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Thème :
Promotion : IGE 41
Année Universitaire : 2020-2021
REMERCIEMENT
Gouaref Abdelfattah.
Résumé :
Le domaine des télécommunications subit aujourd’hui des évolutions rapides et des nouvelles technologies,
parmi elles la téléphonie sur IP (ToIP) et les réseaux de nouvelles générations (NGN) formant ainsi un réseau
hybride avec les réseaux téléphoniques traditionnels à une architecture numérique. Chaque réseau
téléphonique conçu doit être étudié et dimensionné, afin d’optimiser les investissements des opérateurs et de
garantir une meilleure qualité de service aux clients, ce qui fait l’objet de mon projet de fin d’études.
Abstract :
The field of telecommunications is encountering rapid developments and new technologies, among them
telephony over IP (ToIP) and new generation networks (NGN), thus forming a hybrid network with traditional
telephone networks with a digital architecture. Each designed telephone network must be studied and sized,
in order to optimize operators’ investments and guarantee a better quality of service to customers, which is the
subject of my end of study project.
: ملخص
( وبالتاليNGN) ( وشبكة الجيل الجديدToIP) من بينها المهاتفة عبر االنترنت، يمر مجال االتصاالت اآلن بتطورات سريعة وتقنيات جديدة
يجب دراسة وتحديد حجم كل شبكة هاتفية مصممة لتحسين استثمارات المشغلين.تشكيل شبكة هجينة مع شبكات الهاتف التقليدية ذات بنية رقمية
. وهو موضوع مشروع نهاية دراستي، وضمان جودة أفضل للخدمة للعمالء
Sommaire
Introduction générale.......................................................................................... 9
Chapitre I ........................................................................................................ 2
1. Introduction : ........................................................................................................................3
Chapitre II ..................................................................................................... 12
1. Objectif : ..............................................................................................................................13
2. Introduction : ......................................................................................................................13
Chapitre IV ................................................................................................... 40
1. Introduction : .......................................................................... Error! Bookmark not defined.
2. La théorie de la tarification de l’accès : ............................................................................41
2.2. Discrimination par les prix au niveau des prix finaux : ...............................................41
7. Conclusion : .........................................................................................................................54
Conclusion ........................................................................................................ 55
Bibliographies .................................................................................................. 56
Webographies ................................................................................................... 56
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Introduction générale
Lorsqu'un usager téléphone, une ligne le relie à son correspondant. Elle assure le transport de la voix,
dans les deux sens, jusqu'à ce que la communication soit terminée. Cette liaison provisoire est créée par la
compagnie de téléphone (la "telco", ainsi qu'on l'appelle aux Etats-Unis), grâce à des opérations de
commutation effectuées dans les centraux téléphoniques. Cette liaison est appelée "point à point" ou "en
mode connecté" (connection oriented), et la technique utilisée la "commutation de circuits" (circuit-
switching). Dans l'histoire du téléphone, la commutation a d'abord été réalisée de façon manuelle, puis
électromécanique, puis enfin informatique. Entre l'invention du téléphone par Alexandre Graham Bell (le 10
mars 1876 à boston les Etat Unis ) et les années suivantes, la voix fut transmise de manière analogique, sous
forme d'un signal électrique se propageant sur des fils de cuivre. Puis les compagnies de téléphone
commencèrent à utiliser la transmission numérique entre les centraux. Figure 1.
La transformation du signal, analogique vers numérique et inversement, est assurée par des "codecs"
(COdeur/DECodeur), qui fonctionnent suivant le schéma classique de l'échantillonnage et de la quantification.
Aujourd'hui, les lignes reliant les centraux entre eux sont de plus en plus constituées de fibre optique ; une
fibre unique peut transporter 30.000 communications simultanément, mais ce chiffre devrait quadrupler sous
peu. Dans notre pays, Algérie Télécom affirme posséder en 2017, 140 000 km de réseau en fibre optique. Fin
2017, 5,4 millions de logements et de locaux professionnels sont éligibles au très haut débit par la fibre ou le
câble.1
Par contre, entre le poste de l'usager et le plus proche central téléphonique (portion du réseau que l'on appelle
"boucle locale" ou "réseau local"), la voix reste transportée de manière analogique sur une paire de fils de
cuivre. C'est le bon vieux téléphone d'antan, celui que les Américains appellent familièrement le POTS (Plain
Old Telephone Service), et les Français RTC (Réseau Téléphonique Commuté). En 120 ans, le POTS s'est
considérablement développé, et le nombre mondial d'abonnés au téléphone approche aujourd'hui des milliards.
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https://www.aps.dz/sante-science-technologie
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/
Chapitre I
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Notions sur les télécommunications I
1. Introduction :
Le nombre de terminaux téléphoniques vendus dans le monde ne cesse d’augmenter.
La Figure-I.1 illustre le nombre de terminaux pouvant servir de terminal téléphonique.
On peut noter que le nombre des terminaux mobiles dépasse largement celui des terminaux fixes. On peut
également noter que le nombre de terminaux fixes continue d’augmenter, quoique nettement moins que celui
des mobiles. La figure indique en outre le nombre de terminaux, fixes ou mobiles, intégrant des fonctions
multimédias. Toutes ces courbes révèlent la croissance globale de la téléphonie.
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Notions sur les télécommunications I
3. La Révolution Numérique :
Ou la 3ème révolution industrielle, c’est passer de la technologie mécanique et analogue à la technologie
numérique qui a introduit le mot « data » ou les données numériques, ça commence effectivement dans les
années 1980 avec l’apparence de le 1ère ordinateur personnelle pour que l’ère numérique puisse être qualifiée
de révolution.
1990 voit l’explosion du phénomène internet renforcé dans les années 2000 par l’apparition des
smartphones, par suite des nouvelles technologies de communication son introduit comme le RNIS (Réseau
Numérique à Intégration de Service) pour qui a fait la numérisation des lignes téléphonique terrestre et le
GSM pour les réseaux mobiles.
1900
• Abonnés au téléphone portable : 12,5 millions (0,25 % de la population mondiale en 1990)
• Utilisateur de l’Internet : 2,8 millions (0,05 % de la population mondiale en 1990)
2000
• Abonnés au téléphone portable : 1,5 milliard (19 % de la population mondiale en 2002)
• Utilisateur de l’Internet : 631 millions (11 % de la population mondiale en 2002)
2010
• Abonnés au téléphone portable : 4 milliards (68% de la population mondiale en 2010)
• Utilisateur de l’Internet : 1,8 milliard (26,6 % de la population mondiale en 2010)
2020
• Abonnés au téléphone portable : 4,78 milliards (62% de la population mondiale en 2020)
• Utilisateur de l’Internet : 4,54 milliards (59% de la population mondiale en 2020)
4. L’évolution du réseau téléphonique :
L'évolution de la téléphonie dans le réseaux fixe, a passée par trois générations :
Première génération : RTC entièrement analogique transport de la voix en temps réel.
Deuxième génération : Réseaux numériques utilisant toujours la commutation de circuits, Numérisation de
la voix à l’entrée du réseau de l’opérateur mais la ligne reste analogique mise en place du réseau numérique
ISDN (Integrated Service Digital Network) ou Réseau RNIS qui fournit deux lignes numériques simultanées
à un débit de 64Kb/s aux utilisateurs finaux.
Troisième génération : Téléphone sur IP travaille en mode paquet, les terminaux placent toutes les infos
dans des paquets émis sur la ligne de l’abonné vers le cœur du réseau de paquets de l’opérateur. Une bonne
qualité de communication nécessite : Transfert des paquets « voix » en temps réel, de façon sécurisée, dans
l’ordre et leur transport en 150 ms.
5. Notions sur la Téléphonie sur IP :
5.1. Définitions :
• La téléphonie sur IP (ToIP) : C’est un service de téléphonie offert sur un réseau de
télécommunication, public ou privé, utilisant la technologie de voix sur IP. La téléphonie sur IP définit
l’utilisation de liens d’internet pour acheminer des appels téléphoniques. L’appel téléphonique de type
IP diffère de celle dite conventionnelle (RTC) dans l’encodage de la voix. Dans le système traditionnel,
la voix est encodée de façon analogique et numérique et transmise sur un réseau de commutation de
circuit alors que dans le système IP, la voix est encodée en format numérique et mise en paquets sous
format IP et de cette faite elle utilise le même principe que pour la transmission de l’information sur
internet.
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Notions sur les télécommunications I
• La voix sur IP (VoIP) : C’est une technologie qui permet d’acheminer, grâce au protocole IP, des
paquets de données correspondant à des échantillons de voix numérisée. Cette technologie convertit
les signaux vocaux en signaux digitaux qui voyagent par internet. Par la suite, ces paquets doivent être
acheminés dans le bon ordre et dans un délai raisonnable pour que la voix soit correctement reproduite.
• Internet Protocol (IP) : C’est le protocole spécifique à internet, qui se charge de transmettre les
données sous forme de paquets. L’envoi de ces paquets est réalisé en fonction des adresses de réseau
qu’ils contiennent.
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Notions sur les télécommunications I
• Disparition des commutateurs locaux : Connectée à la précédente, cette nouvelle donnée est le
résultat de la possibilité de gérer les téléphones du réseau de l'opérateur (système Centrex). Les
solutions intermédiaires, telles que les PBX-IP, passent progressivement du numérique aux
connexions IP par paquets.
5.6. Les problèmes clés de la ToIP :
La téléphonie IP se substituera inévitablement à la téléphonie numérique classique. L'enjeu est de taille
car toutes les entreprises auront adopté cette technologie dans les années à venir.
• Sécurité : Dans la ToIP, la confidentialité est assez simple à garantir par le biais de tunnels. Reste le
problème de l’authentification de l’utilisateur, qui mérite réflexion.
• Disponibilité : Dans la téléphonie classique, la disponibilité est aux 5 « neuf », c’est-à-dire que le système
est en état de marche 99,999 % du temps. Dans la ToIP, elle passe aux 3 « neuf », soit 99,9 %, avec un bon
fournisseur de service IP et plutôt moins en général.
• Gestion : La gestion du réseau téléphonique commuté est relativement simple, puisqu’elle consiste à
maintenir des circuits téléphoniques. Avec l’intégration de la ToIP dans le réseau de données, la gestion de
l’environnement téléphonique devient beaucoup plus complexe.
• Contrôle : L’intégration de la ToIP dans un réseau de données global complexifie grandement le contrôle,
alors même qu’il s’agit d’un service crucial compte tenu des contraintes temps réel de l’application de
téléphonie.
• Qualité de service : La téléphonie par paquets est une application complexe, pour laquelle une excellente
qualité de service est nécessaire. Cette problématique ayant été amplement commentée tout au long de
l’ouvrage, nous n’y reviendrons que pour en résumer l’essentiel.
Le CCITT définie l'heure chargée comme étant les 4 quarts d'heure consécutifs
pendant lesquels le volume de trafic est le plus important. L’heure chargée est déterminée à
partir de plusieurs courbes journalières.
• Le trafic offert (Ao) : c’est le nombre de demande de ressources pendant une période d’observation.
La demande peut être satisfaite comme elle peut être rejetée.
𝑨𝒐 = (𝑨𝒆)/(𝟏 − 𝒄𝒐𝒏𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏(%))
• Le trafic perdu (Ap) : c’est la différence entre le trafic offert et le trafic écoulé. La valeur de ce
paramètre est souvent utilisée pour mesurer la qualité de service offert par le réseau. Le trafic perdu
peut être réduit en accroissant la capacité des organes du réseau (organes internes et liens).
𝑨𝒑 = 𝑨𝒐 − 𝑨𝒆
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Notions sur les télécommunications I
9
Notions sur les télécommunications I
7. Conclusion :
Au courant de ce chapitre, nous avons défini les notions de base de l’ingénierie du flux de trafic et de la qualité
de service technico-commerciale, ce qui nous dirige vers l’objet visé, qui est l’étude de trafic téléphonique
recensement des paramètres des différents indicateurs qui contribuent à l’analyse du réseau téléphonique.
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Chapitre II
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Notions sur le trafic téléphonique II
1. Objectif :
L'objet de cette étude est d'examiner les règles utilisées pour déterminer le nombre d'organes à installer en
fonction du trafic à écouler et de la qualité de service retenue.
2. Introduction :
Les réseaux de communication ont connu au cours des dernières décennies une expansion phénoménale.
Pour les opérateurs, une question centrale est de savoir contrôler les flux d’information de façon optimale,
afin d’éviter tout engorgement et d’offrir aux utilisateurs un service de bonne qualité fiable et rapide tout en
optimisant l’utilisation des ressources.
Pour bien gérer ses investissements, un opérateur de télécommunication ou un fournisseur de services doit
planifier et dimensionner le déploiement de son réseau. Il doit procéder en fonction des règles d’ingénierie,
de la qualité de service requise de la part des utilisateurs et des contraintes environnementales. L’étude
mathématique du trafic sur le réseau à commutation de circuits a été engagée par l’ingénieur Danois Agner
K. Erlang qui a donné naissance aux lois d’Erlang qui permettent de dimensionner le nombre de circuits
nécessaire pour une qualité de service fixe a un trafic donné.
3. Observation de trafic :
Afin de dégager les différentes caractéristiques du trafic téléphonique nous allons observer un réseau
téléphonique très simple constitué de 5 organes communs traitant les appels de 10 abonnés Figure II-1.
Si on observe pendant une heure les dix lignes d'abonnés, on obtient le graphique de la Figure II-2.
13
Notions sur le trafic téléphonique II
• Pour l'exemple de la Figure II-2, trois jonctions ou organes suffiraient pour écouler la totalité des
communications.
Les sources d'appels constituées de lignes d'abonnés ont accès à un ensemble de 5 organes.
Nous allons observer pendant 1 heure et nous noterons sur un graphe le temps pendant lequel chaque source
est en communication Figure II-2.
A chaque commutateur correspond l'occupation d'un organe. Nous allons exprimer le degré d'occupation d'une
ligne d'abonné tout d'abord ensuite celui de l'ensemble des 5 organes Figure II-3.
• Ce résultat Ae = 0.16 exprime l'intensité de trafic écoulée par la ligne N°1 pendant une période d'une
heure.
• Ce nombre, sans dimension, est exprimé en Erlang.
• Il représente un taux d'occupation, car dire que cette ligne écoule un trafic de 0.16 E revient à dire que
cette ligne est occupée pendant :16% du temps d'observation.
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Notions sur le trafic téléphonique II
L'expression V=10 min (temps total d'occupation) représente, par définition, le volume de trafic écoulé
pendant la même période d'une heure.
3.2. Cas de groupe de 5 organes communs :
Exprimons de la même façon que précédemment le degré d'occupation de cet ensemble, pour cela calculons
le temps total d'occupation de ces 5 organes pendant la période d'une heure par exemple, on obtient le résultat
suivant :
N° de l'organe occupé Durée d'occupation en min
1 t1 = 4+4+2+4+2 = 16mn
2 t2 = 10 + 2 + 8 = 20mn
3 t3 = 2+2+4+4 = 12mn
4 t4 = 2+6+6 = 14mn
5 t5 = 6+2+6 = 14mn
Total V= t1+ t2 + t3 + t4 + t5 = 76mn
Tableau II-1: le temps total d'occupation de 5 organes commun
Le taux d'occupation pendant une période de 60mn d'observation est : Ae = 76/60 = 1.26
Ce résultat représente l'intensité de trafic (ou le trafic tout simplement) écoulé par les 5 organes communs
pendant une période d'observation d'une heure, il est exprimé en E.
4. Volume de trafic :
Le volume de trafic écoulé par cet ensemble d'organe pendant la durée T est :
Plus généralement, étant donné un ensemble de n organes désigné chacun par un indice i (1 ≤ i ≤n) que l'on
observe pendant une durée T.
Si n (t) est le nombre d'organes occupés à l'instant t, et si on prend comme origine des temps le début de la
période d'observation, le volume de trafic écoulé peut s'exprimer ainsi :
Le Volume de trafic : Ve écoulé par un ensemble de n organes au cours d'une période d'observation T est égal
à la somme des temps d’occupation de chaque organe :
5. Intensité de trafic :
L'intensité du trafic d’un organe de télécommunications ou trafic écoulé (Ae) tout court [ligne d'abonné,
jonctions, récepteur de signalisation, ...] est égale au volume de trafic écoulé divisé par la durée d'observation
T.
Dire qu'un abonné a un trafic de 0.1 Erlang signifie tout simplement que sa ligne est coupée 10% du temps.
(n appels de durée moyenne θ pendant une durée T).
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Notions sur le trafic téléphonique II
Si les temps d'occupation et la durée d'observation sont exprimés dans la même unité, l'unité de trafic est alors
l'erlang.
Ae = 1.26 E exprime qu'en moyenne 1.26 organes sont occupés simultanément.
- Pour un groupe de n organes, on a toujours Ae ≤ n E
- Pour un organe on a toujours Ae ≤ 1 E
6. Trafic offert :
Trafic offert (Ao) : est constitué par l'ensemble des appels qui se présentent que ceux-ci soient efficaces ou
non efficaces.
Estimation de Ao en régime stationnaire (cas de l'H.C) :
L'exemple précédent montre que les durées d'occupation sont très variables, on peut cependant calculer une
valeur moyenne θm égale au total des durées d'occupation divisé par le nombre moyen d'appels offerts (λ) à
l'H.C.
Donc, si on considère que les appels ont une durée constante θm (ou durée moyenne d'une communication)
et qu'il se présente l appels par unité de temps, le volume de trafic offert Vo est tel que :
λ = Flux de trafic offert et peut être mesuré (par exemple par comptage des décrochages d'abonnés).
Ao = représente le nombre moyen d'organes qui seraient occupés si tous les appels étaient écoulés
instantanément. Il représente aussi le nombre moyen d'appels qui se présentent pendant la durée moyenne
d'une communication.
7. Trafic écoulé :
De même si l'on désigne par le θm nombre moyen d'appels écoulés à l’H.C (mesurable par comptage) on a :
C’est l'expression la plus utilisée dans la pratique pour le calcul d'organes car µ et θm sont deux grandeurs
facilement mesurables et observables.
Exemple : Dans notre réseau précédent, en supposant que la durée d'observation d'une heure correspond à
celle de l'heure chargée, calculer le trafic écoulé par les 5 organes en fonction de la durée moyenne
d'occupation.
2
Extrais de cour de de Mr. A. Benhadja INTTIC
16
Notions sur le trafic téléphonique II
En régime stationnaire p = (λ - µ) / λ est donc mesurable par comptage. Le trafic offert pourra donc être estimé
par la relation suivante :
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Notions sur le trafic téléphonique II
9. Modèles de trafic :
Nous distinguons plusieurs modèles de trafic utilisées pour le dimensionnement des réseaux de
télécommunication. L’objectif est de choisir celui qui correspond le mieux à nos besoins et qui nous permet
d’obtenir les résultats les plus proches de la réalité.
Parmi les modèles les plus connus et les plus utilisés. Nous citons le modèle d’Erlang E1, le modèle d’Erlang
E1 étendu et le modèle d’Erlang E2. d’autres modèles tels que poisson, Engset, etc …existent mais avec une
utilisation limitée. Chacun de ces modèles présentes des caractéristiques différentes de l’autre.
9.1. Modèle de trafic avec perte : d’Erlang E1 (n, A) :
C’est le modèle de systèmes le plus simple, et le premier à avoir été étudié. Il détermine la probabilité
pour qu’un appel téléphonique soit perdu (ne peut être établit).
Le modèle d’Erlang E1 considère les hypothèses suivantes :
- l’arrivé des appels est aléatoire.
- la loi de service est exponentielle.
- le nombre de source est supposé infini.
- les appels bloqués sont rejetés.
Donc quand le nombre de client est grand, très supérieur au nombre de serveur, la probabilité de pertes des
appels (ou la probabilité de blocage des appels) est égale à :
Avec :
- E1(n, A) : taux probabilité de perte des appels
- n : nombre de circuits
- A : c’est le trafic généré par l’ensemble des clients (trafic à écouler ou offert).
Algérie Télécom a opté pour les Taux de probabilité de perte suivants :
E1 =0.01 pour les circuits locales, urbains, interurbain, et national.
E1 =0.001 pour les circuits internationaux.
E1 =0.0001 pour les organes communs de l’Unité de contrôle.
E1 : Taux de probabilité de perte.
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Notions sur le trafic téléphonique II
La qualité de service dans les réseaux à commutation de circuit est essentiellement exprimée par la probabilité
qu'un client ne trouve pas de circuit libre pour effectuer son appel. Les prévisions du trafic permettent à
l'avance de connaître le nombre de circuit nécessaire pour une taux de probabilité de perte fixe grâce au modèle
d'Erlang.
10. Exemples de calcul :
1 Calcule de nombre de circuits à l’aide de l’abaque d’erlang :
Exemple 1 : Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec un taux d’échec de 1 % le trafic
de 1000 abonnés ayant un trafic 0.07E chacun :
Trafic Offert : 1000 x 0.07 = 70 E
Nombre de circuits nécessaires : 85 circuits.
Exemple 1
Exemple 2 : Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec un taux d’échec de 1 % le trafic
de 900 abonnés qui utilisent leur téléphone une fois par heure avec une durée moyenne de 5mn par appel
λ = 1/60 appel/minute
θm = 5 min
Trafic offert d’un abonné = 1/60 x 5 = 0.083 E
Trafic offert pour les 900 abonnés = 900 x 0.083 = 75 E
Nombre de circuits nécessaire : 90 circuits
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Notions sur le trafic téléphonique II
Exemple 2
Solution :
Le trafic total pour un poste est donc 0,14 E. S’il y a 10 postes, le trafic total à heure chargée Ahc sera 1,4 E
Le temps moyen d’une communication sera :
T=A x 3600/λ soit 0,14 x 3600 /1 = 504 secondes , soit 8 minutes 24 secondes.
Solution :
A- Si les circuits départ et arrivée sont séparés :
Les abaques donnent 14 circuits en départ et 16 en arrivée, ce qui cumulé nous donne 30 circuits.
B- Si les circuits sont à la fois départ et arrivée (circuits mixtes) :
Le besoin est de 25 circuits. On peut bloquer 5 circuits pour les appels départ et 5 pour les appels arrivés, les
reste étant mixte.
Cette méthode est plus optimale que la première.
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Notions sur le trafic téléphonique II
4 Centre d’appel A :
Exemple :
• 3000 appels par jour
• durée moyenne des appels : 45 secondes
• repos entre appels : 5 secondes
• qualité de service souhaitée : 98% des appels traités.
Combien faut-il d’opérateurs ?
Solution :
La durée d’appel à prendre en compte est 50s.
Le trafic à l’heure chargée est égal au trafic total/5 :
Ahc = 3000 x 50/(5 x 3600) = 8,33 E
Les abaques pour λ < 2% et A= 8,33 donnent 14 opérateurs.
11. Conclusion :
L'opérateur doit calculer le nombre d’équipements de liens E1 en fonction du trafic mesuré vers chaque
destination, sans omettre de prévoir les prévisions nécessaires, afin de dimensionner adéquatement son réseau
et ne pas être obligé d’ajouter des équipements à chaque courte période, mais aussi d'éviter le
surdimensionnement (gaspillage des ressources existantes).
Dans ce chapitre, nous avons vu les différentes étapes pour mettre en évidence les différents indicateurs qui
contribuent à l’analyse du dimensionnement des liens entre les centres de commutation.
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Chapitre III
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Le trafic téléphonique sur IP III
1. Introduction :
Avant toute exploitation technique, il convient dans un premier temps, de présenter la téléphonie sur IP (ToIP
signifie Telephony over IP) qui est de plus en plus utilisée dans les sociétés Algériennes. En effet, ses multiples
atouts font de cette technologie une solution attirante pour les administrateurs, tant au niveau prise en charge
qu'au niveau financier. La téléphonie sur IP utilise la transmission de la voix sur le réseau IP (VoIP signifie
Voice over Internet Protocol) qui est une technologie permettant de communiquer en utilisant Internet et les
réseaux IP au lieu des lignes téléphoniques standards.
2. Le IPBX ou PABX IP (Private Branch Exchange) :
Un IPBX ou PABX IP (Private Branch Exchange) est un équipement (autocommutateur) téléphonique
capable d'acheminer les appels sur un réseau via l'utilisation du protocole IP. Il gère l'établissement des
communications entre plusieurs postes à l'intérieur d'une entreprise, ainsi que vers l'extérieur. Et c’est en
fonction de niveau de maturité du logiciel installé, que le IPBX permettra de fournir l'ensemble des services
lié à la gestion de la téléphonie de l'entreprise à savoir le transfert et renvoi d'appel, numérotation interne,
historique des appels, messagerie unifié, musique d'attente…etc.
4. La qualité de service :
Dans une manière générale, on retient six facteurs qui influents la qualité de service d’une application de
téléphonie :
4.1. Traitement de la voix :
Pour être transportée sur un réseau IP, la voix doit tout d'abord être numérisée puis compressée. Le standard
le plus utilisé est le G.711 ou Pulse Code Modulation (PCM). Néanmoins, il existe actuellement des
algorithmes de compression qui permettent de conserver une bonne qualité sonore avec des taux de
compression élevés.
4.2. Bande passante :
De prime à bord, on pourrait penser à augmenter la bande passante disponible quand on envisage de mettre
en place un service de téléphonie sur IP. Cependant, cela n'est pas très souvent une manœuvre utile. L'essentiel
est de connaître l'ensemble des flux traversant le réseau. Une fois que cela est fait, il faut mettre en place une
politique de gestion adéquate de la bande passante pour permettre un bon fonctionnement du service.
4.3. Latence :
La latence définit le temps mis par un paquet pour aller de sa source à sa destination. Pour les applications
temps réels et autres applications interactives, une très grande latence engendre des retards qui peuvent s'avérer
compromettantes pour la qualité de service. Sa valeur ne doit toutefois pas excéder 150 ms. La création de
protocoles simplifiés de transport de la voix comme RTP et RTCP qui ont pour but de réduire la latence.
4.4. Gigue de phase :
La gigue de phase représente la variation du temps de transit. Mathématiquement parlant, c'est la variance
statistique du délai de transmission autrement dit, la variation de temps entre le moment où les deux paquets
auraient dû arriver et le moment de leur arrivée effective. La gigue de phase est un phénomène totalement
indépendant de la latence. En fait il peut même arriver qu'on observe une gigue excessive sur un réseau
pourtant d'une bonne latence
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Le trafic téléphonique sur IP III
4.5. Echo :
L'écho est un phénomène causé par les parties analogiques du système téléphonique IP. Il est lié
principalement à des ruptures d'impédance lors du passage de 2 fils à 4 fils, autrement dit lors du passage des
tronçons analogiques aux tronçons numériques des voies de communication. C'est donc un paramètre propre
aux architectures hybrides. Sa valeur doit être inférieure à 50 ms.
4.6. Perte des paquets :
La perte des paquets est la conséquence de congestions sur le réseau ou de gigues excessives qui poussent
certains éléments du réseau IP à rejeter certains paquets entrants en fonction de seuils prédéfinis. Cela a pour
but de libérer de la bande passante. Cependant, bien que la TolP supporte assez bien les pertes de paquets, il
faut néanmoins que ces pertes restent inférieures à un certain seuil (généralement 1 à 2%). Sinon les utilisateurs
observeront des coupures de conversation. Un problème majeur lié à la perte de paquets est le fait qu'il soit
impossible, ou pour être plus exact, inutile de retransmettre les paquets perdus. En effet, un paquet réémis
arriverait bien trop tard pour être d'une quelconque utilité. Afin de limiter les pertes de paquets, il y a des
mécanismes de récupération des paquets perdus au niveau des éléments du réseau.
5. Caractéristiques du débit :
Les octets du codec donnent une première estimation de la valeur du flux, qui ne considère que le flux de
parole. Cependant, ce qui traverse le réseau est très différent : vous devez envelopper les octets de parole dans
un paquet, un paquet IP en général, puis incorporer le paquet IP dans une trame. De plus, une signalétique est
nécessaire pour mettre en place un mode connecté correspondant au déclenchement de la sonnerie chez le
destinataire. Enfin, un signal peut être ajouté pour ouvrir le chemin par lequel passeront les paquets de paroles.
Le débit total est donc bien supérieur à celui de la seule voix téléphonique.
Le Tableau III-1 indique la façon de raisonner consiste à déterminer le flux réel d’une communication de
téléphonie sur IP.
Codage Algorithme de Débit de la Durée de Débit réel
codage parole remplissage de
téléphonique la zone de
données
G.711 PCM 64 Kbit/s 0,125 ms 80 Kbit/s
G.723.1 ACELP 5,6 Kbit/s 30 ms 16,27 Kbit/s
G.723.1 ACELP 6,4 Kbit/s 30 ms 17,07 Kbit/s
G.726 ADPCM 32 Kbit/s 0,125 ms 48 Kbit/s
G.728) LD-CELP 16 Kbit/s 0,625 ms 32 Kbit/s
G.729(A) CS-CELP 8 Kbit/s 10 ms 24 Kbit/s
Tableau III-1: Débits réels lors d’une communication de ToIP (IPv4)
En ce qui concerne ATM, la trame est de longueur constante et contient 48 octets de données et 5 octets de
supervision. On suppose dans notre calcul que les 48 octets de données transportent le paquet IP, qui, de ce
fait, doit être découpé en plusieurs fragments pour être encapsulé dans des trames ATM. Nous utilisons pour
ce faire, la couche AAL5 (ATM Adaptation Layer). D’autres options sont possibles dans le monde ATM,
notamment AAL1 et AAL2, mais, dans ces deux cas, il n’y a pas de paquet IP encapsulé. Les octets
téléphoniques sont directement mis dans la trame ATM en AAL1, et les octets de plusieurs voix téléphoniques
peuvent être multiplexés dans une même trame ATM en AAL2.
6. Le contrôle dans la ToIP :
Dans les réseaux d'entreprise, et ceux des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs, la transmission de
la parole est autorisée à condition que le réseau soit contrôlé de telle sorte que la durée totale du transport, y
compris le processus d'emballage, soit limitée.
De nombreuses solutions ont été proposées, notamment par l’IMTC (International Multimedia
Teleconferencing Consortium). Il a d’abord fallu définir un codeur normalisé. Le choix s’est généralement
porté sur G.711, mais d’autres solutions sont possibles, comme le codeur G.723.
25
Le trafic téléphonique sur IP III
• RTCP (Real Time Transport Control Protocol) Ce protocole est celui du contrôle des flux RTP. Il
est donc complémentaire à RTP et agit en envoyant à intervalles réguliers des paquets de contrôle
contenant des statistiques et des informations sur la session ouverte.
28
Le trafic téléphonique sur IP III
29
Le trafic téléphonique sur IP III
30
Le trafic téléphonique sur IP III
commande/contrôle, ne servent qu'à déterminer si l'arrivée d'un groupe de paquets de milliers ou de millions,
supposés ont été traités avec succès dans les systèmes de téléphonie ou non.
Considérons la figure III.19 Le processus d'arrivée du paquet dans un réseau de téléphonie.
Les paquets qui sont venus représentés sur chaque échelle de temps différente. Le paquet i-ème arrive sur Ti :
0 = T0 < T1 < T2 < . . . < Ti < Ti+1 < . . .
Processus de naissance et de mort sur le trafic de téléphonie, est le processus d'augmentation du paquet vient
à demander à être servi qui sont analogues à la naissance, tandis que le serveur complet sert un paquet par
analogie avec la mort.
En supposant que l'équilibre statistique se produise, puis en utilisant le principe de l'équilibre global, applique
deux équations :
• Equation de nœud : La situation qui s'est produite au début de l'équilibre statistique, où l'on fait
attention à l'état 0, ce qui signifie qu'il n'y a pas de paquets entrants. Il n'y a donc que deux possibilités
se présentent : L'état 0 passera à l'état 1 avec une probabilité de la probabilité de l'état 0 {= p (0)}
multiplié par le coefficient naissance (0), b (0) et L'état 1 passera à l'état 0 avec une probabilité de
probabilité d'occurrence d’état 1 {= p (1)} multiplié par le coefficient de décès (1), d (1). En supposant
que l'équilibre statistique s'est produit, les deux possibilités doivent être les même, de sorte qu'il peut
être écrit sous la forme d’équation : p (0).b (0) = p(1).d(1)
• Les équations de coupure : Observations sur un nœud aléatoire, l'état (i).
En cas d'équilibre statistique dans l'état (i), quatre possibilités se présentent :
1) L'état (i) passera à l'état (i +1) avec une probabilité de la probabilité d'occurrence de l'état i {= p (i)}
multipliée par le coefficient de naissance (i)}, b (i)
2) L'état (i) passera à l'état (i-1) avec une probabilité d’occurrence de l'état i {= p (i)} multiplié par le
coefficient de décès (i), d (i)
3) L'état (i-1) passera à l'état (i) avec une probabilité de la probabilité d’état (i-1)
{= p (i-1)} multiplié par le coefficient de naissance (i-1), b (i -1)
4) L'état (i +1) passera à l'état (i) avec une probabilité de la probabilité d’état (i +1)
= {p (i +1)} multiplié par le coefficient de mort (i +1)}, d (i +1).
En supposant un équilibre statistique, les probabilités de 2 pièces montrant la transition de l'état (i) doivent
être égales aux probabilités de 2 pièces indiquant un passage à l'état (i) qui peut s'écrire sous la forme
d'équations :
p(i).b(i) + p(i).d(i) = p(i +1).d(i +1) + p(i - 1).b(i - 1)
Les flux audios en ToIP peuvent être divisés en deux groupes en fonction de la variabilité temporelle du trafic
de données généré. Les sources CBR (à débit binaire constant) génèrent un paquet de taille prédéfinie (définie
par le codec utilisé) pour un intervalle de mise en paquet (tous deux définis par le codec utilisé) tandis que les
sources VBR (débit binaire variable) peuvent ajuster la quantité d'informations dans chaque paquet pour
complexité du signal d'entrée utilisant ainsi des fonctionnalités avancées de codec particulier. Dans ce travail,
nous analysons le flux audio CBR (Call Detail Record) généré par le codec audio G.711, cependant les
résultats peuvent être généralisé sur n'importe quel flux CBR.
Sur la base des paramètres de codec mentionnés ci-dessus la taille d de trame (paquet) et l’intervalle de mise
en paquets τ le requis bande passante par connexion ToIP utilisant un codec particulier peut être dérivé comme :
w = d / τ [bits/s] (1)
Le lien est partagé par plusieurs connexions utilisant une sorte d’approche multiplex temporel, donc idée de
les lignes virtuelle peuvent être appliquées
CBR0
Node 0 Node 1
CBR1
CBRx
Figure III.13 : topologie de réseau.
Le premier nœud fonctionnait comme le source et le second était configuré comme une source externe. La
transmission des données s'est faite en une seule direction uniquement, mais cela n'a aucun effet négatif sur
les résultats, puisque le lien est configuré en duplex intégral et que les deux directions de trafic sont isolées
dans des nœuds ; Donc simulation d'une seule direction suffit.
Chaque appel a été simulé en tant que source de trafic CBR distincte attaché au nœud 0. L'heure de début
de la transmission de la source a été déterminée en utilisant la distribution Erlang avec le paramètre λ (la
35
Le trafic téléphonique sur IP III
transformation en distribution exponentielle pour les inter-arrivées temps a été utilisé) ainsi que la durée de
l'appel (1/μ), après laquelle la source a été désactivée et arrêtée pour envoyer du trafic. Cela répond aux
exigences de distribution des arrivées de demandes et temps moyen de traitement des requêtes défini par le
modèle Erlang B. Nous avons décidé de simuler le codec G.711 comme option de base pour tous les
appareils ToIP. Les caractéristiques du codec sont les suivantes :
Fréquence d'échantillonnage 8 kHz
Taille de l'échantillon 8 bits
Intervalle de mise en paquets 20 ms
Nombre d'échantillons par paquet 160
Taille de la charge utile du paquet 160 B
Taille de l'en-tête de paquet 58 B
Débit net par appel (charge utile uniquement) 64 kbps
Débit binaire brut par appel (y compris les en-têtes) 87.2 kbps
37
Le trafic téléphonique sur IP III
La différence entre le réseau de file d'attente et le réseau de perte est le tampon de mise en file d'attente du
réseau, ce qui entraîne le diagramme de transition d'état de l'état du réseau de file d'attente (n+1) et ainsi de
suite. D'où la dérivation de la formule pour la file d'attente du réseau comme suit :
𝜆. 𝑝(0) = 𝜇. 𝑝(1)
𝜆. 𝑝(1) = 𝜇. 𝑝(2)
𝜆. 𝑝(𝑖) = (𝑖 + 1). 𝜇. 𝑝(𝑖 + 1)
𝜆. 𝑝(𝑛 − 1) = 𝑛. 𝜇. 𝑝(𝑛)
𝜆. 𝑝(𝑛) = 𝑛. 𝜇. 𝑝(𝑛 + 1)
𝜆. 𝑝(𝑛 + 𝑗) = 𝑛. 𝜇. 𝑝(𝑛 + 𝑗 + 1)
On a A = λ/μ donc :
𝐴𝑖
𝑝(𝑖) = . 𝑝(0)
𝑖!
𝐴 𝑖−𝑛 𝐴𝑖
𝑝(𝑖) = [ ] . 𝑝(0) =
𝑛 𝑛! 𝑛𝑖−𝑛
Puisque la probabilité totale de tous les états = 1 :
𝑝(0) + 𝑝(1) + ⋯ + 𝑝(𝑛) = 1
𝐴 𝐴2 𝐴𝑛
𝑝(0). {1 + + + ⋯+ } = 1
1 2§ 𝑛!
𝐴 𝐴2 𝐴𝑛 𝐴 𝐴2
𝑝(0). {1 + + + ⋯+ . (1 + + + ⋯ )} = 1
1 2! 𝑛! 1 2!
Si A < n donc :
1
𝑝(0) =
𝐴𝑖 𝐴𝑛 𝑛
∑𝑛−1
0 [ 𝑖! + 𝑛! . 𝑛 − 𝐴]
38
Le trafic téléphonique sur IP III
(𝒎.𝑪)𝑫 𝑫
.
𝑫! 𝑫−𝑪.𝒎
m : nombre de sources 𝑬𝟐,𝒏 (𝑪, 𝑫, 𝒎) = (𝑪.𝒎)𝒊 (𝑪.𝒎)𝑫 𝑫
∑𝑫−𝟏
𝒊=𝟎 [ + 𝑫! .𝑫−𝑪.𝒎]
𝒊!
39
Chapitre IV :
La tarification de la téléphonie
40
La tarification de la téléphonie IV
1. Introduction :
La tarification dans le secteur des télécommunications généralement suit les recommandations de l’UIT
(Union International de télécommunication) pour faciliter les calculs des couts et des tarifs. C’est de le
même façon les opérateurs de téléphonie fixent ces tarifs, comme on l’Algérie utilise la recommandation
d’UIT D.150 soit pour la téléphonie fixe ou mobile.
La tarification de l’accès des services est proposée par l’autorité tutelle (MPT : Ministère de la Poste et
des Télécommunications) selon l’état social et financière du communité après il doit être accepté par le
premier ministre de gouvernement.
2. La théorie de la tarification de l’accès :
2.1. Les différentes catégories de problèmes de fixation du prix d’accès :
Il est possible de distinguer différentes catégories de problèmes de tarification de l’accès, selon les entreprises
contraintes d’acheter leurs intrants essentiels et selon les entreprises auxquelles ces intrants sont achetés.
• La tarification d’accès « unidirectionnel » dans lequel, pour fournir un service complet aux utilisateurs
finaux, les entreprises ou réseaux en concurrence doivent acheter des intrants essentiels à une
entreprise ou à un réseau en situation de monopole, l’inverse n’étant pas vrai.
• La tarification de l’accès « bidirectionnel » dans le cadre duquel, pour fournir un service complet aux
utilisateurs finaux, les entreprises ou réseaux en concurrence doivent acheter leurs intrants essentiels
à une entreprise en situation de monopole et où, de plus, cette dernière doit, elle aussi, se procurer ses
intrants auprès de ses concurrents.
• La tarification de l’accès « bidirectionnel » dans le cadre duquel, pour fournir un service complet aux
utilisateurs finaux, les deux entreprises doivent s’acheter des intrants essentiels.
.
41
La tarification de la téléphonie IV
Exemple 2 : Soit une région où la boucle locale coûte 120 DA (y compris les coûts fixes éventuels à couvrir).
Supposons que l’entreprise de télécommunications en place facture ses services avec un tarif à deux
composantes, l’abonnement à 100 DA et une taxe par appel de 1 DA. Supposons que le coût marginal supporté
par l’entreprise pour permettre l’utilisation du service soit nul.
Vu cette structure de prix et de coûts, l’opérateur historique atteint l’équilibre il récupère 160 $ (100 + 60 × 1
= 160 DA) auprès des gros consommateurs et 110 DA (100 + 10 × 1 = 110 DA) auprès des autres, ce qui
donne une recette moyenne par ligne de 20 % × 160 + 80 % × 110 = 120 DA, soit un montant suffisant pour
couvrir le coût de la boucle locale (120 DA).
Exemple 3 : Soit deux catégories de consommateurs de services de télécommunications les gros
consommateurs qui restent toujours en ligne 12 minutes et qui sont prêts à payer jusqu’à 5 DA par appel, et
les petits consommateurs, qui ne restent en ligne que 2 minutes et ne sont pas disposés à débourser plus de
1 DA par appel. Conscient de cette situation, l’opérateur historique décide de proposer une offre tarifaire
particulière, plus précisément, il facture 0,5 DA la minute pour les communications téléphoniques, mais avec
un maximum de 5 DA par appel. Supposons que le coût de production d’un appel soit de 0,42 DA la minute
et qu’il y ait autant de petits que de gros consommateurs. On peut aisément vérifier que la recette moyenne
par consommateur est de 3 DA et que la durée moyenne d’une communication est de 7 minutes ; dans ces
conditions, l’opérateur historique atteint tout juste l’équilibre (3 / 7 DA = 0,42 DA).
Exemple 4 : les frais d’accès de l’itinérance mobile : Soit un réseau mobile en place comptant 1 000 clients.
Un client type passe 500 appels par an dans les zones à forte densité de population et 100 dans les zones à
faible densité de population. Les coûts marginaux d’un appel mobile sont nuls et les coûts fixes inhérents à la
fourniture d’un service mobile sont de 1300 DA par an et par client dans les zones à forte densité de population,
avec un coût forfaitaire de 500.000 DA dans les zones peu peuplées. Le réseau historique ne facture aucun
abonnement et une taxe par appel de 3 DA par appel. Dans ces conditions, l’opérateur historique est à
l’équilibre, puisque 1 000 (600 × 3 – 1300) – 500000 = 0.
42
La tarification de la téléphonie IV
Plaçons-nous à présent du point de vue de l’autorité de tutelle. Cette dernière peut augmenter les recettes de
terminaison des réseaux mobiles en augmentant le prix de la terminaison d’un appel sur un réseau mobile. Si
l’on dénombre 1 000 appels à destination de chaque client mobile, une augmentation d’un 0,01 DA seulement
de la redevance de terminaison mobile se traduira par une augmentation de 10 DA par client des recettes de
terminaison et 100 clients mobiles supplémentaires.
2.4. Interconnexion de deux réseaux concurrents :
Nous allons nous passer ici à un modèle dans lequel deux entreprises sont en concurrence et échangent des
intrants essentiels. Tous les prix de détail sont déterminés par la concurrence. Le rôle de l’autorité de tutelle
se limite à fixer les prix d’accès – auxquels les entreprises s’échangent des intrants.
Figure IV.3 : Structure de marché dans le cas d’un accès à deux entrées
Soit deux réseaux A et B qui proposent un tarif à deux composantes. Chacun offre à ses consommateurs
un ensemble de deux prix (par ex., fa, pa) avec une composante fixe et une composante variable liée aux
communications. Le coût marginal de l’émission et de la terminaison des appels est tout simplement de c.
Le prix pratiqué par chaque réseau détermine sa part de marché. Soit n a et nb le nombre d’abonnés à chaque
réseau, où na + nb = 1.
Si l’utilité des abonnées est constante, on constate que le prix par appel rapportant le plus de bénéfices est
simplement le prix égal au coût marginal perçu, soit :
Pa = na (c + c) + nb (a + c) = 2c*na + (a + c)nb.
Supposons que les deux réseaux soient de dimensions très différentes. Par exemple, supposons que le réseau
A soit beaucoup plus gros que le réseau B, de sorte que nA = 0.9 et nB = 0.1 et supposons que le coût marginal
de l’émission et de la terminaison d’appels soit de 1 DA (c = 1). Dans ces conditions PA = 0.9 × 2 + 0.1 (a +
1) = 1.9 + 0.1a, tandis que PB = 0.1 × 2 + 0.9 (a + 1) = 1.1 + 0.9a. Il est clair que le prix du gros réseau est
beaucoup moins sensible aux redevances d’accès que le prix du réseau plus petit. Pour une redevance d’accès
élevée, soit a = 2, PA = 2.1 et PB = 2.9.
Avec une redevance d’accès supérieure au coût, on constate une sortie nette d’appels au-dessus du coût du
gros vers le petit réseau et, partant, un paiement de transfert net en faveur du petit réseau. Lorsque la redevance
d’accès est inférieure au coût, disons a = 0, PA = 1.9 et PB = 1.1, on constate une sortie nette d’appels inférieurs
au coût depuis le petit réseau vers le gros ; alors, il y a en fait un paiement de transfert en faveur du petit
réseau.
Dans le cas d’une demande symétrique entre les réseaux, pour tout équilibre où PA = PB, il n’y a pas de flux
net d’appels d’un réseau vers l’autre. Il en résulte que les bénéfices de chaque entreprise à l’équilibre ne
dépendent pas de la redevance d’accès – ces entreprises sont indifférentes au choix de l’autorité de tutelle
quant à la redevance d’accès.
43
La tarification de la téléphonie IV
44
La tarification de la téléphonie IV
A l’intérieur d’une juridiction donnée, les points d’interconnexion matérialisent les frontières des réseaux,
pour ce l’a les coûts encourus à l’intérieur des frontières d’un réseau sont des coûts endogènes que l’opérateur
peut améliorer du fait de sa seule volonté, a l’exception des charges de transit qui s’identifient à la transmission,
les paiements faits aux autres correspondants au titre du trafic terminal sont des coûts exogènes qui ne sont
pas comptabilisés dans la détermination des coûts aux frontières.
3.3. Coûts totaux ou coûts incrémentaux :
Quelle que soit la façon dont les coûts et les tarifs sont déterminés, le modèle UIT peut les accommoder.
Il demeure cependant que l’UIT est optimisé pour l’utilisation des informations réelles issues des comptes et
des données techniques de réseaux d’opérateurs réels pour procéder à une allocation équitable des coûts aux
services qui les engendrent collectivement ou séparément ;
L’UIT se situe au-dessus des choix technologiques en allant directement aux services vendus au détail ou au
gros.
Causalité :
• Le coût de la boucle locale n’est pas sensible à la variation du volume de trafic.
• C’est un investissement de base au service du réseau mondial.
• Le coût de la boucle locale doit être recouvré selon l’usage à travers tous les services.
45
La tarification de la téléphonie IV
Les interfaces de ces points d'interconnexion seront déterminées par accord entre les deux Parties, à condition
toutefois d'être conformes aux normes reconnues par l’UIT-T, avec les déviations qui pourraient être
nécessaires pour s'adapter aux spécificités du réseau d'Algérie Télécom. Ces déviations sont à réaliser par
l'opérateur et à ses propres frais. L'opérateur sera responsable, à ses propres frais, de la modification de son
équipement pour qu'il soit convenablement interfacé et compatible au réseau d'Algérie Télécom.
L'interconnexion se fera sur des supports de transmission numérique, par blocs indivisibles de 2,048 Mbit/s,
en conformité avec toutes tes recommandations pertinentes reconnues de standards internationaux.
47
La tarification de la téléphonie IV
G.826 définissant respectivement la qualité pour les liaisons d’un débit N x 64 Kbits/s inférieur à 2 Mbits/s et
la qualité pour les liaisons d'un débit égal ou supérieur à 2 Mbits/s.
Le dimensionnement des liaisons d’interconnexion doit se faire à l’heure chargée avec un taux de perte de
1 % dans le cas du réseau national.
Pour les connexions internationales, la disposition relative au taux de perte maximum est portée à 2 %.
L’ouverture à la concurrence des différents segments du marché des télécommunications en Algérie implique
un rééquilibrage des tarifs de l’opérateur historique Algérie Telecom et ce afin de permettre, d’une part, à
d’être compétitif sur les segments de marché, d’autre part, de permettre à Algérie Telecom de rentrer dans ses
coûts et de rapprocher des prix pratiqués dans les pays économiquement comparables.
Au 1er septembre 2003, Algérie Telecom a augmenté le tarif de la minute de communication à l’intérieur de
la wilaya qui est passé de 0,22 DA à 1 DA hors taxes, celui de la minute de communication entre wilayas qui
est passé de 2,50 DA à 3,50 DA hors taxes et le tarif de la minute de communication internationale a été réduit
de 55 DA à 48 DA hors taxes (moyenne pondérée).
Algérie Telecom et l’Autorité de régulation ont estimé alors que le déséquilibre de la structure des tarifs de la
téléphonie fixe de Algérie Telecom n’était pas encore résorbé.
Conformément aux dispositions du décret exécutif n°02-141 du 16 avril 2002 fixant les règles applicables par
les opérateurs de réseaux publics de télécommunications pour la tarification des services fournis au public, et
depuis le 1er septembre 2004, Algérie Telecom a procédé à un nouveau rééquilibrage des tarifs de téléphonie
fixe préconisé en trois phases :
Tarifs en DA hors taxes applicables à compter :
01/09/ 2004 01/03/2005 01/09/2005
Locale 2,00 2,20 2,60
Interurbaine 6,00 6,50 7,00
International 43,00 40,00 40,00
Tableau 1 : Equilibrage de tarifs de téléphonie fixe
5.10. Tarification de communication fixe :
5.10.1. Communications nationales :
Le tarif de terminaison des appels nationaux en provenance des réseaux des autres opérateurs de
téléphonie est de 3,5 DA HT la minute.
48
La tarification de la téléphonie IV
Le tarif de transit des appels nationaux en provenance et à destination des réseaux des autres opérateurs de
téléphonie est de 2 DA HT la minute.
La durée facturable de chaque appel devra être "la durée de ta conversation" conformément à la Section 1.2.2
de la Recommandation D.150 de l’UIT-T. Les appels incomplets ou les appels ayant aboutis sur des messages
d'interception standard (tous les Circuits sont occupés, numéro occupé, etc.) ne seront pas facturés. Les appels
aboutissant sur un enregistreur de messages consultable par l'abonné appelé seront facturés.
Les nouvelles offres de téléphonie d’Algérie télécom (idoom fix) introduit un communication fix gratuit vers
le réseau local, national et le réseau Volte (Voice over LTE) avec une inscription mensuelle pour les
particuliers.
Tarif des communications nationales en exploitation manuelle avec un minimum de taxation de 3 minutes
• Communication dans le territoire de wilaya : 4 DAHT/mn
• Communication entre wilaya : 12 DAHT/mn
Communication vers les Mobiles MOBILIS, DJEZZY, WATANIYA est de 8 DA la minute.
5.10.2. Communication internationale :
Les tarifs de transit pour les appels internationaux en provenance ou à destination des réseaux des opérateurs
de téléphonie internationaux via les infrastructures internationales (centres de transit internationaux et liens
internationaux) sont de 4,1 DA par minute hors taxes.
Le prix de la minute de communication du réseau de téléphonie fixe en exploitation automatique vers
l’international est fixé selon les payés, avec une taxe de base de 5 DAHT a la seconde après les 30 premiers
secondes. Les prix sont fixés par la formule : TB + Sf (payé) sachant que Sf est le supplément fixé de la payé,
cette méthode est effectuée aussi sur les communications mobiles internationales.
49
La tarification de la téléphonie IV
50
La tarification de la téléphonie IV
• GTP (Ga-interface) comme dans la comptabilité GTP pour Fonction de passerelle de charge (CGF)
de RTCP
• Messagerie IETF RADIUS (interface Gi) comme dans Comptabilité RADIUS vers les serveurs AAA
de RTCP
• Protocole Diameter basé sur TCP/IP (interface Gy) comme dans le prépayé en temps réel. Ensemble
avec un serveur prépayé, qui pourrait être un SCP et/ou un système de recharge en ligne, le GGSN
offre une solution prépayée intégrée en temps réel qui facilite l'itinérance.
52
La tarification de la téléphonie IV
• Outre la préparation des factures, le BS effectue d'autres fonctions diverses telles que la collection,
l'ajustement et le paiement. Il peut également exécuter la fonction de surveillance de seuil, où il vérifie
les abonnés dépassant la limite de crédit autorisée et déclenche l'alarme. Lorsque l'abonné ne paie pas
ses factures, il peut initier des actions d'envoi de SMS, d'interdiction d'appels entrants et sortant, etc.
et de restauration des services une fois la facture payée
• Un autre composant important du réseau B&CCS est le serveur Inter Connect Bill (ICB). Comme BS,
cela n'est pas directement associé à la facturation des abonnés. Il génère des factures pour les autres
opérateurs qui utilisent notre réseau. Le calcul des frais d'utilisation de l'interconnexion (IUC) est
effectué ici. Les CDR, c'est-à-dire les fichiers convertis, sont poussés vers le serveur ICB. Les CDR
sont traités et notés dans le système ICB. La facture est générée séparément pour les appels entrants et
sortants. La facture des appels entrants est utilisée pour la facturation de l'autre opérateur. La facture
des appels sortants est utilisée pour la réconciliation des factures d'autres opérateurs. Le système est si
flexible que les factures peuvent être préparées par groupe de tronc, par opérateur, par cercle, etc…
Le réseau B&CSS est séparé de réseau GSM, donc quand l’abonné a un crédit insuffisant pour initialiser un
appel téléphonique le BS block l’appel et envoie un SMS ou message vocale pour informait l’abonni qu’il
doit recharge sont crédit mobile ou payer la facture d’abonnement.
𝐹 = 𝑇𝑏 × ∑ 𝐼𝑡 45
0+𝜀 40
prix d'appel (DA)
Avec : 35
30
F : facture d’appel 25
Tb : la taxe de base 20
It : Impulsions périodique 15
Series1 : appel international et 10
5
interurbain sortants 0
Series2 : appel urbain sortants 0 0,12 0,24 0,36 0,48 0,6 0,72 0,84
0 1 2 3 4 5 6 7
temps d'appel (min)
Series1 Series2
53
La tarification de la téléphonie IV
7. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons vu comment se fait la tarification de l'accès et de l'interconnexion par les
opérateurs téléphonique, qui est un processus compliqué où il a dû être régulé par les recommandations de
l'UIT et l’APRCE (L’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Electroniques) pour fixé la
taxe de base, la tarification est affectée par de multiples facteurs extérieurs au domaine des
télécommunications ; en va de même pour les réseaux mobiles. Ces règlements sont effectués sur les
opérateurs téléphonique de l’Algérie pour rééquilibrer l’interconnexion et la tarification pour le public. Nous
avons également étudié le system de facturation du réseau de nouvelles générations (NGN), mobile et RTC.
54
Conclusion
Le travail présenté dans ce mémoire est la réalisation des hypothèses et des méthodes permettant la supervision,
l’analyse, le contrôle, et l’optimisation de tarification de trafic des réseaux téléphoniques fixes et mobiles, à
l’aide de simulation interactive qui respecte l’architecture des réseaux existants.
Afin d’atteindre ce résultat, j’ai effectué des stages au niveau des centres téléphonique fix (centre RMS Algérie
Télécom) et mobile (centre URM Mobilis). Ceci m’a permis d’enrichir mes compréhensions relatives au
domaine de la téléphonie. J’ai par la suite fait une étude sur le trafic, la téléphonie sur IP et la tarification
téléphonique. J’ai utilisé des équations existantes pour mener à bien mon travail et ainsi réalisé des solutions
efficaces.
Comme on a vu dans ce document, avec l'avancement des technologies de la téléphonie et la mise en place
des réseaux IP le trafic téléphonique des générations est un peu différent des systèmes classiques tout comme
les systèmes de facturation donc la mesure du trafic doit s'ajuster avec cette révolution numérique au but
l’optimisation des ressources obtenir la meilleur qualité de service aux clients avec des tarifs raisonnables.
Des nouvelles recherches pourraient prolonger cette étude dans la perspective de passer vers de nouvelles
technologies telles que cloud téléphonie et la 5G. Celle-ci admet l’ouverture à la numérisation complète des
réseaux. Ce qui constitue des améliorations conséquentes par rapport aux technologies utilisées pour le trafic
traditionnel.
55
Bibliographies
1. Extrais de cour de trafic de Mr. Ahmed Benhadja INTTIC
2. « Téléphonie sur IP » Laurent Ouakil et Guy Pujolle
3. “Telecommunication Traffic Unit and Traffic Mathematical Model” Sigit Haryadi April 2018
4. « La tarification de l’accès dans le secteur des télécommunications » OCDE
5. Carter et Wright (2001)
6. Armstrong (2001), page 61
7. La recommandation de l’UIT (D.150)
8. E. Taskin, “GSM MSC/VLR Unstructured Supplementary Service Data (USSD) Service,” no.
November, 2012.
Webographies
9. https://www.aps.dz/sante-science-technologie
10. www.researchgate.com
11. The Extended Erlang B Traffic Model [Online], Westbay Engineers Ltd., 2008,
http://www.erlang.com/calculatormanual/index.html?the_extended_erlang_b_traffic_model.ht
ml
56