Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Équipe pédagogique :
Caroline BRETON et Natacha ESTEVES
• Chaque séance de TD doit faire l’objet d’une préparation minutieuse. Cela suppose de
maîtriser le cours et de compléter vos connaissances par des lectures personnelles (manuels,
articles…).
• L’ensemble des documents de la fiche doit avoir été lu, analysé et compris puisque ceux-ci
seront ensuite discutés en TD.
• L’exercice demandé (dissertation ou commentaire) doit être rendu à chaque séance. Tout
devoir non rendu sera sanctionné.
1
CB ©
Remarques générales concernant les travaux dirigés
Méthodologie de la dissertation
1. Travail préparatoire
Problématique. La problématique constitue la question juridique posée par le sujet. Elle doit
guider votre réflexion. Les développements de votre dissertation ne doivent pas être trop
généraux, mais répondre de manière précise et argumentée à la question que vous posez. Les
titres de vos différentes parties et sous-parties doivent refléter la problématique retenue.
2
CB ©
Plan. Le plan doit être simple et binaire (deux parties, deux sous-parties). Il doit parfaitement
correspondre au sujet et à la problématique donnée en introduction (au risque, dans le cas
contraire, d’être hors-sujet). Chaque partie doit présenter une certaine autonomie vis-à-vis de
l’autre, la cohérence d’ensemble étant toutefois assurée par le libellé du sujet et la
problématique choisie (ex. : pour le sujet « Les pouvoirs du Parlement européen », il est
aberrant de lire I/ Le Parlement et II/ Les pouvoirs). Le rapport entre votre première et votre
seconde partie peut établir une progression, une complémentarité ou une opposition. De façon
générale, ne vous cantonnez pas à un plan descriptif, mais optez pour un plan explicatif.
Titres. Les titres doivent être apparents, courts, concis, sans verbes conjugués, qualifiés par
des adjectifs et/ou des adverbes (ex. : une interprétation extensive de la notion de…) et
répondre à la problématique posée. L’harmonie de votre copie est fonction de vos intitulés.
rivilégiez les plans miroirs, c’est-à-dire ceux qui se répondent entre eux et sont formulés
suivant le même modèle. Vos titres de parties et de sous-parties doivent être suivis de
chapeaux introductifs destinés à annoncer le plan retenu.
L’analyse doit être juridique, rigoureuse et logique. Chaque sous-partie doit être construite
selon le schéma suivant :
- introduction en une phrase de l’idée ou de la règle que vous allez développer.
- définition des termes employés grâce à votre cours, à un manuel ou à un dictionnaire
juridique (n’oubliez pas de citer les auteurs de ces définitions et le nom de l’ouvrage).
- explications éventuelles relatives au fondement juridique (légal, règlementaire,
conventionnel, coutumier) de la notion ou de la règle définie (ex. : article 1 du Traité sur
le fonctionnement de l’Union européenne).
- explications éventuelles relatives à son appréciation par le juge interne (juridictions
françaises), international (CIJ) ou européen (CJUE ou CEDH). Il peut être important de
rappeler les jurisprudences antérieures à l’état du droit actuel. Vous pouvez citer des
décisions en utilisant des guillemets et en indiquant le numéro de paragraphe, mais vos
citations doivent être brèves. Si elles sont trop longues, il faut résumer le passage
pertinent (en indiquant le numéro de paragraphe de la décision).
- indication éventuelle de références doctrinales (notamment lorsqu’il existe un débat sur le
point de droit à commenter). Il est impératif de citer vos sources pour éviter tout plagiat
(guillemets + noms de l’auteur et de l’ouvrage ou de l’article consulté).
- analyse de l’idée ou de la règle ainsi définie au regard du sujet : il ne s’agit pas
seulement d’exposer vos connaissances/le cours. Il faut comparer l’idée développée, la
comparer ou la confronter à d’autres éléments et éventuellement la critiquer (de façon
nuancée et justifiée juridiquement). C’est l’élément le plus important de vos
développements ! La dissertation est une démonstration qui doit comporter une analyse
juridique.
N’oubliez pas de faire des transitions entre vos parties (I/II) et entre vos sous-parties (A/B)
qui permettent de comprendre la logique et la cohérence du plan retenu.
4. Méthodologie de l’introduction
3
CB ©
- trouver une phrase d’accroche pertinente (ex. point d’actualité, citation de la doctrine) ;
- citer le sujet ;
- situer le sujet dans l’espace et dans le temps et le replacer dans son contexte juridique,
politique, historique, économique, social… ;
- définir les termes juridiques et non juridiques du sujet (vous pouvez à cet effet utiliser
l’ouvrage de votre enseignant : TOUZEIL-DIVINA M., Dictionnaire de droit public interne,
Paris : LexisNexis, 2017, 579 p.) ;
- justifier l’intérêt du sujet.
- dégager une problématique : il faut se demander par exemple s’il y a une évolution du
droit, une critique de l’état du droit actuel ou une opposition doctrinale ou
jurisprudentielle. Attention, la problématique ne doit pas être rédigée sous la forme
interrogative. Utilisez des formules impersonnelles telles que « Il convient de s’interroger
sur le fait de savoir… ». Il faut également exclure le ou les points qui ne feront pas l’objet
de plus amples développements. Il peut y avoir plusieurs problèmes de droit, il n’est pas
nécessaire de tous les traiter, mais il faut tous les présenter et expliquer très clairement les
raisons pour lesquelles vous ne les traiterez pas ;
- annoncer et justifier le plan retenu (soit les deux grandes parties, I et II). Ne pas utiliser
« nous », « on » ou « je » (du type « Nous allons voir dans une première partie…), mais
des formules impersonnelles (ex. « Il s’agit de démontrer dans une première partie… »).
5. Consignes de rédaction
6. Présentation de la copie
Introduction
4
CB ©
B. Titre de la seconde sous-partie
• ANDRIANTSIMBAZOVINA J., BLANQUET M., GAUDIN H., et al., Les grands arrêts de la Cour
j ’Union européenne, Paris : Dalloz, t. 1, 2014, 1003 p.
• BLIN O., D , ’U , Bruxelles :
Larcier, 2016, 429 p.
• BLUMANN C., DUBOUIS L., Droit institutionnel ’Union européenne, Paris : LexisNexis,
2016, 620 p.
• BOUTAYEB C., D ’U , Paris : LGDJ-Lextenso, 4e éd.,
2015, 708 p.
• BOUTAYEB C., DAMOUN Y., GUILLEMET A., L g ê ’Union
européenne, Paris : LGDJ-Lextenso, 2015, 1107 p.
• GUILLOUD-COLLIAT L., L’ v ’U , Bruxelles : Bruylant,
2014, 310 p.
• ISAAC Guy, BLANQUET M., D g ’U , Paris : Sirey, 2012, 560 p.
• JACQUE J.-P., Droit ’U , Paris : Dalloz, 8e éd., 2015, 816 p.
• MIRKINE-GUETZEVITCH B. et SCELLE G., L’U , Paris : Delagrave, 1931,
334 p.
• TOUZEIL-DIVINA M., Initiation au droit, Paris : LGDJ-Lextenso, 2nde éd., 2014.
• TOUZEIL-DIVINA M., Dictionnaire de droit public interne, Paris : LexisNexis, 2017, 579 p.
5
CB ©