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Resumé ‘’Une barrage contre le Pacifique’’

Première partie
L’histoire commence dans la plaine de Kam, en Indochine. La vie y est très
pénible et l’argent rare. Pour la mère de Joseph, enseignante et veuve, la vie à
la colonie est d’autant plus rude depuis le décès de son époux. Les jeunes
mariés s’étaient installés en Indochine avec des projets pleins la tête et
l’intention de faire fortune avec les plantations. Au décès prématuré de son
époux, qui enseignait comme elle dans l’école publique, elle quitta le secteur
pour le privé, et donna également pendant dix ans des leçons de piano. Ses
emplois lui permirent d’acheter une concession pour se lancer dans des
cultures. Malheureusement, les terres inondées par le Pacifique se retrouvèrent
stériles et plongèrent la famille dans le désarroi et la misère financière. La mère
se lança dans un combat contre les agents du cadastres avec les autres
fermiers; elle mena une véritable guerre contre eux, notamment en érigeant un
barrage. Mais elle y perdit gain de cause de même que la santé, une fois le
barrage tombé. Affaiblie et sans argent, ses deux enfants et elle se rendent un
jour au village voisin, après une nouvelle mésaventure les plongeant encore
plus dans la misère (l’achat d’un cheval qui devait leur assurer un revenu mais
qui, malade, mourut 8 jours plus tard). Ils font la rencontre de M. Jo, issu d’une
famille aisée et active dans la plantation. Il tomba immédiatement amoureux de
Suzanne, 16 ans, ce qui ne déplaît pas à sa mère, bien que M. Jo soit très laid.
Elle l’autorise à venir en visite mais ses enfants ne l’entendent pas ainsi et
n’hésitent pas à afficher leur mépris. Pour gagner leurs faveurs, M. Jo couvre la
famille de cadeaux mais se lance aussi dans un chantage amoureux avec
Suzanne, voulant la voir nue contre un phonographe. Suzanne accepte, mais la
réalité pour M. Jo est décevante. Toute la famille continue à le mépriser, bien
que M. Jo s’avère très bon seigneur avec eux. Joseph entreprend alors de le
presser pour qu’il demande Suzanne en mariage. Elle ne l’aime pas mais est
intéressée par sa fortune. Sa mère menace de les marier de force en cas de
déshonneur, et refuse de les laisser seuls. Suzanne ne cède pas aux avances
du soupirant. Il lui fait choisir une bague parmi trois; c’est bien sûr la plus chère
qui l’intéresse. Mais la discorde éclate entre la mère et la fille, qui veulent
garder la bague pour la vendre et en tirer profit. La mère bat Suzanne avec
force, jusqu’à épuisement. Les tensions leurs font renoncer à tout projet de
mariage avec M. Jo, qui s’en trouve extrêmement éprouvé et déçu; très
amoureux de Suzanne, il était promis à une autre jeune fille riche, selon le voeu
de son père. Il s’en va en les traitant de malhonnêtes. La fin de la première
partie se termine sur les perspectives de la famille pour la vente de la bague,
dont la valeur estimée leur permettrait de remonter la pente de tous leurs
problèmes financiers.
Deuxième partie d’Un barrage contre le Pacifique
En ville, après que la mère ait fait le tour des bijoutiers et revendeurs pour tirer
un maximum de profit de la bague, on lui apprend que cette dernière a un
défaut et ne vaut que la moitié de la valeur. Joseph, quand à lui, prend plaisir à
vivre en ville. Alors que sa soeur se promène en ville sur conseils de la
tenancière de l’hôtel, elle découvre avec tristesse les moeurs de son frère,
accompagné de prostituées. Suzanne ne fait plus cas et se réfugie dans sa
nouvelle passion : le cinéma. Sa mère, pendant ce temps se morfond et prend
calmant sur calmant. Suzanne se voit recevoir une demande en mariage contre
de l’argent et une nouvelle déclaration d’amour de M. Jo, mais sa mère et elle
n’entrent en aucune matière. La bague est achetée par une femme dont Joseph
est amoureux, mais il ne le divulgue pas. La mère règle les dettes cumulées à
la banque et échoue malheureusement pour l’obtention d’un nouveau crédit.
L’argent de la bague est donc vite écoulé. Après avoir disparu plusieurs jours,
Joseph les ramène en plaine non sans peine car Suzanne montre des signes
d’émancipation. Sa mère tente de se motiver à de nouveaux projets pour la
concession, mais c’est alors que son fils lui rend la bague, qui n’a pas trouvé
preneur en définitive. C’est de guerre lasse que tout le monde rentre au
bungalow. Malheureusement plus aucun projet de plantations ne peut être
mené et la mère annonce au caporal qu’il n’aura plus d’emploi. La famille ne fait
plus rien, et se prélasse la journée. Joseph attend désespérément que l’amour
de sa vie (Lina, une femme mariée) vienne le chercher pour qu’il trouve un
emploi et vive en ville. Sa mère sent venir la séparation, et l’appréhende avec
douleur. En attendant, le phonographe est vendu et une ultime lettre aux
représentants du cadastre est rédigée. La mère sombre peu à peu dans une
profonde dépression, voyant tous ses projets se détruire à petit feu. Au moment
du départ de Joseph, il découvre avec sa soeur le contenu de la dernière lettre
au cadastre, relatant le combat de leur mère. Il ne se voit cependant pas rester
à la concession, sans avenir ni travail. Il promet de revenir, et l’émotion très
forte crée un grave malaise chez sa mère la nuit suivante. Elle échappe de peu
à la mort. Suzanne désespère de trouver un soupirant lorsqu’elle rencontre le
fils d’un colon ruiné et contrebandier, Jean Agosti. Il l’emmène sur ses terres en
plantations et fait connaissance de sa mère. Lors d’une deuxième balade à
deux, il lui fait vivre sa première expérience charnelle. Suzanne voit en lui le
reflet de son frère, qu’elle admire en se rappelant des moments où il a su
s’affirmer dans différentes situations, par exemple une visite d’un membre du
cadastre qui a finalement tourné court. La mère de Suzanne ne voit plus la
réalité des choses et s’épuise en critiques inutiles, par exemple sur
l’orthographe des lettres de son fils. Il ne revient pas de suite, s’habituant à sa
vie en ville. La mère finit sa vie malheureusement dans cette situation et meurt
dans son bungalow. Ses illusions perdues et ses enfants ne voulant plus de
cette vie, l’histoire se termine ainsi. La concession est rendue à l’administration,
qui pourra ainsi exploiter de nouveaux agriculteurs, et la vie pour les paysans
est toujours aussi difficile. Son fils Joseph termine sa vie comme chasseur et
repart en ville, laissant sa soeur et son nouveau soupirant.

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