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2 LE FRANCO • Le vendredi 24 avril 2009 •

Rentabiliser le patrimoine franco-albertain


Mélissa Joseph 20 personnes qui participaient « Aujourd’hui, les consomma-
Edmonton
à l’atelier Miser sur son patri- teurs recherchent l’authenticité.
moine, le 19 avril dernier, à Ed- Si on s’inspire du patrimoine,
Comment développer une monton. on a plus de chance d’interpel-
industrie touristique franco- ler les touristes et d’avoir du
albertaine tout en valorisant Dans une atmosphère joviale, succès à le faire », a souligné
son patrimoine? C’est ce que les participants regroupés en le conférencier Claude-Jean
le conférencier et consultant équipe ont eu à développer Harel, qui est également le
en développement touristique l’ébauche d’un plan de dévelop- président fondateur de l’entre-
Claude-Jean Harel, établi à Re- pement touristique s’inspirant prise Great Excursions oeuvrant
gina, a inculqué à un groupe de de la culture franco-albertaine. dans le secteur de l’agrotou-
risme.

Comment intéresser les touris-


tes à découvrir la francophonie
albertaine était une autre ques-
tion sur laquelle les participants
La session a été animée par Claude-Jean Harel, président fondateur de l’entrepri-
ont dû faire du remue-ménin- se Great Excursions oeuvrant dans le secteur de l’agrotourisme en Saskatchewan.
ges dans le but de construire Photos : Mélissa Joseph
une idée maîtresse. cophone métropolitain », a La réflexion s’est aussi portée
proposé une équipe qui esti- sur les éléments essentiels à
Pourquoi ne pas créer « un iti- mait que le patrimoine franco- ne pas oublier dans la concep-
néraire diachronique et syn- albertain reste inconnu et mé- tion d’activités touristiques. Le
chronique du patrimoine fran- connu. conférencier a fait valoir l’im-
portance d’identifier la clien-
tèle visée, de proposer des for-
faits attrayants sans laisser de
côté un service à clientèle de

Quelques-uns des participants de l’atelier Miser sur son patrimoine.

qualité renforcée par le senti-


ment d’appartenance du per-
sonnel.

« J’aimerais que les gens par-


tent d’ici avec des idées et des
stratégies qu’ils développeront
et qu’ils s’intéressent à l’indus-
trie culturelle et touristique
qui peut être mise en charge de
la sauvegarde du patrimoine
franco-albertain », a exprimé
M. Harel.

Les organisateurs de l’évé-


nement, l’Association cana-
dienne-française de l’Alberta
(ACFA), souhaitent la même
chose. « Le but de l’atelier
était d’allumer un feu qui du-
rera longtemps », a commenté
Claudie Simard, adjointe aux
communications au Secrétariat
provincial de l’ACFA.

« On va faire le suivi de ce qui


a été fait et on va offrir un sup-
port aux participants qui veu-
lent développer leurs idées avec
les ressources que l’on a », a
enchaîné Mme Simard.

De plus, toutes les idées pré-


sentées ce jour-là seront trans-
crites et acheminées aux parti-
cipants avec l’idée de pousser
leurs démarches.

La journée d’atelier s’est ter-


minée par un souper-spectacle
avec le duo Trad’badour.

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