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Albre

Dans le livre Kitb al-mukhtaar f isb al-jabr wa-l-muqbala ( Abrg du


calcul par la restauration et la comparaison ) du mathmaticien d'origine
persane Al-Khwarizmi, une large proportion des mthodes utilises sont issues de
rsultats lmentaires de gomtrie. Pour cette raison, on classe souvent ces
premiers rsultats dans la branche de l'algbre gomtrique.

L'innovation majeure fut l'introduction du concept d'"quation"5. Il s'agissait


d'une galit entre deux expressions mathmatiques comportant dans leurs
termes des nombres connus et une quantit inconnue. Une telle galit tait la
traduction en langage mathmatique des conditions imposes par le problme
pour dcouvrir l'inconnue. Par exemple : "quel est le carr qui combin avec dix
de ses racines, donne une somme gale 39?", problme que nous traduiront en
algbre contemporaine (il s'agit plus prcisment d'une "transcription" et non
d'une traduction, car la notation en exposants numriques ne commence qu'avec
Descartes) sous la forme : x+ 10x =39, en notant "x" la racine inconnue du
carr. Des symboles spciaux sont crs pour dsigner carr, cube, racine carre,
racine cubique : la notion d'exposant numrique, mme simplement entier,
n'merge pas encore6.

La lgende attribu parfois Lonard de Pise dit Fibonacci l' importation des
chiffres dits arabes qu'il aurait dcouverts lors d'un voyage en Afrique. C'est
oublier que Gerbert d'Aurillac, qui les avait tudis Cordoue, avait entrepris de
les imposer la chrtient une fois devenu pape de l'an Mil sous le nom de
Sylvestre II. C'est cependant le livre de Fibonacci Liber abacin 3 , qui dfinira la
fameuse suite de Fibonacci et contribuera populariser l'usage des chiffres
arabes et du systme dcimal en Europe8.

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