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Christien Jacqueline. César FORNIS, Esparta. Historia, sociedad y cultura de un mito historiográfico.. In: L'antiquité classique,
Tome 73, 2004. p. 522;
https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_2004_num_73_1_2554_t1_0522_0000_2
Le livre se présente plutôt comme un manuel pour étudiant de bon niveau que
comme un livre de chercheur. Ainsi les références bibliographiques sont signalées
dans le texte, mais jamais argumentées en notes. La structure du livre est très
: d'abord les origines de l'état lacédémonien ; ici l'auteur rappelle le
avec lequel les historiens modernes traitent désormais « les invasions
doriennes » ; il rappelle ensuite les données traditionnelles que nous avons sur la
haute histoire de Sparte. Il convient de remarquer que les fondations de Poiaessa,
Echeiai et Tragón (p. 32 ; Strab., VIII, 4,4) ne peuvent vraiment pas être placées dans
la Macaría, basse plaine de Messénie, comme le dit C. Fornis suivant en cela I.
Malkin. Strabon place ces sites en Laconie ; ils doivent donc se trouver en Denthé-
liatide ; Téléclos est en train de contrôler la traversée du Taygète. Comme il est dit
être mort à Limnai, aux frontières de la Messénie, tué par des Messéniens, il est
de lier les fondations de Thouria et Pharai aux fondations en Denthéliatides.
Ces territoires sont encore messéniens ; mais Sparte est menaçante). Ensuite l'auteur
en vient à la Grande Rhètra, à la première guerre de Messénie et à la fondation de
Tárente etc. Cette première partie se termine quand se préparent les guerres mediques.
Page 85, nous abordons donc la Grèce classique : Guerres mediques, troisième guerre
de Messénie, guerre du Péloponnèse et ses suites... jusqu'en 323. Des cartes et plans
accompagnent la mention de plusieurs batailles (Thermopyles, Platées, Mantinée,
Némée, Leuctres...). Page 203, nous abordons la Sparte hellénistique et l'histoire
s'arrête p. 243 à la mort de Nabis. Nous passons ensuite à la description du Kosmos
Spartiate, catégories sociales, éducation, kryptie, syssitie. Page 290, nous abordons la
religion, et p. 305 nous faisons une brève incursion du côté de l'art et de la culture. Ce
découpage postule malheureusement une vision anhistorique du Kosmos Spartiate,
comme si tous les événements vus par ailleurs ne changeaient jamais rien dans un
ordre social immuable et donné dès les origines. C'est le défaut principal du livre, par
ailleurs documenté et lisible. Jacqueline Christien