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La nécessité du droit : Le Droit est donc la caractéristique des sociétés humaines car il permet de les distinguer des sociétés
animales qui ignorent totalement toute idée de droit ou de règles de conduite quelconques donc il n’y a pas et il n’y aura jamais
de société humaine totalement dépourvue de règles de conduite sociale.
2/. Définitions Droit : Le terme droit peut être défini de manières différentes mais qui se complètent il peut être d’abord défini
comme la Science du droit dans cette première acception le droit signifie l’effort de systématisation intellectuel et scientifique
entrepris afin de tenter d’appréhender le phénomène juridique dans ses différentes dimensions social, économique, historique,
politique, culturel…etc. ainsi dans le sens de Droit objectif est l’ensemble de règles de conduite sociale, ensuit dans le sens de
Droit subjectif est le pouvoir de contrainte reconnu aux sujets de droit, il peut enfin être utilisé dans le sens de Droit positif les
règles juridiques existant à un moment donné dans un pays donné.
3/. Droit : Science de droit : La science de droit est conçue dans le sens de connaissance du droit et des règles de droit aussi que
leur systématisation, classification et hiérarchisation et aussi il est destiné à analyser les différents aspects qui se rattachent et
donc à faire de la science du Droit.
4/. Le Doit objectif : Dans cette hypothèse, le Droit se définit à la fois par sa nature et par sa fonction : Par sa nature en ce sens
qu’il constitue un ensemble de Règles juridiques qui dictent à ses sujets, Par ses fonctions en ce sens qu’il a pour finalité de
régler les rapports sociaux. Donc Le Droit constitue à la fois un ordre juridique et un instrument d’organisation sociale.
5/. Le Droit objectif selon La Règle de Droit : peut défini comme étant l’ensemble des règles de conduite qui, dans une société
donnée, L’étude du Droit objectif doit partir de celle de la Règle de droit qui en constitue l’élément essentiel et la partie visible.
La Règle de droit doit faire l’objet de 2 analyses différentes : Ses caractéristiques intrinsèques qui permettront de la distinguer des
autres règles de conduite sociale et Ses classifications destinées à constituer des ensembles et des sous ensembles de règles
ayant chacun des sphères d’application très différentes.
6/. Les caractéristiques de la La Règle de Droit : La règle de Droit est obligatoire / La règle de Droit est générale et
impersonnelle /La règle de Droit est sanctionnée.
7/.le Droit (Objectif, Subjectif, Positif) : Le Droit objectif, le Droit subjectif et le Droit positif trouvent leur justification dans la
notion de « sujet de droit » qui est reconnue aux personnes physiques et aux personnes morales.
Le Droit objectif est l’ensemble des règles juridiques applicables aux rapports entre ces personnes considérées comme des
sujets de droit.
Le Droit subjectif n’est attribué qu’à ces personnes-sujets de droit et qui les investit de pouvoirs et de prérogatives dans la vie
en société
Le Droit positif est celui qui s’applique à ces personnes et aux rapports qu’elles entretiennent entre elles dans la vie sociale
c’est-à-dire dans une société donnée et à un moment donné.

8/. Il y a 2 types de sanctions: Des sanctions civiles : dommages-intérêts et Des sanctions pénales: amende et emprisonnement
9/.Les sources du Droit privé et du Droit public internes : Les juristes considèrent qu’il existe trois sources du Droit en général et
du Droit public en particulier qui sont indiscutables que sont la Constitution, la Loi et la Coutume auxquelles il convient d’ajouter
une quatrième source constituée par la Jurisprudence c’est-à-dire les décisions rendues par les Cours et les Tribunaux dans un
pays. Une cinquième et dernière source doit être envisagée à savoir les Conventions internationales qui sont amenées à occuper
une place non négligeable en Droit positif public et privé marocain autrement expliquer on a :
Les principales sources formelles et matérielles écrites du Droit positif marocain :
1. Le Dahir du Chef de l’Etat :
- formellement : il est l’œuvre du Souverain (le Roi qui est le Chef de l’Etat).
- matériellement : il est source du Droit positif marocain (notamment en période constitutionnelle exceptionnelle).
2. La Loi :
- formellement : elle est l’œuvre du Parlement marocain.
- matériellement : elle une source essentielle du Droit positif marocain notamment le Droit de l’Entreprise marocaine et
étrangère (il convient d’écarter les Lois formelles qui n’ont pas une portée générale et impersonnelle).
3. Le « Décret-loi » :
- formellement : il est l’œuvre du Chef du Gouvernement.
- matériellement : il constitue une source du Droit positif marocain dans les matières normalement réservées au Parlement.
4. Le Règlement :
- formellement : il est l’œuvre du Gouvernement et du Chef de l’Etat (Décret gouvernemental et arrêté ministériel).
- matériellement : il constitue une autre source essentielle du Droit positif marocain et du Droit de l’entreprise.
5. L’ Arrêté ministériel : il est l’œuvre des Ministres qui composent le Gouvernement.
10/.La constitution du droit : Elle constitue la source de plusieurs Droits positifs au Maroc notamment le Droit constitutionnel /
Le Droit administratif / Le Droit financier ou le droit budgétaire / Le Droit civil : avec la notion de droits extrapatrimoniaux qui
sont des droits subjectifs qui ne sont pas susceptibles d’une évaluation en argent on les appelle aussi Droits de la personnalité
c’est à dire qui sont attachés à une personne physique./ Le Droit pénal.
11/. Les classifications de base des règles du Droit positif : Il existe 3 principales classifications des règles de Droit : La distinction
du Droit public et du Droit privé ensuite La distinction du Droit interne et celles du Droit international et enfin La distinction des
règles de fond et des règles de procédure.
12/.La différence entre le Droit interne et le Droit international : Le Droit interne est constitué par l’ensemble des règles qui
s’appliquent dans les limites des frontières d’un Etat ainsi Le Droit international est constitué par l’ensemble des règles
applicables dans les rapports internationaux Cette distinction du Droit interne et du Droit international doit être combiné avec
celle du Droit public et du Droit privé. Le critère de la distinction du Droit international public et du Droit international privé
réside dans la présence, dans le rapport considéré, soit d’un Etat soit d’une personne privée.
13/.Le Droit interne ou national : est ainsi appelé parce que c’est le droit qui est en vigueur et s’applique à l’intérieur du cadre
géographique d’un Etat déterminé et se subdivise en :
Le Droit public et le Droit privé: Elle est considérée comme la plus importante des divisions du Droit, Le Droit privé est
constitué par l’ensemble des règles de Droit qui sont applicables dans les rapports des particuliers de l’autre part Le Droit public
est constitué par l’ensemble des règles de Droit qui organisent les pouvoirs publics et qui régissent les rapports entre les pouvoirs
publics et les personnes privées.
14/. Les branches du Droit public : le droit public se subdivise en premier lieu Le Droit constitutionnel a pour objet l’organisation
politique de l’Etat en second lieu Le Droit administratif a pour objet l’organisation administrative de l’Etat et des collectivités
locales et les rapports entre l’Administration et les administrés et en troisième lieu Le Droit financier et fiscal a pour objet
l’organisation des finances publiques notamment le budget de l’Etat et la comptabilité publique.
15/. Les branches du Droit privé : le droit privé se subdivise en premier lieu le Droit civil a pour objet l’ensemble des rapports
sociaux que les personnes privées peuvent nouer en dehors de l’exercice de leur profession, en second lieu Le Droit commercial
ou Droit des affaires : a pour objet l’ensemble des règles qui s’appliquent aux commerçants et aux opérations commerciales. Il
fait partie du Droit des activités économiques effectuées par les entreprises.
16/. le Droit international : de même qu’il existe des relations sociales internes régies par des règles de droit interne il existe
aussi des relations sociales internationales régies également par des règles juridiques ces relations sociales sont qualifiées
internationales dans la mesure ou elles se réalisent de trois manières :
- Droit international public : en premier lieu Le Droit international public a pour objet l’ensemble des règles qui sont
applicables dans les rapports entre Etats qu’ils soient entre 2 Etats ou entre plusieurs Etats on trouve en second lieu Le Droit
public international qui a pour objet l’ensemble des règles qui sont applicables aux rapports entre un Etat et une personne
privée étrangère.
- Droit international privé : Le Droit international privé qui a pour objet l’ensemble des règles qui sont applicables aux
rapports entre personnes privées lorsque ces relations comportent un élément d’extranéité.
- Droit transnational : dont les règles s’appliquent aux rapports transnationaux c-à-d ceux qui se nouent entre d’une part
des Etats ou des gouvernements ou encore des administrations publiques et d’autre part des personnes privées étrangères.
17/.Définition de l’Obligation : C’est un lien en vertu duquel un individu, le créancier, a le droit de réclamer à un autre, le
débiteur, l’exécution d’une prestation ainsi qu’Il en résulte que l’obligation n’est rien d’autre qu’un rapport de droit entre deux
patrimoine.
18/.La relation entre contrat et obligation : il y a une relation dialectique c’est par le contrat que les parties s’engagent et donc
s’obligent les unes envers les autres et, par conséquent, c’est l’obligation qui donne vie au contrat et lui permet d’exister et de
produire ses effets juridiques
19/.Les obligations contractuelles : Les Obligations contractuelles sont celles qui correspondent aux Contrats et obligations
conventionnelles Elles trouvent leur source et leur fondement dans un acte de la volonté comme un contrat et dont l’objet est
précisément la création d’un lien d’obligation entre un créancier et un débiteur.
20/.La classification des Obligations contractuelles : Les Obligations contractuelles sont celles qui correspondent aux Contrats et
obligations conventionnelles cependant Elles peuvent être classées en cinq catégories distinctes mais qui peuvent se combiner
et se compléter. - L’obligation de donner : L’obligation de donner est celle qui consiste à obliger le débiteur à transférer la
propriété d’un bien meuble ou immeuble et qui a pour objet le transfert de la propriété d’une chose du patrimoine du débiteur
dans celui du créancier.-l’obligation de faire : C’est l’obligation en vertu de la quelle le débiteur est tenu d’accomplir une activité
déterminée, de réaliser un travail quelconque ou une prestation au profit du créancier.- L’obligation de ne pas faire : C’est le
contraire de l’obligation de faire. Elle consiste à obliger le débiteur à s’abstenir de faire quelque chose. Il s’agit d’une obligation
d’abstention ou négative ou passive.- L’obligation de résultat : Est celle en vertu de la quelle le débiteur est tenu envers son
créancier à atteindre le résultat promis dans le contrat et dès lors que ce résultat n’est pas atteint il doit être condamné à
réparer le dommage subi par le créancier.-l’obligation de moyen : Elle se démarque de l’obligation précédente en ce sens que
le débiteur s’engage envers son créancier non pas à procurer un résultat déterminé mais s’engage en vertu du contrat à faire le
nécessaire pour que ce résultat puisse être atteint.
21/.La Loi : Dans la littérature juridique, le mot « Loi » peut avoir deux sens différents : Un sens formel et Un sens matériel
22/.La Loi dans le sens formel du terme : Dans le sens « formel » le mot « Loi » est défini par l’organe qui l’élabore : la Loi est
considérée comme étant l’œuvre du Pouvoir législatif c’est-à-dire du Parlement.
23/.La Loi dans le sens matériel du terme : Du point de vue « matériel », les actes législatifs, administratifs et juridictionnels se
définissent d’après leur nature interne Dans cette hypothèse, la Loi est définie, non pas par l’organe qui l’élabore autrement dit
le Parlement, mais par son contenu c’est-à-dire les Règles qu’elle contient et qui sont destinées à régir les rapports sociaux
24/.Les raisons de l’importance de la Loi au sens formel comme source de la Règle de Droit marocain :
L’unification du Droit marocain par la Loi et la Codification : L’ancien Droit marocain était composé de coutumes variables
et de règles religieuses, aujourd’hui plusieurs matières sont régies par des Codes qui constituent des sources très importantes
des Règles de Droit positif marocain.
La démocratisation du processus d’élaboration des Règles de Droit : L’importance accordée à la Loi et à la codification du
Droit marocain repose sur l’idée selon laquelle la Loi est l’expression de la volonté générale.
25/.Les opérations liées au processus d’élaboration de la Loi dans le sens formel : Il s’agit des 6 opérations suivantes :
Le vote de la Loi / La constitutionnalité de la Loi / La promulgation de la Loi / La publication de la Loi / L’application de la Loi
dans le temps et dans l’espace / La disparition de la Loi.
-Le vote de la Loi : la nouvelle Constitution marocaine dispose que : ’’Le Parlement exerce le pouvoir législatif. Il VOTE les lois ‘’
Mais avant le vote, le projet ou la proposition de loi sont soumis à une procédure qui commence avec leur soumission aux
Commissions parlementaires, ensuite les débats parlementaires vont porter sur le contenu de la loi et s’achèvent avec le
vote définitif Mais avant l’application de la loi définitive, une opération préalable est effectuée qui consiste à vérifier si la loi
est conforme à la Constitution Il s’agit du contrôle de la Constitutionnalité de la Loi.
-La constitutionnalité de la Loi : Ce contrôle de la constitutionnalité de la Loi s’explique par l’idée qui consiste à éviter l’arbitraire
politique d’une majorité au Parlement qui sera tentée de voter une loi qui serait contraire à la Constitution. La nouvelle
Constitution marocaine prévoit deux types de contrôle de constitutionnalité : Un contrôle avant la promulgation de la Loi par
le Roi c’est le contrôle à priori ou contrôle préalable et Un contrôle après la promulgation de la Loi par le Roi c’est le contrôle
à posteriori.
-La promulgation de la Loi au sens formel : c’est une preuve de l’existence de la loi et de sa validité cette Promulgation peut
être considérée comme le premier acte d’exécution de la loi dans la mesure où il lui attribue sa force exécutoire, cette
mission est confiée au Roi, par la Constitution, car c’est le Chef de l’Etat et son Représentant suprême.
-La Publication de la Loi : La Publication est l’impression du texte de la Loi au Bulletin Officiel de manière à ce que cette loi
puisse être connue par ceux auxquels elle doit s’appliquer, la Loi est un acte qui doit faire l’objet d’une publicité comme tous
les actes juridiques.
26/.L’abrogation de la Loi : elle peut s’effectuer par l’abrogation « expresse » de la Loi est sa disparition décidée par chargée de
l’élaborer le Parlement peut soit les remplacer par de nouvelles dispositions soit ne pas les remplacer du tout, Ou L’abrogation
tacite est celle qui découle de contrariété entre les dispositions législatives d’une loi nouvelle et celles d’une loi ancienne ou
encore L’abrogation par désuétude est celle qui découle de l’inapplicabilité de la Loi : dans ce cas la loi se heurte à une Règle de
Droit qui la remplace et qui peut être de nature coutumière.
27/.Les domaines de la Loi votée par le Parlement : Le domaine de la Loi votée par le Parlement est défini par l’article 71 de la
nouvelle Constitution au moyen d’une énumération qui se présente comme suit : Les droits humains fondamentaux et les
libertés essentielles / Le statut de la famille / La nationalité des personnes physiques et des personnes morales / L’organisation
judiciaire du pays / Le régime fiscal / Le droit des sociétés / Le droit du travail / Le droit bancaire et des sociétés d’assurances
…etc
28/.L’acte législatif : du point de vue matériel, est ainsi toute disposition générale, abstraite, impersonnelle et écrite édictée par
l’Etat dans le but de régir les rapports sociaux.
29/.Les actes juridiques : -Le Dahir royal émanant du Chef de l’Etat marocain (le Roi) / La Loi parlementaire / Le Décret-loi qui
émane du Chef du Gouvernement mais qui portent sur le domaine réservé au Parlement / Le Décret gouvernemental / L’arrêté
ministériel
30/.Le Dahir du Chef de l’Etat : « Loi » au sens matériel et non pas au sens formel : Le Chef de l’Etat, le Roi du Maroc, peut,
parfois, prendre, par Dahir, des mesures législatives c’est-à-dire des Règles générales, abstraites, impersonnelles et écrites et
par conséquent seront considérées des Lois, au sens matériel, mais ne seront pas des lois au sens formel. Le Chef de l’Etat sera
amené à adopter de telles mesures dans 2 cas différents : Dans le cas de circonstances constitutionnelles normales: dans ce cas
le Roi peut participer à l’élaboration des Règles de Droit dans certains cas prévus par la Constitution. Et Dans le cas de
circonstances constitutionnelles exceptionnelles : dans cette hypothèse le Chef de l’Etat va constituer la principale source du
Droit marocain puisqu’il cumulera les pouvoirs législatifs, règlementaires et même exécutifs.
31/.Le Dahir du Chef de l’Etat : source directe du Droit marocain en période constitutionnelle normale : La Constitution de 2011
prévoit différentes hypothèses où le Chef de l’Etat le Roi sera amené à prendre des mesures dans le domaine réservé au
Parlement et donc constituer la source du Droit marocain en matière législative Ces cas sont les suivants :
Le cas prévu par l’art. 95 de la Constitution de 2011 le Roi peut demander aux 2 Chambres du Parlement. Ensuite Le cas prévu
par les arts 96 et 97 de la Constitution de 2011 est la dissolution des 2 Chambres et l’élection du nouveau Parlement dans un
délai ne dépassant pas 2 mois dans l’intervalle le Roi exerce le pouvoir législatif dévolu normalement au Parlement aussi Le cas
où le mandat du Parlement arrive à expiration et que les circonstances politiques ne permettent pas de procéder à temps à
l’élection des 2 nouvelles Chambres.
32/.La « Loi » parlementaire au sens matériel : source du Droit marocain : Pour être source du Droit marocain, la « Loi »
parlementaire, celle qui est élaborée et votée par le Parlement marocain c’est-à-dire du Pouvoir législatif, doit avoir un contenu
matériel c’est-à-dire édicter les règles générales, abstraites et impersonnelles.
33/.Le « Décret-loi » : Ce sont des Décrets émanant du Chef du Gouvernement et en même temps ce soit des Lois qui portent
sur le domaine réservé au pouvoir législatif c’est-à-dire du Parlement
34/.Le « Règlement » : Le « Règlement » est un acte qui émane du Gouvernement (le Chef du Gouvernement) qui édicte, comme
une Loi formelle, des Règles générales, abstraites, impersonnelles et écrites et qui sont destinées à régir les rapports sociaux.
35/.La personnalité juridique : est la capacité des sujets de droit des personnes physiques et personnes morales de jouir de
droits subjectifs et d’assumer des obligations à l’égard d’autres sujets de droit personnes physiques ou morales, aussi la
personnalité juridique qui permet de distinguer les sujets de droit et les objets de droit c’est-à-dire les Personnes et les Choses.
36/.Les catégories de la personnalité juridique :- Les personnes physiques : sont les individus c’est-à-dire les êtres faits de chair
et de sang et permet à la Personne physique de se faire attribuer une double capacité : La capacité de jouissance : c’est-à-dire
la faculté d’acquérir des droits, et d’assumer des devoirs ou des obligations juridiques et La capacité d’exercice : c’est-à-dire la
faculté d’exercer des droits subjectifs et patrimoniaux et qui rend ses actes valides
-Les personnes morales : sont des groupements de biens ou de personnes physiques ou morales auxquelles le Droit objectif
reconnaît la personnalité morale.
37/.Les rapports entre l’ Individu (Personne physique), le Droit et l’entreprise : Il s’agit de mettre en valeur 3 notions de nature
différente : L’ « individu » qui constitue une réalité biologique et Le Droit qui constitue un système d’organisation de la vie en
société c’est-à-dire une réalité sociologique et aussi L’entreprise qui constitue une réalité économique qui traduit l’initiative
38/.L’ entreprise notion juridique : Le Droit traite l’entreprise sous des aspects complémentaires tout d’abord Il l’envisage en
tant qu’ activité économique de production ou de prestation de services aussi Il l’ envisage aussi en tant qu’ organisation de
moyens humains et matériels : l’élément humain est indispensable à la mise en œuvre de l’élément matériel.
39/.La commercialité de l’entreprise : résulte, d’abord, de l’exercice, habituel et professionnel, des différentes activités
commerciales énumérées par le Code de Commerce
40/.La notion de personnalité morale : les Personnes morales sont des groupements de biens ou de personnes (physiques ou
morales) c’est-à-dire des groupements d’intérêts auxquels on reconnait la personnalité juridique leur permettant d’ acquérir et
d’exercer des droits subjectifs.
41/.L’ utilité de la Personnalité morale : Les raisons de la création d’une personne morale sont nombreuses : il s’agit de
défendre d’un intérêt religieux, social, politique ou économique.
42/.Forme sociale : La forme sociale va faire bénéficier l’entreprise de la Personnalité morale contrairement à l’entreprise
individuelle Le Droit marocain offre trois grandes catégories de formes sociales : - Le forme sociale dans laquelle le facteur
personnel est déterminant /- La forme sociale dans laquelle le facteur financier est déterminant /- La forme sociale dans
laquelle se trouvent mêlés et le facteur personnel et le facteur financier
43/.L’intérêt de l’étude des Contrats : Sur le plan économique, le contrat se présente comme l’instrument indispensable des
échanges internes et Internationaux dans lesquels l’entreprise se trouve engagée c’est parce que le Contrat constitue un
excellent procédé technique de réalisation des échanges économiques et Sur le plan juridique, l’intérêt de l’étude du contrat
réside dans la notion d’Obligation cette dernière qui donne au contrat sa substance et sa consistance juridiques puisque sans
elle un contrat ne pourrait exister.
44/.La classification des Contrats : Classification des contrats quant à leur réglementation :
-Les contrats nommés : Sont ceux qui portent un nom traditionnel cat ils correspondent à une opération connue, habituelle,
fréquente par exemple: la vente, le prêt, le louage…
-Les contrats innomés : Ils sont innomés car ils réalisent une opération particulière, plus ou moins complexe, nouvelle, imaginée
par les parties qui n’entrent pas dans le cadre d’un contrat connu.
Classification des contrats quant à leur contenu:
-Le contrat synallagmatique : est celui qui engendre à la charge des deux parties des obligations commutatives. Par exemple,
dans la vente, le vendeur doit délivrer la chose; l’acquéreur doit en payer le prix.
-Le contrat unilatéral : ne fait naître d’obligation qu’à la charge d’une seule des parties.
-Le contrat à titre onéreux: est celui où chacune des parties reçoit quelque chose de l’autre n’entendant fournir une prestation
qu’en échange d’un avantage qu’elle considère comme équivalent.
-Le contrat à titre gratuit: est, au contraire, celui où l’un des contractants entend procurer un avantage à l’autre sans rien
recevoir en échange.
-Le contrat commutatif :est celui dans lequel chacune des parties connaît, dès la conclusion du contrat, l’importance des
prestations réciproques tenues pour équivalentes. C’est le cas de la vente moyennant un prix déterminé.
-Le contrat est aléatoire : lorsqu’une, au moins, des prestations dépend dans son existence d’un évènement incertain.
Classification des contrats quant à leur mode d’exécution :
-Le contrat à exécution instantanée, ce qui signifie que les obligations doivent être exécutées en même temps ou au moins en
une courte période de temps. L’exemple type en est la vente.
-Le contrat à exécution successive est celui qui prévoit par toutes les parties une série de prestations destinées à s’échelonner
dans le temps.
Classification des contrats quant à leur mode de formation :
-Les contrats consensuels: sont ceux qui obéissent au principe du consensualisme. Ces contrats se forment par le seul accord
des volontés sans qu’il soit besoin de recourir à aucune formalité.
-Les contrats solennels: se sont des contrats dont la formation exige non seulement l’accord des parties mais encore
l’accomplissement de certaines formalités exigées pour la validité même de l’acte.
-Le contrat de gré à gré: est le contrat dans lequel l’accord des volontés est le résultat d’une discussion entre 2 partenaires
également libres, et dans la formation duquel les deux parties ont joué un rôle à peu près égal.
-le contrat d’adhésion au contraire, les conditions essentielles sont en réalité l’œuvre d’une seule partie qui propose un type de
contrat uniforme, rédigé d’avance et auquel il est demandé une adhésion qui ne peut être que pure et simple sans possibilité
de discussion.
45/.Les conditions de validité du contrat :
L’accord de volontés ou le consentement : n’est parfaite que par l’accord des parties sur des éléments essentiels de
l’obligation, ainsi que sur toutes les autres clauses licites que les parties considèrent comme essentielles et aussi il est
absolument nécessaire à la formation du contrat. Il est le contrat même
La capacité / l’objet / la cause.
46/.L’objet du contrat : Dans un contrat, l’objet de la volonté émise par une partie est la matière même de son engagement,
c’est-à-dire la prestation à laquelle elle s’oblige.
47/.Les actes authentiques : sont les écrits rédigés, avec les solennités requises et dans les limites de leur compétence, par des
officiers publics c’est-à-dire des personnes investies par l’Etat du droit d’instrumenter en certaines matières précises et dans
un ressort territorial déterminé
48/.Les actes sous seing privé : On appelle acte sous seing privé celui qui est rédigé et signé par les parties elles-mêmes, sans
intervention d’un officier public.

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