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Séries Entières PDF
Séries Entières PDF
n2 +1 n
(a) (c) ln n 2n
P P
3n z n≥1 n2 z
n≥0
Exercice 8 [Correction]
[ 02843 ]
2
nn 3n
(b) −n n
(d)
P P cos(nα) n
n≥0 e z n≥0 n! z Soit α ∈ R. Quel est le rayon de convergence de n≥1 ?
P
n x
(a) Déterminer les rayons de convergence des séries entières (a) Démontrer que Rα ≤ 1.
X n + 1 X (b) On considère la suite (un )n≥1 dénie par
ln xn et sin(e−n )xn .
n u1 = 2 et ∀n ≥ 1, un+1 = (un )un .
(b) Une série entière converge-t-elle normalement sur son disque ouvert de Démontrer que pour tout entier n ≥ 1
convergence ?
un 1
≤ .
un+1 (n + 1)n
Exercice 5 [ 03383 ] [Correction]
En déduire que la série de terme général 1/un converge.
Déterminer le rayon de convergence de la série entière an xn où (an ) est la suite
P
Dans la suite, on pose
déterminée par +∞
X 1
α=
a0 = α, a1 = β et ∀n ∈ N, an+2 = 2an+1 − an u
n=1 n
avec (α, β) ∈ R . 2
et on admet que α est irrationnel.
(c) Démontrer qu'il existe une constante C strictement positive telle que, pour Exercice 16 [ 03309 ] [Correction]
tout entier n ≥ 1 : Soit an z n une série entière de rayon de convergence R > 0.
P
+∞
X 1 C Déterminer le rayon de convergence de
πun ≤ un −1 .
uk un X an
k=n+1 zn.
n!
(d) Démontrer que Rα = 0.
(e) Question subsidiaire : démontrer que α est eectivement irrationnel.
Énoncé fourni par le CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA Exercice 17 [ 02523 ] [Correction]
Soit une série entière an z n de rayon de convergence non nul.
P
(a) Montrer qu'il existe un réel r > 0 tel que |an | ≤ 1/rn à partir d'un certain
Calcul de rayon de convergence abstrait rang.
(b) Quel est le rayon de convergence de la série entière n! z ?
P an n
Exercice
P 11 [Correction]
[ 00977 ] (c) On
Pn
P Snote Sn = k=0 ak . Quel est le rayon de convergence de la série entière
Soient n≥0Pan z une série entière de rayon de convergence R et z0 ∈ C. On
n n n
z ?
n!
suppose que n≥0 an z0n est semi-convergente. Déterminer R.
an
bn =
1 + |an |
Exercice 14 [Correction]
[ 00974 ]
Soit an z une série entière de rayon de convergence P
n
R. et on note R0 le rayon de convergence de bn z n .
P P
Déterminer le rayon de convergence de la série entière an z 2n . (a) Montrer que R0 ≥ max(1, R)
(b) Établir que si R0 > 1 alors R0 = R.
(c) Exprimer alors R0 en fonction de R.
Exercice 15 [Correction]
[ 03310 ]
Soit an z n une série entière de rayon de convergence R.
P
Déterminer le rayon de convergence de
Exercice
P 20 [ 00979 ] [Correction]
Soient an z n et bn z n deux séries entières de rayon de convergence Ra et Rb .
X P
a2n z n .
On suppose que pour tout n ∈ N, an bn =P0.
Montrer que le rayon de convergence de (an + bn )z n est R = min(Ra , Rb )
1 × 3 × · · · × (2n − 1) √ 1
Exercice 21 [ 02855 ] [Correction] lim n= √ .
n→+∞ 2 × 4 × · · · × (2n) π
Pour n ∈ N∗ , on pose Z +∞
n
In = e−t dt.
1
Exercice 24 [ 00038 ] [Correction]
(a) Déterminer la limite de (In ).
(a) Étudier la convergence et préciser la limite éventuelle de (an ) dénie par
(b) Donner un équivalent de (In ).
(c) Déterminer le rayon de convergence R de la série entière de terme général an+1 = ln(1 + an ) et a0 > 0.
In xn . Étudier sa convergence en R et en −R.
(b) Rayon de convergence de an xn
P
!
Exercice 22 [Correction] (c) Étudier la convergence de n
sur le bord de l'intervalle de
P
[ 03016 ] an x
Pour p, q ∈ N, on pose Z 1 convergence
I(p, q) = t (1 − t) dt.
p q
(on pourra étudier la limite de 1/an+1 − 1/an et utiliser le théorème de
0 Cesaro)
(a) Calculer I(p, q).
(b) La série de terme général un = I(n, n) est-elle convergente ou divergente ?
(c) Donner le domaine de dénition réel de la série entière de
P
un xn . Exercice 25 [ 03653 ] [Correction]
Pour x réel, on pose
+∞
xn
Étude de la somme d'une série entière concrète
X
f (x) = √ .
n=1
n
(d) Étudier la convexité de f dénie sur R+ par (a) Déterminer le rayon de convergence de la série entière n≥0 an xn .
P
√ √ PnT −1 P+∞
f (x) = x + 1 − x x. (b) Simplier k=0 ak xk . En déduire que n=0 an xn est, pour tout
x ∈ ]−1 ; 1[, une fraction rationnelle en x.
En déduire que la fonction s est convexe.
Exercice 30 [ 00983 ] [Correction] restriction à B ◦ est somme d'une série entière. Montrer qu'il existe une suite
Soit (an ) une suite non nulle et T périodique (avec T ∈ N∗ ). (Pk )k≥0 de polynôme convergeant uniformément vers f sur B .
converge. On note f (x) la somme de cette série entière. Exercice 39 [ 03747 ] [Correction]
(a) Déterminer I . (a) Donner l'ensemble de dénition de
(b) On pose +∞
1 1 X 1 n
a1 = −1 et an = − ln 1 − − pour n ≥ 2. f (x) = ln 1 + x .
n n n=1
n
Déterminer le domaine de dénition de R1 (−1)E(1/x)
+∞
(b) Calculer f (−1) et 0 x dx où E est la fonction partie entière.
(c) Donner un équivalent de f en x = 1
X
g : x 7→ an x .
n
n=1
(a) Soit (an ) une suite complexe. On suppose que la série entière
P
an xn a pour Pour x ∈ ]−1 ; 1[, on dénit
+∞
rayon de convergence R. Déterminer les rayons de convergence de S(x) =
X
a n xn .
n
! n=0
X X X 1
(an ln n)x et
n
an xn . On suppose que la suite (an ) est à termes réels positifs et que la fonction S est
k
k=1 bornée sur [0 ; 1[.
(a) Montrer que an est une série convergente. (a) Peut-on armer que la série numérique an converge et que sa somme vaut
P P
Fonctions développables en série entière (a) Montrer que la fonction f est dénie et de classe C ∞ sur R.
(b) Observer que le rayon de convergence de sa série de Taylor en 0 est nul.
Exercice 49 [Correction]
[ 03303 ]
Soit f : ]−R ; R[ → R (avec R > 0) de classe C ∞ vériant
Exercice 55 [ 02975 ] [Correction]
∀n ∈ N, ∀x ∈ [0 ; R[, f (n) (x) ≥ 0. Étant donné une suite complexe (an )n∈N∗ de carré sommable, on pose
Montrer la convergence de la série ∞
X an
X 1 f (t) =
f (n) (0)xn n=1
n −t
n!
pour tout x ∈ ]−R ; R[. où la variable t est réelle.
(b) Montrer que f est développable en série entière autour de 0. Former le développement en série entière de
(c) Montrer que si f est identiquement nulle sur [−1/2 ; 1/2], la suite (an )n∈N∗ 1 − z cos t
est identiquement nulle. 1 − 2z cos t + z 2
pour |z| < 1 et t ∈ ]0 ; π[.
f (x) =
X
sin(a x).n Former le développement en série entière de
n=0 r
1+x
(a) Montrer que f est dénie sur R. f : x 7→ .
1−x
(b) Montrer que f est de classe C ∞ et que pour tout k ∈ N∗ et tout x ∈ R,
(k)
f (x) ≤ 1
. Exercice 61 [ 00995 ] [Correction]
R +∞
1 − |a| Réaliser le développement en série entière en 0 de x 7→ 1 dt
t2 +x2 et reconnaître
cette fonction.
(c) Montrer que f est développable en série entière.
Exercice 62
Calcul de développement en série entières [ 02859 ] [Correction]
(a) Montrer, si t ∈ R :
n
Exercice 57 [Correction] it X (it)k |t|n+1
[ 00987 ] e − ≤ .
Former le développement en série entière en 0 de la fonction k! (n + 1)!
k=0
x 7→ ln(x2 + x + 1). (b) Soit f ∈ C 0 (R, R) telle que
R +∞ n
t f (t) dt soit bornée.
−∞
n≥0
R +∞
Montrer que F : x 7→ −∞ eitx f (t) est développable en série entière en 0.
Exercice 58 [ 00988 ] [Correction]
Soient a, b > 0 avec a 6= b.
Calculer cn , le n-ième coecient du développement en série entière en 0 de Exercice 63 [ 03761 ] [Correction]
Pour x ∈ ]−1 ; 1[, on pose
1
x 7→ . π/2
(1 − ax)(1 − bx)
Z
dθ
f (x) = p .
Exprimer 0 1 − x2 sin2 θ
+∞
X
c2n xn . (a) Justier
+∞ 2
n=0
X π (2n)!
∀x ∈ ]−1 ; 1[, f (x) = n n!)2
x2n .
n=0
2 (2
Calcul de développement par dérivation intégration Calcul de développement par équation diérentielle
Exercice 70 [ 00986 ] [Correction] Exercice 75 [ 01013 ] [Correction]
Former le développement en série entière en 0 de la fonction Soient p ∈ N et
+∞
X n+p n
x 7→ ln x2 − 5x + 6 . x .
f (x) =
n=0
p
(a) Déterminer le rayon de convergence de la série entière dénissant cette
Exercice 71 [Correction]
[ 02857 ] fonction.
Développer en série entière (b) Calculer f (x) en étudiant (1 − x)f 0 (x).
Z x
dt
x 7→ .
−∞ 1 + t + t2 Exercice 76 [ 00937 ] [Correction]
Former le développement en série entière en 0 de
Z +∞
Exercice 72 [ 00078 ] [Correction] x 7→
2
e−t sin(tx) dt.
Soit x ∈ R et θ ∈ ]0 ; π/2[. 0
(a) Calculer la partie imaginaire du complexe (a) en procédant à une intégration terme à terme.
(b) en déterminant une équation diérentielle dont la fonction est solution.
sin θeiθ
.
1 − x sin θeiθ
Exercice 77 [ 02858 ] [Correction]
(b) En déduire le développement en série entière de p √
Développer en série entière f : x 7→ x + 1 + x2 au voisinage de 0.
1
f (x) = arctan x − .
tan θ Exercice 78 [ 03699 ] [Correction]
(a) Quel est l'ensemble de dénition de
Exercice 73 [ 02525 ] [Correction] arcsin x
f (x) = √ ?.
Montrer que 1 − x2
f (x) = arctan(1 + x)
(b) Montrer que f est solution d'une équation diérentielle linéaire du premier
est développable en série entière au voisinage de 0 et donner son rayon de ordre avec pour condition initiale f (0) = 0.
convergence. Calculer cette série entière.
(c) Montrer que f est développable en série entière et en donner le rayon de
convergence.
(a) Montrer qu'il existe une unique solution v de (E) développable en série
Exercice 81 [ 03694 ] [Correction] entière sur un voisinage de 0.
(a) Étudier la parité de (b) Trouver l'ensemble des solutions de (E) sur R∗+ et en déduire une expression
Z x plus simple de v .
x2 /2 2
f : x 7→ e e−t /2
dt.
0
(b) Montrer que f est solution d'une équation diérentielle à déterminer. Calcul de sommes de séries entières
(c) Justier que f est développable en série entière et donner ce développement.
Exercice 86 [ 00997 ] [Correction]
Soit
Exercice 82
+∞
[ 03659 ] [Correction] X (−1)n n
f : x 7→ x .
(a) Former une équation diérentielle vériée par n=2
n(n − 1)
Z +∞ −t
e (a) Déterminer l'intervalle de convergence de f .
f : x > −1 7→ dt. (b) Exprimer la fonction f à l'aide des fonctions usuelles sur ]−1 ; 1[
1 x +t
(c) Calculer f (1) et f (−1).
(b) En déduire le développable en série entière en 0 de f .
(b) Somme de an xn .
P
Exercice 92 [ 01000 ] [Correction]
Rayon de convergence et somme de
X (−1)n xn Exercice 96 [ 02847 ] [Correction]
. (a) Déterminer le rayon de convergence R de
2n + 1
n≥0
X n!
xn .
1 × 3 × · · · × (2n + 1)
n≥0
Exercice 93 [Correction]
[ 01001 ]
Rayon de convergence et somme de (b) Pour x ∈ ]−R ; R[ calculer la somme précédente.
X x2n
.
n≥0
4n2 − 1 Exercice 97 [ 03791 ] [Correction]
Étude et expression de la série
+∞
Exercice 94
X n
[ 02448 ] [Correction] n(−1) xn .
Pour n > 0, on pose n=0
Z π/4
an = tann t dt.
0
Exercice 98 [ 00075 ] [Correction]
(a) Trouver la limite de (an ). Calculer
+∞
(b) Trouver une relation simple entre an+2 et an .
X x3n
S0 (x) =
(3n)!
(c) On pose n=0
an n
x . x3n+k
P+∞
un (x) =
nα (on pourra calculer Sk (x) = n=0 (3n+k)! pour k ∈ {0, 1, 2})
Exercice
P 99 P [Correction]
[ 02414 ] (d) Exprimer f à l'aide des fonctions usuelles.
Soient an xn et
bn xn deux séries entières de rayons de convergence R et R0 .
(a) Déterminer
Pn le rayon de convergence et la somme de cn xn avec
P
cn = k=0 ak bn−k .
Exercice 103 [ 02534 ] [Correction]
On pose
(b) Déterminer le rayon de convergence et la somme de ∀θ ∈ R, ∀n ∈ N, an = cos(nθ).
P+∞
X (a) Calculer n=0 an x pour tout x ∈ ]−1 ; 1[.
n
1 1 1 n
1 + + + ··· + x .
(b) Montrer que pour tout θ 6= kπ , la série n+1 converge et exprimer sa
P an
2 3 n
n≥1
somme à l'aide d'une intégrale.
(c) Calculer cette intégrale pour θ ∈ ]0 ; π[.
Exercice 100 [ 02565 ] [Correction]
Trouver le rayon de convergence de
Application à la détermination du terme général
X sh n
n(n + 1)
xn . d'une suite
n≥1
continu
Exercice 112 [ 02808 ] [Correction]
Exercice 108 [ 01002 ] [Correction] Calculer
+∞
(a) Montrer que la fonction x 7→ sinx x se prolonge en une fonction de classe C ∞
X 1
.
sur R. n=0
(3n + 2) × 3n
(b) Montrer qu'il en est de même de la fonction x 7→ esin x
x −1
Applications variées des séries entières (b) Soit A ∈ Mn (C) nilpotente. Justier l'existence d'une matrice B ∈ Mn (C)
telle que
Exercice 121 [ 02422 ] [Correction] B 2 = I + A.
Exercice 123 [ 00707 ] [Correction] √ (d) Écrire un programme Python qui renvoie la liste des 100 premiers termes de
∞
Soit S(x) = an xn le développement en série entière de x 7→ 1 + x.
P
n=0 la suite (un ).
(a) Pour N ∈ N, on pose (e) Quelle conjecture peut-on faire sur le rayon de convergence de un z n ? La
P
démontrer !
N
X +∞
X
SN = an xn et RN = an xn .
n=0 n=N +1
Exercice 126 [ 04176 ] [Correction]
Montrer que (SN (x))2 − 1 − x est un polynôme dont la plus petite puissance Pour n ∈ N, on note Bn le nombre de partitions d'un ensemble à n éléments. On
de x est de degré ≥ N + 1. posera B0 = 1.
(a) Montrer
n
X n
∀n ∈ N, Bn+1 = Bk .
k
k=0
(d) Soit
+∞
X Bn n
f : x ∈ ]−R ; R[ 7→ x .
n=0
n!
Déterminer une équation diérentielle dont f est solution. Exprimer f et
donner une expression de Bn .
un+1 (z) Exercice 4 : [énoncé]
un (z) = (n + 1)|z| → +∞
(a) On a
donc R = 0.
n+1 1
ln ∼
(b) un (z) = 2n
n z . Pour tout z 6= 0,
n
n n
un+1 (z) (2n + 2)(2n + 1) donc le rayon de convergence de la première série entière vaut 1.
un (z) =
|z| → 4|z| Aussi
(n + 1)2
sin e−n ∼ e−n
donc R = 1/4.
donc le rayon de convergence de la deuxième série entière vaut e.
(3n)! n
(c) un (z) = (n!)3 z . Pour tout z 6= 0, (b) On sait qu'une série entière converge normalement sur tout compact inclus
un+1 (z) (3n + 3)(3n + 2)(3n + 1) dans son disque ouvert de convergence, maisP en revanche elle ne converge pas
un (z) =
|z| → 27|z| normalement sur ce disque. La série entière z n est un contre-exemple car
(n + 1)3
R = 1 et
z 7→ z n
∞,D(0,1) = 1.
donc R = 1/27.
(d)
√ √ 1 1 1 ln(n+1) ln n
n = e n+1 ln(n+1) − e n ln n = e n ln n e n+1 − n
n+1
n+1− n
−1
1
Exercice 5 : [énoncé]
or e n ln n −−−−−→ 1 donc La suite (an ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2. Son terme général est
n→+∞
donné par
√ √ ln(n + 1) ln n ln n ln(1 + 1/n) ln n an = α + n(β − α).
n+1
n+1− n
n∼ − =− + ∼ − 2 .
n+1 n n(n + 1) n+1 n→+∞ n
Si (α, β) 6= (0, 0) alors R = 1.
Par suite R = 1. Si (α, β) = (0, 0) alors R = +∞.
Exercice 6 : [énoncé] √
(a) Puisque
Pour x 6= 0, posons un = π x . Après calculs
n2 +2n 2n 1
≥1
|sin(nπα)|
un+1
−−−−−→ πx2 xn
la série entière diverge grossièrement en 1 et donc Rα ≤ 1.
P
un n→+∞ n≥1 sin(nπα)
√ (b) Par une récurrence facile, on montre un ≥ n + 1 pour tout n ∈ N∗ . On a alors
donc R = 1/ π .
un 1 1
= un −1 ≤ .
un+1 un (n + 1)n
Exercice 7 : [énoncé] √
La suite (an ) est bornée mais ne tend par vers 0 (car 3 n'est pas un nombre (c) On a
décimal).
+∞ +∞ +∞
Par conséquent, pour tout |x| < 1, la série numérique an xn converge car son
P
X 1 1 X 1 1 X 1 1
terme est dominé par le terme sommable x n
. = + ≤ +
uk un+1 uk+1 un+1 (k + 1)k uk
En revanche an 1n diverge car (an ) ne tend par 0. k=n+1 k=n+1 k=n+1
P
On peut conclure que le rayon de convergence de la série entière vaut 1. et puisque la suite (un ) est croissante
On vient de voir que la série diverge grossièrement pour x = 1, il en est de même
pour x = −1. +∞
X 1 1
+∞
X 1 1 K
On conclut que l'intervalle cherché est ≤ + ≤
uk un+1 (k + 1)k un+1 un+1
k=n+1 k=n+1
]−1 ; 1[. avec
+∞
X 1
K =1+ .
(k + 1)k
Exercice 8 : [énoncé] k=1
Série entière et série entière dérivée
P ont même rayon de convergence. Étudions On en déduit
+∞
alors le rayon de convergence de cos((n + 1)α)xn . (cos((n + 1)α)) est bornée X 1 Kπun Kπ
donc R ≥ 1 et ne tend pas vers 0 donc R ≤ 1 et nalement R = 1. πun ≤ = un −1 .
uk un+1 un
k=n+1
on a Rs = 1. Or
n n n−1
X 1 X un X un un−1 uk+1
un = =1+ ··· ∈ 1 + 2N
uk uk un−1 un−2 uk
Exercice 10 : [énoncé] k=1 k=1 k=1
Soulignons que les termes sommés pour dénir la série entière ont un sens car et donc !
+∞
l'irrationalité de α donne X 1
− sin(mπα) = sin πun
∀n ∈ N∗ , sin(nπα) 6= 0. uk
k=n+1
d'où Si ` ∈ ]0 ; +∞[
P alors ∀z ∈ C tel que |z| < 1/`, an z n converge tandis que pour
P
|z| > 1/`, an z diverge.P
n
On en déduit R = 1/`
C Si ` = +∞ alors ∀z ∈ C∗ , an z n diverge.
0 ≤ − sin(mπα) ≤
uunn −1
puis
xm (xun )un Exercice 13 : [énoncé]
− ≥C → +∞.
sin(mπα) un Posons bn = nα an et comparons Ra et Rb .
n Cas α = 0 : ok
On en déduit que x
diverge pour tout x > 0 et donc Rα = 0.
P
n≥1 sin(nπα)
Cas α > 0 : on a an = o(bn ) et donc
(e) Par l'absurde, supposons α ∈ Q. Il existe alors un entier q ∈ N∗ tel que
qα ∈ N. Pour tout n ∈ N, on a alors qun α ∈ N or Ra ≥ Rb .
n
X 1
+∞
X 1 Pour z ∈ C tel que |z| < Ra , en considérant, ρ ∈ ]|z| ; Ra [, on peut écrire
qun α = qun + qun
uk uk
k=1 k=n+1 zn
bn z n = nα an z n = an ρn × nα= o(an ρn ).
ρn
avec comme vu ci-dessus
n
X 1 Puisque
P
an ρn converge absolument, la série
P
bn z n converge et donc Rb ≥ |z|.
un ∈ N.
uk
k=1 Or ceci pour tout z tel que |z| < Ra donc
On en déduit Rb ≥ Ra .
+∞
X 1
qun ∈ N.
k=n+1
uk Finalement
Ra = Rb .
Or
+∞
X 1 qKun Cas α < 0 : on écrit an = n −α
bn et on exploite ce qui précède.
0 < qun < → 0.
uk un+1
k=n+1
Exercice 12 : [énoncé] q
Pour z 6= 0, on observe que n an z n → `|z|. Or il est connu que pour un série Exercice 15 : [énoncé]
P
√ √ Montrons par double inégalité que le rayon de convergence R0 de
P
a2n z n vaut
à termes positifs, si n un → m ∈ [0 ; 1[ alors la série converge et si n un → m > 1
alors la série diverge (ce résultat s'obtient par comparaison avec une suite
R0 = R2 .
géométrique). q
Si ` = 0 alors ∀z ∈ C, n an z n → 0 donc an z n converge en z et donc R = +∞.
Soit |z| < R.
P
Exercice 16 : [énoncé]
Soit r ∈ ]0 ; R[. La série numérique an rn est absolument convergente. Pour tout
P
z ∈ C, n Exercice 18 : [énoncé]
an n 1 z Notons R et R0 les deux rayons de convergence de séries entières introduites.
z = an r n = o an rn
n! n! r Soit z ∈ C∗ .
Si |z| < R alors la série numérique an z n converge et donc an z n → 0. On en
P
car par croissance comparée
n déduit que
1 z
1
−−−−−→ 0.
n! r an z n → +∞
n→+∞
Par comparaison
P an znde séries absolument convergentes, on peut armer que la série et donc |1/z| > R0 d'où |z| < 1/R0 . On en déduit R ≤ 1/R0 puis
numérique n! est absolument convergente pour tout z ∈ C.
Le rayon de convergence de la série entière étudiée est +∞. RR0 ≤ 1.
Exercice 20 : [énoncé] (c) Par le calcul ci-dessus R = 4 donc ]−4 ; 4[ ⊂ D ⊂ [−4 ; 4].
Par sommation de séries entière, on sait déjà R ≥ min(Ra , Rb ) Par la formule de Stirling :
De plus, puisque an bn = 0 on peut armer |an | ≤ |an + bn | et donc R ≤ Ra et de √ 2n+1
même R ≤ Rb et donc R ≤ min(Ra , Rb ) puis R = min(Ra , Rb ). 2πn2n+1 e2n+1
2πe 1 2n
un ∼ =√
e2n 2n + 1 22n+1 2n + 1
p
2π(2n + 1)(2n + 1)(2n+1)
et
Exercice 21 : [énoncé]
2n
2n+1
1
1
n n = exp (2n + 1) ln 1 − →
(a) Pour t > 1, e−t → 0 avec 0 ≤ e−t ≤ e−t . Par convergence dominée In → 0. 2n + 1 2n + 1 e
(b) Par le changement de variable u = tn qui est un C 1 -diéomorphisme, donc √
π
Z +∞ un ∼ √
1 1−n 22n+1
n
In = u n e−u du.
n √ √
4 un ∼ π/2 n et par comparaison de séries à termes positifs,
n
1
P n
4 un
Par convergence dominée, diverge. 4 ∈
/ D.
vn = (−4)n un , (vn ) est alternée, |vn | → 0 et
+∞ +∞
e−u
Z Z
1−n
u e−u du −−−−−→ du 4(n + 1)2
n vn+1 2n + 2
1 n→+∞ 1 u vn = (2n + 2)(2n + 3) = 2n + 3 < 1
donc
+∞
e−u donc (|vn |) est décroissante.
Z
1
In ∼ du. Par application du critère spécial des séries alternées,
P
vn converge et donc
n 1 u
−4 ∈ D. Finalement D = [−4 ; 4[.
(c) Par l'équivalent précédent R = 1 et la série entière diverge en 1. Par
application du critère spécial des séries alternées, la série entière converge en
−1. Exercice 23 : [énoncé]
(a) R = 1.
Exercice 22 : [énoncé] (b) Pour x ∈ ]−1 ; 1[, on a
ln(1 + x) ≤ x, on peut armer que la suite (an ) est décroissante. Or elle est simplement sur [−1 ; 0] en vertu du critère spécial des séries alternées. On a
minorée par 0, donc elle converge vers une limite ` ≥ 0. En passant la relation de plus
an+1 = ln(1 + an ) à la limite, on obtient ` = ln(1 + `) ce qui entraîne ` = 0
Rn (x) ≤ un+1 (x) = √|x|n+1 1
≤√ →0
(car ln(1 + x) < x pour tout x > 0). Finalement an → 0+ . n+1 n+1
(b) On a alors et il y a donc convergence uniforme de la série de fonctions un sur [−1 ; 0].
P
an+1 an+1 ln(1 + an ) an On en déduit que sa somme est continue sur [−1 ; 0] et donc f est notamment
an = an =
∼ →1
an an continue en −1.
√
et donc le rayon de convergence de la série entière an xn vaut 1. (d) Pour tout n ≥ 1, on a n ≤ n donc pour tout x ∈ [0 ; 1[
P
converge en vertu du critère spécial des séries alternées car (an ) décroît vers 0. Donc f tend vers +∞ en 1− .
Exercice 26 : [énoncé] (d) Après étude (un peu lourde) du signe de f 00 (x), on peut armer que f est
(a) s est la somme d'une série entière de rayon de convergence R = 1. concave et croissante.
La série diverge en x = 1 (par série de Riemann avec 1/2 ≤ 1) et converge en Pour x ∈ [0 ; 1[, on a clairement s00 (x) ≥ 0. Pour x ∈ ]−1 ; 0], considérons
x = −1 par application du critère spécial des séries alternées. On conclut 0 +∞ +∞
I = [−1 ; 1[.
X X
0 n−1
(1 − x)s (x) = f (n)x = f (n + 1)xn
(b) Puisque s est la somme d'une série entière, on peut dériver terme à terme sur n=1 n=0
]−1 ; 1[ et puis
+∞ +∞ +∞
X √ n−1 X √ 0
s0 (x) = n + 1xn .
X
(1 − x) (1 − x)s0 (x) f (n + 1) − f (n) xn .
nx = =
n=1 n=0 n=0
Sur I ∩ R+ , cette somme est positive. La fonction s est donc croissante sur Posons bn = f (n + 1) − f (n) ≥ 0.
[0 ; 1[. On vérie bn → 0 et bn+1 ≤ bn car la concavité de f fournit
Si celle-ci était majorée par un réel M , nous aurions pour tout N ∈ N∗
bn + bn+2
N +∞ ≤ bn+1 .
X xn X xn 2
∀x ∈ [0 ; 1[, √ ≤ √ ≤ M.
n n=1 n Le critère spécial de série alternée s'applique à nouveau, la somme est du
n=1
signe de son premier terme et cela fournit
En passant à la limite quand x → 1− , on obtient 0
(1 − x) (1 − x)s0 (x) ≥ 0
N
X 1 puis s00 (x) ≥ 0 car on sait s0 (x) ≥ 0.
√ ≤ M.
n=1
n Finalement s est convexe.
P √
Ceci est absurde car la série à termes positifs 1/ n diverge et ne peut
donc avoir ses sommes partielles majorées. La fonction s est donc croissante Exercice 27 : [énoncé]
et non majorée, elle diverge donc vers +∞ en 1− . (a) Posons
(c) Pour x ∈ ]−1 ; 1[ 1
an = sin √ .
+∞ +∞ +∞
n
√ √ √ √ n
Puisque an+1 /an → 1, on peut armer R = 1.
X X X
(1 − x)s0 (x) = n + 1xn − x nxn−1 = n+1− n x .
n=0 n=1 n=0 (b) La suite (an ) décroît vers 0 donc par le critère spécial des séries alternée, la
Pour x ≤ 0, on peut écrire x = −t avec t ≥ 0 et alors série entière converge
√ en x = −1.
Puisque an ∼ 1/ n, par équivalence de séries à termes positifs, la série
+∞
X entière diverge en x = 1.
(1 − x)s0 (x) = (−1)n an tn
(c) Par positivité des termes sommés, on a pour x ∈ [0 ; 1],
n=0
√ √ N
avec an = n + 1 − n ≥ 0. On vérie que la suite (an ) est décroissante de
X 1
f (x) ≥ sin √ xn .
limite nulle et donc le critère spécial s'applique à la série alternée n=1
n
(−1)n an tn . Sa somme est donc du signe de son premier terme ce qui
P
fournit (1 − x)s0 (x) ≥ 0. On en déduit Or
N N
X 1 X 1
sin √ xn −−−−→ sin √ .
∀x ∈ ]−1 ; 0], s0 (x) ≥ 0. n x→1− n
n=1 n=1
(d) On a
+∞ +∞
X 1 n
X 1
(1 − x)f (x) = sin √ x − sin √ xn+1
n=1
n n=1
n
et par décalage d'indice
+∞ !
X 1 1
(1 − x)f (x) = sin(1)x + sin √ − sin √ xn .
n=2
n n−1
Puisque
1 1 1
sin √ − sin √ = O 3/2
n n−1 n
la série entière en second membre est dénie et continue en 1 par convergence
normale de la série de fonctions associée. On en déduit
+∞
X 1 1
(1 − x)f (x) −−−→ sin(1) + sin √ − sin √ = 0.
x→1
n=2
n n−1
Figure 1 Allure de la fonction s Il est aussi possible de procéder par les en ε exploitant
sin √1 ≤ ε pour n assez grand
Puisque n
N
X
sin √
1
−−−−−→ +∞. et
+∞
n N →+∞ X 1
n=1 xn = .
1−x
Pour tout M ∈ R, il existe un rang N tel que n=0
N
Exercice 28 : [énoncé]
X 1
sin √ ≥M +1
n=1
n Les rayons de convergences des séries entières dénissants c et s sont innis et on
reconnaît
et pour x au voisinage de 1− ∀x ∈ R, c(x) = cos x et s(x) = sin x
de sorte qu'on a déjà
N
∀x ∈ R, c(x)2 + s(x)2 = 1.
X 1
sin √ xn ≥ M
n=1
n Par opérations sur les séries entières, on sait qu'il existe une suite (an ) ∈ CN telle
que
puis +∞
X
f (x) ≥ M . ∀z ∈ C, c(z)2 + s(z)2 = an z n
n=0
On peut donc armer que et l'on peut donc écrire
+∞
X
f (x) −−−−→ +∞. ∀x ∈ R, an xn = 1.
x→1−
n=0
Par unicité des coecients d'un développable en série entière Exercice 33 : [énoncé]
(a) Pour 0 < r < R, il y a absolument convergence de an rn . On a
P
a0 = 1 et ∀n ∈ N∗ , an = 0
donc +∞ +∞
f (reiθ )2 =
X X
an rn einθ an rn e−inθ .
∀z ∈ C, c(z) + s(z) = 1.
2 2
n=0 n=0
Exercice 30 : [énoncé]
P Pn
Cauchy, on peut armer que converge. On en déduit
n
|a
k=0 k | a r
Pn n−k
(a) an = O(1) donc R ≥ 1. La suite (an ) ne tend pas vers 0 donc R ≤ 1 et ainsi que la série des fonctions continues θ 7→ k=0 ak an−k e r est
i(2k−n)θ n
Rs = 1. P+∞
On conclut Ra = Rs = 1. Par intégration, d'une fonction négative, on obtient n=1 |an |2 r2n ≤ 0. Or il
Pour |x| < 1, s'agit d'une somme de termes positifs, ils sont donc tous nuls et on en déduit
+∞
X +∞ X
X n +∞
X +∞
X 1 X
+∞ ∀n ∈ N∗ , an = 0.
Sn xn = ak xk xn−k = an xn xn = an xn .
1 − x n=0
n=0 n=0 k=0 n=0 n=0 La fonction f est alors constante.
(c) Posons
Exercice 32 : [énoncé] N
X
S (n)
(0) fN (z) = an z n .
On a an = n! = 0 compte tenu de l'hypothèse. On peut conclure que S = 0. n=0
et en regroupant les termes pairs et impairs consécutifs (a) On sait que les séries entières an xn et nan xn ont le même rayon de
P P
convergence R (notamment car une série entière et sa série dérivée ont le
2N +1 N 4N 4 même rayon de convergence). Puisque an = o(an ln n) et an ln n = o(nan ) on
X X 2p 2 (N !) π
(−1)n ln n−ln(n−1) = 2 ln −ln(2N +1) = ln → ln peut armer par encadrement que la série entière P(a ln n)xn a aussi pour
2p − 1 (2N + 1)!(2N )! 2 n
n=2 p=1
rayon de convergence R. De plus
en vertu de la formule de Stirling. n
X 1
Finalement an ∼ an ln n
π k
g(−1) = ln + ln(2). k=1
2 !
On en déduit Pn
donc la série entière 1
xn a encore pour rayon de convergence
P
1 π an k=1 k
f (x) −−−−−→ ln .
x→−1 + 2 2 R.
(b) Notons que ln nxn a pour rayon de convergence R = 1. On sait
P
Exercice 36 : [énoncé] n
X 1
Commençons par noter que f est la somme d'une série entière de rayon de = ln n + γ + o(1)
k
convergence R = 1 et est donc dénie sur ]−1 ; 1[. Pour x ∈ [0 ; 1[, la fonction k=1
2 2
t 7→ xt = et ln x est décroissante et donc donc le terme générale
n
Z n+1 Z n X 1
2 2 2 ln n −
xt dt ≤ xn ≤ xt dt. k
k=1
n n−1
est borné par un certain M .
En sommant Par suite
Z +∞ Z +∞
2 2
xt dt ≤ f (x) ≤ 1 + xt dt.
+∞ +∞ Xn
+∞
0 0
X
n
X 1 X
n n Mx 1
ln(n)x − x ≤ Mx = =O
k n=1 1−x 1−x
Or
n=1 n=1 k=1
Z +∞ Z +∞
t2 t2 ln x
x dt = e dt avec ln x < 0. quand x → 1− .
0 0
Or par produit de Cauchy
Posons le changement de variable u = t
p
|ln x| +∞ Xn
X 1 n ln(1 − x)
Z +∞ Z +∞ x =−
2 1 2 k 1−x
et ln x
dt = p e−u du. n=1 k=1
0 |ln x| 0
donc
+∞
Or ln x ∼ x − 1 quand x → 1 donc X ln(1 − x)
ln(n)xn ∼ − .
√ n=1
x→1− 1−x
π
f (x) ∼ − √ .
x→1 2 1−x
Exercice 38 : [énoncé]
R = 1, il y a divergence en x = 1 et convergence par le CSSA en x = −1.
Exercice 37 : [énoncé] La fonction somme est dénie sur [−1 ; 1[.
Par application du critère spécial des séries alternées sur [−1 ; 0], Par le changement de variable u = 1/x C 1 bijectif, on ne modie par la
+∞
nature de l'intégrale et on a
X 1 k
1
ln 1 + x
≤ ln 1 + →0
1 +∞
(−1)E(1/x) (−1)E(u)
Z Z
k n+1
k=n+1
∞,[−1;0] dx = du.
0 x 1 u
il y a donc convergence uniforme sur [−1 ; 0] et donc continuité de la somme en −1
Puisque
puis nalement sur [−1 ; 1[. x Z x
(−1)E(u)
Z
Pour étudier la fonction en 1− , on peut exploiter l'encadrement
du
du ≤ −−−−−→ 0
Z n+1
E(x) u E(x) u x→+∞
1 1 dt 1
≤ ln 1 + = ln(n + 1) − ln n = ≤ . la nature de l'intégrale et sa valeur sont données par la limite de
n+1 n n t n
n+1 n k+1 n
(−1)E(u) (−1)k
Z Z
On en déduit pour x ∈ [0 ; 1[,
X X 1
du = du = (−1)k ln 1 + .
1 u k u k
+∞ +∞ +∞ k=1 k=1
xn 1 n X xn
X X
≤ ln 1 + x ≤ . On peut conclure
n=1
n + 1 n=1 n n=1
n
1
(−1)E(1/x)
Z
2
dx = ln .
Or 0 x π
+∞ n
X x
= − ln(1 − x). (c) On peut écrire
n=1
n
+∞ 1 1 1
X xn 1 ln 1 + = + εn avec εn = O 2 .
et − ln(1 − x) − x ∼ − − ln(1 − x).
= n n n
n=1
n + 1 x x→1
Finalement On a alors
+∞ +∞ n n
1 n
X x X
f (x) = + εn xn .
X
ln 1 + x ∼ − − ln(1 − x). n
n=1
n x→1 n=1 n=1
D'une part
+∞ n
x
Exercice 39 : [énoncé]
X
= − ln(1 − x) −−−−→ +∞
n x→1−
(a) f est la somme d'une série entière de rayon de convergence R = 1. n=1
Puisque ln(1 + 1/n) ∼ 1/n, la série n'est pas dénie pour x = 1. En revanche, et d'autre part
on vérie aisément la convergence de la série en x = −1 en vertu du critère
X+∞ X +∞
spécial des séries alternées. Finalement f est dénie sur [−1 ; 1[. ε x n
≤ |εn | < +∞.
n
n=1 n=1
(b) Calculons la somme partielle
On peut donc conclure
2N N
f (x) ∼ − − ln(1 − x).
(2N + 1)( 2N !)2
X 1 X 2p + 1 2p
ln 1+ n
(−1) = ln −ln = ln 4 . x→1
n=1
n p=1
2p 2p − 1 2N N !
La séries à termes positifs an ayant ses sommes partielles bornées, elle Puisque |x| < 1 et Rn → 0, on peut écrire
P
converge.
+∞ +∞ +∞
(b) La fonction S est croissante sur [0 ; 1[ et est bornée. On peut donc armer
X X X
ak xk = Rk−1 xk − Rk xk
qu'elle converge en 1− et introduire k=n+1 k=n+1 k=n+1
+∞
X n
X +∞
X donc
ak (xk − 1) + ak xk − Rn
f (x) − ak = +∞
X
f (x) − ak ≤ 3ε.
k=0 k=0 k=n+1
k=0
avec
+∞
X +∞
X
ak xk = (Rk−1 − Rk )xk .
k=n+1 k=n+1 Exercice 44 : [énoncé]
(a) Pour an = (−1)n , on a f (x) = 1/(1 + x), ` = 1/2 et la série an diverge. Finalement, pour N ≥ max(n0 , n1 , n2 )
P
|CN | ≤ ε. puis
−1
NX
D'autre part
bn ε n x .
n
f (x) ≤ εg(x) +
n=0
N N N
X X 1 X
|BN | = n
an (1 − x ) ≤ (1 − x) nan = nan . Quand x → R , −
n=0
n=0
N n=0
N −1 N −1
En vertu du théorème de Cesaro
X X
g(x) → +∞ et n
bn εn x → bn εn Rn = C te
N n=0 n=0
1 X
nan → 0 donc pour x assez proche de R
N n=0
−1
NX
et donc il existe n1 ∈ N tel que pour N ≥ n1
bn εn Rn ≤ εg(x)
n=0
|BN | ≤ ε.
puis
Enn, puis f tend vers ` en 1− , il existe n2 ∈ N tel que pour N ≥ n2 f (x) ≤ 2εg(x).
(b) Si an ∼ bn alors an = bn + o(bn ) donc f (x) = g(x) + o(g(x)) ∼ g(x) en vertu Par l'encadrement qui précède, on peut armer
de a). Z +∞
1 q
√
f (x) ∼ q e−u du
1−x 0
Exercice 46 : [énoncé] sachant ln x ∼ x − 1
(a) Notons an le coecient générale de la série entière étudiée am = 1 s'il existe
n tel que m = pn et am = 0 sinon. On observean = O(1) donc R ≥ 1 et Exercice 47 : [énoncé]
an 6 →0 donc R ≤ 1 puis R = 1.
(a) R = 1.
Soit ε > 0, il existe un rang N ∈ N tel que pour n ≥ N , n ≤ εpn . On a alors :
(b) f0 (x) = 1−x
x
, f1 (x) = (1−x)
x
2.
N
X −1 +∞
X On obtient les expressions de f2 , . . . , f5 par
0 ≤ (1 − x)f (x) ≤ (1 − x) xpn + (1 − x) xn/ε . seq(normal(sum(nk*xn, n=1..infinity)), k=2..5);
n=0 n=N On peut présumer un équivalent de la forme (1−x) Cα
1+α .
A(α)
On peut alors conclure que fα (x) ∼ (1−x)1+α .
et donc
+∞
X 1 1
g(x) = ln(1 − x) + 1 − 2
+ o 2
xn .
n=2
2n n
Exercice 48 : [énoncé] Le terme sommatoire dénit une fonction continue sur [−1 ; 1] (par
(a) Par application de la règles de d'Alembert, les rayons de convergence de convergence normale) et donc
séries entières dénissant f et g sont égaux à 1.
g(x) ∼ − ln(1 − x)
(b) g est assurément dénie et continue sur ]−1 ; 1[ en tant que somme de série x→1
entière.
puis
La série entière dénissant g converge aussi sur [−1 ; 0] par application du ln(1 − x)
critère spécial et f (x) ∼ − .
x→1− 1−x
+∞
X 1 k 1
∀x ∈ [−1 ; 0] ln 1 − x ≤ − ln 1 − .
k=n+1
k n+1 Exercice 49 : [énoncé] P
Pour x ∈ [0 ; R[, la série 1 (n)
n! f (0)xn est une série à termes positifs. Par la
Il y a donc convergence uniforme de la série de fonctions continues dénissant formule de Taylor reste intégrale
g sur [−1 ; 0]. n Z x
Ainsi g est dénie et continue sur [−1 ; 1[.
X f (k) (0) k (x − t)n (n+1)
f (x) = x + f (t) dt
On peut aussi souligner que g n'est pas dénie en 1 car k=0
k! 0 n!
+∞
X Puisque
P 1 (n)ses sommes partielles sont majorées, la série à termes positifs
ln n − ln(n − 1) xn = −g(x).
(1 − x)f (x) =
n! f (0)xn est convergente.
n=2 Pour x ∈ ]−R ; 0], on a (n)
f (0) n f (n) (0) n
(d) La fonction f est continue sur ]−1 ; 1[ en tant que somme de série entière de
n! x = |x|
n!
rayon de convergence 1. On peut prolonger f par continuité en −1 via
+∞
1
+∞
1
1 Posons x
(x − t)n (n+1)
X X Z
g(x) = − xn − 2
+ o 2
xn Rn (x) = f (t) dt.
n=2
n n=2
2n n n!
0
f (x).
(k)
(b) fn : x 7→ sin(an x) est C ∞ et
fn
∞ ≤ |a|nk terme général d'une série donc
absolument convergente donc f est de classe C ∞ et +∞
b2 a2
X 1 2ab 1 + abx
+∞ c2n xn = − + = .
X 1 1 (b − a)2 1 − b2 x 1 − abx 1 − a2 x (1 − a2 x)(1 − abx)(1 − b2 x)
.
(k)
f
≤
∞
|a|nk = k
≤ n=0
n=0
1 − |a| 1 − |a|
(b) Par convergence normale sur [1 ; +∞[, on peut intervertir limites et sommes (c) Analyse : Supposons S développable en série entière sur R avec
innies pour justier,
+∞ +∞
X
an xn .
X
lim S(x) = 0=0 S(x) =
x→+∞
n=0 n=0
et
+∞
X 1 L'égalité S(x) − S(αx) = sh(x) fournit
lim xS(x) = an =
x→+∞
n=0
1−a +∞ +∞
X X 1
de sorte que an (1 − αn )xn = x2n+1
(2n + 1)!
1 n=0 n=0
S(x) ∼ .
(1 − a)x
par unicité des coecients d'un développement en série entière, on obtient
(c) Pour |x| < 1 ;
1
1
+∞
an
+∞ X
+∞
an ∀n ∈ N, a2n+1 = et a2n = 0.
(1 − α2n+1 )(2n + 1)!
X X
S(x) − = = (−1)m m+1 xm .
x n=1 x + n n=1 m=0 n
Synthèse : Considérons la fonction dénie par
m an m an
P P+∞
Or (−1) nm+1 x converge et m=0 (−1) nm+1 x converge. Par le
P
m
m
+∞
X x2n+1
théorème de Fubini, on peut permuter les sommes innies et armer T (x) = .
n=0
(1 − α2n+1 )(2n + 1)!
+∞ +∞
!
n
1 X X a
S(x) − = (−1)m m+1
xm . Le rayon de convergence de la série entière dénissant T est +∞ et par les
x m=0 n
n=1 calculs qui précèdent
(a) Posons un (x) = sh(αn x). La fonction un est dénie et continue sur R. Il reste à montrer T = S pour conclure. Soit x ∈ R.
Pour a ≥ 0, on a Pour tout n ∈ N, on a
sup un (x) = sh(aαn )
x∈[−a;a]
T (αn x) − T (αn+1 x) = sh(αn x).
avec
n2 sh(aαn ) ∼ n2 aαn −−−−−→ 0. En sommant
n→+∞
∀k ≥ N, 1 − αk x > 0. Par unicité des coecients d'un développement en série entière, ceci équivaut
Considérons alors la suite dénie par la portion de produit au-delà du rang N à
αn−1
n
! ∀n ≥ 1, an = n an−1 .
Y α −1
(1 − αk x) .
Inversement, considérons alors la série entière an xn avec
P
k=N n≥N
n
On a αk−1
Y
n
! n an =
Y
k
X αk − 1
ln (1 − α x) = ln(1 − αk x) k=1
k=N k=N
de sorte que
avec ln(1 − αk x) = O(αk ). La série de terme général αk est absolument αn−1
convergente et donc, par comparaison, la série
P
ln(1 − αk x) est aussi an = an−1 .
αn − 1
absolument convergente. On en déduit la convergence de la suite Cette série entière est de rayon de convergence R = +∞ car
n
!
αn−1
X
k an
ln(1 − α x)
an−1 = αn − 1 → 0
k=N n≥N
Or n
Y 1
an = 2n
|z| |z|
ln 1 + n ∼ 1 − 2k
2 n→+∞ 2n k=1
et ce terme est donc sommable. On peut alors écrire et un rayon de convergence inni.
+∞
X |z|
ln Pn (−|z|) ≤ M = ln 1 + n
2 Exercice 70 : [énoncé]
n=0 En dérivant et en décomposant en éléments simples
puis d 2x − 5 1 1
Pn (z) ≤ eM . ln x2 − 5x + 6 = = +
dx (x − 2)(x − 3) x−2 x−3
(b) On a 1 1 1 1
=− −
2 1 − x/2 3 1 − x/3
Pn+1 (z) − Pn (z) ≤ Pn (z) |z| ≤ eM |z| .
2n+1 2n+1 donc
+∞
Le majorant est sommable, la série télescopique Pn+1 (z) − Pn (z) est donc
P
2
X 1 1 1
+ n xn
convergente et la suite (Pn (z)) est de même nature. ln x − 5x + 6 = ln 6 − n
n=1
n 2 3
(c) Pour |z| ≤ 1, on a
avec un rayon de convergence R = 2.
M +∞ On peut aussi trouver ce développement en série entière en factorisant
Pn+1 (z) − Pn (z) ≤ e 1
X
avec M =
ln 1 + n
ln x2 − 5x + 6 = ln(2 − x) + ln(3 − x).
2n+1 n=0
2
et donc
eM
sup Pn+1 (z) − Pn (z) ≤ n+1 .
Exercice 71 : [énoncé]
|z|≤1 2 Posons Z x
dt
Ce terme est sommable, la série télescopique
P
Pn+1 (z) − Pn (z) converge f (x) = .
−∞ 1 + t + t2
donc normalement, et donc uniformément, sur le domaine déni par la
condition |z| ≤ 1. On en déduit que la suite de fonctions Pn (z) n∈N converge On vérie aisément la convergence de cette intégrale et la fonction f est dénie et
uniformément sur ce même domaine. Or chaque fonction Pn est continue en 0 dérivable sur R avec
1
et donc sa limite simple f est continue en 0. f 0 (x) = .
1 + x + x2
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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 43
Après calculs 1 1
4π f 0 (x) = = 2
f (0) = √ . 1 + (1 + x)2 x + 2x + 2
3 3
est une fraction rationnelle dont 0 n'est pas pôle. La fonction f 0 puis f sont
développables en série entière et les rayons de convergence des séries entières
Exercice 72 : [énoncé] correspondantes sont égaux.
(a) Pour x ∈ R, on peut armer x sin θeiθ 6= 1 et par multiplication par la
1 1/2i 1/2i −i 1
quantité conjuguée = − = Re = Im
x2 + 2x + 2 x+1−i x+1+i x+1−i x+1−i
sin θeiθ sin θeiθ (1 − x sin θe−iθ ) avec
= .
1 − x sin θeiθ |1 − x sin θeiθ |2 1 1 1
+∞
X (−1)n
= x = xn
On en déduit x+1−i 1 − i 1 + 1−i n=0
(1 − i)n+1
√
sin θeiθ sin2 θ
Im = . avec un rayon de√convergence R = 2.
1 − x sin θeiθ 1 − 2x sin θ cos θ + x2 sin2 θ Comme 1 − i = 2e−iπ/4 on a
(b) La fonction f est dénie et de classe C ∞ sur R et, après calculs 1
+∞
X cos (3n+1)π
= 4
xn
sin2 θ x2 + 2x + 2 n=0 2(n+1)/2
f 0 (x) = .
1 − 2x sin θ cos θ + x2 sin2 θ
puis
Pour |x sin θ| < 1, on a +∞
π X cos
(3n+1)π
f (x) = + 4
xn+1
+∞ +∞ 4 n=0 (n + 1)2(n+1)/2
sin θeiθ X X
= sin θe iθ
(x sin θe iθ n
) = (sin θ)n+1 ei(n+1)θ xn . √
1 − x sin θeiθ n=0 n=0
avec R = 2.
2
(b) La fonction t 7→ e−t sin(tx) est continue et intégrable sur R+ et et
−x 1
d −t2
2
f 00 (x) = f (x) + √ f 0 (x).
sin(tx) ≤ te−t 2(1 + x2 )3/2 2 1 + x2
dx e
La fonction f est donc solution de l'équation diérentielle
2
avec t 7→ te−t intégrable sur R+ .
La fonction 1
Z +∞ (1 + x2 )y 00 (x) + xy 0 (x) − y(x) = 0
2 4
f : x 7→ e−t sin(tx) dt
0
avec les conditions initiales y(0) = 1 et y 0 (0) = 1/2.
est de classe C et1
Analyse
Z +∞ P : n
0
f (x) =
2
te−t cos(tx) dt. Soit an x une série entière de rayon de convergence R > 0 dont la somme S est
0 solution de l'équation diérentielle précédente. Pour tout x ∈ ]−R ; R[, on a
À l'aide d'une intégration par parties
+∞
X +∞
X
0 1 1 S(x) = an xn , S 0 (x) = nan xn−1
f (x) = − xf (x)
2 2 n=0 n=1
Si une somme de série entière est solution de l'équation diérentielle La relation (1 + x )S (x) + xS (x) − S(x)/4 = 0 donne
2 00 0
2y 0 + xy = 1 et vériant y(0) = 0, c'est, après calculs, la fonction
+∞
+∞
X
(−1)k k! 2k+1 (n + 2)(n + 1)an+2 + (n2 − 1/4)an xn = 0.
X
g : x 7→ x
2(2k + 1)! n=0
k=0
de rayon de convergence R = +∞. Par unicité des coecients d'un développement en série entière, on obtient la
Puisque f et g sont solutions sur R à l'équation diérentielle linéaire relation
1 (2n + 1)(2n − 1)
2y 0 + xy = 1 vériant la condition initiale y(0) = 0 et puisque le théorème de ∀n ∈ N, an+2 = − an .
Cauchy assure l'unicité d'une solution à un tel problème, on peut identier f 4 (n + 2)(n + 1)
et g . En adjoignant les conditions initiales S(0) = 1 et S 0 (0) = 1/2, on parvient à
Finalement
+∞
X (−1)k k! 2k+1 (−1)p (4p − 2)! (−1)p (4p − 1)!
f (x) = x a2p = et a2p+1 = 4p .
2(2k + 1)! 24p−1 ((2p)!)((2p − 1)!) 2 (2p + 1)!(2p − 1)!
k=0
pour tout x ∈ R. Synthèse :
Considérons la série entière déterminée au terme dePl'analyse. Celle-ci se
comprend comme la somme de deux séries entières a2p x2p et a2p+1 x2p+1
P
Exercice 77 : [énoncé]
La fonction f est de classe C ∞ sur un voisinage de 0 avec chacune de rayon de convergence 1 car
1 an+2 (2n + 1)(2n − 1)
f 0 (x) = √ f (x) an = 4(n + 2)(n + 1) → 1.
2 1 + x2
Cette série entière est donc de rayon de convergence R ≥ 1 et, compte tenu des Puisque pour x 6= 0
calculs de l'analyse, sa somme est solution de l'équation diérentielle
an+1 x2n+3 4(n + 1)2 x2
2
an x2n+1 = (2n + 3)(2n + 2) → x
1
(1 + x2 )y 00 (x) + xy 0 (x) − y(x) = 0.
4
on obtient R = 1.
Elle vérie de plus les conditions initiales y(0) = 1 et y 0 (0) = 1/2. Puisque la
fonction f est aussi solution de ce problème de Cauchy et que ce dernier possède
une solution unique, on peut identier f et la somme de la série entière. Exercice 79 : [énoncé]
f admet un développement en série entière en 0 par produit fonctions
développables en série entière.
Exercice 78 : [énoncé] De plus son rayon de convergence vérie R ≥ 1.
On peut donc écrire
(a) La fonction f est dénie sur ]−1 ; 1[. +∞
X
(b) On vérie (1 − x2 )f 0 (x) − xf (x) = 1 et f (0) = 0. f (x) = an xn sur ]−1 ; 1[
n=0
(c) x 7→ √1−x
1
2
est développable en série entière sur ]−1 ; 1[ et par suite la
primitive x 7→ arcsin x l'est aussi. f est dérivable et f est solution de l'équation diérentielle
Par produit de fonctions développable en série entière sur ]−1 ; 1[, f l'est
(x2 − 1)y 0 + xy − 1 = 0.
aussi.
Puisque f est impaire, le développement en série entière de f est de la forme Or
+∞
X +∞
an x2n+1 .
X
(x2 − 1)f 0 (x) + xf (x) − 1 = −(a1 + 1) + nan−1 − (n + 1)an+1 xn .
f (x) =
n=0 n=1
Par identication
P+∞
On a f 0 (x) = n=0 (2n + 1)an x2n puis
n
+∞ +∞ +∞ a1 = −1 et ∀n ≥ 1, an+1 = an−1 .
2 0
X
2n
X
2n+2
X
2n+2 n+1
(1 − x )f (x) − xf (x) = (2n + 1)an x − (2n + 1)an x − an x
n=0 n=0 n=0 De plus a0 = f (0) = π/2 donc
donc (2p − 1) 1 (2p)! π 2p 2 (2p p!)2
a2p = × · · · × a0 = p 2 et a2p+1 = · · · a1 = − .
+∞
X 2p 2 (2 p!) 2 2p + 1 3 (2p + 1)!
(1 − x2 )f 0 (x) − xf (x) = a0 + ((2n + 3)an+1 − (2n + 2)an )x2n+2 = 1.
n=0
Exercice 80 : [énoncé]
Par unicité des coecients d'un développement en série entière
Posons f : x 7→ sh(arcsin x)
2n + 2 f vérie l'équation diérentielle
a0 = 1 et ∀n ∈ N, an+1 = an
2n + 3
(1 − x2 )y 00 − xy 0 − y = 0
d'où
22n (n!)2 avec les conditions initiales y(0) = 0 et y 0 (0) = 1.
an = . Analyse :
(2n + 1)!
Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme S . et l'équation diérentielle donne
P
La fonction S vérie sur ]−R ; R[ l'équation diérentielle proposée et les
conditions initiales imposées si, et seulement si, ∀n ∈ N∗ , (2n + 1)an = an−1 et a0 = 1.
n2 + 1 On en déduit
a0 = 0, a1 = 1 et ∀n ∈ N, an+2 = an . 2n n!
(n + 2)(n + 1) an = .
(2n + 1)!
Ceci donne Qp
(2p − 1)2 + 1
a2p = 0 et a2p+1 = k=1
.
(2p + 1)! Exercice 82 : [énoncé]
Synthèse
P : n (a) Posons u(x, t) = e−t /(x + t) dénie sur ]−1 ; +∞[ × [1 ; +∞[.
Soit an x la série entière déterminée par les coecients précédemment Pour chaque x > −1, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur [1 ; +∞[ et
proposés. t2 u(x, t) −−−−→ 0.
Pour x 6= 0 et up = a2p+1 x2p+1 ; on a t→+∞
La fonction f est donc bien dénie sur ]−1 ; +∞[.
Pour chaque t ≥ 1, x 7→ u(x, t) est dérivable et
up+1 2
up → |x|
∂u e−t
(x, t) = − .
donc le rayon de convergence de la série entière étudiée vaut 1. Par les calculs qui ∂x (x + t)2
précèdent on peut alors armer que sa somme S est solution de l'équation
diérentielle La fonction ∂u
∂x est continue par morceaux en t, continue en x et pour tout
(1 − x2 )y 00 − xy 0 − y = 0 a > −1
vériant les conditions initiales y(0) = 0 et y 0 (0) = 1. Par unicité des solutions à e−t
∂u
un tel problème diérentiel, on peut conclure que f est la somme des la série ∀(x, t) ∈ [a ; +∞[ × [1 ; +∞[, (x, t) ≤ = ϕa (t)
∂x (a + t)2
entière introduite sur ]−1 ; 1[.
avec ϕa : [1 ; +∞[ → R+ continue par morceaux et intégrable par des
arguments analogues aux précédents.
Exercice 81 : [énoncé] On en déduit que f est de classe C 1 et
(a) La fonction f est impaire car produit d'une fonction paire par la primitive Z +∞
e−t
s'annulant en 0 d'une fonction paire. 0
f (x) = − dt.
1 (x + t)2
(b) f est solution de l'équation diérentielle
Par intégration par parties, on obtient
y 0 = xy + 1.
e−1
−t2 /2 f 0 (x) − f (x) = − .
(c) La fonction t 7→ e est développable en série entière sur R, ces primitives x+1
le sont donc aussi et, par produit de fonctions développable en série entière,
on peut armer que f est développable en série entière sur R. Par imparité, (b) Analyse : Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0
P
on peut écrire ce développement solution de l'équation diérentielle précédente. Pour tout x ∈ ]−R ; R[, on a
+∞
X +∞
X +∞
X
an x2n+1 (n + 1)an+1 − an xn = (−1)n+1 e−1 xn .
f (x) =
n=0 n=0 n=0
Par unicité des coecients d'un développement en série entière, on a Retrouvons ce résultat, en exploitant l'équation diérentielle y (4) + 4y = 0.
La fonction f est développable en série entière sur R par produit de telles
∀n ∈ N, (n + 1)an+1 = an + (−1)n+1 e−1 . fonctions. De plus, la fonction f est paire donc le développement en série entière
Après résolution de la relation de récurrence de f est de la forme
+∞
X
n−1
X (−1)(n−1−k) k! f (x) = an xn .
a0
∀n ∈ N, an = + e−1 . n=0
n! n!
k=0 Par l'équation diérentielle y (4) + 4y = 0, on obtient
Synthèse : Soit an x la série entière déterminée par les coecients
n
P
précédents. On a (n + 4)(n + 3)(n + 2)(n + 1)an+4 + 4an = 0.
n−1
X (n − 1)! Puisque a0 = 1, a1 = a3 = 0 (par imparité) et a2 = 0 (par calculs), on obtient
|an | ≤ |a0 | + e−1 = |a0 | + e−1 .
n! (−1)q 4q
k=0
a4q = et a4q+1 = a4q+2 = a4q+3 = 0
(4q)!
La suite (an ) est bornée donc le rayon de convergence R de la série entière est
au moins égal à 1 et, par les calculs qui précédent, on peut armer que la ce qui conduit au développement précédent.
somme S de la série entière est solution de l'équation diérentielle sur ]−1 ; 1[.
En ajoutant la condition initiale a0 = f (0), on peut armer que f (x) = S(x)
sur ]−1 ; 1[ par unicité d'une solution à un problème de Cauchy pour une Exercice 84 : [énoncé]
équation diérentielle linéaire d'ordre 1.
(a) (x, t) 7→ tk sin(xt) est continue sur R × [0 ; 1] donc, par intégration sur un
segment, f est continue.
Exercice 83 : [énoncé] (b) (x, t) 7→ dx
d
(tk sin(xt)) est continue sur R × [0 ; 1] donc par intégration sur un
On a segment, f est de classe C 1 avec
1 x 1
e + e−x eix + e−ix = e(1+i)x + e(1−i)x + e(−1+i)x + e(−1−i)x
Z 1
f (x) =
4 4 f 0 (x) = xtk cos(xt) dt.
0
donc pour tout x ∈ R
+∞
On en déduit
X (1 + i)n + (1 − i)n + (−1 + i)n + (−1 − i)n n
f (x) = x . Z 1
d k
4n! xf 0 (x) + (k + 1)f (x) = t sin(xt) dt = sin x.
n=0
0 dt
√
On a 1 + i = 2eiπ/4 etc, donc
(c) Par analyse synthèse, on obtient une seule fonction solution :
√ n
n n n nπ n 3nπ
(1 + i) + (1 − i) + (−1 + i) + (−1 − i) = 2 2 cos + cos +∞
4 4 X (−1)n
x 7→ x2n+2
√ n (2n + 1)!(2n + 2 + k)
nπ nπ
= 4 2 cos cos . n=0
4 2
de rayon de convergence +∞.
Finalement
+∞ p +∞
X 2 cos( pπ ) X (−1)q 22q
f (x) = 2
x2p = x4q .
p=0
(2p)! q=0
(4q)! Exercice 85 : [énoncé]
(a) Soit v la somme d'une série entière an xn de rayon de convergence R > 0. (b) Sur ]−1 ; 1[, f est de classe C ∞ et
P
La fonction v est de classe C sur ]−R ; R[ et
∞
+∞ +∞
X (−1)n n−1 X (−1)n+1 n
+∞ f 0 (x) = x = x = ln(1 + x).
X n−1 n
tv 0 (t) + v(t) = (n + 1)an tn . n=2 n=1
n=0
Donc Z
Parallèlement, sur R ln(1 + x) dx = (1 + x) ln(1 + x) − x + C .
+∞
X (−1)n 3n+2 Puisque f (0) = 0, on conclut
3t2 cos(t3 /2) = 3t .
n=0
(2n)! f (x) = (1 + x) ln(1 + x) − x
Par unicité des coecients d'un développement en série entière, v est solution sur ]−1 ; 1[.
de (E) sur ]−R ; R[ si, et seulement si, (c)
(−1)n n
1 1
(−1)n 1 ∀x ∈ [−1 ; 1],
x ≤ ∼ 2
a3n = a3n+1 = 0 et a3n+2 = . n(n − 1) n(n − 1) n
(2n)! n + 1
donc la série de fonctions dénissant f converge normalement sur [−1 ; 1] et
Ainsi la fonction v est déterminée de manière unique et de plus celle-ci existe par suite f est continue.
puisque le rayon de convergence de la série entière dénie par les an ci-dessus
est R = +∞. f (1) = lim f (x) = lim (1 + x) ln(1 + x) − x = 2 ln 2 − 1
x→1− x→1−
(b) (E) est une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 dénie sur ]0 ; +∞[. et
La solution générale homogène est y(t) = λ/t. lim + (1 + x) ln(1 + x) − x = 1.
f (−1) = lim + f (x) =
Par la méthode de la variation de la constante, on peut proposer la solution x→−1 x→−1
particulière
2 cos(t3/2 ) + 2t3/2 sin(t3/2 )
y(t) = Exercice 87 : [énoncé]
t Pour x 6= 0,
et nalement la solution générale xn+1 n − 1
n
(n + 1)! xn / n! → 0
2 cos(t3/2 ) + 2t3/2 sin(t3/2 ) λ
y(t) = + . donc R = +∞.
t t
Pour x ∈ R,
Parmi les solutions, la seule pouvant être prolongée par continuité en 0 , et +∞ +∞ +∞ n
donc correspondre à v , est celle obtenue pour λ = −2.
X n − 1 n X xn X x
x = − = (x − 1)ex .
n=0
n! n=1
(n − 1)! n=0
n!
Exercice 86 : [énoncé]
Exercice 88 : [énoncé]
(a) Notons D l'intervalle de convergence de cette série entière. Clairement R = +∞.
Le rayon de convergence
étant 1 on en déduit : ]−1 ; 1[ ⊂ D ⊂ [−1 ; 1]. X (n + 1)(n − 2) X n2 − n − 2 X n(n − 1) − 2
(−1)n
De plus n(n−1) ∼ n2 donc f (1) et f (−1) existe. Ainsi D = [−1 ; 1].
1 xn = xn = xn
n! n! n!
n≥0 n≥0 n≥0
donc S(x) = 1
R x2/3 t
dt et il ne reste plus qu'à décomposer en éléments On en déduit √
x4/3 0 1−t3 arctan x
simples etc. S(x) = √ pour x > 0.
x
x4/3 + x2/3 + 1
2/3
1 1 2x + 1 π Sachant
S(x) = ln − √ arctan √ − .
6x4/3 x4/3 − 2x2/3 + 1 x4/3 3 6 +∞
! +∞
3 d X x2n+1 X 1
= x2n =
dx n=0 2n + 1 n=0
1 − x2
on obtient par intégration de développement en série entière (a) Par convergence dominée par la fonction ϕ : t 7→ 1, on obtient an → 0.
+∞ Z x (b) On a
X x2n+1 dt 1 1+x
= = ln . π/4
Z
1
n=0
2n + 1 0 1−t
2 2 1−x an + an+2 = (tan t)0 (tan t)n dt = .
0 n+1
On en déduit
+∞ (c) Par monotonie an + an+2 ≤ 2an ≤ an + an−2 . On en déduit an ∼ 2n 1
puis
X x2n+1 1 1+x xn
2
xS(−x ) = = ln un (x) ∼ 2nα+1 .
2n + 1 2 1−x
Le rayon de P convergence de la série entière an xn est donc égale à 1.
P
n=0
Ainsi On a aussi
+∞
+∞ Z π/2 Z 1 X (jx)n
X
n
an x =
sin t
dt =
du S0 (x) + jS1 (x) + j 2 S2 (x) = = exp(jx)
(2 − x) + x cos2 t (2 − x) + xu2 n=0
n!
n=0 0 0
et
puis +∞
si x > 0 alors
X (j 2 x)n
S0 (x) + j 2 S1 (x) + jS2 (x) = = exp(j 2 x).
+∞
X 2
r
x n=0
n!
an x = p n
arctan .
n=0 x(2 − x) 2−x En sommant ces trois relations, on obtient
Si x < 0 alors 1
exp(x) + exp(jx) + exp(j 2 x) .
+∞ r S0 (x) =
X 2 −x 3
n
an x = p argth .
n=0 −x(2 − x) 2−x
+∞ +∞ n N Z 1 +∞
Z 1 X
x
X cos(nθ) 1 − x cos θ
− cos(nθ)xn dx.
X X
n+1 n+1 = dx
an+2 x + an x = = − ln(1 − x) n + 1 x 2 − 2x cos θ + 1
n=0 n=1
n n=0 0 0 n=N +1
P cos(nθ)
Exercice 103 : [énoncé] On en déduit que la série n+1 converge et
(a) Comme
P n la suite (an ) est bornée, on peut écrire an x = O(x ). Or la série
n n +∞
X cos(nθ)
Z 1
1 − x cos θ
dx.
P x converge absolument pour |x| < 1 et donc, par comparaison, la série =
n + 1 x − 2x cos θ + 1
an xn est absolument convergente. n=0 0
et (b) Analyse :
ln(2 − 2 cos θ) = ln 4 sin2 θ/2 . Introduisons la série entière un xn de somme S et de rayon de convergence
P
R.
On obtient au nal
Pour tout n ∈ N,
+∞
cos(nθ) π−θ θ
un+3 xn+3 = un+2 xn+3 + un+1 xn+3 − un xn+3 .
X
= sin θ − cos θ ln 2 sin .
n=0
n+1 2 2
En sommant, on obtient pour |x| < R,
Par produit de Cauchy de séries absolument convergentes, Ceci détermine alors entièrement la suite (un ) moyennant la connaissance des
coecients u0 , u1 , u2 .
+∞
1 X Pour exprimer un , il ne reste plus qu'à former le développement en série
= an xn
(1 − x)(1 − x2 ) n=0 entière de f .
+∞
avec (1 − x − x2 ) x3 X
an = Card (k, `) ∈ N2 k + 2` = n = bn/2c + 1.
= 1 − = 1 − an xn+3 .
(1 − x)(1 − x2 ) (1 − x)(1 − x2 ) n=0
+∞ +∞ √
x X x2 X (c) Après développement en série entière de 1 − 4x, on obtient
= x 2n+1
et = an xn+2 .
1 − x2 n=0
(1 − x)(1 − x2)
n=0 √ +∞
1− 1 − 4x X
= bn xn
On en déduit que pour n ≥ 3, 2x n=0
Par produit de Cauchy de séries absolument convergentes, on obtient On en déduit an = bn pour tout n ∈ N car les conditions qui précèdent
déterminent une suite de façon unique.
S(x) = 1 + xS 2 (x).
(d) Par la formule de Stirling
22n
(b) Pour x 6= 0, on obtient, après résolution an ∼ √ .
πn3/2
√
1± 1 − 4x
S(x) = pour x < 1/4.
2x
Exercice 107 : [énoncé]
Posons ε(x) tel que (a)
√
1 + ε(x) 1 − 4x n
S(x) = . N (n, p) = D(n − p).
2x p
On a
D(n)
2xS(x) − 1 (b) D(n) ≤ n! donc n! ≤ 1 qui implique R ≥ 1.
ε(x) = √ .
1 − 4x Pn Pn
On a p=0 N (n, p) = n! donc p=0 p!(n−p)!1
D(n − p) = 1 d'où par produit de
La fonction ε est continue sur ]−R ; 0[ ∪ ]0, min(R, 1/4)[ et ne prend que les Cauchy e f (x) = 1−x puis
x 1
puis
Z 2x
n−p f (x) = g(t) dt + ln 2 = G(2x) − G(x) + ln 2
n! X (−1)k x
N (n, p) = .
p! k! avec G une primitive de g sur R.
k=0
On en déduit
(d) Finalement f (x) −−−→ ln 2
1 1 x→0
N (n, p) −−−−−→ .
n! n→+∞ p!e et on peut donc prolonger f par continuité en 0 en posant f (0) = ln 2.
(b) Pour t 6= 0 et aussi pour t = 0 on a
et
+∞ Z 1
(−1)n dt π
Exercice 112 : [énoncé]
X
= 2
= .
n=0
2n + 1 0 1+t 4 Soit
+∞
X x3n+2
S(x) =
3n + 2
Exercice 111 : [énoncé] n=0
(a) Par télescopage somme de série entière dénie sur ]−1 ; 1[.
N N +∞
1
1
X
1
X x
S 0 (x) = x3n+1 =
X
− ln 1 + = − ln(N + 1). 1 − x3
n=1
n n n=1
n n=0
Or donc
N +∞
√
√ Z 1/ √
3
3
X 1 X 1 3 1 3 t dt
= ln N + γ + o(1) n
= 9S √ = 9
n n=0
(3n + 2) × 3 3
3 0 1 − t3
n=1
avec une convergence uniforme sur [0 ; 1] par majoration du reste d'une série Par suite
+∞
vériant le critère spécial. π/2
ln(1 + x sin2 t) (−1)k−1 x2k
Z X
On a alors 2 dt = Ik−1
0 sin t k
k=1
1 +∞ Z 1 n−1 n−1 +∞
(−1)n−1 avec
Z
ln(1 + x) X (−1) x X
dx = dx = . Z π/2
(2n)! π
0 x n=1 0 n n=1
n2 In = sin2n t dt =
0 (2n n!)2 2
On peut montrer que cette vaut π /12 si l'on sait 2
puis
π/2 +∞
ln(1 + x sin2 t) (−1)k−1 x2k (2k − 2)!
Z
+∞
X π
X 1 π2 dt = .
2
= . 0
2
sin t k=1
k (2k−1 (k − 1)!)2 2
n=1
n 6
Or
+∞
√
X 1/2
1+u= xk
Exercice 114 : [énoncé] k=0
k
On a
+∞ avec
X (−1)n x2n+1
1/2 (−1)k−1 (2k − 2)!
arctan x = = 2k−1
n=0
2n + 1 k 2 k((k − 1)!)2
avec convergence uniforme sur [0 ; 1] par majoration du reste d'une série vériant d'où
le critère spécial. On peut donc intégrer terme à terme π/2
ln(1 + x sin2 t) √
Z
2 dt = π( 1 + x − 1).
1 +∞ Z 1 +∞ 0 sin t
(−1)n x2n+1 (−1)n
Z X X
arctan x dx = dx = .
0 n=0 0 2n + 1 n=0
(2n + 1)(2n + 2)
Exercice 116 : [énoncé]
Par intégration par parties,
(a) Par le changement de variable s = tn+1 , on obtient
Z 1
π ln 2
arctan x dx = − . n
Z 1
0 4 2 un = f (s1/(n+1) ) ds.
n+1 0
+∞
X (−1)k−1 xk sin2k t Par convergence dominée, on a donc
ln(1 + x sin2 t) =
k 1
k=1 Z
un −−−−−→ f (1) ds = f (1).
avec convergence normale sur [0 ; π/2]. n→+∞ 0
ce qui permet une intégration terme à terme On en déduit a0 ∈ R et an = 0 pour n ≥ 1. La fonction f est alors constante
réelle.
+∞ Z 2π
!
2π
Im f (reiθ ) zn
Z X
dθ n+1 .
iθ
−inθ
−iθ
dθ = Im f (re ) e
0 r − ze n=0 0 r
Exercice 120 : [énoncé]
On obtient ainsi un développement en série entière sur D(0, r).
Pour l'expliciter, on calcule le terme intégral en procédant à une intégration (a) La fonction intégrée est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; a] et se
terme à terme justiée par l'absolue convergence de
P
an rn prolonge par continuité en 0 avec la valeur −1/2.
(b) Par développement en série entière, on a pour tout x ∈ ]−1 ; 1[,
Z 2π +∞
X
Im f (reiθ ) e−inθ dθ = Ik r k
+∞ n
0
X x
k=0 ln(1 − x) = −
n=1
n
avec
Z 2π Z 2π et donc, pour tout x]0 ; 1[,
Ik = Re(ak ) sin(kθ)e−inθ dθ + Im(ak ) cos(kθ)e−inθ dθ.
0 0 +∞ n−2
x + ln(1 − x) X x
= − .
Pour n 6= k , les deux intégrales sonts nulles. x2 n=2
n
Après prolongement par continuité en 0, la fonction intégrée se confond avec Après simplications
la somme d'une série entière de rayon de convergence R ≥ 1. Celle-ci converge
+∞
normalement sur [0 ; a] ce qui permet d'intégrer terme à terme (−1)k m + k − 1
1 X
= Y k.
(Y + 2)m 2m+k k
a +∞ Z a n−2 k=0
x + ln(1 − x)
Z X x
dx = − dx On en déduit que la partie polaire relative au pôle 1 est
0 x2 n=2 0
n
+∞ +∞ a0 an−1 a0 an−1
X an−1 X an + ··· + = n + ··· +
=− =− . (X − 1)n X −1 Y Y
n=2
n(n − 1) n=1
n(n + 1)
avec
(−1)k m + k − 1
(c) Posons un (a) = a n
pour a ∈ [0 ; 1]. ak = .
n(n+1) 2m+k k
Les fonctions un sont continues et la série de fonctions un converge
P
De même, en posant Z = X + 1, la partie polaire relative au pôle −1 est
normalement car
b0 bm−1 b0 bm−1
1 X 1 + ··· + = m + ··· + .
avec convergente.
un (a) ≤ (X + 1)m X +1 Z Z
n(n + 1) n(n + 1)
avec
Par convergence uniforme, la somme de la série de fonctions est dénie et (−1)n n + k − 1
bk = .
continue en 1 et donc 2n+k k
+∞ +∞ +∞ Enn, puisque de partie entière nulle, la fraction rationnelle étudiée est la
1 1
somme des deux parties polaires proposées.
X X X
lim un (a) = un (1) = − = 1.
a→1 n n+1
n=1 n=1 n=1 (b) En réduisant chaque partie polaire au même dénominateur, on obtient
On en déduit Pn−1 k
Pm−1 k
1 k=0 ak (X − 1) k=0 bk (X + 1)
= + .
Z 1
x + ln(1 − x)
Z a
x + ln(1 − x) (X + 1)m (X − 1)n (X − 1)n (X + 1)m
dx = lim dx = −1
0 x2 a→1− 0 x2 Par conséquent, on posant
avec convergence de la série introduite. n−1
X m−1
X
U (X) = ak (X − 1)k et V (X) = bk (X + 1)k
k=0 k=0
+∞ tout z ∈ C,
1 1 1 1 X −m(−m − 1) . . . (−m − k + 1) Y k an n
n
1 z
= = . z = an r n = o an rn
(Y + 2)m 2m 1 + Y2 m 2m 2k
k! n! n! r
k=0
car par croissance comparée (b) Pour N tel que AN = 0, (SN (A))2 − I − A = On donc B = SN (A) convient.
n
1 z
−−−−−→ 0.
n! r n→+∞
Exercice 124 : [énoncé]
Par comparaisonPde séries absolument convergentes, on peut armer que la Pour |x| < 1, on a le développement en série entière
série numérique an z n est absolument convergente pour tout z ∈ C.
Le rayon de convergence de la série entière étudiée est +∞. P+∞
(1 + x)α = n=0 α
(b) On a nxn .
+∞ +∞
X an n −xt X an n −xt On peut écrire
f (t)e−xt = t e = fn (t) avec fn (t) = t e .
n=0
n! n=0
n! (1 + x)a+b = (1 + x)a (1 + x)b .
La série de fonctions fn converge simplement sur [0 ; +∞[. Par produit de Cauchy de développements en série entière
P
Les fonctions fn et la fonction t 7→ f (t)e−xt sont continues par morceaux sur
[0 ; +∞[. +∞ Xn
X a b
Les fonctions fn sont intégrables sur [0 ; +∞[ car t2 fn (t) −−−−→ 0 et (1 + x)a+b
= xn .
t→+∞ n=0
k n − k
k=0
+∞ +∞
fn (t) dt = |an |
Z Z
tn e−xt dt. Par unicité des coecients d'un développement en série entière, on obtient en
0 n! 0 étudiant le coecient d'indice n
Par intégration par parties généralisées successives n
X a b a+b
Z +∞ = .
n! k n−k n
tn e−xt dt = n+1 k=0
0 x
et donc
+∞
fn (t) dt = |an | .
Z
Exercice 125 : [énoncé]
0 xn+1
(a) Cas: n = 0. Un polynôme P de A0 est à coecients positifs et prend la valeur
Si x > 1/R alors la série |an |/xn+1 est convergente et, par le théorème de
P
0 en 2, c'est n'est nécessairement le polynôme nul.
Fubini, on peut armer que la fonction t 7→ f (t)e−xt est intégrable et
Cas: n ≥ 1. Soit P ∈ An . Celui-ci n'est pas nul, notons N son dégré et
Z +∞ +∞
X an écrivons
f (t)e−xt dt = .
0 xn+1
n=0 P = a0 + a1 X + · · · + aN X N avec a0 , . . . , aN ∈ N et aN 6= 0.
(b) Soit n ∈ N. L'application P 7→ 1 + P transforme un polynôme de A2n en un Cas: n + 1 pair. On écrit n = 2p. L'hypothèse de récurrence donne
polynôme de A2n+1 . Inversement, un polynôme Q de A2n+1 a nécessairement p
un coecient constant impair ce qui permet d'introduire P = Q − 1 qui est X ρp+1 − 1 ρp+1
u2p ≤ M ρk = M ≤M ≤ M ρ2p
élément de A2n . On en déduit u2n = u2n+1 . ρ−1 ρ−1
k=0
Soit n ∈ N∗ . L'application P 7→ XP transforme un polynôme de An en un
polynôme de A2n dont le coecient constant est nul et inversement, tout sous réserve que ρp−1 (ρ − 1) ≥ 1 ce qu'il est possible d'obtenir pour p assez
polynôme de A2n de coecient constant nul est de cette forme. De plus, grand ce qui determine la valeur de n0 ∈ N : on choisit celle-ci de sorte que
comme au-dessus, on peut mettre en correspondance les polynômes de A2n de
coecient constant non nul avec les polynômes de A2n−1 . On en déduit ρn0 /2−1 (ρ − 1) ≥ 1.
u2n = un + u2n−1 .
La récurrence est établie.
(c) Pour n ∈ N∗ , ce qui précède donne
Cette comparaison assure que le rayon de convergence R est supérieur à 1/ρ
u2n = u2n−2 + un donc u2n − u2(n−1) = un . et, puisque ceci vaut pour tout ρ > 1, on conclut R = 1.
grand :
uk
(b) def fact(n):
M = max k k ∈ J0 ; n0 K . if n == 0:
ρ
return 1
Supposons la propriété vraie jusqu'au rang n ≥ n0 . return n * fact(n-1)
Cas: n + 1 impair. La propriété est immédiate car un = un−1 et ρ > 1.
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 p
+∞ X n
Bn 1 1 2 5 15 52 203 877 4140 21147 X p k
Bn = (−1)p−k .
k p!
(c) Par récurrence forte sur n ∈ N, vérions Bn ≤ n! p=0 k=0
La propriété est vraie aux rangs 0, 1 et 2. En réorganisant le calcul de cette somme (la famille est sommable)
Supposons la propriété vraie jusqu'au rang n ≥ 2. On a +∞
+∞ X +∞ n X
+∞ +∞
X kn X k (−1)p 1 X kn
n n n
Bn = (−1)p−k = = .
X n X 1 X 1 k! (p − k)! k! p=0 p! e k!
k=0 p=k k=0 k=0
Bn+1 = Bk ≤ n! = n! ≤ e · n! ≤ (n + 1)!
k (n − k)! k!
k=0 k=0 k=0 C'est la formule de Dobinski.
On peut aussi écrire
car n + 1 ≥ e. +∞ +∞
!p
1 1 k
La récurrence est établie.
X X
f (x) = x
p! k!
La suite (Bn /n! ) est bornée et le rayon de convergence de n! x est au
P Bn n
p=0 k=1
moins égal à 1. auquel cas, on obtient
(d) En tant que somme d'une série entière de rayon de convergence R > 0, on n
X 1 X n!
sait que f est de classe C ∞ et, pour tout x ∈ ]−R ; R[, Bn = .
p=1
p! k1 ! . . . kp !
k1 +···+kp =n
+∞ +∞ n +∞ n
X Bn+1 n X 1 X n n X X 1 Dans cette formule, le terme
f 0 (x) = x = x = xn .
n=0
n! n=0
n! k n=0
k! (n − k)!
k=0 k=0 X n!
Par produit de Cauchy de séries absolument convergentes, on obtient k1 ! . . . kp !
k1 +···+kp =n
f 0 (x) = ex f (x). (où les kj sont strictement positifs) se comprend comme le nombre
d'applications surjectives d'un ensemble à n éléments sur un ensemble à p
La résolution de cette équation diérentielle linéaire sachant f (0) = 1 donne éléments : ceci permet de comprendre le dénombrement réalisé ici. Au
surplus, lorsque l'on connaît le nombre de ces surjections, on obtient
x
f (x) = ee −1
. n X p n
X p k
Bn = (−1)p−k .
On peut alors exprimer Bn en déterminant le coecient de xn dans cette p=1 k=0
k p!