RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE ECHAHID HAMMA LAKHDAR D’EL-OUED Faculté des Sciences et de la Technologie Département de Génie Mécanique Option Energies Renouvelables
Mini projets La pompe à chaleur
Présenté par : • SAIDI ABDELGHAFOUR • BOUDISSA HAMZA
Année Universitaire : 2019-2020
La pompe à chaleur, un appareil connu depuis longtemps Tous les ménages possèdent un réfrigérateur. Le système de réfrigération est une pompe à chaleur qui transfert la chaleur de l'intérieur à l'extérieure du volume de réfrigération. Il s'agit donc d'extraire la chaleur des produits alimentaires de cet espace afin d'en faire baisser la température. Cette chaleur est libérée à une température plus élevée sur l'arrière du réfrigérateur, vers l'espace ambiant, par l'intermédiaire d'un échangeur à convection. Le système est entraîné par un compresseur Principe de la pompe à chaleur Le principe de la pompe à chaleur repose sur la technologie de la construction des machines frigorifiques éprouvée depuis des années. Mais, attention ! Il y a une différence importante : la chaleur n'est pas produite par la combustion, mais par les phénomènes physiques que génère l'évaporation. En effet, un liquide qui s'évapore se refroidit, c'est le cas lorsque votre corps est mouillé, la chaleur nécessaire à l'évaporation est extraite de la peau. La vapeur qui se dégage emporte avec elle cette chaleur et la libère à un autre endroit par condensation. Les fluides frigorigènes* sont des liquides qui s'évaporent et soutirent de la chaleur même par des températures extérieures très basses, en hiver. La pompe à chaleur est composée de deux échangeurs, un est appelé EVAPORATEUR, il capte la chaleur de l'environnement. L'autre est appelé CONDENSEUR, il restitue la chaleur amplifiée au chauffage. Entre ces deux échangeurs se trouve le COMPRESSEUR (amplificateur de chaleur). Le pilotage de l'évaporation/condensation est réalisé par le DETENDEUR (vanne ’expansion). Par quel phénomène la chaleur est-elle captée ? Même lorsque la source est froide. La chaleur est récupérée par un réfrigérant ou fluide frigorigène. Ce sont des liquides qui s'évaporent et extraient de la chaleur même lorsque les températures sont très basses. A l'état gazeux, le fluide frigorigène est aspiré par le compresseur, qui va le comprimer et, ainsi, élever sa température. Par condensation, la chaleur utile va ensuite être transmise au système de chauffage. L'intérêt de la PAC ? Le compresseur utilise de l'électricité, il dégage de la chaleur. En compressant le fluide frigorigène à l'état gazeux il va amplifier l'énergie électrique/thermique utilisée par un facteur ou coefficient de performance (COP) de trois à six selon les conditions et le type d'installation. Autre façon d’expliquer la même chose La chaleur environnante de l’air, de la terre ou de l’eau est amenée à l’évaporateur d’où elle sera transmise au milieu de travail de la pompe à chaleur (avec un point d’évaporation très bas). Ce milieu passe alors à l’état de vapeur. Dans le compresseur, la vapeur est comprimée et ainsi chauffée. Dans le condenseur, la vapeur donne sa chaleur au circuit de distribution du chauffage. Ainsi le milieu est liquéfié toujours à haute pression . Dans le détendeur, la pression est diminuée, est le circuit recommence à zéro. 100% de la chaleur disponible est utilisée pour le chauffage, résultant à 35% de l’évaporateur et 65% de la chaleur de l’environnement.
Enthalpie = Contenu de chaleur (kJ/kG) =
Somme de l’énergie interne et du produit de la pression multiplié par le volume
Les différents types de pompes à chaleur
il existe plusieurs technologies de pompes à chaleur, les plus courantes sont actuellement les Pac à compression. une autre technologie de pompes à chaleur se développe depuis quelques années : la Pac à absorpton gaz. PAC à compression le compresseur des Pac à compression peut être alimenté soit par de l’électricité (Pac à compression électrique) soit par du gaz (Pac à moteur gaz). le fonctonnement d’une Pac à compression est comparable à celui d’un réfrigérateur ménager. PAC à absorption dans le cas des Pac à absorpton, l’élévaton de température et de pression ne se fait pas via un compresseur mais par l’intermédiaire d’un brûleur à gaz. les échanges de chaleur reposent, quant à eux, sur la réacton d’une soluton composée d’un fluide frigorigène (ammoniac) et d’un absorbant (eau) LES COMPOSANTS Evaporateur / Condenseur Dans l'évaporateur, le fluide frigorigène liquide s'évapore en absorbant la chaleur de l'environnement. Dans le condenseur, ce même fluide frigorigène retrouve son état liquide en transmettant sa chaleur au circuit de chauffage. Il existe différents types d'évaporateurs et de condenseurs, les plus utilisés sont des échangeurs à plaques, on trouve encore beaucoup de machines équipées d'échangeurs coaxiaux. Vanne de détente Le fluide frigorigène liquide sous haute pression qui sort du condenseur traverse un étranglement (vanne de détente) avant de parvenir sur la partie basse pression du circuit (côté évaporateur). Ce n'est qu'à basse pression que le fluide frigorigène peut s'évaporer et ainsi absorber de la chaleur. Compresseur Dans les installations de villas et petits immeubles, ou la puissance ne dépasse pas 100 kW., les compresseurs utilisés sont généralement des modèles hermétiques. Actuellement de type rotatif (scroll). Les avantages: prix intéressant, construction compacte, pas d'entretien et très silencieux. Le fonctionnement du compresseur scroll A.-Généralités Le compresseur possède 2 spirales emboîtées l’une dans l’autre. La spirale supérieure est fixe, tandis que la spirale inférieure est animée d’un mouvement orbital. B. - Admission – première orbite Lors du déplacement de la spirale inférieure, deux poches de gaz se forment, puis se referment, emprisonnant ainsi le fluide frigorigène. C. – Compression – deuxième orbite Le mouvement de la spirale entraîne les gaz vers la partie centrale : le volume occupé se réduit et les gaz sont comprimé. D . – Refoulement – troisième orbite Les gaz comprimés sont évacués à travers l’orifice de refoulement situé au centre de la spirale fixe Fluide frigorigène La recherche est intense dans le domaine des fluides frigorigènes. Les CFC R12 et R502 fréquemment utilisés jusqu'à la fin des années 1980 ne peuvent plus l 'être dans les installations nouvelles (destruction de la couche d'ozone). Transitoirement, on utilise le R22 (HCFC), qui sera interdit dès le 31 décembre 2001. Les réfrigérants de substitution sont actuellement le R134a (HFC) et R407c (HFC). Le réfrigérant naturel qui arrive sur le marché pour les petites puissances est le propane R290 (HC), il est toutefois inflammable, et la norme suisse SN 253 130 régis les exigences d'installation. Les fluides frigorigènes et leur impact sur l’environnement Le fluide frigorigène de la pompe à chaleur assure une tâche importante en tant que médium, en quelque sorte en « transportant » la chaleur du bas niveau de température de la source de chaleur à un niveau plus élevé. Il y a déjà vingt ans que l’on a découvert que les chlorofluorocarbones (CFC) provoquent une réaction conduisant à la destruction de la couche d’ozone. Les fluides frigorigènes concourent également d’une manière significative à l’effet de serre. Manipulation et autorisation des fluides frigorigènes sont réglés par l’Ordonnance sur les matières dangereuses pour l’environnement, mise en application par le Conseil fédéral en août 1991. Outre l’impact sur l’environnement, il faut également considérer la température de départ du chauffage, lors du choix d’un fluide frigorigène. Suivant la température de fonctionnement, différents fluides pourront convenir. Les R12 et R502, deux CFC halogénés largement répandus dans la technique des pompes à chaleur, sont interdits depuis le 1 er janvier 1994 pour de nouvelles installations. Dans le monde entier, l’industrie chimique travaille au développement de fluides de substitution et à leur mise sur le marché aussi rapide que possible. Les fluides de substitution les plus utilisés sont avant tout les fluorocarbones (HFC) tels que le R134a, ainsi que les hydrocarbures tels que l’isobutane (R600a) et le propane (R290). Le R134a présente des propriétés physiques semblables à celles du R12 et constitue donc actuellement le principal fluide de substitution. Des études effectuées sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie ont montré qu’un échange des fluides frigorigènes dans les installations existantes est possible. Pour les petites installations, une telle substitution a peu de chances d’être réalisée, pour des raisons de coût. Comme solution provisoire, on utilise maintenant souvent le R22, un HCFC partiellement halogéné, caractérisé par un faible potentiel de destruction de l’ozone, mais toutefois avec un potentiel encore élevé d’augmenter l’effet de serre. Les températures de départ de 45 à 50°C que l’on peut atteindre avec ce fluide sont cependant bien moins élevées qu’avec du R12 ou du R134a. En Suisse, le R22 ne sera plus autorisé pour de nouvelles installations dès 2001. A côté des fluides synthétiques mentionnés jusqu’ici, on trouve également des fluides naturels, tels que l’isobutane et le propane, mais aussi l’ammoniac. Ils présentent l’avantage de ne pas mettre en danger la couche d’ozone et de ne pas contribuer à l’effet de serre. En outre, les effets à long terme liés à leur utilisation sont bien connus. Ces fluides ne sont toutefois que très rarement utilisés pour des systèmes de pompes à chaleur dans le secteur de l’habitation, et c’est pourquoi nous ne les étudierons pas plus en détail. Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de l’Office fédéral de l’environnement, les forêts et du paysage (OFEFP) à Berne. LES SOURCES DE CHALEUR MAIS TOUJOURS DE L'ENERGIE SOLAIRE L'AIR UTILISATION DE LA CHALEUR DE L'ENVIRONNEMENT Avantages – Disponible partout et facile à utiliser – Pas d’autorisation – Pas d’investissement aussi importants que pour d’autre captages Inconvénients – Le rendement est moins bon lorsque les températures extérieures sont basse, et c’est là que la puissance de chauffage demandée et la plus importante. – Lorsque la température de l’air est inférieure à environ +5oC, de la glace peut se former sur l’évaporateur, qu’il faut dégivrer régulièrement. – Il est nécessaire d’accorder une attention aux problèmes de bruit (ventilateur). – Le fonctionnement monovalent est possible que dans les bâtiments bien isolés et pourvu d’une distribution de chaleur à basse température. LE SOL UTILISATION DE LA CHALEUR DE LA TERRE Les sondes Les sondes dites « géothermique » sont des tubes en matière plastique plongés vertic forages de 50 à 150 m. de profondeur. Le fluide caloporteur est un mélange eau– antigel en circuit fermé. Par refroidissement à la périphérie des sondes, il se produit une sorte d’entonn à-dire que la chaleur va s’écouler du sous-sol environnant vers la sonde. Le sous-so état « normal » durant les périodes où la pompe à chaleur ne fonctionne pas. Avantages –Niveau de température constant, entre environ 3 et 5oC –Fonctionnement monovalent Inconvénients –Autorisation officielle nécessaire –Des études géologiques sont nécessaires – Investissement pour les forages destinés à recevoir les sondes Les serpentins Les serpentins sont des tubes en plastiques enterrés à une profondeur de 1,2 à 1,5 m. et formant des boucles longues de 80 à 100 mètres. La distance entre les tubes est de 0,6 à 0,8 m. selon le diamètre des conduites. Le fluide caloporteur est également un mélange eau- antigel. Avantages – Fonctionnement monovalent possible si la surface des serpentins est suffisante Inconvénients – Grande surface de serpentins nécessaire – Le refroidissement du sol peut provoquer un léger retard de la végétation. L'EAU Nappe phréatique Avantages – Niveau de température idéal pour les pompes à chaleur – Température relativement constante, entre 8 et 10oC – Fonctionnement monovalent Inconvénients – Autorisation officielle nécessaire – Des études géologiques sont nécessaires – Une analyse de l’eau est conseillée afin d’éviter les dommages liés à la corrosion – Investissement pour les puits de soutirage et de restitution