Memento PI 2008 Comp PDF

couv.protec.
montée 24/07/07 14:13 Page 1
Mémento
Protection
Incendie
Guide des
réglementations
et solutions
aérauliques
Edition 2007
Aubagne Lyon Centre Est Paris Ouest Strasbourg

Siège Beynost Fax : 04 42 03 35 24 Fax : 04 72 90 40 39 Fax : 01 47 85 33 72 Fax : 03 88 65 92 10
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memento protec OK 24/07/07 10:04 Page 1
préface
Mémento protection incendie Préface
Préface
La toute première édition du mémento, en 1990 commençait par ces quelques phrases :
"La compréhension et la mise en application des règles de protection incendie est rendue difficile en
raison du nombre et de la complexité des textes en vigueur. Ces derniers abordent en effet un très
grand nombre de sujets ne concernant pas les mêmes corps de métiers. Un entrepreneur de génie
PRÉFACE
civil et un électricien spécialiste des courants faibles se doivent de connaître la réglementation
applicable à leur profession ainsi que les règles générales. Mais savoir par cœur le petit livre rouge
est un challenge réservé aux généralistes de la protection incendie."
Près de vingt ans plus tard, ces commentaires sont encore plus vrais. La multiplication des textes
applicables en matière de réglementation de sécurité incendie depuis la dernière édition ne pouvait
résolument pas se passer d’une nouvelle édition en 2007.
France Air est présent auprès des instances réglementaires nationales et européennes afin de
participer à la rédaction des textes (normes, arrêtés…).
En tant qu’expert de la protection incendie appliquée aux systèmes aérauliques, nous vous proposons
ce document, qui doit vous accompagner au quotidien dans la réalisation de vos projets.
Toujours soucieux de vous fournir une aide opérationnelle basée sur notre expérience, nous sommes
heureux de vous proposer cette troisième édition.
Ce guide a désormais intégré le type J des ERP, mais également les révisions de l’IT 246 du
mois d’avril 2004 ainsi que les textes de l’été 2006 concernant le désenfumage des parcs de
stationnement, pour citer les exemples les plus marquants.
Il continue, bien entendu à vous guider dans tous les textes essentiels nécessaires à la conception
et à la réalisation de vos systèmes aérauliques de protection incendie, (compartimentage et désen-
fumage).
Nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que ce mémento est fait pour faciliter l’accès
à la réglementation. Il est recommandé de consulter les textes officiels afin de respecter les
exigences des arrêtés et normes dans leur intégralité.
La législation en matière de protection incendie évoluant rapidement, le contenu de ce
document peut être modifié ou complété par de nouveaux éléments (textes officiels ou
documents interprétatifs postérieurs à la date d’édition de ce mémento).
Comme tous les ouvrages d’interprétation de textes officiels, ce mémento garde un caractère
consultatif.
Angélique FAYARD Jérémie SURAIS

Responsable marketing produits Ingénieur R&D
protection incendie et aspects réglementaires
France Air France Air
www.france-air.com Mémento protection incendie - Création France Air 2007 – Tous droits de reproduction réservés. 1
Notes
2 www.france-air.com Mémento protection incendie - Création France Air 2007 – Tous droits de reproduction réservés.
SOMMAIRE
Mémento protection incendie SOMMAIRE
Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS p. 5 Chapitre 4 HABITAT p. 61

Réaction / Résistance au feu p. 6 Classification p. 62
Désenfumage 2e famille et p. 64
3e famille A
Chapitre 2 SSI p. 9
Alimentation p. 10 Désenfumage 3e famille B p. 65
Désenfumage 4e famille p. 66
SOMMAIRE
Catégories p. 11
Télécommande p. 12 Circulations p. 68
Réseaux de ventilation p. 69
Chapitre 3 ERP p. 13
Classification p. 14 Chapitre 5 IGH p. 71
Conception p. 16 Classification p. 72
Traitement de l’air et VMC p. 20 Conception p. 73
Ventilation de confort p. 21 Désenfumage p. 75
VMC : ventilation mécanique p. 22
contrôlée
CTA et ventilateurs p. 23 Chapitre 6 CERTIFICATION NF/ p. 79
Désenfumage généralités p. 24 MARQUAGE CE
Désenfumage naturel p. 25 Certification NF/Marquage CE p. 80
Désenfumage mécanique p. 27
Désenfumage escaliers p. 29
Désenfumage circulations p. 30 Chapitre 7 ÉQUIPEMENTS p. 81
Désenfumage des locaux p. 32 Compartimentage p. 82
Type J p. 39 Désenfumage volets p. 83
Type L p. 40 Désenfumage ventilateurs p. 84
Type M p. 41 Utilisation des clapets et volets p. 85
Type N p. 43 Coffret de relayage p. 86
Type O p. 44
Type P p. 45
Type R p. 46 Chapitre 8 LEXIQUE p. 89
Type S p. 47
Type T p. 48
Type U p. 49
Type V p. 51
Type W p. 52
Type X p. 53
Type Y p. 55
Type PS p. 56
Grandes cuisines p. 58
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intellectuelle. En conséquence toute reproduction, représentation, partielle ou totale, par quelque procédé que se soit sans préalable de France Air ou en
violation des règles du Code de la propriété intellectuelle est interdite et constituerait un délit de contrefaçon pénalement sanctionné par les articles
L.335-1 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Notes
GÉNÉRALITÉS
Mémento protection incendie GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
Chapitre 1
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
Mémento protection incendie
Réaction / Résistance au feu Dans le cadre de l’harmonisation européenne, l’arrê-

té de 21 novembre 2002 a fixé les Euroclasses admis-
sibles au regard des exigences réglementaires expri-
RÉACTION/RÉSISTANCE AU FEU
Afin de réaliser les objectifs de la prévention, les

matériaux et les éléments de construction ont été mées en terme de classement M. Les Euroclasses
étudiés au niveau de leur comportement au feu définissent les caractéristiques de réaction au feu
sous deux aspects : (normes EN 13 501-1 et NF P 91-507) ainsi que les
normes d’essais correspondants.
- Réaction au feu : contribution en tant qu’aliment du
feu lors du développement du sinistre.
Cet arrêté distingue deux catégories de produits :
- Résistance au feu : rôle de frein à l’action de l’incen-
die dans le cadre d’éléments de construction Les produits de construction
regroupant plusieurs matériaux. "Tout produit fabriqué en vue d’être incorporé, utilisé
ou installé de façon durable dans des ouvrages, tant de
Réaction au feu bâtiment que de génie civil".
Jusqu’au 21 novembre 2002, un matériau pouvait être Ces produits sont soumis aux "Euroclasses" sous deux
classé selon l’arrêté 30/06/83, modifié par arrêté du familles :
28/08/91 : • Les produits autres que les sols classés en :
- M0, autrefois appelé incombustible A1, A2, B, C, D, E, F
- M1, autrefois appelé combustible non-inflammable • Les sols classés en :
- M2, autrefois appelé combustible difficilement A1FL, A2FL, BFL, CFL, DFL, EFL, FFL,
inflammable
- M3, autrefois appelé combustible moyennement Les produits d’aménagement
inflammable Restant soumis à l’ancien classement M (M0 à M4).
- M4, autrefois appelé combustible facilement
inflammable Le nouveau classement en vigueur n’entraîne pas la
L’essai principal consiste à provoquer l’inflammation du refonte des textes réglementaires car l’annexe 4 de
matériau ; les essais complémentaires servent à mesu- l’arrêté fixe la correspondance entre la norme NF NE
rer le pouvoir calorifique, la propagation de flammes, et 13501-1 et le classement M.
pour certaines matières la fusibilité (essais de goutte).
Correspondance entre classement M et Euroclasses
Classement selon NF EN 13501-1 Ancien classement

selon arrêté 30/06/83
Classement Classifications supplémentaires
Exigence
Fumées Gouttelettes et débris enflammés
A1 - - Incombustible
A2 S1 dO MO
A2 S1 d1
S2 dO
A2
S3 d1 M1
s1 dO
B s2 d1
s3
s1 dO
C s2 d1 M2
s3
D s1 dO M3
s2 d1 M4
D
s3 (non gouttant)
Toutes les classes autres que E-d2 et F M4
*s : smoke (capacité à dégager des fumées)
*d : drop (capacité à produire des gouttes/particules enflammées)
GÉNÉRALITÉS
Mémento protection incendie GÉNÉRALITÉS
Résistance au feu Depuis le 22 mars 2004, un nouvel arrêté, entrant dans

Jusqu’au 22 mars 2004, trois critères étaient utilisés le cadre de l’harmonisation européenne, remplace
pour évaluer la résistance au feu d’un élément de celui du 03/08/99. De nouvelles méthodes et de
RÉACTION/RÉSISTANCE AU FEU
construction : conditions d’évaluation des performances de résistance
- la résistance mécanique sous charge au feu des produits sont fixées.
- l’étanchéité aux gaz chauds ou inflammables
- l’isolation thermique, ce critère étant réputé satisfait Ci-dessous, les symboles utilisés pour définir les
lorsque l’échauffement de la face non exposée au feu différents critères :
ne dépasse pas 140 °C en moyenne et 180 °C en un
point. R Capacité portante
E Etanchéité au feu
A partir de ces critères, l’arrêté du 03/08/99 définissait
les degrés de résistance au feu : I Isolation thermique
- stable au feu (SF) lorsque le seul premier critère est W Rayonnement
satisfait
M Action mécanique
- pare-flammes (PF) lorsque les deux premiers critères
sont satisfaits C Fermeture automatique
- coupe-feu (CF) lorsque l’ensemble des critères est S Passage de fumée
satisfait G Résistance à la combustion de la suie
K Capacité de protection contre l’incendie
D Durée de stabilité à température
constante
DH Durée de stabilité sous la courbe
standard température – temps
F Fonctionnalité des ventilateurs
extracteurs de fumée et de chaleur
B Fonctionnalité des exutoires de fumée
et de chaleur naturels
Sauf indication contraire, les classifications sont

exprimées en minutes.
Différentes durées de classement pouvaient ensuite

être attribuées : 1/4 h, 1/2 h, 1 h, 2 h…
Les essais sont réalisés dans des fours où l’on simule
Nota : Les textes de références concernant
un incendie. Ces essais doivent être effectués dans des
«la réaction et la résistance au feu»
laboratoires agréés et font l’objet d’un procès verbal. sont :
Des annexes à l’arrêté du 03/08/99 précisent les
=> Les arrêtés du 21-11-02 et 22-03-04.
modalités d’essais aux différents types d’ouvrages visés
par l’arrêté (volets, clapets, conduits, ventilateurs).
Note : la notation du droit français sera utilisée tout
au long du mémento. Cependant il est possible de
faire la correspondance entre notation française
et notation européenne à l’aide des éléments
présentés dans ce chapitre.
Notes
SSI
Mémento protection incendie SSI
SSI
Chapitre 2
SSI
SSI
SSI Mémento protection incendie
Alimentation Les câbles véhiculant l’énergie de sécurité doivent :

- être installés conformément aux normes en vigueur
La norme AFNOR NF S 61-932 décrit 3 types d’énergie - être soit de catégorie C2 et placés dans un chemine-
de sécurité : ment ou un volume technique protégé, soit de caté-
- l’énergie de télécommande gorie CR1
- l’énergie de fonctionnement - être indépendants des canalisations électriques
- l’énergie de contrôle autres que les canalisations de sécurité du S.S.I et/ou
du Système d’Éclairage de Sécurité
ALIMENTATION
Cette énergie de sécurité doit permettre de maintenir - ne pas emprunter un conduit aéraulique
l’alimentation des Systèmes de Sécurité Incendie
Ces dernières dispositions ne concernent pas les
même en cas de perte de l’alimentation secteur.
Alimentations Électriques de Sécurité intégrées dans
Pour cela, elle doit provenir : les dispositifs alimentés.
- soit d’une Alimentation Pneumatique de sécurité
(APS, voir norme NF S 61-939)
- soit d’une Alimentation Électrique de Sécurité
(AES, voir norme NF S 61-940)
AES et APS sont réservées uniquement à la fourniture
de l’énergie de sécurité.
Dans certains cas, il est néanmoins possible que l’ali-

mentation basse tension de certains équipements de
sécurité soit réalisée par "une dérivation issue directe-
ment du tableau général basse tension du bâtiment ou
de l’établissement et sélectivement protégée".

«l’alimentation des SSI» sont :
=> La Norme NF S 61.932
SSI
Mémento protection incendie SSI
Catégories
Il existe 5 catégories de Systèmes de Sécurité Incendie. Le choix du SSI est réalisé en fonction du type
d’établissement (voir dispositions particulières) et de l’effectif admis dans cet établissement.
S.D.I. S.M.S.I.
C.M.S.I. Adaptation D.C.T.
S.S.I. DE CATÉGORIE A
CATÉGORIES
E.C.S. Matériel
Matériel(s) D.A.C. D.A.S.
(ou T.S.) central
déporté(s)
U.G.A. 1
U.C.M.C. U.S.
D.I. D.M. U.G.C.I.S.
D.S.
Composition SSI catégorie A :

- un Système de Détection Incendie (SDI)
- un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI)
- un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande
si nécessaire (DAC)
- des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) Les principales normes concernant les Systèmes
- un Équipement d’Alarme du type 1 de Sécurité Incendie sont :
Composition SSI catégorie B : NF S 61-930 Système concourant à la sécurité

- un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie contre les risques d’incendie et de
(CMSI) panique
- un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande
NF S 61-931 Dispositions générales
- des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) NF S 61-932 Règles d’installation
- un Équipement d’Alarme du type 2a
NF S 61-933 Règles d’exploitation
et de maintenance
Composition SSI catégorie C :
- un Dispositif de Commande avec Signalisation NF S 61-934 Centralisateur de Mise en Sécurité
- un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande Incendie
- des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) NF S 61-935 Unité de Signalisation
- un Équipement d’Alarme du type 2a ou 2b NF S 61-936 Équipement d’Alarme
Composition SSI catégorie D : NF S 61-937 Dispositifs Actionnés de Sécurité

- un Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées NF S61-938 Dispositifs de Commande et
- un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Adaptateurs de Commande
Commande si nécessaire (DAC)
- des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) NF S 61-939 Alimentations Pneumatiques
- un Équipement d’Alarme du type 2a, 2b ou 3 de Sécurité
NF S 61-940 Alimentations Électriques de
Composition SSI catégorie E :
Sécurité
- un ou plusieurs Dispositifs de Commande Manuelle
- un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de FDS 61-949 Commentaires et interprétations
Commande si nécessaire (DAC) des normes NF S 61-931 à
- des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) NF S 61-939
- un Équipement d’Alarme du type 2a, 2b ou 4
SSI
SSI Mémento protection incendie
Télécommande La surveillance des lignes de contrôle doit être réalisée

dans les mêmes conditions que celles concernant les
Lignes de télécommande lignes de télécommande à émission.
Les lignes de télécommande transmettent l’ordre qui Les lignes de télécommande et de contrôle ne doivent
permet à un équipement de passer en position de avoir aucune liaison galvanique entre elles et avec tout
sécurité. autre circuit. Néanmoins, les lignes de télécommande
et de contrôle peuvent emprunter les mêmes câbles.
TÉLÉCOMMANDE
Section des câbles Les voies de transmission et les matériels déportés doi-
Câbles monoconducteurs : vent être réalisés de façon à ce qu’un incendie affectant
section égale ou supérieure à 1,5 mm2. une zone de sécurité ne puisse affecter une ou plu-
Câbles multiconducteurs : sieurs fonctions de toutes autres zones de mise en
section égale ou supérieure à 1 mm2. sécurité.
La section des câbles devra tenir compte des chutes de
tension en ligne risquant de compromettre le fonction-
nement des équipements.
Télécommande à émission
La surveillance de la ligne est obligatoire.
Il est cependant admis qu’une ligne de télécommande
reliant un matériel déporté d’un CMSI à un D.A.S puis-
se ne pas être surveillée si l’ensemble des conditions
suivantes sont respectées :
- elle a une longueur inférieure à 2 m et elle est facile-
ment visitable.
- la totalité de la ligne de télécommande, le matériel
déporté et le D.A.S télécommandé se trouvent dans
le même volume.
- une protection renforcée contre les chocs méca-
niques est assurée à la ligne de télécommande.
Types de câbles : câbles CR1 ou câbles C2 en chemi-
nement technique protégé. Dès l’entrée dans la zone
de mise en sécurité correspondant aux DAS qu’elles
pilotent, les lignes de télécommande à émission peu-
vent être réalisées en câbles C2 et sans protection
contre l’incendie.
Télécommande à rupture
Types de câbles : câbles C2 au minimum.
Lignes de contrôle
Les lignes de contrôle transmettent les informations de
position des DAS.
Les lignes de contrôle doivent être réalisées, soit en
câbles de la catégorie CR1, soit en câbles de la catégo-
rie C2 placés dans des cheminements techniques pro-
tégés. Dès l’entrée dans la zone de mise en sécurité
correspondant aux DAS qu’elles pilotent, les lignes de
télécommande à émission peuvent être réalisées en
câbles C2 et sans protection contre l’incendie.
"Télécommande du SSI" sont :
=> La Norme NF S 61.932
ERP
Mémento protection incendie ERP
ERP
Chapitre 3
ERP
ERP
ERP Mémento protection incendie
Classification Catégorie
Le nombre maximum de personnes reçues (public +
Définition personnel) dans l’établissement doit également être
Selon article R1 123 2 du Code de la Construction et de pris en compte pour déterminer le niveau de risque
l’Habitat (CCH), les ERP sont constitués par tous les couru. Enfin, à l’intérieur de chaque type d’établisse-
bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des per- ment, les locaux sont classés selon leur degré d’acces-
sonnes sont admises soit librement, soit moyennant sibilité et suivant leur degré de risque.
CLASSIFICATION
une rétribution ou une participation quelconque, ou Catégories

dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout - 1ère catégorie : au dessus de 1500 personnes
venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont consi- - 2e catégorie : de 701 à 1500 personnes
dérées comme faisant partie du public toutes les per- - 3e catégorie : de 301 à 700 personnes
sonnes admises dans l’établissement à quelque titre - 4e catégorie : du seuil défini pour la 5e catégorie à
que ce soit, en plus du personnel. 300 personnes
- 5e catégorie : l’effectif (public uniquement) en
Analyse du risque dessous duquel l’ERP est classé en
Le CCH donne des obligations générales pour définir et 5e catégorie est variable suivant
appliquer les règles de sécurité dans les ERP. le type (voir page suivante). Le
Le règlement sécurité incendie se décompose en dis- mode d’évaluation de l’effectif est
positions générales applicables à tous les ERP et en dis- différent suivant la nature de
positions particulières pour chaque type d’établisse- l’exploitation.
ment selon la nature des risques spécifiques (grands Types
rassemblements de personnes, locaux à sommeil, J: établissements d’hébergement des personnes
manifestations avec potentiel calorifique…) atténuant âgées ou handicapées (adultes ou enfants).
ou renforçant les précédentes. L : salles d’audition, de conférence, de réunion, de
Les ERP sont classés soit à risque courant soit à risque spectacle, ou à usage multiple
particulier lorsque : M : magasins de vente, centres commerciaux
- Ils sont définis comme tels dans les dispositions par N : restaurants et débits de boisson
ticulières applicables à chaque type (exemple : article O : hôtels et pensions de famille
M4 pour les magasins…), P : salles de danse et salles de jeux
- Ils abritent des installations classées pour la protec- R : établissements d’enseignement, colonies de
tion de l’environnement (ICPE), vacances
- Ils sont classés comme tels par la commission de S : bibliothèques, centres de documentation
sécurité lors du dépôt du permis de construire. T : salles d’exposition
Cette classification intervient pour déterminer l’isole- U : établissements sanitaires
ment par rapport à des tiers superposés, contigus ou V : établissements de culte
en vis-à-vis. W : administrations, banques, bureaux
X : établissements sportifs couverts
Classification Y : musées
Les ERP sont classés en type suivant la nature de leur PA : établissements de plein air
exploitation et en catégories suivant leur effectif. CTS : chapiteaux, tentes et structures itinérantes ou
à structure prolongée ou fixe
SG : structures gonflables
PS : parcs de stationnement couverts
OA : hôtels restaurants d’altitude
GA : gares accessibles au public
EF : établissements flottants
REF : refuges de montagne

"La Classification des ERP " sont :
=> Les arrêtés des 25.06.1980 et 22.06.1990
ERP
Tableau de détermination de la cinquième catégorie :
Effectif du public en dessus duquel l’ERP

Type Nature de l'exploitation en 5e catégorie est classé.
Sous-sol Etages Ensemble des niveaux
Structures d'accueil
pour personnes âgées
CLASSIFICATION
J et personnes handicapées :
- effectif des résidants 20
- effectif total 100
Salle d'audition, de conférences,

100 200
de réunions, multimédia
L
Salles de spectacle, de projections
20 50
ou à usage multiple
M Magasins de vente 100 100 200
N Restaurants ou débits de boissons 100 200 200
O Hôtels ou pensions de famille 100
P Salles de danse ou salles de jeux 20 100 120
Écoles maternelles, Interdit 1 100

crèches, haltes-garderies
et jardins d'enfants
R
Autres établissements 100 100 200
Établissements 30
avec locaux réservés au sommeil
Bibliothèques, centres
S de documentation ou 100 100 200
de consultation d'archives
T Salles d'expositions 100 100 200
Établissements de soins :
U - sans hébergement 100
- avec hébergement 20
V Établissements de culte 100 200 300
W Administrations, banques, bureaux 100 100 200
Établissements sportifs
X 100 100 200
couverts
Y Musées 100 100 200
OA Hôtel et restaurant d’altitude 20
GA Gare 200
PA Plein air 200
L’effectif du public admis est déterminé suivant le mode de calcul propre à chaque type d’activité fixé dans
le titre 2 du livre 2 du règlement incendie.
ERP
Conception Conception intérieure

Le choix de la conception de la distribution intérieu-
Enveloppes re est défini dans les dispositions particulières de
Isolement des tiers chaque type d’établissement.
Si l’ERP est contigu avec tout bâtiment ou local occupé
par des tiers, l’isolement latéral doit être réalisé par une Cloisonnement traditionnel (solution classique).
paroi : Principe adopté :
- CF 2H : - en règle générale Les locaux doivent être séparés des locaux qui leur
- CF 3H : - si l’établissement est à risques particuliers : sont contigus et des dégagements par des parois et
CONCEPTION
- si précisé dans les conditions des portes ayant des caractéristiques de résistance
particulières au feu.
- si il s’agit d’une ICPE Les circulations horizontales distribuent les locaux et
(installation classée pour la protection relient les dégagements verticaux entre eux.
de l’environnement)
Solutions :
- sur avis de la Commission de Sécurité
Chaque local à risque courant est séparé des autres
La structure des bâtiments doit être conçue de manière
par des parois résistantes au feu de faible degré
à ce que l’effondrement de l’un n’entraîne pas l’effon-
(généralement PF 1/2H), mais ils sont isolés de
drement de l’autre.
dégagements (couloirs) par des parois coupe-feu
(généralement CF 1/2H à CF 1H), fonction du degré
de stabilité au feu exigé pour la structure du bâti-
ment. Si la hauteur du bâtiment est > 8 m (plancher
du plus haut niveau), une voie destinée aux grandes
échelles doit longer toute la grande façade afin de
pouvoir accéder aux baies de tous les niveaux.
Le bâtiment doit comporter un nombre de façade
avec baie accessible aux sapeurs pompiers détermi-
nés en fonction de la catégorie et du type d’établis-
sement.
Sectorisation (solution sévère mais simplifiant la

desserte externe).
Principe adopté :
Les secteurs sont destinés à renforcer le cloisonne-
ment intérieur du bâtiment pour les établissements
qui ne disposent pas d’accessibilité suffisante par les
façades pour les sapeurs pompiers.
Façades Solutions :
En général, si la distance entre l’ERP et un tiers est < 8 m, On retrouve le même type de distribution intérieure
la façade de l’un d’eux doit être PF 1/2H. Si on trouve des que dans le cloisonnement traditionnel. En
locaux réservés au sommeil au dessus du premier étage, revanche, des cloisons coupe-feu (CF 1H) divisent
les façades doivent avoir un degré CF 1H. chaque niveau en secteurs de 20 x 40 m maximum,
les 20 m se trouvant côté façade accessible aux
Planchers engins.
Les planchers entre ERP et tiers sont : Chaque secteur est associé à un escalier protégé
- CF 1H pour les établissements à risques courants, destiné à l’évacuation des occupants. La communi-
et si ils sont à une hauteur < 8 m, cation entre secteurs contigus est réalisée par 1 baie
- CF 2H si l’établissement inférieur est à risques unique.
particuliers, L’obligation de longer la façade par une voie engins
- CF 2H si le plancher supérieur est à 8 m et l’éta- n’est plus nécessaire.
blissement inférieur est à risques courants, Un espace libre permettant d’accéder à une baie par
- CF 3H si le plancher supérieur est à 8 m et l’éta- secteur est suffisant pour déployer les échelles dans
blissement inférieur est à risques particuliers. les niveaux supérieurs à 8 m.
ERP
Cette solution est donc intéressante dans le cas où les La communication entre deux compartiments est limi-
contraintes de voirie ne permettent pas le cloisonne- té à deux accès munis de blocs portes de même degré
ment traditionnel, en cas de rénovation d’un bâtiment CF que la structure, ou par un sas muni de deux portes
non assujetti en bâtiment concerné par les règlements de degré PF de degré moitié (ex : pour un bâtiment
existants. dont la structure est SF 2H, on peut installer, soit deux
La communication entre secteurs est réalisée par baie portes CF 2H, ou un sas intermédiaire équipé de deux
(pare flamme va et vient degré 1/2 heures) unique de portes PF 1H).
même résistance au feu que la paroi d’isolement. La conception de l’accessibilité aux façades reste la
même que dans le cloisonnement traditionnel.
CONCEPTION
Compartimentage (solution alternative, souple et Le choix du compartimentage impose le désenfumage
économique). de la zone.
Principe adopté :
Le compartiment est une zone de plus de 300 m2 ne Planchers
comportant aucune exigence de cloisonnement avec Le degré de résistance au feu des structures et plan-
parois résistantes au feu. Cette solution favorise l’évo- chers est déterminé en fonction de la catégorie d’éta-
lution ultérieure des locaux avec possibilité de prévoir blissement et des critères suivants :
des aires re-modelables dont les cloisons n’ont pas de - établissements à simple rez-de-chaussée,
degré CF imposé. - établissement dont le dernier plancher est à moins de
8 m du sol,
Solutions : - établissement dont le dernier niveau est à plus de
La surface maximale de ces compartiments est variable 8 m du sol.
suivant les types de bâtiments (ex : 1600 m2 pour un
Parois verticales internes (dégagements et locaux)
établissement sportif, 1200 m2 pour une salle de
Le degré de résistance au feu des parois est déterminé
réunion, 1000 m2 pour un établissement de soins).
en fonction du degré de stabilité au feu exigé par la
structure selon les cas suivants :
Ces compartiments sont séparés entre eux par une
- parois entre locaux accessibles au public,
cloison CF de même degré que le degré de stabilité
- entre locaux accessibles au public et locaux non
exigé pour la structure du bâtiment (on prend généra-
accessibles à risques courants, non réservés au
lement un CF 2H afin d’être sûr de se trouver en confor-
sommeil,
mité, même si il y a un changement d’affectation du
- entre locaux accessibles au public et locaux réservés
bâtiment).
au sommeil.
Etablissement occupant Etablissement occupant Catégorie de

Résistance au feu
entièrement le bâtiment partiellement le bâtiment l'établissement
- Etablissement à un Toutes Structure SF 1/2 h

- Simple rez-de-chaussée
seul niveau catégories Plancher CF 1/2 h
2e catégorie Structure SF 1/2 h

- Différence de hauteur entre 3e catégorie
- Plancher bas du niveau Plancher CF 1/2 h
les niveaux extrêmes de 4e catégorie
le plus haut situé à moins
l'établissement inférieure
de 8 mètres du sol Structure SF 1 h
ou égale à 8 mètres 1re catégorie
Plancher CF 1 h
2e catégorie Structure SF 1 h
- Plancher bas du niveau le - Différence de hauteur entre 3e catégorie
4e catégorie Plancher CF 1 h
plus haut situé à plus les niveaux extrêmes de
de 8 mètres et jusqu'à l'établissement supérieure à
Structure SF 1h1/2
28 mètres y compris 8 mètres 1re catégorie
Plancher CF 1h1/2
ERP
Dispositions générales applicables à tous les ERP de la 1ère à la 4ème catégorie.

Et uniquement pour les locaux à sommeil en 5ème catégorie.
Parois entre locaux accessibles au public. Parois entre

Degré de SF de la Parois entre locaux et locaux accessibles au public et locaux non accessibles
structure du bâtiment dégagements accessibles au public classés à risques courants
ou de l’ERP au public
Non réservés au sommeil (1) Réservés au sommeil
CONCEPTION
Aucune exigence PF 1/4 h PF 1/4 h CF 1/4 h
1h CF 1/2 h PF 1/2 h CF 1/2 h
1h CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h
1 h 1/2 CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h
(1) Toutefois cette disposition n'est pas exigée à l'intérieur d'un ensemble de locaux contigus qui ne dépasse pas
300 mètres carrés au même niveau.
Parois des locaux à risques Coffrage : habillage sans aucune résistance au feu uti-
Les locaux sont classés en deux catégories selon leur lisé pour dissimuler un ou plusieurs conduits.
risque ou leur potentiel calorifique : Coupe feu de traversée : temps réel défini par les
- locaux à risques importants (ex : chaufferie de puis- essais réglementaires pendant lequel une gaine ou un
sance calorifique > 70kW, transformateur TGBT, local conduit traversant la paroi coupe feu séparant deux
vide ordure…). locaux satisfait au critère coupe feu exigé entre ces
Parois verticales et planchers hauts : CF 2H et CF 1H deux locaux, compte tenu de la présence éventuelle
pour les dispositifs de communication. Pas de commu- d’un clapet au sein du conduit. Ce critère doit être res-
nications directes avec les locaux et accès au public pecté jusqu’à la prochaine paroi coupe feu franchie.
(création de sas muni de deux portes PF 1/2H). Pare flamme de traversée : même essai que celui
- Locaux à risques moyens (ex : dépôt, rangement, du coupe feu de traversée avec abstraction de la
local technique, lingerie, archive…). température.
Parois et planchers : CF 1H et portes CF 1/2H avec
fermes portes. Les conduits débutants, traversants ou aboutissants
dans un local à risques courants ou moyens accessibles
Les locaux à risques sont définis pour chaque établis- ou non au public sont :
sement dans les dispositions particulières de chaque - conduits d’eau en charge, pas d’exigence de résis-
type. tance.
- autres conduits avec diamètre < ou = à 75 mm, pas
Conduits et gaines d’exigence.
Définitions - autres conduits avec diamètre entre 75 et 315 mm,
Conduit : volume fermé servant au passage d’un fluide. pare flamme de traversée 1/2 H au franchissement,
Gaine : volume fermé renfermant un ou plusieurs sauf conduits horizontaux coupe feu de traversée
conduits (pouvant reconstituer le degré CF). 1/4 H. L’exigence pare flamme de traversée 1/2 H est
Volet : dispositif d’obturation destiné au désenfumage réputée satisfaite par des conduits métalliques à
(amenée d’air et extraction). Fermé en position point de fusion > 850° C, ou par des conduits PVC
d’attente et ouvert en position de sécurité. classés M1 et de diamètre inférieur ou égal à
Clapet : dispositif d’obturation destiné au comparti- 125 mm possédant une épaisseur renforcée.
mentage. Ouvert en position d’attente et fermé en posi-
tion de sécurité. Il est de type télécommandé (asservis- Si les conditions précédentes ne sont pas remplies
sement automatique au CMSI) et/ou de type autocom- ou si le diamètre est supérieur à 315 mm, il faudra
mandé (fusible thermique). respecter le degré coupe-feu de traversée de la paroi
franchie.
ERP
Les conduits débutants, traversants ou aboutissants Calcul :

dans un local à risques importants sont : Le dimensionnement des dégagements s’effectue en
- conduits avec diamètre < ou = à 125 mm, voir ci-des- fonction du nombre de personnes admises (public et
sus (respect des dispositions locaux à risques cou- personnel). La largeur des dégagements doit être cal-
rants) culée à raison d’une Unité de Passage pour 100 per-
- conduits avec diamètre > 125 mm, coupe feu de tra- sonnes (ex : 98 personnes entraîne 1 UP et 108 per-
versée = CF de la paroi traversée si le conduit ne des- sonnes entraîne une largeur de 2 UP).
sert pas le local. Jusqu’à 500 personnes, le nombre d’Unité de Passage
Si le conduit dessert le local, voir ci-dessus. est majoré d’une unité (ex : 120 personnes entraîne
CONCEPTION
- Conduits de diamètre > 315 mm, mise en place d’un 2 UP plus majoration d’1 UP donc total = 3 UP et 520
clapet coupe feu ou installation d’une gaine incom- personnes = 6 UP).
bustible (M0) et de coupe feu de traversée égal au
coupe feu de la paroi franchie (maxi 1H). Le nombre des sorties pour tout établissement, locaux,
Recoupement M0 tous les deux niveaux et trappe de secteurs, compartiments est calculé comme suit :
visite si la gaine est verticale.
- De 1 à 19 personnes : 1 dégagement
Prescription définie ci-dessus exigible : normal
- Traversée d’un plancher.
- Recoupement des circulations horizontales (tous les - De 20 à 50 personnes : 2 dégagements donnant
30 m). sur l’extérieur ou sur
- Parois des secteurs, parois des compartiments et des locaux non en
parois des locaux réservés au sommeil. cul de sac
Dégagements - De 51 à 500 personnes : 2 dégagements

Dégagement normal : dégagement (ou sortie) comp- normaux
tant dans le nombre minimal de dégagements imposés
- Au-delà de 500 personnes : 1 dégagement
en fonction de l’effectif.
par fraction de 500
Dégagement accessoire : dégagement (ou sortie)
conforme imposé lorsque les dégagements normaux (ex : 1400 personnes = 4 dégagements normaux).
ne sont pas judicieusement répartis.
Conception :
Les dégagements doivent être judicieusement répartis
dans le but d’assurer une évacuation rapide et sure de
l’établissement.
Les cul de sac des couloirs doivent être < 10 m. La dis-
tance maximum pour atteindre un escalier est de 40 m
à partir de tout point d’un local et 30 m si on se trouve
dans une partie de l’établissement formant un cul de
sac.
Les établissements, locaux, niveaux, secteurs, comparti-
ments totalisant un effectif de plus de 200 personnes
ne doivent pas comporter de dégagements normaux
ayant une largeur inférieure à 2 Unités de Passage
(UP).
Les dégagements normaux doivent êtres espacés de
plus de 5 m sauf pour les locaux présentant une
dimension < à 10 m.
Nota : Nota : Les textes de références

concernant
"La Conception des ERP" sont :
=> L’arrêté du 25.06.1980 modifié
par l’arrêté du 22.11.2004
ERP
Traitement de l’air et VMC

Généralités
TRAITEMENT DE L’AIR ET VMC
On distingue deux types de réseaux de ventilation :

- Les réseaux de ventilation générale qui assurent le
soufflage et la reprise de l'air destiné à assurer la ven-
tilation de confort (renouvellement d'air, chauffage,
rafraîchissement, contrôle de l'humidité). Ces
réseaux ne doivent pas fonctionner au-delà de 100°C
(température mesurée à 1 cm de la bouche).
- Les réseaux de ventilation mécanique contrôlée
(VMC) qui assurent, sans recyclage, l'extraction méca-
nique de l'air vicié dans les locaux à pollution spéci-
fique (salles d'eau, WC, offices,...) avec des bouches à
forte perte de charge, pour des débits n'excédant pas
200 m3/h et par local. L'amenée d'air neuf, naturelle
ou mécanique, est réalisée dans les locaux à pol-
lution non spécifique. Lorsque le soufflage est
mécanique, le débit maximum ne doit pas excéder
100 m3/h par local considéré.
NB : Les systèmes de ventilation double flux sont admis

si le cumul des deux débits n’excède pas la limite ci-
dessus des 200 m3/h.

"le traitement de l’air et VMV" sont :
=> L’ arrêté du 14 février 2000
modifiant l’arrêté du 25 juin 1980
ERP
Ventilation de confort Conduits

Afin de limiter une éventuelle propagation du feu dans
Généralités les circuits, tous les conduits de distribution et de repri-
Les réseaux aérauliques ne doivent pas être communs se d'air, à l'exception des joints, doivent être en maté-
VENTILATION DE CONFORT
avec les réseaux des établissements tiers. Quelle que riau classé M0.
soit leur section, les conduits aérauliques doivent tou- La diffusion d'air au travers d'un conduit textile, à l'inté-
jours présenter un degré coupe-feu de traversée équi- rieur d'un local, n'est autorisée que si ce conduit est en
valant au degré coupe-feu des parois franchies lors- matériau classé M0.
qu'ils traversent un bâtiment tiers. Le coupe-feu de tra- En dérogation, les conduits souples en matériau classé
versée est réalisé soit par le conduit lui-même, soit par M1, d'une longueur de 1 m environ, sont admis ponc-
le conduit et sa gaine éventuelle. tuellement pour le raccordement d'organes terminaux.
Dans les ERP, les conduits aérauliques doivent, quelle

L’utilisation de matière combustible est interdite à l’in-
que soit leur section, être équipés de clapets coupe-feu
térieur des conduits.
d'un degré égal au degré coupe-feu des parois fran-
Les calorifuges sont en matériau classé M0. Ceux-ci
chies.
peuvent être en matériau classé M1 mais ils doivent
Ces clapets rétablissent les caractéristiques de résistan- être placés obligatoirement à l'extérieur des conduits.
ce au feu des parois suivantes : Toutefois, ces prescriptions ne concernent pas :
- Parois délimitant les zones de mise en sécurité - Les accessoires des organes terminaux situés dans
(compartimentage), une pièce et ne desservant qu'elle,
- Parois d'isolement entre niveaux, secteurs et compar- - Ponctuellement, les matériaux de catégorie M1 assu-
timents, rant une correction acoustique ou une régulation
- Parois des locaux à risques importants, aéraulique à l'intérieur des conduits.
- Parois des locaux à sommeil.
NB : les filtres ne sont pas concernés par ces exigences.
Lorsque le volume limité par ces parois est desservi par
le conduit, ces clapets sont placés :
- Soit au droit de la paroi traversée,
- Soit au droit de la paroi assurant le coupe-feu de tra-
versée du conduit.
Lorsque le volume limité par ces parois n'est pas des-

servi par le conduit, ces clapets ne sont pas exigibles si
le conduit, avec sa gaine éventuelle, présente un degré
coupe-feu de traversée équivalant au degré coupe-feu
des parois franchies.
Le fonctionnement des clapets (DAS) est autocomman-

dé par un déclencheur thermique taré à 70°C télécom-
mandé par le CMSI lorsque le SSI est de catégorie A ou
B. Le mécanisme de fonctionnement de ces clapets
doit être facilement accessible pour faciliter leur
entretien et leur contrôle et doivent être conformes
à la norme NF S 61-937.
ERP
VMC : VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉE
VMC : ventilation mécanique contrôlée Fonctionnement permanent du ventilateur :

"C4" (CH43)
Généralités Ces VMC ne sont possibles que si les conduits ne tra-
Les réseaux de VMC sont réalisés en matériaux incom- versent pas, à un même niveau, les parois d’isolement
bustibles (M0). Les conduits doivent assurer le degré entre secteurs, compartiments et zones de sécurité.
coupe feu des parois traversées avec un minimum Rappel : l’ensemble du conduit collectif vertical de
d’une heure (encloisonnement si nécessaire, avec ventilation et de sa gaine doit assurer le coupe-feu de
trappes de visite d’un degré pare flamme 1/2 heures). traversée des planchers traversés.
Les conduits desservant des locaux à sommeil ne doi- Aucun clapet coupe feu n’est alors à prévoir sur les
vent pas traverser d’autres locaux à sommeil (dans un conduits de ces systèmes puisque l’extraction de l’air
hôtel, le conduit des chambres doit être collecté sans vicié doit pouvoir fonctionner de manière permanente
passer par une autre chambre). même en cas d’incendie. Les conditions sont :
Les conduits de VMC des ERP ne doivent pas desservir • Alimentation électrique permanente issue directe-
des locaux à risques importants. ment du TGBT (sans nécessairement un coffret de
Les ventilateurs de soufflage et les batteries électriques relayage).
des systèmes d’insufflation doivent être munis d’un • Canalisations électriques de type CR1.
dispositif thermique coupant l’alimentation électrique. En simple flux, le ventilateur doit assurer sa fonction
pendant 1/2h à 400° (C4). En double flux, seul le ven-
Conduits tilateur d’extraction est soumis à cette exigence.
Lorsque l’air circule de haut en bas dans les réseaux
d’extraction (VMC inversée), l’extracteur devra être
situé dans un local à risque moyen défini à l’article
CO28.
En double flux, les réseaux doivent être conçus de
sorte qu’en cas d’incendie, aucun mélange ne puisse
se faire entre l’air extrait et l’air insufflé par l’échan-
geur.
Enfin, le concepteur a le choix soit de prévoir des dis-
positifs coupe-feu soit de prévoir un fonctionnement
permanent de l’installation selon les contraintes préci-
sées ci-dessous.
Dispositifs coupe-feu (CH42)

Cette possibilité est interdite en VMC Gaz.
Pour les conduits verticaux, on prévoit soit des clapets
terminaux pare flamme 1/2 heures à chaque piquage
au droit de la paroi assurant le coupe feu de la traver-
sée du conduit, soit avec un clapet coupe-feu terminal
placé au droit de chaque plancher (sauf en VMC inver-
sée). Les clapets coupe-feu sont conformes à la NF S
61-937. Ces clapets terminaux ne sont pas télécom-
mandés (uniquement autocommandés).
Les conduits horizontaux doivent être équipés de cla-
pets coupe feu terminaux 1/2 h au droit de la paroi
d’isolement entre secteurs, compartiments ou zone de
sécurité.
Il est préférable de concevoir les réseaux de VMC par
compartiment, secteurs ou zones de sécurité, sinon il
faudra reconstituer le degré coupe-feu de la paroi déli- Nota : Les textes de références concernant
mitant ces compartiments. "VMC" sont :
=> articles CH 41/ 42/ 43
ERP
CTA et ventilateurs • Elles doivent être installées dans des caissons ou

conduits M0,
Une centrale de traitement d'air est un équipement • Les éléments réalisés en matériau autre que M0 si il
traitant l'air pour assurer le chauffage, le rafraîchisse- y en a doivent être protégés du rayonnement direct
ment, l'humidification, la déshumidification, la filtration, de ces batteries. Ces prescriptions ne concernent pas
et raccordé à un réseau de distribution desservant un les éléments de préchauffage pour dégivrage.
CTA ET VENTILATEURS
ou plusieurs locaux. NB : en cas de régulation de débit et de température,
il est nécessaire de temporiser l’arrêt du ventilateur
Implantation :
(1 minute par exemple) vis-à-vis de l’arrêt de la résis-
Une centrale de traitement d'air (ou un ventilateur) ne
tance afin d’éviter un déclenchement intempestif de la
peut être installé dans un local à risques particuliers, à
sécurité.
moins qu'elle ne desserve que ce local. Si une centrale
- Les humidificateurs doivent être composés d'élé-
est installée dans un local spécifique, celui-ci est
ments métalliques (tuyauteries, séparateurs de
considérée à risques courants.
gouttes) avec possibilité d'utilisation de matériaux de
NB : un local technique spécifique pour la CTA ne
catégorie M3 pour les petits accessoires (gicleurs, par
nécessite pas de clapet coupe feu en traversée de
exemple) et pour les revêtements des humidifica-
paroi. Si le local technique est également utilisé pour
teurs à ruissellement.
d’autres fins, les risques de ce local sont donnés par les
autres équipements (exemple sous stations d’échange - Les ensembles de filtration doivent répondre aux
d’eau chaude, chaudière de plus de 20 kW…). spécifications des articles CH 38 et notamment :
Les CTA ou caissons de ventilation doivent être installés • Pour les CTA ou ensemble de CTA en réseau commun
hors d’atteinte du public (au dessus de 2,25m dans de plus de 10000 Nm3/h et pour les CTA desservant
les locaux accessibles au public) et en aucun cas au des locaux de sommeil, il faut prévoir un détecteur
dessus de l’écran de stabilité au feu de la structure de autonome de fumée (NF S 61-961) en aval du cais-
toiture. son de traitement d’air pour commander l’arrêt du
ventilateur et la fermeture d’un registre métallique
Composition :
en aval des filtres et si il y a lieu la coupure des bat-
Les centrales de traitement d'air doivent être conformes
teries électriques. Dans le cas des filtres de matériau
aux dispositions suivantes :
M4 ou non classés des dispositions d’aggravation
- Les parois intérieures des caissons doivent être métal-
sont à prévoir : soit un clapet CF 30 minutes à la
liques, maçonnées ou en matériau de catégorie M0,
place du registre, soit l’ajout à ce dernier d’une
- Aucun élément combustible ne doit se trouver à l'in-
extinction automatique asservie au détecteur,
térieur de la centrale. Toutefois, sont admis ponctuel-
• Les caissons doivent être éloignés d’au moins 20 cm
lement :
de tout matériau combustible ou garantir la protec-
- Certains éléments combustibles tels que joints,
tion assurant une sécurité équivalente,
produits de fixation, courroies de transmission,
• Installation des prises de pression différentielle
amortisseurs et autres éléments similaires,
métalliques permettant de mesurer l’encrassement
- Des matériaux de catégorie M1, en vue d'assurer
du filtre,
une correction acoustique.
• Indication sur les trappes d’accès du risque d’incen-
- L'isolation est extérieure et réalisée avec des maté-
die dû au filtre (l’article CH 39 fixe les conditions
riaux de catégorie M1,
d’entretien des filtres).
- Les moteurs de ventilateurs disposés dans le circuit
d’air doivent être équipés d’un dispositif thermique Lors de l’utilisation de batteries de résistances électriques
coupant leur alimentation électrique dans le cas (chauffage) à l’intérieur des veines d’air, celles-ci doivent
d’échauffement supérieur à celui autorisé par leur être installées dans des caissons ou conduits réalisés en
classe de température. Ces dispositifs ne sont pas matériau de catégorie M0. Les éléments réalisés en
exigés pour les moteurs d’extraction sans recyclage matériau de catégorie autre que M0, s'il y en a, doivent
placés à l’extérieur du bâtiment. être protégés du rayonnement direct de ces batteries.
- Les batteries électriques doivent répondre aux Ces prescriptions ne concernent pas les résistances
spécifications de l'article CH 37 : électriques de préchauffage utilisées pour le dégivrage.
• Leur résistance électrique sera coupée lorsque le ven-
tilateur sera arrêté,
• Des thermostats de sécurité à réarmement manuel Nota : Les textes de références concernant
doivent être placés à 15cm maximum en aval de la "CTA et ventilateurs" sont :
batterie afin de couper en cas d’échauffement de la => articles CH38, 39 et 40.
veine d’air à plus de 120°C,
ERP
Désenfumage généralités Le désenfumage des salles avec accès au public :

Il peut être réalisé par tirage naturel ou mécanique. Ce
Objet désenfumage n’est cependant obligatoire que dans les
DÉSENFUMAGE GÉNÉRALITÉS
Le désenfumage a pour objectif d’extraire les gaz et cas suivants :

fumées de combustion afin de maintenir praticable les - locaux de plus de 100 m2 en sous-sol
cheminements d’évacuation du public et de limiter la - locaux de plus de 300 m2
propagation de l’incendie. - locaux de plus de 100 m2 sans ouvertures sur l’exté-
rieur (portes ou fenêtres)
Exigence réglementaire - volume unique sur trois niveaux avec superficie tota-
Le désenfumage est réalisé selon les textes suivants : le des planchers > 300 m2 suivant les dispositions
- Article DF 1 à 10 : dispositions générales. particulières de chaque établissement.
- Article désenfumage pour chaque type d’ERP : atté-
nuation ou aggravation en fonction du type d’établis- Désenfumage des compartiments :
sement. - compartiments avec cloisonnement toute hauteur :
- Instruction technique n° 246 : règle de conception désenfumage des circulations quelques soient leurs
pour tous les établissements quelques soient leur longueurs et les locaux selon règle générale de
classement (hors 5ème catégorie). désenfumage des locaux (ci-dessus).
- instruction technique n° 263 : Construction et désen- - Compartiments en plateau paysager ou cloison par-
fumage pour les volumes libres intérieurs (atrium tielle : la somme du volume est désenfumée.
– patio – puits de lumière).
Il est possible de recourir à l’ingénierie de désenfuma-
ge qui peut définir, spécifier et donner l’implantation
des ouvrages liés au désenfumage pour les réalisations
nécessitant une étude particulière (trémie importante,
rues intérieures).
Application
Les articles DF concernent le désenfumage des esca-
liers, des circulations horizontales, compartiments et
locaux.
Le désenfumage des circulations horizontales encloi-

sonnées et des halls s’effectuent par balayage naturel
ou mécanique. Ce désenfumage n’est cependant obli-
gatoire que dans les cas suivants :
- Circulation de longueur totale > 30 m.
- Circulation desservie par des escaliers mis en sur-
pression.
- Circulation des locaux réservés au sommeil.
- Circulation située en sous-sol.
Le désenfumage des halls est obligatoire :

- si la superficie est > 300 m2.
- si dans les circulations du niveau concerné, le désen-
fumage est exigé.
Il est possible de mettre en surpression les circulations
à condition que tout local desservi soit désenfumé.

"le désenfumage" sont :
=> les articles DF, l’IT 246 et l’IT 263
ERP
Désenfumage naturel Ces exigences peuvent être assurées par la gaine dans
laquelle les conduits sont placés s’ils sont seuls dans
Définition cette gaine, et si elle présente une résistance au feu
Le désenfumage par tirage naturel est réalisé par des identique.
amenées d’air naturelles et des évacuations de fumées, Conduits collecteurs verticaux d’évacuation : au plus
DÉSENFUMAGE NATUREL
communiquant soit directement, soit au moyen de deux dévoiements de 20° maxi.
conduits, avec l’extérieur et disposées de manière à Traînasses : 2 m maxi, à moins de justifier d’un tirage
assurer un balayage satisfaisant du local. suffisant.
Le désenfumage naturel n’est pas toujours
approprié : Bouches et volets
- problèmes de confort lié aux ouvrants Volets PF pour les amenées d’air, CF pour les évacua-
- mauvais contrôle des phénomènes atmosphériques tions de fumées, réalisés en matériaux incombustibles
(vent, périodes de chaleur avec effet thermique néga- et d’un degré de résistance au feu égal à celui des
tif sur le tirage …) conduits.
- mauvais fonctionnements dus aux intempéries (accu- Si conduit collecteur type Shunt, le volet d’extraction
mulation de neige …) doit être seulement PF 1/4H.
Si le conduit ne dessert qu’un seul niveau, le volet n’est
Évacuations de fumées pas obligatoire. Si il existe, aucune exigence ne lui est
Elles peuvent être de 3 natures différentes : imposée.
- ouvrant de façade appelé DENFC : dispositif d’éva- Le rapport entre grande et petite section doit être infé-
cuation naturelle de fumées ou de chaleurs, implan- rieur ou égal à 2.
té en façade ou en toiture.
- exutoires en toiture appelé DENFC. Dispositifs de déclenchement
- bouches, raccordées ou non à des conduits. Le dispositif de déclenchement doit être assuré par une
ou des commandes manuelles ou automatiques. La
Amenées d’air
commande automatique doit toujours être doublée par
Elles peuvent être de 4 natures différentes :
une commande manuelle.
- ouvrants de façade
Dans les bâtiments protégés par une installation fixe
- portes des locaux à désenfumer donnant sur des
d’extinction automatique à eau, pendant la présence
espaces ou dégagements pouvant être largement
du public, le désenfumage doit pouvoir être comman-
aérés
dé avant l’ouverture de l’extinction automatique.
- bouches (raccordées ou non à des conduits)
Le dispositif de déclenchement doit assurer :
Exceptionnellement, des amenées d’air mécaniques
- l’ouverture des bouches et exutoires dans le volume
peuvent être utilisées, mais elles ne peuvent être asso-
concerné,
ciées qu’à des évacuations de type exutoires ou
- l’arrêt des ventilations mécaniques, à l’exception
ouvrants de façade.
de la VMC, à moins qu’elles ne participent au
désenfumage.
Conduits
La commande automatique doit être déclenchée par
Section au moins égale à la surface libre des bouches
des détecteurs sensibles aux fumées ou aux gaz de
qu’ils desservent par niveau. Rapport entre grande et
combustion du niveau, canton, secteur ou comparti-
petite section inférieur ou égal à 2. Les conduits doivent
ment sinistré. Ce déclenchement interdit la commande
être SF 1/4H, en matériaux incombustibles soit M0 ou
automatique des dispositifs de désenfumage des
A2s2d0.
autres parties du bâtiment desservies par le même
Conduits d’insufflation : doivent assurer un coupe feu réseau de désenfumage tant que n’a pas disparu la
de traversée équivalent à celui des parois des locaux cause l’ayant provoqué. Toutefois, la commande
qu’ils traversent. Ils sont considéré comme des manuelle doit rester possible dans ces autres parties du
conduits de ventilation et sont testé selon la norme bâtiment.
européenne 1366-1. En SSI de catégorie A ou B, la commande manuelle est
disposée sur la face avant du CMSI.
Conduits d’évacuation de fumées : essai feu intérieur. Les DCM/DAC sont positionnés près des locaux avec
Ils sont considérés comme des conduits de désenfu- accès par commande à clé (vitre à briser supprimée).
mage et sont testés selon la norme d’essai européenne
1366-8.
ERP
Implantation évacuations de fumées et amenées

d’air.
Les débouchés des exutoires et des conduits d’éva-
cuation doivent se trouver en dehors des parties de
couverture pour lesquelles une protection particu-
DÉSENFUMAGE NATUREL
lière est demandée. Ces débouchés doivent être

situés à une distance horizontale de 4 m au moins
des baies des bâtiments tiers. Si ces distances ne
peuvent être respectées, toutes dispositions
(auvents…) doivent être prises pour éviter la propa-
gation de l’incendie.
La distance du débouché des exutoires et conduits
de désenfumage naturel par rapport aux obstacles
plus élevés qu’eux doit être au moins égale à la
hauteur de ces obstacles, avec une distance maxi
exigible de 8 m. Les prises d’air neuf ne peuvent pas
être situées dans une zone susceptible d’être enfumée.

"le désenfumage naturel" sont :
=> IT 246 révisé au 22 mars 2004
ERP
Désenfumage mécanique Bouches et volets

Vitesse de soufflage aux bouches d’amenée d’air tou-
Définition jours inférieure à 5 m/s.
Le désenfumage mécanique est assuré par des extrac- Les bouches d’amenée d’air mécanique doivent avoir
DÉSENFUMAGE MECANIQUE
tions mécaniques de fumées et des amenées d’air un débit de l’ordre de 0,6 fois le débit extrait. Nota : les
naturelles ou mécaniques, disposées de manière à mesures de débit sont faites à température ambiante.
assurer un balayage du volume à désenfumer. Ce Volets PF pour les amenées d’air, CF pour évacuations
balayage peut être complété par une mise en surpres- de fumées, réalisés en matériaux incombustibles et
sion relative aux espaces à mettre à l’abri des fumées. d’un degré de résistance au feu égal à celui des
Si un local est ventilé en permanence, son système de conduits.
ventilation peut être utilisé pour le désenfumage dans Si conduit collecteur type Shunt, le volet d’extraction
la mesure où il est conforme à l’IT 246. doit être seulement PF 1/4H.
Si le conduit ne dessert qu’un seul niveau, le volet n’est
Évacuations des fumées pas obligatoire. Si il existe, aucune exigence ne lui est
Réalisée par des bouches raccordées par un conduit à imposée.
un ventilateur d’extraction. Dans le cas ou un système de ventilation est utilisé en
désenfumage, l’obturation des bouches ouvertes en
Amenées d’air fonctionnement normal doit faire l’objet d’une étude
Elles peuvent être naturelles ou mécaniques. particulière dont le but est d’éviter l’enfumage des
Mécaniques : bouches raccordées par un conduit à un niveaux non sinistrés. La conception du système de
ventilateur de soufflage. ventilation doit répondre aux dispositions de l’IT 246.
Naturelles : ouvrants de façade, porte des locaux à
désenfumer donnant sur l’extérieur ou sur des espaces Ventilateurs d’extraction
pouvant être largement aérés, bouches raccordées ou Doivent assurer leurs fonctions pendant 1 heure avec
non à des conduits. des fumées à 400° C. La liaison entre le ventilateur et
le conduit doit être en matériau incombustible. L’état
Conduits ouvert ou fermé du sectionneur des moteurs de désen-
Les caractéristiques des conduits d’amenées d’air natu- fumage doit être reporté au poste de sécurité ou en un
relle sont identiques à la partie désenfumage naturel. endroit habituellement surveillé.
Pour les conduits d’amenée d’air et d’extraction méca- Les ventilateurs de désenfumage doivent être montés
nique la réaction et la résistance au feu sont les mêmes soit à l’extérieur soit dans un local technique CF1H.
qu’en désenfumage naturel. Ces exigences peuvent
être assurées par la gaine dans laquelle les conduits Alimentation électrique
sont placés si ils sont seuls dans cette gaine et si elle Les ventilateurs de désenfumage doivent disposer
présente une résistance au feu identique. Les débit de d’une source d’alimentation électrique de sécurité.
fuite doivent être < à 20% du débit exigé au niveau le Toutefois, dans certains établissements de 3e et 4e caté-
plus défavorisé. gorie, et pour de petites installations dans des établis-
sements de 1ere et 2e catégorie, cette alimentation de
Implantation des conduits sécurité n’est pas exigée sous réserve que l’alimenta-
Les débouchés des exutoires et des conduits d’évacua- tion soit réalisée par une dérivation issue directement
tion doivent se trouver en dehors des parties de cou- du tableau principal et soit protégée de façon à ne pas
verture pour lesquelles une protection particulière est être affectée par un incident survenant sur les autres
demandée. Ces débouchés doivent être situés à une circuits.
distance horizontale de 4 m au moins des baies des Les canalisations électriques alimentant les ventilateurs
bâtiments tiers. Si ces distances ne peuvent être res- ne doivent pas comporter de protection contre les sur-
pectées, toutes dispositions (auvents…) doivent être charges, mais seulement contre les courts-circuits. En
prises pour éviter la propagation de l’incendie. Les conséquence, elles doivent être dimensionnées en
prises d’air neuf ne peuvent pas être situées dans une fonction des plus fortes surcharges que peuvent sup-
zone susceptible d’être enfumée. porter les moteurs.
ERP
Dispositifs de déclenchement
Le dispositif de déclenchement doit être assuré par
une ou des commandes manuelles ou automa-
tiques. La commande automatique doit toujours
DÉSENFUMAGE MECANIQUE
être doublée par une commande manuelle. Dans

les bâtiments protégés par une installation fixe d’ex-
tinction automatique à eau , pendant la présence du
public, le désenfumage doit pouvoir être comman-
dé avant l’ouverture de l’extinction automatique.
Le dispositif de déclenchement doit assurer :

- l’ouverture des bouches et exutoires dans le volu-
me concerné,
- l’arrêt des ventilations mécaniques, à l’exception
de la VMC, à moins qu’elles ne participent au
désenfumage.
La commande automatique doit être déclenchée

par des détecteurs sensibles aux fumées ou aux gaz
de combustion du niveau, canton, secteur ou com-
partiment sinistré. Ce déclenchement interdit la
commande automatique des dispositifs de désenfu-
mage des autres parties du bâtiment desservies par
le même réseau de désenfumage tant que n’a pas
disparu la cause l’ayant provoqué. Toutefois, la com-
mande manuelle doit rester possible dans ces
autres parties du bâtiment. Le dispositif de déclen-
chement doit assurer la mise en route des ventila-
teurs de désenfumage. Cette mise en route ne doit
pas être assurée par les contacts de fin de course
des volets.

"le désenfumage mécanique" sont :
ERP
Désenfumage escaliers
Pour limiter ou éviter l’enfumage des cages d’escalier,
celles-ci peuvent être suivant les cas, désenfumées par
DÉSENFUMAGE ESCALIERS
balayage naturel ou mises en surpression par rapport
aux volumes sinistrés. En aucun cas les fumées ne sont
extraites mécaniquement dans la cage d’escalier.
Balayage naturel
Le balayage naturel d’un escalier est réalisé par ouver-
ture simultanée d’un ouvrant (DENFC) avec une surfa-
ce libre de 1m2 ou d’un exutoire (DENFC) d’une surfa-
ce géométrique de 1m2, situé en partie haute de la
cage, et d’une amenée d’air de surface égale, située en
partie basse de la cage (porte sur l’extérieur ou sur
volume largement ventilé, grille en façade). La com-
mande manuelle de ce système est située dans la cage
au niveau d’accès du bâtiment.
Mise en surpression
La pénétration des fumées dans l’escalier est empê-
chée par la mise en surpression de celui-ci par rapport
aux volumes avec lesquels il communique.
Ceci peut être obtenu suivant les cas par :

- soufflage mécanique d’air dans l’escalier
- extraction mécanique dans les volumes sinistrés
adjacents à l’escalier et avec lesquels il communique
- combinaison de ces deux méthodes.
La surpression doit être comprise entre 20 et 80 Pa. Ces

valeurs s’entendent toutes portes de l’escalier fermées.
Le débit doit être tel qu’il assure une vitesse de passa-
ge de l’air supérieure ou égale à 0,5 m/s à travers la
porte d’accès au niveau sinistré, les portes des autres
niveaux étant fermées.

"le désenfumage escalier" sont :
ERP
Désenfumage circulations IMPLANTATION DES BOUCHES DE SOUFFLAGE

ET D’EXTRACTION DANS LES CIRCULATIONS HORIZONTALES
Mise en surpression
DÉSENFUMAGE CIRCULATIONS
Lorsque les locaux qu’elles desservent sont désenfu-

més, les circulations horizontales encloisonnées acces-
sibles au public peuvent ne pas être désenfumées,
mais simplement mises à l’abri des fumées en cas de
sinistre. Cette disposition implique qu’elles soient
mises en légère surpression, de l’ordre de 20 Pa, par
rapport aux locaux voisins, ou qu’elles soient isolées
par un sas maintenu lui-même en surpression.
Cette disposition n’est pas applicable aux circulations
qui comportent des aménagements particuliers pré-
sentant une charge calorifique non négligeable. Dans
ce cas, les circulations doivent être désenfumées soit
par tirage naturel, soit mécaniquement.
Désenfumage mécanique des circulations

Les bouches d’amenées d’air et d’extraction de fumées
IMPLANTATION DES INSUFFLATIONS
sont réparties de façon alternée en tenant compte de la ET DES EXTRACTIONS EN HAUTEUR
localisation des risques. La distance horizontale entre
amenées et extractions, mesurée suivant l’axe de la cir-
culation, ne doit pas excéder 15 m dans le cas d’un par-
cours rectiligne, et 10 m dans le cas contraire.
Toute porte d’un local accessible au public, non située
entre une amenée d’air et une évacuation de fumée,
doit être distante de 5 m au plus de l’une d’elles.
Les bouches d’amenées d’air doivent avoir leur partie
haute à 1 m au plus au dessus du plancher. Si l’ame-
née d’air est réalisée par des ouvrants, la surface libre
de ceux-ci prise en compte doit se situer dans la partie
inférieure du local.
Les bouches d’extraction de fumées doivent avoir leur
partie basse à 1,80 m au moins au dessus du plancher
et être situées en totalité dans le tiers supérieur de la
circulation. Toute section de circulation comprise entre
une bouche d’extraction et une amenée d’air doit être
balayée par un débit d’extraction au moins égal à
0,5 m3/s/UP*. Lors du fonctionnement du système de
désenfumage, la différence de pression entre la cage EXEMPLE EN INSUFFLATION NATURELLE
EXTRACTION MECANIQUE
d’escalier et la circulation désenfumée doit être
inférieure à 80 Pa, toutes les portes de l’escalier
étant fermées.
* UP : Unité de Passage.
ERP
Désenfumage naturel des circulations

Les amenées d’air et les évacuations de fumées sont
réparties de façon alternée en tenant compte de la
DÉSENFUMAGE CIRCULATIONS
localisation des risques. Les amenées d’air sont au
moins aussi nombreuses que les évacuations. La dis-
tance horizontale entre amenées et évacuations, mesu-
rée suivant l’axe de la circulation, ne doit pas excéder
10 m dans le cas d’un parcours rectiligne, et 7 m dans
le cas contraire.
Toute porte d’un local, non située entre une amenée
d’air et une évacuation de fumée, doit être distante de
5 m au plus de l’une d’elles.
Chaque amenée d’air et chaque évacuation de fumée
ont une surface libre minimum de 10 dm2 par UP de la
circulation.
Les bouches d’amenées d’air doivent avoir leur partie
haute (côte de passage d’air) à 1 m au plus au dessus
du plancher.
Les bouches d’évacuation de fumées doivent avoir leur
partie basse (côte de passage d’air) à 1,80 m au moins
au dessus du plancher et être situées en totalité dans
le tiers supérieur de la circulation.
Un ouvrant de façade peut compter pour une bouche
d’amenée et/ou d’évacuation ; la surface libre prise en
compte pour l’évacuation doit se situer dans la moitié
supérieure de la circulation, et être à plus de 1,80 m du
plancher. La surface libre prise en compte pour l’ame-
née d’air doit se situer en dehors de la zone précé-
demment définie pour l’évacuation.
Les bouches d’évacuation peuvent être remplacées par
des exutoires de même surface libre.
RÉCAPITULATIF DE LA SÉLECTION DES VOLETS DE DÉSENFUMAGE EN CIRCULATION
Extraction
Insufflation Naturelle Mécanique
Qe = 0.5m3/s/UP
Naturelle Sl = 10 dm par UP
2
Qi = Qe
Vs ≤ ou = 5m/s
Qe = 0.5m3/s/UP
Mécanique Impossible Qi = 0.6 x Qe
Vs ≤ ou = 5 m/s
Qe = débit d’extraction en m3/h

Qi = débit d’insufflation en m3/h
Vs = vitesse de soufflage (insufflation)
Sl = Surface libre des volets de désenfumage
ERP
Désenfumage des locaux L'épaisseur de la couche de fumée est au moins

égale à :
Lorsque le désenfumage des locaux est imposé par les - 25 % de la hauteur de référence (H), lorsque celle-ci
dispositions particulières à chaque type d’établisse- est inférieure ou égale à 8 m.
ment, il peut être réalisé soit par tirage mécanique, soit - 2 m, lorsque la hauteur de référence est supérieu-
DÉSENFUMAGE LOCAUX
par tirage naturel. re à 8 m.

Le désenfumage des locaux non accessibles au public - en désenfumage naturel cette épaisseur peut être
n’est pas imposé, sauf dans les cas prévus par le règle- réduite afin de respecter les hauteurs libres de fumée
ment de sécurité. minimales. Cette réduction entraîne une augmenta-
tion de la surface d'évacuation des fumées et néces-
Terminologie site un calcul du taux α .
Écran de cantonnement : - Pour les locaux d'une hauteur de référence supérieu-
séparation verticale placée sous la toiture ou le plafond re à 8 m et dont la plus grande dimension n'excède
de façon à s’opposer à l’écoulement latéral des fumées pas 60 m, on peut admettre l'absence d'écran de
et des gaz de combustion cantonnement.
Canton de désenfumage : - en désenfumage naturel le calcul du taux α est effec-
volume libre compris entre le plancher bas et le plan- tué avec une épaisseur de fumée de 1 m.
cher haut ou la toiture, et délimité par les écrans de - En désenfumage mécanique le débit d'extraction est
cantonnement. calculé pour l'ensemble du volume.
Superficie d'un canton de désenfumage : superficie
obtenue par projection horizontale du volume du Désenfumage mécanique
canton. Implantation des bouches d'extraction
Hauteur de référence : H : Tout point d'un canton dont la pente des toitures ou
moyenne arithmétique des hauteurs du point le plus plafonds est inférieure à 10% ne doit pas être séparé
haut et du point le plus bas de la couverture, du plan- d'une bouche d'extraction par une distance horizontale
cher haut ou du plafond suspendu, mesurée à partir de supérieure à quatre fois la hauteur moyenne sous pla-
la face supérieure du plancher. Il n'est pas tenu comp- fond. La surface au sol desservie par une bouche doit
te du plafond suspendu s'il comporte plus de 50 % de avoir un rapport de 2 au maximum entre sa longueur
passage libre et si le volume compris entre couverture et sa largeur Dans les cantons dont la pente des toi-
et plafond suspendu n'est pas occupé à plus de 50 %. tures ou des plafonds est supérieure à 10%, les éva-
La plus petite dimension des orifices du plafond sus- cuations de fumée doivent être implantées le plus haut
pendu est de 5 mm possible.
Hauteur libre de fumée : Hl :
Règles de calcul des débits
hauteur de la zone située au-dessous des écrans de
Le débit horaire d'extraction est au moins de 12 fois
cantonnement ou, à défaut d'écran, au-dessous de la
le volume du canton. Ce débit d'extraction est limité à
couche de fumée et compatible avec l'utilisation du
3 m3/s pour 100 m2. Il n'est jamais inférieur à 1,5 m3/s
local.
par local. Un ventilateur peut desservir au maximum
Épaisseur de la couche de fumée : Ef :
l'ensemble des bouches de deux cantons et aura dans
différence entre la hauteur de référence et la hauteur
ce cas le débit du plus grand canton. Les amenées d'air
libre de fumée.
sont réalisées soit mécaniquement, soit naturelle-
ment ; elles peuvent se faire par les cantons périphé-
Cantons de désenfumage et retombées sous toitures
riques.
Les locaux de plus de 2 000 m2 de superficie ou de plus
En amenée mécanique,
de 60 m de longueur sont découpés en cantons de
extraction mécanique Qi = 0.6 x Qe.
désenfumage d'une superficie maximale de 1 600 m2
En amenée naturelle,
et minimal de 1 000m2 .
extraction mécanique Qi = Qe.
Les cantons sont délimités par des écrans de canton-
nement ou par configuration de la toiture. .
La hauteur libre de fumée est au moins égale à la moi-
tié de la hauteur de référence ; elle est toujours plus
haute que le linteau des portes et jamais inférieure à
1,80 m.
ERP
Système de désenfumage mécanique commun à 1°) Locaux de superficie inférieure ou égale à

plusieurs locaux 1 000 m 2 :
Au même niveau, des locaux séparés les uns des autres La surface utile des évacuations de fumée doit corres-
par des parois résistantes au feu peuvent être désenfu- pondre au 1/200 de la superficie du local mesurée en
més à partir d'un système unique de désenfumage projection horizontale. Toutefois, cette surface peut être
DÉSENFUMAGE LOCAUX
mécanique. Dans le cas de deux locaux, le débit mini- limitée à la valeur de la surface utile calculée au moyen
mum d'extraction doit être supérieur ou égal au débit du tableau A pour un local de 1 000 m2 ayant la même
correspondant au désenfumage du plus grand d'entre hauteur de référence et la même épaisseur de fumée.
eux. Pour plus de deux locaux, c’est la somme des La surface libre totale des amenées d'air d'un local doit
débits des deux plus grands qui devra être pris en être au moins égale à la surface géométrique des éva-
compte. Lorsqu'un système de désenfumage dessert cuations de fumée de ce local.
plusieurs niveaux, le débit de désenfumage est calculé
pour le niveau le plus grand. 2°) Locaux de superficie supérieure à 1 000 m2 :
Dans tous les cas le réseau de désenfumage doit res- La surface utile des évacuations de fumée est détermi-
pecter l'isolement coupe-feu entre les locaux. née par type d'exploitation (dont dépend la surface du
feu) en fonction de la hauteur de référence (H) et de
Désenfumage naturel l'épaisseur de la couche de fumée (Ef).
Pour le désenfumage naturel des locaux, on utilise la Cette surface est obtenue en multipliant la superficie
notion de surface utile des évacuations de fumée et de de chaque canton par un taux α (en pourcentage), elle
canton de désenfumage. ne doit jamais être inférieure à celle calculée pour un
canton de 1 000 m2. Le tableau A donne des valeurs de
ce taux α et les deux formules qui permettent de le cal-
culer.
Dans le cas où la toiture (ou le plafond suspendu) d'un
canton est horizontale mais présente des discontinuités
de hauteur, le calcul de cette surface utile est effectué
par canton en prenant pour hauteur de référence la
hauteur de la partie la plus haute du canton. La surfa-
ce utile des évacuations situées dans les autres parties
est corrigée avec les règles du 3° §.
Implantation des évacuations de fumée

Tout point d'un canton dont la pente des toitures ou
plafonds est inférieure ou égale à 10% ne doit pas être
séparé d'une évacuation de fumée par une distance
horizontale supérieure à quatre fois la hauteur de
référence, cette distance ne pouvant excéder 30 m. Il
faut prévoir au moins une évacuation de fumée pour
300 m2 de superficie. Pour les pentes supérieures à
10% l’implantation se fera au plus haut, le milieu de
l’évacuation devant être au dessus de la hauteur de Dans le cas de locaux comprenant un seul canton, la
référence. surface libre totale des amenées d'air doit être au
moins égale à la surface géométrique totale des éva-
Règle de calcul de la surface utile des évacuations cuations de fumée.
de fumée
Les surfaces prises en compte pour l'évacuation des Dans le cas de locaux divisés en plusieurs cantons,
fumées doivent se situer dans la zone enfumée. Les cette amenée d'air peut se faire par les cantons péri-
surfaces prises en compte pour les amenées d'air doi- phériques. La surface libre des amenées d'air doit être
vent être dans la zone libre de fumées. La répartition au moins égale à la somme des surfaces géométriques
des amenées d'air doit assurer un balayage satisfaisant des évacuations de fumée des deux cantons exigeant
du local. les plus grandes surfaces utiles d'évacuation.
ERP
3°) Correction des surfaces utiles des évacuations Détermination de la surface utile d'ouverture d'une
de fumée des locaux de superficie supérieure à installation d'exutoires ou d'un ensemble d'évacua-
1 000 m2 : tion de fumée
La surface utile d'un exutoire doit être minorée ou (Application relatif aux locaux d'une superficie supé-
majorée en la multipliant par un coefficient d'efficacité rieure à 1 000 m2)
DÉSENFUMAGE LOCAUX
suivant que l'exutoire est implanté au-dessous ou au- Lorsque le désenfumage est imposé aux chapitres rela-
dessus de la hauteur de référence. Dans ce dernier cas, tifs aux dispositions particulières à chaque type d'éta-
la longueur des conduits de raccordement verticaux blissement, les locaux susceptibles d'être désenfumés
éventuels est limitée à 10 diamètres hydrauliques sauf sont classés, en fonction de l'importance prévisible des
justification par le calcul pour des longueurs supérieures foyers, dans les classes suivantes :
(diamètre hydraulique = 4 X section du conduit/péri-
mètre du conduit). Classe 1
Ce coefficient d'efficacité (e) dépend de l'épaisseur de • Structures d'accueil pour personnes âgées
la couche de fumée (Ef) et de la différence de hauteur et personnes handicapées.
(∆H) (positive ou négative) d'implantation de l'exutoire • Salles d'audition, salles de conférences, salles
de réunion, salles réservées aux associations,
par rapport à la hauteur de référence suivant la formu-
salles de quartier, salles de projection, salles
le : e =(1 + ∆H/Ef)1/2. de spectacles avec espace scénique isolable.
• Restaurants, cafés, bars, brasseries et débits
de boissons.
• Hôtels à voyageurs, hôtels meublés et pensions
de famille.
• Locaux collectifs des logements foyers.
• Salles de jeux.
• Établissements d'enseignement.
• Établissements sanitaires.
• Établissements de culte.
• Administrations, banques, bureaux.
• Établissements sportifs couverts.
• Musées.
La surface de feu retenue pour la classe 1

Le même coefficient d'efficacité s'applique à la surface est de 9 m2.
utile des bouches d'évacuation.
Pour un ouvrant en façade, ce coefficient d'efficacité Classe 2
s'applique à la surface utile de l'ouvrant situé dans la • Salles de spectacles avec espace scénique intégré
zone enfumée ; la valeur ∆H représente la différence de comportant des décors de catégorie M0 ou M1.
niveau entre la hauteur de référence et la moyenne des • Salles polyvalentes.
hauteurs des points hauts et bas de la partie d'ouvrant • Cabarets.
située en zone enfumée.
• Bals ou dancings.
Lorsque le désenfumage d’un local n’est réalisé qu’avec
des ouvrants en façades à la même hauteur, aucune La surface de feu retenue pour la classe 2 est de 18 m2.
correction ne sera faite. La moyenne des points hauts
et bas sera considérée comme la hauteur de référence Classe 3
• Salles de spectacles avec espace scénique intégré
comportant des décors de catégorie M2 ou en bois
classé M3.
• Magasins de vente, centres commerciaux et leurs
mails.
• Bibliothèques, centres de documentation et de
consultation d'archives.
• Halls et salles d'exposition.
La surface de feu retenue pour la classe 3 est de 36 m2.
ERP
Tableau A.
Taux (en %) servant à déterminer la surface utile d'ouverture d'une installation d'exutoires ou d'un ensemble
d'évacuation de fumée.
Hauteur Hauteur Epaisseur Valeur du taux

moyenne libre de la couche
de fumée (m) de fumée (m) de fumée (m) Classe 1 Classe 2 Classe 3
2,50 2,00 0,50 0,23 0,33 0,47
DÉSENFUMAGE LOCAUX
3,00 2,25 0,75 0,23 0,32 0,46
2,00 1,00 0,17 0,23 0,33
3,50 2,65 0,85 0,27 0,39 0,55
2,50 1,00 0,23 0,33 0,46
2,00 1,50 0,14 0,19 0,27
4,00 3,00 1,00 0,30 0,43 0,61
2,50 1,50 0,19 0,27 0,38
2,00 2,00 0,12 0,17 0,23
4,50 3,40 1,10 0,35 0,49 0,70
3,00 1,50 0,25 0,35 0,50
2,50 2,00 0,16 0,23 0,33
2,25 2,25 0,13 0,19 0,26
5,00 3,75 1,25 0,38 0,54 0,76
3,50 1,50 0,31 0,44 0,63
3,00 2,00 0,21 0,30 0,43
2,50 2,50 0,15 0,21 0,29
5,50 4,15 1,35 0,43 0,60 0,85
4,00 1,50 0,38 0,54 0,76
3,50 2,00 0,27 0,38 0,54
3,00 2,50 0,19 0,27 0,38
2,75 2,75 0,16 0,23 0,32
6,00 4,50 1,50 0,46 0,64 0,91
4,00 2,00 0,33 0,47 0,66
3,50 2,50 0,24 0,34 0,48
3,00 3,00 0,18 0,25 0,35
6,50 4,90 1,60 0,50 0,71 1,00
4,50 2,00 0,39 0,56 0,79
4,00 2,50 0,30 0,42 0,59
3,50 3,00 0,22 0,31 0,44
3,25 3,25 0,19 0,27 0,38
7,00 5,25 1,75 0,53 0,75 1,06
5,00 2,00 0,46 0,65 0,92
4,50 2,50 0,35 0,50 0,71
4,00 3,00 0,27 0,38 0,54
3,50 3,50 0,20 0,29 0,41
7,50 5,65 1,85 0,58 0,82 1,16
5,50 2,00 0,53 0,75 1,07
5,00 2,50 0,41 0,59 0,83
4,50 3,00 0,32 0,46 0,64
4,00 3,50 0,25 0,35 0,50
3,75 3,75 0,22 0,31 0,44
8,00 6,00 2,00 0,61 0,86 1,22
5,50 2,50 0,48 0,67 0,95
5,00 3,00 0,38 0,53 0,76
4,50 3,50 0,30 0,42 0,60
4,00 4,00 0,23 0,33 0,41
8,50 6,50 2,00 0,69 0,97 1,37
6,00 2,50 0,54 0,77 1,09
5,50 3,00 0,44 0,62 0,87
5,00 3,50 0,35 0,49 0,70
4,50 4,00 0,28 0,39 0,56
4,25 4,25 0,25 0,35 0,50
9,00 7,00 2,00 0,85 1,08 1,53
6,50 2,50 0,61 0,87 1,23
6,00 3,00 0,50 0,70 0,99
5,50 3,50 0,40 0,57 0,81
5,00 4,00 0,33 0,46 0,65
4,50 4,50 0,26 0,26 0,37 0,53
ERP

9,50 7,50 2,00 0,95 1,20 1,70

7,00 2,50 0,76 0,97 1,37
DÉSENFUMAGE LOCAUX
6,50 3,00 0,56 0,79 1,12

6,00 3,50 0,46 0,65 0,92
5,50 4,00 0,38 0,53 0,75
5,00 4,50 0,31 0,44 0,62
4,75 4,75 0,28 0,39 0,56
10,00 8,00 2,00 1,05 1,32 1,87
7,50 2,50 0,85 1,07 1,52
7,00 3,00 0,70 0,88 1,25
6,50 3,50 0,52 0,73 1,04
6,00 4,00 0,43 0,61 0,86
5,50 4,50 0,36 0,50 0,71
5,00 5,00 0,29 0,41 0,59
10,50 8,50 2,00 1,16 1,45 2,05
8,00 2,50 0,94 1,18 1,67
7,50 3,00 0,77 0,98 1,39
7,00 3,50 0,64 0,82 1,16
6,50 4,00 0,48 0,69 0,97
6,00 4,50 0,41 0,57 0,81
5,50 5,00 0,34 0,48 0,67
5,25 5,25 0,31 0,43 0,61
11,00 9,00 2,00 1,27 1,58 2,23
8,50 2,50 1,04 1,30 1,83
8,00 3,00 0,86 1,08 1,53
7,50 3,50 0,72 0,91 1,28
7,00 4,00 0,60 0,77 1,08
6,50 4,50 0,46 0,65 0,91
6,00 5,00 0,38 0,54 0,77
5,50 5,50 0,32 0,46 0,64
11,50 9,50 2,00 1,39 1,71 2,42
9,00 2,50 1,14 1,41 2,00
8,50 3,00 0,95 1,18 1,67
8,00 3,50 0,79 1,00 1,42
7,50 4,00 0,67 0,85 1,20
7,00 4,50 0,57 0,72 1,02
6,50 5,00 0,43 0,61 0,87
6,00 5,50 0,37 0,52 0,73
5,75 5,75 0,34 0,48 0,67
12,00 10,00 2,00 1,52 2,06 2,62
9,50 2,50 1,25 1,50 2,17
9,00 3,00 1,04 1,29 1,82
8,50 3,50 0,88 1,10 1,55
8,00 4,00 0,74 0,94 1,32
7,50 4,50 0,63 0,80 1,13
7,00 5,00 0,54 0,69 0,97
6,50 5,50 0,41 0,58 0,83
6,00 6,00 0,35 0,50 0,70
12,50 10,50 2,00 1,66 2,22 2,81
10,00 2,50 1,36 1,84 2,34
9,50 3,00 1,14 1,40 1,98
9,00 3,50 0,96 1,19 1,69
8,50 4,00 0,82 1,03 1,45
8,00 4,50 0,70 0,88 1,25
7,50 5,00 0,60 0,76 1,07
7,00 5,50 0,51 0,65 0,92
6,50 6,00 0,40 0,56 0,79
6,25 6,25 0,37 0,52 0,73
ERP

13,00 11,00 2,00 1,80 2,39 3,02

10,50 2,50 1,48 1,99 2,52
DÉSENFUMAGE LOCAUX
10,00 3,00 1,24 1,68 2,14
9,50 3,50 1,05 1,29 1,83
9,00 4,00 0,90 1,12 1,58
8,50 4,50 0,77 0,97 1,37
8,00 5,00 0,66 0,84 1,18
7,50 5,50 0,57 0,72 1,02
7,00 6,00 0,49 0,63 0,88
6,50 6,50 0,38 0,54 0,76
13,50 11,50 2,00 1,95 2,56 3,23
11,00 2,50 1,61 2,14 2,70
10,50 3,00 1,35 1,81 2,30
10,00 3,50 1,15 1,56 1,98
9,50 4,00 0,99 1,21 1,71
9,00 4,50 0,85 1,05 1,49
8,50 5,00 0,73 0,92 1,30
8,00 5,50 0,63 0,80 1,13
7,50 6,00 0,55 0,69 0,98
7,00 6,50 0,47 0,60 0,85
6,75 6,75 0,39 0,56 0,79
14,00 12,00 2,00 2,10 2,73 3,44
11,50 2,50 1,74 2,29 2,89
11,00 3,00 1,47 1,95 2,46
10,50 3,50 1,25 1,68 2,13
10,00 4,00 1,08 1,46 1,85
9,50 4,50 0,93 1,14 1,61
9,00 5,00 0,80 1,00 1,41
8,50 5,50 0,70 0,87 1,24
8,00 6,00 0,61 0,76 1,08
7,50 6,50 0,53 0,67 0,94
7,00 7,00 0,46 0,58 0,82
14,50 12,50 2,00 2,26 2,94 3,66
12,00 2,50 1,88 2,46 3,08
11,50 3,00 1,59 2,09 2,63
11,00 3,50 1,36 1,80 2,28
10,50 4,00 1,17 1,57 1,99
10,00 4,50 1,01 1,37 1,74
9,50 5,00 0,88 1,08 1,53
9,00 5,50 0,77 0,95 1,35
8,50 6,00 0,67 0,84 1,18
8,00 6,50 0,58 0,73 1,04
7,50 7,00 0,51 0,64 0,91
7,25 7,25 0,47 0,60 0,85
15,00 13,00 2,00 2,43 3,14 3,88
12,50 2,50 2,03 2,63 3,27
12,00 3,00 1,72 2,24 2,81
11,50 3,50 1,47 1,94 2,44
11,00 4,00 1,27 1,69 2,13
10,50 4,50 1,10 1,48 1,88
10,00 5,00 0,96 1,30 1,65
9,50 5,50 0,84 1,03 1,46
9,00 6,00 0,73 0,91 1,29
8,50 6,50 0,64 0,80 1,14
8,00 7,00 0,56 0,71 1,00
7,50 7,50 0,49 0,62 0,88
ERP
Pour les valeurs intermédiaires non disponibles dans ce tableau, on calcule par interpolation linéaire (à partir de la
couche des fumées) ou par calcul avec les formules.
Si Ef > H/2 alors on calcule Ef = H/2.
DÉSENFUMAGE LOCAUX
Pour calculer α :
- Pour un grand feu
Cette formule sert pour toute la classe 3.
- Pour un petit feu
Cette formule est utilisée en classe 1 et 2 à condition que la hauteur libre de fumée soit > 2 x D (le diamètre
théorique du feu)
Avec .
Sinon on prend α1.
Nota : Nota : Les textes de références

concernant
"Le désenfumage des locaux dans
les ERP"
sont : => l’arrêté du 14.04.1980
l’instruction technique IT 246
ERP
Dispositions particulières Cloisonnement traditionnel

Seul le cloisonnement traditionnel est autorisé dans les
Type J zones comportant des locaux à sommeil. Dans les
autres zones, la création de compartiments est autori-
Etablissements assujettis sée avec surface limitée à 600 m2. Les zones traitées en
- Tous établissements ayant comme principale voca- cloisonnement traditionnel doivent être isolées entre
tion à recevoir ou à héberger des personnes âgées ou elles par des parois coupe-feu 1 heure de façade à
handicapées, enfants ou adultes. Quel que soit l’ef- façade avec portes à fermeture automatique (DAS) PF
fectif du public accueilli si la capacité d’hébergement, 1/2 heure.
hors accueil de jour, est ≥ à 20 personnes et dans les- Caractéristiques de ces zones :
quels l’effectif du public est susceptible d’atteindre - capacité d’hébergement limitée à 14 lits
TYPE J
cent personnes simultanément. - surface limitée à 600 m2
- Les établissements médico-éducatifs qui reçoivent en
internat, en externat ou en cure ambulatoire de Système de sécurité incendie
jeunes handicapés ou inadaptés. SSI de catégorie A : Les asservissements des DAS dans
- Les établissements d’enseignement qui dispensent à la zone sinistrée (chambres et circulations) sont iden-
titre principal une éducation spéciale aux jeunes han- tiques aux asservissements exigés dans les établisse-
dicapés ou inadaptés. ments de type "U" (établissements de soins).
- Les établissements qui assurent l’hébergement des
personnes âgées et/ou des personnes handicapées. Désenfumage
Les circulations horizontales communes desservant les
Calcul de l’effectif niveaux recevant du public doivent êtres désenfumées
Somme des nombres suivants : mécaniquement quelles que soient leur longueur, à
- Effectif maximal des résidents et du personnel en tra- l’exception des circulations horizontales communes
vail effectif. des bâtiments comportant au plus un étage sur rez-de-
- Un visiteur pour 3 résidents. chaussée et des halls d’entrée qui peuvent être désen-
L’effectif ci-dessus par celui des salles ou des locaux fumés naturellement.
pouvant recevoir des personnes extérieures à l’établis- Les commandes des dispositifs de désenfumage sont
sement autres que les visiteurs évoqués précédem- obligatoirement automatiques et asservies au système
ment. de détection incendie de catégorie A.
Si l’établissement est doté d’un groupe électrogène, les
Dispositions particulières ventilateurs de désenfumage doivent être réalimentés
Compte tenu de la spécificité des établissements de automatiquement par celui-ci en cas de coupure de la
type J, le niveau de sécurité de l’ensemble repose, source normale.
notamment au début de l’incendie, sur le transfert hori-
zontal des personnes en état d’incapacité ou de diffi- Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de
culté à pouvoir évacuer rapidement vers une zone classe 1.
contiguë suffisamment protégée. L’évacuation verticale
de ces personnes ne doit être envisagée qu’en cas d’ex-
trême nécessité.
Les principes suivants sont retenus :

- Renforcement des conditions d’isolement.
- Large emploi de la détection automatique d’incendie.
- Désenfumage des circulations.
- Sensibilisation et formation du personnel aux tâches
de sécurité.

"Type J dans les ERP" sont :
> L’arrêté du 19.11.2001 modifié
par les arrêtés du 13/01/04 et
10/10/05 29.07.2003 et 6.03.2006.
ERP
Type L Système de sécurité incendie
Catégories Effectif SSI Alarme

Établissements assujettis
Lorsque l’effectif total du public admis est supérieur ou > 3000 A 1
1
égal à 100 personnes en sous-sol ou 200 personnes au 1501 à 3000 C, D ou E 2b
total : 701 à 1500 non précisé 3
2 idem, avec
- salles d’auditions, de conférences, de réunions, salle polyvalente E 3
- salles réservées aux associations, salles de quartiers
3 310 à 700 non précisé 4
ou assimilées,
- salles de projections, de spectacles (y compris 4 < 300 non précisé 4
cirques non forains),
TYPE L
5 voir fiche ERP non précisé 4

- salle multimédia.
Dans certains locaux ou établissements, un système de
Lorsque l’effectif total du public admis est supérieur ou
détection automatique d’incendie peut être imposé
égal à 20 personnes en sous-sol ou 50 personnes au
après avis de la commission de sécurité.
total :
- cabarets, Désenfumage
- salles polyvalentes à dominante sportive dont la Les commandes des dispositifs de désenfumage ne
superficie unitaire est supérieure ou égale à sont pas obligatoirement automatiques, elles peuvent
1200 m 2, ou dont la hauteur sous plafond est infé- être manuelles.
rieure à 6,5 m, Pour le cas particulier des dépôts de service et les res-
- autres salles polyvalentes (hors type X). serres, en désenfumage naturel, la surface utile des
Les salles de conférences et les salles de réunions qui évacuations de fumée doit correspondre au 1/50ème de
la surface des locaux, la surface des amenées d’air
possèdent des installations de projection non destinées
étant au moins équivalente. En désenfumage
à un spectacle ne sont pas considérées comme des
mécanique, les résultats doivent être équivalents.
salles de projection.
Pour les cages de scènes, le désenfumage naturel est
obligatoire et conforme aux dispositions complémen-
Calcul de l’effectif
taires suivantes :
Cabarets : 4 personnes par 3 m2 de surface de la salle,
- la surface utile d’amenée d’air et d’évacuation de fumée
déduction faite des estrades des musiciens et des amé- doit correspondre au 1/20 de la superficie, mesurée en
nagements fixes autres que les tables et les sièges. projection horizontale, du plancher de scène
Salles polyvalentes : 1 personne par m2 de surface tota- - la surface utile d’un ouvrant / exutoire (DENFC) est
le de la salle. toujours supérieure à 2 m2
Salles de réunions sans spectacle : 1 personne par m2 - le nombre minimal d’exutoires est de 2, de même
de surface totale de la salle. section.
Salle multimédia : minimum de 1 personne par 2 m2 de - Pour une amenée d’air mécanique, le débit de renou-
la surface totale de la salle. vellement d’air est égal à 12 volumes/heure et la
Autres salles : vitesse de soufflage est inférieure ou égale à 5 m/s
- nombre de personnes assises sur des sièges ou des - Des ouvrants en façade peuvent exceptionnellement
places de bancs numérotées être admis s’ils sont répartis sur 3 faces au minimum
- nombre de personnes assises sur des bancs où les et être de même section.
places ne sont pas numérotées à raison d’une per- - Des commandes de déclenchement manuelles doi-
sonne par 0,5 m linéaire. vent être situées sur le plancher de la scène, près
- nombre de personnes assistant à une manifestation d’une issue, et doublées à l’extérieur de la cage de
sans disposer de sièges ou de bancs, à raison de 3 scène. De plus, un déclencheur thermique est obliga-
personnes par m2 toire pour assurer l’ouverture des DENFC si la tempé-
- nombre de personnes stationnant normalement rature est égale à 93°C dans la partie haute de la cage
dans les promenoirs et dans les files d’attente, à rai- de scène.
son de 5 personnes par mètre linéaire. Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de
classe 1,2 ou 3.

"Type L dans les ERP" sont :
ERP
Type M Système de sécurité incendie
Établissements assujettis Catégories Effectif SSI Alarme

Magasins de vente, centres commerciaux, etc. dans les-
1 > 1500 B 2a
quels l’effectif du public est supérieur ou égal à :
- 100 personnes en sous-sol ou en étages, en galeries 2 701 à 1500 C, D ou E 2b
et autres ouvrages en surélévation 3 310 à 700 non précisé 3
- 200 personnes au total
4 < 300 non précisé 4
On entend par centre commercial tout établissement
comprenant un ensemble de magasins de vente, et 5 voir fiche ERP non précisé 4
TYPE M
éventuellement d’autres ERP qui sont, pour leur accès
Dans certains établissements, un SSI de catégorie A
et leur évacuation, tributaires de mails clos.
peut être exigé après avis motivé de la commission de
sécurité.
On considère comme à "l’air libre" les aires de ventes
soumises aux intempéries. Dans les centres commerciaux, des déclencheurs
manuels et des diffuseurs doivent être installés dans le
Calcul de l’effectif mail et dans toutes les exploitations dont la surface
accessible au public est > 300 m2.
Magasins de vente :
- au rez-de-chaussée, 2 personnes par m2 Si il existe un système de sonorisation, il doit permettre
- au sous-sol et au 1er étage, 1 personne par m2 une diffusion phonique de l’alarme. Un tel système est
- au 2e étage, 1 personne par 2m2 obligatoire dans les établissements de 1ère catégorie.
- aux étages supérieurs, 1 personne par 5 m2
A moins que l’exploitant ne justifie des surfaces réelle- Désenfumage
ment mises à la disposition du public, la surface dispo- Les commandes des dispositifs de désenfumage ne
nible réservée à ce dernier est évaluée au 1/3 des sont pas obligatoirement automatiques.
locaux où il a accès, afin de tenir compte de la surface Les mails sont désenfumés dans les mêmes conditions
occupée par le mobilier de vente. que les locaux de superficie supérieure à 1000 m2.
Les boutiques d’une superficie totale inférieure à
Centres commerciaux : 300 m2, réserves d’approche comprises, et donnant sur
- mails, 1 personne pour 5 m2 de surface totale un mail n’ont pas à être désenfumés. Leur superficie
- locaux de vente, voir ci-dessus. Pour les boutiques de n’est pas prise en compte dans le calcul du désenfu-
surface < 300 m2, 1 personne par 2 m2 sur le tiers de mage du mail. Un écran de cantonnement entre la bou-
la surface des locaux accessibles au public. tique et le mail n’est pas imposé.
- l’effectif des aires de vente à l’air libre n’est pris en Pour le cas particulier des locaux établis sur plusieurs
compte que pour le calcul des dégagements propre à niveaux mis en communication entre eux :
cette zone. - les niveaux peuvent être considérés comme un volu-
me unique d’une superficie de plus de 1000 m2
Dispositions particulières : - les mails établis sur plusieurs niveaux présentant une
Dans certains cas, les densités ci-dessus peuvent être communication entre eux doivent être divisés en can-
majorées ou minorées après avis de la commission de tons tous les 60 m maximum.
sécurité. - chaque canton est désenfumé comme un volume
Pour certaines exploitations à faible densité (vente de unique de 1000m2.
meuble, vente d’articles de jardinage), l’effectif du - dans tous les autres cas, le désenfumage est méca-
public est calculé à raison de 1 personne par 3 m2 sur nique à chaque niveau, sauf au niveau supérieur où
le 1/3 de la surface des locaux accessibles au public. le désenfumage peut être naturel.
Pour les boutiques à simple rez-de-chaussée de surfa- Pour le cas des réserves, ces locaux doivent être désen-
ce < 500 m2 ne comportant que des circulations de lar- fumés comme des locaux d’une superficie de 1000 m2.
geur minimale de 3 UP chacune, l’effectif du public est Les commandes manuelles sont possibles.
calculé à raison de 1 personne par 3m2 sur le 1/3 de la Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de
surface des locaux accessibles au public. classe 3.
ERP
Moyens d’extinction
Établissements dont la superficie des locaux de vente
excède 3000 m2 (y compris les mails éventuels) :
- extincteurs à eau pulvérisée de 6 l minimum, avec un
minimum d’un extincteur par 250 m2, distance à par-
courir pour atteindre un appareil < 15 m
- extincteurs appropriés aux risques particuliers
- robinets d’incendie armés de DN 19/6 ou DN 25/8
- le nombre des emplacements doit être déterminé de
façon que toute la surface des locaux puisse être effi-
cacement atteinte par deux jets de lance par une ins-
TYPE M
tallation fixe d’extinction automatique à eau.
Établissements de 1ère, 2e et 3e catégorie dont la super-

ficie des locaux de vente n’excède pas 3000 m2 :
Idem ci-dessus, à l’exception de l’installation fixe d’ex-
tinction automatique à eau.
Établissements de 4e catégorie :
- extincteurs à eau pulvérisée de 6 l minimum, avec un
minimum d’un extincteur par 150 m2, distance à par-
courir pour atteindre un appareil < 15 m)
Aires de ventes à l’air libre :

- extincteurs à eau pulvérisée de 6 L minimum, avec un
minimum d’un extincteur pour 150 m2 (distance à
parcourir pour atteindre l’appareil < 15 m)
Ventilation
Les circuits d’air de ventilation, de chauffage à air chaud
ou de conditionnement d’air, y compris les reprises
desservant les locaux de vente, doivent constituer un
réseau indépendant et séparé des circuits desservant
les autres locaux.

" Type M dans les ERP " sont :
par les arrêtés des 29.07.2003 et
22.03.2004
ERP
Type N Désenfumage
Il est réalisé dans les conditions générales du § désen-
Établissements assujettis fumage généralités.
Restaurants, cafés, brasseries, débits de boissons, bars, Les commandes des dispositifs de désenfumage ne
etc, dans lesquels l’effectif du public est supérieur ou sont pas obligatoirement automatiques, elles peuvent
égal à l’un des chiffres suivants : être manuelles.
- 100 personnes en sous-sol

Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de
- 200 personnes en étages, galeries et autres ouvrages
classe 1.
en élévation
TYPE N
L’effectif maximal du public admis, déduction faite des
estrades des musiciens et des aménagements fixes
autres que les tables et les sièges, est déterminé de la
façon suivante :
- zones à restauration assise : 1 personne par m2

- zones à restauration debout : 2 personnes par m2
- files d’attente : 3 personnes par m2
Système de sécurité incendie
1 > 1500 non précisé 3

4 < 300 non précisé 4

"Type N dans les ERP" sont :
par les arrêtés des 29.07.2003,
22.04.2004 et 10.10.2005
ERP
Type O - les locaux réservés au sommeil sont situés dans des

bâtiments à un étage sur rez-de-chaussée au plus ; ils
Établissements assujettis sont pourvus d’un ouvrant de façade.
Hôtels, motels, pensions de famille, etc…, dans les-
Dans les circulations horizontales encloisonnées des-
quels l’effectif du public admis est supérieur ou égal à
servant des locaux à sommeil, le désenfumage doit être
100 personnes.
asservi à la détection automatique incendie de la circu-
lation concernée.
L’effectif maximal du public admis est déterminé
classe 1.
d’après le nombre de personnes pouvant occuper les
Niveaux ne comportant pas des locaux réservés au
TYPE O
chambres dans les conditions d’exploitation hôtelière

d’usage. sommeil (abrogé par arrêté 22/04/2004)
Dans le cas ou une salle est aménagée dans le même Il est réalisé dans les conditions générales du § désen-
établissement pour servir des petits déjeuners, il n’y a fumage généralités.
pas lieu de cumuler son effectif avec celui des Halls (article abrogé par arrêté 22/04/2004)
chambres. Il est réalisé dans les conditions générales du § désen-
fumage généralités.
Remarque : Type PO
1 > 1500 A 1
Etablissements de 5ème catégorie,
2 701 à 1500 A 1
S’applique aux petits hôtels dans lesquels l’effectif du
3 310 à 700 A 1
public est < 100 personnes.
4 < 300 A 1
Détection
5 voir fiche ERP A 1 Des détecteurs automatiques d’incendie doivent être
installés dans les locaux à risque particulier.
La détection automatique d’incendie doit être installée Escaliers :

dans les conditions minimales suivantes : Il doit être protégé dès que Hotel > R+1
- détecteurs sensibles aux fumées et aux gaz de com- Si Hotel > 50 personne et > R+1…alors 2 escaliers sont
bustion, dans les circulations horizontales encloison- exigés.
nées des niveaux comportant des locaux réservés au - Sauf si les circulations sont désenfumées
sommeil, - Les portes des chambres sont à moins de 10m de
- détecteurs appropriés aux risques dans les locaux à l’escalier.
risques importants. - Une fenêtre de chaque chambre est accessible aux
échelles des sapeurs pompiers à partir du 2ème
Locaux à risques particuliers étage. En cas d’impossibilité des détecteurs d’incen-
Locaux à risques importants : die doivent être placés dans l’ensemble de l’établis-
- ateliers d’entretien, de réparation et de maintenance, sement.
- locaux considérés comme tels par la commission de
sécurité Le désenfumage de la cage d’escalier est réalisé par un
Locaux à risques moyens : ouvrant en partie haute de 0,6 m2 minimum action-
- cuisines, offices, réserves et resserres nable à partir du niveau d’accès des secours.
- lingeries, blanchisseries et bagageries
Désenfumage
Niveaux comportant des locaux réservés au sommeil
Toutefois, aucun désenfumage des circulations hori-
zontales desservant des locaux réservés au sommeil
"Type O dans les ERP" sont :
n’est obligatoire dans l’un des cas suivants :
- la distance à parcourir depuis la porte d’une chambre par l’arrêté du 22.03.2004
pour rejoindre un escalier désenfumé (ou mis à l’abri et 24 juillet 2006
des fumées) ne dépasse pas 10 m
ERP
Type P Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est

classé :
Établissements assujettis - Classe 1 pour les salles de jeu
Le type P concerne les établissements destinés à la - Classe 2 pour les bals ou dancings.
danse, jeux dans lesquels l’effectif du public est supé-
rieur ou égal à : Moyens d’extinction
- 20 personnes en sous sol - des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 litres
- 100 personnes en étages minimum seront répartis : mini 1 pour 200 m2 et par
- 120 personnes au total niveau.
- Des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
- Un RIA DN 19/6 peut être imposé par la commission
TYPE P
L’effectif est déterminé à raison de 4 personnes par 3m2 de sécurité.
de surface. - Une colonne sèche est installée dans les escaliers pro-
Les estrades et les aménagements fixes sont déduits. tégés si le dernier étage accessible est à plus de 18 m
du niveau d’accès des engins sapeurs pompiers.
Locaux à risques particuliers
Sont classés locaux à risques particuliers :
Les locaux à risques importants : stockage de disques
et de bandes sonores.
Les locaux à risques moyens : contenant des magasins
de réserve et d’articles de cotillons et office et lingerie.
Catégories SSI Alarme
1ère A 3
2 ème
B 3
3 ème
+ établissements de danse C /D/ E 2b

en 4ème en sous sol
En SSI de catégorie A le désenfumage sera commandé

automatiquement par la détection automatique d’in-
cendie.
Désenfumage
Les salles de danse avec mezzanines où des niveaux
partiels devront être désenfumées.
Les circulations horizontales encloisonnées supérieures
ou égales à 5m devront être désenfumées.
Le désenfumage des locaux peut être imposé par avis
de la commission de sécurité s’ils ont un potentiel calo-
rifique important.

"Type P dans les ERP" sont :
=> L’arrêté du 25 juin 1980 modifié
par l’arrêté du 7 juillet 1983 .
ERP
Type R Lorsqu’un établissement ne dispose que d’un local de

gardiennage (ou de surveillance) pour l’ensemble des
Établissements assujettis bâtiments, et que les conditions spécifiques à chacun
Le type R concerne les établissements destinés à l’en- d’entre eux conduisent à utiliser des équipements
seignement, à la formation, à l’accueil des enfants à d’alarme de types différents, l’équipement central doit
l’occasion des vacances scolaires et des loisirs. être unique et commun ; il doit utiliser la technologie
du type le plus sévère et assurer les fonctions néces-
Sont assujettis : saires à chacun de ces bâtiments.
Les salles polyvalentes sont soumises aux dispositions
- les établissements dans lesquels l’effectif total est
les plus exigeantes des types d’activités envisagés.
supérieur ou égal à :
TYPE R
- Crèches, écoles maternelles, haltes garderies, Désenfumage

jardins d’enfant : Bâtiments comportant un étage sur rez-de-chaus-
* 100 personnes en rez-de-chaussée sée :
* 20 personnes pour un établissement ne Les circulations horizontales encloisonnées ne sont pas
comportant qu’un seul niveau. désenfumées.
* Les établissements comportant plusieurs Bâtiments de plus d’un étage sur rez-de-chaussée,
niveaux. comportant des locaux réservés au sommeil :
Le désenfumage des circulations horizontales encloi-
- Autres établissements : sonnées obligatoires.
* 100 personnes en sous-sol Bâtiments de plus d’un étage sur rez-de-chaussée ne
* 100 personnes en étages comportant pas de locaux réservés au sommeil :
* 200 personnes en rez-de-chaussée le désenfumage de tous les locaux accessibles au
* 200 personnes au total public est obligatoire. Si locaux < à 300 m2 le désenfu-
- Locaux réservés au sommeil : 30 personnes. mage est réalisé par les fenêtres.
Le désenfumage des circulations horizontales des sous
sol est obligatoire.
Dans tous les établissements équipés d’un SSI de caté-
Catégories SSI Alarme gorie A, le désenfumage des circulations horizontales
encloisonnées doit être commandé par la détection
Bâtiments avec locaux à
A 1 automatique d’incendie.
sommeil
Etablissement de 3 niveaux Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de

au plus sans exigence de A 1 classe 1.
résistance au feu (art. CO 15)
Bâtiments non équipés Ventilation

d'obstacles de passage au Les salles de travaux pratiques à caractère scientifique
A 1
feu d'un étage à l'autre comportant du gaz seront ventilées mécaniquement.
(art. CO 15) Cette ventilation peut être indépendante par salle.
Bâtiments de 1ère, 2e et 3e
catégorie, et 4e catégories si
A 1
locaux à sommeil recevant
des handicapés (art. GN 8)
Autres établissements de
C, D ou E 2b
1ère, 2e et 3e catégorie
Etablissement
E 4
de 4e catégories
"Type R dans les ERP" sont :
ERP
Type S Les locaux à risques particuliers (voir ci-après) d’un

volume > 1000 m3 peuvent être désenfumés après avis
Établissements assujettis de la commission de sécurité s’ils comportent des
Bibliothèques, centres de documentation et de risques d’incendie associés à un potentiel calorifique
consultations d’archives dans lesquels l’effectif total ou fumigène important, dans les mêmes conditions
du public admis est supérieur ou égal à l’un des que les locaux recevant du public.
chiffres suivants :
- 100 personnes en sous-sol Dans le cas de plusieurs niveaux mis en communica-
- 100 personnes en étage et autres ouvrages en éléva- tion, le désenfumage se fait comme celui d’un volume
tion unique.
TYPE S
Calcul de l’effectif classe 3.
L’effectif maximal du public admis est déterminé sui-
vant la déclaration du maître d’ouvrage ou du chef Moyens d’extinction
d’établissement. La défense contre l’incendie doit être assurée par :
- des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 l mini-
mum, avec un minimum d’un extincteur par 200 m2
et par niveau
- des extincteurs appropriés aux risques particuliers
- une installation de RIA DN 19 mm lorsque l’établisse-
ment est tenu de posséder un service de sécurité.
1 > 1500 A 2a Une colonne sèche doit être installée dans les escaliers
2 701 à 1500 B 2a protégés si le dernier niveau accessible au public est à
plus de 18 m du niveau d’accès des engins des sapeurs
3 310 à 700 non précisé 2b
pompiers.
4 < 300 non précisé 2b Des personnes spécialement désignées par l’exploitant
5 voir fiche ERP non précisé 2b doivent être entraînées à la mise en œuvre des moyens
d’extinction.

Locaux à risques importants :
- ateliers de reliure et de restauration
- magasins de conservation des documents
- locaux d’archives
- locaux d’emballage et de manipulation des déchets
- locaux de stockage et de manipulation de matières
dangereuses.
Locaux à risques moyens :
- réserves de proximité d’un volume < 300 m3
Les magasins dits ouverts ou en libre accès sont assi-
milés à des locaux à risques courants.
Désenfumage
Si le SSI est de catégorie A, le désenfumage est com-
mandé par la détection automatique d’incendie.
"Type S dans les ERP" sont :
ERP
Type T Désenfumage
Établissements assujettis fumage généralités.
Le type T concerne les établissements destinés aux Les locaux à risques particuliers ou à risques moyens
expositions commerciales, aux foires-expositions ou peuvent être désenfumés s’ils comportent un potentiel
aux salons temporaires dans lesquels l’effectif est supé- calorifique important.
rieur ou égal à : Trémies formant halls :
- 100 personnes en sous sol Le désenfumage du niveau le plus bas est fait par une
- 100 personnes en étages trémie de communication
- 200 personnes au total Les autres niveaux ne peuvent être désenfumés par
cette trémie de communication
TYPE T
Calcul de l’effectif Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est en

L’effectif est déterminé selon les densités : classe 3.
- 1 personne /m2 de la surface totale des salles acces-
sibles au public pour les foires expositions ou salons Moyens d’extinction
temporaires. - des extincteurs portatifs à eau pulvérisée.
- 1 personne pour 9 m2 pour les salles d’expositions - Des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
permanentes. - Un RIA DN 19/6 ou 25/8.
- Des colonnes sèches.
Locaux à risques particuliers - Une installation fixe d’extinction automatique à eau.
Les locaux à risques importants : les réserves et dépôts
supérieurs à 500 m3 ainsi que les locaux de réception
des matériels ou marchandises ou locaux d’emballage
et de manipulation des déchets.
Les locaux à risques moyens : Les réserves et dépôts
< 500 m3 ainsi que les ateliers de d’entretien, de
maintenance.
Catégories SSI Alarme
1ère avec service

B
de sécurité
Autres de 1ère
C /D/ E 2b
2ème
3 ème 3
4 ème 4
Dans certains établissements, un SSI de catégorie A

peut être exigé par la commission de sécurité et dans
ce cas, le désenfumage sera commandé par la détec-
tion automatique d’incendie.

"Type P dans les ERP" sont :
=> L’arrêté du 25 juin 1980 modifié
par l’arrêté du 18 novembre 1987
ERP
Type U - le désenfumage éventuel du local sinistré.

Elle ne doit pas commander le désenfumage des circu-
Établissements assujettis lations horizontales.
(Arrêté du 10 décembre 2004) La détection incendie des circulations horizontales doit
Les établissements de soins de courte durée en méde- mettre en oeuvre, automatiquement :
cine, chirurgie, obstétrique ; des soins de psychiatrie, de - la diffusion de l’alarme générale sélective et le déver-
suite ou de réparation, des soins de longue durée à des rouillage éventuel des portes ;
personnes n’ayant pas leur autonomie de vie ainsi que - l’ensemble des DAS de compartimentage de la zone
les établissements ou services spécialisés pour recevoir, protégée ;
jour et nuit, des enfants de moins de 3 ans si l’effectif - le non-arrêt des cabines d’ascenseurs implantées
TYPE U
des consultants et des hospitalisés de jour atteint 100 dans la zone sinistrée ;
personnes, ou quelque soit l’effectif si il y a 20 lits - le désenfumage, au minimum, de la circulation de la
d’hospitalisation. zone protégée.
L’hospitalisation concerne des soins d’une durée supé-
La détection incendie des combles et des circulations
rieure à 12h et nécessite par destination des locaux de
des niveaux ne recevant pas de public doit mettre en
sommeil.
œuvre, automatiquement, la diffusion de l’alarme
générale sélective.
- 1 personne par lit, Tout le personnel de l’établissement doit être mis en
- 1 personne pour 3 lits au titre du personnel, garde contre les dangers d’un incendie en hôpital, être
- 1 personne par lit au titre des visiteurs (ou 1 pour formé à l’exécution de consignes en vue de limiter l’ac-
2 lits pour établissements spécialisés), tion du feu et d’assurer le transfert horizontal ou l’éva-
- 8 personnes par poste de consultation ou d’explora- cuation et doivent être entraînés à la manœuvre des
tion externes, personnel compris. moyens d’extinction.
L’effectif ci-dessus doit être majoré par celui des salles
Les établissements n’abritant pas de locaux à
ou locaux pouvant recevoir des personnes extérieures
sommeil doivent être pourvus d’un équipement
(voir dispositions particulières en fonction de l’utilisation).
d’alarme de type 3 et les établissements abritant
des locaux à sommeil doivent être équipés d’un
équipement d’alarme de type 1 permettant la diffusion
SSI de catégorie A, quelle que soit la catégorie de l’éta-
de l’alarme.
blissement.
Des détecteurs automatiques d’incendie appropriés aux
Désenfumage
risques et aux conditions d’exploitation hospitalière doi-
Le désenfumage mécanique est obligatoire pour :
vent être installés dans l’ensemble de l’établissement, à
- les niveaux comportant des locaux d’hospitalisation ;
l’exception des escaliers et des sanitaires.
- les circulations horizontales communes, quelle que
Dans les établissements abritant des locaux à sommeil, soit leur longueur ;
l’implantation des zones 55 doit être réalisée de la - les circulations des compartiments (internes et encloi-
façon suivante : sonnées de plancher à plancher), quelque soit leur
- La zone d’alarme doit englober l’ensemble de l’éta- longueur.
blissement ; Le désenfumage naturel est possible pour les bâti-
- Les zones de compartimentage correspondent aux ments d’un étage au plus sur rez-de-chaussée, après
zones protégées. avis de la commission.
- Les zones de désenfumage correspondent aux zones Le désenfumage des locaux à risques importants peut
de compartimentage.
être demandé après avis de la commission de sécurité.
La détection automatique incendie des locaux doit Dans les circulations horizontales encloisonnées com-
mettre en oeuvre, automatiquement : portant des locaux à sommeil, le désenfumage est
- la diffusion de l’alarme générale sélective et le déver asservi à la détection automatique d’incendie de la
rouillage éventuel des portes ; zone sinistrée.
- l’ensemble des DAS de compartimentage de la zone Si l’établissement est doté d’un groupe électrogène, les
protégée ; ventilateurs de désenfumage sont réalimentés automa-
- le non-arrêt des cabines d’ascenseurs implantées tiquement par ce groupe en cas de défaillance de la
dans la zone sinistrée ; source normale.
ERP
Le désenfumage des blocs opératoires n’est pas impo- - seuls sont autorisés les espaces d'une surface uni-
sé. Toutefois, les circulations y menant doivent être taire inférieure à 100 m2 et ne doivent pas compor-
désenfumées. ter d'appareils de cuisson ou de réchauffage d'une
puissance utile totale supérieure à 20 kW.
classe 1. Locaux à risques particuliers
Les locaux suivants sont classés à risques importants ou
Conception de la distribution intérieure moyens selon différents critères de puissances d’appa-
Les niveaux comportant des locaux à sommeil doivent reils, de quantités de liquides inflammables ou de
être aménagés en "zones protégées" : volumes des locaux :
Tous les niveaux comportant des locaux à sommeil, Par exemple les ateliers techniques , les stockages de
TYPE U
doivent être recoupés quelle que soit leur longueur, par gaz médicaux, les unités de soins, les archives,…
une cloison CF 1H. Les deux zones ainsi constituées ont
une capacité d'accueil de même ordre de grandeur. Le Ventilation
passage entre deux " zones protégées " ne peut se faire Les locaux à risques particuliers contenant des liquides
que par des portes situées sur les circulations et l’accès inflammables doivent être munis d’une ventilation
à au moins un escalier sans transit par une zone proté- haute et basse permanente judicieusement réparties,
gée sinistrée. de sections totales respectives d’au moins 1/100 de la
surface de ces locaux, avec un minimum de 10 dm3 par
Une même "zone protégée" peut être constituée en bouche.
associant les modes de conception de la distribution Pendant toute la durée des séances opératoires, l’at-
intérieure suivants : mosphère des salles d’opération et des salles d’anes-
- une partie d'un niveau distribué en cloisonnement thésie et de réveil associées doit recevoir un apport en
traditionnel ; air neuf au régime minimal de 15 volumes/heure par
- un compartiment ; salle, avec un minimum d’air neuf de 50 m3/h par per-
- un ensemble de locaux définis dans les cas particu- sonne susceptible d’être présente dans la salle.
liers d'isolement. Si il est prévu un apport en air recyclé, celui-ci doit être
prélevé uniquement dans la salle concernée.
Les zones protégées, dès lors que leur capacité dépas-
Les installations doivent être maintenues et entrete-
se 20 lits, doivent être divisées en "zones de mise à
nues constamment en bon état de fonctionnement.
l'abri". qui doivent :
- avoir une capacité maximale de 20 lits ;
- être isolées entre elles par une cloison de façade à
La défense contre l’incendie doit être assurée par :
façade, CF de degré 1H et des blocs-portes pare- - des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 l mini-
flamme 1/2 H équipés de ferme porte ou à fermetu- mum, avec un minimum de d’un appareil par 200 m_,
re automatique ; de telle sorte que la distance à parcourir pour atteindre
- avoir, à l'intérieur d'une même zone protégée, une un appareil ne dépasse pas 15 m,
capacité d'accueil de même ordre de grandeur. - des extincteurs appropriés aux risques particuliers
Les compartiments sont autorisés pour les espaces - des RIA DN 20 mm dans les bâtiments de 1ère caté-
(locaux, volumes ou partie de bâtiment) suivants : gorie.
Une colonne sèche doit être installée dans chaque
- espaces sans locaux à sommeil,
escalier protégé :
- espaces avec locaux à sommeil disposant d'une sur-
- dans tous les bâtiments supérieurs à R + 3.
veillance humaine particulière et permanente.
- desservant les sous sols de plus d’un niveau.
Leur surface est limitée à 1 000 m2 et un compartiment Une installation fixe d’extinction automatique peut
ne peut s'étendre sur deux niveaux, sauf pour les halls exceptionnellement être demandée par la commission
s'ils remplissent les conditions suivantes : de sécurité dans certains locaux à haut risque d’incendie.
- les portes d'intercommunication entre comparti-
ments et avec les autres zones distribuées en cloi-
sonnement traditionnel doivent être à fermeture
"Type U dans les ERP" sont :
automatique et asservies à une détection sensible
aux fumées et aux gaz de combustion par celui du 29.07.2003, remplacé
- aucun local à risques importants ne doit être implan- par celui du 10.12.2004 et mis à
té dans le compartiment. jour le 6.03.2006
ERP
Type V (catégories 1 à 4) Désenfumage

(Arrêté du 22 mars 2004)
Etablissement assujettis Seules doivent être désenfumées :
(Arrêté du 21 avril 1983 modifié) - Les salles, d'une superficie supérieure à 300 m2,
situées en sous-sol,
Cela concerne tous les établissements culturels
- Les salles, d'une superficie supérieure à 300 m 2 au
(églises, mosquées, synagogues, temples, etc.) dans
rez-de-chaussée ou en étage, et dont la hauteur
lesquels l'effectif du public est supérieur ou égal à
sous plafond est inférieure à 4 m.
l'un des chiffres suivants :
Les commandes des dispositifs de désenfumage ne
- 100 personnes en sous-sol,
sont pas obligatoirement automatiques.
- 200 personnes en étage et autres ouvrages en élé-
Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est
TYPE V
vation,
de classe 1.
- 300 personnes au total.
La défense contre l'incendie doit être assurée :
(Arrêté du 21 avril 1983 modifié)
- Par des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de
L’effectif maximal du public admis est déterminé selon
6 litres minimum, judicieusement répartis, avec un
la densité suivante :
minimum d'un appareil par 250 mètres carrés et par
- Pour un établissement comportant des sièges : une
niveau,
personne par siège ou une personne par 0,50 m de
- Par des extincteurs appropriés aux risques particu-
banc.
liers.
- Pour un établissement ne comportant pas de sièges :
deux personnes par mètre carré de la surface réser- Tous les établissements doivent être pourvus d'un équi-
vée aux fidèles (pratiquants). pement d'alarme du type 4 (Arrêté du 2 février 1993).
Dispositions particulières
Les éléments constitutifs des couvertures situées à plus
de 8 mètres d'un bâtiment tiers ou de la limite de la
parcelle voisine peuvent être réalisés en matériaux de
catégorie M3. Toutefois, sur une hauteur de 3 mètres
au-dessus du sol, les matériaux employés doivent être
de catégorie M2.
Un espace suffisant doit être aménagé entre les ran-
gées de sièges, ou entre les sièges et les prie-Dieu,
pour permettre une libre évacuation. Cette disposition
ne s'oppose pas à l'installation d'agenouilloirs entre les
rangées.
Les sièges doivent être solidarisés par rangée de
manière à former des éléments mobiliers difficiles à
renverser. Cette disposition n'est pas applicable dans
les galeries, les tribunes, les chapelles annexes (sépa-
rées des nefs principales), etc., pouvant recevoir 50 per-
sonnes au plus.

"Type V dans les ERP" sont :
par les arrêtés des 29.07.2003
et 29.07.2003
ERP
Type W Locaux à risques particuliers

Sont classés locaux à risques importants :
Établissements assujettis - les locaux d’archives et de stockage de papier
Administrations, banques et bureaux dans lesquels - les ateliers d’imprimerie
l’effectif du public est supérieur ou égal à l’un des Sont classés locaux à risques moyens :
chiffres suivants : - les magasins de réserves
- 100 personnes en sous-sol - les ateliers de reprographie
- 100 personnes en étage et autres ouvrages en - les locaux de conservation de documents informa-
élévation tiques
- 200 personnes au total - les dépôts contenant au moins 150 litres de liquides
TYPE W
inflammables
L’effectif maximal du public admis est déterminé sui- Moyens d’extinction
vant la déclaration du maître d’ouvrage ou, à défaut, La défense contre l’incendie doit être assurée par :
suivant la densité d’occupation suivante : - des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 l mini-
- si aménagements intérieurs prévus : 1 personne pour mum, avec un minimum d’un extincteur par
10 m2 de locaux spécialement aménagés pour rece- 200 m2, distance à parcourir pour atteindre un appa-
voir du public (halls, guichets, salles d’attente…) reil < 15 m
- si aménagements intérieurs non prévus : - des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
1 personne pour 100 m2 de surface de plancher. Une installation de RIA DN 20 mm peut exceptionnel-
lement être imposée par la commission de sécurité :
- dans les établissements implantés dans des
Système de sécurité incendie ensembles immobiliers complexes
- dans les établissements présentant une distribution
intérieure compliquée
- à proximité des locaux à risques importants d’un
1 > 1500 C, D ou E 2b volume > 1000 m3
2 701 à 1500 C, D ou E 2b Une colonne sèche doit être installée dans les escaliers
3 310 à 700 non précisé 3 protégés si le dernier étage accessible est à plus de
18 m du niveau d’accès des engins des sapeurs-
4 < 300 non précisé 4 pompiers.
Désenfumage
Il est réalisé dans les conditions générales du §
désenfumage généralités.
Les locaux à risques particuliers (voir ci-après) d’un
volume > 1000 m3 doivent être désenfumés.
Les commandes des dispositifs de désenfumage ne
sont pas obligatoirement automatiques.

de classe 1.
- si aménagements intérieurs non prévus :
1 personne pour 100 m2 de surface de plancher.

"Type W dans les ERP " sont :
=> L’arrêté du 1.04.1983
ERP
Type X Piscines couvertes (ou piscines transformables cou-

vertes)
Etablissement assujettis - 1 personne par m2 de plan d’eau (non compris les bassins
Établissements clos et couverts à vocation d’activités de plongeon indépendants et les pataugeoires)
physiques et sportives, et notamment : - 1 personne pour 5 m2 de plan d’eau défini ci-dessus,
- salles omnisports, auquel il faut ajouter l’effectif des spectateurs visé
- salles d’éducation physique et sportive, au paragraphe 2.
- salles sportives spécialisées, Piscines transformables en utilisation "découverte"
- patinoires, - 3 personnes pour 2 m2 de plan d’eau découvert
- manèges, (non compris les bassins de plongeons indépen-
dants et les pataugeoires)
TYPE X
- piscines couvertes, transformables ou mixtes,
- salles polyvalentes à dominante sportive dont l’aire - 1 personne pour 5 m2 de plan d’eau défini ci-dessus,
d’activité est inférieur à 1200 m2 et la hauteur sous auquel il faut ajouter l’effectif des spectateurs visé au
plafond supérieure ou égale à 6,5 m, dans lesquels paragraphe 2.
l’effectif des personnes admises est supérieur ou égal
Piscines mixtes
à l’un des chiffres suivants :
- 1 personne par m2 de plan d’eau couvert (non
- 100 personnes en sous-sol
compris les bassins de plongeons indépendants et
- 100 personnes en étages, galeries et autres ouvrages
les pataugeoires), auquel il faut ajouter 3 per-
en élévation
sonnes pour 2 m2 de plan d’eau, tel que défini ci-
dessous, mais situé en plein air.
Les salles polyvalentes à dominante sportive dont l’aire
- 1 personne pour 5 m2 de plan d’eau défini ci-dessus,
d’activité est supérieure ou égale à 1200 m2, ou dont la
auquel il faut ajouter l’effectif des spectateurs visé au
hauteur sous plafond est inférieure à 6,5 m, sont sou-
paragraphe 2.
mises aux dispositions du chapitre 1er (catégorie L).
Spectateurs admis
Calcul de l’effectif Effectif maximal des spectateurs admis déterminé
Personnes admises : effectif maximal des personnes en cumulant :
simultanément admises déterminé : - le nombre de personnes assises sur des sièges ou
- soit suivant la déclaration du maître d’ouvrage des strapontins
- soit suivant la plus grande des valeurs calculées ci- - le nombre de personnes assises sur des bancs à
dessous. raison de 1 personne par 0.50 m.
- le nombre de personnes pouvant stationner sur
Salles omnisports, salles d’éducation physique et
les promenoirs à raison de 5 personnes par mètre
sportive et salles sportives spéciales
linéaire.
- 1 personne pour 4 m2 d’aire d’activité sportive (à l’ex-
ception des tennis pour lesquels il est compté 25 per-
sonnes par court)
- 1 personne pour 8 m2 d’aire d’activité sportive, Catégories Effectif SSI Alarme
auquel il faut ajouter l’effectif des spectateurs visé au
1 > 1500 non précisé 3
paragraphe 2.
Patinoires
- 2 personnes pour 3 m2 de plan de patinage 3 310 à 700 non précisé 4
- 1 personne pour 10 m2 de plan de patinage, auquel 4 < 300 non précisé 4
il faut ajouter l’effectif des spectateurs visé au para-
graphe 2.
Salles polyvalentes à dominante sportive Désenfumage

- 1 personne par mètre carré d’activité sportive, auquel il faut Seules doivent être désenfumés :
ajouter l’effectif des spectateurs visé au paragraphe 2. - les salles polyvalentes à dominante sportive
- les salles à usage sportif situées en sous-sol si leur
superficie est supérieure à 300 m2
- les salles à usage sportif situées au rez-de-chaussée
ou en étage si leur superficie est supérieure à 300 m2
et si leur hauteur sous plafond est inférieure à 4 m
ERP
- les zones de déshabillage ou de stockage de vête-

ments non ouvertes sur une aire sportive si leur
superficie est supérieure à 100 m2
- les locaux de matériels non ouverts sur une aire
sportive si leur superficie est supérieure à 100 m2
Le désenfumage des locaux de superficie inférieure

à 300 m2 à partir des fenêtres est admis an action-
nant directement leur dispositif de manœuvre.
Les commandes manuelles sont possibles.

TYPE X

de classe 1 ou 2.

Les locaux à risques importants : contenant des instal-
lations frigorifiques
Les locaux à risques moyens : contenant des porte
habits, stockage de tapis de chute (portes de locaux
PF1/2H), produits de désinfection de piscine.

"Type X dans les ERP" sont :
ERP
Type Y (catégories 1 à 4) - Soit le plafond de ce volume est en tout point à une

hauteur supérieure à celle du niveau partiel le plus
Etablissement assujettis élevé, soit les dispositions architecturales permettent
- Musées d’assurer une hauteur libre de fumée d’au moins 2 m
- Les salles destinées à recevoir des expositions à voca- au niveau le plus élevé.
tion culturelle, ayant un caractère temporaire dans les- - Le volume est isolé des autres parties du bâtiment
quels l’effectif total du public admis est supérieur ou conformément aux dispositions.
égal à l’un des chiffres suivants : - Aucun local à risques particuliers ne doit être en com-
- 100 personnes en sous sol. munication avec ce volume.
- 100 personnes en étages et autres ouvrages en élévation
Ce volume est alors désenfumé comme un volume
TYPE Y
unique, dans les conditions définies soit par l'IT 246, soit
par l'IT 263.
L’effectif du public admis est déterminé à raison d’une Pour le désenfumage naturel des locaux, ce type est de
personne par 5m2 de la surface des salles accessibles au classe 1.
public. Dans les musées à caractère évolutif ou dans les
salles pouvant faire l’objet de présentations exception- Moyens d’extinction
nelles, la densité d’occupation peut être supérieure, après La défense contre l’incendie doit être assurée :
avis de la commission de sécurité. Un système de comp- - Par des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 l
tage doit être installé pour ne pas dépasser l’effectif maxi- minimum, judicieusement répartis, avec un minimum
mal fixé en fonction des dégagements. Cette densité peut d’un appareil par 200 m2 et par niveau.
également être diminuée, sur demande justifiée du - Par des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
maître d’ouvrage ou du chef d’établissement, dans les Une colonne sèche doit être installée dans les escaliers pro-
mêmes conditions que précédemment. tégés si le dernier étage accessible au public est à plus de
18m du niveau d’accès des engins des sapeurs-pompiers.
Dispositions particulières
La réalisation de secteurs et de compartimentages est Système de sécurité incendie
autorisée mais tout compartiment doit respecter les dis- Un service de sécurité incendie peut être imposé par la
positions suivantes : commission de sécurité dans les établissements où l’ef-
- Superficie ≤ 1200 m2. fectif du public est supérieur à 4 000 personnes. Des
- Les issues doivent être distantes de moins de 30 mètres employés doivent être entraînés à la mise en œuvre de
mesurés dans l’axe des circulations. moyens de secours dans les établissements ne possédant
Un seul compartiment par niveau est admis si la surface pas de service de sécurité incendie.
de ce niveau est ≤ 1 200 m2.
Les locaux et les dégagements accessibles au public doi- Catégories Alarme
vent être isolés des locaux à risques courants et des déga-
1 2a
gements, non accessibles au public, par des parois CF de
degré 1/2 H et des blocs-portes PF de même degré, 2 4
munis de ferme-porte. 3 4
Locaux à risques particuliers 4 4

Les réserves d’œuvres d’art, de collections, de documents 5 4
et autres objets combustibles, les ateliers de restauration,
les locaux d’archives, les locaux d’emballages et de mani- Une installation de détection automatique d’incendie par-
pulation de déchets, les ateliers d’entretien et de répara- tielle peut être imposée par la commission de sécurité.
tion sont classés comme des locaux à risques importants. Les établissements de 1ère catégorie doivent être pour-
Les ateliers photographiques et les locaux contenant au vus d’une installation de sonorisation permettant une dif-
moins 150 litres de liquides inflammables (ou assimilés) fusion phonique de l’alarme.
sont répertoriés comme des locaux à risques moyens.
Désenfumage
La réunion partielle de plusieurs niveaux pour former un
volume unique est admise dans la limite de cinq niveaux
"Type Y dans les ERP" sont :
y compris le sous-sol si les conditions suivantes sont => L’arrêté du 12.06.1995 modifié
simultanément remplies : par l’arrêté du 22.03.2004
- Le niveau d’accès des secours est inclus dans ce volume.
ERP
Type PS (catégorie 1 à 5) Désenfumage mécanique

Le désenfumage est réalisé mécaniquement dans les
Etablissement assujettis niveaux situés au-dessous du niveau de référence ainsi
Sont concernés les parcs de stationnement couverts que dans les niveaux du parc en superstructure à l’ex-
pouvant accueillir plus de 10 véhicules à moteur. Le ception du cas prévu ci-dessous.
poids total autorisé en charge de chaque véhicule Les ventilateurs d'extraction doivent assurer leur fonc-
admis dans ces parcs ne doit pas excéder 3,5 tonnes. tion pendant 2 heures à 400° C ou sont classés F400-
Sont exclus du champ d'application de cet arrêté les 120. Ces exigences peuvent être réduites à 200° C pen-
parcs de stationnement couverts liés exclusivement à dant deux heures ou F200-120 si le compartiment est
un bâtiment d'habitation et à un bâtiment relevant équipé d'un système d'extinction automatique du type
TYPE PS
du Code du travail. sprinkleur.

Distance à respecter entre le moteur du ventilateur et
Capacité d’accueil un véhicule = 3 m minimum.
Le nombre de places de stationnement pris en comp- Le désenfumage mécanique s'effectue par comparti-
te dans un parc de stationnement couvert tient ment et assure un débit d'extraction minimum corres-
compte des dispositions suivantes : pondant à 900 m3/h, par véhicule et par compartiment.
- les véhicules ne doivent stationner que dans des Cette valeur peut être réduite à 600 m3/h, par véhicule
emplacements réservés à cet effet et faisant l'objet et par compartiment, si le compartiment est équipé
d'un marquage au sol, d'un système d'extinction automatique du type sprink-
- cinq emplacements matérialisés pour le stationne- leur.
ment d'un deux-roues à moteur équivalent à un Les amenées d'air peuvent être naturelles ou méca-
emplacement pour le stationnement d'un véhicule niques. Dans le cas d'amenées d'air mécaniques, le
quatre roues à moteur, débit d'amenée d'air doit être de l'ordre de 0,75 fois le
- les places à l'air libre situées en terrasse sont débit extrait avec une tolérance de plus ou moins 10 %.
comptabilisées dans la capacité d'accueil du parc. La mise en fonctionnement du désenfumage méca-
nique d'un compartiment entraîne la mise à l'arrêt de
Désenfumage la ventilation mécanique du parc. Cette mesure n'em-
Les installations de désenfumage et de ventilation du pêche pas la mise en fonctionnement du désenfumage
parc peuvent être communes. dans d'autres compartiments au moyen des com-
Le désenfumage du parc peut être réalisé par tirage mandes manuelles prioritaires.
naturel ou mécanique.
Le désenfumage naturel est réalisé par des évacua- Moyens de détection, d’alarme et d’alerte
tions de fumées et des amenées d'air naturelles qui Chaque parc dispose d'un équipement d'alarme
communiquent avec l'extérieur directement ou au sonore et visuelle perceptible de tout point des com-
moyen de conduits. partiments et des circulations.
L'équipement d'alarme est :
Désenfumage naturel
- de type 1 dans les parcs de plus de 1 000 véhicules
Le désenfumage naturel est autorisé dans les parcs
autres que les parcs de stationnement largement
de stationnement couverts comprenant un seul
ventilés,
niveau, situé au niveau de référence (niveau de la
- de type 3 dans les autres cas, y compris les parcs de
voirie desservant la construction et utilisable par les
stationnement largement ventilés, ainsi que dans les
engins des services publics de secours et de lutte
parcs d'une capacité supérieure à 1 000 places dotés
contre l'incendie), si les ouvertures d'amenées d'air
d'un système d'extinction automatique du type
en partie basse et d'évacuation des fumées en partie
sprinkleur.
haute présentent une surface libre minimale de 12
Les déclencheurs manuels sont disposés, à chaque
décimètres carrés par véhicule pour chacune de ces
niveau, dans les circulations à proximité immédiates de
deux fonctions.
chaque escalier et, au rez-de-chaussée, à proximité des
Cette disposition est également admise pour le
sorties. Ils sont placés à une hauteur maximale de 1,30
niveau situé immédiatement au-dessus et celui situé
mètre au-dessus du niveau du sol.
immédiatement au-dessous du niveau de référence
de tout parc de stationnement couvert si la distance
maximale entre les bouches d'amenées d'air et d'éva-
cuation des fumées est inférieure à 75 mètres.
ERP
Le déclenchement de l'alarme générale doit entraîner : - Pour les parcs comportant au moins trois niveaux
- la dé-condamnation des issues verrouillées dans l'en- immédiatement au-dessus ou au-dessous du niveau
semble du parc, de référence, des colonnes sèches de 65 millimètres
- l'affichage à l'entrée des véhicules de l'interdiction sont disposées dans les cages d'escaliers ou dans les
d'accès, sas et comportent à chaque niveau, dans les sas, une
- la diffusion d'un message préenregistré lorsque le prise de 65 millimètres et deux prises de 40 milli-
parc dispose d'un équipement de sonorisation. mètres. Cette disposition impose la mise en place
d'un ou plusieurs poteaux ou bouches d'incendie de
Dans les parcs d'une capacité inférieure ou égale à 100 millimètres de diamètre, branchés sur une cana-
1 000 véhicules, les dispositifs concourant au com- lisation d'un diamètre au moins égal et implantés à
partimentage sont asservis à des détecteurs auto- moins de 60 mètres des orifices d'alimentation des
TYPE PS
nomes déclencheurs ou à un système de détection colonnes sèches.
automatique d'incendie.
Les parcs d'une capacité supérieure à 1 000 véhicules,
autres que les parcs de stationnement largement venti- Ventilation et qualité de l’air
lés et les parties situées en toiture-terrasse, sont dotés La ventilation, dans les parcs de stationnement cou-
d'un système de détection incendie. verts, est réalisée et surveillée de façon à s'opposer effi-
Les détecteurs sont judicieusement répartis dans les cacement à la stagnation, même locale, de gaz nocifs
volumes du parc, les locaux techniques et dans les acti- ou inflammables.
vités annexes. Leur sensibilisation entraîne : Conformément aux dispositions de l'article PS 18, les
- le déclenchement de l'alarme restreinte au poste de installations de ventilation et de désenfumage peuvent
sécurité, être communes.
- la mise en position de sécurité des dispositifs
concourant au compartimentage dans le comparti-
ment sinistré,
- la mise en fonctionnement du désenfumage dans le
compartiment ou le local concerné,
- le déclenchement de l'alarme générale dans l'en-
semble du parc,
- l'ouverture des barrières de péage asservie au
déclenchement de l'alarme générale.
Si l'ensemble du parc est doté d'un système d'extinc-

tion automatique du type sprinkleur, la détection auto-
matique d'incendie généralisée n'est pas imposée. Le
compartimentage est réalisé à partir de détecteurs
autonomes déclencheurs ; les commandes de désenfu-
mage sont positionnées à proximité des accès.
Moyens de lutte contre l’incendie

Les moyens de lutte contre l’incendie suivants sont pré-
vus :
- Des extincteurs portatifs de 6 kilogrammes ou 6
litres appropriés aux risques.
- Un système d'extinction automatique du type sprink-
leur est installé dans les parcs de stationnement cou-
verts à partir du troisième niveau au-dessous ou au-
dessus du niveau de référence.

"Type PS dans les ERP" sont :
=> L’arrêté du 9.05.06
ERP
Grandes cuisines Dispositions générales

Les appareils doivent bénéficier du marquage CE déli-
Les appareils de cuisson et les appareils de remise en vré dans les conditions des directives européennes.
température dont la puissance utile totale est supé- L’alimentation des appareils de cuisson doit comporter
rieure à 20 kW doivent être installés dans les locaux à proximité de l’accès du local ou du bloc cuisine un
appelés grandes cuisines. dispositif d’arrêt d’urgence par énergie pour l’ensemble
GRANDES CUISINES
On distingue deux cas : des appareils.

- la cuisine isolée des locaux recevant du public ; Les appareils de cuisson ne peuvent être implantés à
- la cuisine ouverte sur des locaux recevant du public moins de 50 cm d’une paroi que si celle-ci est revêtue
(self-service, stand publicitaire). de matériaux classés en catégorie M0 ou A2-s1, d1.
L'installation des appareils de cuisson doit s'opposer à Sauf les appareils marqués CE qui sont alors soumis
la naissance de l'incendie. aux préconisations d’installation du fabricant. Le sol
L'isolement des locaux doit en empêcher toute supportant les appareils de cuisson doit être constitué
extension. de matériau incombustible ou revêtu de matériau M0
ou classé A2fl
Cuisine isolée des locaux accessibles au public Les grandes cuisines (y compris les locaux annexes et
les salles à manger dans le cas de grandes cuisines
Fig. 1 - La cuisine est classée local à risques moyens. ouvertes) sont classées locaux à risques moyens.
Appareils gaz
Les appareils fonctionnant au gaz doivent être installés
dans des locaux comportant un système spécifique de
ventilation.
La quantité d’air à apporter est fixée à :
- 1,75 m3/h par kW de puissance calorifique totale ins-
tallée dans le local si les appareils ne comportent pas
de coupe-tirage ou de régulateur de tirage, lorsqu’il
s’agit d’un appareil raccordé,
- 3,5 m3/s par kW de puissance calorifique pour les
autres appareils raccordés,
Cuisine ouverte sur des locaux accessibles au public
- 10 m3/s par kW de puissance calorifique pour les
appareils non raccordés.
Fig. 2 - Si la cuisine ouvre sur des locaux accessibles au Ces solutions peuvent être obtenues par ventilation
public, l'ensemble cuisine + locaux est classé à risques permanente, ou par un dispositif particulier fonction-
moyens. nant seulement pour la durée de marche des appareils.
Entretien
Les conduits d’évacuation des fumées, lorsqu’ils exis-
tent, doivent être entretenus régulièrement et ramonés
au moins une fois par semestre.
Pendant la période de fonctionnement, le circuit d’ex-
traction d’air vicié, de buées et de graisses, doit être
nettoyé complètement, y compris les ventilateurs, au
moins une fois par semestre.
Les dispositifs de récupération de chaleur disposés
dans le circuit d’extraction doivent faire l’objet du
même entretien.
Le bloc-cuisine doit toujours être en dépression par rap-
port à la salle.
Des écrans de cantonnement doivent séparer le bloc-cui-
sine de la salle de restauration (IT 246).
ERP
Grandes cuisines isolées Ces dispositifs doivent être en matériau incombustibles

La porte de communication entre la cuisine et les et présenter les caractéristiques d’une installation de
salles accessibles au public est de degré PF 1/2H. désenfumage (voir IT 246). Le désenfumage de la cui-
Elle est soit à fermeture automatique, soit équipée sine est assuré par des amenées d’air situées en péri-
d’un ferme-porte. phérie de la salle accessible au public et par une extra-
Les détecteurs automatiques d’incendie seront de ction mécanique.
type détecteur de fumées optiques ou équivalent. Le désenfumage de la salle, doit répondre aux exi-
GRANDES CUISINES
Les cuisines doivent comporter une extraction d’air gences relatives au désenfumage des locaux.
vicié, de buées et de graisses, utilisable en cas d’in- Les amenées d’air de la salle peuvent être communes
cendie pour assurer le désenfumage. avec celles de la cuisine, sous réserve que les surfaces
Capteurs : doivent être construits en matériaux aient été calculées en conséquence.
incombustibles. M0 ou A2-s1 d0. Le débit d’extraction doit être au moins de 1,5 m3/s.
Conduits : doivent être construits en matériaux M0
ou A2-s1 d0 être stable au feu de degré 1/4 d’heure Extraction des fumées
et leur face intérieure ne doit pas être poreuse (art Si le désenfumage est exigé, le ventilateur doit être de
PE16 §2). A l’intérieur du bâtiment et en dehors du type 400°C 1H. Les liaisons entre les ventilateurs et
volume de la grande cuisine, les conduits et gaines conduits doivent être en matériaux M0 ou A2-s2, d0.
doivent assurer un degré coupe-feu de traversée L’alimentation du ventilateur doit être directe depuis le
équivalent au degré coupe-feu des parois traversées tableau général et de catégorie CR1.
avec un minimum de 60 minutes ou EI 60 (i<->o). Le passage en extraction des fumées de l’installation se
Les conduits doivent être munis de trappes de visites fait à partir d’une commande manuelle placée dans la
d’au moins 3 dm2 d’ouverture, éloignées d’axe en cuisine et comportant l’inscription extraction des
axe de 3 m au plus, avec une trappe à chaque chan- fumées.
gement de direction de plus de 30° et une à la base Le dispositif d’arrêt d’urgence ne doit pas interrompre
de toute partie verticale du conduit munie d’un l’évacuation des fumées.
réceptacle de résidus.
Un seul conduit est exigé pour assurer l’extraction
d’air vicié et le désenfumage ; ses caractéristiques
correspondent donc à celles d’un conduit de désen-
fumage (voir IT 246). Les trappes de visite équipant
ce conduit doivent être incombustibles et PF 1/2H
(obligatoires que pour les conduits horizontaux).
Les circuits d’extraction d’air doivent comporter soit
un filtre à graisses, soit une boîte à graisses, facile-
ment nettoyables.
Grandes cuisines ouvertes

Les grandes cuisines peuvent être aménagées direc-
tement dans les salles accessibles au public à condi-
tion d’en être séparées par un écran vertical fixe,
stable au feu 1/4 heure et en matériau classé en
catégorie M1 ou A2-s1, d1. Cet écran, jointif avec la
sous face de la toiture ou du plancher haut, doit être
d’une hauteur minimale de 0,50 m sous le plafond
fini de la cuisine.
Les liaisons entre le ventilateur d’extraction et le
conduit doivent être en matériaux classés M0 ou A2-
s1, d0 (art PE16 §2).
L’espace réservé à ces cuisines doit être en perma-
nence en dépression par rapport à la salle.
Les locaux où sont installés les appareils de cuisson Nota : Les textes de références concernant
doivent comporter des dispositifs d’extraction méca- "Les Grandes Cuisines dans les ERP"
nique des buées et vapeurs, utilisables en cas d’in- sont :
cendie pour évacuer les fumées et les flammes. => L’arrêté du 25.06.1980 modifié
Notes
HABITAT
Mémento protection incendie HABITAT
HABITAT
Chapitre 4
HABITAT
HABITAT
HABITAT Mémento protection incendie
Classification Classification
L’arrêté du 31/01/86 classe les bâtiments d’habitation
Définition en différentes familles. Les bâtiments d’habitation
Sont concernées les habitations individuelles ou collec- d’une hauteur supérieure à 50 m sont soumis à la
tives, y compris les logements foyers. Elles peuvent réglementation IGH.
contenir des locaux affectés à une activité profession- Les exigences concernant le désenfumage sont déter-
nelle faisant partie du même ensemble de pièces que minées en fonction de la famille du bâtiment.
celles où se déroule la vie familiale, ou des locaux Le désenfumage n’est obligatoire que pour l’habitat
CLASSIFICATION
affectés à une activité professionnelle de bureaux ou collectif (dernier cas de la 2e famille, 3e et 4e famille).
constituant un ERP dépendant de la même personne
physique.
Risques
Les habitants connaissent leurs locaux ; le risque est
donc atténué par rapport à des bâtiments type ERP. Les
nombreux cloisonnements limitent l’extension du foyer.
En revanche, l’évacuation n’est pas organisée. Les temps
de sauvegarde sont fonction de la rapidité d’intervention
des pompiers et dépendent de la hauteur des bâtiments.
Les risques sont accrus pendant les périodes de som-
meil.
Pas de contrôle périodique ni de service permanent de
sécurité.
Classement Type Configuration Niveau maxi Exigences

Isolées ou jumelées RdC + 1 étage
1ère famille Groupées en bandes RdC seul
Groupées en bandes RdC + 1 étage Structures indépendantes
Individuel
Isolées ou jumelées RdC + plusieurs étages
Groupées en bandes RdC + 1 étage Structures non indépendantes
2e famille
Groupées en bandes RdC + 2 étages Structures indépendantes
Indifférente RdC + 3 étages
Distances entre porte d'un logement
A RdC + 7 étages et escalier = 7 m maxi
Accessibilité escalier par voie échelle
Au moins d'une condition de
3e famille
3e famille A non satisfaite
Collectif
B Hauteur = 28 m maxi Accessibilité escalier à moins de
50 m d'une voie de circulation
Accès à chaque logement

par voie échelle
Hauteur entre 28 Accessibilité escalier à moins de

4e famille
et 50 m 50 m d'une voie de circulation

"Classification dans l’HABITAT" sont :
HABITAT
1ère FAMILLE 3ème FAMILLE

(Habitations individuelles)
a) Isolées ou jumelées avec RdC + 1er étage

3ème FAMILLE A
Au plus sept étages sur RdC.
Distance maxi entre porte d’un logement et
escalier ≤ 7 m.
Accessibilité par «voie engin»
b) Groupées en bandes si seul RdC
CLASSIFICATION
c) En bandes RdC + 1er étage si les structures
sont indépendantes. 7 étages
maxi
28 m
maxi
2ème FAMILLE
a) Habitations individuelles isolées ou jumelées

avec + de 1 étage sur RdC.
3ème FAMILLE B
Idem 3ème famille A sans contraintes d’étages
et de circulation intérieure
28 m
b) Individuelles avec 1 étage sur RdC maxi
c) Individuelles groupées en bandes

avec + d’1 étage sur RdC et structures
indépendantes 4ème FAMILLE
Entre 28 et 50 m pour le plancher du logement

le plus haut.
Accessibilité aux escaliers par les voies
engin < 50 m
d) Habitations collectives avec au plus 3 étages

sur RdC
28 m < H < 50 m
50 m
I n t e r n e t : w w w . f r a n c e - a i r. c o m - e - m a i l : d e m a n d e @ f r a n c e - a i r. c o m
HABITAT
DÉSENFUMAGE 2 E FAMILLE ET 3 E FAMILLE A
Désenfumage 2e famille Désenfumage 3e famille A

Locaux à désenfumer Locaux à désenfumer
Seules les cages d’escalier doivent être désenfumées. Seules les cages d’escalier doivent être désenfumées.
Mise en œuvre Mise en œuvre

En partie haute de l’étage le plus élevé, dispositif fermé En partie haute de l’étage le plus élevé, dispositif fermé
en temps normal, permettant en cas d’incendie une en temps normal, permettant en cas d’incendie une
ouverture d’1 m2 au moins permettant l’évacuation des ouverture d’1 m2 au moins permettant l’évacuation des
fumées. fumées.
Son dispositif de commande se situe au rez-de-chaus- Son dispositif de commande se situe au rez-de-chaus-
sée, à proximité de l’escalier. Son accès est réservé aux
sée, à proximité de l’escalier.
personnes habilitées.
Son accès est réservé aux personnes habilitées.
La commande peut être réalisée par un système élec-
La commande peut être réalisée par un système élec-
trique, pneumatique, hydraulique, électromagnétique,
trique, pneumatique, hydraulique, électromagnétique,
ou électro-pneumatique
ou électro-pneumatique. En 2e famille, il peut égale-
En 3e famille A, l’ouverture du dispositif de désenfu-
ment être réalisé par tringlerie.
mage doit être asservie à un détecteur déclencheur
autonome (DAD).

"Désenfumage 2e famille et
3e famille A dans l’HABITAT"
sont : => L’arrêté du 31.01.1986
HABITAT
Désenfumage 3e famille B Escaliers à l’abri des fumées
Locaux à désenfumer
Les cages d’escaliers, les dégagements et les circula-
DÉSENFUMAGE 3 E FAMILLE B
tions doivent être sécurisés.
Cages d’escalier protégées

L’escalier doit être protégé, et soit à l’air libre, soit à
l’abri des fumées.
Protégé :
- desservi à chaque niveau par une circulation hori-
zontale, une seule issue
- peut comporter seulement ses propres canalisations
d’éclairage, des canalisations métalliques (eau,
chutes d’eau, colonne sèche), des canalisations de
gaz (cf art.54) des conduits non encastrés C2
- éclairage électrique sélectivement protégé, direct
du tableau principal en évitant le sous-sol, ou par
blocs autonomes (NF C 71805).
A l’air libre :
paroi donnant sur l’extérieur ouverte sur au moins la
moitié de sa surface, sur toute la longueur.
Conforme à l’art. 18.
A l’abri des fumées :

- fermé sur toutes ses faces, CF 1H sauf imposte et
occulus PF 1H
- bloc porte PF 1/2H, largeur de porte de 0,8 m mini
- fermé en temps normal en haut et en bas (pas de
ventilation)
- en partie haute : exutoire de 1m2 à implanter obli-
gatoirement en plafond de la cage et débouchant à
l’air libre avec commande en partie basse
- si ouverture haute 1 m2 impossible, mise en sur-
pression Dégagements protégés
- débouché bas à l’extérieur, dans un hall ou une
Escaliers Escaliers à
circulation horizontale largement ventilée ou
à l’air libre l’abri des fumées
- aucune gaine technique ni conduite dans un esca-
lier encloisonné sauf les canalisations propres à avec une circulation horizontale protégée :
l'escalier (chauffage, RIA...).
Dégagements à l’air libre

Les dégagements associent un escalier et une circu-
lation horizontale spécifique desservant l’escalier.
Dans ce cas, les escaliers doivent être à l’air libre ou
à l’abri des fumées, voir ci-dessus. à l’abri des fumées
Les circulations associées sont :
- soit désenfumées par deux ouvrants de façades
opposés asservis à la détection. Amenée = 4m2
mini, située en dessous de 2 m de hauteur, ouver- car désenfumée par
ture à 60 ° mini Extraction = 2 m2 mini, située à 2 ouvrants sur des
plus de 2 m de hauteur, ouverture à 60 ° mini faces opposées
- soit protégées suivant les mêmes règles que les
autres circulations.
Circulations "Désenfumage 3e famille B dans l’HABITAT"
Voir feuillet "Circulations" Escalier à l’abri des fumées. sont : => L’arrêté du 31.01.1986
HABITAT
Désenfumage 4e famille Solution n°3

- 1 escalier + 1 circulation + 1 sas entre les deux
Locaux à sécuriser - 1 escalier protégé à l’abri des fumées pouvant être
Les cages d’escalier, les dégagements et les circulations mis en surpression, avec à chaque niveau, entre esca-
DÉSENFUMAGE 4 E FAMILLE
doivent être sécurisés lier et sas, un débit de 0,8 m3/s lorsqu’à ce niveau
seulement les deux portes du sas sont ouvertes et le
Cages d’escalier protégées désenfumage fonctionne.
Idem 3e famille B. En plus, l’installation de blocs auto- - 1 circulation protégée à l’abri des fumées reliant
nomes pour l’éclairage est obligatoire chaque logement à un escalier ou à l’extérieur (RdC).
Extraction mécanique des fumées. Pas de conduit
Dégagements d’amenée d’air. Amenée d’air par ouverture de 20
Les dégagements doivent empêcher les fumées de dm2 mini avec bord supérieur à 1m maxi du sol.
pénétrer dans l’escalier. 3 solutions : Amenée située entre sas et circulation. Volet PF 1H
ouvert en position normale avec fermeture par
Solution n°1
déclencheur thermique 70° côté circulation. Le débit
- 2 escaliers + 1 circulation
dans la circulation doit être au moins égal à 1,3 fois
- 2 escaliers protégés (ait libre ou à l’abri des fumées)
le débit de soufflage venant du sas et de l’escalier
distants de 10 m au moins
lorsque les 2 portes du sas sont ouvertes.
- 1 circulation horizontale protégée (air libre ou à l’abri
- 1 sas ventilé d’une surface d’environ 3m entre circu-
des fumées par désenfumage mécanique) qui relie
lation et escalier. Blocs portes PF 1/2H, fermes
directement chaque logement aux 2 escaliers (ou à
portes, ouverture des portes vers la sortie. Amenée
l’extérieur si RdC)
d’air mécanique par conduit collectif et éventuels rac-
cords de 2m maxi. Pression intérieure du sas compri-
se entre celle de l’escalier et celle de la circulation.
Conduit incombustible CF 1H et étanche, avec une sec-

tion a x b de 20 dm2 minimum et un ratio des côtes a/b
égal au maximum à 2. Bouches incombustibles fer-
mées en temps normal (sauf si elles participent à la
ventilation) PF 1H, partie basse à 1,8 m mini, et située
dans le 1/3 supérieur.
Débit entre sas et circulation de 1,6 m3/s mini lorsque
les 2 portes du sas sont ouvertes et que le désenfuma-
ge fonctionne.
Solution n°2
- 1 escalier + 1 circulation + 1 volume de séparation à
l’air libre entre les deux
- 1 escalier protégé (air libre ou à l’abri des fumées)
- 1 circulation horizontale protégée (air libre ou à l’abri
des fumées) reliant chaque logement à l’escalier (ou
à l’extérieur si RdC).
Si circulation à l’abri des fumées, extraction mécanique

obligatoire. Toutefois, amenée d’air possible par ouver-
ture de 20 dm2 avec partie supérieure à 1 m maxi du
sol, normalement fermée, PF 1H, conforme art. 36,
donnant sur le volume de séparation à l’air libre (cf ci-
après).
- 1 volume séparant à chaque niveau l’escalier de la cir-
culation. Ouverture permanente à l’air libre de 2 m2
mini. Bloc porte PF 1/2H, ferme porte, portes ouvrant
vers la sortie
Ce volume n’est pas nécessaire si la circulation ou l’es-
calier sont à l’air libre.
HABITAT
DÉSENFUMAGE 4 E FAMILLE

"Désenfumage 3e famille B dans
l’HABITAT"
HABITAT
Circulations Toute porte de logement non située entre insufflation

et extraction doit se trouver à 5 m maxi d’une bouche.
Le désenfumage des circulations concerne les habita- Si plusieurs bouches d’insufflation et d’extraction, sur-
tions de la 3e famille B et celles de la 4e famille. face totale extraction = surface totale insufflation. Si
Une circulation horizontale protégée peut être soit à impossible, la surface totale d’extraction doit être com-
l’air libre, soit à l’abri des fumées. prise entre 0,5 et 1 fois la surface d’insufflation.
Extraction : partie basse à 1m80 maxi du sol, et dans le
Circulation horizontale à l’air libre 1/3 supérieur.
CIRCULATIONS
La paroi donnant sur l’extérieur comporte sur toute sa Insufflation : partie haute à 1m maxi du sol.
longueur des vides au moins égaux à la moitié de la Ouverture des bouches
surface totale de cette paroi. Séparations éventuelles : Manoeuvre commandée par détecteurs de fumées et
amovibles ou destructibles. de gaz de combustion.
Revêtement plafond : matériau M2 ou bois. L’ouverture des bouches d’un étage doit interdire l’ou-
verture dans les autres étages (sauf conduits shunt).
Circulation horizontale à l’abri des fumées L’ouverture automatique des bouches doit être doublée
Distance entre porte de chaque logement et escalier ou par une commande manuelle dans l’escalier (proximi-
accès à l’air libre = 15 m maxi. té porte palière).
Désenfumage : tirage naturel ou extraction mécanique. Détecteurs : dans l’axe de la circulation, à 10 m maxi
d’une porte d’appartement.
Conduits - collectifs ou collecteurs Désenfumage mécanique
collectifs : peuvent comporter des raccordements hori- Débit extraction = 1 m3/s par bouche d’extraction
zontaux à chaque étage. Bouches fermées en temps mini, avec débit total d’extraction = n/2 mini, avec
normal, sauf si ventilation permanente. Volets incom- n = nombre d’amenées d’air dans la circulation.
bustibles CF 1H en extraction, PF 1H en amenée d’air. La mise en marche des ventilateurs doit être comman-
collecteurs : avec raccordements d’étage shunt. dée par détecteurs de fumées et de gaz de combustion.
Bouches ouvertes, ou fermées par des volets incom- En cas de non-fonctionnement du ventilateur, le désen-
bustibles en temps normal. Si bouches ouvertes : le fumage devra pouvoir fonctionner par tirage naturel.
collecteur ne peut desservir que 5 niveaux maxi. Les conduits d’extractions doivent comporter en partie
tous conduits : chaque extraction doit disposer d’une supérieure un dispositif permettant leur ouverture
hauteur mini de tirage de 4,25 m (autrement, elle doit selon une section égale à celle du conduit. Cette ouver-
être desservie par un conduit individuel). ture est commandée par un défaut de fonctionnement
Débouché à l’air libre par rapport aux obstacles plus du ventilateur.
élevés qu’eux = au minimum hauteur des obstacles, et Ventilateurs = 400° 1H. Alimentation protégée ne
au plus 8 m. devant pas traverser sans protection des locaux présen-
Section des conduits et raccordements d’étage L x l = tant des risques particuliers d’incendie.
20 dm2 mini avec L = 2 x l maxi. La ventilation permanente des circulations peut utiliser
Longueur des raccordements horizontaux = 2 m maxi. les installations de désenfumage lorsqu’elles sont
Matériaux incombustibles, CF 1/2H en 3e famille, CF 1H munies de volets. Des dispositions doivent être prises
en 4e famille. Débits de fuite extraction = 1/2 somme pour éviter la propagation des fumées vers d’autres
des débit aux bouches les plus défavorisées max. étages.
Bouches
Section mini de 20 dm2. Répartition alternée des insuf-
flations et des extractions. Distance entre insufflation et
extraction = 10 m maxi (parcours rectiligne), ou 7 m
maxi (parcours non rectiligne).

"Les Circulations dans l’HABITAT"
sont :
=> L’arrêté du 31.01.1986
HABITAT
Réseaux de ventilation 2e possibilité : dispositifs PF - clapets terminaux

Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif
Bâtiments concernés
est muni d’un dispositif PF (PF 1/4H en 2e et 3e famil-
Uniquement les bâtiments collectifs :
le, PF 1/2H en 4e famille) actionné par déclencheur
2e famille collectif
RÉSEAUX DE VENTILATION
thermique 70°. Ces dispositifs doivent être contrôlables
3e famille A et B
et remplaçables.
4e famille
Possibilité interdite en VMC gaz.
Principes
Les installations de ventilation des bâtiments doivent 3e possibilité - bouches incombustibles
limiter la propagation des fumées. Les bouches d’extraction mécanique ne doivent pas
Les conduits collectifs de ventilation doivent être M0. disparaître lorsqu’elles sont exposées au feu côté local.
L’ensemble du conduit et de son enveloppe doit être : Leur débit ne doit pas augmenter de plus de 25 % lors-
CF 1/4H en 2e famille qu’elles sont exposées à une température de 300° côté
CF 1/2H en 3e famille conduit. Règle des 50 Pa ou ouverture sur l’extérieur en
CF 1H en 4e famille cas d’arrêt de la ventilation.
Non applicable en VMC inversée ni en double flux.
3 possibilités d’installations :
1ère possibilité : ventilateur à fonctionnement
A noter
permanent (classe 4).
En VMC inversée, local spécifique avec porte d’accès PF
Alimentation électrique protégée et ne traversant pas
1/2H.
de locaux présentant des risques particuliers d’incen-
die, ou alimentation par groupe électrogène de secours
à mise en marche asservie à la coupure de l’alimenta-
tion normale (vérification mensuelle de fonctionne-
ment obligatoire). Ventilateur de catégorie 1 à 4 en
fonction du taux de dilution.

"Les Réseaux de ventilation dans
l’HABITAT "
Notes
IGH
Mémento protection incendie IGH
IGH
Chapitre 5
IGH
IGH
IGH Mémento protection incendie
Classification Classification
Définition Les IGH sont classés comme suit :
L’on considère comme IGH tout corps de bâtiment dont - GHA : habitation
le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport - GHO : hôtel
au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins
des services publics de secours et lutte contre l’incen- - GHR : enseignement
CLASSIFICATION
die : - GHS : dépôts d’archives

- à plus de 50 m pour les immeubles à usage
d’habitation - GHU : sanitaire
- à plus de 28 m pour les autres immeubles - GHW 1 : bureaux (hauteur du plancher bas entre
28 et 50 m)
Les parcs de stationnement situés sous un IGH ne sont
pas considérés comme faisant partie de l’immeuble - GHW 2 : bureaux (hauteur du plancher bas > 50 m)
lorsqu’ils sont séparés des autres locaux par des parois
- GHZ : usage mixte
CF 4H, et qu’ils ne comportent aucune communication
intérieure avec ces locaux.

"La Classification des IGH" sont :
=> L’arrêté du 18.10.1977
IGH
Conception Gaines horizontales : parois M0, sauf portes et trappes

de visites (degré CF égale à la moitié de celui de la
Principe gaine). En traversée de locaux présentant des dangers
d’incendie, leur CF de traversée est égal au CF de la
Compartiments : l’immeuble est divisé en comparti-
paroi franchie.
ments dont les parois, les portes et les sas d’accès ne
Gaines verticales recoupées : séparations CF 2H au
doivent pas permettre le passage du feu de l’un à
droit de chaque plancher. Les trappes et portes de
l’autre en moins de 2 heures (CF 2H).
visites de ces gaines doivent être CF 1/2H ou CF 1H, et
Longueur des compartiments = 75 m maxi
maintenues fermées.
CONCEPTION
Surface des compartiments = 2500 m2 maxi
Gaines verticales non recoupées (cages d’escalier,
Hauteur des compartiments = hauteur d’un niveau.
ascenseurs…) : ne doivent comporter que des trappes
Les compartiments peuvent comprendre 2 niveaux si la
et portes de visites CF 2H. Désenfumage obligatoire.
surface totale n’excède pas 2500 m2. Ils peuvent com-
Système d’extinction automatique à eau tous les 5
prendre 3 niveaux pour une surface totale de 2500 m2
niveaux.
quand l’un d’eux est accessible aux engins des services
de secours et de lutte contre l’incendie.
Aménagements intérieurs
La position des portes de sas, portes et volets ouverts
Plafonds : matériaux de revêtement M0 ou M1 (M0
en permanence, clapets, doit être transmise au poste
dans les dégagements communs et les cuisines collec-
de sécurité afin de signaler tout défaut de position.
tives)
Évacuation
Faux plafonds : éléments constitutifs M0 ou M1. SF
L’évacuation des occupants est assurée au moyen de
1/4H dans les dégagements communs.
deux escaliers au moins par compartiment. L’accès des
Parois latérales : paroi support du revêtement obliga-
ascenseurs est interdit dans les compartiments atteints
toirement M0.
ou menacés par l’incendie.
Matériaux de revêtement M0, M1 (potentiel calorifique
Autres points
< 21 MJ/m2) ou M2 (potentiel calorifique < 2 MJ/m2).
Des dispositions appropriées doivent empêcher le pas-
Ces limitations de potentiel calorifique ne s’appliquent
sage des fumées du compartiment sinistré aux autres
pas aux locaux des compartiments protégés en totalité
parties de l’immeuble.
par une installation d’extinction automatique à eau.
Les communications d’un compartiment à un autre ou
Dans les dégagements communs et les cuisines collec-
avec les escaliers doivent être assurées par des disposi-
tives, revêtement M0.
tifs étanches aux fumées en position de fermeture, et
permettant l’élimination rapide des fumées introduites.
L’immeuble doit comporter une ou plusieurs sources
autonomes d’électricité.
L’immeuble doit comporter un système d’alarme ainsi
que des moyens de lutte contre l’incendie.
Conduits et gaines
Aucune gaine technique ou conduit ne peut se trouver
ou s’ouvrir dans les cages d’escalier et leurs dispositifs
d’accès, ni sur les paliers d’ascenseurs protégés.
Conduits verticaux : doivent se trouver dans des
gaines, sauf si leur degré coupe-feu est égal au degré
coupe-feu de la paroi franchie.
Conduits horizontaux : en traversée de locaux présen-
tant des dangers d’incendie, leur CF de traversée est
égal au CF de la paroi franchie.

"La classification des IGH"
IGH
Dégagements
Dispositions générales : les dégagements compren-

nent les escaliers et leurs dispositifs d’accès, les ascen-
seurs et leurs paliers, les circulations horizontales entre
ces dégagements ou entre compartiments. Chaque
dégagement doit avoir une largeur minimum de 2 UP.
Pour les portes de sas et les escaliers desservant des
compartiments abritant moins d’une personne par 100
CONCEPTION
m2 de surface hors oeuvre, 1 UP possible.

Tous les locaux recevant plus de 20 personnes doivent
être desservis par 2 sorties distinctes aussi éloignées
que possible l’une de l’autre.
Circulations horizontales communes : parois M0 et

CF 1H.
Escaliers : Chaque compartiment doit être desservi

par au moins 2 escaliers. Les escaliers doivent être à
plus de 10 m et à moins de 30 m l’un de l’autre (sauf
si parcours à l’air libre). Parois incombustibles.
CF 2H, sauf si escaliers extérieurs.
Dispositifs d’intercommunication : permettent la

communication d’un compartiment à l’autre, et avec les
escaliers. Doivent pouvoir être franchis sans mettre en
communication directe l’atmosphère des deux compar-
timents (sas).
Surface entre 3 et 6 m2. Parois CF 2H.
Étanches aux fumées en position fermée, désenfumés,
et empêchant la propagation des fumées lorsqu’ils sont
utilisés pour le passage des personnes.
Deux issues seulement. Le cheminement entre les deux
issues doit avoir 1,2 m de long au moins et être
dépourvu d’obstacles.
Tout volet ou trappe d’accès aux gaines et conduits sont
interdits, à l’exception des colonnes sèches ou
humides, des volets de désenfumage et des canalisa-
tion électriques ou téléphoniques propres aux disposi-
tifs.
Les portes doivent avoir une résistance au feu adaptée
au système de désenfumage choisi.

"La Conception des IGH" sont :
=> L’arrêté du 18.10.1977
IGH
Désenfumage Dispositions communes aux deux systèmes
L’instruction technique du 07/06/74 décrit deux sys- Le fonctionnement automatique des volets doit être
tèmes de désenfumage, dits solution A et solution B. doublé par un dispositif manuel de manoeuvre et de
Ces systèmes sont décrits ci-après. La possibilité de réarmement facilement accessible aux seuls membres
mettre en œuvre d’autres systèmes de désenfumage du service de sécurité.
n’est pas exclue, sous réserve qu’ils aient reçu un avis Le système de signalisation doit permettre d’afficher en
favorable de la commission de sécurité. permanence au poste central de sécurité les divers
DÉSENFUMAGE
positionnements des volets. Il doit également signaler
Principes au poste central tout incident pouvant affecter le fonc-
Solution A : tionnement automatique des volets.
- soufflage dans l’escalier Bouches d’extraction et de soufflage : dans les circula-
- soufflage et extraction dans le ou les sas tions horizontales communes, la distance maximale
- soufflage et extraction dans la circulation horizontale entre deux bouches ne doit pas dépasser 10 m en par-
commune cours rectiligne, ou 7 m en parcours non rectiligne.
Solution B : Dans un cul-de-sac, la distance entre une bouche d’ex-
- soufflage dans l’escalier
traction et la porte d’un local ne doit pas excéder 5 m.
- soufflage dans le ou les sas
Dans le cas particulier où les bouches d’extraction et de
- passage d’air entre le ou les sas et la circulation hori-
soufflage sont réparties en couples mixtes dont les
zontale commune
ouvertures se trouvent de chaque côté de la circulation
- extraction dans la circulation horizontale commune
et à moins de 2,5 m l’une de l’autre, les bouches d’ex-
Dans les 2 solutions, les cages d’escalier sont en
traction peuvent être espacées de plus de 10 m, si dans
surpression.
le volume compris entre les deux couples ne s’ouvre
pas d’autres accès que ceux des sas et des paliers d’as-
censeurs.
IGH
Les conduits de soufflage et d’extraction doivent être La mise en route de l’ensemble du système de
isolés des compartiments par des parois CF 2H. En désenfumage doit se faire automatiquement par le
outre, les conduits d’extraction doivent avoir le même déclenchement des détecteurs de fumées répartis
isolement coupe-feu par rapport aux autres conduits. dans la circulation. Ces mêmes détecteurs doivent
Chacun de ces conduits est équipé d’un ventilateur qui commander simultanément dans le compartiment
lui est propre ; il en est de même pour les escaliers. sinistré :
Les matériaux et les fixations utilisés pour les conduits - l’isolement des circulations du compartiment sur le
et les ventilateurs d’extraction doivent leur permettre plan de la ventilation confort
DÉSENFUMAGE
d’assurer leur fonctionnement avec des fumés à 400°C. - l’isolement des conduits d’extraction des systèmes
Si des conduits horizontaux desservent les différentes de ventilation confort dont une partie de l’air est
bouches d’extraction, ils doivent : réutilisée. La fermeture des volets de transfert doit
- être M0 et SF 1/4H être commandée automatiquement par dispositif
- permettre l’accès au volet du ou des conduits verti- thermique à 70 °C situés côté compartiment.
caux d’extraction
- ne pas dépasser une longueur de 20 m à partir du Solution A
conduit vertical Cette solution comporte :
- assurer à chaque bouche un débit égal à 10% près. - une bouche de soufflage et une bouche d’extrac-
tion par sas
- une bouche de soufflage à proximité de chacun des
sas et des bouches d’extraction dans la circulation.
En cas de défaillance du système de désenfumage,
cette solution permet de conserver une double pro-
tection constructive (aucun passage possible de gaz
et de fumée).
Etant donné le nombre élevé de conduits, l’équilibra-
ge de ce système est délicat à réaliser.
Portes : Les portes entre les escaliers et les sas doi-
vent être PF 1H. Les portes entre les sas et la circula-
tion doivent être PF 1H et CF 1/2H.
Bouches et volets :
- les bouches de soufflage des sas doivent avoir leur
Dans chaque compartiment, il doit exister une différen- bord supérieur à une hauteur maximale de 0,5 m
ce entre les pressions relatives des escaliers et de la cir- du sol. Elles sont équipées de volets PF 1H, fermés
culation comprise entre 20 Pa et 80 Pa. en position d’attente.
Ces calculs sont effectués portes fermées, et en tenant - les bouches d’extraction des sas doivent être
compte de la perméabilité de la construction et des situées le plus près possible du plafond, leur bord
conduits. Dans tous les cas, les différences entre les inférieur étant à une hauteur minimale de 1,8 m du
pressions relatives des escaliers et des sas d’une part, sol. Elles sont équipées de volets PF 1H, fermés en
et des sas et des circulations d’autre part, ne devront position d’attente.
pas être > 80 Pa. - les bouches de soufflage de la circulation doivent
avoir leur bord supérieur à une hauteur maximale
Dans chaque compartiment, la somme des débits de 0,5 m du sol. Elles doivent être équipées de
potentiels d’extraction doit être au moins égale à 1,3 volets CF 1H fermé en position d’attente.
fois la somme des débits potentiels de soufflage. - le débouché de chaque conduit vertical d’extrac-
Les débits de soufflage et d’extraction doivent per- tion dans le compartiment doit être équipé d’un
mettre d’obtenir, les deux portes des sas étant volet CF 2H, fermé en position d’attente. Les
ouvertes, les vitesses moyennes de passage d’air mini- bouches d’extraction de la circulation doivent être
males suivantes : le plus près possible du plafond, leur bord inférieur
étant à une hauteur minimale de 1,8 m du sol.
Solution Escalier/sas Sas/couloir
Débit : les débits de soufflage et d’extraction dans le
A 0,5 m/s 0,5 m/s sas doivent être au minimum de 0,2 m3/s par m2 de
surface du sas. Les sas ne doivent jamais être en
B 0,5 m/s 1 m/s
dépression par rapport à la circulation.
IGH
Les débits de soufflage dans la circulation doivent être Bouches et volets :

au minimum de 1m3/s par bouche, avec une vitesse ne - les bouches de soufflage des sas doivent avoir leur
dépassant pas 5 m/s. bord inférieur à une hauteur minimale de 1,8 m du
sol. Elles sont équipées de volets PF 1H fermés en
position d’attente.
- les baies permettant le passage d’air entre le sas et la

circulation doivent avoir leur bord supérieur à une
hauteur maximale de 0,5 m du sol et une surface
DÉSENFUMAGE
minimale de 20 dm2. Elles doivent être équipées de
volets PF 1H ouverts en position d’attente et de fonc-
tionnement.
- le débouché de chaque conduit vertical d’extraction

dans le compartiment doit être équipé d’un volet CF
2H fermé en position d’attente. Les bouches d’extra-
ction dans la circulation doivent être le plus près pos-
sible du plafond, leur bord inférieur étant à une hau-
teur minimale de 1,8 m.
Solution B
Cette solution comporte :
- une bouche de soufflage par sas
- une baie permettant le passage d’air entre chaque sas
et la circulation horizontale commune
- des bouches d’extraction dans la circulation
Avec cette solution, en cas de panne du système de
désenfumage, il subsiste un isolement constructif entre
la circulation et l’escalier.
La présence de baies entre la circulation et le sas
nécessite les dispositions particulières décrites ci-après.
Portes : les portes entre les escaliers et le sas doivent
être CF 1H. Les portes entre les sas et la circulation doi-
vent être PF 1H et CF 1/2H.

"Le Désenfumage des IGH " sont :
=> L’IT du 07.06.1974
Notes
MARQUAGE CE
CERTIFICATION NF
CERTIFICATION NF
Mémento protection incendie MARQUAGE CE
CERTIFICATION NF - MARQUAGE CE
Chapitre 6
CERTIFICATION NF
MARQUAGE CE
MARQUAGE CE
CERTIFICATION NF
CERTIFICATION NF
MARQUAGE CE Mémento protection incendie
CERTIFICATION NF MARQUAGE CE
CERTIFICATION NF - MARQUAGE CE
Principes Généraux
Transposée par décret en droit français en 1992, la
La marque NF est la propriété de l’AFNOR, qui la gère
Directive Produits de Construction, dite directive nou-
avec le concours de différents organismes extérieurs.
velle approche, prévoit le marquage CE réglementaire
Par exemple, le CNMIS (Comité National Malveillance
des produits de construction visés pour leur mise sur le
Incendie Sécurité) a été mandaté par l’AFNOR pour
gérer la marque NF sur de nombreux produits de sécu- marché en France comme dans tout l’Espace
rité. Economique Européen.
La marque NF existe depuis 1947 et couvre de nom-
breuses familles de produits. Son objectif est d’attester Ce marquage atteste que les produits sont conformes
que les produits sont conformes aux normes françaises aux exigences essentielles définies dans la directive
et/ou européennes, applicables ainsi qu’à des spécifi- européenne concernée (normes harmonisées ou agré-
cations complémentaires. ments techniques). Pour qu’il soit applicable, les
normes européennes d’essais et de classement de
Critères d’attribution résistance au feu et la norme européenne produit doi-
Les principaux critères d’attribution de la marque NF vent être publiées.
sont :
- le respect des normes et textes en vigueur Exemples : Depuis le 1er septembre 2005, les ventila-
- le respect de spécifications complémentaires. Ces teurs extracteurs de fumée et de chaleur sont soumis
spécifications sont détaillées dans les règles de certi- au marquage CE, le référentiel européen pour ces pro-
fication NF (NF 264 pour les clapets coupe-feu et les duits est la norme harmonisée NF EN 12101-3. Il en est
volets de désenfumage) de même pour les produits DENFC depuis le 1er janvier
- l’audit du système qualité de l’entreprise (en relation 2007.
avec le produit certifié) Les clapets coupe-feu, les volets de désenfumage et
Tout produit certifié doit porter une estampille rouge autres produits de construction sont amenés à terme à
avec le logo NF. Le certificat de droit d’usage de la
le devenir.
marque NF et l’estampille NF sur un produit dispensent
de la présentation des procès verbaux de conformité.
Produits concernés
De nombreux produits peuvent ou doivent être certifiés
NF. On peut citer par exemple, les clapets coupe-feu,
les volets de désenfumage, les DENFC (Dispositifs
d’Evacuation Naturelle de Fumées et de Chaleur), les
extincteurs, les matériels de de détection incendie, les
dispositifs de commande SSI…
L’arrêté du 03 mai 1999, confirmé par celui du 29 juillet
2003, impose la certification NF à certains produits
dans les bâtiments ERP :
- clapets coupe-feu
- volets de désenfumage

"certification NF " sont :
=> Les règlements particuliers NF
EQUIPEMENTS
Mémento protection incendie EQUIPEMENTS
ÉQUIPEMENTS
Chapitre 7
ÉQUIPEMENTS
EQUIPEMENTS
EQUIPEMENTS Mémento protection incendie
➤ Compartimentage
Clapets coupe-feu
Clapet coupe-feu circulaire 500 Pa

- CF 2 H en mur ou dalle béton
- CF 1 H sur cloison en plaques de plâtre
COMPARTIMENTAGE
Circé®
Clapet coupe-feu rectangulaire 500 Pa
- CF 2 H en mur ou dalle béton
Télys®
- CF 2 H en mur en carreaux de plâtre
- CF 1 H en mur en plaques de plâtre
Platine évolutive de
REF 500®
déclenchement des
clapets coupe-feu
Clapet coupe-feu rectangulaire 1500 Pa
télécommandés
- CF 2 H en mur ou béton
et motorisés
REF 1500®
Bouches de ventilation et clapets terminaux

Pare-flamme
Clapet terminal Bouche de ventilation

- Pare-flamme 2 H - Pare-flamme 2 H
CTPF 2 BPF 2

- Coupe-feu 2 H - Coupe-feu 2 H
CTCF 120 BCF 2

Coupe-feu

- Coupe-feu 1 H 30 - Coupe-feu 1 H
CTCF 90 BCF 2
Clapet terminal
- Coupe-feu 30 et 45 min
CTCF 30/45
Volets de transfert
Volet de transfert Volet de transfert Volet de transfert
à guillotine à guillotine à vantelles
Pose en applique Pose encastrée multiples
sur le conduit dans le conduit CF 2 H et PF 2 H
CF 1 H et PF 1 H CF 2 H et PF 2 H
VGF.A® N VGF.E® N DTD® N
EQUIPEMENTS
➤ Désenfumage Grilles d’habillage

Volets de désenfumage à portillon
Volet de désenfumage
CF 1 et PF 1 H à 1 vantail ou 2 vantaux
CF 2 H et PF 2 H à 1 vantail ou 2 vantaux
Pose sur béton, silico-calcaire Grilles
Carreaux de plâtre, etc... d’habillage des
BTDR® PM 1 & 2H 1V et 2V volets de
DÉSENFUMAGE
Cyclades® Light désenfumage
Volet de désenfumage motorisable BTDR, VGF et
ou motorisé d’usine DTD.
CF 1 H et PF 1 H à 1 vantail Ouvrables ou
CF 2 H et PF 2 H à 1 vantail non,
Pose similaire à BTDR®PM
fixation par vis
BTDR® M
sur les volets ou
sur les parois.
Volet de désenfumage montage en dalle Cyclades® Médium Accessibilité aux
et ouverture vers le haut réarmements
CF 1 H et PF 1 H à 1 vantail ou 2 vantaux
des volets pour
CF 1 H 30 et PF 1 H 30 à 1 vantail
ou 2 vantaux les essais pério-
BTDR® Plafond diques.
Volet de désenfumage spécial habitat

20 dm2 de surface libre
CF 1 H ou PF 1 H à 1 vantail ou 2 vantaux
Cyclades® Extra
BTDR® H
Volets de désenfumage à guillotines, à vantelles et pour gaines

Volet de désenfumage
à guillotine.
Pose en applique sur Volet de Volet de
le conduit. désenfumage désenfumage
CF 1 H et PF 1 H à vantelles tunnel pour
multiples conduits
VGF.A® N
CF 2 H et PF 2 H CF 2H
Volet de désenfumage Pose sur mur
à guillotine. DTD® N REF VD® et en dalle
Pose encastrée dans béton
le conduit.
CF 2 H et PF 2 H
VGF.E® N
Ouvrants de façade
Ouvrants d’amenée d’air en façade
Pour les circulations ou la cage d’escalier
à réarmement manuel ou par verin électrique.
SGO jusqu’à 1 m2.
Orcades
EQUIPEMENTS
➤ Ventilation et désenfumage F400-120 (400°C/2H)

VENTILATION ET DÉSENFUMAGE F400-120
Tourelle F400-120
Tourelle de ventilation et de désenfumage F 400-120

• Débits de 300 à 20 000 m3/h
• Possibilité de coffret de relayage pré-raccordé
Simoun®
Caissons F400-120
Caisson d’extraction et de désenfumage F 400-120

à réaction et à entraînement direct Coffrets de relayage
• Particulièrement adapté pour la cuisine
• Débits de 1 000 à 30 000 m3/h
Défumair®XR

à réaction et à transmission
• Particulièrement adapté pour la cuisine
• Débits de 1 000 à 30 000 m3/h
Défumair®XTR
Ordinys® 3
à action et à transmission
• Pression jusqu’à 1 000 Pa
• Débits de 4 000 à 55 000 m3/h Coffret pour ventilateur de
désenfumage.
Défumair®XTA
Chaque ventilateur participant
au désenfumage
Centrifuges F400-120 (insufflation et extraction)
doit être commandé
par un coffret de relayage.
Groupe moto-ventilateur
à réaction et transmission par poulies • Calibres adaptés aux intensités
• Débits de 2 000 à 30 000 m3/h des ventilateurs.
• Interrupteur et Pressostat
Sygma® XTR
peuvent être intégrés au coffret.
Groupe moto-ventilateur
à action et transmission par poulies
• Débits de 2 000 à 30 000 m3/h
Sygma® XTA
Hélicoïde F400-120
Ventilateur axial de désenfumage

F 200-120 et F 400-120
• Débits de 3 600 à 120 000 m3/h
Axalu® Désenfumage
EQUIPEMENTS
➤ Utilisation des clapets et volets
UTILISATION DES CLAPETS ET VOLETS

Clapet Volet de transfert Volet de désenfumage
Position attente Ouvert Ouvert Fermé
Position sécurité Fermé Fermé Ouvert
➤ Fusible thermique au minimum ➤ Bobine au minimum
Mécanismes possibles ➤ Fusible thermique uniquement
➤ Bobine possible (Fusible thermique impossible)
de déclenchement (Bobine interdite)
➤ Moteur possible (Rupture interdite en conduits collectifs)
➤ Fin de course obligatoire
➤ Fin et début de course obligatoires
Signalisation en télécommandé ➤ Fin et début de course possibles
en conduits collectifs
➤ Début de course possible
Option de confort d’exploitation ➤ Motorisation ➤ Motorisation
Critères
Clapets Gaine circulaire Gaine rectangulaire Coupe-feu Dépression
Circé® X 500 Pa
2H/1H
2 H pour béton
1 H sur plaques de plâtre
REF®500 X 2H/1H
X avec adaptation circulaire 500 Pa
2 H pour béton
2 H pour carreaux de plâtre
2 H sur plaques de plâtre
REF®1500 X avec adaptation circulaire X 2 H sur béton 1500 Pa
Critères
Volets de désenfumage Coupe-feu avec grille Bâtiment Trémies profondes Trémies peu profondes Trémies très peu profondes
BTDR® 1H 1 Vantail ERP X
1H
(BTDR PM
ou
BTDR M
IGH
BTDR P)
BTDR® 1H 2 Vantaux ERP X
2H
(BTDR PM
ou
BTDR P)
IGH
BTDR® 2H 1 Vantail ERP X

2H
(BTDR PM ou
BTDR, BTDR M) IGH
BTDR® 2 H ERP X
2H
2 vantaux
ou
(BTDR PM)
IGH
BTDR® Habitat PF 1H Habitat

et CF 1H 1V ou 2H
VGFA® N 1H ERP X
Désenfumage ou
IGH
VGFE® N 2H ERP X
Désenfumage ou
IGH
DTD® N 2H ERP X
Désenfumage ou
IGH
EQUIPEMENTS
COFFRET DE RELAYAGE POUR VENTILATEUR DE DÉSENFUMAGE
➤ Coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage

a) Rappels de Marque NF
D’après la norme NFS 61-932 relative aux règles d’installation des Systèmes de Sécurité Incendie, «l’alimentation et la com-
mande de désenfumage doivent s’effectuer au moyen d’un coffret de relayage conforme à la NF S 61-937 (fiche XIII de l’an-
nexe A)».
Cela est applicable quel que soit le type de ventilateur, qu’il soit classé au feu ou non, dans la mesure où il participe au désen-
fumage (insufflation, extraction, mise en surpression).
D’après l’arrêté du 3 Mai 1999, les coffret de relayage doivent être certifiés NF à partir du 01/01/2000. Cela signifie en parti-
culier qu’ils doivent être conformes au Règlement Particulier NF RP 278. Le système qualité ainsi que le processus de fabrica-
tion est audité suivant ce RP.
A savoir :
• Un coffret de relayage par ventilateur participant au désenfumage.
• L’intensité nominale du coffret de relayage est égale aux caractéristiques AC3 divisées par 1.5.
• Le contrôle de phases est obligatoire. Il vérifie la présence tension ainsi que l’inversion des phases en avant du coffret.
• En cas de coupure d’alimentation, le coffret mémorise l’état précédent,au retour de tension le coffret affichera le défaut
6 «perte tension réseau» et repartira néanmoins dans son état antérieur qu’il aura mémorisé.
• Le contrôle d’isolement est intégré au coffret.
b) Diagramme des possibilités
Equipements obligatoires
(soit intégrés au modèle
d’Ordinys® 3, soit à prévoir
à l’extérieur) :
• Boîtier de réarmement à clé

(télécommande à émission
de courant.
• Pressostat de différentiel de
débit d’air à palette.
Sert à contrôler la présence
effective d’un débit d’air
suffisant au désenfumage.
• Boîtier de télécommande de
l’arrêt pompier (télécommande
à émission de courant
• Interrupteur de proximité
cadenassable
• Télécommande de mise en
sécurité.
EQUIPEMENTS
c) Implantation
➤ Schéma de principe d’un ventilateur ➤ Schéma de principe d’un ventilateur utilisé en confort
utilisé en désenfumage seul et désenfumage, accessoire de confort externe.
COFFRET DE RELAYAGE
Câbles de puissance Lignes de contrôle
(CR1 ou C2 sous cheminement protégé) (CR1 ou C2 sous cheminement protégé)
Lignes de télécommande Câbles et Lignes de confort

(CR1 ou C2 sous cheminement protégé) puissance ou télécommande (C2 )
CR1 : câble résistant au feu.

C2 : câble qui ne propage pas la gamme.
1. Ordinys® 3 conforme à la NFS 61-937

2. Boîtier de réarmement à clef permettant de ramener l’Ordinys® 3 de sa position de sécurité à sa position d’attente.
Il s ’agit d’un interrupteur à clef de niveau d’accès 2.
3. Contrôleur de débit d’air (contrôleur à palette ou pressostat différentiel).
4. Boîtier de télécommande de l’arrêt pompier. Il s’agit d’un interrupteur à clef de niveau d ’accès 2.
5. Interrupteur de proximité cadenassable avec retour d’information imposé par la réglementation du travail.
6. Ventilateur de désenfumage.
7. Accessoire de commande confort permettant d’assurer une ventilation de confort lorsque l ’Ordinys® 3 est en position attente.
8. CMSI : Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie. Il reçoit les informations des systèmes de détection Incendie et transmet à
l’Ordinys® 3 l’ordre de désenfumage (passage en sécurité). Cet ordre est un signal de télécommande 24 ou 48 Vcc TBTS
(Très Basse Tension de Sécurité) à émission ou à rupture de courant. Son US (Unité de Signalisation) reçoit également les
informations transmises par l ’Ordinys® 3.
9. TGBT : Tableau Général Basse Tension.
10. Protection magnétique : seule la protection magnétique est autorisée sur la ligne d’alimentation d’un ventilateur de désenfumage
contrairement à sa ligne confort où une protection thermique est à prévoir.
Dans le cas de l’Ordiny® 3 Confort Intégré Désenfumage (CIDAR), l’accessoire de commande confort sera intégré au coffret
Ordinys® et il suffira de venir raccorder une télécommande afin de piloter cet accessoire.
➤ Installation /montage
• L ’Ordinys® 3 : il doit être installé en dehors de la zone de mise en sécurité qu’il dessert. Il peut être installé à l’extérieur (IP 65).
• Le boîtier de réarmement doit être situé dans la zone de mise en sécurité correspondant au DAS commandé.
Lorsqu’un ventilateur dessert plusieurs zones, un seul boîtier peut être utilisé, dans ce cas, il doit être installé dans un local protégé.
• Le boîtier de commande de l’arrêt pompier : il doit être situé dans un local protégé.
Il est fréquemment situé dans le local du CMSI, ou tout autre endroit préconisé par les pompiers.
• Le commutateur de proximité : il sera à moins de 2 mètres du ventilateur et aura un report de position.
• Utilisation impérative des boîtiers de réarmement et des boîtiers de télécommande arrêt pompier de la gamme France Air afin de
respecter le procés verbal d’agrément.
• Rappel : conformément au §8.4.1 de la NF-S-61932, le coffret doit être installé en dehors de la (ou les) zones de mise en
sécurité desservie(s) par le ventilateur qu'il commande.
Notes
LEXIQUE
Mémento protection incendie LEXIQUE
LEXIQUE
Chapitre 8
LEXIQUE
LEXIQUE
LEXIQUE Mémento protection incendie
Ce chapitre a pour but de rappeler ou de présenter les D

différents termes techniques liés à la protection incendie. Dégagement accessoire : dégagement répondant aux dis-
positions de l’article CO 41, imposé lorsque exceptionnel-
A lement les dégagements normaux ne sont pas judicieuse-
Alimentation de remplacement : alimentation provenant ment répartis dans le local, l’étage, le secteur, le comparti-
de la source de remplacement. ment ou l’établissement recevant du public.
Alimentation électrique de sécurité (AES) : dispositif qui Dégagement protégé : Dégagement dans lequel le public
fournit l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement est à l’abri des flammes et de la fumée, soit :
des installations de sécurité définies ci-après afin de leur Dégagement encloisonné : Dégagement protégé dont
permettre d’assurer leur fonction aussi bien en marche toutes les parois ont un degré minimum de résistance au
normale, lorsque l’énergie provient de la source normal- feu imposé.
remplacement, qu’en marche en sécurité lorsque l’énergie Dégagement ou rampe à l’air libre : Dégagement protégé
LEXIQUE
provient de la source de sécurité. dont la paroi donnant sur le vide de la façade comporte en
Alimentation normale : alimentation provenant de la permanence, sur toute sa longueur, des vides au moins
source normale. égaux à la moitié de la surface totale de cette paroi.
Amenée d’air : Dégagement normal : dégagement comptant dans le
Amenée d’air indirecte : l’air extérieur pénètre par des nombre minimal de dégagements imposés.
amenées d’air directes dans un ou plusieurs locaux soit Dégagement de secours : dégagement qui, pour des rai-
voisins, soit séparés du local à alimenter par un seul autre sons d’exploitation, n’est pas utilisé en permanence par le
local. L’air peut éventuellement transiter par une circula- public.
tion. Dégagement supplémentaire : dégagement en sur-
Amenée d’air directe : l’air extérieur pénètre directement nombre des dégagements définis dans le règlement.
dans le local où se trouvent le ou les appareils d’utilisation
à alimenter, par un conduit ou par des passages ménagés E
dans les parois extérieures. Espace libre : Espace répondant aux caractéristiques
minimales suivantes :
B - La plus petite dimension est au moins égale à la largeur
Bouche : orifice d’un conduit d’amenée d’air ou d’éva- totale des sorties de l'établissement sur cet espace, sans
cuation des fumées normalement obturé par un volet. être inférieure à 8 mètres,
- Il ne comporte aucun obstacle susceptible de s'opposer
C à l'écoulement régulier du public,
Circulation secondaire : circulation horizontale assurant - Il permet l'accès et la mise en œuvre facile du matériel
un cheminement des personnes vers les circulations prin- nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre le feu,
cipales. - Les issues de l'établissement sur cet espace sont à moins
Conduit : volume fermé servant au passage d’un fluide de 60 mètres d'une voie utilisable par les engins de
déterminé. secours,
Coupe-feu de traversée d’une gaine ou d’un conduit : - La largeur minimale de l'accès, à partir de cette voie est
temps réel défini par les essais réglementaires pendant de :
lequel une gaine ou un conduit traversant la paroi coupe- 1,80 mètre lorsque le plancher bas du dernier niveau
feu séparant deux locaux satisfait au critère coupe-feu accessible au public est de 8 mètres au plus au-dessus du
exigé entré ces deux locaux, compte tenu de la présence sol,
éventuelle d’un clapet au sein du conduit (l’essai de clapet 3 mètres lorsque le plancher bas du dernier niveau acces-
étant effectué sous pression de 500 pascal ou, pour les cir- sible au public est à plus de 8 mètres au-dessus du sol.
cuits d’extraction d’air, sous pression de service si celle-ci Etablissement dit à risques particuliers : Un établisse-
est supérieure à 500 pascal au droit du clapet). Ce critère ment recevant du public ou un tiers sont dits à risques par-
doit être respecté jusqu’à la prochaine paroi coupe-feu ticuliers dans les cas suivants :
franchie. - ils sont définis comme tels dans le règlement,
Circulation principale : circulation horizontale assurant - ils abritent, dans leurs locaux ou leurs parties contigus,
un cheminement direct vers les escaliers, sorties ou issues. une ou plusieurs installations classées, au sens de la loi
Clapet : dispositif actionné de sécurité consistant en un relative aux installations classées pour la protection de
dispositif d’obturation destiné au compartimentage dans l'environnement, en raison notamment des risques d'in-
un système de sécurité incendie. Il est ouvert en position cendie ou d'explosion,
d’attente. Il peut être du type télécommandé ou du type - ils sont considérés comme tels après avis de la commis-
autocommandé en fonction de l’application. sion de sécurité lorsqu'ils comportent notamment des
Coffrage : habillage utilisé pour dissimuler un ou plu- risques d'incendie ou d'explosion associés à la présence
sieurs conduits, dont les parois ne présentent pas de qua- d'un potentiel calorifique élevé et de matières très facile-
lités de résistance au feu et qui ne relient pas plusieurs ment inflammables.
locaux ou niveaux. Dans les autres cas, l'établissement recevant du public ou
Contrôle de ligne: disposition permettant de vérifier en le tiers est à risques courants.
permanence que la totalité des circuits électriques de
commande des volets, clapets, portes, rideaux, exutoires
de fumée, ouvrants en façade et moteurs des ventilateurs
de désenfumage est capable d’assurer la transmission de
l’ordre de fonctionnement.
LEXIQUE
Mémento protection incendie LEXIQUE
Exutoire de fumée : dispositif d’évacuation de fumée et Source normale : source constituée généralement par un
de chaleur intégré dans un élément de construction sépa- raccordement au réseau électrique de distribution
rant l’intérieur du bâtiment de l’extérieur. Cet élément de publique haute tension ou basse tension.
construction présente un angle supérieur ou égal à 30° par
rapport à la verticale. T
Trappe : dispositif d’accès, fermé en position normale.
F Pour les essais dé résistance au feu, les trappes doivent
Façade accessible : façade permettant aux services de satisfaire aux essais prévus pour les volets.
secours d’intervenir à tous les niveaux recevant du public. Trappe à ferme-porte : trappe équipée d’un dispositif
Elle comporte au moins une sortie normale au niveau destiné à la ramener à sa position de fermeture dès qu’el-
d’accès du bâtiment et des baies accessibles à chacun de le en a été éloignée pour le service.
ses niveaux. Trappe à fermeture automatique : Trappe équipée d’un
LEXIQUE
dispositif qui peut la maintenir en position d’ouverture et
G la libère au moment du sinistre dans les conditions pré-
Gaine : volume fermé généralement accessible et renfer- vues à l’article CO 33 (§ 3).
mant un ou plusieurs conduits. L’ensemble de la trappe et de ce mécanisme constitue un
dispositif actionné de sécurité et doit satisfaire aux mêmes
H exigences que celles prévues pour les portes à fermeture
automatique visées à l’article CO 47 (§ 1).
I
Installations de sécurité : installations qui doivent être V
mises ou maintenues en service pour assurer l’évacuation Volet : dispositif d’obturation placé à l’extrémité d’un
du public et faciliter l’intervention des secours. Elles com- conduit. Il peut être ouvert ou fermé en position d’attente,
prennent : il est à commande automatique ou manuelle.
- l’éclairage de sécurité, Voie échelles : Partie de voie utilisable par les engins de
- les installations du système de sécurité incendie (SSI), secours dont les caractéristiques de la voie engins sont
- les ascenseurs devant être utilisés en cas d’incendie, complétées et modifiées comme suit :
- les secours en eau (surpresseurs d’incendie, pompes de - la longueur minimale est de 10 mètres,
réalimentation en eau, compresseurs d’air des systèmes - la largeur libre minimale de la chaussée est portée à 4
d’extinction automatique à eau, etc.), mètres,
- les pompes d’exhaure, - la pente maximale est ramenée à 10 %,
- d’autres équipements de sécurité spécifiques de l’éta- - la disposition par rapport à la façade desservie permet
blissement considéré à condition qu’ils concourent à la aux échelles aériennes d'atteindre un point d'accès (bal-
sécurité contre les risques d’incendie et de panique, cons, coursives, etc.), à partir duquel les sapeurs-pom-
- les moyens de communication destinés à donner l’alerte piers doivent pouvoir atteindre toutes les baies de cette
interne et externe. façade, la distance maximale entre deux points d'accès
ne devant jamais excéder 20 mètres.Si cette section de
J-K-L-M-N-O voie n'est pas sur la voie publique, elle doit lui être rac-
Ouvrant de désenfumage en façade : dispositif d’ame- cordée par une voie utilisable par les engins de secours.
née d’air intégré dans un élément de construction sépa- Lorsque cette section est en impasse, sa largeur minimale
rant l’intérieur du bâtiment de l’extérieur. Cet élément de est portée à 10 mètres, avec une chaussée libre de sta-
construction présente un angle inférieur à 30° par rapport tionnement de 7 mètres de large au moins.
à la verticale (façade). Voie engins : voie, d'une largeur minimale de 8 mètres,
comportant une chaussée répondant, quel que soit le sens
P de la circulation suivant lequel elle est abordée à partir de
Pare flamme de traversée : Il est déterminé par le même la voie publique.
essai que celui du coupe-feu de traversée en faisant abs-
traction de la température mesurée à l’extérieur du W-X
conduit situé dans le local non sinistré.
Q-R-S
Source de remplacement : source délivrant l’énergie
électrique permettant de poursuivre tout ou partie de l’ex-
ploitation de l’établissement en cas de défaillance de la
source normale. Durant la période d’exploitation de l’éta-
blissement, l’énergie électrique provient soit de la source
normale, soit de la source de remplacement (si cette der-
nière existe). Cet ensemble est appelé “source normal-
remplacement”.
Source de sécurité : source prévue pour maintenir le
fonctionnement des matériels concourant à la sécurité
contre les risques d’incendie et de panique en cas de
défaillance de la source “normal-remplacement”.
Notes
couv.protec.montée 24/07/07 14:13 Page 2
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Aubagne Lyon Centre Est Paris Ouest Strasbourg

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Angélique FAYARD Jérémie SURAIS

Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS p. 5 Chapitre 4 HABITAT p. 61

© Copyright France Air - 2007 - Tous droits réservés.

Réaction / Résistance au feu Dans le cadre de l’harmonisation européenne, l’arrê-

Afin de réaliser les objectifs de la prévention, les

Correspondance entre classement M et Euroclasses

Classement selon NF EN 13501-1 Ancien classement

Résistance au feu Depuis le 22 mars 2004, un nouvel arrêté, entrant dans

Sauf indication contraire, les classifications sont

Différentes durées de classement pouvaient ensuite

Alimentation Les câbles véhiculant l’énergie de sécurité doivent :

Dans certains cas, il est néanmoins possible que l’ali-

Nota : Les textes de références concernant

Composition SSI catégorie A :

Composition SSI catégorie B : NF S 61-930 Système concourant à la sécurité

Composition SSI catégorie D : NF S 61-937 Dispositifs Actionnés de Sécurité

Télécommande La surveillance des lignes de contrôle doit être réalisée

une rétribution ou une participation quelconque, ou Catégories

Nota : Les textes de références concernant

Tableau de détermination de la cinquième catégorie :

Effectif du public en dessus duquel l’ERP

Salle d'audition, de conférences,

M Magasins de vente 100 100 200

N Restaurants ou débits de boissons 100 200 200

O Hôtels ou pensions de famille 100

P Salles de danse ou salles de jeux 20 100 120

Écoles maternelles, Interdit 1 100

T Salles d'expositions 100 100 200

V Établissements de culte 100 200 300

W Administrations, banques, bureaux 100 100 200

Y Musées 100 100 200

OA Hôtel et restaurant d’altitude 20

PA Plein air 200

Conception Conception intérieure

Sectorisation (solution sévère mais simplifiant la

Etablissement occupant Etablissement occupant Catégorie de

- Etablissement à un Toutes Structure SF 1/2 h

2e catégorie Structure SF 1/2 h

Dispositions générales applicables à tous les ERP de la 1ère à la 4ème catégorie.

Parois entre locaux accessibles au public. Parois entre

Aucune exigence PF 1/4 h PF 1/4 h CF 1/4 h

1h CF 1/2 h PF 1/2 h CF 1/2 h

Les conduits débutants, traversants ou aboutissants Calcul :

Dégagements - De 51 à 500 personnes : 2 dégagements

Nota : Nota : Les textes de références

Traitement de l’air et VMC

On distingue deux types de réseaux de ventilation :

NB : Les systèmes de ventilation double flux sont admis

Nota : Les textes de références concernant

Ventilation de confort Conduits

Dans les ERP, les conduits aérauliques doivent, quelle

Lorsque le volume limité par ces parois n'est pas des-

Le fonctionnement des clapets (DAS) est autocomman-

VMC : ventilation mécanique contrôlée Fonctionnement permanent du ventilateur :

Dispositifs coupe-feu (CH42)

CTA et ventilateurs • Elles doivent être installées dans des caissons ou

Désenfumage généralités Le désenfumage des salles avec accès au public :

Le désenfumage a pour objectif d’extraire les gaz et cas suivants :

Le désenfumage des circulations horizontales encloi-