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à:
Une amende,
Du sursis,
De la détention,
L’indemnisation de la victime.
Le sursis simple,
Le sursis mis à l’épreuve,
Le sursis simple
Qu’est ce que le sursis simple ?
Le sursis est une condamnation à peine privative de liberté ou d’amende dont l’exécution est
suspendue pendant une certaine période appelée le délai d’épreuve.
La période d’épreuve est assortie d’obligations pour le condamné, il doit respecter les
conditions de son sursis, s’il les viole, la sanction est l’incarcération immédiate.
Le sursis simple peut être partiel ou total. Il est partiel lorsque le juge prononce une peine
privative de liberté suivie d’une période d’épreuve sous conditions, le sursis est total lorsqu’il
concerne toute la peine.
Dans tous les cas, le délai d’épreuve est de cinq ans.
Par contre, si une condamnation à une peine autre que la réclusion ou l’emprisonnement a été
prononcée pendant ces cinq années précédant les faits, le sursis ne peut être octroyé que pour
l’emprisonnement.
Lorsque la personne condamnée a respecté les conditions du sursis pendant toute la période
d’épreuve, à l’extinction du délai, la condamnation devient alors non avenue, c’est-à-dire que
la condamnation ne produit plus aucun effet, comme si elle n’avait jamais existé.
Toutes les obligations prononcées cessent, sauf le suivi socio-judiciaire ainsi que la peine
d’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contrat
habituel avec les mineurs.
Les condamnations assorties en tout ou en partie du bénéfice du sursis, avec ou sans mise à
l’épreuve, sont retirées du casier judiciaire à l’expiration des délais de :
10 ans pour les condamnations à une peine unique d’emprisonnement ne dépassant pas
10 ans ou à des peines multiples d’emprisonnement dont le total ne dépasse pas 5 ans.
Ces délais sont calculés à compter du jour où les condamnations doivent être considérées
comme non avenues.
Attention: dans le cas d’une révocation, la peine révoquée est exécutée sans confusion
possible avec la seconde.
Le sursis avec mise à l’épreuve est une peine alternative qui est conçue comme devant
remplacer une peine d’emprisonnement.
Ici encore, le sursis peut être total ou partiel. Le tribunal choisit de prononcer un sursis mis à
l’épreuve ou non.
Seules sont concernées les peines d’emprisonnement n’excédant pas cinq ans pour
délits et crimes.
Lorsqu’il y a récidive (fait de commettre à nouveau une même faute), le sursis avec
mise à l’épreuve est également possible, lorsque la peine d’emprisonnement est de dix
ans, mais il est exclu lorsque le second fait de la récidive correspond à certaines
infractions (par exemple des atteintes aux personnes, ou un délit assimilé à deux sursis
mis à l’épreuve antérieur).
La durée de la mise à l’épreuve doit être comprise entre douze mois et trois ans.
Le délai d’épreuve prend fin soit lorsqu’une décision de révocation intervient soit à son terme
normal.
Que se passe-t-il lorsqu’une personne est condamnée à plusieurs peines dont certaines sont
assorties d’un sursis ?
Prenons un exemple: une personne est condamnée à une peine de six mois assortie d’un sursis
de trois mois et une peine de quatre mois assortie d’un sursis de deux mois. Ici la règle est que
la peine la plus forte s’applique, c’est-à-dire six mois avec un sursis partiel de trois mois.
A l’inverse, si une peine confondue est totalement assortie du sursis, tandis que l’autre moins
forte est ferme, la peine qui s’exécute est la peine ferme.
Quelles sont les conditions auxquelles le mis à l’épreuve peut-il être soumis ?
Les mesures de surveillance sont automatiques. Ce peut être par exemple: l’obligation de
répondre à toute convocation du juge d’application des peines ou des agents de probation,
obligation de prévenir le juge de tout changement d’emploi...
Ces obligations, interdictions et mesures de contrôle sont sanctionnées en cas de non respect.
La sanction peut être l’ajout d’autres obligations ou interdictions, ainsi qu’une révocation
totale ou partielle du sursis avec mise à l’épreuve.
Le travail d’intérêt général est une peine restrictive de liberté qui consiste, pour le condamné
et avec son accord, à accomplir un travail non rémunéré utile à la collectivité.
Le juge condamne à effectuer un travail d’intérêt général pour une durée allant de 40 à 210
heures. Ce travail est effectué au profit d’une personne morale de droit public ou d’une
association habilitée à mettre en oeuvre des travaux d’intérêt général. Ce travail doit être
exécuté dans un délai maximal de douze mois.
Pour que le sursis-TIG soit prononcé, il faut que le prévenu soit présent à l’audience et qu’il
accepte cette peine.
Ce sursis ne peut être prononcé que pour une peine privative de liberté inférieure ou égale à 5
ans.
Le délai est suspendu de plein droit, pendant le temps où le condamné est incarcéré, ou
pendant le délai où il accomplit les obligations du service national. Il peut aussi être suspendu
pour motif grave d’ordre médical, familial, professionnel ou social.
La décisionest prise par le Juge d’Application des Peines qui précise également les modalités
d’exécution du TIG.
Au cours du délai d’épreuve, le condamné doit non seulement accomplir le travail, mais aussi
satisfaire à d’autres mesures de contrôle :
La juridiction de jugement peut désormais décider que les obligations imposées au condamné
perdureront au-delà de l’accomplissement du TIG dans un délai qui n’excédera pas 12 mois.
Alexandra Hawrylyszyn