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INTRODUCTION AU DROIT.

INTRODUCTION.

Pour Flauberd : « on ne c’est pas ce qu’est le droit »


Pour la justice : « on a besoin du droit » pour éviter d’avoir la loi du plus fort et est nécessaire
pour organisé les rapports entre les individus dans une société.
Le droit dans une société permet d’accorder la liberté, d’obtenir la justice et d’avoir la paix
dans un pays.
Le droit est présent dans la vie quotidienne (ex : achat de pain = contrat de vente = droit).
Sur le point juridique : c’est une matière qui à un langage spécifique, elle demande beaucoup
de rigueur (c’est matière technique).
Le droit recouvre deux notions précises :

Le droit objectif : qui est l’ensemble des règle juridique qui régisse la société.
Les droits subjectifs : qui sont des prérogatives qui sont reconnues par le droit
objectifs à des individu. Le but est de reconnaître des droits aux individus, donc de
satisfaire leurs intérêts personnels.
Titre 1 : Le droit objectif.
CHAPITRE 1 : La notion de droit.

SECTION 1 : La règle de droit.

Est une règle à suivre en société et son non respect va être contrôlé par l’autorité public. Elle
est influencée par la morale et la politesse.
Par contre il y a plein de règle de droit qui sont édictée et qui ne sont pas influencées par la
morale, elle sont édictée pour organisé la société.
Le droit se caractérise par l’existence de sanction car sans sanction les individus ne
respecteraient pas les lois.

Paragraphe 1 : Les caractéristiques de la règle de droit.

Cette règle de droit possède 4 caractéristiques :


Elle est générale
Elle est obligatoire
Elle est permanente
Elle est coercitive

A. La règle de droit est générale.

Elle doit être abstraite car elle est censée s’appliquer à tout le monde et ce sans distinction.
C’est la même pour tous comme par exemple la déclaration des droit de l’Homme.
Elle peut en revanche être pour des groupes de personnes (salariés, commerçants,….).
Il y a de plus en plus de lois qui règlent des situations bien précises ce qui peut donc poser des
problèmes.

B. La règle de droit est obligatoire.

Elle s’applique à tout ceux qui sont concernés par la règle de droit. Si elle n’était pas
obligatoire se serait juste un conseil ou un ordre, c’est donc ce qui la différencie.
La règle de droit peut ordonner, défendre, interdire ou punir.

La force avec laquelle la règle de droit va s’imposer peut varier selon la nature des situations :
Premier cas : on peut être en face de lois impératives (dont l’application est automatique et
systématique, on a pas le choix).
Deuxième cas : face aux lois supplétives (ne s’applique que si les personne concernées n’ont
pas prévue autre chose). Ex : pour se marier on peut faire des contrats de mariage avant le
mariage, la loi prévoit que c’est le régime de la communauté qui s’appliquera.
C. La règle de droit est permanente.

La règle de droit évolue tout le temps donc elle à un début et une fin.
Elle commence le jour de son entrée en vigueur et se termine lorsqu’on l’abroge (c’est
l’abrogation).
La permanence de la règle de droit signifie son application constante pendant la vie de celle-
ci.

D. La règle de droit est coercitive.

Cela signifie que pour toute règle de droit il y aura des sanctions en cas de non respect de
celle-ci. Ces sanctions sont appliquées par l’autorité publique, et il n’y a que la force publique
qui peut employé la force pour faire respecter les lois.
Il existe 3 types de sanctions :

La sanction pénale : à pour but de punir un délinquant pour protéger la société. Les
sanctions pénales sont divisées en trois grands groupes :
la contravention : qui est la moins grave. C’est le fait de verser une amende.
La peine correctionnelle : pour un délit (ex : vole). Le coupable paiera une
amende et fera de la prison.
La peine criminelle : est pour les crimes (meurtre). C’est la plus grave de la
sanction pénale. Là l’individu risque la prison à vie.

La sanction civile : intervient lors d’un litige pour la formation d’un contrat ou dans
l’exécution d’un contrat. Trois types de sanction sont envisageables :
Dans un premier cas le contrat sera dit nulle par le juge (nullité du contrat), c a
d qu’ils feront comme si le contrat n’avait jamais existé.
Dans un second cas une des parties demande à la justice de forcé l’autre à
signer le contrat et à l’exécuter.
Et dans un troisième cas le juge décide de résilier le contrat ou décide encore
de sa résolution.

La sanction administrative : relève du droit public. Elle peut appliqué :


Des nullités (sur les contrats administratifs)
Des astreintes (versements d’une somme par jour si je n’exécute pas la
décision)
Sanction fiscale (frais de majoration)

Paragraphe 2 : Le rôle de la règle de droit.

Elle sert à organiser une société, assure l’ordre social. Elle assure l’ordre et la sécurité. Elle
peut aussi avoir des but matériel, intellectuel ou morale.
A. Les finalités morales et intellectuelles.

1. Les rapports entre la morale et le droit.

La morale est la science des comportements vertueux (éthique). Le droit sera respecté encore
mieux s’il est en concordance avec la morale. Le droit peut consacrer la morale de 2 façons :
Directement (ex : sanctionne l'homicide volontaire ou non) ou indirectement (ex : la loi oblige
les automobilistes à respecté une certaine vitesse).

2. Les rapports entre la justice et le droit.

Celse définissait le droit comme l’art du bien et du juste. Cela veut dire que le droit c’est la
justice, mais que ce n’est pas que sa. Il faut en effet distingué notamment la justice normative
et individuelle.
Justice normative : Cela veut dire que même si une règle est juste, on ne peut pas
garantir que l’application soit juste. Pourquoi ? Car les juges sont des être humains
donc qu’ils peuvent se trompés.
Justice individuelle : l’intérêt individuel peut se distingué de l’intérêt collectif. Or la
loi est la même pour tous.

On oppose aussi la justice commutative à la justice distributive.


Justice commutative : égalité mathématique entre les individus.
Justice distributive : à pour but d’assuré une meilleure distribution des richesses mais
aussi des charges.

3. Les rapports entre l’équité et le droit.

a. Les différents sens de l’équité.

Le terme équité est parfois synonyme de règle juridique complémentaire c a d que les juges, à
côtés des règles, peuvent créer du droit. C’est ce corps de règles crées par les juges qu’on
appel donc équité.
En principe en droit français ceci est interdit (art. 5 du code civil), ce sont les interdictions des
arrêts de règlement.
C a d que le juge ne pourras pas se prononcé par voix de disposition générale (règlementaire).
Le juge doit donc prendre sa décision en fonction des règles existantes pour chaque affaire
qu’il traitera.
A l’inverse les systèmes « common laws » (systèmes anglo-saxons) ne fonctionne que par
équité. C a d que pour ce type d’affaire le juge applique toujours les mêmes règles sans tenir
compte de chaque particularité des affaires.
Le deuxième sens de l’équité c’est lorsque l’on va permettre aux juges de faire appel à leur
bon sens, de statuer dans son intime conviction.
b. La mise en œuvre de l’équité.

En matière de contrat (art 1135 cc) le juge peut statuer en équité. A la demande des parties le
juge va statuer en équité (amiable compositeur). Un arbitre peut aussi applique l’équité.

4. Les rapports entre la religion et le droit.

Depuis 1905 l’église et l'État sont séparé, donc ils sont deux choses bien distinctes. En garde,
malgré la séparation, le principe de laïcité.
La religion influence quand même le droit (ex : le dimanche on ne travaille pas car c’est le
jour du seigneur).
Tous les jours le droit et la religion se confrontent, mais le droit décide quand même de savoir
s’il prend en compte la religion ou non.

B. Les finalités matérielles du droit.

Elle organise les administrations et les tribunaux.


La règle de droit à pour but d’assuré la sécurité juridique et la stabilité juridique.
La sécurité juridique : va forcément être définit avec précision car pour que chaque
citoyens puissent savoir s’il est dans la légalité ou l’illégalité.
La stabilité juridique : elle apparaît lorsqu’on à déjà crée une situation juridique et on
doit pouvoir bénéficié de ce droit jusqu'à ce qu’on y mette fin sois même.

1. La sécurité des biens et personnes.

Il y a plusieurs branches du droit qui vont protéger les biens et les personnes, comme le droit
pénale qui lui par contre protège même les deux.
Le droit civile protège les personnes au travers de la responsabilité juridique civile (art 1382
cc) qui dit que lorsque l’on cause un dommage il faut le réparer.

2. La stabilité des situations juridique.

Pour assurer cette stabilité le droit français à créer le principe de non rétroactivité des lois. C a
d que dès qu’une situation juridique est crée, même la loi ne pourra pas intervenir (art 2 cc).
Malgré tout, certaine situations vont crées le droit d’apparence. C a d que c’est une situation
de fait. Et le droit va reconnaître l’existence de cette situation, ce qui lui donnera un statut
juridique.

SECTION 2 : Les fondements de la règle de droit.

Elle relève de la philosophie du droit. Il y a eut différent courant de pensée qui sont classé par
école, et les plus important sont : le positivisme et le droit naturel.
Paragraphe 1: Le droit naturel.

A. Le droit naturel classique

Trouve ses origine dans l'antiquité grec, le droit à l'époque s'est la justice, les solutions
juridique vont découler de la nature des chose, les règles de droit s'imposent. Le droit ne peut
pas être contre nature. Si on consacre une règle injuste, les citoyens doivent désobéir.
Le droit naturel classique à évolué avec le christianisme au moyen âge 13è siècle avec st
Thomas d'Aquin, il a expliqué que le droit n'est pas fondé sur un être supérieur mais découle
sur la raison des gens car il ont un libre arbitre et ont la faculté de différencié le bien du mal.

B. Le droit naturel moderne

Changement d'idée, l'homme et placé au cœur de la notion de droit, le père du droit naturel
moderne est Grotius de son vrai nom Hugo Von Groot. La théorie du droit moderne est aussi
attribué à Pufendorff. Il apparaît comme étant un ensemble de règle à la recherche du juste,
pour Grotius le droit divin existe malgré tout mais les règle de droit que l'homme consacre
sont indépendant du droit divin. L'homme à voulu vivre en société et pour pouvoir vivre en
société il est obligé d'abandonné une partie de ses liberté

Paragraphe 2 : Le positivisme juridique.

Il vient du droit public : donc les règles émanent de l'État lui-même (appelé le positivisme
étatique). Souvent elles sont consacrées car elles correspondent aux mœurs de la société
(positivisme sociologique). Les philosophe qui ont travaillé dessus : Hobbes, Machiavel, Kant
et Hegel.
Cette conception est encore consacré actuellement.
Carré de Malberg et Kelsen : ils ont présentés le positivisme de manières plus politique. Ils
ont estimés qu’il y avait une hiérarchie entre les normes qu’édite l'État. Chaque normes va se
justifiées par sa conformité avec la norme qui lui est supérieure. Ex : la loi est en dessous de
la Constitution.
CHAP 2 : Le droit français contemporain.

Il y avait des règles civiques sous l’antiquité. Même avant au Moyen Orient ils ont créer le
code et notamment le code de Hammourabi (en 13 s avant JC).
Les romains ont créer le droit romain qui est actuellement la base de notre droit. Ce droit
romain a était connu par le code Justinien. Il comporte 4 parties dont la plus importante est le
Digeste.

SECTION 1 : L’évolution du droit civique.

Il y a trois grandes périodes : ancien droit, période intermédiaire et le droit moderne.

Paragraphe 1 : L’ancien droit.

Il n’y avait pas d’unité de loi (la même pour tous), ainsi chaque peuple avait sa propre loi. Ce
système était appelé le système de personnalité des lois. Ce système à peu à peu laisser sa
place aux système de la territorialité des lois ( c a d se voir appliquer les lois du lieu sur lequel
on vit).
Au sud de la France il y avait déjà du droit écrit. Alors qu’au nord, le droit était régit par la
coutume.
On avance dans le temps : à la fin de l’ancien régime, les pouvoirs royaux se développe. Ainsi
il va falloir avoir le même droit pour tous. La jurisprudence va apparaître de cette unification.
Car le parlement de Paris va avoir l’autorité sur tous les autres parlements. Ainsi on va
appliqué les mêmes règles de droit dans tous les parlements dans tous les royaumes. A la
veille de la révolution la codification commence.

Paragraphe 2 : Le droit intermédiaire et la codification.

A. Le droit intermédiaire.

C’est celui qui va être appliqué pour l’individualisme. On aboutit donc à la déclaration des
droits de l’homme de 1789. a la même époque on c’est rendu compte que le meilleur moyen
d’unification était les lois.

B. La codification.

Napoléon à décider de réunir une commission de 4 personnes pour élaborer le code civil dans
un délais de 4 mois : Bigot de Préameneu, Tronchet, Maleville et Portalis. Ils sont tous de
grands juristes. Ils ont donc tenus le délais est ainsi on arrive aux 36 lois du 18 mars 1 804. Ce
code civile est appelé code civile français mais Napoléon décide de le rebaptiser le code
Napoléon.
Ce code abroge toutes les lois de l’ancien régime. Ainsi on arrive à une unification parfaite
sur le territoire.
Pourquoi ce code fonctionne ? Car il n’est pas philosophique mais réaliste, concret. Le but de
ce code était de fixé des principes généraux qu’on appelle les adages du droit. Ce code prône
les droit des individus est part du principe que tout individu est égale à un autre individu (c’est
l’égalité des personnes).
Enfin il va mettre en œuvre le principe d’autonomie de la volonté : c’est la possibilité pour
n’importe quel individu de créer du droit, donc de passer des contrats.
Mais Napoléon ne s’arrête pas au code civile, il va en créer plusieurs autres : en 1 806 le code
de procédure civile, 1 807 le code du commerce, 1 810 le code pénale,….
C’est une époque où il y a énormément de code de créer.

Paragraphe 3 : De la codification au droit moderne.

A. De 1804 à 1880 : l’apogée du code civile.

C’est l’époque où le code civil va vivre ses heures de gloire. Il va même servir de modèle a
plusieurs pays.
Pourquoi marche t-il ? Car c’est un code qui est assez libérale sur le plan économique et car il
est basé sur un conservatisme sociale (il garde les valeurs morale).
En 1880 le code civil va commencer à décliner à cause de la révolution industrielle.

B. De 1 880 à 1 945 : le déclin du code civile.

Le code devient moins adapté pour la révolution industrielle. Pour remédier à ce problème, de
nombreuses réformes législatives vont être créé pour venir combler les lacunes du code. (Ex :
le droit du commerce et du travaille vont être créer). Mais ces législation vont être créer en
dehors du code civile ainsi toutes les relations professionnelles vont développer la
jurisprudence pour comblé ces lacunes.

C. Depuis 1 945 : le renouveau du code civile.

Comme le code civil était inadapté on décide de le réformer :


D’abord sur les droits des personnes (droit de la famille 1 960)
Ces réformes vont être complètement intégrer de le code civile c’est donc pour cela qu’il va
renaître.

A côté du code civile on va créer de nouveaux codes pour intégrés les anciennes législations.
On appelle sa la codification à droit constant. Cela signifie qu’on va créer un code, mais ce
code ne va pas être « réfléchie », qu’il n’aura pas d’ossatures précise. On va mettre tous les
textes à l’intérieur d’un code, il n’y a pas de plan cohérent dans ce code.

SECTION 2 : Le droit civile d’aujourd’hui : la spécialisation du droit.

Aujourd’hui il y a plus d’un 50 codes. On est toujours imprégné du droit romain : il va nous
permettre de distingué le droit public et le droit privé.
Paragraphe 1: Droit public droit privé.

Le droit privé : se défini comme l’ensemble des règles qui régissent les relations entre
particulier.

Le droit public : va régir les relations entre l'État et ses agent, ou les particuliers. Il s’intéresse
aussi au fonctionnement d’un État.

En droit public il y a du droit constitutionnel, droit administratif, droit international public,


droit communautaire,….
En droit privé il y a le droit civil, droit commercial, droit du travail, droit international privé...

Ils se distinguent par :


Il ne poursuivent pas le même but : le droit public satisfait l’intérêt général alors que le droit
privé satisfait l’intérêt individuel.
Le droit public est un droit impératif (auquel il n’est pas possible de dérogé) alors que le droit
privé insiste sur le volonté individuelle.

Les juridictions (tribunaux) ne sont pas les mêmes :


Droit public : juridiction administrative, la plus haute juridiction est le conseil d'État.
Droit privé juridiction judiciaire, la plus haute est le cours de cassation.
Certaine matière cependant relève du droit public et du droit privé. Le droit pénale sert pour
l'État (droit public) mais comme il protège les individus (droit privé). Donc aujourd’hui le
droit pénal est classé comme droit privé.

Paragraphe 2 : La place du droit civile dans le droit privé.

A. Les subdivisions du droit privé.

On dit que le droit privé est subdivisé en plusieurs branche du droit, par exemple :
Le commercial : régit l’activité des commerçant.
Le droit du travail : gérer les relation professionnel entre employeur et salarié.
Le droit international : régit les relations entres les personnes privé lorsqu’il
existe un élément d’extranéité. C a d une situation d’ordre privé qui va contenir
un élément d’ordre international.

B. Le droit commun : le droit civile.

Il va demeurer la matière de référence. Si dans les législations on ne trouve pas de solution


pour une affaire, on applique le droit commun.
Pourquoi ? Car il ne pose que des règles générales où il y a toujours une solution.
CHAP 3 : Les sources de la règle de droit.

Tout le droit appliqué à l’heure actuel est appelé le droit positif. Il vient de plusieurs sources
(écrite ou orale).
Le droit anglais fait du droit oral (common law) alors qu’en France on fait du droit écrit.
Dans le droit romain il y a deux sources de droit :
Sources directes : elles sont créatrices de droit.
Sources indirectes : elles interprètent la source directe, c’est donc la jurisprudence.

SECTION 1 : Les sources directes de la règle de droit.

Il existe une hiérarchie dans ces règles de droit :


Il y a des règles qui sont supranationales : c a d toutes les conventions internationales et le
droit européen, le droit communautaire. Elles vont donc être en opposition avec les sources
nationales.
Sources internes du droit : l’ensemble des sources internes forme un ordre juridique interne.
Les sources supra vont aussi être appelée ordre juridique externe, international ou
supranational.

SOUS-SECTION 1 : Les normes communautaires et internationales.

Paragraphe 1 : Les normes internationales et européennes.

Dans quelles mesures le droit français doit-il tenir compte des traités ?

A. La place des traités et des accords internationaux dans l’Ordre Juridique Interne.

Elle va être déterminer par notre constitution (art 53, 54, 55). Ces normes vont être tout
d’abord intégrées dans l’Ordre Juridique Interne. Puis la constitution et les lois françaises
doivent être en conformité avec les règles internationales.

1. Le mécanisme d’intégration des normes internationales.

Il y a des conventions qui pour être appliquées en France doivent être ratifiées par le biais
d’une loi.
C a d que le législateur doit prendre en compte cette loi.
L’art 54 de la constitution : si le conseil constitutionnel à déclarer qu’un engagement
internationale à une close contraire à la constitution française, la possibilité de signé cette
convention ne pourra se faire qu’après avoir réviser la constitution.
On pourrait donc penser que la constitution est inférieure aux traités. Actuellement il y a une
divergence entre la supériorité des traités sur la constitution ou l’inverse.

Actuellement la cours de cassation, dans sa formation la plus solennelle appelée l’assemblée


plénière, à rendue un arrêt Fraisse du 2 juin 2000; elle précise que la supériorité que l’on
accorde aux traités internationale ne s’applique pas dans l’ordre juridique interne. Donc pour
elle la constitution est au sommet de la hiérarchie de l’Ordre Juridique Interne.

2. La conformité des lois aux traités et aux accords internationaux.

Art 55 de la constitution : ces traités ont une valeur supérieur à celle des lois à compté de leur
ratification par l'État français.
Mais est-ce que toutes les lois sont soumises aux traités ?
Il y a deux solutions qui convergent :
L’arrêt Jacques Vabre : il date du 24 mai 1975, par la cours de cassation. Il à décider de faire
prévaloir le traité sur les lois françaises, même les lois postérieures qui seraient contraire aux
traités.
Le conseil d'État : à retenue la même solution donc il a rendu l’arrêt Nicolo le 20 octobre
1989.
Pourquoi ont-ils rendus ces arrêts ? Car le conseil constitutionnel ne fait que contrôler la loi
par rapport à la constitution et pas par rapport aux traités.

B. Les principaux traités et accords nationaux.

Il existe deux types de texte internationaux :


Les traités bilatéraux ou multilatéraux : c a d que l’on va prendre en compte le
nombre d'État qui ont été ratifié ce traités.
Les traités lois : le but est d’harmoniser les règles applicables dans une matière
déterminée.

A côté de ces traités il y a les conventions internationales. Elles vont avoir un objectif
particulier car elles vont proclamer et réclamer des droits et des libertés à tout individus. (ex :
la CEDH : convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés
fondamentales).

Elle date de 1 950 et elle va reconnaître des libertés fondamentales : droit à la vie, égalité
entre les personnes, interdiction de la peine de mort,….
Le respect de l’application de cette convention est faite par la cours Européenne des droits de
l’Homme. Elle va donc condamnée les États en cas de non respect (pécuniaire) :
Ex : en 2001 la France à été condamnée pour non respect du droit du travaille de nuits des
femmes.

Autres conventions :
Convention de New York de 1 990 elle est relative au droit de l’enfant.
Déclaration universelle des droits de l’Homme, adoptée par l’ONU de 1 948.

Mais pour ces conventions le problème est qu’il n’y a pas de juridiction pour les faire
respecter.
Paragraphe 2 : Les normes communautaires.

Sont élaborées au sein de l’Union Européenne.

A. Les principales étapes de la construction Européenne.

Le traité de Rome le 25/09/1957. Il fait la CEE (communauté économique


européenne), il est la base des lois.
Puis il y a la CJCE. Cours de justice des communautés européenne. Créer en 1958.
Elle doit connaître tous les litiges qui concernent le traité de Rome.
Nouvel accord : accord de Schengen (14/06/1985). But : harmoniser les procédures de
police et les systèmes informatiques pour permettre les libres circulations des
travailleurs.
Le traité de Maastricht : en 1992. Met un terme à la CEE et met en place l’union
Européenne. But : promouvoir les progrès économiques et sociaux. Envisage une
union monétaire : création de l’euro. Met en place une politique de défense commune,
coopération judiciaire entre les États européens.
Le traité d’Amsterdam en 1987. Renforce le traité de Maastricht comme pour
l’emploi. But : donne plus de pouvoir aux institutions.
Le traité de Nice : de 2001. But : modifier le fonctionnement des institutions
européenne et aussi d’avoir une coopération avec d’autre États.
La convention européenne : refus par la France et le pays-bas.
Le traité de Lisbonne : 13/12/07. il relance la construction de l’ordre européenne.
Actuellement on a ratifié la constitution hors référendum.

B. Des règles directement applicables dans l’Ordre Juridique Interne.

Les droits communautaires établissent 4 types de normes :

1. Les normes communautaires.

Il existe deux types de normes communautaires :


Le droit communautaire originaire: ce sont les traités fondamentaux de l’Union
Européenne.
Le droit communautaire dérivé : ce sont toutes les règles de droit qui proviennent des
organes communautaires.

A. Le règlement communautaire.

Il est directement applicable dans l’Ordre Juridique Interne donc en droit français. C’est une
vraie règle de droit qui va être appliquée directement.
B. La directive.

N’est pas directement applicable en droit français dans les États membres. Mais il est un texte
obligatoire. Les États membres vont être obligé d’atteindre le résultat en utilisant les moyens
qu’il juge les plus approprié pour transposer leur directive dans le droit interne. Elle fixe donc
un délai pour lequel les États membres doivent avoir transposés la directive. Même s’ils ne
respectent pas le délais les individus peuvent faire appel à une juridiction.

C. Les décisions.

Acte obligatoire qui va s’adresser soit à un États soit à une entreprise soit à un particulier. Elle
est directement applicable.

D. Les recommandations et les avis.

Ne sont que des suggestions qui sont faites par les institutions européenne. Ils ne sont pas
obligatoires.

2. L’application des normes communautaires en droit interne.

Il y a 2 arrêts fondamentaux pris par la CJCE :


L’arrêt Costa de 1964
L’arrêt Van Gand And Lous de 1963.

Ils posent des principes fondamentaux :


L’ordre de justice communautaire est indépendant de l’ordre de justice interne.
La prééminence du droit communautaire sur les droits interne.
L’applicabilité directe du droit communautaire dans tous les États membres.

SOUS – SECTION 2 : Les sources nationales.


Paragraphe 1 : La constitution et les normes constitutionnelles.

Depuis la révolution de 1789 il y a eut 15 constitutions.


La constitution de la 5ème rpq date du 4 octobre 1958.
D'après la réforme du 28 juillet 2008 la réforme est une loi constitutionnelle.

A. Le contenu de la constitution.

On trouve 3 types de dispositions :


Toutes les règles qui vont régir les fonctionnements de l’Etat.
La constitution reprend un texte : la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789.
Reprend aussi les préambules de 1958 et 1946.
Donc dans la constitution il y a des droits pour les hommes et des droits sociaux. Le conseil
constitutionnel dégage aussi des principes constitutionnels. Par ex : la liberté d’enseignement,
la liberté contractuelle,…

B. Le contrôle de la constitutionnalité des lois.

Ce contrôle a été mis en place pour la première fois par la constitution de 1958. Donc le
conseil constitutionnel est créé. Prévue par l’art 61 de la constitution. Notamment le conseil
constitutionnel ne peut pas être saisie par tous : il peut être saisie par le président de la
république, le premier ministre, le président de l’assemblée nationale, le président du sénat, ou
par les 60 député ou 60 sénateurs.
Les décisions rendues par le conseil constitutionnel ne peuvent pas avoir recours.
Le contrôle en France on dit « contrôle a priori » car il doit être saisie qu’avant la
promulgation d’une loi (avant que la loi soit applicable).

Si le conseil constitutionnel considère que la loi n’est pas conforme elle ne peut pas être
applicable. Sinon elle est promulguée.
Mais le conseil constitutionnel peut adopté la loi et émettre des réserves d’interprétation.

La loi constitutionnel du 23 juillet 2008, créé un nouvel article au sein de la Constitution : art
61-1 qui créé la question préjudicielle de constitutionnalité. Il permet à tout citoyen le droit de
contesté la constitutionnalité d'une loi à l'occasion d'un litige devant le tribunal.
Cette possibilité n'est ouverte que lorsque que la loi porte atteinte à un droit ou une liberté
fondamentale. Le conseil constitutionnel ne peut être saisie que par le conseil d'état ou la cour
de cassation saisie auparavant par un juge. Si une loi échappe au conseil constitutionnel même
déjà entrée en vigueur peut encore être contesté. L'entrée en vigueur de cette réforme est
subordonner à l'entrée en vigueur d'une loi organique qui prévoit les modalité d'application
concrète de l'article 61-1.

C. La Constitutionnalisation des différentes branches du droit

Le Conseil Constitutionnel vérifie la constitutionnalité des lois par rapport à la constitution,


au Bloc de constitutionnalité, la DDHC, et les préambules de la Constitution (donc tout ce qui
a une valeur constitutionnelle ).
Le CC va plus loin car il formule lui-même de nouveaux principes de valeur constitutionnelle
qui sont intégrés au Bloc de constitutionnalité, c’est ce que l’on appelle le phénomène de
Constitutionnalisation du Droit.

Paragraphe 2 : La loi.

A. Définition et classifications des lois.

1. Définition formelle et matérielle de la loi.

On oppose la loi au sens formelle toute règle de droit provenant du Parlement, au sens
matériel du droit toute règle de droit formulée par un organe étatique
2. Classification des lois

a. Classification selon l’objet et la procédure

Loi constitutionnelle : a pour objet de réviser la Constitution. C’est l’œuvre des


Parlement, qui vote le même texte séparément dans les deux chambres. Cette loi doit
être adoptée à la majorité des 3/5 à l’Assemblée Nationale et du Sénat réunis en
Congrès.
Le Président de la République a une autre solution que de soumettre le texte adopté par
l’Assemblée Nationale et le Sénat au référendum national.

Lois organiques : complètent la Constitution dans des domaines précis. Elles ont pour
objet de fixer des modalités d’organisation et de fonctionnement des pouvoirs
publiques. Sont soumises au CC. Elles ont une valeur supérieure aux lois ordinaires.

Lois ordinaires :
Lois parlementaires
Lois référendaires : lorsque le Président de la République demande au peuple
de se prononcer. Elles ne peuvent pas faire l’objet de se référer au devant d’un
conseil constitutionnel
Lois de finances : interviennent une fois par an, et définissent l’ensemble des
ressources et dépenses de l'État

b. Classification des lois selon leur extension

La loi spéciale régit une seule partie de l’objet. Dans cette hypothèse, la loi spéciale l’emporte
sur la loi générale ( Ce qui est spécial déroge à ce qui est général, du latin specialia
generalibus derogant ). Le mot « spécial » est synonyme d’exceptionnel donc la loi doit être
appliquée restrictivement, sinon on applique la loi générale

c. La classification selon la force obligatoire de la loi.

Lois impératives : s’appliquent à toute personne et ne peut pas être écartée par une
volonté contraire. Certaines sont d’ordre public. La loi est impérative et public
lorsqu’elle véhicule un principe fondamental pour la société donnée.
Lois supplétives : elles ne s’appliquent que si les partis à un contrat n’ont pas prévu
d’autre closes.
Lois interprétatives : elle a pour objet d’expliquer une loi antérieure, ou l’interprétée.
Une loi interprétative est indissociable de la première loi, de ce fait, on considère que
la loi est appliquée de manière rétroactive, et qu’elle a été appliquée en même temps
que la première loi, peu importe le temps écoulé entre les 2 créations des lois.
B. L’application de la loi

1. L’élaboration de la loi

Les ministres, députés ou sénateurs confient une enquête à des spécialistes, qui forment une
commission des lois. Après l’étude, cette commission établie un rapport qui sera transformé
en Projet de loi s’il s’agit d’un texte présenté par le gouvernement, sinon le rapport sera
transformé en proposition de loi si le texte est à l’initiative du parlement.
Le projet de loi ou la proposition va alors être discuté successivement à l’Assemblée
Nationale et le Sénat; Il va y avoir des navettes. Le texte est discuté et on propose des
modifications appelées amendements. La navette s’arrête lorsque l’Assemblée Nationale
adopte le texte dans les mêmes termes que ceux votés par le Sénat.
A défaut d’accord entre les 2 chambres, l’article 45 de la Constitution peut réunir une
commission mixte paritaire qui est composée en nombre égal de députés et de sénateurs.
Si la commission mixte paritaire n’arrive pas à se mettre d’accord le dernier mot revient à
l’Assemblée Nationale.

Une fois la loi adoptée, elle peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel.
Soit celui déclare la loi conforme à la constitution et la loi va entrer en vigueur, soit il décide
qu’elle ne l’est pas.

a. L’entrée en vigueur de la loi.

La loi entre en vigueur après sa publication.


La promulgation : pouvoir appartenant au Président de la République en vertu de l’art 10 elle
doit avoir lieu dans les 15 jours à compter du vote par les parlements. Elle est suspendue en
cas de saisie par le CC.
La promulgation se fait par un décret de promulgation où le Président de la République
ordonne l’application de la loi. Suite à ce décret la loi est dit à force exécutoire
La publication : son but est de rendre la loi publique, que tout le monde la connaisse car il
existe un adage juridique disant que « nul n’est censé ignorer la loi ». La publication se fait au
Journal Officiel existant sous forme papier ou électronique. A partir de sa publication, la loi
peut entrer en vigueur.

C’est l’Art 1er du Code Civil qui précise les règles d’entrée en vigueur d’une loi

Règle de principe

Règle 1 : Si la loi n’a rien prévu sur son entrée en vigueur, son entrée en vigueur n’a lieu que
le lendemain de la publication sur le JO.
Règle 2 : La loi peut fixer elle-même sa date d’entrée en vigueur, mais c’est pas
nécessairement après sa publication au JO .
Règle 3 : Lorsque la loi nouvelle nécessite des mesures d’application, son entrée en vigueur
est repoussée jusqu’à l’entrée en vigueur des mesures d’application
Règle 4 : En cas d’urgence, les nouveaux textes entrent en vigueur dès leur publication.
L’urgence doit être prévue dans le décret de promulgation, ou alors le gouvernement doit
l’ordonner.
b. La disparition de la loi.

Une loi n’est plus applicable à compter de son abrogation. Une loi abrogée ne produit plus
d’effet pour l’avenir. L’abrogation ne peut être décidée que par l’autorité qui a créée la loi,
c’est le principe du parallélisme des formes. Pour abroger une loi, je ne peux le faire que par
une autre loi.
L’abrogation peut être tacite ( lorsque l’abrogation se fait, c’est l’entrée en vigueur d’une
nouvelle loi qui vient l’abroger ).
Ex : réforme sur le divorce, deux lois traitent sur le divorce, si les 2 sont incompatibles, on
applique la plus récente;
Une loi peut disparaitre par l’arrivée de son terme, c’est le cas de toutes les lois
expérimentales.

2. L’application de la loi dans l’espace.

La loi française s’applique en principe sur le territoire français, et que sur ce dernier, sauf
exceptions :
Lorsque la situation comporte un élément d’extranéité ( la situation met en jeu
plusieurs pays, dans certains cas, l’art du Code Civil donne compétence à une loi
étrangère )
Ex : lorsqu’il s’agit d’immeuble, on applique la loi du lieu de situation de l’immeuble
Si un délit est commis sur un territoire extérieur, il s’agit de la compétence du territoire
concerné

La deuxième exception concerne les départements d’Alsace et de Lorraine : on y a


conservé une partie du Droit Allemand, et l’on appel ça le Droit local d’Alsace et de
Lorraine.

La troisième exception concerne l’application du Droit français dans les DOM TOM
Concernant les DOM, (Réunion, Guyane, Martinique, Guadeloupe) la loi française s’applique
directement et de plein droit, sauf en ce qui concerne l’organisation et le régime législatif du
département / DOM

Pour les TOM ou collectivités d’Outre Mer (Polynésie Française, Nouvelle-Calédonie, Saint
Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, Terres Australes et Antarctique). La loi française n’est
applicable qu’en vertu d’une disposition expresse de la loi. La loi doit faire l’objet d’une
publication au journal Officiel local).
Une loi de 1970 étend à tous les Tom l’application des lois présentes et futures dans certains
domaines :
L’état des personnes
La capacité des personnes
Les successions
Les régimes matrimoniaux

En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, la compétence législative


appartient aux autorités du territoire sauf exceptions.
3. L'application de la loi dans le temps.

A. Le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle.

Ce principe est posé par l'article 2 du code civil « la loi ne dispose que pour l'avenir, elle n'a
point d'effet rétroactif »
Que signifie ce principe?que la loi nouvelle ne peut pas être appliquée aux conditions de
créations ni aux effets passés de situations juridiques qui existait avant l'entrée en vigueur de
la loi nouvelle.
Cette interdiction de rétroactivité est considérée comme d'ordre publique et le conseil
constitutionnel considère qu'elle n'a qu'une valeur législative.
Loi d'ordre publique : va pas pouvoir en écarter l'application, elle est impérative.
Elle est législative : c a d que le législateur peut modifier ce principe mais tous ceux en
dessous de lui ne peuvent pas.
Il y a des exceptions à ce principe :

au niveau pénale : les lois pénales sont soumises au même principe mais le principe de
non recours à la force est de valeur constitutionnel donc le législateur ne peut pas le
modifier.
Hors loi pénale le législateur lui même peut prévoir qu'une loi nouvelle peut être
rétroactive.

La loi pénale, malgré cette valeur constitutionnelle, va dans un cas être systématiquement
rétroactive : lorsque cette loi nouvelle est une loi plus douce.
Loi plus douce ? C'est la loi pénale qui baisse la sanction ou qui supprime une infraction.

Pour qu'elle soit rétroactive il faut quand même qu'il y est un critère :
si la décision judiciaire n'est pas passée en force de chose jugée : c a d que la décision
judiciaire doit encore être susceptible de recours. Elle ne doit pas être devenue définitif. Ex :
vol = 5ans de prison (loi ancienne). Déjà 2 ans en prison sur 5 ans. Loi nouvelle : on prend
que 3 ans. Même si elle est plus douce elle ne sera pas appliquée.
Ex 2 : vol il y a 1ans = 5 ans de prison. Il y a 1 mois = 5 ans de prison. Il y a 2 jours la loi
change : 3 ans. Je viens juste d'être condamné donc je fais appel donc le juge va appliqué la
loi nouvelle car le dossier du procès est encore en cours.

Les loi impératives : sont des lois qui viennent préciser ou compléter une loi déjà existante.
On considère qu'elle fait corps (est indissociable) de la loi qu'elle vient compléter.
Ex :

loi ancienne loi nouvelle

2006 2008

elle entre en vigueure qu'en 2006


B. Le principe de l'application immédiate de la loi nouvelle.

Signifie que la loi nouvelle va s'appliquer immédiatement à la construction ou à l'extinction


d'une situation juridique qui a pris naissance après l'entrée en vigueur de la loi nouvelle.

loi ancienne loi nouvelle

mariage entrée en vigueur


fin du mariage car la loi s'applique de suite

La loi nouvelle s'applique aussi sur les situations juridiques qui sont en cours de
création ou en cours d'extinction au jours où elle entre en vigueur. Mais ce qui avait
été acquis sous la loi ancienne demeure.

loi ancienne loi nouvelle

on peut se marier a 16ans se marier que à 23ans

intention de se marier à 17 ans

date du mariage. Mais se mariage


est annulé car la loi nouvelle n'autorise que les mariages à partir de 23ans.

La loi nouvelle va s'appliquer immédiatement au effets future d'une situation juridique non
contractuelle qui pourtant avait pris naissance avant l'entrée en vigueur de cette loi.

loi ancienne loi nouvelle

donne 1ans pour réparer les dommages.


Accident sans infraction, un blessé veut être dédommager, intente une action en justice

action en justice: la loi dit que je peut demander réparation pendant 5ans
l'action s'annule car la loi nouvelle dit que 1ans pour réparer.

Il y a des exceptions :
La loi nouvelle ne s'applique pas immédiatement au contrat en cours le jours de son entrée en
vigueur. C a d que les effets d'un contrat sont régis en principe par la loi qui été en vigueur le
jours où se contrat a été signé.
loi ancienne loi nouvelle

mariage à 16ans à 23ans


se marrie et le reste puisque la loi
ancienne l'autoriser à 16ans.

Exception à cette exception : la loi nouvelle peut s'appliquer immédiatement au contrat en


cours si le législateur le décide (car il a une valeur législative).

loi ancienne loi nouvelle

SMG = 60 000F SMG = 120 000F


elle s'applique immédiatement donc le salaire va
être augmenter à 120 000F.

Si le législateur ne le précise pas, cette exception va quand même joué si le juge considère que
la loi nouvelle est d'ordre public : quand cela accorde un avantage aux salariés, aux
consommateur, la loi de la police, donc à chaque fois que la loi va concerner un intérêt
fondamental pour la société.

Paragraphe 3 : Les sources infra légales.

A. Les règlements.

Ils ont forcément une valeur inférieure à celle de la loi. Donc ils doivent être en conformité
avec celle-ci.
La constitution considère dans l'article 37 que les règlements relève de la compétence
exclusive du gouvernement dans certaines matières. Donc trois types de règlements :
règlements qui vont être pris par le gouvernement dans un domaine qui normalement
relève du législateur. Ils sont nommés les ordonnances (article 38 de la constitution).
But : rapidité, évite toutes les discussions parlementaire (assemblée nationale et sénat).
Règlements qui vont être pris par l'application d'une loi ce sont les décrets
d'applications.
Règlements autonome : sont constitués de tous les textes dans les matières qui relève
de sa compétence, c a d toutes les matières qui figures dans l'article 37 de la
constitution.

Les règlements doivent tous être conforme à la loi et il vont subir un contrôle de légalité. Ils
doivent être conforme aussi avec les principes généraux du droit (dégager par le juge).
B. La coutume.

1. La notion de coutume.

Il y a plusieurs sens :
Comme synonyme d'usage, d'habitude.
Au sens juridique se définit par 2 éléments :

élément matériel : c a d qu'elle se traduit par un comportement qui se répète.


Élément psychologique : c a d que la règle que l'on applique doit être perçue
comme obligatoire.

Le droit coutumier est un droit informel : oral il n'est pas écrit.


Il est notoire : connut de tous ceux qui l'applique.

2. Les différentes entre la coutume et d'autres notions.

A. La coutume et les usages.

Usages : c'est la conduite à tenir dans certaines circonstance. On à beaucoup d'usage qui ne
sont pas juridique : usage mondain.
Il y a des usages qui s'apparente à des règles de droit : usage professionnel? Habitudes que
l'on prend dans la pratique des affaires qui va s'imposer aux professionnels.

B. La coutume et la pratique.

Pratique = activité de ceux qui ont pour fonction de mettre le droit en œuvre (notaire,
magistrat, huissier,...).
Différence entre pratique et coutume :
Coutume = créer des règles de droit.
Pratique : interprète le droit qui existe déjà.

C. La coutume et la jurisprudence.

La plupart du temps c'est la jurisprudence qui va reconnaître à une règle de droit l'existence de
la coutume.
Pour autant la coutume existe en dehors des tribunaux.
Alors que la jurisprudence ne peut exister que parce que qu'elle est dégagé par les juge, elle
née grâce aux litiges.

3. Les rapports entre la coutume et la loi.

La coutume peut avoir plusieurs fonctions :


La coutume peut être obligatoire en vertu de la loi, dans ce cas sa veut dire qu'elle reconnaît
un rôle à la coutume.
On dit alors que la coutume est une coutume « secundum legem » = vient seconder la loi. C a
d que la loi va renvoyer à la coutume. Dans ce cas la coutume va avoir la même force qu'une
loi supplétive. Le législateur va déléguer ces pouvoirs à la coutume. Il arrive même que la loi
permette à une coutume d'écarter l'application d'une disposition impérative.

La coutume peut se développer en l'absence de loi. « coutume praeter legem ». Dans cette
hypothèse c a d qu'elle va venir comblé une lacune de la loi. Dans ce cas elle va remplacer
donc elle va avoir la même valeur législative.

La coutume « contra legem » en principe ne peut pas exister : c'est contraire à la loi donc
impossible.
Comme la coutume est en dessous de la loi c'est la loi qui l'emporte sauf si la loi est
supplétive : permet d'adopter des règles différentes. Si elle est impérative c'est impossible.

SECTION 2 : Les sources d'interprétation de la règle de droit.

Ces sources sont la pour expliquer la volonté du législateur. Plusieurs autorité vont avoir ce
pouvoir d'interprétation :
l'administration : va interpréter les lois sous forme de circulaire administratif. Ils sont
adresser aux fonctionnaires pour qu'ils voient comment appliquer la loi. Ces
fonctionnaires vont être soumis aux contenue de ces circulaires. Mais ce sont les seule
personnes à ce soumettre aux circulaire.

La jurisprudence et la doctrine sont aussi des sources d'interprétation.

Paragraphe 1 : La doctrine.

Définition : c'est l'ensemble des opinions qui sont émises par les universitaires.
Elle va permettre de faire évoluer les règles de droit. De ce fait elle va exercée une influence
sur les juges puisqu'ils la lisent. Le législateur va aussi s'inspirer de la doctrine pour créer de
nouvelle loi.
Où est-ce qu'on trouve de la doctrine ? Elle comprend l'ensemble des thèses. On va trouver
aussi des articles de fonds, des commentaires de jurisprudence, des collocations sont organiser
pour permettre de débattre et vont faire évoluer le droit.
Elle peut être majoritaire ou minoritaire.
Elle peut être diviser : les personnes ont un point de vue totalement différent.
Elle peut être unanime : tout le monde adopte le même point de vue sur le problème de droit
poser.

Paragraphe 2 : La jurisprudence.

Deux sens pour la jurisprudence :


Au sens large c'est l'ensemble des décisions qui sont rendues par les tribunaux.
Au sens plus restreint c'est l'habitude pour les tribunaux de trancher un litige toujours de la
même façon. Du coup on va parler de jurisprudence constante.
C'est donc lorsque la décision adopter par la juridiction reste la même pendant un certain
temps.
On peut avoir un revirement de jurisprudence : le tribunal revient sur une décision qu'il
adopter jusque là.

La jurisprudence a-t-elle une vraie valeur juridique ?


Qu'elle soit constante ou qu'elle change elle produit des effets juridique.
C'est une question sur laquelle la doctrine reste diviser : certains estime encore qu'elle ne l'est
pas. Pour eux c'est une simple autorité. Mais pour la doctrine majoritaire c'est une valeur
juridique.

A. L'information de jurisprudence.

En principe le juge est obliger de trancher un litige en se référant aux textes juridiques et
l'applique à un cas particulier. Cette disposition exclus pour le juge de trancher un litige en se
fondant sur l'équité.

Deuxième principe : il découle de l'article 4 du code civile : le juge est obliger de rendre un
jugement, de statuer, sinon il commet ce que l'on appel un déni de justice. C a d que le juge ne
peut pas refuser de rendre un jugement sous prétexte qu'il n'a pas compris la loi, ou que la loi
est incomplète. C'est dans ce cas que le juge va être source de droit donc il va interpréter le
sens de la loi.

Troisième principe : article 5 du code civil : interdit au juge de prendre une décision par voit
de disposition générale et parlementaire. C'est ce qu'on appel une interdiction des arrêts de
règlements.
Le juge doit appliquer le droit par rapport à un cas particulier et il ne peut pas appliquer le
droit pour tous les cas.

B. L'unification de la jurisprudence par la cours de cassation.

La cours de cassation par rapport aux autres juridictions à une mission particulière car elle n'a
pas à rendre la justice aux parties à un litige. Elle à pour but de contrôler que les décisions qui
ont été prises par les juges « du fonds » soient légales. On dit alors qu'elle statut en droit et
pas en faits de l'affaire.
Lorsqu'elle dégage de nouvelle règle juridique elles sont appelée règle prétoriennes.
Elle à cette mission particulière car il n'y a qu'une cours de cassation en France qui se situe à
Paris.
Elle est considérer comme la juridiction la plus haute parmi toutes les autres juridictions. Les
juridictions inférieure doivent se pliées aux décisions de la cours de cassation.
Et c'est dans ce sens là que la cours de cassation va faire une unification avec la jurisprudence.

C. Le rôle et la force obligatoire de la jurisprudence.

Elle a deux rôles principaux :

Contrôler et interpréter l'application du droit.


Elle va constater l'existence de la coutume et qui va la sanctionner.
Malgré tout la jurisprudence n'est pas au dessus de la loi, donc doit la respecter. Mais elle peut
influencer la loi puisque le législateur à la possibilité de reprendre des règles dégager par la
jurisprudence.

SECTION 3 : L'organisation de la justice.

Paragraphe 1 : Les principes de l'organisation juridictionnelle.

Le premier principe : la division en deux ordres de juridiction : ordre judiciaire et


ordre administratif.
Cette division en deux ordre se justifie par la séparation des pouvoirs. Il peut arriver qu'il y est
des conflits entre les deux ordres : peuvent être compétant ou incompétent pour un même
conflit. Ces conflits de compétence sont trancher par le tribunal des conflits.
Ce tribunal va décider de quel ordre est le litige. Il n'y en a qu'un en France. Il est composer
de 9 membres :
le ministre de la justice : qui préside le tribunal
3 conseiller de la cours de cassation
3 conseiller d'état pour représenter l'administration
2 autres membres qui sont éluent par l'ensemble des conseillers.

Les juridictions de l'ordre administratif : il y en a trois :


le conseil d'état : peut dans certaines matières être amener à se prononcer lui même
sans passer par le cours administrative d'appel.
les cours administrative d'appel
le tribunal administratif

Les juridictions judiciaires :


Distinctions entre les juridictions civiles et les juridictions pénales. Cf paragraphe 2

Le principe de double degré de juridiction : permet à chaque parties à un procès qui


aurait perdue devant la première juridiction de faire réentendre son affaire devant une
deuxième juridiction. Il arrive malgré tout que dans certain cas le principe sera exclus :
c'est le cas des petits litige. Et lorsqu'il est exclus et qu'on ne peut pas faire appel on dit
que le premier jugement qui a été rendue est un jugement de premier et dernier ressort.
A l'inverse lorsque le premier jugement est susceptible d'un recours on va dire que ce
jugement est rendu en premier ressort.

Dernier principe : les juridictions statut sous forme collégiale à trois magistrat. Le but
est d'éviter l'injustice : on se dit que s'il y a trois personne pour entendre une affaire la
décision sera plus juste
Mais il y a des exceptions à cette collégialité :
certaine juridiction statut avec des juges unique.

Paragraphe 2 : Les différentes juridictions de l'ordre judiciaire.

La compétence d'une juridiction se détermine par deux critères :


La compétence d'attribution ou compétence ratione materiae (raison de la matière) : se
détermine en fonction de la matière du litige.
La compétence territoriale ou ratione loci

A. Les juridictions civiles.

Deux types de juridiction de droit commun et juridiction d'exception.

1. Les juridictions de premier degré.

a). Les juridictions de droit commun.

C'est le tribunal de grande instance TGI. En Nouvelle-Calédonie c'est le tribunal de première


instance TPI.
C'est le juge de droit commun : c a d que si pas de texte attribue une compétence à une autre
juridiction, c'est le TGI qui sera compétant.
Il existe environs 1 TGI par département. Aujourd'hui il y a 181 TGI et en 2011 il est prévue
d'en supprimer 23.
il est composer d'un président et de deux juge (formation collégiale). Les audiences sont
public.
Il connaît de toute les affaires qui ne relève pas d'autre juridiction. Mais en plus il à une
compétence particulière pour certaine matière : ex : le divorce c'est le TGI, le mariage c'est le
TGI, les successions c'est le TGI. Pour ces matières en particulier le TGI va statuer en premier
et dernier ressort pour toutes les affaires qui ne dépassa pas 4000 €.

le président du TGI à des compétences particulières :


il a la possibilité de prendre des mesures provisoires mais qui sont justifier par l'urgence des
situations. Ces décisions sont appelées l' ordonnance de référé ou sur requête.

b). Les juridictions d'exception.

Le tribunal d'instance TI. Il en existe au chef lieu de chaque département voir de


chaque arrondissement. À l'heure actuelle il y en a 476. il est prévue d'en supprimer
178 et d'en créer 7 autres.
Il statut à juge unique. Il connait des affaires en premier et dernier ressort jusqu'à 4000 €. (477
327 CFP).
Il statut en premier ressort jusqu'à 10 000 €. Même au delà de 10 000 € le TI restera quand
même compétant. C'est le cas par exemple des actions possessoires .

Le tribunal de commerce. En Nouvelle-Calédonie c'est le tribunal mixte de commerce.


Il y a 181 tribunaux en France. Il est prévue d'en supprimer 55 en 2009. mais en créer
6 nouveaux.
S'il n'y a pas de tribunal de commerce dans une région (comme la Réunion) c'est le TGI qui
devient compétant.
Il n'est pas composer de magistrat professionnels, se sont des commerçants éluent par d'autres
commerçants. Ils statuent sous forme collégiale.
Il règle les litiges qui surviennent dans la vie professionnel du commerçant.
Il juge en premier et dernier ressort jusqu'à 4000 €.
Le conseil des prud'hommes ou le tribunal du travail. : on trouve un conseil des
prud'hommes dans le ressort de chaque départements soit 271 actuellement.
Il est diviser en 5 sections qui correspondent à un secteur d'activité : section commerce,
section industrie, section agriculture,....
il n'est pas composer de magistrats professionnels, mais en nombre égale de salariés et
d'employeur éluent pour 5 ans.
Le tribunal du travail est composer en plus d'un juge professionnel qui va présider.
Le conseil des prud'hommes il y a un nombre pair donc on arrive pas forcement à dégager une
majorité. Donc le système français à mis en place un juge répartiteur en cas d'égalité dans les
décisions.
Ils statuts en premier dernier ressort à 4000€ au delà à charge d'appel.

Le tribunal paritaire des baux ruraux : tranche les litiges entre des bailleurs et des
preneurs (locataires)

le tribunal des affaires de sécurité sociales. En NC il est remplacer par le tribunal du


travail qui s'occupe des affaires sociales (CAFAT).

2. Les juridictions de second degré.

La juridiction de droit commun en matière civile, en second degrés c'est la cour d'appel. Tous
les jugements peuvent faire l'objet d'un appel c'est le principe du double degré de juridiction.
Elle va être diviser en chambre spécialiser : chambre commerciale, chambre sociale, ...
il y a en France 37 cours d'appel dont une à Nouméa.
Elle va être saisie de la totalité du litige c a d qu'elle va rejuger l'affaire dans son entier. Le fait
de juger la totalité de l'affaire se nomme l'effet dévolutif de l'appel. Elle va juger en droit et en
faits
En général les parties en litige ne peuvent pas faire de nouvelle demande en appel.
Mais on peut développer de nouveaux arguments ( la défense juridique) mais rapport aux
seules demandes de départ.
Elle va rendre des arrêts (tribunal = jugements). Il peut avoir plusieurs sens :
confirmatif : c a d qu'elle va maintenir le jugement qui a été rendu par le premier degré.
Infirmatif : va réformer le jugement qui avait été rendue par les juridictions du premier degré.

B. Les juridictions pénales.

Elles ont pour objets de sanctionner une infraction qui a été commise. Les infractions peuvent
être classifier en trois catégories :
les contraventions :
les délits
les crimes

En matière pénale il existe des juridictions de jugements et des juridictions d'instructions.


1. Les juridictions d'instructions.

a). Les juridictions du premier degré.

Le juge d'instruction : étant un juge unique, il statué tout seul mais suite à l'affaire Doutreau
on le transforme en juridiction collégiale.
Il est obligatoirement saisie en cas de crime. Cette saisie est facultative en matière de délits.
Quel est son rôle ? Il va avoir une mission particulière : il va instruire à charge et à décharge
l'affaire. Si les charges sont suffisantes le juges va renvoyé la personne ( le prévenu) devant la
juridiction de jugement. Si les charges sont insuffisantes il va rendre une ordonnance de non
lieu c a d qu'il n'y aura plus d'affaire.

b). Les juridictions du second degré.

C'est la chambre de l'instruction. C'est une chambre spécialiser de la cour d'appel. Elle va
contrôler la régularité des actes du juge d'instruction.
Elle s'appelait jusqu'en 1991 la chambre d'accusation.

2. Les juridictions de jugements.

A. Les juridictions de premier degré.

La division des juridiction de jugement se fondent sur la division des infractions.

Le juge de proximité et le tribunal de police : le juge de proximité n'existe pas en NC.


Son but est de désencombrer les juridictions. Il va juger les contraventions de la 1er à
la 4ème place c a d les contraventions les moins graves. Alors que le tribunal de police
juge les contraventions de la 1er à la 5ème place.

Tribunal correctionnel : est compétent en matière de délits. C'est une formation


particulière du tribunal de grande instance et du tribunal de première instance. C'est
une juridiction collégiale donc il y a magistrats. Il prononce des amendes et des peine
d'emprisonnement.

Cour d'assise : elle va entendre et juger les crimes. Il y a un jury populaire. Il est
composer de 9 jurés. Les jurés sont choisis parmi les citoyens inscrits sur les listes
électorales. Il y a aussi un président qui est un magistrat professionnel. Ce n'est pas
une juridiction permanente c a d qu'elle ne siège pas tous les jours, elle sièges de
manière temporaire soit par session.
Pourquoi elle n'est pas permanente ? Car il n'y pas beaucoup de délinquance.

B. Les juridictions du second degré.

La chambre des appels correctionnel. Elle va entendre les contravention et des délits.
Elle va rejuger l'affaire juger par le tribunal de police ou le tribunal correctionnel.
C'est une chambre spécialiser de la cour d'appel.
La cour d'assise d'appel : elle va entendre des arrêts rendu par les cours d'assises du premier
degré. Cette juridiction n'existe que depuis 2001 car avant c'était le juge populaire qui rendait
les arrêts de la cour d'assise. Elle est composer d'un jury populaire renforcer donc il y a 12
jurés au lieu de 9.

Paragraphe 3 : La cours de cassation.

C'est la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire. Il n'y a qu'une cour de cassation qui siège à
Paris.

A. Le rôle de la cour de cassation.

Elle va contrôler la légalité, la bonne application du droit des jugements rendus par le
juridictions du premier et second degré. Elle va permettre d'unifier le droit en France car elle
évite que les juridictions du premier degré ne juge de façon différente. Elle rend des arrêts.

1. Les arrêts.

Elle n'est pas un troisième degré de juridiction car elle ne rejuge pas l'ensemble de l'affaire
mais elle contrôle si le droit a bien été appliqué. Donc elle ne sera pas un juge de fait. Elle va
statuer sur les pourvois formés contre les jugements rendus en premier et dernier ressort mais
aussi sur les arrêts des juridictions de second degré.
Les arrêts rendus par la cours de cassation ne sont susceptible d'aucun recours.
Elle peut rendre un arrêt de rejet. C a d qu'elle va rejeter le pourvoi, donc elle ne donne pas
gain de cause à celui qui à fait le pourvoi. Elle peut casser un arrêt.
Il existe deux types d'arrêt de cassation :
arrêt de cassation avec renvoi (c a d qu'après avoir rendu son arrêt va renvoyé l'affaire devant
une autre juridiction. La juridiction de renvoi est une de même nature et de même degré que
celle qui avait rendue le premier jugement.) ou sans renvoi (quand il n'y a pas d'utilité de
revoir les faits de l'affaire, donc le procès est terminé, c'est la force de chose jugé.)
La juridiction de renvoi va reprendre l'affaire et elle va rejuger l'affaire dans la plus grande
indépendance. Et soit elle se conforme à ce qu'a dit la cour de cassation donc l'affaire est
terminer donc le nouvel arrêt passe en force de chose jugée. Soit la cour d'appel résiste à la
cour de cassation et dans ce cas il peut y avoir un second pourvoi en cassation. La chambre
alors saisie s'appelle l'assemblée plénière. Donc soit l'assemblée estime que la juridiction de
renvoi avait raison et l'affaire est terminer. Soit elle reprend la première décision de la cour de
cassation. Elle peut aussi statuer un arrêt sans renvoi ou avec renvoi.

2. Les rapports et les avis de la cour de cassation.

Chaque année la cour de cassation rend un rapport qu'elle va présenter au ministère de la


justice. Le but de ce rapport est de retracer l'évolution du droit au cour de l'année.

Les avis c'est la fonction consultative de la cour de cassation. Avant de statuer la juridiction
de première instance, si elle rencontre un nouveau problème juridique elle à la possibilité de
saisir la cour de cassation pour avis. La cour de cassation à trois mois pour rendre son avis.
Pendant ce délais la juridiction ne va pas statuer. Lorsque la cour de cassation va rendre son
avis, la juridiction n'est pas obligé de suivre l'avis de la cour de cassation.

B. L'organisation et le fonctionnement de la cour de cassation.

1. L'organisation.

La cour de cassation est composer de conseillers qui sont des magistrats professionnels haut
placés dans la hiérarchie judiciaire. Elle est aussi composer de conseillers référendaires qui
vont étudier les dossiers et ils préparent les rapports sur le litige.
Il y a aussi les auditeurs qui assure une fonction administrative. Il y a aussi des substituts qui
s'occupe de la documentation de la cour de cassation.

2. Le fonctionnement.

A. Les chambres ordinaires.

Elle est composer de 6 chambres :


trois chambres civiles
chambre commerciale et financière
chambre sociale
chambre criminelle.
La cour de cassation est présider par un premier président et chaque chambre est présider par
son propre président.

B. Les formations élargies.

Il existe deux formations élargies :


Chambre mixte : composer de magistrats qui appartiennent à au moins trois chambres
différentes de la cour de cassation. Elle va être former pour juger des questions grave
et lorsque au sein d'une même chambre les magistrats n'arrivent pas à se départager.
Elle peut être saisie lorsqu'un problème juridique relève de plusieurs chambres.

Assemblée plénière : jusqu'en 1967 en l'appelé la chambre réunie de la cour de


cassation. Elle intervient en cas de second pourvoi en cassation. Peut être saisie malgré
tout dès le premier pourvoi à partir du moment où il existe une différence de point de
vue entre deux chambres de la cour de cassation. Être saisie aussi dès le premier
pourvoi dès qu'il y a une question juridique à tranchée. Elle est présider par le premier
président de la cour de cassation. Vont y siégé tous les présidents des 6 chambres. Elle
comprend les doyens de chacune des chambres. Il y a aussi deux conseillers de chaque
chambres.

C. Les formations restreintes.

Le premier président décide de réunir en formation restreinte de chambre, et elle se réunie


sous forme collégiale avec seulement trois magistrats au lieu de 5.
Paragraphe 4 : Le personnel judiciaire.

A. Les magistrats.

Deux types :
les magistrats du siège : la magistrature assise et debout (le ministère public ou la parquet).

1. Les magistrats du siège.

La fonction principale des magistrats du siège est une fonction de jugement. Par ailleurs
certains magistrats du siège n'ont qu'un rôle d'instruction. Ils doivent jouir d'une certaine
indépendant dans l'exercice de leur fonction et ne doivent pas subir de pression politique.
Pour assurer cette indépendance ils ont un statut particulier : ils sont inamovible c a d qu'on ne
peut pas les muter sans leur consentement. On ne peut pas les révoquer et les suspendre.

2. Le ministère public.

On est dans la magistrature debout. Son rôle est de veiller sur les intérêts de la société. Il
relève directement du ministère de la justice. Donc elle n'est pas une magistrature
indépendante. Elle répond en droit pénale, donc pour toutes les infraction pénales le ministère
public sera présent. C'est lui qui déclenche l'action public.

B. Les auxiliaires de justice.

Ce sont toutes les personnes qui mettent en œuvre le droit.

1. Les greffiers.

Sont des fonctionnaires. Leur mission va s'échelonner tout au long de la procédure c a d


depuis ce que l'on appel l'enrôlement du litige (son inscription sur le répertoire) et jusqu'à ce
que l'on appel la confection de la minute ( c'est la première copie du jugement rendu). Ils ont
aussi pour but de conserver les archives de tous les dossiers de leur juridiction.

2. Les avocats.

Leur rôle est de plaider devant toutes les juridictions civiles et pénale sauf devant la cour de
cassation et le conseil d'état où il y a des avocats spécialiser. Il est charger d'élaborer le
dossier de son client et notamment de la procédure à suivre pour le dossier. Il représente aussi
son client devant le tribunal.
3. Les huissiers de justice.

Ils sont des officiers ministériels c a d qu'ils sont nommés par le gouvernement et ils peuvent
céder leurs titre à leur successeur. Il a plusieurs fonctions :
Procède a des significations : c'est le fait de porter à la connaissance de quelqu'un un
acte de procédure ou une décision judiciaire.
Fait exécuter de manière forcée des décisions de justice. Pour y parvenir il procède à
des saisies voir à des expulsions.
Rôle d'informateur : c a d qu'il procède à des constats. Ces constats soit ils sont
ordonner par le juge soit ils sont demander par des particuliers. Ex : le constat
d'adultère.
TITRE 2 : LES DROITS SUBJECTIFS

CHAP 1 : L'existence de droits subjectifs.

SECTION 1 : Les sujets de droit.

Pour reconnaître l'existence de ce droit il faut qu'il y est un titulaire de ce droit c a d qu'il faut
qu'on est une personne juridique.

Paragraphe 1 : La personnalité juridique.

C'est la possibilité de participer à la vie juridique. Qui peut participer ?

Paragraphe 2 : La dualité des sujets de droit : personne physique personne morale.

A. Les personnes physiques.

1. Les conditions de la personnalité juridique.

Il faut deux conditions :


Il faut que la personnalité implique un être humain. La question se pose pour l'animal.
Est-il un être humain ? Non juridiquement il est qualifier de chose. Le code civile dit
que l'animal est un bien mobilier corporel. La personnalité doit être indépendante du
niveau de conscience de la personne. C a d qu'un bébé comme un malade mentale
bénéficie cette personnalité. Du coup il faut distinguer la personnalité juridique et la
capacité juridique. La capacité juridique : c'est la possibilité de passer des actes
juridiques.
La personnalité implique la vie. Il faut être donc vivant.

2. Le commencement et la fin de la personnalité juridique.

a. Le commencement.

En principe la vie humaine est prise en considération dès le moment de la conception de


l'enfant. On dit que l'enfant conçue est réputé né. La personnalité juridique est donc
conditionnelle. Pourquoi ? Car la personnalité jouera de manière rétroactive si l'enfant vivant
et viable. L'enfant est considérer comme vivant lorsqu'il respire. Il est considérer comme
viable lorsqu'il né dans un état de développement suffisant c a d avec tous ces organes vitaux.

b. La fin de la personnalité juridique.

Il y a trois causes de la fin :


Le décès. Mais le droit ne définit pas la mort du coup on a du mal à appliquer cette
règle. Il se réfère donc à la définition médicale : la cessation des fonctions vitales. La
mort avant d'intéressant le droit doit être constater par un médecin, ensuite déclarer à
un officier d'état civile de la commune où à eut lieu le décès. Il doit y avoir un délais
de 24h avant l'inhumation. Celle ci doit être autoriser par l'officier de l'état civile.
Pourquoi ? Car ces 24h permet d'analyser le défunts pour voir si la mort et bien
naturelle. Si elle ne l'est pas on procède à une autopsie. Le législateur doit avancer la
date et l'heure du décès dans certains hypothèse : ex : pour les dons d'organes. On va
retenir le coma dépasser c a d la mort cérébral et plus la mort des fonctions vitales.

L'absence : c'est l'état d'une personne dont on ne sait si elle est encore vivante ou déjà
morte. Il y a deux étapes :

La présomption d'absence : c a d qu'on va présumé une personne absente à


partir du moment où elle à cesser de paraître à son domicile et dont on n'a
aucune nouvelle. Pour qu'il y est présomption d'absence il n'y à aucun délai.
Toutefois s'il s'est écoulé un délais de 20 ans depuis les dernières nouvelles on
passe directement à la deuxième étape. C'est une présomption de vie, elle va
permettre d'organiser la gestion du patrimoine de l'absent. Cette constations
judiciaire (fait par le juge) la présomption d'absence permet de réduire à 10 ans
le délais des 20 ans au terme duquel on peut faire la déclaration d'absence.

La déclaration d'absence : il faut envisager deux hypothèses :


S'il y a eut une déclaration judiciaire la déclaration d'absence pourra
intervenir au bout de 10 ans.

Lorsqu'il n'y a pas eut de constatation judiciaire à la présomption


d'absence la déclaration ne peut intervenir qu'à partir de 20 ans.

À partir du moment où la déclaration est prononcée cela déclenche le décès de la personne, le


TGI déclare donc l'absence. Le décès met fin au mariage, permet la liquidation des biens et
l'ouverture de la succession.
Mais l'absent peut apparaître une fois qu'il est déclarer absent. Dans ce cas ses héritiers
doivent lui restituer tous ses biens dans l'état où ils se trouvent. Pour autant le mariage reste
dissous. Donc le mariage du régime matrimoniale demeure. Si la déclaration d'absence est
frauduleuse par les héritiers, ils doivent restituer tous les biens et les fruits et revenus qu'ils
ont pus tirer de ses biens.

La disparition : il est certain que la personne est décédée mais on a pas retrouver le
cadavre. C'est la cas des accidents en mer. Le tribunal va fixer la date du décès du
disparut. Le jugement va produire les mêmes effets que la morts présumée c a d
l'ouverture de la succession, ...
B. Les personnes morales.

Ce sont des groupements de personnes ou de biens. On trouve d'abord les personnes morales
de droit publics : c'est l'état, les collectivités territoriales,....
les personnes morales de droit privés : on distingue ici deux type de personnes morales :
groupement de personne : sociétés, syndicats, associations,....
groupement de biens : ce sont les fondations.

SECTION 2 : La distinctions des droits extrapatrimoniaux et patrimoniaux.

Paragraphe 1 : Le critère de la distinction.

Les droits P sont des droits susceptibles d'être évaluer en argents.


Les droits EP sont des droits qui ne peuvent pas être évaluer en argents et qui sont donc hors
du patrimoine.

Paragraphe 2 : Les droits extrapatrimoniaux.

A. La classification.

On trouve certain droit de la famille. C'est le cas de l'autorité parentale. C'est le cas aussi de
toutes les relations personnelles entre les époux. Les droits de la personnalités (le droit à
intégrité physique, le droit à l'intégrité morale (droit à l'image, liberté d'expression)).
Ces droits de la personnalités sont innés et sont opposables à tout le monde.

B. Les caractères généraux des droits extrapatrimoniaux.

La loi protège tous les droit EP. À ce titre la loi les déclare indisponible et hors du commerce,
c a d qu'on ne peut pas les vendre. La loi considère aussi qu'ils sont imprescriptible c a d que
je ne les perd pas par le non usage. Ils sont aussi intransmissible c a d qu'ils vont prendre fin
en même temps que leur titulaire.

Paragraphe 3 : Les droits patrimoniaux.

A. La classification.

1. Les droits réels.

Il va donner un pouvoir absolue sur la chose.

a. La distinction des choses.

On oppose les biens meubles et les biens immeubles.


Les immeubles sont les biens qu'on ne peut pas déplacer (immeuble, maison ...)
Les biens meubles sont les choses que l'on peut déplacer.
Malgré tout certain meubles vont être considérer par la loi comme des immeubles on les
appelleras donc des immeubles par destination. Ex : si on scelle un meuble dans un mur il
devient un immeuble par destination.

Il y a aussi les biens corporels et incorporels :


Incorporels : choses qu'on en peut pas toucher. Donc consiste en des droits. Ex : les
droits d'auteurs, brevets d'invention,......
Corporels : sont des biens que l'on peut saisir.

On oppose les choses fongible aux choses certaines :


Fongibles ou choses de genres : sont des choses qui sont interchangeables.
Certaines : sont des choses uniques. Ex : si je prête une Ferrarie je veux qu'il me rende
une Ferrarie.

On oppose aussi les choses consomptible ou non consomptible :


Consomptible : choses qui disparaissent par leur consommation.
Non consomptible : sont des choses qui peuvent resservir plusieurs fois.

On oppose les choses frugifère ou non frugifère :


Frugifère : qui produisent des revenus.
Non frugifère : sont des choses qui ne produisent pas de revenus.

On a des choses sans propriétaire. Il y a deux type de choses :


Les choses communes : appartiennent à tout le monde. Ex : l'air; l'eau,....
Les choses abandonnées ou sans maître ou res nullius : il n(y à que les meubles qui
peuvent être de choses abandonnées. Donc ils deviennent la propriété du premier qui
s'en empare.

b. La distinction des droits patrimoniaux.

Elle s'opère entre les droits réel principaux et accessoires.


Droit réel principaux : il y a le droit de propriété, définit par le code civile «le droit d'user de
la chose » c a d le droit d'en jouir , de disposer et d'en utiliser.
ensuite on a le démembrement du droit de propriété c a d que l'on possède que un attribut du
droit de propriété :
l'usufruit c'est le droit de jouir de la choses mais il ne peut pas la vendre donc d'en disposer. Il
prend fin par le décès du propriétaire.

Le droit réel accessoire sont accessoire à une créance c'est ce que l'on appel des suretés
réelles. Ex : l'hypothèque, le gage,.....
le but de la suretés est de garantir le paiement d'une dette.
2. Le droit de créance.

Est déterminer par le code civil : « c'est le droit pour une personne appelé créancier d'exiger
d'une autre personne appelée débiteur ». Le droit de créance est un droit personnel c a d qu'il
s'attache à une personne. Le débiteur doit accomplir une prestation pour le créancier qui peut
consister en trois formes :
Une obligation de faire quelque choses.
Une obligation de ne pas faire.
Une obligation de donner.

3. Les droits intellectuels.

Deux types de droits :


Les droits de propriété littéraire et artistiques : droit d'auteur.
Les droits de propriété industriels : brevet d'invention.

B. Les caractères généraux des droits patrimoniaux.

Ils vont former le patrimoine des personnes. Le patrimoine a été définit par deux auteurs
Aubry et Rau : « c'est une universalité de droit c a d un ensemble de biens et de dettes qui sont
attachés à une personne ». Donc il y aura un actif et un passif.
Le titulaire du droit à la possibilité de le vendre à titre gratuit (donation) soit à titre honéreux
(vendre).

SECTION 3 : La création ou les sources des droits subjectifs.

Il y a deux sources des créations des droits subjectifs :


Dans des actes juridiques ou des faits juridiques.

SOUS-SECTION 1 : La classification reposant sur les actes et faits


juridiques.

Paragraphe 1 : Les actes juridiques.

A. La notion d'acte juridique.

Tous les actes juridique ne sont pas créateur de droits subjectifs. L'acte juridique est un acte
volontaire qui est accomplie par une personne dans le but de produire des effets juridiques.
Il peut créer du droit mais il peu aussi éteindre d'autre droits.
B. Les classifications des actes juridiques.

1. Les convention, les contrats, les actes juridiques unilatéraux et collectifs.

La convention : elle suppose un accord de volonté, c a d un échange de consentements entre


deux voir plusieurs personnes. Cet accord de volonté va être destiner à produire des effets de
droits. Ces conséquences juridique ne vont s'appliquer qu'entre les parties de la convention.

Le contrat : c'est une sorte de convention. Qui va faire naître des obligations ou qui va
transférer un droit réel.

Les actes juridiques unilatéraux : sont des actes volontaires qui vont engager une seule
personne à faire quelque chose, à ne pas faire quelque chose ou à donner quelque chose.
Ex : la reconnaissance d'un enfant, testament.

Les actes juridiques collectifs : deux types d'actes :


Actes unilatéraux collectifs : c a d que l'on va avoir une seule personne qui s'engage
envers plusieurs autres personnes.
Contrat collectif ou convention collective : se sont des engagement réciproque de
plusieurs parties à une convention ou à un contrat.

2. Les actes conservatoires, les actes d'administration et les actes de dispositions.

Les actes conservatoires : sont des actes qui ont pour but d'empêcher qu'un droit ne soit
perdu. C'est le cas par exemple de la publicité d'une hypothèque.

Actes d'administrations : sont des actes de gestion courante. C'est la cas pour les démarche
administrative, ex : allez à la banque déposer des papiers,...

Actes de dispositions : sont les actes les plus graves. C a d qu'ils risquent appauvrirent le
patrimoine. C'est la de tous les actes de vente, ou des hypothèques, des donations,.....

3. Les actes à titre honéreux et les actes à titre gratuit.

Les actes à titre honéreux : va permettre à chacune des parties de recevoir quelque chose de
l'autre des parties. Ex : contrat de vente.

Les actes à titre gratuit : c'est celui qui va appauvrie une partie au contrat et ce sans contre
partie. Pour qu'il y est actes à titre gratuit on va vérifier qu'il n'y a pas d'intention de faire
payer l'autre partie, ex : la donation, le testament.
4. Les actes entre vifs et les actes à cause de mort.

Les actes entre vifs : produisent leurs effet du vivant des parties.

Les actes à cause de mort : produit ses effets au décès des parties. Ex le testament.

5. Les actes constitutifs et les actes déclaratifs.

Les actes constitutifs : sont des actes qui vont créer des nouveaux droits. C'est la plupart des
actes.

Les actes déclaratifs : sont les actes qui reconnaisse en droit préexistant. Ex : le droit de la
reconnaissance de dette.

C. Les caractéristiques générales des actes juridiques.

1. Les conditions de validité.

Il y a deux type de conditions de validité : conditions de fonds et conditions de forme.

a. Les conditions de fonds.

Pour qu'un acte juridique soit valable il doit remplir 4 condition de fond :
Il faut qu'il est un consentement, et il doit être valable et non vicier( fait par la force ).
Il faut être capable juridiquement.
Il faut que l'acte juridique est un objet. Et celui ci consiste soit en une obligation de
donner, de faire ou de ne pas faire.
L'acte juridique doit avoir une cause. La cause est à la fois le la raison pour laquelle on
conclut l'acte juridique dans ce cas on appel cela la cause subjective. Mais c'est aussi
la prestation que l'on attend de l'autre partie et dans ce cas on appel cela la cause
objective.

À ces 4 conditions de fonds s'ajoute une condition négative c a d que tout acte juridique ne
doit pas être contraire à l'ordre public et aux bonnes morues. Cela découle de l'article 6 du
code civil.

b. Les conditions de forme.

Le principe c'est que aucune condition de forme n'est exiger pour qu'un acte juridique soit
valable. C'est ce que l'on appel le principe du consensualisme. C a d que le contrat est former
par le seul échange des consentements.
Par exception la loi peut exiger dans certains cas la rédaction d'un écrit. C'est le cas par
exemple d'un contrat de mariage, contrat de vente d'immeuble.
Cet écrit peut être exiger soit pour la validité même de l'acte soit à titre de preuve. C a d que
même en l'absence d'écrit l'acte sera valable mais on ne pourra pas le prouver.
2. Les sanctions.

a. Les nullités.

La nullité d'un acte juridique va sanctionner un défaut dans la formation du contrat, de validité
du contrat. Donc l'une des 4 conditions n'est pas remplie.
La nullité est nécessairement prononcée par le juge, donc elle est judiciaire. Elle agit avec
rétroactivité : c a d que l'acte qui est nul, on fait comme s'il n'avait jamais exister. Si les
parties avaient exécuter l'acte, les parties doivent se rendre les prestations qu'elles se sont
faites.

Il existe deux types de nullités :

Nullité relative : elle est prononcer pour protéger des intérêts particulier, c a d d'ordre
privée. C'est la par exemple d'un vice de consentement d'un mineur. Elle doit être
demander dans un délias de 5 ans et seulement par la personne que l'on a voulue
protéger.
Nullité absolue : va être prononcer en raison de la violation de l'intérêt générale, de
l'ordre public. C'est le cas pour le deux dernières conditions de fonds. Elle pourra
évoquer pendant 30 ans et par toute personne qui y a un intérêt.

b. La caducité.

L'acte juridique est valable. Mais il va devenir caduque par la survenance d'un événement. Ex
vente de voiture et le vendeur meurt avant de la vendre. La promesse de la vente est donc
devenue caduque.

c. Inopposabilité.

L'acte juridique ne pourra pas être opposer au tiers. C'est le cas lorsque l'acte juridique devait
faire l'objet d'une publicité et que cette pub n'a pas eut lieu. Ex : gérant d'une société, il
change et nomme un nouveau. On doit faire une pub pour tous les créanciers de la société que
le gérant à changer. Vis à vis des tiers le nouveau gérant peuvent se tourner contre l'ancien
gérant car il n'y a pas eut de pub.

d. La résolution et la résiliation.

La résolution : Elle va sanctionner une mauvaise exécution ou une non exécution d'un
acte juridique. Elle va agir avec rétroactivité et donc va effacer le contra comme s'il
n'avait jamais exécuter.

La résiliation : sanctionne un défaut d'exécution ou une inexécution d'un contrat. Mais


le contrat prendra fin sans rétroactivité. Ex : contrat de bail.
3. Les effets des actes juridiques.

Deux grands principes :


Le principe de la force obligatoire des contrats : les contrats (article 1134 du code
civil), tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits. Les parties sont tenues par le
contrats.
Le principe de l'effet relatif des conventions : c a d que il n'y que les parties qui sont
obliger par l'acte juridique, liée par le contrat. Il ne peut pas s'appliquer à l'égard des
tiers.

Paragraphe 2 : Les faits juridiques.

A. La définition des faits juridiques.

C'est un événement qui peut être soit volontaire soit involontaire qui va produire des effets de
droits. Ces effets de droits sont déterminés par la loi.

B. La classification des faits juridique.

Trois types de faits juridiques :


Faits biologique comme la naissance d'un enfant. Cela va avoir des conséquences
juridique car dès qu'il naît il a des droits.
Faits physiques : c'est la cas de la force majeure, ex : cyclone.
Faits de l'homme : ils peuvent être volontaire ou involontaire. Intentionnel ou non.
Mais il engage la responsabilité de la personne qui les a commis.

SOUS-SECTION 2 : La classification opposant les modes originaires


d'acquisition aux modes dérivées d'acquisitions.

Les modes originaires d'acquisition : sont les seul modes créateur de droit subjectif. C a d
que le droit subjectif et il n'est en la personne de son premier titulaire. Ex : tous les droits
extra patrimoniaux.

Les modes d'acquisitions sont dites dérivées : que lorsqu'une personne ne devient d'un droit
que parce qu'il lui a été transmit par une autre personne. C'est le cas des successions.
CHAP 2 : LA PREUVE DE L'EXISTANCE DES DROITS
SUBJECTIFS.
Qui doit prouver ? On appel sa la charge de la preuve. Qui doit supporter la charge de la
preuve ??

Comment prouver ? Quels sont les modes de preuves ??

SECTION 1 : La charge de la preuve.

Paragraphe 1 : Le principe.

Est donner par un article qui est le 1315 du code civil. Évoque deux règle :

Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver. On dit que la charge de
la preuve est sur le demandeur.
Celui qui se prétend libérer d'un obligation doit justifier le paiement ou le fait qui a
produit l'extinction de son obligation. Ex : je suis en possession d'un bien si le vendeur
me le réclame c'est à moi de prouver que je l'ai acheté et que je lui doit plus rien.

En vue de ces deux règles on en déduit que la charge de la preuve incombe aux deux parties.
En fait l'article 1315 permet de savoir qui va supporter ce que l'on appel le risque de la
preuve. C a d que si un doute subsiste sur le preuve la partie qui supporte le risque (qui ne
peut pas prouver) de la preuve perdra le procès.

En matière de charge de la preuve il faut savoir qu'une partie ne peut pas invoquer à titre de
preuve une preuve qu'elle s'est constituée à elle même. Car il existe un adage qui dit que nul
ne peut se constituer de preuve à soi même.

Paragraphe 2 : Les exceptions : les présomptions légales.

Une présomption est une conséquence que la loi ou le juge va tirer d'un fait connue à un fait
inconnue. Il existe deux type de présomptions :
Présomptions légales : vont constituer une véritable exception au principe poser par
l'article 1315 du code civil. La présomption va renverser la charge de la preuve, c a d
que sa sera à l'autre partie de rapporter la preuve. Si le demandeur peut invoquer le
bénéfice d'une présomption la charge de la preuve va incomber à l'autre partie. Ex : la
bonne foie est toujours présumée, donc sa veut dire que celui qui met en doute la
bonne foie d'une partie il doit prouver al mauvaise foie de celle-ci. Deux présomptions
parmi les légales :
Présomptions simples : elle va tomber en cas de preuve inverse. C'est la cas de
la bonne fois.
Présomptions irréfragable : c a d qu'il n'est pas possible de prouver le contraire.
Ex : en droit du travail lors d'un CDD, il doit être écrit. Si l'employeur dit qu'on
est en CDD mais oralement. On va devant le juge le contrat oral est un CDI
donc le salarié ne pourra jamais prouver le contraire.
SECTION 2 : Les modes de preuves.

Paragraphe 1 : Les différents modes de preuves.

A. La preuve écrite ou littérale.

On dit que la preuve écrite est pré constituer car elle est rédiger en même temps que la
conclusion de l'acte. Le code civil (article 1316) considère comme preuve par écrit une suite
de lettre, suite de caractères ou d'autres symboles. Et cette suite doit forcément être
compréhensible et déchiffrable par autrui. Peut importe le support sur lequel se trouve cet
écrit.
En cas de conflit entre deux écrits le code civil prévoit que le juge va déterminer par tous les
moyens quels est le titre le plus vraisemblable. Par exemple il se base sur la date, le plus
récent.

1. L'écrit sur support papier.

a. Les actes authentiques.

L'acte authentique est un acte qui a été rédiger par un officier public c a d par un notaire en
général ou aussi un huissier.
Cet officier public doit être doublement compétent pour rédiger l'acte car il va être compétent
sur des matières déterminer et sur des territoires déterminer.
Il doit être rédiger en français sans rature ni surcharges.
L'acte va faire preuve jusqu'à inscription de faux c a d qu'on ne pourra pas prouver contre
l'acte authentique, sauf si l'en remet en cause la validité de l'acte ( s'il est faux ).

b. Les actes sous seing privé.

Pour être valable un acte sous seing privé doit être signé. Mais la signature doit provenir du
débiteur, de la partie qui s'engage à faire quelque chose, la partie qui s'oblige.
La signature doit se trouver en principe à la fin du document pour ne pas permettre à une
personne de rajouter des conditions non prévues.
Les empreintes digitale ou des croix ne sont pas considérer comme des signatures.
La signature électronique d'un document est devenue valable.
Quelle est la force en matière de preuve de l'acte sous seing privée ? Il a entre les parties la
même fois qu'un acte authentique, c a d qu'il va s'imposer au juge.
Si le débiteur ne reconnaît pas sa signature sur l'acte, il va falloir faire des vérification. Cela
s'appelle la procédure de vérification d'écriture. Une fois que la signature est vérifier l'acte
sous seing privée va acquérir la même valeur que l'acte authentique.
Le contenue d'un acte ne fait fois que jusqu'à preuve du contraire. Mais le contraire ne peut
être rapporter que par une preuve écrite.
La date de l'acte sous seing privé est assez fragile. Du coup le législateur à prévue que dans
trois hypothèse la date sous seing privé peut obtenir ce que l'on appel date certaine :

C'est lorsqu'on enregistre l'acte sous seing privé. C a d que l'on va mentionner l'acte
dans un registre tenue par des professionnel.
En cas de décès d'une des parties.
Lorsque l'acte va être repris dans un acte authentique.
Dans tous les autres cas la preuve de la date reste libre.

c. Les autres écrits.

Les copies d'actes écrits : ils n'ont pas de force probante pour être une preuve. Donc on peut
toujours exiger l'original.
Si l'original n'as pas été conservé la production de la copie peut être garder, mais il faut que la
copie soit une reproduction fidèle de l'originale.
La copie carbone et la photocopie ne valent que comme commencement de preuve par écrit,
ils ne font pas preuve par eux mêmes.

Les lettres : elles peuvent être en justice comme preuve sauf volonté contraire de l'expéditeur.
Elles peuvent mêmes constituer ce que l'on appel un extra judiciaire notamment si l'expéditeur
reconnaît un droit qui lui est contesté. Elles valent comment commencement de preuve par
écrit mais aussi comme présomption.

Les registres et les papiers domestiques : se sont tous les livres de comptes qui sont tenus par
les particuliers. Ces livres ne peuvent pas servir de preuve pour celui qui les a rédiger. Mais le
juge à quand même la possibilité de les prendre comme preuve car il peut les prendre comme
complément d'une autre preuve. Ils peuvent faire fois contre celui qui les a écrit.

Le journal intime : souvent la juridiction refuse celui ci car il porte atteinte à la vie privé sauf
sur accord de celui qui la rédiger.

Les livres de commerces : ses sont des documents que doivent tenir les commerçants. Ce sont
des documents comptables et donc doivent les conservés pendant 10 ans. Le commerçant peut
opposer son livre de commerce contre un autre commerçant. En revanche si l'autre partie n'est
pas commerçante, le commerçant ne pourra pas produire ses livres pour se constituer une
preuve. Car les non commerçants sont protéger par le système de la preuve par écrit. C a d
qu'un commerçant va devoir prouver par écrit contre une personne non commerçante. En
revanche la réciproque n'est pas vraie, c a d qu'un non commerçant peut prouver par tous
moyens, la preuve est libre.

2. L'écrit sous forme électronique.

Pour être admit comme mode de preuve il faut deux conditions :


Il faut qu'on puisse identifier la personne de laquelle il provient.
Il doit être établie et conserver dans des conditions qui garantissent son intégrité. Il ne
doit pas pouvoir le modifier.

Le plus important reste quand même la signature électronique. Elle doit être fiable et
infalsifiable. Elle doit permettre en plus d'identifier la personne qui a signée. C a d qu'il faut
donc une signature électronique sécuriser.
B. Les autres moyens de preuve.

1. La preuve par témoin.

Le témoignage c'est une affirmation qui est faite par une personne de l'existence d'un fait dont
elle à personnellement connaissance. En principe le témoignage est recueillie en cours de
l'enquête. Il n'est pas recevable dans tous les cas. Il est possible que lorsqu'on est dans une des
trois exceptions de l'article 1341 :
Il pose l'exigence d'une preuve par écrit donc le témoignage est possible lorsque l'on exige pas
d'écrit.
Mais exceptions :
Le CPPE ( Commencement de preuve par écrit ) : le témoignage va venir compléter
cette preuve.
Lorsque l'on est en présence d'une impossibilité matérielle ou morale de produire un
écrit.
En cas d'acte de commerce. C a d que je vais pouvoir utiliser un témoignage pour
prouver contre un commerçant.
Le témoignage est laisser à l'appréciation du juge donc soit le juge accorde une grande force
probante au témoignage soit il en accorde peu.

2. La preuve par présomption.

Se sont des présomptions de fait ou de l'homme : Se sont des conséquences que le juge tirent
d'un faits connue à un fait inconnue. Ex : le juge déduit une situation de ce fait. Le juge
accorde la même force probante que celle du témoignage donc il est libre.
Elle n'est recevable que dans les cas où le témoin est lui même recevable.

3. La preuve par aveu

a. L'aveu judiciaire.

Un aveu c'est une déclaration qui est faite par une personne et cette personne va reconnaître
l'existence d'un fait qui va produire des effets juridiques contre elle.
Cette déclaration dans l'aveu juridique est faite en cours d'un procès. Il est admis dans tous les
cas, même lorsqu'on exige un écrit , et peut même être contre un aveu authentique. Il est
irrévocable, on ne peut pas revenir dessus.

b. L'aveu extra judiciaire.

Cette déclaration va être faite en dehors du tribunal, de tous procès. Il n'est recevable que dans
les mêmes conditions de présomption ou d'écrit.
4. La preuve par serment.

a. Le serment décisoire.

C'est une affirmation qui est faite devant le juge de l'existence d'un fait qui est favorable au
déclarant. On a une partie qui ne peut pas prouver ce qu'elle dit donc elle demande à l'autre
partie que le fait n'existe pas, donc de dire la vérité. La partie va déférer à l'autre partie, donc
trois hypothèses :

L'adversaire refuse de jurer donc il perd le procès.


L'adversaire jure donc il gagne le procès.
L'adversaire va référer le serment, donc va renvoyer le serment à la partie qui lui a
demander. Donc il y a deux solutions : soit la partie jure et gagne soit elle ne jure pas
et perd.

Ce serment décisoire est une preuve parfaite et le juge n'a pas de pouvoir d'appréciation.

b. Le serment supplétoire.

C'est le juge qui le défère lui même à une partie. Cela va permettre au juge de compléter son
information. Il n'existe quasiment plus aujourd'hui car il préfère avoir recours à des experts
qui d'un oui ou d'un non.
La partie à qui le serment à été déférer ne peut que jurer ou refuser de jurer. Et elle n'a pas la
possibilité de référer à l'autre partie car c'est le juge qui lui demande.
Même si elle juge elle n'est pas sûr de gagner car la juge à le pouvoir d'appréciation.

Paragraphe 2 : L'admissibilité des différents modes de preuves.

Il y a deux systèmes de preuves différents :


Système de la preuve libre : c a d que l'on va pouvoir prouver par tous les moyens. C a
d que l'écrit n'est pas obligatoire donc on peut prouver par témoignage et présomption.
Ce système est retenu pour les faits juridiques, car il n'est pas possible d'avoir d'écrit
pour les faits juridique.

Système de la preuve par écrit : un écrit sera donc exiger comme mode de preuve donc
les témoignages et les présomptions ne sont pas recevables. Il est exiger pour les actes
juridiques.

A. Le principe de la preuve par écrit des actes juridiques.

Le principe est poser par l'article 1341 du code civil. Il exige un acte écrit pour prouver un
acte juridique qui dépasse 1500 € ( 178 998 CFP ). mais il n'y a as d'exigence d'écrit en
dessous de cette somme, donc la preuve redevient libre.
Ce principe s'applique à tous les actes juridiques.
L'écrit doit en plus de son existence, prouver le contenu de l'acte. Aucun témoignages et
présomptions n'est possible au delà de 1500€, ils ne peuvent remettre en cause le contenu d'un
acte juridique.
Il y a une exception : l'exigence d'écrit va tomber lorsqu'on est en présence d'une fraude, la
preuve redevient libre.
Elle n'est exiger qu'entre les parties, donc une partie va produire un écrit contre l'autre. Mais
cette exigence d'écrit ne s'applique pas au tiers.

B. Les exceptions à l'exigence de la preuve par écrit.

L'écrit va pouvoir être toujours remplacer par l'aveu judiciaire ou par un serment décisoire. En
dehors de ces deux cas la loi prévoit d'autres exceptions à l'exigence d'écrit pour la preuve
d'un acte juridique. C a d que dans ces exceptions là les présomptions et les témoignages
seront acceptés.

1. L'engagement inférieur à 1500 €.

La preuve d'un acte juridique dont le montant est inférieur à 1500 € est libre.

2. La preuve entre commerçant.

Si le deux parties sont commerçante redevient libre.


Si il y a un commerçant et un non commerçant la preuve est libre seulement à l'encontre du
commerçant. C a d que la partie non commerçante va pouvoir exige du commerçant un écrit.

3. L'impossibilité matérielle ou morale de produire un écrit.

Cette exception est prévue par l'article 134 8 du code civil. C'est le cas dans lequel une
personne ne peut pas produire un écrit pour deux raisons :
Impossibilité matérielle : signifie que l'écrit a été détruit soit par un cas fortuite soit par un cas
de force majeure.

Impossibilité morale : elle existe dans le cas où l'exigence d'un acte écrit risquerais de froisser
la susceptibilité de l'autre partie.

4. L'existence d'un commencement de preuve par écrit CPPE.

Article 1347 du code civil : il n'y a de CPPE que i trois conditions sont réunies. Elles sont
cumulatives :

Il faut un écrit quelconque.


Cet écrit doit émaner de celui contre lequel la demande est formé. C a d qu'il doit
provenir de celui contre lequel on l'oppose.
Il faut qu'il rendre vraisemblable le fait à léguer.

Si toutes les conditions sont réunies le CPPE va pouvoir être compléter par des témoignages
et des présomptions. Donc le complément de preuve est libre.
Schéma récapitulatif de la preuve.

Preuve.
Acte juridique Fait juridique.

Exigence Preuve par écrit. Preuve libre.

Principe de l'art. 1341 Présomption, témoignage,


serment supplétoire, aveu
extra judiciaire.

Exeptions : 1 = art. 1341 acte jurid > 1500€


2 = art. 1348 imp. Mat ou morale
3 = art. 1347 CPPE
4 = preuve entre commerçant = preuve libre
5 = en cas de fraude = preuve libre

PREUVE REDEVIENT LIBRE

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