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Conjoncture nationale
- Rythme plus soutenu de la croissance économique tiré principalement par les services
marchands et les industries manufacturières.
- Bonne campagne 2017-2018 pour l’huile d’olives et les dattes et amélioration prévue de
la production nationale des céréales.
- Repli de la production industrielle au cours des 11 premiers mois de 2017 en relation
avec la poursuite de la contraction des industries non manufacturières.
- Poursuite de l’amélioration des indicateurs du secteur touristique et reprise de ses
recettes en 2017.
- Résurgence de tensions inflationnistes au cours des derniers mois de 2017.
- Poursuite de l’accroissement des besoins des banques en liquidité au cours du dernier
trimestre de 2017.
- Poursuite de la hausse de l’indice TUNINDEX conjuguée à une consolidation des
émissions des sociétés par appel public à l’épargne et des transactions sur le marché
secondaire.
- Elargissement du déficit courant et consolidation des entrées nettes de capitaux
extérieurs au cours de l’année 2017.
- Dépréciation du dinar tunisien et baisse du volume des transactions au comptant en
2017.
1. Environnement International
Les derniers rapports des institutions internationales, notamment ceux de l’OCDE, de la
Banque mondiale et récemment, celui du Fonds Monétaire International (FMI) publiés
courant le mois de janvier 2018, montrent plus d’optimisme quant aux perspectives de
l’économie mondiale, compte tenu des réalisations de l’année 2017 et des politiques
économiques accommodantes qui devraient se poursuivre au cours de la période à venir.
En effet, dans la mise à jour du mois de janvier 2018 de ses perspectives de l’économie
mondiale, le FMI a révisé à la hausse ses prévisions de la croissance mondiale pour
l’année 2018 de 0,2 point de pourcentage, par rapport aux prévisions du mois d’octobre
2017, pour les ramener à 3,9% contre un taux de 3,7% estimé pour l’année 2017, et ce
en raison d’un renforcement de la dynamique de croissance mondiale et de l’impact
attendu de la récente réforme américaine des impôts.
Pour les Etats-Unis, les prévisions du taux de croissance pour l’année 2018 tablent sur
son maintien à son niveau estimé pour l’année 2017, soit 2,3% (contre 1,7% en 2016).
Cette consolidation de la croissance de l’économie américaine devrait se poursuivre au
cours des prochaines années, en relation essentiellement, avec les réformes fiscales qui
ont permis de réduire la pression fiscale sur les opérateurs économiques américains et
par la baisse des impôts sur les bénéfices des sociétés, ce qui permettrait, de soutenir le
rythme d’évolution de la demande intérieure.
Quant à la Zone Euro, l’institution prévoit, pour 2018, un taux de croissance en légère
baisse par rapport à celui de 2017 (2,2% contre 2,4%) mais nettement plus soutenu que
les taux observés sur la période de l’après crise, et ce en raison de l’affermissement aussi
bien de la demande intérieure que de la demande extérieure.
Pour le Japon, la croissance économique qui s’est accélérée au troisième trimestre de
2017, permettrait selon les estimations du FMI de réaliser un taux de 1,8% pour toute
l’année (contre 0,9% en 2016). Le fonds a également révisé à la hausse ses prévisions
de croissance pour les années 2018 et 2019, à 1,2% et 1,9%, respectivement, contre
des prévisions antérieures de 0,7% et 0,4% respectivement, en relation avec le
redressement attendu de la demande extérieure adressée à ce pays conjuguée à une
demande intérieure plus robuste.
En ce qui concerne les pays émergents et en développement, le FMI a maintenu
inchangées ses prévisions pour ce groupe de pays à 4,9% pour 2018 et à 5% pour 2019
contre un taux de croissance estimé à 4,4% pour l’année 2017. Pour la Chine, la
croissance économique devrait connaitre une légère décélération en comparaison avec le
taux de 6,7% réalisé en 2017 pour s’établir à 6,6% en 2018 et à 6,4% en 2019.
Actualisations du
Prévisions du mois
Année Année mois
Régions d’octobre 2017
2016 2017 de janvier 2018
2018 1029 2018 2019
Monde 3,2 3,7 3,7 3,7 3,9 3,9
Pays avancés 1,7 2,3 2,0 1,8 2,3 2,2
Etats-Unis 1,5 2,3 2,3 1,9 2,7 2,5
Zone Euro 1,8 2,4 1,9 1,7 2,2 2,0
Japon 0,9 1,8 0,7 0,4 1,2 0,9
Pays émergents 4,4 4,7 4,9 5,0 4,9 5,0
Chine 6,7 6,8 6,5 6,3 6,6 6,4
Inde 7,1 6,7 7,4 7,8 7,4 7,8
Brésil -3,5 1,1 1,5 2,0 1,9 2,1
Russie -0,2 1,8 1,6 1,5 1,7 1,5
Afrique du Sud 0,3 0,9 1,2 1,6 0,9 0,9
Source : Perspectives économiques mondiales du FMI (octobre 2017 et janvier 2018)
Périodique de conjoncture
N°118 – Janvier 2018
Pour ce qui est de la situation de l’emploi, les taux de chômage ont continué leur
baisse dans la plupart des pays industrialisés à des niveaux avoisinant le plein emploi
pour certaines économies. Ainsi, le taux de chômage aux Etats-Unis s’est stabilisé au
cours du mois de décembre 2017 à 4,1% (contre 4,7% l’année précédente), et ce, pour
le troisième mois consécutif, en relation avec la dynamique de l’emploi dans le secteur
des services. Dans la Zone Euro, le taux de chômage a poursuivi sa tendance baissière,
pour s’établir à 8,7% en décembre 2017 contre 9,7% au terme de 2016. Au Japon, le
taux de chômage s’est situé à 2,8% en décembre 2017 contre 3,1% une année
auparavant.
Pour leur part, les indices des prix internationaux des produits de base de la Banque
Mondiale ont connu, au cours du mois de décembre 2017, des évolutions mitigées en
comparaison avec leurs niveaux du mois de novembre de la même année. Ainsi, les prix
de l’énergie et des métaux ont enregistré une hausse, d’un mois à l’autre, de 2,1% et de
0,8%, respectivement, alors que l’indice des engrais chimiques s’est inscrit en baisse de
5%. En termes de glissement annuel, les indices des prix des métaux et de l’énergie ont
enregistré, en décembre 2017, une hausse de 14,4% et 13,8%, respectivement.
S’agissant de l’inflation, elle s’est stabilisée aux Etats-Unis durant l’année 2017 au
même niveau enregistré un an plus tôt, soit 2,1%, ce qui correspond quasiment au
niveau ciblé par la Réserve Fédérale (2%). Dans la Zone Euro, le taux d’inflation s’est
établi à 1,4%, pour toute l’année 2017, contre 1,1% en 2016. Quant au Japon, le risque
de déflation, qui a prévalu au cours des dernières années, s’est atténué en 2017 avec un
taux d’inflation de 1% en 2017 contre 0,3% en 2016.
Graphique 1.1 : Evolution de l’inflation
(En glissement annuel et en %)
3,0
2,5
2,0 2,1
1,5 1,4
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
janvier
avril
janvier
avril
janvier
avril
août
mai
novembre
décembre
août
août
juin
mai
novembre
décembre
novembre
décembre
juillet
septembre
juin
juillet
mai
septembre
juin
juillet
septembre
février
mars
octobre
février
mars
octobre
février
mars
octobre
avoisinant 0%, durant une période qui dépasse celle du programme des achats nets
d’actifs qui s’étale jusqu’au mois de septembre 2018 et portant sur une enveloppe
mensuelle de 30 milliards d’euros.
Sur les marchés financiers internationaux, les principaux indices boursiers se sont
inscrits, au cours du mois de décembre 2017, sur une tendance haussière. Ainsi, les
indices américains Dow Jones et Nasdaq ont connu une augmentation de 1,8% et 0,4%,
respectivement, en comparaison avec la fin du mois précédent, bénéficiant du regain de
confiance des agents économiques, ainsi que les profits importants des principales
entreprises américaines, surtout celles opérantes dans le domaine de la technologie. Il en
est de même pour l’indice japonais Nikkei, qui a connu une légère hausse de 0,2% au
cours de la même période.
Pour ce qui est des marchés des changes internationaux, l’euro et le yen se sont
appréciés vis-à-vis du dollar en raison de l’écart positif entre le taux directeur de la Fed,
d’une part et celui de la BCE et de la Banque du Japon d’autre part. Ainsi la parité
euro/dollar s’est établie à 1,2007 dollar à fin 2017 contre 1,0464 à fin 2016 et celle du
dollar/yen à 112,673 contre 117,303.
125 1,50
120 112,673 1,45
115 1,40
110 1,35
105 1,30
100 1,2001 1,25
95 1,20
90 1,15
85 1,10
80 1,05
75 1,00
Février
Juin
Août
Février
Juin
Août
Février
Juin
Août
Janvier
Septembre
Septembre
Septembre
Mai
Mai
Janvier
Mai
Décembre
Mars
Octobre
Novembre
Décembre
Avril
Mars
Octobre
Novembre
Décembre
Octobre
Novembre
Avril
Mars
Avril
Juillet
Juillet
Juillet
Janvier
2. Conjoncture Nationale
Activité économique : Amélioration progressive du rythme de la croissance
économique en 2017 et stagnation du taux de chômage
niveau de la production des agrumes, et ce, après une récolte record lors de la
campagne précédente (560 mille tonnes) pour revenir à 346 mille tonnes dont 95 mille
tonnes d’orange maltaise. Cette baisse est expliquée par la culture en alternance et la
pénurie des eaux d’irrigation.
Par ailleurs, la production du lait frais a connu, au cours de l’année 2017, un
ralentissement de son rythme d’accroissement (0,4% contre 2,3%) pour s’établir à
1,4 million de tonnes. Par contre, les quantités collectées ont augmenté de 3,1% contre
2,1% en 2016.
Pour sa part, la filière de viandes rouges a enregistré, durant l’année 2017, une baisse
de la production de 4,9% après une hausse de 0,6% en 2016, pour s’établir à environ
119 mille tonnes.
S’agissant du secteur de la pêche et de l’aquaculture, la production de l’année 2017 a
progressé de 2% pour s’élever à 129,5 mille tonnes.
Pour ce qui est de la balance commerciale alimentaire, elle s’est soldée par un déficit
de 1.354,6 MDT au cours de l’année 2017, soit un accroissement de 25,9% par rapport
à l’année 2016. Le creusement du déficit est attribuable, à l’accélération des importations
(22,1% contre 3,2%) à un rythme plus important que celui des exportations (20,6%
contre -25%). La progression des importations de certains produits, notamment le sucre,
les huiles végétales, le maïs et le blé tendre n’a été compensée que partiellement par
l’amélioration des exportations d’huile d’olive, des produits de la pêche et des dattes.
Ainsi, le taux de couverture s’est détérioré de 0,9 points de pourcentage par rapport à
2016 pour revenir à 70,9%.
énergétique de 49,2% pour s’établir à 4032,9 MDT. En volumes, les exportations et les
importations ont augmenté de 6,7% et de 7,3%, respectivement.
2.3. Tourisme
Le secteur touristique a connu, au cours du mois de décembre 2017, une évolution
soutenue de ses indicateurs d’activité notamment les nuitées touristiques globales
(37,7% contre 7,1%) et les entrées de touristes étrangers (23,6% contre 38,9%).
De même, les recettes touristiques en devises se sont inscrites, au cours du même mois,
en hausse de 19,9% contre 18,2% une année auparavant.
Pour l’ensemble de l’année 1027, le flux de touristes étrangers a progressé de
26,9%, en glissement annuel, contre 7,7% en 2016 portant sur environ 5,7 millions de
touristes. Cette amélioration est attribuée, principalement, à la consolidation des entrées
de touristes européens (20% contre 8,5% en 2016) en relation avec la reprise des
entrées des Français (46% contre -15,9%), des Allemands (40,5% contre -40,9%) et des
Italiens (21,7% contre -13,8%). Pour leur part, le nombre de touristes maghrébins a
enregistré, sur toute l’année 2017, une hausse de 30% contre 7,9% suite à la
progression du nombre de touristes algériens (38,1% contre 22,1%) et des libyens
(18,1% contre -8,1%).
Parallèlement, le nombre de nuitées touristiques globales s’est amélioré de 23,3%
contre 10,5% une année auparavant pour atteindre près de 22 millions d’unités.
La hausse des nuitées a concerné les principales zones touristiques, notamment celles de
Nabeul-Hammamet 35,8%, Mahdia 34,5% et Sousse 25,9%.
Corrélativement, les recettes touristiques en devises se sont inscrites en hausse de
17,7% contre -1,7% en 2016 pour atteindre 2.793,5 MDT.
Graphique 2.1 : Evolution des recettes touristiques en devises
(En MDT)
2.794
2.415 2.373
Sur l’ensemble de l’année 1027, le nombre de passagers s’est accru de 12,7% contre
9,2% un an plus tôt pour atteindre environ 9 millions de passagers. Encore faut-il
signaler que cette progression a concerné aussi bien l’activité sur les lignes
internationales (13,1%) que le trafic sur les lignes intérieures (6,6%).
Par aéroport, le transport de passagers a progressé, notamment, dans les aéroports de
Tunis-Carthage (8,7%) et de Djerba (8,6%) contre une baisse enregistrée dans les
aéroports de Hammamet-N’fidha (-13,4%) et de Sfax (-5,2%).
8000
7000
6000
1
Besoins des banques=total des facteurs autonomes de la liquidité + réserves obligatoires requises
Banque Centrale de Tunisie
1000
500
-500
-1000
-1500
avr.-17 mai-17 juin-17 juil.-17 août-17 sept.-17 oct.-17 nov.-17 déc.-17
aux retraits massifs d’espèces pendant les mois de novembre et surtout de décembre,
constatés essentiellement dans les succursales de la BCT à Sousse et à Sfax pour les
besoins de financement de la campagne d’olive. Rien que pour les deux derniers mois de
l’année, le montant cash mis en circulation par le secteur bancaire, a dépassé 270 MDT
(cf. graphs 3.3 et 3.4).
Graph 3.3 : Effets des Billets et monnaies en Graphique 3.4 : Effets des Billets et
circulation sur la liquidité bancaire monnaies en circulation sur la liquidité
(données quotidiennes en MDT) bancaire par région au cours des deux
derniers mois de 2017 (en MDT)
70 100 78
50
50 33 37
30 13
12
1
10 0
-2
-10
-50 -27 -36
-30
-70 -121
-150
-90
Monastir
Tunis
Bizerte
Sfax
Gafsa
Kairouan
Nabeul
Medenine
Kasserine
Jendouba
Périodique de conjoncture
N°118 – Janvier 2018
10
aux prélèvements fiscaux encaissés par le Trésor au début de chaque mois, dont
essentiellement ceux perçus au début du mois d’octobre 2017 qui contiennent, entre
autres, le montant des acomptes provisionnels trimestriels.
à la poursuite des émissions mensuelles régulières de Bons du Trésor Assimilables,
auxquelles les banques ont souscrit pour un montant de 487 MDT au quatrième
trimestre, portant l’encours global de Bons du Trésor à 12.686 MDT à la fin de l’année
2017 contre 12.167 MDT au terme du troisième trimestre de la même année (cf. Graph
3.5).
Graphique 3.5 : Evolution de l’encours des émissions du Trésor
(données mensuelles en MDT)
13000
12686
12427
12500 12449 12264
12162 12290 12167
11934 12077 12009
11919
12000
11745
11500
11000
10500
10000
9500
1
Opérations de politique monétaire à l’initiative de la Banque Centrale qui prennent la forme d’appels d’offres
hebdomadaires, d’opérations d’open-market et/ou de swaps de change.
Banque Centrale de Tunisie
11
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
01/07/2017 01/08/2017 01/09/2017 01/10/2017 01/11/2017 01/12/2017
Quant à l’encours des Bons du Trésor achetés ferme dans le cadre des opérations d’open-
market, il s’est replié de 23 MDT en moyenne par rapport au trimestre précédent, suite à la
perception des coupons de BTA détenus en portefeuille.
Tableau 3.1 : Evolution moyenne des principaux
indicateurs du marché monétaire (données moyennes, en MDT)
Juil. Août Sept. T3 Oct. Nov. Déc. T4
2017 2017 2017 2017 2017 2017 2017 2017
Appels d’Offres 7.360 7.000 7.000 7.120 7.000 7.000 7.000 7.000
Open Market 1.047 987 987 1.007 985 984 984 984
Swap de Change 475 526 661 554 787 937 1.240 988
Interventions de la BCT 8.882 8.513 8.648 8.681 8.772 8.921 9.224 8.972
Fact. autonomes 9.389 9.567 9.596 9.517 9.867 10.245 10.750 10.287
Réserves Requises 154 159 158 157 157 161 159 159
Besoins des banques 9.543 9.726 9.754 9.674 10.024 10.406 10.909 10.446
Excéd (+) ou déficit (-) sur M.M1 -661 -1.213 -1.106 -993 -1.252 -1.485 -1.685 -1.474
Facilités de Dépôt 8 10 0 6 0 0 0 0
Facilités de prêt 710 1.263 1.139 1.037 1.275 1.497 1.723 1.498
Réserves Excéd. 41 40 33 38 23 12 38 24
TMM 5,15 5,19 5.22 5,19 5,23 5,23 5,23 5,23
1
Excédent (+) ou déficit (-) sur le Marché Monétaire = Opération de politique monétaire à l’initiative de la Banque
Centrale - Besoins des banques en liquidité.
Périodique de conjoncture
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MDT
12000 MDT
11000
0
10000
9000 -500
8000
-1000
7000
6000 -1500
5000
-2000
-2500
Appels d'offres Op. d'open-market
Swaps de change Besoins des banques Excédent ou déficit sur le M.M
5,50
MDT %
500 5,23 5,23
5,40 5,25 5,23
5,22
0 5,20 5,19
4,94 5,15
5,00 5,00
5,00
-500 5, 4,83
4,80 0
4,75
0
-1000 4,60
4,40 4,50
-1500
4,33 4,29 4,41
4,20 4,26 4,26
-2000 4,25 4,29
4,00 4,23
3,75
Corridor
Excédent ou déficit sur le M.M (axe gauche)
Corridor TMM Taux directeur
TM
Banque Centrale de Tunisie
13
1100
900
700
500
300
100
A VUE A TERME
Ainsi, fortement imprégnés par des effets saisonniers, les billets et monnaies en
circulation (BMC) se sont accrus, durant l’année sous-revue, à un taux quasiment
comparable à celui enregistré en 2016 (15% ou 1.533 MDT contre 15,1% ou
1.341 MDT), clôturant l’année 2017 à un niveau de 11.731 MDT. Il est à signaler que
l’encours des BMC a connu ses plus importantes hausses à fin juin (+571 MDT), août
(+687 MDT) et décembre (+366 MDT) suite aux dépenses exceptionnelles des ménages
au titre de la saison estivale, du change manuel, du mois de Ramadhan, des fêtes
religieuses et de la fête de fin d’année, respectivement.
Périodique de conjoncture
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2000
1500
1000
500
-500
OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE
-1000
2016 2017
De leur côté, les dépôts à vue auprès des banques ont augmenté, au terme de
l’année 2017, à un rythme plus élevé que celui de l’année écoulée (15,6% ou 2.377 MDT
contre 9% ou 1.255 MDT) dont les plus fortes augmentations ont été relevées au terme
des mois de septembre (+777 MDT) et décembre (+1.183 MDT) suite aux dépôts
effectués aussi bien en dinar qu’en devises, respectivement, par l’Entreprise Tunisienne
d’Activités Pétrolières (ETAP) et la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG).
Par ailleurs, les évolutions disparates des dépôts quasi-monétaires résultent de l’effet
conjugué de l’affermissement des dépôts en comptes spéciaux d'épargne (11,4% ou
1.657 MDT contre 10,8% ou 1.411 MDT), la décélération des dépôts à terme et autres
produits financiers (5,2% ou 565 MDT contre 7,8% ou 794 MDT) et l’accentuation de
la baisse de l’encours des certificats de dépôts (-8,1% ou -301 MDT contre -6,8% ou
-272 MDT). Cette dernière est imputable, notamment, au non renouvellement des titres
arrivés à échéance préalablement souscrits pour de courtes maturités.
15
Ainsi, les avoirs nets en devises ont clôturé l’année 2017 au niveau de 12.885 MDT
soit l’équivalent de 93 jours d’importation contre 12.935 MDT et 112 jours,
respectivement, une année auparavant.
Les créances nettes sur l’Etat ont augmenté, au cours de la période sous-revue, de
1.951 MDT contre 2.692 MDT en 2016 sous l’effet conjugué de l’accroissement de
l’encours des bons du Trésor aussi bien en portefeuille des banques (+769 MDT) que
ceux acquis d’une façon ferme par la BCT dans le cadre des opérations d’Open-Market
(+177 MDT) et de l’avance accordée en juin 2017 à l’Etat au titre de l’augmentation de
sa part au FMA (+246 MDT). Par ailleurs, l’Etat a mobilisé des ressources en devises en
novembre 2017 au moyen d’un prêt syndiqué auprès de 13 banques de la place d’environ
250 M€ en tant qu’un appui supplémentaire au budget de l’Etat.
Pour ce qui est des émissions des bons du Trésor, elles ont totalisé 1.952 MDT au terme
de l’année 2017 contre des remboursements à ce titre d’un montant de 813 MDT, soit
des souscriptions nettes de +1.139 MDT contre 3.884 MDT, 1.615 MDT et +2.269 MDT,
respectivement, une année auparavant.
S’agissant des concours à l’économie, ils ont enregistré une accélération de leur
rythme de progression (13,2% ou 9.566 MDT contre 9,7% ou 6.380 MDT) portant la
marque, principalement, du portefeuille-escompte auprès des banques (+6.472 MDT)
suivi des comptes courants débiteurs (+766 MDT) et des créances immobilisées
(+664 MDT). A signaler que les concours du système financier à l’économie ont
augmenté, en décembre 2017, de 1.786 MDT suite aux opérations de window dressing
opérées par les banques en fin d’année.
Selon les statistiques de la centrale des risques et le fichier des crédits aux particuliers et
compte non tenu des avals et cautions, l’augmentation de l’encours des crédits, au titre
de l’année 2017, a profité, principalement, aux secteurs des services (+3.859 MDT
contre +3.049 MDT) et de l’industrie (+2.970 MDT contre +1.734 MDT) suivis des
particuliers (+2.013 MDT contre 1.919 MDT) et du secteur de l’agriculture et pêche
(+302 MDT contre +258 MDT).
Périodique de conjoncture
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4. Marché Financier
Poursuite de la hausse de l’indice TUNINDEX conjuguée à une consolidation des
émissions des sociétés par appel public à l’épargne et des transactions sur le
marché secondaire
En revanche, l’enveloppe cumulée des adjudications des bons du Trésor, pour l’année
2017, s’est inscrite en baisse de 38,4% par rapport à l’année précédente et a atteint
2.079 MDT; soit 84,5% du montant prévisionnel annuel des émissions1.
Parallèlement, les émissions des entreprises par appel public à l’épargne (APE) se sont
consolidées au cours du dernier trimestre 2017; les fonds levés sur le marché primaire
ont plus que doublé par rapport au trimestre précédent, pour s’établir à 157 MDT.
1
Le montant prévu des émissions de BTA et de BTC pour l’année 2017 est estimé à 2.460 MDT.
Banque Centrale de Tunisie
17
Dans ce cadre, les émissions obligataires ont totalisé 40 MDT au cours du quatrième
trimestre et ce, au titre de deux emprunts émis par deux compagnies de leasing 1 ;
sachant que le CMF a accordé son visa pour l’émission de six emprunts obligataires
émanant d’une banque et de cinq sociétés de leasing pour une enveloppe cumulée de
165 MDT et pouvant atteindre un maximum de 210 MDT 2.
En outre, les fonds levés au titre des augmentations du capital en numéraire par APE ont
été de 117 MDT, au cours du dernier trimestre 2017, et ont concerné la « BH »
(102 MDT) et la société « SOTIPAPIER » (14,9 MDT).
1
Il s’agit de l’emprunt obligataire subordonné émis par « ATL » (20 MDT) et de l’emprunt émis par « Attijari Leasing »
(20,1 MDT).
2
Il s’agit de l’emprunt subordonné émis par « ATB » (50 MDT) et de cinq emprunts obligataires émis par
« Attijari Leasing » (20 à 30 MDT), « Tunisie Leasing » (20 à 30 MDT), « ATL » (30 MDT), «HANNIBAL LEASE» (30 à
40 MDT), « CIL » (15 à 30 MDT).
Périodique de conjoncture
N°118 – Janvier 2018
18
Parallèlement, la plupart des indices sectoriels se sont inscrits en hausse, depuis le début
de l’année. En effet, neuf indices ont réalisé des rendements positifs à des taux variant
entre 0,5% (Bâtiment et Matériaux de construction) et 33,7% (Automobile et
Equipementiers) alors que les autres indices ont affiché des rendements négatifs variant
entre -0,4% (Services Financiers) et -3,9% (Services aux consommateurs). L’indice
TUNBANK a, pour sa part, réalisé une performance annuelle de 19,5%.
Sur un autre plan, les transactions réalisées sur la cote de la Bourse se sont inscrites en
hausse de 1.167 MDT d’un trimestre à l’autre, et ont totalisé 1.369 MDT au titre du
dernier trimestre 2017, soutenues, en particulier, par les transactions de bloc réalisées
sur le titre « Délice Holding » (803 MDT) durant le mois de décembre.
Par conséquent, la moyenne quotidienne des transactions s’est élevée à 9,6 MDT au titre
de l’année 2017 contre 6,9 MDT en 2016.
Les transactions annuelles, qui se sont élevées à 2.408 MDT en 2017, ont notamment été
concentrées sur les titres DH, SBT, BIAT et Carthage Cement qui en ont accaparé près de
53%.
La capitalisation boursière du marché s’est consolidée de 527 MDT ou 2,5% par rapport à
fin septembre 2017 pour atteindre 21.852 MDT, soit 22,4% du PIB, à fin 2017.
Le taux de la participation étrangère dans la capitalisation boursière s’est situé à 23,31%
à la fin du dernier trimestre 2017 avec un solde net de l’intervention des investisseurs
étrangers sur la cote de la Bourse négatif de 50 MDT au titre du trimestre (soit 77 MDT
pour les acquisitions contre 127 MDT pour les cessions).
Par conséquent, le solde des transactions des étrangers sur la cote de la bourse a été de
-154 MDT depuis le début de l’année 2017 étant précisé que les cessions ont été
concentrées sur le titre « BIAT » et ce, suite à la cession de la banque italienne
« Intesa » des 6% qu’elle détenait dans le capital de la Banque ainsi que le titre « Amen
Bank » suite à la cession de la « Société Financière Internationale » de la totalité de sa
participation (9,9%) dans le capital de la banque.
Banque Centrale de Tunisie
19
(En %)
52
48
44
40
36
32
28
24
20
16
12
8
4
0
-4
-8
TUNINDEX TUNBANK
Périodique de conjoncture
N°118 – Janvier 2018
20
5. Paiements Extérieurs
Elargissement du déficit courant et consolidation des entrées nettes de capitaux
extérieurs au cours de l’année 2017.
Les paiements extérieurs ont évolué, au cours de l'année 2017, dans un contexte
économique difficile à l’échelle nationale, marqué par l’atonie de la croissance et la
poursuite des troubles sociaux qui ont impacté négativement l’activité de certains
secteurs exportateurs en l’occurrence les industries extractives. En outre, la valeur des
importations a connu une ampleur considérable, ayant concerné particulièrement celles
des biens de consommation et alimentaires. En revanche, l’activité du secteur des
industries manufacturières continue à enregistrer une performance notoire qui a permis
de soutenir le niveau des exportations et celui des investissements. Parallèlement, le
rétablissement de la situation sécuritaire a largement contribué dans la consolidation des
flux en devises issus du tourisme et de la diaspora tunisienne résidente à l’étranger.
Dans ce cadre, la balance des paiements courants, s'est soldée, au terme de 2017, par
un déficit de près de 10,1 milliards de dinars, soit 10,3% du PIB, évolution qui reflète,
essentiellement, la détérioration de la balance commerciale dont le déficit (FOB-CAF)
s’est élevé à un niveau culminant de 15,6 milliards de dinars. Par ailleurs, l’excédent de
la balance des services et des revenus de facteurs et transferts courants, s’avère
toujours insuffisant pour apaiser d’une manière significative les tensions exercées sur la
balance courante. De leur côté, la nette consolidation des entrées nettes de capitaux
extérieurs, qui ont dépassé le cap de 10 milliards de dinars à la suite de l’intensification
des tirages sur les capitaux d’emprunts extérieurs, a permis de combler dans sa quasi-
totalité le déséquilibre relevé au niveau des paiements courants.
Suite à ces évolutions, la balance générale des paiements a dégagé un déficit minime qui
s’est situé à 2 MDT et le niveau des avoirs nets en devises s’est situé à 12.886 MDT, soit
l’équivalent de 93 jours d’importation, au terme de l’année 2017(contre 12.935 MDT et
112 jours, au terme de l'année 2016).
21
La balance des paiements courants a dégagé, au cours de l’année 2017, un déficit qui
s’est davantage creusé pour se situer à 10.087 MDT soit 10,3% du PIB contre 7.935 MDT
et 8,8%, respectivement, une année auparavant. Cette évolution est attribuable,
essentiellement, à l’élargissement du déficit commercial (FOB/FOB) de 2,5 milliards de
dinars ou de 24,6% pour s’élever à 12,8 milliards de dinars au cours de l’année 2017.
S’agissant de la balance des services, elle a dégagé un excédent qui s’est amélioré de
200 MDT pour s’élever à 869 MDT. Parallèlement, l’excédent de la balance des revenus
de facteurs et des transferts courants a enregistré une hausse de 184 MDT pour atteindre
1.885 MDT au cours de l’année 2017.
1
Selon les données disponibles de l’Observatoire de l’Energie.
**Augmentation du cours annuel du brut de Brent au cours de 2017 par rapport à 2016.
Périodique de conjoncture
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0
-1954 -2569 -2704
-2000 -3640 -3392 -4033
-1086 -1114 -1076
-4000 -46
-3857 -1381 -1355
-6000 -3806 -4047 -4491
(En MDT)
-3980
-8000 -5713
-4351 -3947 -3657
-10000 -3545
-4023
-12000
-382 -373 -786 -3505
-861
-14000
-612 -986
-16000
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Energie Produits alimentaires Mat.1ère & demi-produits
Biens d'équipement Biens de consommation
Evalués aux prix constants, les échanges commerciaux ont enregistré au cours de
2017 une augmentation de 4,3% et 2,6% pour, respectivement, les exportations et les
importations. Par ailleurs, la hausse des prix à l’import à un rythme plus accentué que
celui à l’export (+16,8% et +13,3% respectivement) a entrainé la détérioration des
termes de l’échange de 3% par rapport à 2016.
D’autre part, l’analyse des échanges commerciaux par régime fait ressortir un
élargissement du déficit commercial sous le régime général de 4.554 MDT pour
avoisiner 25,2 Milliards de dinars faisant suite à l’accroissement des importations à un
rythme plus accentué que celui des exportations, soit +19,7% et +13,3%
respectivement. Cette situation reflète en outre, la détérioration de la balance
commerciale sous le statut résidents qui a dégagé un déficit de 22,5 Milliards de dinars
(contre -18,2 Milliards de dinars une année auparavant) impactant ainsi, sensiblement, le
niveau des avoirs en devises. D’un autre côté, l’excédent commercial sous le régime
offshore s’est consolidé de 1.563 MDT pour se situer à 9,6 Milliards de dinars
permettant, ainsi, dans une large mesure, d’atténuer la portée du déficit commercial.
23
D’un autre côté, les exportations du secteur de l'énergie ont enregistré une nette reprise
(+24,6% contre -17,3% en 2016) en lien avec l’augmentation des ventes des produits
raffinés (809 MDT contre 433 MDT).
Au niveau des importations, tous les groupes de produits ont connu une progression
au cours de l’année 2017.
En particulier, les achats des produits énergétiques ont connu une augmentation
(+39,9%), sous l’effet de la hausse des achats de pétrole brut (787 MDT contre 641 MDT
une année auparavant) et des produits raffinés (3.748 MDT contre 2.339 MDT en 2016).
Les achats des produits alimentaires ont également connu un accroissement notable
(+22,1%) qui trouve son origine dans la hausse des achats des huiles végétales
(+59,1%) et de sucre (+80,3%). Quant aux importations des céréales (blé et orge), elles
n'ont progressé que de 4,2%, pour s’élever à 1,3 Milliard de dinars niveau qui demeure,
toutefois, élevé malgré la bonne récolte et la stabilité des prix de ces produits à l’échelle
internationale.
Concernant les achats des matières premières et demi-produits, ils ont enregistré une
accélération (+23,5% contre +9,9% en 2016) en lien avec le dynamisme des secteurs
des industries manufacturières (la majorité de ces produits sont des intrants pour ces
secteurs). De leur côté, les achats des biens d’équipement ont progressé de 9,7% en
relation, notamment, avec l’accroissement des acquisitions de matériels roulants
(+35,5%) et à un moindre degré les machines électriques et mécaniques (+8,2%).
Quant aux importations des biens de consommation, elles ont augmenté de 15,2% en
relation, principalement, avec la hausse des achats des produits de textiles et
habillements (+19,9%), des produits pharmaceutiques (+24,3%), des voitures de
Périodique de conjoncture
N°118 – Janvier 2018
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25
utile de rappeler que ce programme porte sur une enveloppe totale de 2,9 milliards de
dollars US à décaisser sur neuf tranches en quatre années. La durée de remboursement
est prévue pour une dizaine d’années dont un délai de grâce de 4 ans et demi pour
chaque tirage avec un taux de prêt variable lié au taux de marché du FMI.
La mobilisation de 100 MEUR (près de 276 MDT), au cours du mois de juillet 2017, au
titre de la troisième et dernière tranche du crédit octroyé dans le cadre du programme
d’assistance macro financière.
La mobilisation d’un emprunt de 456 MUSD (près de 1.310 MDT), au cours du mois
d’août de l’année 2017, accordé par la Banque Mondiale dans le cadre du programme
d’appui budgétaire.
La mobilisation de 200 MEUR (près de 572 MDT), au cours du mois d’octobre 2017, au
titre de la première tranche du crédit octroyé dans le cadre du programme d’assistance
macro financière II.
Par ailleurs, les dépenses engagées au titre du principal de la dette extérieure à MLT ont
enregistré une forte hausse pour passer, d’une année à l’autre, de 3.167 MDT à
5.508 MDT en relation essentiellement avec les paiements de :
1.148 MDT (500 MUSD) qui représente le remboursement, au cours du mois d’avril 2017,
du principal de l’emprunt obligataire Qatari accordé en 2012.
222 MDT (10 milliards de yens japonais) au cours du mois de juin 2017 et ce, au titre du
remboursement par la Société Tunisienne de Banque du principal d’un emprunt
obligataire contracté en 1997.
Trois tranches relatives au crédit STAND-BY octroyé par le FMI en 2013 et ce, pour des
montants respectifs de 135 MDT (avril 2017), 200 MDT (juillet 2017) et 206 MDT
(octobre 2017).
271 MDT au titre du remboursement du principal de l’emprunt obligataire « samurai 6 »
au cours du mois d’août de l’année 2017.
Sur un autre plan, il est à signaler que l’engagement à MLT relatif au dépôt effectué en
2013 par « Qatar National Bank » auprès de la Banque Centrale de Tunisie, pour un
montant de 500 MUSD, a été honoré, en totalité, au cours du mois d’avril 2017.
De son côté, l’excédent de la balance des investissements étrangers s’est consolidé de
591 MDT pour atteindre 1.806 MDT suite, principalement, à l’amélioration des flux des
investissements directs étrangers de 11,9% pour s’élever à 2.128 MDT en 2017,
évolution qui a concerné le secteur des industries manufacturières (+21,6%) et celui des
services (+13%). Parallèlement, les dépenses au titre des investissements directs
étrangers se sont contractées en comparaison avec leur niveau enregistré en 2016,
année marquée par la prise de participation par « Tunisie Télécom » de 65% dans le
capital social de l’opérateur des télécommunications maltais « Go Malta » pour un
montant de près de 433 MDT. Du côté de la balance des investissements de portefeuille,
son déficit s’est creusé pour passer, d’une année à l’autre, de 122 MDT à 155 MDT suite,
essentiellement, à la hausse des dépenses à ce titre (+29%) pour se situer à 271 MDT
dont 100 MDT au titre du rachat par des résidents d’une participation étrangère (6,5%)
dans le capital d’une banque de la place. Quant aux recettes au titre des investissements
de portefeuille, elles ont enregistré une hausse pour passer, d’une année à l’autre, de
88 MDT à 116 MDT.
Parallèlement, l’excédent de la balance des opérations en capital s’est consolidé pour
passer, d’une année à l’autre, de 203 MDT à 341 MDT en relation, essentiellement, avec
la hausse des flux sous forme de dons qui ont atteint 382 MDT. Il s’agit, essentiellement,
d’une enveloppe de 165 MDT accordée par la Commission Européenne et d’environ
50 MDT sous forme d’une conversion de dette extérieure en dons pour des
investissements.
Périodique de conjoncture
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26
1,50 3,05
1,45 2,85
1,40 2,65
1,35 2,45
1,30 2,25
EUR/USD 1,25 2,05 EUR/TND
1,20 1,85 et USD/TND
1,15 1,65
1,10 1,45
1,05 1,25
1,00 1,05
27
* données provisoires.
28
Taux de change
(en dinar)(1)
Décembre Variations en %
Désignation Déc.2016 Déc.2017
2016 2017
Déc.2015 Déc.2016
1 Dollar des Etats-Unis 2,3389 2,4839 -13,1 -5,8
1 Euro 2,4301 2,9478 -8,7 -17,6
1000 Yens Japonais 19,6612 21,7561 -14,9 -9,6
1 Livre Sterling 2,8411 3,3113 5,1 -14,2
10 Dirhams Marocains 2,2695 2,6118 -10,4 -13,1
(1)
Cours moyens du marché interbancaire en fin de période.