont
menacé de démarches juridiques, tout comme aussi du
châtiment de Dieu. De la même façon que déjà quelqu'un
avant lui avait pour cette raison (à cause de cela) perdu sa
main, lui aussi subirait un accident grave, s'il publiait la vérité
sur la fille de Lorber. Une prédiction qui, Dieu merci, ne s'est
pas réalisée. Quel problème devrait aussi avoir Dieu avec la
vérité ?
Ces informations ci-dessus avec les photos du testament se
trouvent sur le site critique www.jakoblorber.de à l'adresse
suivante www.jakoblorber.de/inhalte/tochter.htm
Le détail de la main coupée est relaté dans la bibliographie de
Lorber de Karl Gottfried von Leitner : « Une fois se présenta à
Lorber quelqu'un d'important qui se mit à lui faire des
reproches parce qu'il affirmait être en rapport avec le
Seigneur, et il finit par lui donner une ou deux gifles; puis il
s'en alla. S'étant éloigné de la demeure de Lorber, ce
personnage se rendit à ses affaires dans un moulin; et là, sur
un accident qui lui arriva, il eut la main droite coupée. » Il faut
préciser que le biographe était un ami et ardent admirateur de
Lorber.

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