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AMÉNAGEMENTS CYCLABLES
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Avant-propos
AVRILLE VILLE-PARC !
Nous pouvons être fiers de pouvoir offrir aux Avrillais une Ville où il fait bon respirer.
Conformément à l’engagement pris vis-à-vis des habitants de notre Ville, la
Municipalité s’est employée dès 2008 à renforcer le développement de l’ensemble
des liaisons douces.
Dans ce cadre, un groupe de travail « Pistes Cyclables » a été constitué, dans un
esprit de concertation et de partenariat étroit avec l’ensemble des acteurs concernés,
ce que reflète sa composition.
Le groupe comporte en effet 13 membres représentant des élus, des techniciens et
des Avrillais.
La mission du groupe de travail est de réaliser un plan de déplacements cyclables
(joint en annexe), à partir du diagnostic des aménagements existants. Son ambition
est de relier les différents quartiers, les différents équipements publics de la Ville -
scolaires, sportifs et associatifs, culturels, etc. - et les différentes zones artisanales et
commerciales de la commune, en veillant par ailleurs à leur interconnexion avec les
communes proches.
Sur préconisation du groupe de travail, le choix a été fait de généraliser l’utilisation
des « voies vertes » sur une partie des chemins piétons existants et à terme sur
l’ancienne voie de chemin de fer.
Déjà forte depuis plusieurs années d’un réseau cyclable de 13 km, Avrillé entend
étoffer son réseau avec 22 km supplémentaires.
Pour encadrer ce développement à l’échelle du mandat, cette charte cyclable pour la
Ville d’Avrillé sert de « fil conducteur » à la municipalité et aux services pour planifier
les différents aménagements cyclables liés aux futurs travaux, en engageant la
résorption des points à améliorer dans le cadre de l’élaboration des nouveaux projets
de voiries et en y incluant les équipements accessoires et le mobilier urbain.
Une évaluation des coûts des différents travaux envisagés aboutira, chaque année, à
leur intégration dans le plan pluriannuel d’investissement.
Je vous souhaite une excellente lecture de cette Charte.
Octobre 2010
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Sommaire
Introduction Pages 7 à 9
a) Définition Page 11
b) Gabarit Pages 11 à 12
c) Signalisation horizontale et verticale Pages 13 à 18
a) Définition Page 19
b) Gabarit Pages 19 à 20
c) Signalisation horizontale et verticale Pages 21 à 28
a) Définition Page 29
b) Gabarit Page 29
c) Signalisation horizontale et verticale Pages 29 à 31
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IV - Les différentes zones pour une circulation apaisée :
1) La zone 30 Pages 57 à 58
2) Le By-Pass Pages 62 à 64
VI - Le mobilier urbain :
1) Les stationnements vélos Page 65
4) L’éclairage Page 71
Conclusion Page 73
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Introduction
Cette charte cyclable vise à développer l’usage du vélo sur la Ville d’Avrillé, pour
cela l’objectif fondamental de la politique de promotion cyclable doit être de
constituer un réseau continu couvrant la commune.
En effet le réseau cyclable défini sur le plan de déplacements cyclables comprend
tout un ensemble de cheminements internes à la ville et aux quartiers, des itinéraires
de liaison entre les bâtiments publics, les zones d’activités, les quartiers et entre les
communes ainsi que des itinéraires de loisirs.
Le choix de l’aménagement cyclable retenu dépendra du trafic automobile
supporté par la voie concernée, de la fréquentation des poids lourds, des flux de
cyclistes, mais aussi de l’environnement urbain, de l’emprise disponible et du
différentiel des vitesses véhicules-vélos. Le maillage du réseau devra être
suffisamment fin pour intéresser l’ensemble de la population et pour offrir les trajets
les plus courts possibles aux différents types de cyclistes qui sont définis comme
suit :
Les cyclistes utilitaires : ils utilisent leur vélo pour des déplacements
domicile-travail, domicile-études (primaire, collège, lycée), domicile-
lieu de loisirs (restaurant, parc,…), achats divers, visite de parents ou
amis, démarches administratives. L’usage utilitaire se pratique
souvent sur de courtes distances (<5 km) et les destinations sont
habituellement déterminées (dans le temps et l’espace),
Les cyclistes de loisirs : ils utilisent tous les types de vélos et les
principaux motifs de déplacements sont la détente et la promenade.
L’usage récréatif se caractérise par des distances plus longues et des
destinations plus flexibles,
Les cyclistes touristiques : généralement les motifs de
déplacements sont la découverte d’un territoire sur le plan paysager,
naturel, et également des richesses culturelles, architecturales ou
historiques,
Les cyclistes sportifs ( cyclotouristes et VTTistes) : ils peuvent
également bénéficier des aménagements cyclables réalisés pour les
autres catégories d’usagers, toutefois, ils privilégierons l’utilisation de
la chaussée sans aménagement spécifique.
Par ailleurs les rollers sont actuellement assimilés à des piétons et sont soumis aux
articles R.217 à R.219-4 du code de la route ; ils doivent donc circuler sur les trottoirs
pour le moment malgré des caractéristiques de déplacements comparables aux
cyclistes. La législation est donc amenée à évoluer.
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En outre dans le cas de vélo à assistance électrique (V.A.E.), la législation Française
stipule les conditions obligatoires à respecter pour qu’un V.A.E. soit considéré
comme un cycle « classique » et non comme un cyclomoteur :
La mise en route du moteur est conditionnée uniquement par le pédalage et
doit se couper dès que l’on arrête de pédaler. Il faut donc obligatoirement un
capteur de pédalage. C’est ce qu’on appelle le système « Pedelec » ancienne
« PAS » (Power Assist System),
L’assistance doit se couper à 25 km/h, le vélo pouvant rouler plus vite sans
assistance,
La puissance nominale du moteur doit être de 250 watts maximum.
On en déduit que tout véhicule à deux roues équipé d’une poignée d’accélération qui
permettrait au moteur de fonctionner seul, ne rentre pas dans la catégorie des vélos
à assistance électrique (sauf tricycles dont la législation diffère).
Par conséquent la règle générale est donc maintenant qu’elles sont facultatives.
L’obligation est seulement imposée, en fonction de l’aménagement, à la demande du
Maire qui l’institue pour une section précise et ceci après avis du Préfet :
l’obligation est donc exceptionnelle.
En outre, selon l’articles R.110-2, l’usage d’une bande ou d’une piste cyclable est
« exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues », il est donc interdit aux
cyclomoteurs, sauf disposition particulière prise par Le Maire (autorité de police
compétente). La réglementation, en particulier celles liées au code de la route que ce
soit pour les bandes ou les pistes cyclables, n’intègre pas de largeur prédéfinie mais
quelques recommandations qui sont définies par le CERTU en fonction de bilans liés
à la pratique du vélo.
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En effet l’aire d’attraction d’une station de transport public peut être multipliée par 5 à
10 avec une politique vélo adaptée. Réussir l’intermodalité (Vélo/Tram, bus) passe
par une accessibilité sans faille des stations et surtout par l’organisation d’un
stationnement sécurisé.
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I. Les différents types d’aménagements cyclables :
1) La bande cyclable :
a) Définition :
La bande cyclable est définie par l’article R.110-2 du code de la route comme « une
voie exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues, sur une chaussée à
plusieurs voies ». La circulation des autres véhicules, le stationnement et la livraison
y sont interdits.
Il s’agit d’une voie unidirectionnelle.
La bande cyclable doit faire l’objet d’un arrêté de circulation délivré par le Maire.
b) Gabarit :
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Après concertation au sein du groupe de travail « Pistes Cyclables », il a été défini de
mettre en place pour la Ville d’Avrillé et en cohérence par rapport à la documentation
mise en place et validée par ANGERS LOIRE METROPOLE pour l’agglomération
angevine, les caractéristiques des bandes cyclables suivantes :
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c) Signalisation horizontale et verticale :
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Ligne T’2-2u (10cm)
.
Ligne T3-5u (25cm)
Le marquage des bandes sera complété par des pictogrammes vélos blancs et
d’un chevron blanc à chaque « événement important » du tracé (sorties riveraines
dangereuses, sorties de parking, en entrée et sortie d’intersections) pour rappeler
régulièrement à tous les usagers les fonctions de cette voie.
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Le démarrage d’une bande cyclable devra être visible de loin pour que l’ensemble
des usagers de la route intègrent suffisamment tôt la réduction de la chaussée
circulée. Il importe donc de respecter certaines distances :
- en section courante d’une chaussée, sur une zone suffisamment dégagée,
- 10 à 15m après une intersection,
- 10 à 20m après un giratoire sur l’une des branches.
Elle est marquée au sol par un biseau partant de la droite vers la gauche d’angle
22,5° à l’aide de la ligne discontinue T3-5u (u=5cm). Le démarrage d’une bande
pourra également être réalisé suite à une traversée contiguë piéton-vélo.
La fin d’une bande devra être perçue assez en amont pour ne pas surprendre le
cycliste par une discontinuité brutale du cheminement, et les autres usagers par un
retour à une circulation mixte.
Elle est matérialisées au sol par un trait oblique de gauche vers la droite d’angle
22,5° de la ligne discontinue T3-5u (u=5cm) comportant une interruption médiane de
50 cm. De même que pour le démarrage, la fin d’une bande pourra être réalisée
après une traversée contiguë piéton-vélo.
Le raccordement aux pistes des bandes cyclables sera réalisé de préférence avec
une pente nulle c’est à dire sans ressaut ou par une vue de la bordure de 2cm. Il est
également souhaitable d’éviter l’implantation de regards sur les bandes cyclables.
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Bande cyclable en section courante
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Bande cyclable et arrêt de bus
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Début d’une bande cyclable Fin d’une bande cyclable
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2) La piste cyclable :
a) Définition :
Néanmoins « lorsqu’une chaussée est bordée de chaque côté par une piste cyclable,
les utilisateurs de cette piste doivent emprunter cette ouverture à droite de la route,
dans le sens de la circulation. (Article R431-9 du code de la route).
Une piste peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Elle peut se situer de part et
d’autre d’une voie ouverte à la circulation générale.
b) Gabarit :
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Piste Unidirectionnelle éloignée de la voirie
Piste bidirectionnelle
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c) Signalisation horizontale et verticale :
Dans le cas des intersections, la mise en place des panneaux ci-dessus aux entrées
et sorties des pistes dépendra de la présence ou non d’aménagements cyclables sur
les voies composant l’intersection. En effet si l’ensemble des voies est équipées
d’aménagements cyclables l’implantation de ces panneaux ne sera pas nécessaire
en revanche si l’une d’entre elles est dépourvue d’aménagements cyclables
l’implantation de ces panneaux sera obligatoire.
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Le démarrage d’une piste comporte peu de contrainte. Ainsi, elle peut être initiée :
en section courante d’une chaussée, après un carrefour, directement depuis un
giratoire ou à partir d’une traversée contiguë piéton-vélo.
La fin, par contre, d’une piste cyclable sur une voie circulée ne devra être réalisée
que s’il existe un bon dégagement de visibilité sur chaque chaussée. Dans ce cas, il
s’agira d’obliger le cycliste à céder la priorité lorsqu’il quitte la piste à l’aide d’un
« Cédez le passage » ou exceptionnellement d’un « Stop » en privilégiant un
raccordement à 90° par rapport à la chaussée y compris sur un giratoire.
Cette aménagement pourra être réalisé au niveau d’un passage piéton en créant une
traversée contiguë piéton-vélo.
Le raccordement aux bandes des pistes cyclables sera réalisé de préférence avec
une pente nulle c’est à dire sans ressaut ou par une vue de la bordure de 2cm.
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Piste cyclable unidirectionnelle en section courante avec trottoir partagé
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Piste cyclable unidirectionnelle en section courante sur chaussée séparée
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Piste cyclable bidirectionnelle en section courante avec trottoir partagé
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Piste cyclable bidirectionnelle en section courante sur chaussée séparée
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Début et fin de piste unidirectionnelle
Dans le cas d’une fin de piste avec une insertion sur une voie sans aménagement
cyclable, on réalisera le raccordement avec un angle de 90° au lieu de 126° et l’on
remplacera le panneau « cédez le passage » par un panneau « stop » en modifiant
également le marquage par une bande continue de largeur 25cm en lieu et place de
la bande discontinue.
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Début et fin de piste bidirectionnelle
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3) La voie verte :
a) Définition :
b) Gabarit :
Afin de limiter les conflits entre les différents usagers, les voies vertes devront avoir
une largeur suffisantes comprises entre 2,50ml et 5,00ml.
L’usage des voies vertes est signalé dans le cas général des utilisations interdisant
l’accès aux cavaliers par le panneau C115 en début de piste et du panneau C116 en
fin de piste et dans le cas exceptionnel des utilisations autorisant l’accès aux
cavaliers par le panneau C115 accompagné du panonceau M4y en début de piste et
du panneau C116 en fin de piste.
Dans le cas des intersections, la mise en place des panneaux ci-dessus aux entrées
et sorties des voies vertes dépendra de la présence ou non d’aménagements
cyclables sur les voies composant l’intersection. En effet si l’ensemble des voies est
équipé d’aménagements cyclables l’implantation de ces panneaux ne sera pas
nécessaire. En revanche si l’une d’entre elles est dépourvue d’aménagements
cyclables, l’implantation de ces panneaux sera obligatoire.
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Le démarrage d’une voie verte comporte également peu de contrainte. Ainsi, elle est
initiée conjointement au passage piéton à partir des chaussées ou directement à
partir d’un parking ou d’un parvis. Dans le cas des réalisations conjointes aux
passages piétons, elle devra identifiée deux passages tenant compte des
réglementations concernant les PMR (Personne à Mobilité Réduite) : un passage
destiné aux piétons comprenant les dalles podotactiles et les deux potelets à têtes
blanches et un autre destiné aux autres usagers avec une séparation des deux sens
de circulation, le raccordement sera réalisé de préférence avec une pente nulle c’est
à dire sans ressaut ou par une vue de la bordure de 2cm.
En section courante, la voie verte sera délimitée par des bordurettes type « P »
arasées. Des potelets supplémentaires pourront être implantés tout au long du
parcours afin d’empêcher l’accès aux véhicules motorisés.
La fin, d’une voie verte sur une voie circulée ne devra être réalisée que s’il existe un
bon dégagement de visibilité sur chaque chaussée. Dans ce cas, il s’agira d’obliger
le cycliste à céder la priorité lorsqu’il quitte la voie verte à l’aide d’un « Cédez le
passage » ou exceptionnellement d’un « Stop » en privilégiant un raccordement à
90° par rapport à la chaussée y compris sur un giratoire. Pour les piétons, la voie
verte sera reliée aux trottoirs et dans le cas des traversées de chaussées contiguës
piétons-vélos, deux passages seront identifiés pour tenir compte des réglementations
concernant les PMR : un passage destiné aux piétons comprenant les dalles
podotactiles et les deux potelets à têtes blanches et un autre destiné aux autres
usagers avec une séparation des deux sens de circulation.
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Début et fin de Voie verte
Voie verte
en section courante
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II. Les aménagements cyclables en intersection :
L’application de quelques principes de conception suffit à améliorer la sécurité lors
des franchissements des intersections :
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a) Les traversées non prioritaires :
A l’approche d’un carrefour sans axe prioritaire, le marquage au sol des bandes
cyclables doivent être interrompu, afin d’éviter la confusion avec un marquage de
priorité traditionnelle.
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b) Les traversées prioritaires :
Sur un carrefour avec une voie prioritaire, la continuité du marquage doit être
conservée et la présence des cycles doit être renforcée à l’aide de l’ensemble
chevron-pictogramme vélo placé au niveau des voies sécantes. Ce marquage
constitue pour les cyclistes un guidage optique et pour les autres usagers, il prévient
et attire leur vigilance sur le croisement d’une circulation de cyclistes.
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Vue d’ensemble
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c) Les carrefours à feu :
Sur les voies équipées de feux de signalisation, le but est de sécuriser les cyclistes
en leur donnant la priorité sur les autres usagers. Pour cela, des SAS de stockage
doivent être aménagés en retrait des feux, devant les autres usagers et des bandes
d’accès doivent être matérialisées sur la droite pour permettre la desserte de ses
SAS. Cet aménagement permet aux cyclistes de se positionner en toute sécurité sur
la voie de présélection de leur choix et de démarrer les premiers.
Parmi les signaux routiers figurent désormais les panonceaux (et signaux lumineux)
matérialisant la possibilité pour les cyclistes de tourner à droite ou de poursuivre un
mouvement direct au feu rouge. Ce panonceau qui indique un cédez-le passage en
tourne à droite pour les vélos aux feux rouges est souvent appelé « tourne à droite
(TAD) des vélos » par souci de simplification.
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Cette nouvelle signalisation résulte des travaux menés dans le cadre de la démarche
« code de la rue ».
Cette possibilité du tourne à droite au feu rouge peut également se faire par feu
clignotant :
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Plan d’ensemble
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2) La piste cyclable en intersection :
Les intersections avec des pistes cyclables peuvent être traitées de plusieurs
manières, selon que l’on souhaite entretenir la sécurité dite passive ou développer la
sécurité dite active des cyclistes. Il s’agira donc :
Soit de (ré)intégrer les cyclistes sur la voirie avec les autres usagers :
(sécurité active)
Par ailleurs quel que soit le type d’intersections liées à des pistes cyclables sur la
commune d’Avrillé, il ne sera jamais donné priorité au vélo en traversée de voie afin
de garantir une sécurité optimum.
ou
Panneau Classe 2 DG, gamme miniature (400mm) Panneau Classe 2 DG, gamme miniature (500mm)
Dos CHAMPAGNE, poteau galva Ø60 Dos CHAMPAGNE, poteau galva Ø60
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a) Les traversées en sécurité passive :
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Traversée en surélévation maintenue en carrefour
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Traversée contiguë piéton-vélo ou seule des pistes bidirectionnelles
Traversée en surélévation
maintenue en carrefour
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b) Les traversées en sécurité active :
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Transformation de la piste d’une voie non prioritaire en bande en amont et en
aval de l’intersection
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Interruption de piste unidirectionnelle et réintégration des cycles sur la voie
non aménagée
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Interruption de piste bidirectionnelle et réintégration des cycles sur la voie non
aménagée
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3) La voie verte en intersection :
Quel que soit le type d’intersections liées à des voies vertes sur la commune
d’Avrillé, il ne sera jamais donné priorité au vélo en traversée de voie afin de garantir
une sécurité optimum.
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III. Les aménagements cyclables dans les giratoires :
Sur ce type de carrefour, les accidents de cyclistes résultent principalement d’un
refus de priorité au cycliste circulant sur l’anneau par un véhicule motorisé entrant
sur le giratoire. Ainsi, la réalisation d’aménagement dédiés aux cyclistes n’est pas
systématisée. Les préconisations suivantes devront être suivies :
- Exceptionnellement si l’espace
Grand est insuffisant, bande en
périphérie de la voie annulaire
avec implantation d’îlots de
protection aux entrées et sorties
de l’anneau. (voir plan moyen
giratoire)
En agglomération, des entrées et sorties à une seule voie de circulation pour les
véhicules motorisés sont préférables.
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1) Les petits giratoires :
Sur les petits giratoires dont le rayon est inférieur ou égal à 12m, à trafic suivant
modéré, la chaussée annulaire en raison de son étroitesse (<7m) permet
difficilement d’inscrire une bande cyclable.
Sur ce type de carrefour, la vitesse de déplacement des véhicules et des vélos est
assez proche. Aussi, le vélo peut circuler dans le flux de circulation générale avec un
bon niveau de sécurité sans disposition particulière. Même si l’une des branches
accueille une bande cyclable, il n’est pas nécessaire ici, d’assurer la continuité de
l’itinéraire cyclable sur le rond-point.
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2) Les moyens giratoires :
Pour les giratoires de taille plus importante avec un rayon compris entre 12 et 22m
comprenant une chaussée annulaire de 7 à 8m et un trafic routier faible à moyen, il
s’agira d’aménager une bande cyclable de largeur 1,50m hors marquage en
périphérie de l’anneau accompagnée d’îlots de protections aux entrées et sorties du
giratoire. Dans le cas ou, sur l’une des branches, l’aménagement cyclable serait du
type piste unidirectionnelle deux solutions pourront être envisagées, la première, qui
est la solution privilégiée, consistera en la transformation de la piste en bande en
amont du giratoire et la deuxième, plus exceptionnelle, sera d’insérer la piste
directement sur la bande située en périphérie extérieur de l’anneau . Dans le cas de
piste bidirectionnelle, le dédoublement de celle-ci se fera en amont du giratoire afin
de favoriser la sécurité.
Lorsque ceux-ci auront un trafic intense, ils devront être traités comme des grands
giratoires, il faudra donc se référer aux aménagements concernant ceux-ci.
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Transformation d’une piste unidirectionnelle en bande en amont d’un giratoire
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Intégration d’une piste unidirectionnelle sur un giratoire
Dans le cas d’une fin de piste avec une insertion sur un giratoire sans aménagement
cyclable, on réalisera le raccordement avec un angle de 90° au lieu de 126° et l’on
remplacera le panneau « cédez le passage » par un panneau « stop » en modifiant
également le marquage par une bande continue de largeur 25cm en lieu et place de
la bande discontinue.
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Transformation de pistes bidirectionnelles en
bandes en amont et aval d’un giratoire
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3) Les grands giratoires :
Pour les giratoires de grande taille, c’est à dire ayant un rayon > 22m et une voie
annulaire de 9m ou plus, quelque soit le trafic mais plus particulièrement lors de
trafic intense ou lorsque que celui-ci est composé d’entrées/sorties à 2 voies, on
dissociera les flux cyclistes du reste de la circulation afin d’éviter le risque de
cisaillement des trajectoires des deux roues lié aux vitesses élevées des véhicules
motorisés.
La réalisation d’une piste cyclable autour d’un giratoire doit respecter quelques
spécificités :
Recourir à l’aménagement d’une piste unidirectionnelle pour permettre
aux cyclistes d’avoir un sens de circulation identique aux véhicules à
moteurs et d’instaurer un ordre de priorité similaire,
Réaliser de préférence la piste en parallèle du trottoir tout en respectant
les dimensions de chaque espace,
Favoriser le franchissement des branches en contiguë des passages
piétons de préférence avec un retrait de 5m par rapport à la sortie de
l’anneau permettant d’assurer le stockage d’une voiture et une
meilleure visibilité réciproque,
Restreindre le nombre de traversées et aménager des sas d’attente sur
les branches les plus importantes, afin de permettre un franchissement
en deux temps.
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Réalisation d’une piste unidirectionnelle en périphérie extérieur d’un giratoire
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IV. Les différentes zones pour une circulation apaisée :
1) La zone 30 :
Selon l’article R.110-2 du code la route le terme « zone 30 » désigne une section ou
un ensemble de sections de routes constituant dans une commune une zone de
circulation homogène accessible à tous les usagers, où la vitesse est limitée à 30
km/h, et dont les entrées et les sorties sont annoncées par une signalisation et font
l’objet d’aménagements spécifiques.
Le périmètre des zones 30 et leur aménagement sont fixés par arrêté pris par
l’autorité détentrice du pouvoir de police.
Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions
différentes prises par l’autorité investie du pouvoir de police sans marquage
spécifique sur la chaussée.
La zone 30 est un espace public où l’on cherche à instaurer un équilibre entre les
pratiques de la vie locale et la fonction circulatoire en abaissant la vitesse maximale
autorisée pour les véhicules. Ceci doit aider au développement de l’usage de la
marche en facilitant les traversées pour les piétons et l’usage du vélo en favorisant la
cohabitation des vélos avec les véhicules motorisés sur la chaussée.
La longueur d’une zone 30 devra être au minimum de 200m sauf dans les zones de
conflits importants avec une vie locale, des traversées piétonnes nombreuses, des
axes inter-quartiers et lors d’aménagement en plateau où celle-ci pourra être réaliser
sur une courte distance.
: Entrée zone 30
Pour les sorties
EB20
B52 B54
: Sortie agglomération
: Entrée zone : Entrée aire
: Sortie zone 30 de rencontre piétonne
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Cependant la signalisation ne suffit souvent pas pour la lisibilité et la crédibilité d’une
zone réglementée. C’est pourquoi les entrées et sorties doivent être marquées par
des aménagements appropriés cohérents ( tels que chicane, rétrécissement, etc…)
qui incitent à ralentir et qui soient repérables en complément de la signalisation
réglementaire.
Ces aménagements devront être identiques sur l‘ensemble de la commune afin de
permettre une meilleure reconnaissance par les usagers.
L’ensemble de la zone 30 devra être aménagé de façon cohérente avec la limitation
de vitesse applicable (mise en place de plateau , coussin, ou autres, à intervalle
régulier permettant de conserver la vitesse à 30km/h).
2) La zone de rencontre :
Selon l’article R.110-2 du code la route le terme « zone de rencontre » désigne une
section ou un ensemble de sections de voies en agglomération constituant une zone
affectée à la circulation de tous les usagers. Dans cette zone, les piétons sont
autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et bénéficient de la priorité sur
les véhicules. La vitesse des véhicules y est limitée à 20 km/h. Toutes les chaussées
sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par
l’autorité investie du pouvoir de police. Les entrées et sorties de cette zone sont
annoncées par une signalisation et l’ensemble de la zone est aménagé de façon
cohérente avec la limitation de vitesse applicable.
La zone de rencontre est une zone de circulation apaisée intermédiaire entre aire
piétonne et zone 30 visant à une meilleure lisibilité pour l’ensemble des usagers de
l’espace public.
L’objectif est la création d’un espace public où la vie locale est développée et
prépondérante. Le piéton est présent et les autres usagers partagent la chaussée
avec lui. Les piétons sont donc prioritaires sur tous les véhicules à l’exception des
modes guidés de façon permanente de transport public. Le partage de la voirie se
fait par la cohabitation entre les piétons et les véhicules à faible vitesse au centre de
la rue. Dès que la largeur de la rue le permet, il est important de garder un espace
continu réservé aux piétons. Le terme « rencontre » souligne que les conflits doivent
se gérer, non pas par un rapport de force mais bien par un comportement de
courtoisie au bénéfice des plus vulnérables.
Selon article R.415-11, tout conducteur est tenu de céder le passage aux piétons
régulièrement engagés dans la traversée d’une chaussée et à ceux circulant dans
une zone de rencontre ou une aire piétonne. En outre selon l’article R.412-35, dans
une zone de rencontre, les piétons peuvent circuler sur la chaussée mais ne doivent
pas gêner la circulation des véhicules en y stationnant.
La zone de rencontre est donc une voirie urbaine qui peut être constituée d’une rue,
englober une place ou un ensemble de voiries. Elle peut être plus ou moins étendue.
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La signalisation verticale spécifique à la zone de rencontre est définie par les
panneaux, de Classe 2 DG, gamme miniature (500x650mm ou 350mm), dos
CHAMPAGNE sur poteau galva Ø60, suivants :
B52
: Entrée zone
de rencontre
Pour les sorties
B53 EB20
B54
: Fin zone : Sortie agglomération
de rencontre : Entrée aire
: Entrée zone 30 piétonne
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3) L’aire piétonne :
Selon l’article R.110-2 du code la route le terme « aire piétonne » désigne une
section ou un ensemble de sections de voies en agglomération, hors routes à grande
circulation, constituant une zone affectée à la circulation des piétons de façon
temporaire ou permanente. Dans cette zone seuls les véhicules nécessaires à la
desserte interne de la zone sont autorisés à circuler à l’allure du pas hormis le vélo
car bien qu’il soit un véhicule il dépend de l’article R.431.9 (Les conducteurs de
cycles peuvent circuler sur les aires piétonnes, sauf dispositions différentes prises
par l'autorité investie du pouvoir de police, à la condition de conserver l'allure du pas
et de ne pas occasionner de gêne aux piétons) et les piétons sont prioritaires à ceux-
ci. Les entrées et sorties de cette zone sont annoncées par une signalisation.
L’aire piétonne est un espace public dont l’usage est dédié aux piétons. Le piéton y
est prioritaire sur tous les autres usagers autorisés à y accéder, tels que les cyclistes
autorisés à circuler dans les aires piétonnes mais à l’allure du pas, à l ‘exception des
modes guidés de façon permanente de transports publics. Il ne s’agit donc pas d’un
partage de la voirie mais d’une affectation justifiée par les besoins d’expression de la
vie locale lorsqu’ils sont fortement développés.
La signalisation verticale spécifique à l’aire piétonne est définie par les panneaux, de
Classe 2 DG, gamme miniature (500x650mm ou 350mm), dos CHAMPAGNE sur
poteau galva Ø60, suivants :
B54
: Entrée aire
piétonne
Pour les sorties
B55 EB20
B52 : Sortie agglomération
: Fin aire : Entrée zone
piétonne : Entrée zone 30 de rencontre
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V. Les aménagements spécifiques :
1) Le double sens cyclable :
Le double sens cyclable est une « voie à double sens dont un sens est
exclusivement réservé à la circulation des cycles non motorisés ». Autrement dit c’est
une voie à sens unique pour les véhicules motorisés (véhicules légers, deux-roues
motorisés, camions, etc…) mais ouverte dans les deux sens pour les vélos.
Ils sont instaurés directement par le code de la route dans deux situations :
les zones 30 et les zones de rencontres et éventuellement par un arrêté municipal
dans les voies à 50Km/h.
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2) Le by-pass :
Le by-pass peut être également nommé : passage latéral, passage parallèle,
dérivation, conduit parallèle ou court-circuit pour vélo.
Par ailleurs rappelons que le vélo de course n'est pas la norme (il passera au milieu
de toutes les chicanes s'il arrive en groupe, et n'empruntera ni les by-pass ni des
pistes cyclables). En effet la référence pour les aménagements cyclables est le vélo
urbain des déplacements quotidiens.
Dans tous les cas, une chicane est un obstacle sur la chaussée qui comporte des
risques pour le cyclistes. La fatigue, un moment d'inattention, la visibilité réduite par
mauvais temps ou par manque de lumière, une implantation irrégulière des chicanes,
l'absence de marquage servant de guide au cycliste dans la chicane, tous ces
facteurs peuvent contribuer à un accrochage par exemple par la pédale, et
provoquer une chute. La solution est donc, dans beaucoup de cas, de réaliser un
by-pass c’est à dire un passage latéral, entre la chicane et la bordure de la
chaussée, qui permet au cycliste de continuer à rouler tout droit et ainsi d'éviter tout
conflit avec les voitures à hauteur des chicanes mais cependant les cyclistes devront
impérativement respecter les règles de priorités misent en place sur ces chicanes.
B15 C18
Le cycliste circulant dans la voie non prioritaire devra laisser la priorité aux véhicules
motorisés arrivant en face malgré l’utilisation du by-pass.
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Exemple de by-pass à Avrillé
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Exemple hors Avrillé de chicanes (sans by-pass !)
qui pénalisent les cyclistes
Deux photos prises en août 2005. Les voitures sont freinées, certes, mais les risques
du cycliste d'être déporté et d’être dévié de sa trajectoire, pourrait facilement être
évité en implantant les bacs à plantes plus loin de la bordure du trottoir afin de laisser
un passage pour le vélo.
Panneau C13d
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VI. Le mobilier urbain, la signalisation complémentaire,
l’éclairage, les revêtement et l’entretien :
1) Les stationnements vélos :
Les aires de stationnements respecteront de préférence les caractéristiques
suivantes :
- implantation au plus près des endroits qu’elles desservent dans un
rayon maximum de 50m,
- visibles, accessibles, signalées, éclairées et éventuellement couverts
et/ou sécurisés,
- dispositif de fixation permettant d’attacher la roue et le cadre du vélo à
point fixe.
Les aires de stationnements vélos pourront être identifiées à l’aide du panneau C1a
de Classe 2 DG, gamme miniature (350mm), dos CHAMPAGNE sur poteau galva
Ø60, accompagné du panonceau M4d1 :
Les supports vélos individuels seront de type Basic 1 de chez Concept Urbain.
Caractéristique
Acier plein de section 35 x 15 mm
Hauteur : 90 cm
Largeur : 75 cm
Finition
Métallisation + 1 couche d’apprêt + 2
couches de peinture polyuréthane
séchées au four
Coloris : RAL 7016
Lisse aluminium massif laqué naturel
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b) Les abris vélos :
Les abris vélos seront de type ABRI HY6 de chez METALIC EQUIPEMENT
(www.metalic.fr)
Nouveau CTM :
(Centre Technique Municipal)
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Ou de type Altos 450 de chez ABRI SERVICES, également installés par ANGERS
LOIRE METROPOLE dans le cadre du développement de l’intermodalité entre le
vélo et les transports en commun.
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3) Le jalonnement vélo :
Il est souhaitable d’établir un jalonnement spécifique pour les cyclistes qui leur
indique les itinéraires, en particulier les voies vertes et les principaux équipements.
Par un arrêté du 31 juillet 2002 ont été instauré les panneaux de jalonnement des
itinéraires cyclables. Cet arrêté est venu modifié l'arrêté du 24 novembre 1967 sur la
signalisation des routes et autoroutes.
Ces panneaux sont à fond blanc avec décor vert et entourés d'un listel vert. Certains
panneaux comporte le symbole SC2.
Il en existe 4 types :
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Dv10 : Panneaux d'identification
Dv12
Dv11
Dv11 : Panneau complémentaire d'identification d'un itinéraire cyclable,
Dv12 : Panneau complémentaire de dénomination d'un itinéraire cyclable.
Dv21a Dv21b
Dv21c
Dv21a : Panneau de position comportant une indication de destination et une
indication de distance,
Dv21b : Panneau de position comportant une indication de destination,
Dv21c : Panneau de position comportant sans indication de destination, ni de
distance.
Dv40 : Panneaux de présignalisation
Dv42a Dv42b
Dv43a Dv43b
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Dv43c Dv43d
Dv44
Dv61
Dv61 : Panneau de confirmation courante.
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Ainsi, un jalonnement utilitaire restera minimaliste, les panneaux d’agglomération
adressés aux automobilistes assurant souvent cette fonction, à moins d’un manque
évident (gare, équipement scolaire, administrations…).
4) L’éclairage :
L’éclairage nocturne contribue au confort et à la sécurité du cycliste, en particulier
pour les pistes et les voies vertes éloignées de la chaussée. Dans ces cas,
l’implantation de candélabres ou de bornes complémentaires devra faire l’objet d’une
étude approfondie.
Pour les traversées, on préférera renforcer l’éclairage public général plutôt que de
mettre en place des dispositifs spécifiques coûteux.
En effet de manière générale les enduits ne devront pas être retenus comme choix
de revêtements pour les aménagements cyclables et lors de travaux d’entretien de
voirie, on veillera à réaliser un balayage régulier sur les bandes cyclables afin de
garantir une sécurité aux usagers.
Afin de permettre une meilleure différenciation des espaces, des produits de couleurs
pourraient être utilisés au cas par cas tels que résine gravillonnée, peinture de
couleur, béton balayé ou désactivé, enrobé de couleur, etc…
Dans le cas des voies vertes, il a été défini d’utiliser un revêtement stabilisé de type
Enverr’Paq. D’autres revêtements pourraient être proposés au cas par cas.
(Exemple : Arène granitique dans le Parc Georges Brassens)
Les émergences de voirie (regards, grilles, plaques EDF, GDF ou Télécom, etc.)
seront traitées lors des travaux de voirie afin de respecter le niveau zéro de
l’ensemble de la chaussée.
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6) L’entretien des aménagements cyclables :
Même si la tâche n’est pas aisée, l’entretien des espaces cyclables est important
pour le confort et la sécurité du cycliste. Pour cela, il faut assurer un balayage
mécanique ou manuel fréquent des aménagements cyclables pour enlever
gravillons, feuilles mortes, neige et autres détritus. On veillera également à entretenir
régulièrement l’état de surface (nid de poule, fissures majeures, etc…) car ce type de
défaut est particulièrement dangereux pour les cyclistes, ainsi que la signalisation
horizontale et verticale.
7) Compléments informatifs
En complément du jalonnement, il serait souhaitable d’envisager la création de
documents informatifs sur l’ensemble des aménagements cyclables tels que
l’intégration sur les planimètres de la commune, la création de dépliant représentant
le plan du réseau cyclable sur la base de celui réalisé par Angers Loire Métropole ou
autres.
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Conclusion
Partant, malgré tout, sur le principe de conserver les aménagements existants, tout
en les améliorant, ce référentiel est essentiellement destinés aux aménagements
futurs permettant donc à la Ville d’Avrillé de contribuer à une homogénéité et qualité
de traitement sur l’ensemble du territoire de la commune en relation avec les
communes limitrophes (Montreuil-Juigné, Cantenay-Epinard, etc…) et
l’Agglomération Angevine, visant à développer l’usage du vélo pour tous.
Sur ce constat, il est bien entendu que cette charte est destinée à évoluer et à être
modifiée dans les années à venir en tenant compte des évolutions des
réglementations en vigueur et des expériences rencontrées dans les diverses études
et réalisations amenées à être créées sur la Ville d’Avrillé.
Documentation de référence :
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