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enthousiasmé.

Un précédent historique existait d’ailleurs, puisqu’aux XVI° et


XVII° siècles la guitare à dix cordes était déjà apparue. » « Je suis allé à Madrid
avec Yepes. Nous avons rencontré (le facteur) Ramirez. Nous lui avons parlé de
cette guitare à dix cordes. Il l’a fabriquée et aussitôt j’ai été emballé. » « Les
quatre nouvelles cordes (si bémol – la bémol – sol bémol – do grave) ont
beaucoup enrichi les harmoniques, les résonances, s’éloignant du cercle perpétuel
des six cordes traditionnelles. » « On fait des clusters d’accords d’une beauté,
d’une richesse extraordinaires. Nous avons imaginé des barrettes revêtues de cuir,
qui barrent toutes les cordes à la fois, avec lesquelles on peut faire un
« rasgueado », ce qui donne des montées chromatiques impressionnantes. »

Oeuvre pour HAUTBOIS

SARC (n° 73) Durée :5’


! Éditeur : Billaudot, 1977.
« Si je devais diriger quelqu’un qui veut composer, je le contraindrais – sous
peine de ne pas continuer – à écrire des monodies, des mélodies pures, puis des
rythmes purs. »

Oeuvres pour PIANO

TROIS CAPRICES (3 Caprichos) Durées : Enterrar y callar : 4’30’’ ;


Hommage à Luis Milan : 4’50’’ ; Paso : 5’30’’
Sous ce titre ont été réunis Enterrar y callar (n° 4), Hommage à Luis Milan (n°
26) et Paso (n° 17) à l’occasion d’un enregistrement discographique, par le
compositeur, pour la firme « La Boîte à Musique » (1957).
! Éditeur : Billaudot, 1967.
« Le premier Caprice, « Enterrar y callar », titre goyesque, a été écrit en 1943, en
pleine guerre, au moment où nous avions, moi en particulier, des rapports assez
serrés avec la Résistance française, on savait ce qui se passait, et il était parvenu
entre mes mains un poème de Paul Eluard qui porte le même titre, « Enterrer et se
taire », qui m’avait beaucoup frappé, et qui était un hommage aux résistants. »
« Il m’arrive d’écrire très rapidement. Le deuxième Caprice est né en un instant,
presque le temps de l’écrire. » « C’est un jeu sonore très lumineux. »
« Paso est une sorte d’évocation de carillons et de processions. »

SONATINE MONODIQUE (n° 5) Durée : 10’.


4 mouvements : I. Allegro con moto ; II. Vif (« Jota ») ; III. Andante ; IV.
Animé.
! Éditeur : Billaudot, 1967.
« Pour être « moderne », il fallait passer sous les fourches caudines des
« dodécaphonistes », qui prétendaient uniformiser le langage musical et asservir
la composition à l’usage de la série de douze sons. Un dogmatisme insupportable
pour les vrais créateurs, par essence épris de liberté ! » « Je me mis à ne plus
écouter que moi-même : n’obéir désormais qu’à ma seule intuition. »

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