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Aujourd¶hui, la Tunisie fait peur mais fait également peur aux pays du pourtour de la Méditerranée. Hélas,
non pas pour leurs prouesses économiques mais à cause de «la révolte sociale en Tunisie le mal qui ronge
ce pays qui s¶est traduit par des émeutes depuis quelques semaines ( fort taux de chômage, le prix des
denrées« )»
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  pourrait bien faire tâche d'huile même partout dans le monde. Et pour
preuve, on apprend que les Libyens, Marocains et Jordaniens, «pour éviter les dérapages de la rue, tentent
de faire baisser la pression dans leurs propres villes en annonçant notamment des réductions de prix».
En Algérie les mesures économiques et sociales annoncées dès le 8 janvier 2011 lors d¶un conseil
interministériel ont immédiatement fait leur effet et permis ³d¶apaiser la rue³. Ces mesures consistent
notamment «d¶exonérer temporairement (jusqu¶au 31 août 2011) le sucre roux et les matières de base
entrant dans la fabrication des huiles alimentaire des droits de douane (5%), de la TVA (17%) et de l¶impôt
sur le bénéfice des sociétés (IBS). Ce dernier est de 19% pour les activités de production et de 25% pour
celles de la distribution³. Ces mesures furent illico darda répercutées par les producteurs et des
distributeurs sur les prix de vente aux consommateurs«
Au Yémen où, dans les nombreuses marches organisées pour soutenir la révolte tunisienne, les Yéménites
scandaient «Tunis de la liberté, Sanaa te salue mi lle fois», le gouvernement a annoncé, à l'occasion d'une
réunion tenue exceptionnellement un samedi au lieu du mardi, une baisse de 50% des taxes prélevées sur
les salaires. Y
†e peur d¶être "contaminée", la Libye s'est proposée d'accueillir en convalescence les chômeurs tunisiens.
Pour cela, le Comité général du peuple a pris, au tout début de la crise tunisienne, des mesures immédiates
d'abolition des taxes et des obstacles administratifs et financiers à leur venue, de «supprimer les droits de
douane et tout autre taxe sur les produits alimentaires, notamment de première nécessité, ainsi que sur le
lait pour enfants. Histoire de se protéger contre des tentations de sa population d'imiter les
Tunisiens».« mais qui n'aura pas suffit à étouffer les mouvements contestataires
áe déclenchement des troubles en Tunisie a poussé également en Mauritanie, où plusieurs tentatives
d'immolation ont été enregistrées, le Premier ministre a annoncé la mise en œuvre d'un programme pour
«la réduction des prix des produits de première nécessité».
Quant à nos amis marocains, déjà touchés par une forte agitation sociale en 2008 et en 2009, ont d'abord
choisi d'interdire lundi 10 janvier 2011 les marches de soutien aux manifestants tunisiens à Rabat.
Officiellement pour ne pas envenimer les relations avec la Tunisie.
C¶est dans ce contexte que la Jordanie, par exemple, «tente de prévenir plutôt que de guérir. Amman
inocule deux vaccins. L'un à sa population, l'autre à ses entreprises».
Ainsi, «face à une forte inflation (6,1% fin décembre 2010 selon les chiffres off iciels), sur ordre du roi
Abdallah II, le gouvernement jordanien vient de prendre une série de mesures urgentes, visant à faire
baisser les prix dans le royaume. Le souverain espère ainsi contenter vainement les Jordaniens.
Le roi a demandé au gouvernement d'élaborer une batterie de mesures, la plupart applicables
immédiatement en faveur des défavorisés et de la classe moyenne pour leur donner les moyens d'assurer
leurs besoins de base".
Au chapitre des mesures annoncées par le gouvernement jordanien, «l'annulation de la taxe de 6% sur
l'essence et le diesel, et la baisse de 18 à 12% de la taxe sur le gaz octane 90». †¶autres produits sont
également concernés, tels que le sucre dont le kilo baisserait de 0,58J† (0,62 ¼) à 0,53J† (0,57¼), celui de
la volaille de 1,85J† (2¼) à 1,60J†, (1,72¼) tandis que les prix du riz devraient chuter de 10%. Et le
gouverneur de la Banque centrale jordanienne (CBJ), Faris Sharaf, aurait demandé aux banques d'abaisser
les taux d'intérêt des prêts destinés aux PME, afin de soutenir la croissance de l'économie». Normal, quand
on sait que l¶économie jordanienne est composée à 90% de PME, ce qui fait d'elles des acteurs
incontournables en matière d'emploi.

A TUNIS, une première série de mesures a été prise dont notamment :

1. áa Municipalité de Tunis a décidé la régularisation de la situation des agents contractuels et occasionnels


ÿ M. Ahmed Néjib Chebbi, ministre du Développement Régional et áocal au sein du Gouvernement d'Union
Nationale a déclaré que 500 Millions de dinars (MD) ont été mobilisés, sous forme de crédits urgents et
immédiats, pour aider et assister les citoyens de plusieurs gouvernorats et régions prioritaires, dont notamment,
Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa qui ont été touché par l'injustice sociale et par le déséquilibre du développement
régional.
+ áes secteurs touristique, industriel, touristique et agricole relancent leurs activités

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