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La Sociologie de Norbert Elias

Heinich, N.

 Longévité – ne en Allemagne 1897, mort au Pays Bas 1990

 “se forma à la sociologie allemande dominée par l’influence de Max Weber” + “la
tradition empirique anglo-saxonne"

1) Une sociologie de la civilisation

 La civilisation des mœurs, 1939 – objet d`investigation sociologique, les manières de


gérer les fonctions corporelles
 Non seulement l’état de ces mœurs a un moment donne, mais aussi leur évolution
 XVIIème, refouler tout ce qu’ils ressentent en eux-mêmes comme relevant de leur
“nature animale”
 “l’évolution des gestes qui définissent ces mœurs est indissociable de l’évolution de la
sensibilité et, en particulier, de l’intensification progressive et collective du sentiment
de dégout”
 “chaque individu doit parcourir pour son propre compte en abrège le processus de
civilisation que la société a parcouru dans son ensemble, car l’enfant ne nait pas
civilise” - psychogenèse x sociogenèse
 “L’histoire d’une société se reflète dans l’histoire interne de chaque individu”
 Processus de longue durée avec mouvements d’accélération et des moments de
stagnation voire de régression
 “C’est l’élévation du seuil de sensibilité qui explique l’amélioration des lieux d’aisance
et l’invention des ustensiles lies aux fonctions corporelles – et non pas l’inverse"

Une explication sociologique

 Qu’est ce qui, alors, détermine une évolution aussi fondamentale ? - “La dynamique
des relations sociales entre inferieures et supérieurs qui peut en rendre compte”

La dynamique de l’occident
 Constitution de l‘Etat - Monopole fiscal et le monopole de la violence légitime

Interdépendance et équilibre de tensions

 Interdépendance – c'est l’entrelacement d’innombrables intérêts, projets et initiatives


de personnes isolées qui convergeait vers un ensemble de lois régissant un réseau
d’individus interdépendants et aboutit à un résultat qu’aucun des protagonistes n’avait
voulu, l’Etat français
 La dépendance des individus par rapport au détenteur du monopole impose à chacun
une plus grande retenue dans ses manifestations émotionnelles - plus le monopole de la
violence est limité à un seul propriétaire, plus les autres se contiennent
émotionnellement, plus ils sont dépendants
 Deux faits fondamentaux : La monopolisation étatique de la violence, qui oblige à la
maîtrise des pulsions et pacifie ainsi l’espace social ; le resserrement des relations
interindividuelles qui implique nécessairement un contrôle plus sévère des émotions
et des affects

L’économie psychique

 L’économie psychique – L'appareil de contrôle ; évolution indissociable d’un


accroissement de l’interdépendance, d’un resserrement du réseau des interrelations
entre les hommes
 Cette constriction n'est pas le résultat d'une procédure rationnelle ou consciente. Il
fonctionne sans aucun plan, mais cette absence de plan concerté n’est nullement
incompatible avec l’existence, fût-elle insconsciente, d’une cohérence, d’un ordre,
d’une structuration
 Les contraintes qui agissent pendant de longues périodes de l'histoire humaine sur les
couches inférieures sont les contraintes de la menace physique, de la torture, de
l'extermination par l'épée, la misère, la faim. Des violences de ce genre n'aboutissent
pas à la transformation équilibrée des contraintes extérieures en autocontraintes

Culture et civilisation

 Différences nationales dans l’acception du mot “civilisation”


 L'affaire entre la France x l’Allemagne; Sens péjoratif du mot “Zivilisation” en
Allemand, le terme que désignât positivement les qualités d’un peuple est celui de
“Kultur”
“Légèreté, cérémonial, conversation superficielle d’un côte, intériorisation, profondeur du
sentiment, ecture, formation de la personnalité individuelle de l’autre, c’est la même
opposition, appliquée à une situation sociale determinée, que Kant exprime dans son
antithèse “culture”/ “civilisation”

 Les anglais et les Français font de la “civilisation” un sujet de fierté, non seulement
nationale, mais s’étendant aux progrès de l’Occident et de l’humanité en général
 La notion de “civilisation” tend à effacer les différences entre les peuples (sens
progressif, désiggnant un processus évolutif) , tandis que la notion allemande de
“culture” met au contraire l’accent sur les différences nationales (limitative,
désignant des produits finis révélateurs des particularités d’un peuple)
 La bourgeoisie allemande – distance par rapport à l’aristocratie de cour avait fini par
fonder sa raison d’être et son action sur une stricte délimitation par rapport aux nations
concurrentes

La société de cour

 Conséquences de la transformation politique, militaire, économique d’une société


féodale en monarchie absolue: la monopolisation étatique de la fiscalité et de l’usage
des armes est à l’origine de la formation d’une société de cour, qui consacre
l’autonomisation du souverain à l’égard de la noblesse et, corrélativement, la
dépendance accrue de celle-ci à l'égard de celui-là
 Le monarque s’appuie sur les tensions entre les fractions qui l’entourent pour maintenir
un équilibre, auquel contribue notablement l’étiquette de cour
“L’étiquette et le cérémonial de la cour symbolisaient en quelque sorte les interrelations des
élites de l’Ancien Régime en général”
 1) La configuration des hôtels particuliers de la noblesse et de la grande bourgeoisie
reflète la structure des rapports internes à la “maison”
2) La réduction de l’identité à l’apparence: “L’être social de l’individu est totalement
identifié avec la représentation qui en est donnée par lui-même ou par les autres. La
réalité d’une position sociale n’y est que ce que l’opinion juge qu’elle est”
3) La supériorité dans la soumission: acceptance de domestication par le souverain
faire que l’aristocratie peut préserver la distance qui la sépare de sa concurrente pour la
domination: la bourgeoisie des officiers; l’étiquette comme un “fétiche du prestige”

 Généralisation des conduites de cour “le résultat d’une lutte de concurrence” qui fait
imiter par les couches bourgeoises les manières d’être aristocratiques et qui, en retour,
oblige la noblesse de cour à accroitre les exigences de la civilité afin de lui redonner
une valeur discriminante
Une double distanciation

 Révolution française - disparité entre rang social et puissance sociale; déséquilibre qui
finalement ne trouvera de solution que dans un éclatement révolutionnaire // La
bourgeoisie occupe des postes importants mais ne détient pas le pouvoir politique

Extension dans l’espace: l’universalisme

 Relativisme culturel
 L’universalisme du modèle éliasien: le processus de civilisation est-il généralisable à
l’ensemble des sociétés humaines
“La curialisation des guerriers est un phénomène qu’on n’observe pas seulement en Occident,
mais … dans tous les processus de civilisation de quelque importance”
 Formation d’un État comme un moment d’accélération et de systématisation d’un
processus qui peut connaître bien d’autres manifestations

Extension dans le temps : l’évolutionnisme

 Logique discontinue : Un processus autorisant des stades inégaux d'avancement, voire


de recul : des poussées de civilisation ont pu émerger dans l'Antiquité, régresser, se
former à nouveau à la Renaissance; “La civilisation n’est pas encore terminée”
 Cette théorie ne pose pas le principe d’une augmentation continue de l’autocontrôle
mais plutôt un mouvement de l’Europe occidentale vers une plus grande régularité et
stabilité des contrôle des émotions”
 Évolutionnisme empirique et réfutable contre un évolutionnisme théorique et
spéculatif

2) Une sociologie des affects

 1) fonction économique
2) fonction de contrôle de la violence
3) fonction d’obtention du savoir
4) fonction d’acquisition de l’autocontrôle

 Trois problématiques typiquement éliasiennes: 1) l’autocontrôle des émotion, et son


application à l’histoire des sciences; 2) le passage de la violence au contrôle des
tensions, et son effet sur les écarts hiérarchiques; 3) le passage de l’extériorisation à
l’intériorisation des affects

Engagement et distanciation

 La notion d’engagement mesure le degré auquel une personne est affectée par le
monde extérieur
 La distanciation favorise la réflexion qui elle-même permet une action plus adaptée;
C’est l’autocontrôle de ses émotions que permet à un individu le contrôle (relatif)
du monde extérieur et l’augmentation du contrôle diminue la charge émotionnelle
en la mettant à distance
 Interdépendance fonctionnelle entre l’équilibre affectif d’un homme et le
processus plus vaste sur lequel cet équilibre se règle : engagé dans une situation
donnée, l'homme ne prend pas assez de distance pour réfléchir, dans le même temps,
pour refléter l'homme doit augmenter le contrôle émotionnel

Application à l’histoire des sciences

 Hétéronomie : dépendance envers des valeurs étrangères à une science; fonction du


degré d’engagement
 Distinguer non les sciences “usant de jugements de valeur” et les sciences “étrangères
aux valeurs”, mais celles où les jugements de valeur tendent vers l’autonomie et celles
où ils tendent vers l’hétéronomie, déterminés par des motivations
extrascientifiques, comme les sciences de l’homme
 Celles-ci sont beaucoup plus vulnérables à l’implication du chercheur dans l’objet

De la violence au contrôle des tensions

 Degré d’expression de la violence envers autrui


 Réduction des écarts hiérarchiques, qui tend à limiter l’exercice de la violence en
rapprochant les plus forts des plus faibles, favorisant de ce fait l’empathie;
développement du sport; atténuation des inégalités (case de les femmes en Rome)

Le sport, symptôme et outil de civilisation

 L’euphémisation de la violence; libérer pacifiquement des émotions; relation avec la


violence
 Sport moderne: l'abaissement du degré de la violence permise, l’existence de règles
écrites et uniformes codifiant les pratiques, l’autonomisation du jeu
 Sportization : l’annulation des différences sociales au profit de l’égalité des chances
au regard des seules compétences sportives; la constitution d’espaces dévolus au
sport; une temporalité spécifique; la réduction de la violence et l’imposition d’une
éthique de la loyauté, qui subordonne la recherche de la victoire au respect des
règles et au plaisir du jeu
 Fonction du sport : Libération contrôlée des émotions
 Sportization des passe-temps traditionnels n’est donc pas séparable de l’établissement
du régime parlementaire : légitimé de la compétition et l’exclusion de la violence
destructrice de l’adversaire

De l’extériorisation à l’intériorisation / Une civilisation de la pudeur

 L’intériorisation progressive des pulsions, des émotions, des contraintes.


 La progressive dissimulation des fonctions corporelles à la Renaissance : physique et
morale
 La sensibilité à ces affects varie selon le degré de civilisation
 Pudeur : la crainte en l’occurrence de se rendre vulnérable à l’agression d’autrui; une
sorte de peur devant la dégradation sociale
 Intériorisation et anticipation : Le mouvement pulsionnel ou émotionnel du moment est
en quelque sorte étouffé par la puer du déplaisir futur
 Or la crainte elle-même fait l'objet d'un processus d'intériorisation, en se fixant sur
des menaces de moins en moins extérieures et de plus en plus acrées dans le for intérieur
du sujet
 Progression du seuil de la pudeur est tout autant que la progression de la rationalisation

Perspective ontogénétique : le cas Mozart

 L’artiste bourgeois dans la société de cour


 Sociologie des affects dans sa dimension ontogénétique
 Un conflit qui n’est plus seulement de mœurs, mais de gout et de pratique musicale
 Marginal
 Tensions entre les pulsions intérieures du créateur et les lois immanentes à son matériau
expressif
 L’extériorisation des pulsions de manière acceptable, autrement dit communicable,
c’est ce que réalisé la canalisation des flux fantasmatiques dans une forme artistique

Entre psychanalyse et anthropologie

 Limite disciplinaire : au niveau phylogénétique de l’évolution collective (sociologie


et anthropologie) et au niveau ontogénétique de l’évolution individuelle (sociologie
et psychanalyse)
 “La volonté de construire une approche de l’expérience humaine qui rassemble ces
deux dimensions – psychanalyse et anthropologie, intériorité du psychisme
individuel et extériorité des normes collectives au niveau le plus général
 “Les êtres humains, contrairement à d’autres organismes, ne possèdent pas de façon
innée les autocontrôles intérieurs leur permettant de vivre en groupe sans se
détruire les uns les autres” - Hobbesien
 L’apprentissage individuel des structurations sociales permettant le processus de
“civilisation” constitue-t-il l’une des onctions élémentaires de survie présentes dans
tout groupe humain
 L’initiation aux normes de comportement : imposition d’un pouvoir, de même que, le
processus individuel d’intériorisation des contraintes peut s’analyser comme
apprentissage de la maitrise de soi aussi bien comme refoulement (Freud)
 Les instances “le ça, le moi et le surmoi” sont soumises à une évolution historique : “La
conscience devient moins perméable aux pulsions, les pulsions moins perméable à la
conscience”
 Critique à l’histoire des idées (manque la prise en compte des phénomènes
inconscients) et la psychanalyse freudienne (fermée à l’historicisation des structures
psychiques)
 Phylogenèses (nesse sentido, a evolução das espécies em seus termos mais físicos :
hábitos em relação ao corpo, pulsões etc.) et ontogénétiques (développement de l’être
dans son seà ns spirituelle)

3) Une sociologie du temps long

 La dimension plus générale des carctères biologieques de l’espèce humaine, et la


dimension particulière de l’histoire individuelle
 La dimension sociologique étudiée sur quatre plans différents ;
1) La relation qu’entretiennent les hommes avec les forces de la nature
2) Les hommes avec eux-mêmes

Qu’est-ce que le temps?

 Critique à perception du temps comme une choisie transcendantale, antérieure et


extérieure à l’expérience - Le temps comme un phénomène socialement construit
 Processus et fonctions – Dans quel but les hommes ont besoin de déterminer le temps
 Le temps a pour fonction principale la coordination et l’intégration
 La nécessité est apparue dès lors qu'à partir de l'ancienne conception du temps, centrée
sur l’homme et sur une divinité chargée d'incarner l'immuabilité, s'est détachée une
chronologie centrée sur le monde physique, où "les lois de la nature se substituèrent à
Dieu en tant que symbole de ce qui demeurait toujours identique
 Le temps n’est pas une chose, mais une activité
 Temps x espace

Une critique des philosophes

 Elias privilégie une conception rationnelle où la nature pas plus que la société ne sont
en position d’extériorité par rapport à un individu considéré implicitement comme
référence : une réalité humaine insérée dans la nature et non celle d’une “nature” et
d’une réalité humaine séparées

Le retrait des sociologues dans le présent

 La sociologie ne devrait pas se cantonner dans l’étude des sociétés contemporaines,


mais devrait rendre compte des évolutions de longue durée, nécessaires à la
compréhension du présent
 La quasi-absence d’études sociologiques consacrées au temps
 la sociologie ne s'intéresse aux phénomènes particuliers que dans la mesure où ils
donnent accès aux structures générales dont ils sont une réalisation : l’objet de la
sociologie s’attache pas à des individus, supposés libres et uniques, mais aux positions
qui existent indépendamment d’eux et aux dépendances qui règlent l’exercice de
leur liberté
 C’est la psychanalyse et le rapport au corps que la sociologie éliasienne permet
d’intégrer à la réflexion historique “Les historiens ont privilégié, dans l’œuvre d’Elias,
la notion d’autocontrôle, qui leur permettait, à la fois, d’avaler la pilule de la
psychanalyse et d’annexer l’étude du corpos au champ des pratiques culturelles”
4) Une sociologie de l’espace d’interactions

 La question de l’espace relationnel, le système de coordonnées définissant la situation


des êtres les uns par rapport aux autres à un moment donné du temps-

Identités communautaires

 Le cas Mozart : une réflexion sur la marginalité


 Il s’agissait alors d’étudier non les mécanismes de formation d’une situation marginale,
mais leur effet sur l’individu
 La paradoxe relation entre établis et marginaux au niveau d’un individu singulier

Établis et marginaux

 Ce sont donc essentiellement des différences de perception qui construisent cette


opposition, très ancrée dans les esprits, entre une communauté ouvrière “établie” et un
quartier marginal
 L’inégalité n’est pas imposée par un rapport de violence ou de pouvoir
 Un thème humain universel : les membres des groupes qui, en termes de pouvoir, sont
plus forts que d’autres groupes interdépendants s’imaginent, humainement, meilleurs
que les autres. Le sens littéral du mot “aristocratie” peut nous aider à le
comprendre
 L’analyse des comportements et des discours
 Plus une communauté est soudée, plus le commérage y fonctionne bien : attribuer
au commérage une fonction d’intégration; le groupe mieux intégré est susceptible de
potiner plus librement que le groupe moins bien intégré, dans ce cas le commérage
renforce une cohésion déjà existante
 Les immigrés se distinguaient par un relatif manque de cohésion : il s’agit de
l’ancienneté dans la localité
 “Le terme d’established permet au contraire de marquer une simple différence de
position, qui ne prend sens que par rapport à ceux contre lesquels elle se détermine, à
savoir les outsiders, dont la marginalité est elle-même tout aussi relative à la
perception qu’on a d’autrui” - Ce n’est pas une “élite” parce que il renvoie
implicitement à des qualités substantielles et statiques

Au-delà de Marx
 Le capital d’ancienneté se manifeste plutôt par des comportements

Nous et moi

 Propriétés non pas substantielles mais relationnelles


 Le moi et le nous : ne sont pas qualités des individus qui sont déterminantes dans le
traitement qui leur est accordé, mais seulement les propriétés supposées de leur
groupe d’appartenance ; on ne la trouvera qu'en prenant en compte la représentation
formée par les deux groupes concernés ou, en d'autres termes, la nature de leur
interdépendance
 La stigmatisation : intérioriser l’image qui leur est renvoyée d’eux, voire à s’y
conformer dans leurs comportements ; ils deviennent ainsi ces asociaux, ces quasi-
délinquants que leurs voisins veulent voir en eux
 C’est en termes de générations qu’il faut penser la détermination des conduites
individuelles par l’appartenance au collectif : l’individu n’existe pas dans le groupe en
tant qu’individu, mais en tant que maillon dans une chaîne de générations, et ce
d'autant plus que, en l'absence de variables plus visibles, l'ancienneté est le seul
paramètre susceptible de jouer un rôle discriminant

La société des individus

 “Nous faisons partie les uns des autres” ; “Penser le monde social comme un réseau de
relations”
 La notion d’interdépendance est intimement liée à celle d’équilibre des tensions
 Critique au dualisme ontologique “sujet/objet”
 Sujet/objet : interdépendance fonctionnelle ; critique au modèle cause/effet = changer
radicalement de modèle de représentation du monde social

Une sociologie des configurations

 Configuration : toute situation concrète d’interdépendance ; le système d’interactions


(la structure sociale) = les gens en tant que sociétés sont des “configurations” lorsque
nous les considérons en tant qu’individus =
 Espace de pertinence : c'est une situation, à dimension spatio-temporelle variable, telle
que ce qui y advient produit un effet sur tous les êtres qui y sont impliqués, lesquels
contribuent eux-mêmes, par leurs actions, à modifier cette situation

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