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N° d'ordre: 2013
Université de Gabès
Présenté à
M. Belgacem CHIBENI
M. Nourreddine BOUJNEH
Dédicaces
A mon père Mongi,
protège.
…Eya
Remerciements
Introduction générale
Le réseau radio mobile est aujourd'hui un domaine en pleine effervescence. Pendant
la dernière décennie, les évolutions de télécommunications ont explosé une nouvelle gamme
de service qui a écarté les services classiques à fin de satisfaire l’augmentation du nombre
des utilisateurs et les exigences de taux de données élevés.
Cette motivation, laisse les générations mobiles se succèdent et se développent de la
technologie GSM vers un système de paquets tout IP optimisé dénommé longue Term
Evolution (LTE).
C’est dans ce cadre, se déroulera notre projet fin d’étude effectué en collaboration
avec Tunisie Telecom. Au cours de notre rapport, nous avons quatre chapitres à mettre en
œuvre. Nous entamerons le travail par un premier chapitre étude de l’art permettent de
présenter la génération 3.9(LTE). Une deuxième partie sera consacré pour détailler le
dimensionnement orientée capacité et couverture. La partie suivante nous élaborons la
conception et la réalisation par l’exposition des différentes interfaces de l’application
accompagnée d’une description précise
Ainsi, nous validons notre solution par une simulation avec ATOLL. Et enfin, une conclusion
récapitule notre travail et présente les connaissances acquises suite à ce projet de fin d’étude.
Cahier de Charges
Cahier de charges
Mr.Noureddine BOUJNEH
Cahier de charges :
Méthodologie : Au cours de ce projet, nous adopterons une démarche qui a le plan suivant :
Phase d’étude théorique.
Phase de conception.
Phase de réalisation.
Phase de planification.
Tunisie Télécom propose des services dans le domaine des télécommunications fixes
et mobiles. En juin 2006, il est fort de 1 259 000 abonnés au réseau fixe (RTCP), dont il
détient le monopole, et de 3 265 000 abonnés au réseau GSM (la première ligne est inaugurée
le 20 mars 1998), faisant de lui le leader sur ce marché devant l'opérateur privé Tunisiana.
Depuis 2008, Tunisie Télécom offre la possibilité aux détenteurs de cartes bancaires
nationales d'alimenter le solde de leurs lignes prépayées via les distributeurs automatiques de
billets de l'Arab Tunisian Bank (service Mobilink).
Le 21 mars 2009, Tunisie Télécom lance une nouvelle marque, Elissa, avec des offres
spécifiquement conçues pour les jeunes de moins de 25 ans. Il est également un fournisseur
d'accès à Internet (Frame Relay, ADSL, X.25, LS, RNIS et WLL pour la téléphonie rurale).
Au printemps 2011, suite à la révolution tunisienne, la société est secouée par un important
conflit social entre les représentants de l'Union générale tunisienne du travail et ceux de son
actionnaire émirati au sujet du sort d'une soixantaine de contractuels (sur 8 500 employés)
représentant 3,5 % de la masse salariale ; il est marqué par des grèves et sit-in affectant le bon
fonctionnement de l'opérateur. Il s'achève avec la fin de ces contrats de travail, à l'exception
de dix contractuels gardant leurs fonctions [4].
Chapitre I:
1.1. Introduction
Ce premier chapitre est consacré pour la présentation des éléments clés abordés au
cours de notre travail tel que la stratégie mise en place par le réseau radio mobile LTE
Long Term Evolution.
Ce dernier est l’objet de ce premier chapitre, où nous allons présenter une étude introductive
portant sur les spécifications techniques de ce standard par une description globale des
successeurs de la 3G vers LTE, puis nous allons détailler la technologie LTE.
Télécommunication.
La figure suivante illustre la succession des technologies vers LTE :
Entre 2009 et 2010, Tunisie Télécom lance la technologie 3G dont son ampleur atteint celle
de la 2G et apporte plusieurs amélioration citant : accès haut débit à l'Internet sans fil,
visiophonie, la télévision sur le téléphone….
Le W-CDMA utilise une technique d’étalement tel que l’étalement de spectre par séquence
directe. Pour cela, chaque bit de l’utilisateur à transmettre est multiplié (OU exclusif) par un
code pseudo aléatoire PN propre à cet utilisateur. La séquence du code (de N chips) est unique
pour cet utilisateur, et présente ainsi la clé de codage [2].
Cette méthode permet une bande de fréquences N fois plus étendue et améliorée.
La norme UMTS offre des avantages qui s'appliquent aux communications vocales ainsi
qu’aux transferts de données. Cette technologie exploite une bande de fréquences plus large,
augmente le nombre d’appels et enfin permet le développement du domaine de la multimédia.
l'UMTS n'a pas atteint sa fin pour enfin arriver a un débit de 21 Mbit/s avec le HSPA+ connu
par 3GPP version 7 et 8.
Il permet de :
Diminuer le temps d’échange des messages entre le RNC et le NodeB.
Réduire les coûts de déploiement en réduisant le nombre d’éléments.
Maximiser le taux de transmission de données en ajustant la modulation et le codage.
Intégrer des femtocells facilement.
Améliorer l’efficacité spectrale et le taux maximum de latence [4].
Caractéristique description
C'est la passerelle vers les réseaux externe. Il est responsable du routage, en assignant une
adresse IP au mobile au moment de l'attachement au réseau. PGW est un point pour faire
le filtrage des données. Il participe aussi à l'opération de taxation.
HSS ( Subscriber Home) :
C’est un Hss contient le profil de l'abonnée pour les réseaux 2G, 3G, LTE.
PCRF (Policy Charging Rules Function):
Il fourni au PGW les règles de taxation nécessaire pour différencier les flux de données et de
les taxer d'une façon convenable.
Les réseaux LTE se distinguent des réseaux UMTS par trois grands aspects. Une
interface radio : avec les technologies OFDM en DL, le SC-FDMA en UL et MIMO, ce qui
lui permet de supporter une largeur de bande allant de 1.4 à 20 MHz.
Dans un canal multi trajets, il y a risque d’interférence entre symboles OFDM. Pour ceci
l’ajout d’un préfixe cyclique CP (5.21µsec) demeure nécessaire.
OFDMA est la technologie d'accès multiple par rapport OFDM, est utilisé dans la
liaison descendante LTE. C’est la combinaison de TDMA et FDMA essentiellement.
Pour la voie montante, on en utilise un dérivé appelé SC-FDMA. En OFDMA, les symboles
sont transmis chacun à travers une sous-porteuse, alors qu’en SC-FDMA chaque symbole est
étalé sur l’ensemble des sous-porteuses allouées, a voir la figure(1.4 )suivante :
Cette dernière est caractérisée par deux types de trame de deux modes de duplexage, FDD et
TDD.
Avec le FDD, la trame entière est alternativement dédiée à la réception et l'émission.
La trame radio FDD offre un logement composé de 7 symboles OFDM.
Le TDD, une sous-trame est allouée à la réception et l'émission de manière indépendante. Une
sous-trame est un ensemble de 2 slots consécutifs.
-PCCH : est un canal DownLink qui transfert les informations de paging aux terminaux dans
une cellule.
- CCCH : est utilisé pour la communication entre le terminal et l’E-UTRAN. Ce canal
est typiquement utilisé dans les premières phases de l’établissement de communication.
-MCCH : est utilisé pour la transmission des informations du réseau à plusieurs terminaux.
-DCCH : est un canal point-à-point bidirectionnel qui supporte les informations de contrôle
entre un terminal donné et le réseau.
Les canaux logiques de trafic sont :
-DTCH : est un canal bidirectionnel. Il peut supporter la transmission des données
utilisateurs tel que la signalisation.
-MTCH : est un canal de données point-à-multipoint pour la transmission de trafic de
données du réseau à un ou plusieurs terminaux.
Le but de la technique MIMO étant d’augmenter le débit et la portée des réseaux sans
fil, elles se basent sur l’utilisation de plusieurs antennes aussi bien du côté de l’émetteur que
celui du récepteur.
Lorsqu’un tel système comprend, seulement, une seule antenne à l’émission et plusieurs
antennes à la réception, il est nommé SIMO même, lorsqu’il comprend plusieurs antennes à
la réception et une seule antenne à l’émission, nommé MISO. Finalement, si les deux côtés
comptent une antenne chacun, le système est dit SISO (voir figure 1.10).
La mise en place d’une telle structure permet au LTE d’atteindre des débits importants. De
plus, le fait d’utiliser plus d’une antenne des deux côtés du système permet d’apporter de la
diversité et a pour conséquence l’amélioration du rapport signal à bruit (SNR) et donc du
taux d’erreurs binaires.
Les systèmes MIMO exploitent les techniques de :
Diversité d’espace : diversité d’antenne.
Diversité fréquentielle : Cette technique demande l’envoi du même signal sur des fréquences
différentes.
Diversité temporelle : Lorsque l’on sépare l’envoi du même signal par le temps cohérence du
canal.
Figure 1.10 :Schémas représentatifs des systèmes SISO, MISO, SIMO et MIMO [4]
Les hauts ordres de modulation (64QAM-16QAM) offrent des débits de données plus rapides
et des une efficacité spectrale plus élevées. Mais ils sont beaucoup moins résistants au bruit et
aux interférences.
1.7.3. La latence
C’est la capacité à réagir rapidement à des demandes d’utilisateurs ou de services. On
a 2 plans : latence du plan de contrôle et latence du plan usager.
Latence du plan de contrôle :
L’objectif c’est d’améliorer la latence du plan de contrôle, par rapport à l’UMTS, d’un temps
de transition inférieur à 100 ms
Latence du plan usager
La latence du plan usager correspond au délai de transmission d’un paquet IP au sein du
réseau d’accès. Le LTE vise une latence du plan usager inférieure à 5 ms.
1.7.4. La mobilité
Le LTE doit rester fonctionnel pour des UE qui se déplacent à des vitesses élevées.
Le LTE a défini les classes de services qu’il peut offrir et qui dépendent de la QoS
désirée par l’utilisateur.
La qualité de service est généralement définie par les critères suivants :
*Délai : temps écoulé entre l’envoi d’un paquet et sa réception.
* Gigue sur le délai : variation du délai de deux paquets consécutifs.
* Bande passante minimum : taux de transfert minimum pouvant être maintenu entre deux
points terminaux.
*fiabilité : taux moyen d’erreurs d’une liaison.
1.9. Conclusion
En effet, une bonne connaissance des architectures permet aux planificateurs de mieux
gérer les ressources, de faciliter l'évolution du réseau en intégrant des technologies plus
performantes, qui leur permettent de fournir en même temps des services de bonne qualité. Le
chapitre suivant est une étude sur la planification et dimensionnement du réseau LTE.
2.1. Introduction
Pour un opérateur de télécommunication la phase de dimensionnement est primordiale
avant la mise en œuvre de son réseau.
Dans ce chapitre, nous allons introduire les concepts de base et les calculs mathématiques
nécessaires au dimensionnement sur ses deux plans : couverture et capacité.
Notre proposition est inspirée de celle d’Ericsson, Huawei et Nokia Siemens Network.
Qualité réquis
Dimensionnement
Uplink
canal de controle
couverture
Fin
Avec :
Path Loss = Perte de trajet totale rencontré par le signal envoyé de l'émetteur au récepteur
(dB)
TxPowerdB = La puissance transmise par l'antenne d'émission (43-49dBm)
TxGainsdB = Gain de l'antenne d'émission (dBi)
TxLossesdB= Les pertes de l'émetteur (dB)
RxGainsdB = Gain de l’antenne de réception (dB)
RxLossesdB = Les pertes de réception (dB)
RxNoisedB = Bruit de réception (dB)
=Sensibilité du l’eNodeB (dBm)
Pour notre étude nous allons choisir le modèle de propagation empirique. Sa formule dépend
de plusieurs facteurs, à savoir :
La fréquence de l’onde.
TX hauteur de l'antenne(Les hauteurs des antennes de l’émission et de la réception)
RX hauteur de l'antenne et d'autres
La distance parcourue.
Type de terrain.
Clutter (caractéristiques et densité des bâtiments), etc.
Ces modèles ne peuvent pas prédire le comportement 100% exacte de la liaison radio, mais
ils prédisent le comportement le plus probable.
Ils sont utilisés pour prédire le rayon de la cellule à partir de la perte de trajet maximale
autorisée.
Il est important de noter que les modèles de propagation dépend du type de zones comme
Urbaines, suburbaines et rurales.
La modèle empirique le plus connus est l’Okumura HATA MODEL : il est basé sur les
mesures d’Okumura prises dans la région de Tokyo au Japon .Le Hata Modèle est aussi le
modèle de propagation utilisé par Tunisie Telecom.
Le modèle de Hata a été adapté pour les limites suivantes :
Fréquence (f) : 150 à 1000 MHz
Hauteur de la station de base (Hb) : 10 à 200 m (dépend toujours de la zone : clutter)
Hauteur du terminal mobile (Hm) :1 à 10 m
Distance (d) :1 à 20 km
L’affaiblissement selon ce modèle est donné par les équations suivantes:
Urbain :
( )= . + . ( )− . ( )− ( )+[ . − . ( )] ( ) ( . )
Avec :
( )=[ . ( )− . ]× −[ . ( )− . ) ( . )
Urbain dense :
Pour f ≤200MHz
( )= . ×[ ( . × )] − . ( . )
Pour f ≥400MHz
( )= . ×[ ( . × )] − . (2.5)
a =0 dB pour Hm =1.5m
Sous Urbain :
( )= − × − . ( . )
Rurale :
Deux cas qui se posent :
Quasi-ouverte :
( )= − . ×[ ( )] + . ( )− . ( . )
Ouverte :
( )= − . ×[ ( )] + . ( )− . ( . )
, = ′
(2.9)
Le nombre nRB peut être choisi librement mais dans les limites de la bande passante comme
montre le tableau(2.1).
- Avec un petit nRB, le débit binaire requis peuvent être satisfaits avec un minimum de
Ressources. Ce qui de maximiser la capacité des autres utilisateurs.
-Avec un grand nRB, les blocs transmis sont réparties sur un intervalle de fréquence, avec un
moins d'énergie utilisée par le bloc.
1.5 6
2 15
5 25
10 50
15 75
20 100
-Marge de pénétration
Perte de pénétration est l’atténuation du signal due à la pénétration aux bâtiments. Elle dépend
du type de zone, comme indique le tableau(2.2.)
urbaine 15-18
Suburbaine 10-12
rurale 6-8
Tableau 2. 2:pertes de la pénétration [4]
Le tableau (2.3) montre le taux de perte pour un signal vocal. C’est l’affaiblissement dû à
l’absorption d’une partie de l’énergie transmise par le corps humain (seulement pour le
service vocal).
VOIP 3
Données 0
-Marge de shadowing :
C’est l’effet masque, les variations du signal due au obstacle qui existe dans le milieu de
propagation. Les mesures réelles du terrain ont montré que l’effet de masque est une valeur
aléatoire Log Normale (Logarithme est une variable aléatoire Gaussienne), qui dépend de :
- Probabilité de couverture zone : densité de l’environnement.
- standard de déviation.
-Évanouissement rapide :
Perte de Rayleigh: c’est l’effet de Multi-trajet apparaît lorsque le signal émis passe par des
chemins différents, et donc la récepteur reçoit le même signal à partir des chemins différents.
Notant que le marge d’évanouissement Rapide = 1, 2 dB.
La figure ci-dessous montre les connexions typiques du système d'alimentation de l'antenne dans une
station de base :
0.5 cm 11 10.8 9
-Marge d’interférence :
En LTE, un utilisateur n'interfère pas avec d'autres utilisateurs dans la même cellule car ils
sont séparés dans le domaine fréquence /temps mais on parle de l'interférence avec des
cellules voisines. Une marge d'interférence sera introduite dans le bilan de liaison pour
compenser l'augmentation du bruit et maintenir l’équilibre.
= (2.12)
× ×
Avec :
Qul: facteur de charge du système de liaison montante.
F: facteur d’interférence cellulaire avec la cellule en service.
Avec :
, =
Avec :
Lpmax: Maximum perte de trajet autorisé pour la propagation dans l'air [dB]
Perte= perte Pénétration voiture (L ) + perte de pénétration du bâtiment (Lbp) +
perte de corps (Lb) + BLNF+ BIUL
TMA gain= 2 dB gains ou 5 dB pour MIMO.
Perte Pénétration voiture =6dB
BLNF: log-normale marge d'évanouissement [dB]
Ga: Somme des gains del'antenne eNodeB, et gain d'antenne de l'équipement
utilisateur [dBi].
Lj: Jumper et connecteurs d’antenne [dB].
, = (2.15)
Avec :
P: est la somme des puissances de tous les unités radio dans la cellule.
, × ×
= + (2.16)
, ×
Avec :
Qdl: facteur de charge de la liaison descendante.
Fc: Le ratio moyen entre les puissances reçues d'autres cellules.
Nrb, dl: bruit thermique par bloc de ressources dans la liaison descendante, défini par:
Nt + Nf 10 log (WRB)
Nf: UE bruit = 7 dB
, = , − − − − − − + − [ ] ( . 8)
Avec :
= + + ( )+ = , + [ ] (2.19)
= , − − , − − − − − + − [ ] (2.20)
Le nouveau Lsa, max est appliqué pour obtenir une nouvelle BIdl. On parle d’un système
DownLink limitée lorsque la qualité d’Uplink dépasse l'exigence.
On applique Lsa, max de la liaison descendante pour obtenir un nouveau Lpmax et Bi,dl par
l’expression suivante :
× ×
= + (2.22)
× , × × ,
Avec :
H: Facteur d'affaiblissement de propagation utilisée dans le dimensionnement de
couverture et de capacité, dépend de la géométrie du site, diagramme d'antenne,
exposant de propagation, et la hauteur de l'antenne de station de base. Une valeur de
H = 0,36 est recommandé pour le dimensionnement.
( )
= [ , +( − )× ] (2.23)
<
Avec :
a0, a1, a2 et a3 sont des paramètres empiriques
SINR γ est exprimée en dB.
Le paramètre a0 semi-empirique représente le débit maximum pouvant être obtenue dans un
bloc de ressources.
La relation inverse entre γ et Rrb est comme suit :
( )
= − 1 ; 0≤ ≤ [ ]
Les paramètres semi empiriques pour le DownLink sont obtenus par le tableau suivant :
Mode de Epa5 Eva70 Etu300 Epa5 Eva70 Etu300 Epa5 Eva70 Etu300
canal
A0[Kbps] 808.2 808.4 708.8 777.6 777.2 775 1347.1 1199 989
A2[dB] 16.03 15.9 15.34 16.01 15.38 15.49 18.37 18.16 16.48
A3[Kbps] -9.3 -3.88 -4.68 -13.8 -5.44 -6.2 -15.8 -8.46 -7.12
Les paramètres semi empiriques pour l’UpLink sont obtenus par le tableau suivant :
A3[Kbps] 0 0 0
Tableau 2.7:paramètres semi-empiriques pour l'Uplink
Avec :
. × ( )
∝= (2.25)
. .
Le tableau suivant montre l'atténuation valeurs A qui sont utilisés, donné par Ericsson:
Environnement Fréquences [MHz]
( √ × )
= = . × ² (2.28)
d= (2.29)
( √ × )
= = . × . × ² (2.30)
Et par suite le calcul de nbre des sites devient très simple c’est le quotient entre la surface de
la zone et la surface du site :
= (2.31)
Sz : c’est la surface totale de la zone, dépend du type de la zone comme montre le tableau
2.10 suivant, dans notre application la surface de la zone est un paramètre « input » pour
garantir un résultat exacte :
Urbaine dense 50
Urbaine 400
Suburbaine 200
Rurale 300
Avec :
, = ×( − ) (2.33)
2.5.2.1. SINR :
La capacité DownLink est basée sur le rapport signal interférence et bruit (SINR)
noter , voir équation (2.24).
Le SINR moyenne résultante, γ dl, ave est représentée par l'équation suivante:
,
, = (2.34)
, × , × × ,
, = × , (2.3)
L'utilisateur va entrer comme des inputs le nombre des abonnées et le débit moyen de
chacun, afin de calculer le nbre des sites :
= × é (2.5)
é = (∏ ( +∝ ) × ( + )) × × (2.39)
2.6. Conclusion :
Nous avons consacré ce chapitre pour aborder le principe de dimensionnement de
l’eNodeB qui fait intervenir deux composantes : couverture et capacité. Toutes ces notions
seront adoptées par la suite pour la conception et le développement de notre outil, qui est le
contexte du chapitre suivant.
3.1. Introduction
À l’issu de deux premiers chapitres, on va entamer la phase de conception, réalisation
et validation de l’outil.
Après la description de l’architecture du système, on va présenter la modélisation réalisée par
la conception de quelques diagrammes UML : le diagramme des cas d’utilisation, les
diagrammes de séquences et le diagramme de classes.
Ensuite, nous franchissons la phase de développement de l’outil en expliquant la phase de la
mise en œuvre technique de la solution, IP PlanningTool, qui demeure un besoin pour faciliter
la tache de planification ATOLL.
Les besoins de ce travail viennent de la nécessité de palier les insuffisances des couvertures
pour le système LTE. Cela nécessite une bonne conception pour dimensionner les zones et de
bien partager les capacités pour gérer les besoins des abonnés.
Ces fonctionnalités nécessitent généralement la présence de l’état actuel d’un équipement
donné comme un ENodeB.
Pour satisfaire ses besoins, notre outil doit prendre en charge plusieurs fonctionnalités qui
visent essentiellement à assurer à l’administrateur de dimensionner des ENodeB selon la
couverture et la capacité.
Après l’étude et l’analyse des méthodes déjà en 2éme chapitre, on conclu que les
fonctionnalités de l’outil sont :
Dimensionnement orientée couverture pour eNodeB : établir le bilan de liaison radio,
calculer l’affaiblissement de trajet maximum pour déduire le rayon de la cellule, et
par suite les nombre des eNodeB, et la distance intersites.
Dimensionnement orientée capacité pour eNodeB : établir le modèle de trafic, calculer
la capacité de la cellule, estimer le débit binaire du site et enfin déduire les nombre des
eNodeB.
Elaborer un rapport récapitulatif : sous format PDF qui contient tous les paramètres
qui interviennent dans le dimensionnement.
Pour concevoir notre système, on a choisi UML (Unified Modeling Language) qui est un langage
graphique conçu pour représenter, spécifier, construire et documenter les composants d’un
système. Ce choix revient essentiellement aux diverses opportunités qu’offre ce langage.
En effet, UML :
- Standardise l’élaboration et la construction des logiciels ;
- Limite les ambiguïtés grâce à son formalisme ;
- Normalise les concepts objet ;
- Facilite la représentation et la compréhension des solutions objets ;
- Construit un langage universel indépendant des langages de programmation.
La modélisation UML contient 3 types de vue :
d’activité correspond au temps pendant lequel un objet effectue une action, soit directement,
soit par l’intermédiaire d’un autre objet qui lui sert de sous-traitant
3.5.3. IText
C’est une API permet de générer des documents PDF et HTML. Cette API est
disponible à partir de la JDK 1.2.
Il est facilement intégré en java.
Dans notre cas, nous avons utilisé cet API pour élaborer un rapport sous forme PDF, qui
récapitule le résultat de dimensionnement.
-L'outil est essentiellement censé être simple, son utilisation ne nécessite pas de formation.
Les entrées et les sorties sont placées sur des onglets distincts afin de faciliter à l’utilisateur la
tache.
-L'outil permet d’optimiser le nbre des sites selon les résultats obtenus par le
dimensionnement de capacité et de couverture.
Nombre de PUCCH .
Type d’antenne ( SIMO 2X1 , TxDiv 2X2, OLSM 2X2).
Type de site (1secteur, 3secteur).
Partant des caractéristiques des équipements, nous avons trouvé que la couverture de
la totalité des 2.175 km² de zone du lac par un réseau LTE mobile nécessite le déploiement
de 5 stations de base, tri-sectorisées, avec une surface de 103 m de pour combler les attentes
d’environ de 3200 abonnées. La distance intersites est de 3458 m.
Post
pré-plannification planification optimisation
Planification
Pré-planification :
La phase de planification préliminaire est la phase de préparation avant de commencer la
planification réelle du réseau. On doit collecter des informations sur la région : mode de vie,
les heures d’occupation…
Les critères de planification de réseau sont utilisés introduit à l’outil comme entrée sont:
-cartes morphologique et topographique
- la zone géographique à planifier
-Les informations de l'abonné, le nombre d'utilisateurs …
-Trafic des utilisateurs, les heures de chargement du trafic.
-Les services attendus.
Ces paramètres ont été fournit par Tunisie Telecom.
Planification :
L'objectif de la phase de planification est de trouver les meilleurs emplacements pour
eNodeB pour construire une couverture continue selon les exigences.
La sortie de la phase de planification est :
-la couverture finale et détaillée
-les plans de capacité.
La phase de planification doit aussi étudier les fréquences, le problème des voisins et
interférences.
Vérification :
Vérification est la phase qui suit l’installation du site, mais pas encore disponible pour les
utilisateurs. Le but de cette phase est d'assurer un fonctionnement optimal du réseau.
-Faire du réglage des paramètres RF pour corriger les erreurs qui auraient pu survenir lors de
l'installation.
-Test Drive une méthode d'essai pour vérifier la fonctionnalité du réseau soit en couverture,
capacité et exigences de qualité.
-Vérifier les indicateurs de performance KPI.
Optimisation :
Optimisation du réseau est la phase finale qui permet de vérifier la satisfaction des clients
et résoudre leurs plaintes.
Cette comprend de faire deux mesures au niveau du réseau et du contrôle de terrain.
Cette zone se caractérise par une forte densité de population. Chaque couleur désigne
la densité de la zone.
Le tableau suivant présente la composition de cette zone :
L’atoll nous offre un tableau qui décrit en détail la configuration de chaque site (voir
annexe).
Nous testons la couverture en activant les sites mis.
Après l’introduction des sites par la méthode qui repose sur la forme hexagonale, on
procède à l’optimisation du réseau en déplaçant les sites dont la morphologie du terrain
présente un obstacle pour le champ de rayonnement de ses antennes, en modifiant les tilts et
les azimuts des antennes.
L’optimisation a été effectuée sur trois phases, en se basant sur trois contraintes :
• La couverture : effectuer des prédictions sur la couverture, puis des modifications et on
Recommence les prédictions jusqu’à aboutir à un résultat convainquant. La valeur seuil est de
-105 dBm( voir annexe A2.5)
• La qualité : une fois que la contrainte de couverture a été satisfaite, on passe à la deuxième
phase qui se base sur Ec/I0 qui reflète la qualité du signal. De même que la
première phase, on effectue des prédictions, des modifications puis on refait les prédictions.
La valeur de Ec/I0 minimale est prise pour -15dB
• La zone de couverture de chaque antenne : cette phase est essentielle vue qu’elle nous
renseigne sur les champs de chaque antenne. On peut alors voir les zones de chevauchement
des antennes, puis les réduire afin de minimiser l’interférence.
A la fin de la phase d’optimisation qui se fait par une correction automatique par Atoll, les
résultats sont illustrés dans l’annexe ( A2.7).
La zone du lac est bien couverte, on peut maintenant prendre les résultats finaux de la
planification:
Surface = 2.175 Km²
ENodeB = 5
Distance intersites =685 m
3.8. Conclusion
Au cours de ce chapitre nous avons évoqué tous les étapes en relation avec la
réalisation de l’application. Ainsi, nous avons exposé des aperçus d’écran témoignent les
différentes étapes de l’application. Enfin, une partie de planification pour valider les résultats
obtenues.
Conclusion et perspectives
Cette partie est une synthèse de la démarche utilisée dans notre projet, pour tenter
d'apporter une solution de dimensionnement du réseau d’accès LTE.
L’objectif principal de ce projet est de créer un outil évolutif de planification et de
dimensionnent pour fournir la solution estimée.
Pour ce faire, Nous avons commencé par une étude générale de la technologie Radio
Mobile LTE, les innovations apportés par rapport aux technologies précédentes, les
caractéristique de l’architecture LTE ainsi que ses interfaces, aussi bien les canaux radio, les
exigences LTE et les QOS offert.
La deuxième partie a été consacrée pour une étude bibliographique bien approfondie sur le
dimensionnement orienté capacité et couverture. Ce processus, qui est caractérisé par sa
complexité, est suivi pour enfin déterminer le nombre des sites optimisé, et fournir des
statistiques qui paraissent très utile à la phase de planification.
Dans la troisième partie, nous avons présenté l’outil développé en décrivant les interfaces
graphiques avec des valeurs réelles pour les interpréter par la suite dans la partie suivante dans
le cadre de validation de notre solution.
Une fois les résultats adéquats obtenus, nous avons procédé à l’interprétation nous passons a
la phase de validation .Nous comparons les résultats obtenue par une simulation sur ATOOL
pour comparer entre les solutions théoriques et pratiques sur une zone bien définie.
Bien que les résultats obtenus soient en général concluants, quelques points
peuvent les améliorer. Si nous avons le temps, nous puisons se connecter à la base de
données ATOLL pour garantir un échange sécurisé.
Bibliographies
[2] T. Novosad, L. Serna, C. Johnson Nokia Siemens Networks “ LTE Radio Network
Planning Guidelines”.,12.01.2011.
[9] Erik Dahlman, Stefan Parkvall, and Johan Sköld “4G LTE/LTE-Advanced for
Mobile Broadband”
[13] Nokia Siemens Networks “RNT_LTE_Dim v2.3.6 A pproved for RL10 / RL20 / RL30 /
RL15TD / RL25TD”
Webographie
[3] http://www.wireless-techbook.com/blocs-de-systeme-de-liaison-montante-lte/215-la-difference-
entre-ofdma-et-sc-fdma.html [accédé le 07.02.2013]
[4] http://fr.wikipedia.org
[5] http://www.radio-electronics.com/info/cellulartelecomms/lte-long-term-evolution/lte-frame-
subframe-structure.php [accédé le 20.02.2013]
[8]http://www2.ulg.ac.be/telecom/publi/publications/mvd/Demoulin2004Principes/index.html
[accédé le 20.03.2013]
Annexe 1
Annexe 2: ATOLL
On importe la carte géographiques de grand Tunis avec une résolution de 5m .elle contienne
les données topographiques et morphologiques de la zone à planifier. Les données
peuvent être aussi sous forme de vecteurs indiquant par exemple les routes, le bord de la mer,
les lacs, les aéroports….
Le tableau A2.7 montre les corrections automatiques d’optimisation faites sur les sites afin
d’obtenir une meilleure couverture :