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*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK REDUCTION D’INTEGRALES DEFINIES ***
Produced by Andrew D. Hwang, Joshua Hutchinson, and the
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(This ebook was produced using images provided by the
Cornell University Library Historical Mathematics Monographs
collection.)
D’INTÉGRALES DÉFINIES
ET SUR SON APPLICATION À
PAR
D. BIERENS DE HAAN.
AMSTERDAM,
C. G. VAN DER POST.
1855.
NOTE
SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION
D’INTÉGRALES DÉFINIES
ET SUR SON APPLICATION À
PAR
D. BIERENS DE HAAN.
Sur les deux premières on peut voir : Schlömilch dans ses Beiträge zur
Theorie der bestimmten Integrale III, 5 ; dans ses Analytische Studien I, §18,
II, §20, et Grunert’s Archif, Bd. V, S. 204. — Arndt. Gr. Arch. Bd. X, S. 247.
— Winkler. Crelle’s Journal, Bd. XLV, S. 102. Et sur les deux dernières :
Schlömilch dans ses Anal. Stud. II, §21 et Cr. Journal Bd. XXXIII, S. 325. —
Arndt. Gr. Arch. Bd. X, S. 225.
2 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Ces formules ont été trouvées par Schlömilch dans ses Anal. Stud. II, §20 et
par Arndt, Gr. Arch. Bd. X, S. 247.
Les signes Li, Ei, Ci et Si dénotent ici les fonctions transcendantes, connues sous
les noms de logarithme intégral, exponentielle intégrale, sinus intégral et cosinus
intégral, qui sont exprimées respectivement par les équations
Z q
dx 1 log q 1 (log q)2
Li(q) = = A + log log q + +2 + ...,
0 log x 1 1 1·2
Z ∞ −x
e dx 1 q 1 q2
Ei(q) = − = A + log q + + + ...,
−q x 1 1 2 1·2
Z q
Sin x dx 1 q 1 q3 q5
Si(q) = = −3 + 15 − ...,
0 x 11 1·2·3 1·2·3·4·5
Z q
Cos x dx q2 q4
Ci(q) = = A + log q − 12 + 41 − ....
∞ x 1·2 1·2·3·4
déterminée déjà par Mascheroni. En outre j’ai employé pour les factorielles ou
facultés numériques la notation de Kramp :
Généralement on a
Z ∞ −px h+1 Z ∞ Z ∞
e x dx −px h e−px xh dx
= e x dx − q ,
0 x+q 0 0 x+q
Z ∞ −px h+1 Z ∞ Z ∞
e x dx e−px xh dx
= e−px xh dx + q ;
0 x−q 0 0 x−q
ou bien
1h/1
Ah+1 = h+1 − qAh , (a)
p
1h/1
Bh+1 = h+1 + qBh . (b)
p
donc en général
h
1 P
Ah = a(−q)h + h 1h−n/1 (−pq)n−1 ; (1)
p 1
4 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
et de la même manière
h
1 P
Bh = b(q)h + h 1h−n/1 (pq)n−1 ; (2)
p 1
3. La méthode connue d’intégration, dite par parties, est donnée par cette
formule
dx f (x) · ϕ(x) = ϕ(x) · dx f (x) + f (x) · dx ϕ(x) ,
d’où
ϕ(x) · dx f (x) = dx f (x) · ϕ(x) − f (x) · dx ϕ(x) .
La deuxième de ces intégrales est facile à déterminer, puisque l’on n’a besoin
d’aucune intégration : elle est f (b) · ϕ(b) − f (a) · ϕ(a), sans constante, parce que
celle-ci se détruit, lorsqu’on prend la différence des valeurs de l’intégrale pour les
deux limites, dans la supposition toutefois que les fonctions f (x) et ϕ(x) restent
continues entre ces deux limites. On a donc enfin
Z b Z b
ϕ(x) · dx f (x) dx = f (b) · ϕ(b) − f (a) · ϕ(a) − f (x) · dx ϕ(x) dx. (A)
a a
Quand les termes intégrés peuvent se déterminer exactement, sans rester indé-
terminés, comme il peut arriver fréquemment, et que de plus la première intégrale
soit connue, la seconde s’en déduit directement, entre les mêmes limites, qui valent
pour la première. Il est de rigueur que les termes intégrés aient une valeur détermi-
née : pour les cas ordinaires des limites 0 et 1, 0 et ∞, 1 et ∞ etc., il arrive souvent,
que ces produits se trouvent sous la forme indéterminée 0 : 0, ∞ : ∞, 0 : ∞ ; mais
dans ces cas l’on peut toujours s’assurer par les règles ordinaires et connues, si
leur valeur soit vraiment indéterminée, ou si elle puisse se réduire à quelque valeur
déterminée. Il est presque superflu d’ajouter la remarque, que la discontinuité de
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 5
la fonction f (x) · ϕ(x) pour quelque valeur c de x entre les limites a et b nécessite
la correction
Lim. f (c − ε)ϕ(c − ε) − f (c + ε)ϕ(c + ε)
pour la limite zéro de ε. Bien que ce cas de discontinuité ait lieu quelquefois
auprès des intégrales, que nous allons étudier, la valeur de cette correction est
toujours nulle : afin de ne pas troubler l’ordre du raisonnement à chaque instant,
la discussion rélative a été renvoyée à la fin.
Sous cette forme (A), je dis que cette formule est capable de donner un grand
nombre d’intégrales définies, et premièrement qu’elle peut quelquefois fournir des
intégrales, que l’on cherche ordinairement par la méthode de la différentiation par
rapport à une constante sous le signe d’intégration définie ; méthode qui, dans son
application usuelle, n’est certainement pas toujours rigoureuse, et qui est exposée
en outre à de graves inconvénients, que l’on ne rencontre pas auprès de notre for-
mule. En second lieu cette transformation peut introduire une nouvelle fonction
sous le signe d’intégration définie, ce qui donne des résultats non moins intéres-
sants.
Bien que quelquefois on ait fait usage d’une réduction semblable dans le cours
du calcul de quelque intégrale définie, je ne me rappelle pas, qu’on en ait fait autant
de cas, qu’elle semble mériter. Je vais tâcher de faire voir dans la suite, qu’en effet
elle donne beaucoup de formules utiles et surtout générales d’intégrales définies.
J’en ai fait un usage fréquent dans la déduction de nouvelles intégrales définies
dans les tables de ces fonctions, que je suis occupé de rediger, sans toutefois avoir
été aussi loin que dans cette Note, et m’arrêtant le plus souvent, lorsque j’avais à
recourir à des sommations.
On a donc le
Z b
Théorème I. Si dans une intégrale définie F(x)·dx, la fonction F(x) peut être
a
mise sous la forme d’un produit, tel que l’un des facteurs soit la différentielle
d’une fonction connue quelconque, c’est-à-dire, lorsqu’on a
F(x) = ϕ(x) · dx f (x) ,
définie. A cet effet prenons q pour la variable, le théorème précédent nous fournira
l’équation
Z β
ϕ(q, x) · dq f (q, x) dq = ϕ(β, x) · f (β, x) − ϕ(α, x) · f (α, x)
α
Z β
− f (q, x) · dq ϕ(q, x) dq;
α
tandis que la méthode mentionnée est comprise, dans le cas général, sous la for-
mule : Z β Z b Z b Z β
dy F(y, z) dz = dz F(y, z) dy − ∆,
α a a α
où ∆ est la correction, qu’il faut ajouter en divers cas de discontinuité. Prenons
dans cette formule q et x au lieu de y et z : nous aurons
Z β Z b Z b Z β
dq F(q, x) dx = dx F(q, x) dq − ∆.
α a a α
Supposons en outre que F(q, x) soit de la forme ϕ(q, x) · dq f (q, x) , et nous
trouverons enfin par la substitution de la première équation
Z β Z b Z b
dq ϕ(q, x) · dq f (q, x) dx = dx ϕ(β, x) · f (β, x) − ϕ(α, x) · f (α, x)
α a a
Z b Z β
− dx f (q, x) · dq ϕ(q, x) dq − ∆. (B)
a α
Donc ces termes, quoiqu’on partie ils semblent indéterminés, sont en vérité
0 ou q −k . Donc les équations deviennent, après la séparation des intégrales,
réunies par les signes + ou −,
Ck = pCk−1 + (k − pq)Ck − kqCk+1 ,
ou bien
kqCk+1 = pCk−1 − (pq − k + 1)Ck , k=1 (c)
et
1
−pCk = − k + kCk+1 , k > 0
q
(d)
1
−kCk+1 = − k + pCk , k > 0
q
dont les deux dernières coincident. Dans l’application la formule (d) sera la plus
1
facile : en tous cas on trouve, parceque C0 = , C1 = a :
p
1
C2 = −ap + ,
q
ap2 1 − pq
C3 = + ,
2 2q 2
ap3 2 − pq + p2 q 2
C4 = − + ,
2·3 2 · 3 · q3
ap4 2 · 3 − 2pq + p2 q 2 − p3 q 3
C5 = + ;
2·3·4 2 · 3 · 4 · q4
donc en général
(−p)k−1 1 k−1
P k−n−1/1
Ck = a+ 1 (−pq)n−1 (3)
1k−1/1 1 k−1/1 q k−1
1
en accord avec les deux formules générales de réduction. On trouverait de même
(−p)k−1 1 k−1
P k−n−1/1
Dk = b+ 1 (pq)n−1 . (4)
1k−1/1 1 k−1/1 (−q) k−1
1
e−px xh+1 ∞
Z ∞ −px h+1 Z ∞
xh+1
e x dx −px
−p = d·e =
0 (x + q)k 0 (x + q)
k (x + q)k 0
Z ∞ ( )
h −k dx
−px (h + 1)x dx h+1
− e +x ;
0 (x + q)k (x + q)k+1
e−px xh+1 ∞
Z ∞ −px h+1 Z ∞
e x dx −px h+1 1
−k = e x d· =
0 (x − q)k+1 0 (x + q)k (x + q)k 0
Z ∞
1 n
−px h+1 h −px
o
− k
−pe x dx + (h + 1)x e dx .
0 (x + q)
Les termes déjà intégrés, qui ici sont les mêmes dans les trois formules, donnent
1·0
pour la limite x = 0, k = 0 ; mais pour la limite supérieure x = ∞, ils semblent
q
0 · ∞h+1
indéterminés, vid. . Voyons ce qui en est et mettons les sous la forme
∞k
xh+1 xh+1 (h + 1)xh
. Nous aurons = . Donc la puis-
epx (x + q)k epx (x + q)k epx p(x + q)k + k(x + q)k−1
sance diminue de degré dans le numérateur, jusqu’à ce que l’on aura 1h+1/1 ; dans
le dénominateur on aura alors
si k > h ; dans le cas contraire le dernier terme est (x + q)0 . Ce polynome est infini
0
pour x = ∞, epx est de même infini : donc la fraction est devenue bien
∞·∞
certainement zéro. Les équations deviennent ainsi :
Eh,1 = Ah ,
Eh,2 = −pAh + hAh−1 ,
Eh,3 = 21 (−pEh,2 + hEh−1,2 ) = 21 p2 Ah − 2p · hAh−1 + h · (h − 1)Ah−2 ,
1 (−pE
Eh,4 = 2·3 h,3 + hEh−1,3 )
1 −p3 A 2
= 2·3 h+3 p hAh−1 − 3p · h(h − 1)Ah−2 + h · (h − 1)(h − 2)Ah−3 ;
10 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
donc en général
k
1 P h k
Eh,k+1 = 1k−m/1 (−p)m Ah−k+m (5)
1k/1 0 k−m m
x
où est la notation usuelle pour le coefficient à index y de la puissance xième .
y
Mais cette formule a le grave inconvénient d’obliger à recourir à k + 1 valeurs
différentes de A : l’on ne peut y remédier, qu’en perdant la forme simple, obtenue
jusqu’ici. Car en vertu de (a) on a
1h−1/1
qAh−1 = − Ah ;
ph
substituons cette valeur dans l’équation pour Eh,2 et il ne reste que Ah et une
quantité déterminée, non fonction de Ah : donc tous les Eh,k peuvent se déterminer
de la même manière. Par le calcul on trouve en effet
1h/1 1 pq + h
Eh,2 = − Ah ,
ph q q
1h/1 pq + h − 1 p2 q 2 + h · 2pq + h · (h − 1)
Eh,3 = − + Ah ,
ph 1 · 2 · q 2 1 · 2 · q2
1h/1 pq + p2 q 2 + (h − 1) · 2pq + (h − 1) · (h − 2)
Eh,4 = h
p 1 · 2 · 3 · q3
p3 q 3 + h · 3p2 q 2 + h · (h − 1) · 3pq + h · (h − 1)(h − 2)
− Ah .
1 · 2 · 3 · q3
3 3 2 2
2pq(pq + h − 2) + p q + (h − 1) · 3p q
+ (h − 1)(h − 2) · 3pq
1h/1 + (h − 1) · (h − 2) · (h − 3)
Eh,5 = − h + &c.
p 1 · 2 · 3 · 4 · q4
( 2 2
2p q + 3pq p2 q 2 + (h − 2) · 2pq + (h − 2) · (h − 3)
)
+ p4 q 4 + (h − 1) · 4p3 q 3 + etc.
1h/1
Eh,6 = h − &c.
p 1 · 2 · 3 · 4 · 5 · q5
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 11
3 · 2 · p2 q 2 (pq + h − 3)
+ 4pq p3 q 3 + (h − 2) · 3p2 q 2
+ (h − 2) · (h − 3) · 3pq
+ (h − 2) · (h − 3) · (h − 4)
5 5
1 h/1
+ (p q + etc.)
Eh,7 = − h + &c.
p 1 · 2 · 3 · 4 · 5 · 6 · q6
2 · 3 · p3 q 3 + 6 · 2 · p2 q 2 p2 q 2 + (h − 3) · 2pq
+ (h − 3) · (h − 4)
d’où l’on pourra juger de l’acte de progression dans le premier terme : donc on
aura en général
k
Ah k−m/1 h k
(pq)m
P
Eh,k+1 = 1
1 k/1 k
(−q) 1 k−m m
1h/1 P
k
1 k−m/1 h − 1 k−1
+ h 1 (pq)m−1
p (−q)k 1k/1 1 k−m m−1
k
k−2 h−2 k−3
pq 1k−m/1 (pq)m−3
P
+
1 3 k − m m − 3
k
k − 3 2/1 2 2 P k−m/1 h − 3 k−5
+ 1 p q 1 (pq)m−5
2 5 k−m m−5
k
k − 4 3/1 3 3 P k−m/1 h − 4 k−7 m−7
+ 1 p q 1 (pq) + &c. (6)
3 7 k−m m−7
où les coefficients du binôme ne valent que pour des valeurs positives de k–l : celles,
où k < l, étant nulles.
k
1 P h k
Fh,k+1 = 1k−m/1 (p)m Bh−k+m , (7)
1k/1 0 k−m m
12 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
k
Bh P k−m/1 h k
Fh,k+1 = 1 (−pq)m
1 k/1 k
q 1 k−m m
1 1h/1 P
k
k−m/1 h − 1 k−1
+ h k 1 (−pq)m−1
p q 1k/1 1 k−m m−1
k
k−2 P k−m/1 h − 2 k−3
− pq 1 (−pq)m−3
1 3 k − m m − 3
k
k − 3 2/1 2 2 P k−m/1 h − 3 k−5 m−5
+ 1 p q 1 (−pq) − &c. . (8)
2 5 k−m m−5
En effet, on voit que les formules (6), (8) ne sont pas aussi simples que (5), (7), mais
en révanche, elles ne contiennent que le seul Ah ou Bh , qui se substitue aisément
des formules (1) et (2).
nous apprend d’abord, que ces intégrales se divisent en deux classes, savoir à
exponent h pair ou impair, de telle sorte que les intégrales d’une de ces classes se
déterminent à l’aide d’intégrales de la même classe seulement. Les intégrales, que
nous avons à étudier, sont donc les suivantes :
ou bien
12h−2/1 12h−1/1
G2h = + q 2 G2h−2 , G2h+1 = + q 2 G2h−1 ; (f )
p2h−1 p2h
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 13
Quant à ces intégrales, on peut rémarquer, qu’on aurait pu les déduire des formules
(1) et (2) par les rélations :
d’où
1 1
G2h = B2h − A2h = 2 B2h−1 + A2h−1 ,
2q
1 1 B
G2h+1 = B2h+1 − A2h+1 = 2 2h + A2h .
2q
Z ∞ ∞ Z ∞
xe−px x2 e−px −pe−px x + e−px
−px −k · 2x dx
2 2 k
dx = 2 − x dx + xe
0 (x − q ) (x − q 2 )k 0 0 (x2 − q 2 )k (x2 − q 2 )k+1
pq 2
p
+ 2
2 −px ∞ Z ∞ 2 2 k−1 2 k
x e −px
(x − q ) (x − q )
= 2 + e dx ;
(x − q 2 )k 0 0 (2k − 1)x 2kq 2 x
+ 2 + 2
(x − q 2 )k (x − q 2 )k+1
Z ∞ Z ∞
e−px e−px
si l’on voulait prendre 2 2 − q 2 )k
x dx = 2 − q 2 )k
d · x2 ou retrouverait
0 (x 0 (x
la dernière équation elle-même.
Z ∞ Z ∞
e−px dx 1
−p 2 2 k−1
= 2 2 k−1
d · e−px
0 (x − q ) 0 (x − q )
∞ Z ∞
e−px −(k − 1)2x dx
= 2 2 k−1
− e−px ,
(x − q ) 0 0 (x2 − q 2 )k
Z ∞ −px Z ∞
e x dx x
−p 2 2 k
= 2 2 k
d · e−px
0 (x − q ) 0 (x − q )
∞ Z ∞
xe−px
−px 1 −k · 2x
= 2 − e dx + x
(x − q 2 )k 0 0 (x2 − q 2 )k (x2 − q 2 )k+1
∞ ∞
xe−px 2kq 2
2k − 1
Z
−px
= 2 + e dx + ,
(x − q 2 )k 0 0 (x2 − q 2 )k (x2 − q 2 )k+1
Z ∞ Z ∞
e−px x dx −px 1
−2k 2 2 k+1
= e d ·
0 (x − q ) 0 (x2 − q 2 )k
−px ∞ Z ∞
e 1
= 2 2 k
− 2 2 )k
(−pe−px dx),
(x − q ) 0 0 (x − q
Z ∞ −px 2 Z ∞
e x dx 1
−2k 2 2 k+1
= xe−px d · 2
0 (x − q ) 0 (x − q 2 )k
∞ Z ∞
xe−px
1 −px −px
= 2 − e + x · (−pe ) dx,
(x − q 2 )k 0 2
0 (x − q )
2 k
mais aussi
Z ∞ −px 2 Z ∞ Z ∞ −px
e x dx 2 e−px dx e dx
2 2 k+1
=q 2 2 k+1
+ 2 2 k
.
0 (x − q ) 0 (x − q ) 0 (x − q )
e−px xb e−px
Dans ces six équations on a des termes intégrés et . Pour la
(x2 − q 2 )a (x2 − q 2 )a
1
limite inférieure x = 0, ils deviennent respectivement et 0. Pour la limite
(−q 2 )a
1 1
supérieure x = ∞, le premier est ∞ a = = 0, et le second semble être
e ∞ ∞
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 15
∞b 0 xb
indéterminé de la forme : mais si on le met sous la forme , et
∞a e+px (x2 − q 2 )a
si l’on différentie le numérateur et le dénominateur de cette fraction, il vient :
bxb−1 bxb−1
= .
pepx (x2 − q 2 )a + epx a(x2 − q 2 )a−1 2x epx (x2 − q 2 )a−1 (px2 + 2ax − pq 2 )
Le degré du numérateur s’est abaissé d’une unité, celui du dénominateur n’a pas
diminué : en réitérant cette différentiation, le numérateur devient à la fin 1b/1 et
alors la fraction a la valeur
1b/1 1b/1
= = 0.
e∞ · ∞ a ∞·∞
Ce raisonnement exige que a soit = 0, c’est-à-dire k = 1.
A présent la première, la quatrième et la sixième des équations trouvées
donnent :
0 = pIk + (2k − 1)Hk + 2kq 2 Hk+1 ; (g 0 )
la seconde donne :
pHk−1 + pq 2 Hk + 2(k − 1)Ik + 2kq 2 Ik+1 = 0;
donc
b−a 1 a+b p 1 b−a p
H2 = + , I2 = − − .
2q 2(−q 2 ) 2(−q 2 ) 2 2(−q 2 ) 2q 2
Le calcul de (g) et (h) nous donne à présent successivement :
p2 q 2 + 3 b − a
1
H3 = p+ + 3p(a + b) ,
4(−q 2 )2 (−q 2 ) 2q
6p2 q 2 + 30 b − a
1 2 2
H4 = 6p + + (p q + 15)p(a + b) ,
24(−q 2 )3 (−q 2 ) 2q
p4 q 4 + 45p2 q 2 + 210 b − a
1 2 2 2 2
H5 = p(p q + 88) + (10p q + 105)p(a + b) ,
96(−q 2 )4 (−q 2 ) 2q
.............................................................................
1 2 2 (a + b) b−a
I3 = −p +p ,
2(−q 2 ) (−q 2 ) 2 2q
2 2
1 p q + 26 2a + b 2 2 b−a
I4 = − 6p − (p q − 12)p
12(−q 2 )2 −q 2 2 2q
.............................................................................
Vu la complication des formules (g) et (h), l’on ne pourra mettre la valeur générale
de Hk et Ik sous une forme assez simple pour pouvoir en faire usage.
Le terme intégré étant zéro, comme on a vu au numéro précédent, ces trois équa-
tions se réduisent à une seule. Mais en vertu de ce que l’on a observé plus haut,
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 17
il faut distinguer entre le cas où h est pair et est impair. Si l’on met 2h et 2h + 1
successivement au lieu de h, on a respectivement :
Afin de pouvoir en faire usage, il sera plus commode de les ramener au même
index partiel. En premier lieu, par exemple, au même k : alors il faut substituer
les équations identiques
Pour k = 1, on a Kh,1 = G2h , Lh,1 = G2h+1 ; on a dans ce cas pour ces formules :
+ p2 q 2 + 2(4h2 − 6h + 3) q 2 G2h−2
− (h − 1)(2h − 3) · 2q 4 G2h−4 ,
0 = p2 G2h+3 − p2 q 2 + h(2h + 1) · 2G2h+1
+ p2 q 2 + 2(4h2 − 2h − 1) q 2 G2h−1
− (h − 1)(2h − 1) · 2q 4 G2h−3 ,
équations, qui sont identiques par la substitution des formules (f ), comme il doit
être.
18 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Au contraire, l’on pourrait aussi ramener les formules (i) au même index h :
dans ce cas on a les substitutions
Ces derniers résultats doivent être identiques avec les formules (g) et (h) ; en effet
la substitution de ces dernières en démontre la vérité.
Si les formules (g) et (h) étaient déjà trop compliquées pour se traduire en
expression générale, simple, à plus forte raison ces formules (i), (h) ou (l) ne
permettent pas de chercher un tel résultat. Néanmoins elles sont propres à dé-
duire dans chaque cas spécial, pour des valeurs données de h et k, une intégrale
Kh,k ou Lh,k , soit par les formules (g) et (h), soit par les équations (9) et (10) en
faisant usage respectivement des équations (k) ou (l) : la dernière voie sera bien la
plus aisée à suivre.
1
on trouve, en ayant égard aux formules (III) et (IV), savoir M0 = c et M1 = d, au
q
lieu des formules (9) et (10) les suivantes :
h
h 2h−1 1
12h−2n/1 2 2 n−1
P
M2h = (−1) cq + 2h−1 (−p q ) ,
p 1
(11)
1 h
h 2h
12h−2n+1/1 (−p2 q 2 )n−1 .
P
M2h+1 = (−1) dq + 2h
p 1
De la même manière les formules (g) et (h) deviennent ici :
p
4q 2 · k(k − 1)Nk+1 = 2k−2 + 2(k − 1)(2k − 1)Nk − p2 Nk−1 ,
q
1 (m)
4q 2 · k(k − 1)Ok+1 = 2k−1 + 2(k − 1)(2k − 3)Ok − p2 Ok−1 ,
q
0 = k(k − 1) · 4q 4 Ph,k+1 + (4h − 4k + 5)(h − 1) · 2q 2 Ph,k
n o
2 2
+ p q + 2(k − h − 2)(2k − 2h − 3) Ph,k−1
2
− p Ph,k−2 ,
(p)
0 = k(k − 1) · 4q 4 Qh,k+1 + (4h − 4k + 7)(h − 1) · 2q 2 Qh,k
n o
2 2
+ p q + 2(k − h − 2)(2k − 2h − 5) Qh,k−1
2
− p Qh,k−2 .
L’emploi de ces formules est restreint tout comme celui des formules analogues
(i), (k) et (l) : c’est-à-dire, qu’elles peuvent fournir aisément des résultats pour
chaque cas spécial, sans toutefois être susceptibles de pouvoir donner une valeur
simple pour les intégrales générales Nk , Ok , Ph,k , Qh,k .
nous montre d’abord, que nous avons à distinguer ici entre quatre classes d’inté-
grales, où les valeurs de h sont respectivement de la forme
4h, 4h + 1, 4h + 2, 4h + 3.
Ces formules font voir qu’il y a vraiment quatre classes distinctes et indépen-
dantes, et que pour la connaissance de ces intégrales générales il nous faut au-
paravant la valeur des intégrales spéciales R0 , R1 , R2 , R3 . On peut observer ici,
que ces mêmes formules résulteraient soit de l’addition, soit de la soustraction des
équations (9), (10) et (11) : remarque analogue à celle faite à la fin du No . 6, et
qui donnerait des formules de réduction tout-à-fait semblables à celles, que l’on a
trouvées là.
Quant aux intégrales nécessaires R0 , R1 , R2 , R3 , la soustraction et l’addition
des formules (III) et (VII) nous fournissent :
1 1
R0 = 3 (b − a − 2c), R2 = (b − a + 2c),
4q 4q
comme celles des formules (IV) et (VIII) les suivantes : (12)
1 1
R1 = 2 (b + a − 2d), R3 = (b + a + 2d).
4
4q
On a donc enfin :
h
−a + b − 2c 4h−3 1 P 4h−4n/1 4 4 n−1
R4h = q + 4h−3 1 (p q ) ,
4
p 1
h
a + b − 2d 4h−2 1 P 4h−4n+1/1 4 4 n−1
R4h+1 = q + 4h−2 1 (p q ) ,
4 p 1
(13)
−a + b + 2c 4h−1 1 Ph
14h−4n+2/1 (p4 q 4 )n−1 ,
R4h+2 = q + 4h−1
4 p 1
a + b + 2d 4h 1 h
P 4h−4n+3/1 4 4 n−1
R4h+3 = q + 4h 1 (p q ) .
4 p 1
qui sont toutes distinctes par la même cause, qui fournissait les quatre valeurs
des R, c’est-à-dire, que les exposants h des quatre formes mentionnées précédem-
ment ne peuvent se réduire l’un à l’autre, mais qu’ils sont tout-à-fait indépendants.
Commençons à y appliquer le Théorème du No . 3, afin d’obtenir des formules,
qui pourront servir à la réduction successive et indépendante de ces quatre séries
d’intégrales, et prenons à cette fin pour f (x) successivement x, x2 , x3 , x4 , ou e−px ,
ou encore (x4 − q 4 )−k , tout comme nous avons fait auparavant, lorsque nous avions
à étudier les intégrales à dénominateur (x ± q)k etc.
22 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
et de même
Z ∞ −px ∞ Z ∞
x2 e−px px2 4kq 4 x
e x dx −px 4kx
2 4 4 k
= + e dx + + ,
0 (x − q ) (x4 − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k (x4 − q 4 )k (x4 − q 4 )k+1
Z ∞ −px 2 ∞ Z ∞
x3 e−px px3 4kx2 4kq 4 x2
e x dx −px
3 4 4 k
= + e dx + + ,
0 (x − q ) (x4 − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k (x4 − q 4 )k (x4 − q 4 )k+1
pq 4
p
+ 4
Z ∞ −px 3 4 −px ∞ Z ∞ 4 4 k−1 4 k
e x dx x e −px
(x − q ) (x − q )
4 4 4 k
= + e dx ,
0 (x − q ) (x4 − q 4 )k 0 0 4kx3 4kq 4 x3
+ 4 + 4
(x − q 4 )k (x − q 4 )k+1
Z ∞ −px 3 ∞ Z ∞
e−px x3 3x2 3
e x dx −px 3 −k · 4x
−p 4 4 k
= 4 − e +x dx
0 (x − q ) (x − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k (x4 − q 4 )k+1
∞ Z ∞
e−px x3 (4k − 3)x2 4kq 4 x2
−px
= 4 + e dx + 4 .
(x − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k (x − q 4 )k+1
1
Or pour la première de ces quatre équations, le terme intégré devient pour
(−q 4 )k
la limite inférieure 0 de x, tandis qu’il devient pour la limite supérieure x = ∞,
1
= 0 : donc cette équation donne
∞ · ∞k
1
−pSk = − + 4kVk ; (r00 )
(−q 4 )k
tandis que les trois équations suivantes sont absolument les mêmes que les trois
premières de celles, que l’on a trouvées en premier lieu : et cela parceque les termes
intégrés s’annulent ici par la même raison, qui avait lieu là.
Enfin on obtient par la troisième supposition :
Z ∞ −px 3 ∞ Z ∞
e x dx e−px 1
−4k 4 4 k+1
= − (−pe−px dx),
0 (x − q ) (x4 − q 4 )k 0 0 (x4 −q )4 k
Z ∞ −px 4 −px ∞ Z ∞
e x dx e x 1 −px −px
−4k 4 4 k+1
= 4 − −pe x + e dx,
0 (x − q ) (x − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k
Z ∞ −px 5 −px 2 ∞ Z ∞
e x dx e x 1 n
−px 2 −px
o
−4k 4 4 k+1
= 4 − −pe x + 2xe dx,
0 (x − q ) (x − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k
Z ∞ −px 6 −px 3 ∞ Z ∞
e x dx e x 1 n
−px 3 2 −px
o
−4k 4 4 k+1
= 4 − −pe x + 3x e dx.
0 (x − q ) (x − q 4 )k 0 0 (x4 − q 4 )k
on voit facilement que ces quatre formules coincident directement avec les quatre
équations précédentes : de sorte que nous avons les cinq équations différentes
(r0 ) et (r00 ) pour chercher des équations de réduction entre les intégrales des quatre
classes diverses séparément. Dans ce but substituons la valeur de Sk de (r00 ) dans
la première des équations (r0 ) ; la résultante exprimera Tk en fonction de divers V :
substituons cette valeur dans la deuxième de (r0 ), et l’intégrale Uk se trouve donnée
24 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
par divers V : enfin éliminons les U entre cette dernière équation et la troisième
des (r0 ) : il en résultera une équation de condition entre les V seulement ; et main-
tenant à l’aide des équations originales, on peut aisément obtenir des formules où
l’on ne rencontre que les seules intégrales S, U, ou T. Le résultat sera enfin donné
par les formules suivantes :
6 n
4
o
0= − p − (4k − 3)(4k − 2)(4k − 1) · 4k Vk
(−q 4 )k
+ (16k 2 + 1)k(k + 1) · 48q 4 Vk+1
+ (2k + 1)k(k + 1)(k + 1) · 384q 8 Vk+2
+ k(k + 1)(k + 2)(k + 3) · 256q 12 Vk+3 ,
6p n
4
o
0= + p − (4k − 3)(4k − 2)(4k − 1) · 4k (4k − 3)Uk
(−q 4 )k
n o
+ p4 − (256k 4 + 144k 3 + 104k 2 + 9k + 3)4 4kq 4 Uk+1
− (32k 3 + 76k 2 + 67k + 21)k(k + 1) · 192q 8 Uk+2
− (16k 2 + 51k + 39)k(k + 1)(k + 2) · 256q 12 Uk+3
− k(k + 1)(k + 2)(k + 3)2 · 1024q 16 Uk+4 ,
3p2 n o
0= − p 4
− (4k − 3)(4k − 2)(4k − 1) · 4k (4k − 3)(2k − 1)Tk (s)
(−q 4 )k
n o
4 5 4 3 2 4
− p (8k − 1) − (640k + 256k + 584k + 64k + 24k + 3)·8 2kq Tk+1
n o
4 4 3 2 8
− p − (640k + 1632k + 2276k + 1239k + 39)4 k(k + 1) · 8q Tk+2
3 2 12
+ (160k + 592k + 723k + 36)k(k + 1)(k + 2) · 128q Tk+3
2 16
+ (20k + 77k + 45)k(k + 1)(k + 2)(k + 3) · 512q Tk+4
2 2 20
+ k(k + 1)(k + 2) (k + 3) · 4096q Tk+5 ,
p3 n o
4
0= 4 k
− p − (4k − 3)(4k − 2)(4k − 1) · 4k Sk
(−q )
2 2 4
+ (16k + 1)k · 48q Sk+1
2 8
+ (2k + 1)k (k + 1) · 384q Sk+2
2 12
+ k (k + 1)(k + 2) · 256q Sk+3 .
11. On pourrait encore aller plus loin et déterminer généralement les inté-
grales de la forme
Z ∞
e−px xh dx
,
0 (x + q)k (x − q)l (x2 + q 2 )m
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 25
mais outre que les réductions deviennent de plus en plus compliquées, ces intégrales
ne sont plus aussi remarquables que les précédentes. Car, en mettant successive-
ment x au lieu de x2 et de x4 — ce qui est évidemment permis, puisque entre
les mêmes limites ces fonctions de x, savoir x2 et x4 , restent continues, et n’ont
ni un maximum ni un minimum — les limites de la nouvelle variable x restent
les mêmes 0 et ∞. Dès-lors les formules trouvées donneront aussi la valeur des
intégrales suivantes :
Z ∞ −p√x h Z ∞ −p√x h
e x dx e x dx √
= 2G2h+1 , x = 2G2h+2 ,
0 x − q2 0 x − q2
Z ∞ −p√x Z ∞ −p√x
e dx e dx √
2 k
= 2Ik , 2 k
x = 2Hk+1 ,
0 (x − q ) 0 (x − q )
√
Z ∞ −p x h Z ∞ −p√x h
e x dx e x dx √
= 2Lh,k , x = 2Kh+1,k ,
0 (x − q 2 )k 0 (x − q 2 )k
Z ∞ −p√x h Z ∞ −p√x h
e x dx e x dx √
= 2M2h+1 , x = 2M2h+2 ,
0 x + q2 0 x + q2
Z ∞ −p√x √
Z ∞ −p x
e dx e dx √
2 k
= 2Ok , 2 k
x = 2Nk+1 ,
0 (x + q ) 0 (x + q )
√
Z ∞ −p x h Z ∞ −p√x h
e x dx e x dx √
= 2Qh,k , x = 2Ph+1,k ,
0 (x + q 2 )k 0 (x + q 2 )k
Z ∞ −p √4
x xh dx Z ∞ −p √4
x xh dx √
e e
= 4R4h+3 , x = 4R4h+5 ,
0 x − q4 0 x − q4
Z ∞ −p √4
x dx
√
Z ∞ −p 4 x
e e dx √
= 4Vk , x = Tk+1 .
0 (x − q 4 )k 0 (x − q )k
4
De ces deux séries d’intégrales semblables, la première peut être regardée comme
la suite de la série des intégrales (I), (1), (3), (5) et (II), (2), √
(4), (6) : la
√ différence
4
consiste en ce que l’exponentielle e−px est changée ici en e−p x et e−p x .
Commençons par les intégrales (I), (1), (3), (6) et (II), (2), (4), (8), dont le
dénominateur est respectivement x + q et x − q , et voyons d’abord, si l’on peut
déterminer la valeur du terme intégré entre les deux limites 0 et ∞. L’expression
la plus générale de ce terme est évidemment
e−px xh l · (q ± x)2
.
(x ± q)k
l · (q ± x)2 ±2 : (q ± x)
−h
= px −h −h−1
px
e x (x ± q) k k
pe x (x ± q) − hx epx (x ± q)k + k(x ± q)k−1 epx x−h
2xh+1
= px
e (px − h)(x ± q)k+1 + kx(x ± q)k
2xh+1
= px .
e p(x ± q)k+2 − (pq + h − k)(x ± q)k+1 ∓ kq(x ± q)k
epx . . . (x ± q)k+2 + . . . ;
1h+1/1
donc la fraction est toujours égale à ∞ = 0, sous la condition de k > −2 : ce
e ·∞
qu’il s’agissait de chercher. On voit donc que le terme, déjà intégré, a une valeur
zéro dans les intégrales dérivées des équations (1), (2), (6), (8) : tandis que sa valeur
pour les intégrales déduites des formules (I), (II), (3) et (4), sera respectivement
−l · q 2 −l · q 2
−l · q 2 , −l · q 2 , , .
qk (−q)k
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 27
Les intégrales (t0 ), (u0 ), (v 0 ) se présentent sous la forme d’une équation de réduc-
tion. Tâchons de les ramener à une forme, où la valeur des intégrales soit exprimée
généralement. Si nous nommons :
Z ∞ Z ∞
−px h
e 2
x dx · l · (q + x) = A0h , e−px xh dx · l · (q − x)2 = B0h ,
0 0
28 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Parceque A00 n’est autre chose que l’intégrale (14) et qu’elle est connue par
conséquent, on trouve :
donc en général
h pm−1
ph A0h = 1h/1 A00 + 1h/1
P
2Am ,
1 1m/1
Mais si l’on veut éviter la sommation toujours difficile des diverses inté-
grales Ah , on peut substituer successivement dans chaque résultat précédent les
valeurs de A0h−1 trouvées par (t1 ), et celles de Ah suivant la formule (1) ; où l’on
peut toujours prendre les intégrales A00 et A1 pour données. Alors on trouvera
l’équation :
( )
h−1 2 h−2 (pq)n P
n 1m+1/1
ph A0h = 1h/1 A00 + 2h−1/1 2A1 2n/1 (−pq)n + 3h−2/1
P P
,
0 p 0 3n/1 0 (−pq)m
h−1
ph+1 A0h = 1h/1 (2a + l · q 2 ) − 2(apq − 1)2h−1/1 2n/1 (−pq)n
P
0
( )
P (pq)n P
2 h−2/1 h−2 n 1m+1/1
+ ·3 . (17)
p 0 3n/1 0 (−pq)m
h−1
ph+1 B0h = 1h/1 (2b + l · q 2 ) + 2(bpq + 1)2h−1/1 2n/1 (pq)n
P
0
( )
h−2 (−pq)n P h 1m+1/1
h−2/1 P
+2·3 . (19)
0 3n/1 0 (pq)m
l · q2
(k − 1)C0k = k−1 + 2Ck − pC0k−1 (u1 )
q
formule, qui ne vaut que pour k > 1, comme l’on a remarqué au No . 12. Or on a
par l’équation (14)
2a + l · q 2
C00 = ;
p
donc cette formule (u1 ) donne dans le cas de k = 1 :
l · q2 2a + l · q 2
0 · C01 = + 2C 1 − pC 0
0 = l · q 2
+ 2a − p =0
q0 p
donc la valeur de C01 est indéterminée ici, comme l’on pouvait s’y attendre d’avance,
parceque la formule ne vaut plus pour ce cas ; j’ai tâché en vain de déterminer
l’intégrale C01 de quelque autre manière. Par suite de l’équation (u1 ) toutes les
intégrales C0k restent indéterminées.
Tout de même nous aurons par la seconde des équations (u0 ) :
l · q2
(k − 1)D0k = + 2Dk − pD0k−1 (u2 )
(−q)k−1
formule, qui, d’après la valeur de D00 connue par l’intégrale (15), ne donne dans
la supposition de k = 1, pour D01 que 0 : 0, c’est-à-dire une valeur indéterminée ;
donc on ne pourra déterminer ici aucune des intégrales D0k , comme nous l’apprend
l’équation (u2 ).
Il est clair que les mêmes observations valent des intégrales contenues dans les
équations (v 0 ) où se trouve la même cause d’indétermination, savoir le facteur k −1.
30 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
15. Vient le tour des intégrales à dénominateur q 2 −x2 , que l’on pourra trans-
former par le Théorème I du No . 3, à l’aide de la supposition f (x) = 12 l · (q 2 − x2 )2 .
Ce sont les équations (VII), (VIII), (9), (10), (g), (h), (l). D’abord il faut chercher
la valeur du terme déjà intégré, dont la forme la plus générale sera :
e−px xh l · (q 2 − x2 )2
.
(x2 − q 2 )k
2l · q 2
Le facteur e−px l ·(q 2 −x2 )2 ·(x2 −q 2 )−k devient pour la limite inférieure 0
(−q 2 )k
de x : l’autre facteur xh est zéro pour h plus grand que zéro : dans ce cas le terme
sera nul ; mais lorsqu’il n’y a pas de facteur xh , sa valeur reste 2l · q 2 · (−q 2 )−k . Pour
∞·0·∞
la limite supérieure ∞ de x, le terme se présente sous la forme : donc il
∞k
faut ici appliquer les règles usuelles, comme suit :
l(q 2 − x2 )2
e−px x−h (x2 − q 2 )k
2 · (−2x) : (q 2 − x2 )
=
pepx x−h (x2 − q 2 )k − hx−h−1 epx (x2 − q 2 )k + k · 2x(x2 − q 2 )k−1 epx x−h
4xh+1
= px .
e (p − hx)(x2 − q 2 )k+1 + 2kx(x2 − q 2 )k
Pour la première intégrale obtenue ici, le terme intégré ne tombe pas sous la
e0 l · q 4
forme étudiée ci-dessus : pour x = 0, il sera = ∞ ; donc ce terme étant
0
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 31
infini, cette équation ne peut rien nous apprendre. Pour la seconde, au contraire,
le terme déjà intégré est −2l · q 2 , ce qui donne
Z ∞
2
2(a + b) = −2lq + p e−px l · (q 2 − x2 )2 dx,
0
ou bien Z ∞
2
e−px l · (q 2 − x2 )2 dx = (a + b + l · q 2 ); (20)
0 p
résultat, qui est une suite nécessaire des équations (14) et (15).
Pour l’application aux formules (9) et (10), nommons l’intégrale
Z ∞
e−px xh l · (q 2 − x2 )2 dx = G0h ;
0
parceque les termes déjà intégrés ont une valeur nulle, d’après le raisonnement
précédent. On s’assure aisément, qu’ici il n’y a pas occasion de distinguer entre les
deux cas de h pair et impair, puisque dans la même formule on rencontre une G0
à h pair et une à h impair. De plus, on peut mettre ces équations sous la forme :
d’où il suit que les deux équations sont identiques et qu’elles peuvent être rempla-
cées par la seule
pG0h = hG0h−1 + 4Gh+1 . (w0 )
32 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
pG01 = 1 · G00 + 4 · G2 ,
p2 G02 = 1 · 2 · G00 + 2 · 4 · G2 + 4 · pG3 ,
p3 G03 = 1 · 2 · 3 · G00 + 2 · 3 · 4 · G2 + 3 · 4 · pG3 + 4 · p2 G4 ,
donc en général
h pm−1
ph G0h = 1h/1 G00 + 4 · 1h/1
P
Gm+1 ,
1 1m/1
Dans ce cas-ci, on peut trouver pour les G0h , une autre valeur indépendante,
assez simple, sans avoir besoin pour cela de recourir aux intégrales Gh . Lorsqu’on
substitue pour G01 , G02 etc. leurs valeurs successivement calculées, pour G00 la valeur
de (20) et pour G1 , G2 , etc., leurs valeurs tirées des formules (9) et (10), on obtient
successivement :
0 1 1 1
1
2 pG1 = l · q 2 + (a + b) + q(b − a) + 2 ,
p p p
2 2
1 p2 G0 = 1 · 2 l · q 2 + 2 + p q (a + b) + 2q(b − a) + 2 1 + 1 ,
2 2 p p p p
1 3 0 1·2·3 2 · 3 + 3p2 q 2
2 p G3 = l · q2 + (a + b)
p p
1 1 · 2 + p2 q 2
1
+ (2 · 3 + p2 q 2 )q(b − a) + 2 2 · 3 + +3· ,
p p p
1 p4 G0 1·2·3·4 2 · 3 · 4 + 3 · 4p2 q 2 + p4 q 4
2 4 = l · q2 + (a + b) + (2 · 3 · 4 + 4p2 q 2 )q(b − a)
p p
1 · 2 + p2 q 2 1 1 · 2 · 3 + p2 q 2
1
+2 2·3·4 +4 +3·4 + .
p p p p
entre les expressions de G2h et G2h+1 . On trouvera enfin les valeurs générales :
1 2h+1 G0 (−pq)n
2h−1 P (pq)n
2h−1
= 12h/1 l · q 2 + 12h/1 a + 12h/1 b
P
2p 2h
0 1n/1 0 1n/1
h 1 n−1
2h−1/1 P P 2n−2m/1 2 2 m
+2 1 (p q )
1 12n/1 0
h n−1
2h−2/1 P 1 P 2n−2m−1/1 2 2 m
+3 2 (p q ) , (22)
1 12n−1/1 0
2h (−pq)n 2h (pq)n
1 2h+2 G0 = 12h+1/1 l · q 2 + 12h+1/1 a
P
+ 12h+1/1 b
P
2p 2h+1
0 1n/1 0 1n/1
h+1 n−1
2h/1 P 1 P 2n−2m+1/1 2 2 m
+2 1 (p q )
12n/1
1 0
h n−1
1
+ 32h−1/1 2n−2m/1 2 2 m
P P
1 (p q ) . (23)
12n/1
1 0
L’on voit que la différence entre ces deux expressions se trouve principalement
dans les deux dernières sommations, les trois autres termes ne changeant pas de
nature.
Quant à la formule (g), elle est dans le même cas que (VII) et par la même raison
ne donnerait rien : mais on peut pourtant l’employer à l’aide de l’équation (h), si
l’on fait attention à la rélation identique
Z ∞ −px 2
e x dx
Hk−1 + q 2 Hk = 2 2 k
;
0 (x − q )
La valeur des termes intégrés est ici, d’après ce que l’on a dit à ce sujet,
2lq 2
− et 0 respectivement. On a donc les équations :
(−q 2 )k
2 · lq 2
+ pH0k−1 + 2(k − 1)I0k ,
4Ik = 2 k−1
(−q )
(x00 )
4(Hk−1 + q 2 Hk ) = −H0k−1 + pI0k−1 + 2(k − 1){H0k−1 + q 2 H0k }
0 2 0 0
= (2k − 3)H + 2(k − 1)q H + pI
k−1 k .
k−1
Mais si l’on élimine par la première de ces formules soit les I0 , soit les H0 de la
seconde, et que l’on augmente k d’une unité dans le premier résultat, on obtient à
l’aide des équations (g 0 ) et (h0 ) :
mais le coefficient de H0k et de I0k devient zéro : de même, pour k = 0, les coefficients
de H0k+1 et de I0k+1 s’annulent aussi : donc la valeur des intégrales H01 et I01 ne saurait
être tirée des équations (x1 ) et (x2 ), qui la laissent indéterminée. Donc les H0k et
les I0k restent indéterminées de même. On aurait pu s’attendre à ce résultat en
vertu de ce que l’on a observé à l’égard des équations (u1 ) et (u2 ).
d’où Z ∞
2
e−px l · (q 2 + x2 )2 dx = (l · q 2 + 2d). (24)
0 p
Les équations (11) donnent de plus pour l’intégrale, que nous nommerons :
Z ∞
e−px xh l · (q 2 + x2 )2 dx = M0 h
0
La distinction entre le cas de h pair et impair s’évanouit ici, parce que dans la
même formule on rencontre une M0 à h pair et une à h impair ; de plus ces deux
équations deviennent alors identiques, et l’on retombe sur la seule :
lorsqu’on augmente le h d’une unité. Puisque M00 est donnée par l’équation (24), on
trouve par l’application successive de cette formule de réduction (y 0 ) enfin l’équa-
tion générale
h pm−1
ph M0h = 1h/1 M00 + 4 · 1h/1
P
Mm+1 ,
1 1m/1
ou bien par substitution de la valeur de M00 ,
h pm
ph+1 M0h = 2 · 1h/1 l · q 2 + 2d + 2
P
Mm+1 . (25)
m/1
1 p
36 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Mais lorsqu’on ne veut pas dépendre d’une sommation des diverses intégrales Mh ,
on peut suivre le même chemin, comme pour les formules (22) et (23) ; on obtiendra
alors des formules analogues, où de nouveau l’on doit distinguer entre les cas de h
pair et impair :
h (−p2 q 2 )n h (pq)2n−1
1 2h+1 M0 = 12h/1 l · q 2 + 12h/1 2d
P
+ 12h/1 2c
P
2p 2h
0 12n/1 1 12n−1/1
h n−1
2h−1/1 P 1
12n−2m/1 (−p2 q 2 )m
P
+2
1 12n/1 0
h n−1
2h−2/1 P 1 P 2n−2m/1 2 2 m
+3 1 (−p q ) , (26)
1 12n−1/1 0
h (−p2 q 2 )n h+1(pq)2n−1
1 p2h+2 M0 = 12h+1/1 l · q 2 + 12h+1/1 2d
P
+ 12h+1/1 2c
P
2 2h+1
1 12n/1 1 1
2n−1/1
h+1 n−1
2h/1 P 1 P 2n−2m+1/1 2 2 m
+2 1 (−p q )
112n+1/1 1
h 1 n−1
2h−1/1 P P 2n−2m/1 2 2 m
+3 1 (−p q ) . (27)
1 12n/1 0
donc, puisque l’on voit aisément que le terme déjà intégré se réduit nécessairement
à −4l · q 2 , on obtient en réduisant :
Z ∞
2 4
e−px l · (q 4 − x4 )2 dx = (b + a + 2d) + l · q 2
0 p p
2
= (b + a + 2d + 2l · q 2 ). (28)
p
Ajoutons, que l’on aurait trouvé ce résultat de même par l’addition des formules
(20) et (24).
Lorsque nous nommons l’intégrale
Z ∞
e−px xh l · (q 4 − x4 )2 dx = R0h ,
0
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 37
Les termes intégrés sont de suite omis dans ces formules-ci, parcequ’ils ont évidem-
ment une valeur nulle, d’après un raisonnement tout-à-fait égal à celui pour les cas
précédents. Pour chaque forme de h, c’est-à-dire pour les R4h , R4h+1 , R4h+2 , R4h+3 ,
ces équations donnent précisément la même chose, savoir :
Z ∞ n o
8Rh+3 = − l · (q 4 − x4 )2 −pe−px xh + hxh−1 e−px dx;
0
donc
ce qui donne en application, attendu que la valeur de l’intégrale R00 est donnée par
la formule (28), les expressions suivantes :
donc en général
h pm−1
ph R0h = 1h/1 R00 + 8 · 1h/1
P
Rm+3 ,
1 1m/1
38 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Si l’on préfère d’éviter la sommation des Rh , il faut observer d’abord que néces-
sairement il y aura différence entre les divers résultats pour les cas où h est de
la forme 4h, 4h + 1, 4h + 2, 4h + 3, puisque déjà les premiers termes des valeurs
de Rh diffèrent entre eux, en ce qu’ils dépendent de b − a et a + b, de c et d alter-
nativement. Il vaudra donc mieux de faire d’abord cette distinction et de chercher
la formule générale pour chaque cas en particulier. A cet effet l’on doit tenir les
huit termes, qui appartiennent aux diverses valeurs de R4h , R4h+1 , R4h+2 , R4h+3
respectivement, soigneusement séparés, et alors seulement on pourra en déduire les
actes de progression, auxquels ces huit sommations sont assujetties, chacune pour
soi, tant les quatre sommations simples que les quatre autres sommations doubles ;
et cela pour chacune des formes de h en particulier. Vu la complication nécessaire
des résultats, nous ne transcrirons ici que les trois premières valeurs :
p2 R01 = 1 · 4l · q 2 + 2(a + b) + 2pq(b − a) − 4pqc + 4d + 8,
p3 R02 = 1 · 2 · 4l · q 2 + (1 · 2 + p2 q 2 )2(a + b) + 2pq(b − a)
− 2 · 4pqc + (1 · 2 − p2 q 2 )4d + 8 · 3, (30)
4 0 2 2 2 2 2
p R3 = 1 · 2 · 3 · 4l · q + (1 · 2 · 3 + 3p q )2(a + b) + (2 · 3 + p q )2pq(b − a)
2 2 2 2
− (2 · 3 − p q )4pqc + (1 · 2 · 3 − 3p q )4d + 8 · 11.
18. Ici l’on pourra faire la même remarque qu’au No . 11, c’est-à-dire que par
la substitution de x pour x2 et x4 — ce qui est évidemment permis à cause des
mêmes raisons, discutées dans le Numéro cité — on connait aussi la valeur des
intégrales suivantes :
Z ∞ √ Z ∞ √
−p x √
e 2 2
l · (q − x) dx = 2G01 , e−p x l · (q 2 − x)2 dx · x = 2G02 ,
Z0∞ √ Z0∞ √
−p x h √
e x l · (q 2 − x)2 dx = 2G02h+1 , e−p x xh l · (q 2 − x)2 dx · x = 2G02h+2 ,
Z0∞ √ Z0∞ √
−p x √
e l · (q 2 + x)2 dx = 2M01 , e−p x l · (q 2 + x)2 dx · x = 2M02 ,
Z0∞ √ Z0∞ √
−p x h √
e x l · (q 2 + x)2 dx = 2M02h+1 , e−p x xh l · (q 2 + x)2 dx · x = 2M02h+2 ,
Z0∞ √ Z0∞ √
−p 4 x 4 √
e l · (q 4 − x)2 dx = 4R03 , e−p x l · (q 4 − x)2 dx · x = 4R05 ,
Z0∞ √ Z0∞ √
−p 4 4 √
e x h 4 2
x l · (q − x) dx = 4R04h+3 , e−p x xh l · (q 4 − x)2 dx · x = 4R04h+5 .
0 0
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 39
De ces deux séries, la première est la suite des intégrales analogues, trouvées dans
les équations (14), (17) et (15), (19).
Toutes les intégrales, calculées dans les Nos 13 jusqu’ici, sont de la même forme :
les intégrales sont entières, à un facteur exponentiel et un facteur logarithmique,
et souvent encore à un troisième facteur algébrique ; tandis que les intégrales ana-
logues, à facteur algébrique de forme fractionnaire semblent être indéterminées.
Mais au lieu de la fonction logarithmique, que l’on a fait entrer sous le signe d’in-
tégration définie, l’on peut aussi quelquefois y introduire une fonction circulaire
inverse par la même méthode.
x q x
19. Parce que l’on a dx · Arctg. = 2 2
, la supposition de f (x) = Arctg.
q q +x q
peut offrir au Théorème I de No . 3 une application non moins intéressante, que
celle qu’on a étudiée précédemment ; parmi les formules citées et trouvées jusqu’ici,
ils se trouvent qui se prêtent à une telle transformation, savoir (III), (IV), (11), (m)
et (p) : voyons ce qui en résulte.
Les deux premières formules donnent :
Z ∞ −px Z ∞
e dx x
q 2 2
= e−px d · Arctg.
0 x +q 0 q
∞ Z ∞
x x
= e−px Arctg. −pe−px dx ,
− Arctg.
q 0 0 q
Z ∞ −px Z ∞
e x dx x
q 2 2
= xe−px d · Arctg.
0 x +q 0 q
∞ Z ∞
x x
= xe−px Arctg. −pe−px + e−px dx.
− Arctg.
q 0 0 q
Quant aux termes déjà intégrés, pour la limite inférieure 0 de x la valeur en est
1 · 0 et 0 · 1 · 0 : donc zéro dans les deux cas. Pour l’autre limite supérieure ∞ de x,
ils deviennent, puisque Arctg. ∞ = 21 π , soit π2 : ∞ soit ∞ · π2 : ∞ : donc la première
valeur est nulle, tandis que la seconde est donnée sous une forme indéterminée. Il
x
faut donc y appliquer les règles usuelles ; pour cela on peut ôter le facteur Arctg. ,
q
parcequ’il est 12 π , constant : il reste donc :
x 1 1
px = −px = = 0.
e pe ∞
Les termes s’évanouissent donc dans les deux cas entre les limites de x, 0 et ∞, et
l’on obtient, lorsqu’on substitue le premier résultat dans la seconde équation :
Z ∞
x 1 c c
e−px Arctg. dx = · q · = , (31)
0 q p q p
40 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Z ∞
x 1 c 1
e−px Arctg. · x dx = qd + = 2 (pqd + c). (32)
0 q p p p
Les intégrales (4) ensuite nous donnent ici par la même méthode :
Z ∞
x
qM2h = e−px x2h d · Arctg.
0 q
∞ Z ∞
x xn o
= e−px x2h Arctg. − Arctg. −pe−px x2h + 2hx2h−1 e−px dx,
q 0 0 q
Z ∞
x
qM2h+1 = e−px x2h+1 d · Arctg.
0 q
∞ Z ∞
x xn o
= e−px x2h+1 Arctg. − Arctg. −pe−px x2h+1 + (2h + 1)x2h e−px dx.
q 0 0 q
xh hxh−1 1h/1
= = · · · =
epx pepx ph epx
1h/1
donc pour la limite ∞ de x ce terme devient = 0 : donc les termes s’éva-
ph ∞
nouissent pour les deux limites de x. Lorsqu’on nomme l’intégrale
Z ∞
x
e−px xh Arctg. dx = M00h ,
0 q
donc en général :
h pn−1
ph M00h = 1h/1 M000 + 1h/1 q
P
Mn ,
1 1n/1
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 41
Lorsqu’au contraire on veut exprimer les M00h , sans avoir recours aux Mh , il faut
substituer les valeurs calculées des M00h par l’équation (aa) et celles de Mh calculées
par (11) successivement. A cause de la différence entre M2h et M2h+1 , on doit ici
aussi distinguer entre les intégrales M002h et M002h+1 non seulement, mais encore on
doit tenir séparées les parties des expressions obtenues, que l’on doit à la substi-
tution des M2h de celles que l’on acquiert par les M2h+1 . De telle sorte enfin on
trouvera les formules suivantes :
h (−p2 q 2 )n h−1 (−p2 q 2 )n
p2h+1 M002h = 12h/1 c + 12h/1 pqd
P P
0 12n/1 0 1
2n+1/1
h n−1
2h−2/1 P 1 P 2n−2m/1 2 2 m
+3 pq 1 (−p q )
1 2n/1
1 0
h n−1
2h−3/1 P 1 P 2n−2m−1/1 2 2 m
+4 pq 1 (−p q ) , (34)
1 12n/1 0
h (−p2 q 2 )n h (−p2 q 2 )n
p2h+2 M002h+1 = 12h+1/1 c + 12h+1/1 pqd
P P
0 12n/1 0 12n+1/1
h+1 n−1
2h−1/1 P 1 P 2n−2m+1/1 2 2 m
+3 pq 1 (−p q )
1 12n+1/1 0
h 1 n−1
+ 42h−2/1 pq
P P 2n−2m/1 2 2 m
1 (−p q ) . (35)
1 12n/1 0
Les intégrales (m) se transforment de la même manière dans les équations :
Z ∞ −px
e dx x
qNk+1 = 2 + q 2 )k
d · Arctg.
(x q
0
−px x ∞ Z ∞
e Arctg. q −px
x −pe −k · 2x
−px
= − Arctg. + e dx,
2 2 k 2 2 k 2 2 k+1
(x + q ) 0 0 q (x + q ) (x + q )
Z ∞ −px
e x dx x
qOk+1 = 2 2 k
d · Arctg.
0 (x + q ) q
(bb)
e−px x Arctg. xq ∞ ∞ x e−px − pe−px x
−k · 2x
Z
−px
= − Arctg. + xe dx
(x2 + q 2 )k 0 0 q (x2 + q 2 )k (x2 + q 2 )k+1
e−px x Arctg. q x ∞
= 2 2 k
(x + q )
0
Z ∞
2
x 1 − 2k px 2kq
−px
− e Arctg. dx − + .
2 2 k 2 2 k 2 2 k+1
0 q (x + q ) (x + q ) (x + q )
42 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Voyons d’abord ce que deviennent les fonctions déjà intégrées ici. Pour la limite
1·0 1·0·0
inférieure x = 0, elles sont respectivement égales à 2k et 2k , toutes deux zéro.
q q
1π ∞ · 1π
Mais pour la limite supérieure x = ∞, elles deviennent et 2
2 : donc la
∞·∞ ∞·∞
première est nulle, et la seconde se présente sous une forme indéterminée ; mais
à raison du calcul précédent pour un cas parfaitement analogue, elle s’annulle de
même : donc les termes intégrés s’évanouissent et pour les intégrales
Z ∞ Z ∞
x dx x x dx
e−px Arctg. = N00k , e−px Arctg. = O00k ,
0 q (x2 + q 2 )k 0 q (x2 + q 2 )k
20. Quoique d’un côté nous soyons parvenus à des résultats remarquables, et
que d’un autre côté nous étions forcés de nous arrêter à quelques résultats indéter-
minés — le but principal de cette note était de faire valoir la fécondité du théorème
déduit au No . 3, dans un cas spécial. Et comme ici des intégrales (I), (II), (III), (IV)
nous avons déduit nombre d’autres, il y a beaucoup de formules d’intégration dé-
finie auxquelles on peut appliquer le même Théorème, pourvu seulement, que les
termes intégrés aient une valeur déterminée.
Mais on peut encore par le même chemin trouver des rélations entre diverses
intégrales définies. Voyez ici quelques unes de ces formules déduites de ce que l’on
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 43
±2 ±2
2 2 · l · (q ± x)2
l · (q ± x)2 2
q±x 4 l · (q ± x) 4 q±x
= = =
epx pepx p epx (q ± x) p pepx (x ± q) + epx
±8
= px ,
pe (q ± x){px ± pq + 1}
±2 · 2x
2 2 · l · (q 2 ± x2 )2 2
l · (q 2 ± x2 )2 8 l · (q 2 ± x2 )2
q ± x2
= =
epx pepx p epx (x ± q 2 x−1 )
±2 · 2x
8 q 2 ± x2 32 x3
= = .
p pepx (x ± q 2 x−1 ) + epx (1 ∓ q 2 x−2 ) p epx px(x2 ± q 2 )2 + x4 − q 4
Quant à la première valeur, elle est évidemment nulle, et la seconde devient aussi
zéro après trois différentiations successives, qui feront disparaître l’élément x du
numérateur, et le rendront égal à 32 · 1 · 2 · 3, tandis que la dénominateur reste du
même degré, outre le facteur epx . Donc on a
Z ∞ Z ∞ −px
−px 2 2 e l · (q ± x)2 dx
p e l · (q ± x) dx − 4 = (l · q 2 )2 , (36)
0 0 x ± q
Z ∞ Z ∞ −px
2 e l · (q 2 ± x2 )2 dx
e−px l · (q 2 ± x2 )2 dx − 8 = (l · q 4 )2 ;
p (37)
0 0 x2 ± q 2
ou, parceque le terme intégré est nécessairement zéro pour les deux limites de x,
Z ∞ e−px Arctg. x dx
x 2
Z ∞
−px q
p e Arctg. dx = 2q 2 + x2
, (40)
0 q 0 q
ou bien Z ∞ 2 2 x
−px x p(x + q ) Arctg. q − 2q
e Arctg. dx = 0. (41)
0 q x2 + q 2
21. Bien que nous ne soyons pas venus à bout de trouver des valeurs détermi-
nées pour les intégrales C0k , D0k , H0k , I0k , N00k , O00k , nous pourrons facilement obtenir
des formules qui leur ressemblent.
Car en premier lieu les équations (u0 ) et (v 0 ) peuvent s’écrire comme suit :
Z ∞
px + (pq + k − 1) l · q2
e−px l · (q + x)2 dx = 2Ck + , (42)
0 (x + q)k q k−1
Z ∞
px + (pq + k − 1) l · q2
e−px l · (q − x)2 dx = 2Dk + , (43)
0 (x − q)k (−q)k−1
Z ∞
px2 + (pq − h + k − 1)x − hq
e−px · xh−1 l · (q + x)2 dx = 2Eh,k , (44)
0 (x + q)k
Z ∞
px2 + (pq − k + h − 1)x + hq
e−px · xh−1 l · (q − x)2 dx = 2Fh,k . (45)
0 (x − q)k
Les deux premières formules nous donnent pour k = 2 un résultat spécial, dont
nous aurons besoin dans la suite, savoir :
Z ∞
px + pq + 1 l · q2 1
e−px l · (q + x)2 2
dx = 2C2 + = −2ap + (2 + l · q 2 ), (46)
0 (x + q) q q
Z ∞
px − pq + 1 l · q2 1
e−px l · (q − x)2 2
dx = 2D2 − = −2bp − (2 + l · q 2 ). (47)
0 (x − q) q q
en ôtant de la fraction la fonction entière qui s’y trouve comprise, et eu égard par
rapport à cette forme entière aux intégrales (16) et (19), les équations suivantes :
Z ∞
(pq + h − 1)x + (hq + pq 2 )
e−px xh−1 l · (q + x)2 dx = pA0h−1 − 2Eh,2 , (48)
0 (x + q)2
Z ∞
(pq − h + 1)x + (hq − pq 2 )
e−px xh−1 l · (q − x)2 dx = −pB0h−1 + 2Fh,2 . (49)
0 (x − q)2
Tout de même les équations (x0 ) se transforment analoguement dans les deux
formules suivantes :
Z ∞
px2 + (k − 1)2x − pq 2 2l · q 2
e−px l · (q 2 − x2 )2 dx = 4Ik + , (50)
0 (x2 − q 2 )k (−q 2 )k
Z ∞
px3 + (2k − 3)x2 − pq 2 x + q 2
e−px l · (q 2 − x2 )2 dx = 4(Hk−1 + q 2 Hk ). (51)
0 (x2 − q 2 )k
Comme on a trouvé précédemment la valeur des intégrales Eh,k , Fh,k , Hk , Ik , A0h , B0h ,
ou du moins que l’on a indiqué le chemin de les calculer, nous pouvons les regarder
ici comme données, quoique nous n’en transcrivons pas les expressions, afin de ne
pas devenir trop longs. Cette remarque regarde en même temps les valeurs qui
suivent plus bas.
Mais en second lieu, on peut encore obtenir d’autres résultats, de la même
manière, qu’au No . 13, par l’application du même théorème aux intégrales
(VII), (VIII), (9), (10), (g), (h), (l), c’est-à-dire en y supposant que f (x) soit
égale à l · (q + x)2 ou à l · (q − x)2 . Cela nous mènera pour les formules (VII) et (VIII)
aux équations suivantes :
Z ∞ −px Z ∞ −px
e dx e
2 2 2
= d · l · (q + x)2
0 x −q 0 x − q
l · (q + x)2 ∞
−px Z ∞
−pe−px
e −1
= − l · (q + x)2 + e−px dx,
x−q 0 0 x−q (x − q)2
Z ∞ −px Z ∞ −px
e dx e
2 2 2
= d · l · (q − x)2
0 x − q 0 x + q
e−px l · (q − x)2 ∞
Z ∞ −px
2 −pe −px −1
= − l · (q − x) +e dx,
x+q 0 0 x+q (x + q)2
Z ∞ −px Z ∞ −px
e x dx e x
2 2 2
= d · l · (q + x)2
0 x −q 0 x−q
e−px xl · (q + x)2 ∞
Z ∞ −px
− pe−px x
2 e −px −1
= − l · (q + x) +e x dx,
x−q 0 0 x−q (x − q)2
46 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
Z ∞ −px Z ∞ −px
e x dx e x
2 2 2
= d · l · (q − x)2
0 x −q 0 x+q
e−px xl · (q − x)2 ∞
Z ∞ −px
− pe−px x
e −1
= − l · (q − x)2 + e−px x dx.
x+q 0 0 x+q (x + q)2
Z ∞
px2 − pqx + q
e−px l · (q + x)2 dx = a + b,
0 (x − q)2
Z ∞
px2 + pqx − q
e−px l · (q − x)2 dx = a + b.
0 (x + q)2
Ces deux dernières ne sont qu’une conséquence nécessaire des formules (14) et (52),
(15) et (53) respectivement. On peut prendre encore la somme de (46) et (53), de
(47) et (52), savoir :
Z ∞
2 2 px + pq
+1 1n o
−px 2 2
e l · (q − x ) 2
dx = 2 + 2l · q + b − a − 2apq , (54)
(x + q) q
Z0∞
px − pq + 1 1n o
e−px l · (q 2 − x2 )2 dx = −2 − 2l · q 2 + b − a − 2bpq . (55)
0 (x − q)2 q
Quant aux autres intégrales mentionnées, (9), (10), (g), (h), (l) on obtient de la
même manière, en prenant pour f (x) tantôt l · (q + x)2 , tantôt l · (q − x)2 :
e−px xh l · (q + x)2 ∞
Z ∞ −px h
e x 2
2Gh = d · l · (q + x) = −
0 x−q x−q 0
Z ∞ ( )
−pe −px xh + hxh−1 e−px −1
− l · (q + x)2 + e−px xh dx,
0 x−q (x − q)2
e−px xh l · (q − x)2 ∞
Z ∞ −px h
e x
2Gh = d · l · (q − x)2 = −
0 x+q x+q 0
Z ∞ ( )
−pe −px xh + hxh−1 e−px −1
− l · (q − x)2 + e−px xh dx,
0 x+q (x + q)2
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 47
e−px l · (q + x)2 ∞
Z ∞
e−px
2
2Hk+1 = 2 2 k
d · l · (q + x) = 2 −
0 (x − q ) (x − q) (x − q 2 )k (x − q) 0
Z ∞
−pe−px
2 −px −1 −k · 2x
− l · (x + q) +e + dx,
0 (x2 − q 2 )k (x − q) (x2 − q 2 )k (x − q)2 (x2 − q 2 )k+1 (x − q)
e−px l · (q − x)2 ∞
Z ∞
e−px
2
2Hk+1 = 2 2 k
d · l · (q − x) = 2 −
0 (x − q ) (x + q) (x − q 2 )k (x + q) 0
Z ∞
−pe−px
2 −px −1 −k · 2x
− l · (q − x) +e + dx,
0 (x2 − q 2 )k (x + q) (x2 − q 2 )k (x + q)2 (x2 − q 2 )k+1 (x + q)
e−px x · l · (q + x)2 ∞
Z ∞
e−px x
2
2Ik+1 = 2 2 k
d · l · (q + x) = −
0 (x − q ) (x − q) (x2 − q 2 )k (x − q) 0
Z ∞
−pe−px x + e−px
2 −px −1 −k · 2x
− l · (q + x) +e x + dx,
0 (x2 − q 2 )k (x − q) (x2 − q 2 )k (x − q)2 (x2 − q 2 )k+1 (x − q)
e−px x · l · (q − x)2 ∞
Z ∞
e−px x
2
2Ik+1 = 2 2 k
d · l · (q − x) = −
0 (x − q ) (x + q) (x2 − q 2 )k (x + q) 0
Z ∞
−pe−px x + e−px
2 −px −1 −k · 2x
− l · (q − x) +e x + dx,
0 (x2 − q 2 )k (x + q) (x2 − q 2 )k (x + q)2 (x2 − q 2 )k+1 (x + q)
e−px xh l · (q + x)2 ∞
Z ∞ −px h Z ∞
e−px xh
e x dx 2
2 2 2 k+1
= 2 2 k
d · l · (q + x) = 2 −
0 (x − q ) 0 (x − q ) (x − q) (x − q 2 )k (x − q) 0
−pe−px xh + hxh−1 e−px
Z ∞
2 2 k
(x − q ) (x − q)
2
− l · (q + x) dx,
0 −px h −1 −k · 2x
+e x +
(x2 − q 2 )k (x − q) (x2 − q 2 )k+1 (x − q)
e−px xh l · (q − x)2 ∞
Z ∞ −px h Z ∞
e−px xh
e x dx 2
2 2 2 k+1
= 2 2 k
d · l · (q − x) = 2 −
0 (x − q ) 0 (x − q ) (x + q) (x − q 2 )k (x + q) 0
−pe−px xh + hxh−1 e−px
Z ∞
2 2 k
(x − q ) (x + q)
2
− l · (q − x) dx.
0 −px h −1 −k · 2x
+e x +
(x2 − q 2 )k (x + q) (x2 − q 2 )k+1 (x + q)
Pour la limite inférieure 0 de x les termes intégrés dans les deux premières et
les quatres dernières de ces équations ont pour valeur zéro, dans les deux autres
l · q2 l · q2
au contraire : et respectivement. Pour la limite supé-
(−1)k+1 q 2k+1 (−1)k q 2k+1
rieure ∞ tous les termes se présentent sous forme indéterminée, et il faut avoir
recours aux règles ordinaires dans ce cas. Quant au terme intégré dans la troisième
48 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
l · (q ± x)2
epx (x2 − q 2 )k (x ∓ q)
±2 : (q ± x)
=
pepx (x2 − q 2 )k (x ∓ q) + k2x(x2
− q 2 )k−1 epx (x ∓ q) + epx (x2 − q 2 )k
±1
= px 2 ,
e (x − q 2 )k−1 (x ± q) px3 + (2k ∓ p + 1)x2 − (pq ± 2k)qx ± pq 3 − q 2
donc la valeur en est zéro. Pour les six autres équations on peut mettre le terme
sous la valeur générale :
l · (q ± x)2
epx x−h (x2 − q 2 )k (x ∓ q)
±2 : (q ± x)
=( px −h
(x − q ) (x ∓ q) − hx−h−1 (x2 − q 2 )k (x ∓ q)epx
2 2 k
)
pe x
+ k · 2x(x2 − q 2 )k−1 epx x−h (x ∓ q) + epx x−h · (x2 − q 2 )k
2xh+1
= ( px 2 ).
e (x − q 2 )k−1 (x ± q)
· px4 + (2k − h + 1 ∓ p)x3 − (pq ± 2k ∓ h)qx2 + (h − 1 ± pq)q 2 x ∓ hq 3
Z ∞
px4 − pqx3 − (pq 2 − q − 2k)x2 + (pq 2 − 2k)qx − q 3
e−px l · (q + x)2 dx = 2Ik+1 ,
0 (x2 − q 2 )k+1 (x − q)2
(60)
Z ∞
px4 + pqx3 − (pq 2 + q − 2k)x2 − (pq 2 − 2k)qx + q 3
e−px l · (q − x)2 dx = 2Ik+1 ,
0 (x2 − q 2 )k+1 (x + q)2
(61)
Z ∞
px4 − (pq + k − 1)x3 − (pq 2 − hq − 2k)x2 + (pq 2 − hq − q − 2k)qx − hq 3
e−px l · (q + x)2 dx
0 (x2 − q 2 )k+1 (x − q)2
Z ∞ −px h
e x dx
=2 2 2 k+1
, (62)
0 (x − q )
Z ∞
px4 − (pq − k + 1)x3 − (pq 2 + hq − 2k)x2 − (pq 2 − hq + q − 2k)qx + hq 3
e−px l · (q − x)2 dx
0 (x2 − q 2 )k+1 (x + q)2
Z ∞ −px h
e x dx
=2 2 2 k+1
. (63)
0 (x − q )
Dans les intégrales (56) et (57) nous avons expressément omis de faire attention
à la différence entre les G2h et G2h+1 , parceque la réduction ne change pas pour
ces deux cas ; la même observation vaut des intégrales (62), (63), qui pour h de la
forme 2h ou 2h + 1 sont respectivement égales à Kh,k+1 et Lh,k+1 . Nous pouvons en
déduire des résultats un peu plus simples en prenant la différence de (60) et (58)
et la somme de (59) et (61), c’est-à-dire après quelques réductions :
Z ∞
px2 + 2kx − pq 2 k 2l · q
2
e−px l · (q + x)2 dx = 2Ik+1 − 2qHk+1 + (−1) , (64)
0 (x2 − q 2 )k+1 q 2k
Z ∞
px2 + 2kx − pq 2 k 2l · q
2
e−px l · (q − x)2 dx = 2Ik+1 + 2qHk+1 + (−1) ; (65)
0 (x2 − q 2 )k+1 q 2k
la réduction actuelle :
Z ∞ −px h e−px xh Arctg. xq ∞
e x x
qRh = 2 2
d · Arctg. = −
0 x −q q x2 − q 2 0
Z ∞ ( )
x −pe−px xh + hxh−1 e−px −2x
− Arctg. + e−px xh 2 .
0 q x2 − q 2 (x − q 2 )2
Le terme intégré est nul tout comme ci-dessus, pour les deux limites de x et l’on
a par suite :
Z ∞
x px3 − (h − 2)x2 − pq 2 x + hq 2
e−px xh−1 Arctg. dx = qRh . (69)
0 q (x2 − q 2 )2
Par le procédé suivant on peut acquérir des formules analogues un peu plus simples.
Il est évident que
Z ∞ −px h
e x dx
Rh+1 ∓ qRh = 2 + q2
;
0 x ± q x
cette formule, assujettie à la même transformation que la précédente donnera un
terme déjà intégré, qui sera nul par un raisonnement analogue : donc on trouve de
suite
Z ∞ ( )
x hxh−1 e−px − pe−px xh −px h −1
Arctg. +e x dx
0 q x±q (x ± q)2
Z ∞
x px2 + (±pq − h + 1) ∓ hq
= e−px xh−1 Arctg. 2
dx = qRh+1 ∓ q 2 Rh ,
0 q (x ± q)
xh e−px 1 2
k
= e−px xh (x − q)−k = xh e−px− 2 kl·(x−q) .
(x − q)
ET SUR SON APPLICATION À QUELQUES FORMULES SPÉCIALES. 51
p pklε2
0 −pq h h h−2 2
∆ =e Lim. 2ε q + q ε + ... − + ...
2 1 1·2
klε2 1 4p2 ε2 + k 2 (lε2 )2
h h−1 h h−3 2
− q + q ε + ... 1 − 12 +4 − ... .
1 3 1 1·2
Or, je dis que cette limite est zéro, car il n’y entre que des termes de la forme
q l ε, q l εm , q l εm (lε)n . La limite des deux premières expressions est évidemment zéro :
mais aussi c’est la limite nécessaire de la dernière, qui ce présente sous la forme
indéterminée 0m · ∞n : car l’on a suivant la règle ordinaire
1n/1 1 1n/1 m
donc en continuant la différentiation n − 1 fois : = ε d’où l’on
(−m)n ε−m (−m)n
conclut que, cette limite étant zéro, on aura aussi
∆0 = 0
52 NOTE SUR UNE MÉTHODE POUR LA RÉDUCTION D’INTÉGRALES DÉFINIES
xh e−px 1 2 1 2
2 2 k
= xh e−px− 2 kl(x+q) − 2 kl(x−q)
(x − q )
or on a
donc
r − s r2 − s2 r3 − s3
er − es = 1 − 1 + + + + ...
1 1·2 1·2·3
r + s r2 + 2rs + s2
= (r − s) 1 + + + ...
1·2 1·2·3
−2ε2
4ε(2qε − 1)
= 2pε − k +k − ... 1 + ... ,
1 1·2
r+s −qε − 1
er + es = 2 + + · · · = 2 − 2k + ...,
1 1
d’où enfin
0 −pq h h h−2 2
∆ =e Lim. 2ε q + q ε + ... p + kε + kε(2qε − 1) + . . .
2
h h−1 h h−3 2
+ q + q ε + ... 1 − k(2qε − 1) + . . . ,
1 3
sont bien dans ce cas, et toutes par la fonction l · (q − x)2 seulement. Celle-ci fait
entrer sous la limite les deux termes l · ε2 et l · (−ε)2 = l · ε2 comme facteurs : le
raisonnement reste donc le même, ainsi que la discussion sur la valeur des termes,
qui se présentent sous une forme indéterminée : et la limite devient encore zéro.
Les mêmes observations valent aussi pour les autres intégrales, déduites aux
os
N 20—22, parceque le raisonnement continue toujours de manière analogue.
Il est donc démontré, que la correction s’annulle ici, qui est nécessairement due
à la discontinuité du terme intégré auprès de quelques-uns des résultats que nous
avons déduits, et par suite qu’elle n’a pas d’influence : pour les intégrales, dont il
n’a pas été fait mention ici, ce cas de discontinuité n’a pas lieu.
End of the Project Gutenberg EBook of Note sur une Méthode pour la Réduction
d’Intégrales Définies, by D. (David) Bierens de Haan
*** END OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK REDUCTION D’INTEGRALES DEFINIES ***
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