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Les machines synchrones sont des machines qui, contrairement aux machines asynchrones ne fonctionnent
qu’au synchronisme.
Ainsi, les champs tournants rotorique et statorique, tournent toujours a la même vitesse qui celle, réelle, du
rotor. Cette vitesse, a l’instar de la machine asynchrone, est imposée par les pulsations des courants statoriques
(fonctionnement moteur) ou par la vitesse mécanique du roto entrainé (qui a son tour impose les fréquences
des courants statoriques :il s’agit alors du fonctionnement en alternateur). C’est ce type de machine qui fournit
l’énergie électrique appelée par le réseau de distribution dans les centrales électriques.
Elle est également de plus en plus utilisée en moteur pour des applications de grandes puissances car elle
posséde de meilleures performances que la machine asynchrone.
Son principe défaut reste son prix, ainsi que la difficulté du démarrage en moteur, liéé a la condition de
synchronisme. Cette dernière contrainte est actuellement largement levée, grâce a la généralisation de
l’utilisation de l’électronique de puissance.
Une des utilisations remarquables de la machine synchrone, est celle en compensateur synchrone (moteur à
vide), qui constitue un excellent moyen de fournir du réactif au réseau.
Cet atout précieux est lié a la construction de la machine, laquelle posséde un inducteur alimenté par une
source continue, indépendante du réseau : la machine ne se magnétise pas a partir du réseau (contrairement a la
machine asynchrone). Elle posséde donc un facteur de puissance réglable, au gré du courant d’excitation
imposé a la roue polaire ou inducteur.
Pour finir, notons qu’il existe trois grandes familles de rotor, les rotors bobinés a pôles lisses, les rotors
bobinés a pôles saillants ainsi que les rotors a aimants permanant,
Le choix du type de rotor dépend des contraintes électromécaniques du dispositif mis en place.
Notation Et Convention :
On considère que la machine est toujours couplée en étoile, on adopte alors les notations suivantes :
Les trois s phases statoriques, décalées de 2π/3p et 4π/3p dans l’espace, sont donc le siège d’une fem triphasée
équilibrée. De plus, la vitesse de rotation impose la fréquence des fem recueillies, à savoir :
ꙍ 𝑝.𝛺𝑠 𝑝.𝛺𝑠
𝛺𝑠 = 𝛺𝑟 = → ꙍ=p. 𝛺𝑠 → f= = .
𝑝 2𝜋 2𝜋
Les courants induits, de pulsation ꙍ=p. 𝛺𝑠 , vont, eux aussi, créer un champ tournant (il s’agit du champ de
réaction d’induit, à l’instar de la machine à courant continu) à la vitesse 𝛺=ꙍ/p=(p. 𝛺𝑠 )/p=𝛺𝑠 !
Finalement, du point de vue du stator, les deux camps tournants, rotorique et statorique, tournant a la même
vitesse qui est celle, du rotor : on a affaire à un vrai fonctionnement synchrone.
Par contre, du point de vue du rotor, les deux champs sont immobiles : le fer rotorique n’est donc soumis a
aucune inversion de l’alimentation, et il est parfois inutile de feuilleter l’armature rotorique. Ce procédé est
généralement adopté pour les rotors lisses, d’autant plus que les vitesses prévues pour ces types de rotors
exigent une résistance mécanique que ne peut satisfaire les rotors feuilletés.
Pour les rotors a pôles saillants, ce choix est a écarter en raison de la présence d’harmoniques plus importants.
Il alors d’usage de feuilleter les noyaux des électro-aimants des pôles saillants. Comme les vitesses prévues
sont faible pour ces types de rotors, il n’existe pas de contraintes mécaniques interdisant le feuilletage.
**Travail demande **
1-Essais pour l’alternateur :
1.1-Essai à vide :
N=1500 tr/min
**Compléter le tableau:
J ex(A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
250
200
150
100
50
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
** La commentaire :
* la tension 𝐸𝑣 augmente avec l’augmentation de courant d’excitation 𝐽𝑒𝑥 .
* Il y a une augmentation proportionnelle entre la tension et la vitesse avec la même variation du courant
d’excitation
J ex (mA) 8.1 49.7 84.7 121.5 163.1 203.1 259.3 274.8 345.1
350
300
250
J ex (mA)
200
150
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
I cc (A)
**La commentaire :
- lorsque le courant d’excitation augment, le courant de court-circuit augments de manière linéaire
**Détermination la réactance synchrone :
𝐾𝐽 𝐾 𝐾
E(J)=jkJ=[R+jX] 𝐼𝑐𝑐 → √𝑅 2 + 𝑋 2 = 𝐼 =𝐾𝑐𝑐 →X=√(𝐾𝑐𝑐 )2 − 𝑅 2
𝑐𝑐
704
AN :X=√(11.6279 )2 − 10.622 → X=59.6 𝛺
yd= λ I ; dM' = αI
Donc : λ = 44.07 𝛺
Donc : α = 0.39
AN : 𝐸𝑥 =230*0.8+(10.62*1.52) =200.14 V
𝐸𝐽 =√200.142 + 204.982
𝐸𝐽 =286.48 V
𝐸𝐽 286.48
On 𝐸𝐽 =K.J →J= →J= =0.38 A
𝐾 740
θ=55.77°
𝑋 43.11
On a ; 𝐽𝑙𝑟 =J-αIsinθ et α=𝐾= 740 =0.058
𝐽𝑡𝑟= α *I*cos(θ)=0.062 A
**la valeur de 𝑱𝒓 :
𝑱𝒓 = 0.44 𝐴
**conclusion :
La méthode de Potier permet de déterminer les coefficients λ et α .ce dernier permet de calcul plusieurs
paramètre talque (𝐽𝑟 . 𝐸𝐽 𝑒𝑡 𝐽(𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑟 𝑑′ é𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛) … . . 𝑒𝑡𝑐 )
R (%) 100 80 60 40
**Tracer J=f(I) :
425
420
415
J (A)
410
405
400
200 250 300 350 400 450 500 550
I (A)
**Le commentaire :
L’augmentation de la valeur du courant généré reliée avec la valeur du courant d’excitation lorsque Jex
augment le courant Icc augmente.
∆𝐔 𝟕.𝟏𝟖−𝟑.𝟐𝟏
𝐑𝐬 = =𝟎.𝟔𝟖𝟎−𝟎.𝟑𝟎𝟒= 10.558 Ω
∆𝐈
3-Conclusion :
-Dans ce travaille pratique, nous allons fait des essaies laquelle (essaie à vide, en court-circuit et en Déwatté
aves différente charges « inductive et résistive ».
-le but de l’essai a vide est de déterminer la constante K, illustrant le rapport « E/J », Aussi un seul point de
mesure dans la partie rectiligne suffit. (On ne tient pas compte de la saturation).
Néanmoins, d’une manière générale, (d’après l’essai en court -circuit), on obtient que le courant de court-
circuit est toujours proportionnel au courant d’excitation.
En effet, l’alternateur étant court-circuité, il débite sur son impédance interne (R+jX), essentiellement
inductive (R plus petit au X) :la réaction de l’induit est par conséquent démagnétisant et la machine n’est pas
saturé.
Alors ,la méthode de BEHN -ESHENBURG permet de déterminer la réactance synchrone de la machine « X »
et POTIER de déterminer le FEM de cette machine « E=Jk » (extraire le courant d’excitation nécessaire) .