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Réglementation Thermique 2000

Règles Th-E - Sommaire I

Règles Th-E
annexe n° 2 à l’arrêté du 1er décembre 2000 portant
approbation des méthodes de calcul Th-E, modifié et
complété par l’arrêté du 22 janvier 2004

S O M M A I R E
Chapitre I : Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 5.2 Calcul du débit de renouvellement d'air
Chapitre II : Méthode de Calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 par système spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1 Calcul sur la journée chaude de référence . . . . . . 3 5.2.1 Bâtiments à usage d'habitation . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.1 Principe de la méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 5.2.2 Bâtiments à usage autre que d'habitation . . . . . . 16
2.1.2 Détermination de la température d'air et 5.3 Calcul du débit de renouvellement d'air global . . 16
de la température opérative . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Chapitre VI : Apports solaires par les baies . . . . . . . . 17
2.1.3 Termes dans les équations B1, B2, B3, B4 et B5 . 4 6.1 Caractéristiques des baies pour les bâtiments
2.2 Correction pour l'effet séquentiel . . . . . . . . . . . . . . 6 à usage d'habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3 Calcul de Tic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 6.2 Caractéristiques des baies pour les bâtiments
à usage autre que d'habitation . . . . . . . . . . . . . . . 17
Chapitre III : Données climatiques
et prise en compte des masques . . . . . . . . . . . . 7 Chapitre VII : Conventions de calcul
3.1 Température et hygrométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 et valeurs par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.1 Valeurs de référence au niveau de la mer . . . . . . . 7 7.1 Références réglementaires et normatives
3.1.2 Correction d'altitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 à utiliser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Rayonnement solaire et rayonnement froid 7.2 Caractérisation du site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
vers la voûte céleste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 7.2.1 Caractéristiques climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2.1 Données de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 7.2.2 Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2.2 Rayonnements sur les parois non protégées . . . . . 9 7.2.3 Masques lointains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2.3 Facteur d'affaiblissement dû aux masques . . . . . . 9 7.3 Caractérisation du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7.3.1 Principe général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Chapitre IV : Apports internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 7.3.2 Masques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.1 Bâtiments à usage d'habitation . . . . . . . . . . . . . . 13 7.3.3 Orientations et inclinaisons par défaut
4.2 Bâtiments à usage autre que d'habitation . . . . . . 13 pour les baies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Chapitre V : Calcul des débits 7.3.4 Parois opaques et ponts thermiques . . . . . . . . . . 20
de renouvellement d’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 7.3.5 Ventilation par ouverture des fenêtres . . . . . . . . . 20
5.1 Calcul du débit d'air dû à l'ouverture 7.3.6 Inertie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 7.3.7 Surface totale des parois de l'environnement
5.1.1 Calcul du débit d'air dû à l'ouverture intérieur : At . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
des fenêtres pour les bâtiments à usage
d'habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.1.2 Calcul du débit d'air dû à l'ouverture
des fenêtres pour les bâtiments à usage autre
que d'habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-E - Chapitre I : Introduction 1

Chapitre I
Introduction

Les règles Th-E ont pour objet de donner la méthode de calcul


de la température Tic et de la température Ticref, telles que défi-
nies dans l'arrêté relatif aux « caractéristiques thermiques des
bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments ».
Il est ainsi structuré :
– chapitre II : définition de la méthode, où sont décrits les
algorithmes de calcul,
– chapitre III : définition des données climatiques sur une base
départementale,
– chapitre IV : apports internes, définis comme valeurs
conventionnelles,
– chapitre V : débits de renouvellement d'air, par système spé-
cifique et ouverture des baies,
– chapitre VI : apports solaires par les baies en fonction de leur
ouverture,
– chapitre VII : conventions d'utilisation et valeurs par défaut.

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Règles Th-E - Chapitre II : Méthode de calcul 3

Chapitre II
Méthode de calcul

Le calcul de l'évolution des températures intérieures d'un bâti- Les nœuds associés sont définis par :
ment ou d'une zone est mené sur la journée chaude de réfé-
θi température de l'air intérieur,
rence et corrigé par un effet séquentiel. La température opéra-
θs température moyenne de la température de l'air et de
tive moyenne du bâtiment ou de la zone est déterminée à partir
la température radiante moyenne pondérées par les
de la température de l'air et de la température radiante
coefficients d'échanges convectifs et radiatifs aux
moyenne calculées en régime dynamique. La valeur de Tic
parois.
en °C est arrondie à la valeur la plus proche à 0,1 °C.
θm température de masse,
θei température de l'air extérieur,
2.1 θes, θem température d'air extérieur équivalente des compo-
Calcul sur la journée chaude de référence sants extérieurs.
Les résistances équivalentes et la capacité thermique entre les
2.1.1 Principe de la méthode environnements extérieur et intérieur sont ainsi définies :
Rei résistance thermique due à la ventilation,
Le modèle de calcul est fondé sur les simplifications du trans- Res, Rem résistances thermiques entre l'extérieur et l'intérieur
fert de chaleur entre les environnements intérieur et extérieur des composants externes,
reportées sur la figure suivante : Ris, Rms résistances thermiques correspondant aux
échanges de chaleur entre les surfaces intérieures et
l'air intérieur,
Cm capacité thermique journalière du bâtiment ou de la
zone.
Les flux de chaleurs (W) considérés sont :
Φi flux de chaleur au nœud θi,
Φs flux de chaleur au nœud θs,
Φm flux de chaleur au nœud θm.
Pour chaque composant, les paramètres suivants sont néces-
saires (on appelle transmittance le coefficient de transmission
thermique) :
– composants externes opaques légers (épaisseur ≤ 12 cm)
transmittance surfacique U
facteur solaire surfacique Sf
surface A
Réseau R-C équivalent
– composants externes opaques lourds (épaisseur > 12 cm)
transmittance surfacique U
En accord avec cette représentation, les composants de l'en- facteur solaire surfacique Sf
veloppe sont répartis de la manière suivante : surface A
– composants externes opaques légers, – ponts thermiques
– composants externes opaques lourds, transmittance linéique Ψ
– composants vitrés, facteur solaire linéique s
– composants internes. longueur l

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– composants vitrés avec :


transmittance surfacique U Hei (=1/Rei) facteur de transmission thermique dû à la ven-
facteur solaire, composante courte Sb1 tilation donné par l'éq. B6,
longueur d'onde (directe) His (=1/Ris) facteur de transmission thermique dû aux
facteur solaire, composantes grande Sb2 échanges internes par convection et rayonnement
longueur d'onde + convective donné dans l'éq. B7,
facteur solaire, composante liée à Sb3 Hes (=1/Res) facteur de transmission thermique global entre
la lame d'air intérieure ventilée les environnements intérieurs et extérieurs donné par
surface A l'éq. B8,
– tous les composants Hms (=1/Rms) facteur de transmission interne conventionnel
capacité thermique surfacique C donné par l'éq. B9,
surface A Hem (=1/Rem) facteur de transmission conventionnel entre
– zone étudiée l'environnement extérieur et la surface intérieure B10,
débit volumique d'air qv Cm capacité thermique des composants de l'enveloppe
donnée par l'éq. B11,
Nota θes température d'air extérieur équivalente des composants
externes légers donnée par l'éq. B13,
La transmittance d'une paroi U doit être calculée pour une valeur he θem température d'air extérieur équivalente des composants
de 13,5 W/(m2.K) et une valeur hi de 8 W/(m2.K). Si l'on dispose de la externes lourds donnée par l'éq. B14,
valeur de transmittance d'hiver, on passe à la valeur de transmittance Φi flux de chaleur au nœud d'air dû aux sources internes
d'été de la façon suivante : ou au rayonnement solaire direct ou aux apports de
1 1 ⎛1 1 ⎞ ⎛1 1 ⎞ chaleur convectifs dus à la lame d'air intérieure ventilée
= −⎜ + ⎟ +⎜ + ⎟
Uété Uhiver ⎝⎜ hi he ⎠⎟hiver ⎝⎜ hi he ⎠⎟été du vitrage, donné par l'éq. B21,
⎛1 1⎞ Φs flux de chaleur au nœud θs dû aux sources internes ou
Se référer aux règles Th-U pour les valeurs de ⎜ + ⎟
⎝ hi he ⎠ hiver au rayonnement solaire direct donné par l'éq. B22,
Φm flux de chaleur au nœud de masse dû aux sources
internes ou au rayonnement solaire direct donné par
l'éq. B23,
Le calcul est répété durant plusieurs cycles jusqu'à ce que la
2.1.2 Détermination de la température d’air convergence sur la valeur de la température intérieure soit
et de la température opérative obtenue. La convergence est obtenue si la différence entre la
L'algorithme de calcul utilise le schéma de Crank-Nicholson en température à 24 h θm de deux cycles est inférieure à 0,01 °C.
considérant un pas de temps de une heure. Les températures
sont moyennées entre les temps t et t-1 sauf pour θm,t et θm,t-1 2.1.3 Termes dans les équations
qui sont les valeurs instantanées aux temps t et t-1. B1, B2, B3, B4 et B5
Pour un pas de temps donné, θm,t est calculée à partir de la Les différents termes sont les suivants :
valeur précédente θm,t-1 par :
n Facteurs de transmission thermique
θm,t = [θm,t-1 ( Cm / 3,6 - 0,5 (H3+Hem) ) + Φmtot]
facteur de transmission thermique dû à la ventilation :
/ [Cm / 3,6 + 0,5 (H3+Hem)] (B1)
Hei = 0,34 qvete (B6)
Pour un pas de temps donné, les valeurs moyennes des tem-
pératures aux nœuds sont données par : avec qvete (m3/h) : débit d'air dû à l'ouverture des fenêtres et au
système de ventilation.
θm = (θm,t + θm,t-1) / 2 (B2)
His = At / (1/hci - 1/his) (B7)
θs = [ Hms θm + Φs + Hes θes + H1 (θei + Φi / Hei )] c
avec : his = hci + hrs et At = Σ A i
/ (Hms + Hes + H1) (B3) i =1

θi = [His θs + Hei θei + Φi ] / (His + Hei) (B4) At est la surface totale des composants exposée à l'environne-
ment intérieur.
et la température opérative (moyenne entre la température de
l'air et la température radiante moyenne) par : Hes = HTl + HTw (B8)
l m
θop = [θi + (1+ hci / hrs) θs - hci θi / hrs] / 2 (B5) avec : HTl = Σ (Ak Uk) + Σ (Ψk lk)
avec : k =1 k =1
w
hci = 2,5 W/(m2.K) HTw = Σ (Aj Uj)
j =1
hri = 5,5 W/(m2.K)
Hes correspond aux composants opaques externes légers (HTl)
hrs = 1,2 hri et aux fenêtres (HTw.)
H1 = 1 / (1 / Hei + 1 / His) Hms = his Am (B9)
H2 = H1 + Hes Am est donné dans l'éq. B12
H3 = 1 / (1 / H2 + 1 / Hms) Hem = 1/ (1/HTh - 1/Hms) (B10)
Φmtot = Φm + Hem θem + H3 [Φs + Hes θes + H1 (Φi / Hei + θei)] / H2 h v
HTh = Σ (Uy Ay) + Σ (Ψk lk)
y =1 k =1

HTh correspond aux composants opaques externes lourds.

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La capacité équivalente du local Cm est calculée pour une Les flux de chaleur dus à des sources internes, sont donnés
période de 24 h et prend en compte l'inertie du mobilier lors- par :
qu'il existe pour une valeur de 20 kJ/(K.m²) de surface utile : s
c Φintc = Σ Φintc,i (B19)
Cm = Σ (Ai Ci) +20.Autile (B11) i =1
i =1 s
avec : Φintr = Σ Φintr,i (B20)
i =1
Ci capacité utile journalière du composant, avec :
Ai surface du composant, s nombre de sources internes
c nombre de composants au regard de l'environnement Φintc flux de chaleur interne convectif de chaque source
intérieur, Φintr flux de chaleur interne radiatif de chaque source
Autile surface utile du bâtiment ou de la zone. Cette surface
Les flux de chaleur aux noeuds de température sont donnés
est prise égale la surface habitable pour les logements
par :
et à la SHON pour les autres bâtiments. Seules les par-
ties chauffées au sens des Th-C sont à prendre en Φi = Φsvl+ fsa .Φsd + Φintc (B21)
compte. Φs = Prsd .(1-fsa).Φsd + Prs .Φintr (B22)
La surface d'échange équivalente avec l'ambiance Am est don- Φm = Prmd .(1-fsa) .Φsd + Prm .Φintr (B23)
née par : Prs et Prm sont les parts radiatives des apports internes aux
c
Am = Cm2 / ( Σ Ai Ci2) (B12) noeuds θs et θm respectivement
i =1
Les valeurs de Cm et de Am sont calculées conformément aux Prs = (At - Am - Hes/ his) / At
règles Th-I. Prm =Am /At
Prsd et Prmd sont les parts radiatives des apports solaires
n Températures extérieures équivalentes directs aux noeuds θs et θm respectivement, en supposant que
θes = θei + Φsl / Hes (B13) le rayonnement solaire courte longueur d'onde réfléchi par les
parois du local et transmis par la fenêtre à l'extérieur est déjà
θem = θei + Φsh /HTh (B14)
pris en compte dans le coefficient de perte solaire flf.
Le rayonnement solaire atteignant la surface des composants
Prsd = [Αt − Αm − Αw − (ΗTl/ his)] / (Αt − Αw)
de l'enveloppe du bâtiment est donné par (voir § 3.2.2 et
§ 3.2.3) : Prmd =Αm /(Αt − Αw)
Isr = fs.ID + Id + Ir Aw est la surface totale des baies :
avec :
Aw = Σw Aj
fs facteur d'affaiblissement global
j 1
ID composante directe du rayonnement solaire atteignant avec :
la surface l nombre de composants linéiques (ponts thermiques),
Id composante diffuse du rayonnement solaire atteignant w nombre de composants vitrés,
la surface h nombre de composants opaques lourds,
Ir composante réfléchie du rayonnement solaire attei- s nombre de composants opaques légers.
gnant la surface Sf facteur solaire de chaque composant opaque,
Le flux de chaleur transmis au local dû au rayonnement solaire Sb1 facteur solaire, composante courte longueur d'onde
absorbé et au rayonnement froid vers la voûte céleste des (directe), de la baie,
composants légers (opaques et transparents) est donné par : Sb2 facteur solaire, composantes grande longueur d'onde +
s l
convective, de la baie,
Φsl = Σ [ A ( Sf Isr + qer U/he)]k + Σ [ l ( sIsr +qer Ψ /he)]i Sb3 facteur solaire, composante liée à la lame d'air inté-
k=1 i=1
w
rieure ventilée, de la baie,
+ Σ [ A ( Sb2 Isr + qer U/he)]j Isr intensité du rayonnement solaire atteignant la surface,
j =1
flf facteur de perte solaire des fenêtres,
Le flux de chaleur transmis au local dû au rayonnement solaire fs facteur d'affaiblissement dû aux masques,.
absorbé et au rayonnement froid vers la voûte céleste des com- fsa part des apports solaires transmise directement à l'air
posants lourds est donné par : du local,
h l qer densité de flux de chaleur de l'environnement extérieur
Φsh = Σ [ A ( Sf Isr + qer U/he)]y + Σ [ l ( sIsr + qer Ψ /he)]i vers la voûte céleste.
y =1 i=1
On retiendra comme valeurs conventionnelles :
flf = 0
n Flux de chaleur aux nœuds de température
fsa = 0,1
Le flux de chaleur dû au rayonnement solaire directement
transmis à travers les baies est donné par :
w
Φsd = Σ [ A (1- flf ) Sb1 Isr )]j
j =1
Le flux de chaleur dû au rayonnement solaire transmis par
l'augmentation de température de l'air traversant les lames d'air
intérieures ventilées est donné par :
* Aucune numérotation n’est affectée aux équations situées entre la (B14) et
w
Φsvl = Σ [ A Sb3 Isr )]j (B19)
j =1

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6 Règles Th-E - Chapitre II : Méthode de calcul

2.2
Correction pour l’effet séquentiel
L'effet séquentiel est pris en compte par le biais de la constante
de temps séquentielle du volume étudié, CTP, et de l'écart de
température, Eseq, entre la moyenne de la journée chaude de
référence et la moyenne mensuelle. On calcule un abaissement
de température DTI qui est ensuite appliqué aux valeurs
horaires calculées sur la journée chaude de référence.

⎛ 1 ⎞
⎜ ⎡( 1 + 4 ,76 .10 − 4. CTP 2. ( 1 − B1 ) 2 ) ⎤ 2 ⎟
DTI =0 ,75. Eseq . ⎜ 1 − ⎢ ⎥ ⎟
⎜ ⎣⎢ ( 1 + 4 ,76 .10 −4. CTP 2 ) ⎦⎥ ⎟
⎝ ⎠
avec :
B1 = 1/(1+Rms . H)
CTP = 0,278 . Cms / H
Cms capacité thermique séquentielle telle que définie dans
les règles Th-I
H déperditions moyennes par les parois et le renouvelle-
ment de l'air de la zone : H = Hth+Hes+Hei

2.3
Calcul de Tic
Tic est la température conventionnelle définie comme la valeur
maximale de la moyenne sur trois heures consécutives de la
température opérative :
Tic = max h=1,24 [ Σh ((θop(h) + θop(h+1) + θop(h + 2)) / 3) ] - DTI

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Chapitre III
Données climatiques
et prise en compte
des masques

3.1 tains cas entraîner une amélioration sensible du confort, dont il


Température et hygrométrie est nécessaire de tenir compte.
De plus l'hygrométrie de l'air extérieur est nécessaire pour
caractériser l'efficacité des systèmes de rafraîchissement adia-
3.1.1 Valeurs de référence au niveau batique de l'air éventuellement utilisés.
de la mer Les caractéristiques météorologiques retenues sont les sui-
vantes :
L'objectif de la méthode est la détermination des conditions
Eseq écart de température entre la moyenne de la journée
intérieures de températures obtenues lors d'une journée
chaude de référence et la moyenne mensuelle (°C)
chaude de référence, définie comme la journée dont la tempé-
Tqm température quotidienne moyenne (°C)
rature moyenne n'est dépassée, en moyenne, que cinq jours
Eq écart (demi amplitude) quotidien (°C)
par an. La caractérisation de cette journée n'est cependant pas
wm humidité quotidienne moyenne. (g/kg d'air sec)
suffisante : les effets d'inertie séquentielle peuvent dans cer-
Les valeurs de référence sont données dans le tableau sui-
vant :

-RXUFKDXGGHEDVH
GpSDVVpMRXUVpWp 
=RQH (VHT 7TP (T ZP
/LWWRUDO 4 21,5 5,5 11
(D
,QWpULHXU 4 21,5 7,0 10
/LWWRUDO 4 23 6,5 11
(E
,QWpULHXU 4 23 7,5 10
/LWWRUDO 4 24,5 6,5 12
=RQH2XHVW
(F 4 24,5 6,5 12
HW
,QWpULHXU
=RQH(VW
4 24,5 8 10
DXWUHV'pSWV
=RQH(VW
3 26 4 14
$HW% 
/LWWRUDO
(G =RQH2XHVW
3 26 4 12
HW
,QWpULHXU 3 26 8 10
&DUDFWpULVWLTXHVFOLPDWLTXHVSRXUOHV]RQHV(D(E(F(G


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Zones climatiques d'été : Ea, Eb, Ec, Ed

Pour l'ensemble des zones, on a distingué le littoral et l'intérieur


des terres. DOWLWXGH FRUUHFWLRQ
Le littoral est défini par une distance à la mer inférieure ou LQIpULHXUHjP ƒ&
égale à 10 km, l'intérieur des terres par une distance à la mer GHjP ƒ&
supérieure à 10 km. GHjP ƒ&
GHjP ƒ&
VXSpULHXUHjP ƒ&
3.1.2 Correction d’altitude
Correction de température
Pour l'ensemble des zones, les valeurs de référence corres-
pondent au niveau de la mer. L'altitude du lieu est prise en
compte par la correction du tableau ci-contre. La correction d'humidité wm est de -1g/kg d'air sec pour les
Ceci implique que la zone (Ea ,Eb , Ec ou Ed) pour le calcul de altitudes supérieures à 300 m.
Tic est indépendante de l'altitude. Les corrections de zone défi- La courbe de variation horaire de température extérieure (en
nies en annexe 1 de l'arrêté ne sont donc appliquées que pour temps solaire vrai) est déterminée en fonction de Tqm et Eq sui-
la définition des facteurs solaire de référence. vant la formule : θei (h) = Tqm + Eq . C(h)
avec :

K & K  K & K  K & K  K & K 


j  j  j  j 
j  j  j  j 
j  j  j  j 
j  j  j  j 
j  j  j  j 
j  j  j  j 
 Valeurs de C(h)

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3.2 On en déduit le rayonnement sur le plan étudié (ID).


Rayonnement solaire et rayonnement δ= 23,45.sin[(0,986.(-15+365/12.mois)-80).π/180].π/180
froid vers la voûte céleste asol = π(h-12)/12
γ= Max (10-5 ; asin (cosδ.cos(lat).cos(asol) + sinδ.sin(lat)))
ψ= acos [(cosδ.sin(lat).cos(asol) - sinδ.cos(lat))/cosγ]
3.2.1 Données de référence θ= Min (π/2 ; acos (cosγ.sinβ.cos(ψ-α) + sinγ.cosβ) )
ID = cosθ.IDn : rayonnement direct sur la paroi.
Les valeurs moyennes horaires des rayonnements Idi et IDn en
Wh/m² sont données dans le tableau suivant (les heures sont Nota
exprimées en temps solaire vrai).
Les calculs sont menés pour les conditions suivantes : Dans les formules ci-dessus, les angles sont exprimés en radians.

zones Ea et Eb : 25 Juillet ; latitude 49 degrés,


3.2.2.2 Calcul du rayonnement solaire diffus
zones Ec et Ed : 27 Juillet ; latitude 45 degrés.
Compte tenu de l'hypothèse d'isotropie du rayonnement diffus,
 ]RQHV(DHW(E ]RQHV(FHW(G
le rayonnement atteignant la paroi (Id) n'est fonction que de son
GLUHFW GLIIXV UD\RQ GLUHFW GLIIXV UD\RQ
KHXUHV inclinaison et du rayonnement diffus isotrope (Idi).
QRUPDO LVRWURSH IURLG QRUPDO LVRWURSH IURLG
 Id = Idi . 0,5 (1+cosβ)
,'Q  ,GL  KRUL] ,'Q  ,GL  KRUL]
GH j :KPð :KPð :KPð :KPð :KPð :KPð
        3.2.2.3 Calcul du rayonnement solaire réfléchi
        par le sol
       
       
Compte tenu de l'hypothèse d'isotropie du rayonnement réflé-
chi par le sol, le rayonnement réfléchi atteignant la paroi (Ir)
       
n'est fonction que de son inclinaison, de l'albédo du sol et du
       
rayonnement global horizontal (IDh + Idi).
       
        Ir = (IDh + Idi) . alb . 0,5 (1-cosβ)
        avec :
        IDh = IDn . sinγ
       
alb = 0,2
       
        3.2.2.4 Rayonnement froid vers la voûte céleste
       
        La valeur pour un plan horizontal est de -70 W/m².
        On considère que le rayonnement froid est nul pour les parois
        verticales.
        Pour une paroi d'inclinaison β, le rayonnement froid a donc
        pour valeur :
       
qer = - 70 . cosβ
       
       
3.2.3 Facteur d’affaiblissement dû aux
       
masques
       
Rayonnements solaires et froids conventionnels 3.2.3.1 Nature des masques

Remarques La caractérisation des masques impose que l'on recherche un


juste équilibre entre la précision souhaitée pour les résultats et
Il n'y a pas de correction d'ensoleillement en fonction de l'altitude. le temps passé à les caractériser. On retient les types de
masques suivants :
3.2.2 Rayonnements sur les parois non – masque proche horizontal considéré comme infini, caracté-
protégées risé par son débord et sa distance à la paroi étudiée,
– masques proches verticaux droite et gauche considérés
Le rayonnement solaire pour le jour chaud de base dépend : comme infinis, caractérisés par leur débord et leur distance
– de l'orientation de la paroi, à la paroi étudiée,
– de l'inclinaison de la paroi, – masque lointain défini par un plan vertical, caractérisé par sa
– de la zone climatique d'été (Nord correspondant aux zones hauteur et sa distance à la paroi étudiée,
Ea et Eb, Sud correspondant aux zones Ec et Ed). – masques lointains considérés par tranches azimutales.
Une protection de type loggia sera traitée comme une combi-
3.2.2.1 Calcul du rayonnement solaire direct sur naison de masques proches verticaux et horizontaux. Les
une paroi nue masques horizontaux limités à la largeur de la paroi étudiée
La donnée d'entrée étant le rayonnement direct normal IDn, on sont considérés comme infini lorsque le rapport entre leur lar-
calcule l'angle entre ce rayonnement et la normale à la paroi. geur et la hauteur de la partie masquée est supérieure à 1.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
10 Règles Th-E - Chapitre III : Données climatiques et prise en compte des masques

3.2.3.2 Nomenclature 3.2.3.3.1 Masques proches verticaux


α orientation de la paroi On peut considérer le masque jouxtant la paroi ou en étant
(0 : sud ; 90 : ouest ; 180 : nord ; 270 : est) légèrement éloigné.
β inclinaison de la paroi Convention : masque droit et gauche vu de l'extérieur.
(0 : horizontale ; 90 : verticale)
lat latitude
lp
δ déclinaison
γ hauteur du soleil au dessus de l'horizon
ψ orientation du soleil/sud
θ angle du rayonnement solaire incident / normale à la
paroi
Φ angle azimutal (ψ−α)
h heure
asol heure en radian
IDh rayonnement direct horizontal (W.m-2)
ID rayonnement direct sur la paroi (W.m-2)
IDn rayonnement direct normal (W.m-2)
dl
Idi rayonnement diffus isotrope (W.m-2)
Id rayonnement diffus sur la paroi (W.m-2)
Ir rayonnement réfléchi par le sol sur la paroi (W.m-2) dv
Isr rayonnement solaire global atteignant la paroi (W.m-2) lp
qer rayonnement froid vers la voûte céleste (W.m-2)
alb albedo du sol. dlg dld
dv profondeur d'un masque vertical (m) dpg dpd
dhm profondeur d'un masque horizontal (m)
dE distance d'un masque éloigné à un point considéré (m)
lp largeur de la paroi (m)
hp hauteur de la paroi (m) dvg
Φ dvd
dl partie ombragée due à un masque vertical (m)
dp distance d'un masque vertical à la paroi (m)
projection horizontale du
dh partie ombragée due à un masque horizontal (m) rayonnement solaire
dhp distance du masque horizontal à la paroi (m) direct incident
projection horizontale du
hpE hauteur du plan vertical éloigné/point considéré (m) rayonnement solaire
direct incident
dhE hauteur ensoleillée à la verticale du point considéré (m) normale à la paroi

fv facteur d'affaiblissement dû à un masque vertical dlg = Max (0 ; dvg . tanΦ)


fh facteur d'affaiblissement dû à un masque horizontal fvg = Min [ Max (0 ; [1-(dlg-dpg)/lp]) ; 1]
fE facteur d'affaiblissement dû à un masque éloigné
fs f acteur d'affaiblissement global dld = Max (0 ; - dvd . tanΦ)
indices: d : droit fvd = Min [ Max (0 ; [1-(dld-dpd)/lp]) ; 1]
g : gauche

3.2.3.3 Calcul des facteurs d'affaiblissement 3.2.3.3.2 Masque proche horizontal


On peut considérer le masque jouxtant la paroi ou en étant
On distingue ici les masques proches dus à l'architecture du
légèrement éloigné (ABCD est le plan vertical contenant le
bâtiment et les masques lointains dus à son environnement.
rayon solaire).
Les masques proches ne sont calculés que pour les parois ver-
ticales, alors que les masques lointains peuvent l'être pour tout
type de paroi.

cosΦ = BE/AB tanγ = BC/AB


dhm/dh=BE/BC=(BE/AB).(AB/BC)=cosΦ/tanγ
dh= Max (0 ; dhm . tanγ/cosΦ)
fh= Min [ Max (0 ; [1-(dh-dhp)/hp]) ; 1]

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Règles Th-E - Chapitre III : Données climatiques et prise en compte des masques 11

3.2.3.3.3 Masque lointain défini par un plan vertical 3.2.3.3.5 Composition des masques et rayonnement
global incident
Le calcul géométrique est équivalent à celui de la protection
horizontale en considérant : Pour une paroi considérée, le facteur d'affaiblissement global fs
est :
projection verticale du
rayonnement solaire fs = fE . fvg . fvd . fh
direct incident Si β est différent de 90° (paroi non verticale), fvg= fvd= fh=1
(on considère qu'il n'y a pas de masque proche).
Les tableaux de baies peuvent être pris en compte de façon
dhE simplifiée selon la formulation précisée dans les Th-S.
hpE
La prise en compte des parois opaques percées d'ouvertures
peut être menée de deux façons :
1. on considère que la surface, ou la position de la ou des
ouvertures modifiera peu le rayonnement moyen incident sur
la paroi opaque et l'on définit les masques pour la paroi
opaque sans tenir compte des ouvertures. Dans ce cas bien
dE
entendu, le calcul du flux de chaleur reçu par la paroi
opaque sera mené sur la base de sa surface effective, c'est-
dhE = dE . tanγ/cosΦ
à-dire après déduction des ouvertures.
si dhE>hpE fE=1 2. on considère que la surface, ou la position de la ou des
si dhE<hpE fE=0 ouvertures modifiera de façon prononcée le rayonnement
moyen incident sur la paroi opaque. On devra alors séparer
Nota la paroi opaque en éléments sans ouvertures traités indé-
pendamment.
– Dans ce calcul, le masque n'aura pas d'influence sur les parois
perpendiculaires à la paroi considérée. Le rayonnement solaire global atteignant la paroi s'écrit :
– Ce calcul peut être utilisé pour calculer l'influence de ce même Isr = fs . ID + Id + Ir
masque sur une paroi horizontale. Il faut alors donner l'orientation
du masque.

3.2.3.3.4 Masques lointains considérés par tranches


azimutales
Par rapport à une paroi, on considère 4 tranches azimutales de
45°. Dans chaque tranche, on considère un angle γi (i = 1, 2, 3
ou 4) correspondant à la hauteur de l'horizon vu du centre de
la paroi intégrant les masques naturels et urbains existants et
futurs (voir chapitre 7)
Lorsque l'azimut du soleil par rapport à la normale à la paroi (Φ)
se situe dans une tranche donnée, si γ est supérieur à l'angle γi
de cette tranche, la paroi est éclairée (fE=1), sinon elle est à
l'ombre (fE=0).

normale à la paroi

projection horizontale du
rayonnement solaire
direct incident

Remarques

– Dans ce calcul, les masques n'auront pas d'influence sur les


parois perpendiculaires à la paroi considérée. Il faut effectuer la
démarche paroi par paroi.
– Ce calcul peut être utilisé pour calculer l'influence de ces mêmes
masques sur une paroi horizontale mais on ne peut traiter qu'une
demi-sphère de masques.

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-E - Chapitre IV : Apports internes 13

Chapitre IV
Apports internes

Les apports internes, Ai(h), sont répartis à égalité sous formes


convective et radiative. Les valeurs totales (convectif + radiatif)
sont définies comme suit :

4.1 4.2
Bâtiments à usage d’habitation Bâtiments à usage autre que d’habitation
Les apports internes ont pour valeur en W/m2 de surface utile Les apports internes sont calculés sur la base des valeurs
du bâtiment ou de la zone (au sens des règles Th-C) : conventionnelles définies dans les règles Th-C en fonction de
la typologie de maintien en température avec les hypothèses
suivantes (les heures sont exprimées en temps légal) :
7UDQFKHKRUDLUH - long (16 heures/jour, 7 jours/semaine) :
:P 
2
présence de 6h à 22 h
7HPSVOpJDOHQK 7HPSVVRODLUHYUDL
- moyen (10 heures/jour, 5 jours/semaine) :
GHj GHj  présence de 8 h à 18 h
GHj GHj  - court (5 heures/jour, 5 jours/semaine) :
GHj GHj  présence de 10h à 15 h.
GHj GHj  Les apports internes sont répartis uniformément sur la plage
GHj GHj 
d'occupation. Les calculs sont menés pour un jour où le bâti-
ment est occupé.
GHj GHj 
GHj GHj 
GHj GHj 
GHj GHj 
GHj GHj 

Apports internes Ai(h) par m² de surface utile

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-E - Chapitre V : Calcul des débits de renouvellement d’air 15

Chapitre V
Calcul des débits de
renouvellement d’air

5.1 e) Pour chaque zone et chaque plage horaire, on calcule le


débit dû à l'ouverture des fenêtres :
Calcul du débit d’air dû à l’ouverture des 1. si la zone est traversante :
fenêtres
qvfenete(Ph) = 100 . (∑ A
Aeq(Ph,Or)
Or
5.1.1 Calcul du débit d’air dû à l’ouverture +3. ∑ Aeqt( Ph ,Or1 ).Aeqt( Ph ,Or 2 ) )
des fenêtres pour les bâtiments à Or 2 >Or 1
usage d’habitation 2. si la zone n'est pas traversante :

5.1.1.1 Algorithme de calcul qv fenete ( Ph )=100.( ∑ Aeqt( Ph ,Or )


Or
a) Pour chaque baie on définit :
ROL rapport entre la surface d'ouverture libre de la où 100 (en m/h) est la vitesse de vent équivalente pour les
baie sa surface totale comptée en tableau, effets thermiques et de ventilation transversale.
BR 1,2,3 classes d'exposition au bruit telle que définie f) Pour le bâtiment ou la zone, le débit dû à l'ouverture des
dans l'arrêté, fenêtres, qvfenete est pour chaque plage horaire la somme
IJN statut du local pour la baie concernée : des débits des différentes zones.
1 : local destiné au sommeil
2 : autres 5.1.1.2 Valeurs des paramètres
b) Pour chaque baie (b) et chaque plage horaire (Ph) , on cal- Les plages horaires sont constantes et ainsi définies, en temps
cule l'aire équivalente Aeq : solaire vrai (T.S.V.) :
Aeq (b, Ph) = Ab . ROL . Cpr (BR, IJN) Ph 1 - nuit : de 18h à 5h (soit 20h à 7h temps légal),
où Ph 2 - matinée : de 5h à 7h (soit 7h à 9h temps légal),
Ab est la surface de la baie Ph 3 - journée : de 7h à 18h (soit 9h à 20h temps légal).
Ph la plage horaire (nuit, matinée, journée). Les coefficients Cpr sont définis dans le tableau suivant :
c) On définit les zones suivant les possibilités de ventilation tra-
versante : une zone est dite traversante pour le confort d'été H[SDXEUXLW /RFDO 3K 3K 3K
si les deux conditions suivantes sont respectées : 1XLW   
%5
1. la zone est non étanche entre façades au sens des règles $XWUHV   
Th-C, 1XLW   
2. tout secteur d'orientation d'ouverture de 80 degrés inclut %5
une surface de baies inférieure à 75 % de la surface totale $XWUHV   
des baies. 1XLW   
%5
$XWUHV   
d) Pour chaque zone, chaque façade et chaque plage horaire,
on calcule la somme des ouvertures équivalentes par orien-
tation (Or = Est, Ouest, Nord ou Sud) : Valeurs des coefficients Cpr

Aeqt (zone, Ph, Or) = ∑ Aeq (b,Ph)


b

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Réglementation Thermique 2000
16 Règles Th-E - Chapitre V : Calcul des débits de renouvellement d’air

5.1.2 Calcul du débit d’air dû à l’ouverture 5.2


des fenêtres pour les bâtiments à Calcul du débit de renouvellement d’air
usage autre que d’habitation par système spécifique
La procédure de calcul est la suivante, pour chaque pas de Le débit de renouvellement d'air par système spécifique est
temps horaire : défini dans l'arrêté.
5.1.2.1 Détermination de l'ouverture des baies Il correspondant à celui pris en compte pour le calcul du coef-
ficient C.
En période d'occupation, l'ouverture des fenêtres est régie par
la valeur de la température intérieure opérative, et proportion- 5.2.1 Bâtiment à usage d’habitation
nelle à cette dernière sur une bande θopmin - θopmax avec
Le débit de base est appliqué 22 h par jour. Le volume soufflé
θopmin = 24 °C et θopmax = 27 °C. Pour θop<θopmin , la baie est
correspondant au grand débit est réparti à égalité sur les
fermée. Pour θop > θopmax elle est ouverte au maximum. plages horaires 12 h 13 h et 19 h 20 h en heure légale.
En période d'inoccupation, les baies sont fermées. Exemple : si le grand débit est utilisé 2 h par jour, on retient
On considère un temps de réaction d'une heure. La détermina- cette valeur pour les plages horaires définies ci-avant. S'il est
tion du pourcentage d'ouverture est donc fonction de la valeur utilisé 1 h par jour, on retient la moitié de sa valeur.
de θop calculée au pas de temps précédent. On dispose donc
à chaque pas de temps du ratio d'ouverture libre de la baie 5.2.2 Bâtiment à usage autre
store non compris noté Rolbhs. que d’habitation
Le ratio d'ouverture libre d'une baie est le rapport entre la sur-
face de passage d'air, la baie étant ouverte au maximum, et la On applique les débits de ventilation en période normale et en
surface de la baie comptée en tableau. période réduite selon un scénario identique à celui des apports
internes (4.2).

5.1.2.2 Détermination des caractéristiques 5.3


de ventilation de la baie Calcul du débit de renouvellement d’air
global
Chaque store ou volet est caractérisé par un ratio d'ouverture
libre, noté Rolst. Par convention Rolst est égal à 1 pour les En cas de présence de ventilation spécifique, on retient comme
stores ou volets projetés, les dispositifs de protection à lame valeur de qvete la plus grande des valeurs entre celle due à
fixe ou orientable et les stores vénitiens, égal à une valeur for- l'ouverture des fenêtres qvfenete et celle due à la ventilation spé-
faitaire de 0,20 pour les autres. cifique.
Le ratio disponible pour la ventilation, noté Rolbeff, a pour Les débits dus à la perméabilité à l'air de l'enveloppe du bâti-
valeur Rolbeff = Rolbhs . Rolst ment sont négligés.

5.1.2.3 Calcul du débit de ventilation


Le débit de ventilation par ouverture des fenêtres, qvfenete, est
calculé selon la formulation simplifiée ci-dessous retenant une
vitesse du vent conventionnelle de 1 m/s.
qvfenete = 1800 (Σbaies Rolbeffbaie . Abaie)
((0,01 + 0,001 Ve2 + 0,0035 Httf abs(θei - θi))0.5)
où :
θei est la température d'air extérieur,
θi est la température d'air intérieur.
La vitesse de vent, Ve, est fixée conventionnellement à 1 m/s.
Dans le cas des locaux pour lesquels la différence d'altitude
entre le point bas de leur ouverture la plus basse et le point
haut de leur ouverture la plus haute est égale ou supérieure à
4 m, Httf a pour valeur cette différence d'altitude. Pour les
autres locaux, on applique une valeur conventionnelle de
1,5 m.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-E - Chapitre VI : Apports solaires par les baies 17

Chapitre VI
Apports solaires
par les baies

6.1
Caractéristiques des baies pour les
bâtiments à usage d’habitation
Les baies étant systématiquement fermées dans la journée,
l'impact de l'ouverture des fenêtres sur les apports solaires est
faible et peut être négligé. On considère donc que le facteur
solaire est toujours égal à la valeur correspondant à une fenêtre
fermée.

6.2
Caractéristiques des baies pour les
bâtiments à usage autre que d’habitation
Les baies sont en général ouvertes dans la journée.
Le facteur solaire d'une baie est obtenu par somme pondérée
du facteur solaire :
– des parties vitrées (on néglige l'effet éventuel d'un coulis-
sant),
– et du store devant la partie ouverte.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
20 Règles Th-E - Chapitre VII : Conventions de calcul et valeurs par défaut

7.3.3 Orientations et inclinaisons par défaut 7.3.5 Ventilation par ouverture des fenêtres
pour les baies Pour tous les secteurs, on applique par défaut les valeurs mini-
Pour l'orientation on peut retenir 4 orientations : Nord ,Sud, Est males d'ouvertures définies dans l'arrêté.
et Ouest, correspondant aux secteurs situés de part et d'autre Pour les bâtiments à usage d'habitation, on considère par
de ces orientations dans un angle de 45 degrés. On peut défaut une ventilation non traversante. Pour les autres bâti-
considérer par défaut que les baies Est, Sud et Ouest sont ments on applique par défaut un ratio d'ouverture libre pour les
réparties uniformément sur ces 3 orientations. stores Rolst = 0,20.
Pour l'inclinaison (les angles sont comptés par rapport à l'hori- Pour les locaux appliquant la dérogation de l'article 36 en terme
zontale), on peut retenir : de mobilité des baies, on considère par défaut une hauteur de
– Vertical (angle de calcul : 90 degrés ) : tirage thermique Httf de 4 m. Pour les autres locaux on applique
inclinaison de 60 degrés compris à 90 degrés compris, la hauteur conventionnelle de tirage thermique Httf de 1,5 m.
– Angle de calcul : 45 degrés :
angle de 30 degrés non compris à 60 degré non compris, 7.3.6 Inertie
– Horizontal (angle de calcul : 0 degré) :
angle de 0 degré compris à 30 degrés compris. L'inertie quotidienne et séquentielle du bâtiment sont détermi-
nées par les règles Th-I.
7.3.4 Parois opaques et ponts thermiques Pour l'inertie quotidienne les démarches suivantes sont pos-
sibles :
On considére par défaut pour les parois opaques dites – détermination forfaitaire de la classe d'inertie par le nombre
verticales au sens de l'arrêté les caractéristiques suivantes : de « parois lourdes »,
– inclinaison verticale, – détermination de la classe d'inertie par point d'inertie des
– surfaces uniformément réparties sur les orientations nord, parois,
est, sud et ouest, – détermination par le calcul de Cm et Am.
– coefficient U égal à la moyenne des U des parois pondérées
par leurs surfaces, Pour l'inertie séquentielle les démarches suivantes sont pos-
– coefficient d'absorption de 0,5. sibles :
– prendre par défaut Cms = Cm
Nota – déterminer la « classe d'inertie séquentielle » à partir des
On peut donc effectuer le calcul en partant de la surface totale des « points d'inertie séquentielle » des parois ou par le nombre
parois opaques verticales affectée de la valeur moyenne de U ; les de plancher lourds,
3 premiers points (inclinaison, surface, coefficient U) doivent être uti- – déterminer Cms par le calcul.
lisés conjointement.
7.3.7 Surface totale des parois de
l’environnement intérieur : At
On considérera par défaut pour les parois opaques dites La valeur par défaut de At est calculée par :
horizontales au sens de l'arrêté les caractéristiques suivantes :
At = 4,5 . Autile
– inclinaison horizontale,
– coefficient U égal à la moyenne des U des parois pondérées avec
par leurs surfaces, Autile : surface utile de la zone.
– coefficient d'absorption de 0,7.

Nota
Les deux premiers points (inclinaison et coefficient U) doivent être
utilisés conjointement.

On considère par défaut pour les ponts thermiques les carac-


téristiques suivantes :
– inclinaison verticale,
– linéaires uniformément répartis sur les orientations nord, est,
sud et ouest,
– coefficient Ψ égal à la moyenne des Ψ des ponts pondérés
par leurs longueurs,
– coefficient d'absorption de 0,5.

Nota
On peut donc effectuer le calcul en partant de la longueur totale des
ponts thermiques affectée de la valeur moyenne de Ψ ; les 3 pre-
miers points (inclinaison, linéaire, coefficient Ψ) doivent être utilisés
conjointement.

Version 2004

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