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I.2.

ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LA MOBILITÉ ET SES APPLICATIONS

A l’inverse, lorsque |YR | << |YS |, la relation (I.2) donne :


vL vL
fc = ' = FR (I.14)
YS + YR YS
où FR est la force de réaction, au point de contact, appliquée sur la Source lorsque la vitesse
en ce point est égale à la vitesse libre. On parle alors de “source de force" car la force de
contact ne dépend quasiment que de la Source.

I.2 Étude bibliographique sur la mobilité et ses applications


Dans la littérature, la méthode des mobilités a inspiré de nombreux chercheurs dans
de nombreux domaines. Ceux-ci concernent aussi bien l’importance des couplages entre
degrés de liberté, que la façon de caractériser le système Source, ou encore les moyens à
mettre en œuvre pour réduire la puissance injectée. Les quelques lignes qui suivent portent
sur la définition des mobilités et donnent un aperçu des recherches publiées à ce jour dans
ce contexte.

I.2.1 Définition de la mobilité


La mobilité peut être définie comme l’inverse de l’impédance, qui est un terme plus
courant en physique. Chaque domaine physique possède une définition propre de l’im-
pédance. En mécanique il s’agit du rapport entre une force, exercée ou résultante, et une
vitesse, ou un déplacement associé, la dernière définition étant la plus utilisée dans le do-
maine du génie parasismique. La mobilité caractérise, comme son nom l’indique, la capacité
de l’objet à vibrer sous l’action d’une force.
Dans la méthode des mobilités, la définition usuelle est le rapport de la vitesse ponctuelle
sur la force exercée ; c’est la forme que nous utiliserons dans la majeure partie de ce docu-
ment. Néanmoins, les fondations sont souvent caractérisées par une impédance calculée
avec le déplacement. Pour faire la différence, les expressions utilisant le déplacement seront
notées avec l’indice u alors que celles exprimant un rapport avec la vitesse n’auront pas
d’indice particulier.
Il existe quatre formes de mobilités différentes, chacune d’entre elles relie une force et
une vitesse différentes.
1 La plus facile à définir et à utiliser est la mobilité d’entrée ou “point mobility", définie
par Cremer & al [79] (p.241). Elle relie une vitesse et une force portées par le même
degré de liberté et se situant au même endroit.
2 La mobilité de couplage relie une force appliquée sur un degré de liberté à une vitesse
portée par un autre degré de liberté observées au même point.
3 La mobilité de transfert est définie comme le rapport d’une vitesse en un point sur
la force appliquée sur le même degré de liberté en un autre point.
4 Enfin la mobilité reliant une vitesse et une force portées par deux ddl différents en
deux points de l’espace différents est appelée mobilité de couplage transféré.
Pour rendre compte de toutes ces possibilités la mobilité s’écrit avec quatre indices :
vj (xB )
YijAB = (I.15)
Fi (xA )

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