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La jungle des informations dans laquelle nous nous trouvons, une jungle des possibilités

inconnues, nous a apporté une large gamme de choix, autant disponibles que risqués. Une
responsabilité de changer la société nous a été imposée, de renverser cet arbre de l’ordre vertical.
L’insécurité et la peur du résultat inattendu nous amènent dans la situation où l’on risque de perdre ce
que nous sommes. La possibilité de choisir un personnage virtuel comme n’importe quel produit dans
un supermarché : la couleur des cheveux, la race, la voiture, l’arme et d’autres accessoires de la
modernité nous transforme en produits, en biens consommables et nous fait se poser la question :

‘’ Peut on vivre plusieurs fois dans une vie ?’’

Je regarde l’identité virtuelle des personnes à travers les réseaux sociaux en connaissant le
cadre réel dans lequel ces personnes existent : le temps et l’espace, créent un monde virtuel. Dans ce
monde ce sont des cyborgs qui figurent, des hybrides, des machines et les organismes, qui sont créés tel
un outil pour brouiller les bornes de ces deux entités : entre réel et virtuel. Dans ce sens, je serais
d’accord avec Donna Haraway, qui parle du cyborg en tant que parties de la fiction, mais aussi en tant
que l’expérience vécue. Par contre, cela nous amène à se poser également la question de l’influence
d’une réalité sur l’autre, c'est-à-dire, le ‘’moi’’ dans le monde virtuel est-il pareil au ‘’moi’’ du monde
réel ? Change-t-il la réalité virtuelle la subjectivité basée sur ce qui est charnel ? (Balsamo)

La réalité virtuelle est comprise des différentes relations culturelles et sociales qui disparaissent
le moment même où les gens commencent à utiliser les ordinateurs et d’en penser jusqu’à ce qu’ils
commencent à fonctionner comme la prothèse technologique des activités humaines. Ainsi, quand on
parle de cyber espace, on parle d’une construction de l’espace conditionnel, non matérialisée, qui est
par contre tenue par ce qui est matériel.

La question qui s’adresse aux conditions de la présence de l’utilisateur dans une réalité
différente, me fait penser, tout en craignant d’aboutir à la même conclusion que Jennifer Gonzales dans
son article «Pensant du corps de kyborg». Il s’agit de sa constatation que les ‘’présences imaginaires des
kyborgs apparaissent quand les corps traditionnels échouent’’.

Est-ce que c'est dans notre droit de faire des erreurs? Ou bien cette identité virtuelle se situe
dans un temps virtuel et dans un espace virtuel une des zones autonomes, des TAZ hacktivistiques, qui
représente un ‘’piqnique dans la nature  avec des amis virtuels’’, dans lesquels il nous est permit d’être
en passage. TAZ représente une fonction vitale comme un nœud dans le réseau TAZ, un endroit où l’on
se rencontre avec des amis. Utopiste contemporaine, Hakim Bey a fait revenir une idée du XVI de
l’utopie, un endroit qui n’existe pas, ou il n’existe que temporairement. Mais cela suffit pour
expérimenter, pour vivre plusieurs vies, pour avoir multiples corps, pour errer et corriger nos fautes, et
pour devenir ce que nous voulons en tant qu’individus, mais aussi en tant que particuliers faisant partie
d’une société.

A mon avis, il s’agit d’un choix, car la réalité virtuelle est une illusion aussi comme celle dans
laquelle nous sommes physiquement présents. Analogue au monde dans la réalité physique, le champ
virtuel habité par le kyborg, est perçu comme un nouvel type de champ social, qui produits des
nouveaux types de sociabilité.
Paul Vyrilio, s’adressant à la fin du monde de Fukuyama réclame qu’il y a une fin d’espace – la fin
de la géographie. Le fondement géographique du continent disparaît, car il y apparaît un télécontitent,
une téléprésence. Sur ce télécontitnent, des nouvelles conventions se forment, une nouvelle
communauté virtuelle, c'est-à-dire, une nouvelle intimité.

La thèse de l’auteur mentionné se base sur les fondements de Gonzales quand il parle du
kyborg, qui comme une nouvelle création, comprend un nouveau territoire, habitat, c'est-à-dire, un
nouvel espace social réclame un nouvel être social. Alors, un processus emmenant aux changements
rapides dans toutes les catégories s’est manifesté au travers l’internet, où les caractéristiques
géographiques disparaissent, aussi bien que les caractéristiques historiques et géo-locales du temps.

La nouvelle communauté fonde son propre rythme, dont la mesure du temps et de l’espace et
l’Internet, ainsi fondant un temps mondial – Désormais, ICI n’existe plus, tout est MAINTENANT’’ (p
virilio)

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