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La newsletter pour décideurs
[ 1 ER AVRIL 2010 – N° 13 ]

Taxe carbone : le bilan ne sera positif

que sous certaines conditions
La semaine passée, la FEB a répondu au sein
du Conseil central de l’économie et du Conseil
fédéral du développement durable à la demande
d’avis du ministre Magnette concernant
l'instauration d’une taxe CO2 en Belgique. La
lutte contre le changement climatique est indis-
cutablement un des plus grands défis à long
terme auxquels le monde se trouve confronté.
Ce n’est qu’au moyen d’une politique bien réflé-
chie qu’il sera possible de diminuer les émis-
sions globales de CO2 de manière drastique au
cours des prochaines décennies. Il est clair que
notre pays devra, lui aussi, apporter sa pierre à
l’édifice.
Eu égard au caractère très ouvert de notre éco-
nomie, il semble peu opportun de n’introduire
une taxe carbone qu’en Belgique. En effet, le
risque est réel de voir ensuite un grand nombre
de ménages passer la frontière pour effectuer
leurs achats. La question de l’introduction
d’une taxe carbone doit donc être étudiée à
l’échelon européen plutôt qu’au niveau de la
Belgique. C'est ce que viennent de comprendre
les Français, après s’être montrés dans un pre-
mier temps favorables à l’instauration d’une
taxe carbone au niveau national.
Deuxième aspect à prendre en considération : il
existe différents moyens de diminuer les émis-
sions de CO2. Le plus connu d’entre eux est
peut-être le système européen d'échange de
quotas d'émission (ETS) pour les industries à
haute intensité d'énergie et le secteur élec-
trique. Celui-ci prévoit des droits d’émission
pouvant être achetés et vendus par les entre-
prises sur un marché secondaire. Un autre
exemple concerne les accords volontaires que
différentes entreprises ont conclus avec les
autorités régionales et dans lesquels elles
s’engagent à faire partie des 10% des entre-
prises mondiales les plus performantes de leur
secteur en matière d’efficacité énergétique.
Toutes ces mesures ont pour but de réduire les
émissions de CO2, tout comme la taxe carbone.
Il ne saurait être question de faire payer ces
entreprises deux fois pour leurs émissions de
CO2. Elles ne peuvent donc pas être soumises
à une éventuelle taxe carbone, de même que
toutes les autres entreprises qui n’ont pas enco-
re conclu d’accord volontaire, mais envisagent
cette possibilité.
Troisième point à souligner : les modalités spé-
cifiques d’une taxe carbone auront un impact
non négligeable sur la compétitivité de
l’économie belge. Le rôle de l’indexation auto-
matique des salaires mérite tout particulière-
ment notre attention. L’introduction d’une taxe
carbone ayant une augmentation des prix com-
me corollaire, les salaires bruts augmenteront
eux aussi par le biais de l’indexation automa-
tique des salaires. Le résultat de ce mécanisme
consistera, pour les ménages, en une compen-
sation de la hausse des prix entraînée par une
taxe carbone.
L’introduction d’une taxe carbone
ne pourra être bénéfique sur les
plans économique, environnemen-
tal et social que si l’on neutralise
son impact sur l’index.
Cela ne contribuera certainement pas à motiver
chez eux un comportement plus responsable
vis-à-vis de l’environnement. Or, il s’agit bien là
de l’objectif principal de l’instauration d’une
taxe carbone ! Deuxième effet pervers lié à cette
taxe carbone : les coûts salariaux belges aug-
menteront à nouveau plus rapidement que dans
les trois pays voisins. De ce fait, la pression sur
la compétitivité de nos entreprises se trouvera
accentuée, d’une part, et la création d’emplois
atténuée, d’autre part. Et ce, alors que prati-
quement tous les acteurs de la société
s’accordent à dire que la montée du chômage
due à la crise économique doit être freinée le
plus rapidement possible. Nous pouvons donc
en conclure que l’introduction d’une telle taxe
ne pourra être bénéfique sur les plans écono-
mique, environnemental et social que si l’on
neutralise son impact sur l’index.
RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

A EPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> UNION EUROPÉENNE > Le Sommet de printemps mise sur
l’emploi et la croissance Pression sur le coût de financement
> Une nouvelle hausse
SALAIRE MINIMUM EUROPÉEN
représenterait un coût prohibitif
> Après les mesures
RAPPORT ANNUEL 2009 DE L’ONEM
temporaires, l’heure est aux mesures structurelles
15 Lorsque le coût de financement des pouvoirs publics aug-
mente de 100 points de base par rapport à l’Allemagne,
cela représente un coût de financement supplémentaire de
points de base 10 à 20 points de base pour les entreprises. C’est ce qui
ressort d’études internes réalisées par la BCE. Les entrepri-
ses n’ont donc vraiment pas besoin des tensions qui règnent actuellement sur
les marchés des fonds publics.
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 13 — 1 ER AVRIL 2010 ]
> SALAIRE MINIMUM EUROPÉEN
Une nouvelle hausse représenterait un coût prohibitif
Le 23 mars dernier, la commission des Affaires
sociales de la Chambre a approuvé une réso-
lution dans laquelle elle demande au gouver-
nement d'inscrire la question d’un salaire
minimum européen à l’agenda de la présiden-
ce belge de l’Union européenne. Le seuil de ce
ACTION FEB
> La FEB en mission
princière en Inde
La semaine dernière, Rudi Thomaes, adminis-
trateur délégué de la FEB, a participé à la mis-
sion commerciale conjointe en Inde, sous la
présidence du Prince Philippe. Lors
d'un petit-déjeuner de travail organi-
sé par la FEB, Suman K. Bery, direc-
teur général du NCAER, l’un des
organismes de recherche indépen-
dants les plus réputés d’Inde, a pré-
senté un exposé sur la situation
socio-économique et les perspectives
d'avenir du pays. En Inde, la FEB a assuré la
promotion, entre autres, des technologies vertes
belges. À l'occasion de la mission, elle a publié
une nouvelle édition de la brochure ‘Belgian
eco-solutions leading the way – Unique ans-
wers to multiple environmental challenges’,
mettant en lumière un certain nombre de tech-
nologies et réalisations belges en matière
d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique
et d’épuration des eaux. Cette brochure évoque
également un éventail de solutions innovantes
dans le domaine du traitement des déchets, du
recyclage, de la dépollution des sols et de la
purification de l'air.
Elizabeth De Wandeler – edw@vbo-feb.be
salaire minimum européen serait fixé à 60%
du revenu médian dans chaque État membre.
Apparemment, personne ne se rend compte
de l'impact d'une telle mesure sur l'emploi
dans notre pays. Avec le Luxembourg, l'Irlande
et les Pays-Bas, la Belgique figure parmi les
pays européens accordant les
plus hauts salaires mini-
mums. Le salaire médian bel-
ge se situe lui aussi à un
niveau élevé. Cette proposi-
tion se traduirait, en Belgique,
par une nouvelle hausse des
salaires minimums, ce qui représenterait un
coût prohibitif pour les entreprises et ne man-
querait pas d'exercer un impact négatif sur
l'emploi. Des salaires minimums élevés
accroissent en effet les charges d'exploitation
et mettent un frein à la demande de travail peu
qualifié, principalement dans des régions
confrontées à un chômage persistant. Diverses
études le démontrent.
Il est incompréhensible que la Belgique
inscrive le thème d'un salaire minimum euro-
> Sécurité et santé
Présentation des résultats
d'une enquête européenne
À la demande du nouveau commissaire euro-
péen chargé de l'emploi et des affaires sociales
László Andor et des europarlemen-
taires Alejandro Cercas et Csaba Ory,
les premiers résultats de l’enquête
ESENER (The European Survey of
Enterprises on New and Emerging
Risks) ont été présentés mercredi
dernier devant un public choisi. Cette
enquête, la première en son genre à
être exclusivement axée sur la sécurité et la
santé dans les entreprises en Europe, est due
à l'initiative de l'Agence européenne pour la
sécurité et la santé au travail. Au total, 28.649
dirigeants d'entreprise et 7.226 représentants
de travailleurs ont été interrogés dans 31 pays
(UE-27, Croatie, Turquie, Suisse et Norvège).
Au nom des employeurs européens, Kris De
Meester (FEB) s'est déclaré agréablement sur-
pris que 76% des entreprises en moyenne
(78% en Belgique) disposent d'une politique,
d'un système de gestion ou d'un plan d'action
documentés en matière de sécurité et de san-
té. Il a toutefois mis en garde contre les conclu-
sions trop générales que l'on pourrait en tirer.
péen à l'agenda de la présidence belge, alors
que nos coûts salariaux sont déjà parmi les
plus élevés d'Europe et constituent un impor-
tant handicap pour le recrutement et l'emploi
des personnes peu qualifiées.
Michèle Claus – mc@vbo-feb.be
> RAPPORT ANNUEL 2009
DE L’ONEM
Après les mesures tempo-
raires, l’heure est aux
mesures structurelles
Le rapport annuel 2009 de l’Office national de
l’emploi (Onem) illustre l’impact de la crise sur
le marché du travail belge. Le chômage indem-
nisé a crû modérément (+4% : +7,3% de
demandeurs d’emplois et –2,2% de non-
demandeurs d’emploi). L’augmentation moyen-
ne de 30.275 demandeurs d’emploi en 2009
est, derrière l’Allemagne, la plus faible
d’Europe. Sans l’amortisseur du chômage tem-
poraire (+52%, en moyenne 60.566 tra-
vailleurs par jour), le chômage complet aurait
augmenté deux fois plus. Pour 2010, on pré-
voit 40.000 demandeurs d’emploi supplé- >
Une politique sur papier ne suffit pas :
l’application effective et l’assistance aux entre-
prises (en particulier aux PME) dans ce cadre
doivent bénéficier d’une attention accrue de la
part de l'Europe et des États membres.
Kris De Meester – kdm@vbo-feb.be
> Débat avec Jan Denys et
Yves Desmet à la FEB
Faisant suite à la parution récente du livre
‘Free to work’ de Jan Denys (Randstad) et à
l’opinion ‘Het recht op nuttigheid’ d’Yves
Desmet dans le journal De Morgen, la FEB a
invité ces deux analystes dans le cadre d’un
débat réunissant dirigeants d’entreprise et
représentants des employeurs. Les orateurs ont
dressé un aperçu très intéressant de la situa-
tion actuelle, ponctué de plusieurs observa-
tions pointues : notre perception du marché du
travail est très négative et inquiète, la légiti-
mité de la sécurité sociale est de plus en plus
souvent mise en question, nos institutions
constituent un frein au changement et des
réformes structurelles sont nécessaires, requé-
rant vision et courage de la part des différents
acteurs politiques.
Klaas Soens – ks@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 13 — 1 ER AVRIL 2010 ]
> UNION EUROPÉENNE

Le Sommet de printemps mise sur l’emploi et la croissance

Lors du Sommet de printemps, qui s’est tenu les 25 et 26 mars der-
niers, le Conseil européen a discuté de la nouvelle stratégie de l’Union
européenne pour l’emploi et la croissance. Les principaux éléments de
cette Stratégie Europe 2020 (voir aussi l'Infor 11 du 18 mars 2010)
ont été approuvés, tant les objectifs clés qui guideront sa mise en
œuvre que les dispositions de gouvernance qui devraient permettre
d’en assurer le suivi. Les chefs d’État ou de gouvernement se sont éga-
lement penchés sur la compétitivité, un aspect essentiel des perspec-
tives de croissance de l’Europe. À cet égard, ils ont évalué l’état de la
préparation du prochain Sommet du G20. S’agissant du changement
climatique, les membres du Conseil européen ont estimé qu’une nou-
velle impulsion aux négociations est nécessaire. Ils ont, entre autres,
Les discussions relatives à
préparé la Conference of the Parties (COP16) qui se tiendra à Cancún
ainsi que la position de l’UE en matière de financement pour les pays
en développement. Enfin, les Chefs d’État et de gouvernement de la
zone euro ont rappelé la responsabilité partagée de chacun de ses
membres pour la stabilité économique et financière de celle-ci.
Selon la FEB, il est positif que les discussions relatives à la zone
euro aient permis de confirmer le rôle du Conseil européen dans le ren-
forcement d’un 'gouvernement économique' (*) de l’Union européenne.
Il faut également souligner que l’accord de principe obtenu sur la
Stratégie Europe 2020 a judicieusement insisté sur la nécessité de
miser sur la croissance et l’emploi dans les dix années à venir. Il impor-
te, à présent, que chaque État membre définisse ses objectifs nationaux
de manière à pouvoir adopter for-
mellement la stratégie en juin
2010 et ouvrir la voie aux
réformes.

la zone euro ont permis de Arnaud Thysen – at@vbo-feb.be

confirmer le rôle du Conseil

(*) http://www.european-council.
européen dans le renforce-
europa.eu, contenant les conclusions
ment d’un 'gouvernement du Conseil européen ainsi que la
économique' de l’UE. Déclaration des Chefs d’État ou de
gouvernement de la zone euro.

> mentaires, soit mieux que les prévisions pré-
cédentes. Pas de record donc en ce qui concer-
ne le chômage, mais bien pour ce qui est du
nombre d’allocataires Onem (pas moins de 1,3
million ou +10%) et des dépenses
d’allocations (9,5 milliards EUR). La crise n’en
est pas seule responsable. Ainsi, le groupe des
travailleurs qui aménagent leur temps de tra-
vail avec une allocation Onem (interruption de
carrière, crédit-temps) a progressé de 7% et le
congé parental de 18%.
Le système du chômage temporaire a
prouvé son utilité : de nombreux licenciements
ont pu être évités. Après avoir préservé l’emploi
via les mesures de crise, il faudra miser en
2010 sur la sortie de crise, entre autres grâce
à un suivi renforcé des chômeurs, quel que
soit leur âge, et sur l’adoption de mesures
structurelles destinées à mettre plus de per-
sonnes au travail et à relever l’âge effectif de
la retraite.
Klaas Soens – ks@vbo-feb.be
Bart Buysse – bb@vbo-feb.be
> UNION EUROPÉENNE
Le Sommet social tripar-
tite sous le signe des
réformes économiques
À la veille du Sommet européen de printemps
s'est déroulé à Bruxelles un sommet social tri-
partite. En présence d'Herman Van Rompuy,
président du Conseil européen, et de Jose
Manuel Barroso, président de la
Commission européenne, un débat a eu
lieu entre employeurs et syndicats euro-
péens. Étant donné que la Belgique
assumera la présidence de l'UE au
second semestre de cette année, Pieter
Timmermans y a défendu les positions
patronales au nom de la FEB.
Le Premier ministre Yves Leterme
et la ministre de l'Emploi Joëlle
Milquet ont pour leur part présenté les
priorités belges et pris acte des inter-
ventions des partenaires sociaux.
La crise économique et financière aura
des conséquences douloureuses cette année
encore. Bon nombre d'entreprises doivent pro-
céder à des restructurations. Elles ne le font
pas de gaieté de cœur mais parce qu'elles doi-
vent s'adapter pour survivre. Il ne faut pas
oublier que lorsqu'une restructuration inter-
vient trop tard, cela a souvent des consé-
quences dramatiques pour l'entreprise tout
entière et donc pour tous ses travailleurs. Pour
la FEB, c'est vraiment une question de ‘modi-
fy or mummify’. Lors des discussions, tous
s'accordaient à dire que l'Europe doit doubler
son potentiel de croissance pour sauvegarder
son modèle. Pour ce faire, des réformes struc-
turelles sont indispensables. La flexisécurité
doit permettre au marché du travail de mieux
faire face à la mondialisation et à la transition
vers une économie de la connaissance. Dès
lors, la FEB se réjouit que la communication de
la Commission européenne sur la stratégie
Europe 2020 contienne le même message.
Enfin, le défi du vieillissement de la population
et des pensions a également été abordé. Il est
essentiel pour la FEB que la stratégie de
chaque État membre face à ce problème soit
examinée à la loupe par la Commission euro-
péenne et que des recommandations indivi- >
[ INFOR FEB 13 — 1 ER AVRIL 2010 ]

AGENDA 2e édition de la FEB Social Academy Info: T 02 515 08 91 – cd@vbo-feb.be

Sécurité sociale européenne : le nouveau règlement européen T 02 515 09 64 – ls@vbo-feb.be

Corporate Governance : la pratique en chiffres et les nouvelles règles du jeu T 02 515 09 64 – ls@vbo-feb.be

Le Traité de Lisbonne : quel nouveau processus de décision pour l’UE ? T 02 515 09 64 – ls@vbo-feb.be

La nouvelle loi sur les pratiques du marché. L’étau se desserre pour les entreprises T 02 515 08 91 – cd@vbo-feb.be

> Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> duelles soient formulées pour garantir la dura- avis des juristes d’entreprise consacrée par la trimestre 2010 peut également être consulté
bilité du système à long terme. loi du 1er mars 2000. Des orateurs influents sur notre site web.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be du monde politique et économique ont égale- Anneleen Bettens – ab@vbo-feb.be

ment fait part de leur vision de cette profes- www.feb.be / publications / chiffres et faits /
sion et de l’évolution qu’elle va connaître. Le montants sociaux 2010
> JURISTE D'ENTREPRISE
ministre de la Justice Stefaan De Clerck a
L’importance de la fonc- souligné le rôle clé du juriste d’entreprise dans

tion ne cesse de croître
Le 30 mars dernier, l’Institut des juristes
d’entreprise (IJE) a fêté ses 10 ans en pré-
sence de plus de 1.000 invités dans
l’Auditoire 2000 du Heysel. L’IJE a vu le jour
le 1er mars 2000 au travers d’une loi qui pro-
tège le titre de juriste d'entreprise et régle-
mente la profession. Il compte à ce jour plus
de 1.500 membres. Lors de cet événement, le
président de la FEB Thomas Leysen a fait part
de sa vision sur l’avenir de la profession de
juriste d’entreprise. Le juriste d’entreprise est
le défenseur et le promoteur de l’intérêt juri-
dique de l’entreprise. L’importance de sa fonc-
tion ne cesse de croître face à l’augmentation
de la réglementation dans tous les domaines
et à l’internationalisation du monde des entre-
prises. Les qualités requises vont de pair avec
les exigences de cette fonction. Thomas
Leysen a également rappelé l’importance,
pour les entreprises, de la confidentialité des
Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB
• Intérêts notionnels :
le paysage juridique belge. Les témoignages
de Baert De Graeve (Bekaert) et de Sophie
Dutordoir (Electrabel) ont rappelé l’évolution
importante de cette profession durant les 10
dernières années.
Nathalie Ragheno – nr@vbo-feb.be
> SÉCURITÉ SOCIALE
Les cotisations sociales
pour le 2e trimestre 2010
Chaque trimestre, la FEB publie un tableau
reprenant les taux de cotisations sociales. Il
indique, pour chaque secteur de la sécurité
sociale, le pourcentage des cotisations per-
sonnelles et patronales dues. Pour le deuxiè-
me trimestre 2010, les cotisations sociales
restent inchangées par rapport au trimestre
précédent (voir annexe à l’Infor n°3 du 22
janvier 2010). Le tableau pour le deuxième
> FISCALITÉ
Nouvelles formes de
fraude à la TVA
La fraude à la TVA classique est aussi vieille
que la TVA elle-même. Ces dernières années,
l'on observe toutefois l'apparition de formes
plus complexes de fraude carrousel organisée.
Par ce biais, les fraudeurs impliquent, à leur
insu, d’autres entreprises dans leurs méca-
nismes de fraude pour éviter d’être détectés.
Par ailleurs, la fraude opère de plus en plus un
glissement des biens matériels (GSM, proces-
seurs informatiques, parfums,…) vers les biens
immatériels et les services. Au cours de l'été
2009, des messages alarmants ont fait état
d'une fraude à la TVA à grande échelle portant
sur les quotas d'émission de CO2. Plusieurs
États membres, dont la Belgique, ont dans
l'intervalle pris des mesures visant à empê-
cher ce type de fraude. Mais les fraudeurs font
preuve d'une créativité sans bornes, au sens
propre comme au sens figuré...
Toutes les entreprises, même celles qui
sont actives dans les secteurs moins
'traditionnels', peuvent se retrouver, involon-

Les points sur les ‘i’ tairement et inconsciemment, impliquées

dans une fraude à la TVA. Pour notre législa-
• Luc Vriens (Waterleau) : son franc-parler fait mouche
tion en matière de TVA, ignorance n'équivaut
• Les propositions énergétiques de Peter Claes (Febeliec)
toutefois pas à innocence : quiconque 'était
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

• PME belges : de Bruxelles à Bollywood censé savoir' qu’il était impliqué dans une
• Spécial Assurance-crédit fraude à la TVA peut être tenu solidairement
Plus d’info : www.feb.be (publications > Forward) responsable de la dette de TVA. Parce que
mieux vaut prévenir que guérir, la FEB a orga-
nisé, le 30 mars dernier, en collaboration avec
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL la police fédérale, une séance d'information
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
visant à sensibiliser les entreprises.
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
Alain Lecocq – ale@vbo-feb.be
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
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responsable d'un point de vue économique. paraît le 15 avril.