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Exercice 3 Un nombre complexe α est dit algébrique, s’il existe d) Montrer que {σ1 , σ2 } muni de la composition des applica-
un polynôme P , à coefficients entiers tel que P (α) = 0. On note A tions est un groupe.
l’ensemble des nombres algébriques.
3. Dites pourquoi πα est un polynôme irréductible de Q[X]. Soient x un vecteur de E, f ∈ LE, on pose Ix = {P ∈
4. Montrer que πα est à racines simples sur C. R[X]/P (f )(x) = 0}.
On pourra montrer que πα et πα′ n’admettent pas de racine com- a) Montrer que Ix est un idéal de R[X].
mune, en vérifiant que ce sont deux polynômes premiers entre
b) En déduire l’existence d’un polynôme unitaire πx tel que :
eux
πx (f )(x) = 0, et (∀P ∈ R[X], P (f )(x) = 0 ⇐⇒ Ix /P )
5. on note λ1 , ..λn les racines de πα .
a) Montrer que pour tout i = 1, .., n, il existe un unique c) Montrer que πx /πf .
morphisme (*) de Q-algèbre σi de Q[α] dans C tel que
d) On pose F = Vect{f k (x), k ∈ N}.
σi (α) = λi .
i. Montrer que F est un sous espace vectoriel stable par
On utilisera le fait que Q[α] = Vect(1, α, ..., αn−1 )
f et que c’est le plus petit sous espace vectoriel de E
b) Montrer que de cette façon on obtient les seuls morphismes contenant x et stable par f . On pose u = f /F .
de Q-algèbre de Q[α] dans C.
ii. Montrer que πu = πx .
6. Exemple : On pose α = 1 + j ( j = e2iπ/3 )