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IEP Toulouse 2017-2018

Licence 1ère année – IEP1A


Droit institutionnel de l’Union européenne
Cours magistral du professeur M. TOUZEIL-DIVINA

Équipe pédagogique :
Caroline BRETON et Natacha ESTEVES

Séance 0 : Approche(s) méthodologique(s)

Calendrier des séances de travaux dirigés

Semaine du 22 janvier Séance 1 Approche(s) méthodologique(s)


Semaine du 29 janvier Séance 2 Approche(s) historique(s) du rêve européen
Semaine du 5 février Séance 3 Construction(s) de l’Union Européenne
Semaine du 12 février Séance 4 Quelle(s) démocratie(s) pour l’UE ?
Semaine du 19 février Séance 5 Brexit
Semaine du 26 février Vacances
Semaine du 5 mars Séance 6 UE et Europe des droits de l’Homme (CEDH)
Semaine du 12 mars Séance 7 Des sources dérivées de l’UE
Semaine du 19 mars Séance 8 Quel « pouvoir » parlementaire dans l’UE ?
Semaine du 26 mars Séance 9 Primauté et effet direct du droit de l’UE
Semaine du 2 avril Séance 10 Le système juridictionnel de l’UE
Semaine du 9 avril Séance 11 La fonction publique européenne
Semaine du 16 avril Vacances
Semaine du 23 avril Vacances
Semaine du 30 avril Séance 12 Parlement fictif

Préparation des séances de travaux dirigés

• Chaque séance de TD doit faire l’objet d’une préparation minutieuse. Cela suppose de
maîtriser le cours et de compléter vos connaissances par des lectures personnelles (manuels,
articles…).
• L’ensemble des documents de la fiche doit avoir été lu, analysé et compris puisque ceux-ci
seront ensuite discutés en TD.
• L’exercice demandé (dissertation ou commentaire) doit être rendu à chaque séance. Tout
devoir non rendu sera sanctionné.

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Remarques générales concernant les travaux dirigés

• La fiche de TD doit être apportée à chaque séance de TD.


• Les exercices demandés doivent être rendus uniquement en version papier. Ils ne peuvent
être envoyés par mail au chargé de TD pendant ou après la séance.
• Les modalités d’évaluation sont les suivantes : une note de devoir maison (soit la moyenne
des deux dissertations réalisées au cours du semestre) et une note de participation.
• Toute absence doit être notifiée par mail au chargé de TD et justifiée à la séance suivante par
un document officiel (par exemple, un certificat médical).
• Les étudiants doivent se présenter au TD à l’heure. Un retard maximal de cinq minutes
pourra être toléré.

Méthodologie de la dissertation

Concernant la méthodologie, vous pouvez également consulter l’ouvrage de votre enseignant :


TOUZEIL-DIVINA M.,
juridiques, aris L D -Lextenso éditions, 2nde éd., 2014.

La dissertation juridique constitue un exercice de réflexion qui suppose de réaliser une


véritable démonstration argumentée. Elle n’est en aucun cas un prétexte pour réciter votre
cours.

1. Travail préparatoire

Lecture et délimitation du sujet. Avant même d’élaborer un plan, il faut au préalable


déterminer ce qui doit être intégré dans la copie et ce qui en est exclu afin d’éviter tout hors-
sujet. Chaque terme du sujet compte – juridique comme non juridique (en particulier les
conjonctions et articles tels que et, ou, le/les, un/des) – et doit être défini. L’expérience montre
que ce sont généralement les termes non juridiques qui posent problème (ex. : la réalité de la
distinction…, toute la problématique réside dans le terme « réalité »). Il faut également prêter
attention aux limitations temporelles, spatiales ou conceptuelles du sujet. Une fois ce travail
effectué, il convient de s’interroger sur le « pourquoi » du sujet et de sa formulation, c’est-à-
dire sur ce qu’il sous-entend (c’est ce qui vous permettra de trouver par la suite une
problématique).

Recensement des connaissances pertinentes. La dissertation exige un travail préparatoire


sérieux. Celui-ci consiste à recenser au brouillon toutes les idées, notions, exemples utiles
pour réaliser la dissertation et à les regrouper selon des thèmes qui constitueront ensuite vos
sous-parties. Il est nécessaire d’effectuer des recherches personnelles approfondies pour
pouvoir avoir une vue d’ensemble sur le sujet, c’est-à-dire consulter, bien sûr, votre cours et
les documents de la fiche de TD, mais également des manuels, ouvrages et articles consacrés
au sujet.

2. Élaboration de la problématique et du plan

Problématique. La problématique constitue la question juridique posée par le sujet. Elle doit
guider votre réflexion. Les développements de votre dissertation ne doivent pas être trop
généraux, mais répondre de manière précise et argumentée à la question que vous posez. Les
titres de vos différentes parties et sous-parties doivent refléter la problématique retenue.

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Plan. Le plan doit être simple et binaire (deux parties, deux sous-parties). Il doit parfaitement
correspondre au sujet et à la problématique donnée en introduction (au risque, dans le cas
contraire, d’être hors-sujet). Chaque partie doit présenter une certaine autonomie vis-à-vis de
l’autre, la cohérence d’ensemble étant toutefois assurée par le libellé du sujet et la
problématique choisie (ex. : pour le sujet « Les pouvoirs du Parlement européen », il est
aberrant de lire I/ Le Parlement et II/ Les pouvoirs). Le rapport entre votre première et votre
seconde partie peut établir une progression, une complémentarité ou une opposition. De façon
générale, ne vous cantonnez pas à un plan descriptif, mais optez pour un plan explicatif.

Titres. Les titres doivent être apparents, courts, concis, sans verbes conjugués, qualifiés par
des adjectifs et/ou des adverbes (ex. : une interprétation extensive de la notion de…) et
répondre à la problématique posée. L’harmonie de votre copie est fonction de vos intitulés.
rivilégiez les plans miroirs, c’est-à-dire ceux qui se répondent entre eux et sont formulés
suivant le même modèle. Vos titres de parties et de sous-parties doivent être suivis de
chapeaux introductifs destinés à annoncer le plan retenu.

3. Construction des développements

L’analyse doit être juridique, rigoureuse et logique. Chaque sous-partie doit être construite
selon le schéma suivant :
- introduction en une phrase de l’idée ou de la règle que vous allez développer.
- définition des termes employés grâce à votre cours, à un manuel ou à un dictionnaire
juridique (n’oubliez pas de citer les auteurs de ces définitions et le nom de l’ouvrage).
- explications éventuelles relatives au fondement juridique (légal, règlementaire,
conventionnel, coutumier) de la notion ou de la règle définie (ex. : article 1 du Traité sur
le fonctionnement de l’Union européenne).
- explications éventuelles relatives à son appréciation par le juge interne (juridictions
françaises), international (CIJ) ou européen (CJUE ou CEDH). Il peut être important de
rappeler les jurisprudences antérieures à l’état du droit actuel. Vous pouvez citer des
décisions en utilisant des guillemets et en indiquant le numéro de paragraphe, mais vos
citations doivent être brèves. Si elles sont trop longues, il faut résumer le passage
pertinent (en indiquant le numéro de paragraphe de la décision).
- indication éventuelle de références doctrinales (notamment lorsqu’il existe un débat sur le
point de droit à commenter). Il est impératif de citer vos sources pour éviter tout plagiat
(guillemets + noms de l’auteur et de l’ouvrage ou de l’article consulté).
- analyse de l’idée ou de la règle ainsi définie au regard du sujet : il ne s’agit pas
seulement d’exposer vos connaissances/le cours. Il faut comparer l’idée développée, la
comparer ou la confronter à d’autres éléments et éventuellement la critiquer (de façon
nuancée et justifiée juridiquement). C’est l’élément le plus important de vos
développements ! La dissertation est une démonstration qui doit comporter une analyse
juridique.

N’oubliez pas de faire des transitions entre vos parties (I/II) et entre vos sous-parties (A/B)
qui permettent de comprendre la logique et la cohérence du plan retenu.

4. Méthodologie de l’introduction

L’introduction est construite en entonnoir : partez du général (contexte/définitions) pour


arriver au particulier (problématique/plan). Les éléments suivants doivent être obligatoirement
présents dans l’introduction :

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- trouver une phrase d’accroche pertinente (ex. point d’actualité, citation de la doctrine) ;
- citer le sujet ;
- situer le sujet dans l’espace et dans le temps et le replacer dans son contexte juridique,
politique, historique, économique, social… ;
- définir les termes juridiques et non juridiques du sujet (vous pouvez à cet effet utiliser
l’ouvrage de votre enseignant : TOUZEIL-DIVINA M., Dictionnaire de droit public interne,
Paris : LexisNexis, 2017, 579 p.) ;
- justifier l’intérêt du sujet.
- dégager une problématique : il faut se demander par exemple s’il y a une évolution du
droit, une critique de l’état du droit actuel ou une opposition doctrinale ou
jurisprudentielle. Attention, la problématique ne doit pas être rédigée sous la forme
interrogative. Utilisez des formules impersonnelles telles que « Il convient de s’interroger
sur le fait de savoir… ». Il faut également exclure le ou les points qui ne feront pas l’objet
de plus amples développements. Il peut y avoir plusieurs problèmes de droit, il n’est pas
nécessaire de tous les traiter, mais il faut tous les présenter et expliquer très clairement les
raisons pour lesquelles vous ne les traiterez pas ;
- annoncer et justifier le plan retenu (soit les deux grandes parties, I et II). Ne pas utiliser
« nous », « on » ou « je » (du type « Nous allons voir dans une première partie…), mais
des formules impersonnelles (ex. « Il s’agit de démontrer dans une première partie… »).

5. Consignes de rédaction

- Attention à l’écriture, veillez à rester lisible.


- Attention à l’orthographe, à la grammaire et à la conjugaison. Un nombre élevé de fautes
sera sanctionné.
- Privilégiez (pour une meilleure compréhension de votre lecteur) les phrases courtes et
simples, type sujet / verbe / complément.
- Le plagiat, qui consiste à recopier un écrit sans guillemets et sans citer son auteur, sera
sévèrement sanctionné. Appuyez votre raisonnement par des citations entre guillemets
et avec le nom de l’auteur entre parenthèses, votre copie n’en sera que valorisée : cela
démontre que vous avez effectué des recherches personnelles.
- La copie devra être d’une longueur maximale de 6 pages manuscrites ou 5 pages
dactylographiées (Times New Roman, taille de police 12, interligne simple, pages
numérotées, marge 2,5/2,5). Les pages devront être agrafées entre elles si elles sont
dactylographiées.
- N’oubliez pas d’indiquer vos nom et prénom, votre groupe de TD, le numéro de la séance
et l’intitulé du sujet.

6. Présentation de la copie

Introduction

I. Titre de la première partie

Chapeau introductif permettant d’annoncer et d’expliquer le plan retenu dans la première


partie (A) et (B).

A. Titre de la première sous-partie

Développements entièrement rédigés et construits en plusieurs paragraphes.


Transition entre A. et B.

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B. Titre de la seconde sous-partie

Développements entièrement rédigés et construits en plusieurs paragraphes.


Transition entre I. et II.

II. Titre de la seconde partie

Chapeau introductif permettant d’annoncer et d’expliquer le plan retenu dans la première


partie (A) et (B).

A. Titre de la première sous-partie

Développements entièrement rédigés et construits en plusieurs paragraphes.


Transition entre A. et B.

B. Titre de la seconde sous-partie

Développements entièrement rédigés et construits en plusieurs paragraphes.

Références bibliographiques conseillées

• ANDRIANTSIMBAZOVINA J., BLANQUET M., GAUDIN H., et al., Les grands arrêts de la Cour
j ’Union européenne, Paris : Dalloz, t. 1, 2014, 1003 p.
• BLIN O., D , ’U , Bruxelles :
Larcier, 2016, 429 p.
• BLUMANN C., DUBOUIS L., Droit institutionnel ’Union européenne, Paris : LexisNexis,
2016, 620 p.
• BOUTAYEB C., D ’U , Paris : LGDJ-Lextenso, 4e éd.,
2015, 708 p.
• BOUTAYEB C., DAMOUN Y., GUILLEMET A., L g ê ’Union
européenne, Paris : LGDJ-Lextenso, 2015, 1107 p.
• GUILLOUD-COLLIAT L., L’ v ’U , Bruxelles : Bruylant,
2014, 310 p.
• ISAAC Guy, BLANQUET M., D g ’U , Paris : Sirey, 2012, 560 p.
• JACQUE J.-P., Droit ’U , Paris : Dalloz, 8e éd., 2015, 816 p.
• MIRKINE-GUETZEVITCH B. et SCELLE G., L’U , Paris : Delagrave, 1931,
334 p.
• TOUZEIL-DIVINA M., Initiation au droit, Paris : LGDJ-Lextenso, 2nde éd., 2014.
• TOUZEIL-DIVINA M., Dictionnaire de droit public interne, Paris : LexisNexis, 2017, 579 p.

N’oubliez pas de consulter le site Internet de votre enseignant, le Pr. Touzeil-Divina


([www.chezfoucart.com/]), ainsi que ceux des principales organisations et institutions :
• Union européenne : [https://europa.eu/european-union/].
• Parlement européen : [http://www.europarl.europa.eu/portal/fr].
• Commission européenne : [https://ec.europa.eu/commission/].
• Conseil européen : [http://www.consilium.europa.eu/fr/european-council/].
• Conseil de l’Union européenne [http://www.consilium.europa.eu/fr/council-eu/].
• Cour de justice de l’Union européenne [https://europa.eu/european-union/about-
eu/institutions-bodies/court-justice_fr] et [https://curia.europa.eu].
• Conseil de l’Europe [https://www.coe.int/fr/].
• Cour européenne des droits de l’homme [http://www.echr.coe.int].

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