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Rose Moore

FR 303
Greco
5 juin 2018
Rédaction 2

Chahdortt Djavann, une écrivaine Iranienne qui écrit en français, a créé une personnage

qui répond aux Lettres Persanes de Charles Montesquieu. Cette personnage s’appelle Roxane.

Dans sa lettre à Montesquieu, Roxane suggère qu’il est plus facile d’aider des gens lointains que

donner l’aide aux grands misères chez nous. Elle a raison en disant cette déclaration. C’est

vraiment une question de la psychologie humaine; des sentiments que nous gardons pour nos

voisins, proches et lointains. Roxane explique comment elle souffre à Paris, et comment cette

souffrance est commune parmi les habitants de Paris. Elle décrit les luttes de vivre parmi les

Parisiens; de trouver un travail, de faire la navette pour aller à ce travail et de retourner chez eux

par ce travail, “accablé de soucis”1. Même si cette lutte est partagée par les habitants de Paris,

elle trouve que la connaissance de nos voisins et le désir de les aider n'existe pas.

En expliquant comment nous partageons cette souffrance, elle répond à sa question :

comment nous pouvons aider avec la souffrance chez gens qui demeurent lointains quand il y a

la même souffrance à l'extérieur de nos portes? C’est car nous n’allons pas aider des gens avec

les mêmes problèmes que nous! En aidant les gens que nous pensons souffrir plus que nous, nous

pouvons sentir mieux de notre situation. Cependant, ce n’est qu’une manière de voir cette

déclaration.

Une manière plus déprimée, est plus franche, est celle que ma professeure a dit. Si nous

aidons les gens qui souffrent à côté de nous, nous devons admettre que notre société n’est pas

1
Schultz, Jean-Marie, and Marie-Paule Tranvouez. Réseau: Communication, Intégration, Intersections.
Pearson, 2015. Page 406, ligne 29.
parfaite. Nous ouvrons nos yeux aux problèmes qu’avant, nous ne pourrions pas voir. Aussi,

nous ouvrons nos portes aux gens que, peut être, nous ne voulons pas voir. Si nous donnions

l’aide aux situations auxquelles nous ne sommes pas vraiment connectés, nous ne devrions pas

voir les gens que nous avons aidés et aussi, les résultats de notre aide.

Cette manière parle vraiment de la psychologie humaine et elle pose la question : si nous

ne pouvons pas voir ces grandes misères, pourquoi est-ce que nous voulons donner l’aide? C’est

plus logique d’aider dans les situations qui sont proches à nous, n’est pas? C’est plus logique

mais je suis d’accord avec Roxane que c’est moins facile. Dans un autre sens, souffrir devant les

gens ce n’est confortable. Alors c’est possible d'être oublieux de la souffrance de nos voisins.

L’action d’aider les gens lointains est peut être subconscient; une manifestation de l’envie d'aider

les gens qui souffrent sagement parmi nous.

À cause des difficultés d’admettre que les gens que nous voyons tous les jours ont besoin

d’aide, et aussi les difficultés d’admettre que vous avez besoin d'aide, on va choisir les situations

où nous ne devons pas voir les résultats de notre aide. Les situations où les gens que nous avons

aidés ne peuvent pas revenir et demander plus; où nous pouvons sentir seulement comme un

ange. Nous sommes tous humains, alors nous désirons d’aider dans quelque façon. Ma mere,

elle est un double ange. Elle donne l’aide aux gens proches et lointains seulement parce qu’elle

veut le faire. Elle me dit toujours, si tu peux aider, fais-le, parce que c'est la bonne chose à faire.

De s’occuper soi-même et c’est tout, tu va vivre une vie seule et triste. Ton coeur va etre vide.

Alors c’est bon de penser à ce question, pourquoi c’est difficile d’aider nos voisins, et se rendre

compte que donner l’aide aux gens est seulement la bonne chose à faire, pour les gens qui sont

proches et lointains.

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