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de grande longueur
sur un sol cohérent non homogène
par
A. Bottero
Maître-Assistant l. U. T. 1 Grenoble
Institut de Recherches Interdisciplinaires
de Géologie et de Mécanique
MaxF- f o"dV
Jan'
(3)
n{'} = {"}
tl
I
P(ê):
à .,J=, tilE*ds, +Ë col[u,]l-(o (4)
,i l=
conduit à un majorant de la force F d'enfoncement
vertical à la vitesse Vo t101.
L'ensemble des conditions d'admissibilité cinémati-
(c) u
ques et plastiques 9'e-xpriment linéairement suivant les
vitesses nodales (tUl" pour un élément (e)). Pour se
::o
ramener globalement à un problème d'optimisation
linéaire on utilise un critère de TRESCA linéarisé par
I'extérieur [8], ce qui conduit à un problème cinémati-
que global :
:, (d)
Min P(\, u)
,à (.,r, ,i ^,,) * à ltu,llro
3bo.,
-E{^}:o
tuJ
(r)
" effet de plaque sous la fondation, accompagné d'un obtient la fourchette des valeurs encadrant exPrimé
)>
Pz
élargissement de la zone de rupture dans la couche sous la forme :
inférieu re.
c) Quand la couche la plus molle occupe la partie Pe: Ct x *"(l'T'l)
supérieure, la déformation est concentrée au voisinage
du point A; la couche inférieure est moins sollicitée
jusqu'à ne plus l'être du tout quand on atteint le
C.'
rapport #: 0,20 (d).
!-t2
Cr
c1
Cz r-2
(a) o.5
(b)f
-T----T---T-----J (a)
:|
tc)
cb)
10
Cc)
Fig. 5 Répartition de contraintes sous la fondation Fig. 6 Zones plastiques suivant Cr/Cz
i
La figure 7 b sur laquelle les valeurs exactes de N" sont 11 o/o près. L'écart entre N!") et N!"r croît ensuite pour
indiquées par o tsl montre que : f 1
h_. --t'T
tt'll'.,
2.4.3 Etude du cas
B- |
2 34 5
En milieu homogène, le modèle cinématique de la
3 conduit à N!"):5,39 à partir du champ de
figure
\:.:t:::::_: (c)
( b)
Cr
vitesses de la figure 10. Tandis que le modèle statique :5, Cz
de la figure 2 conduit à N!"):4,86, soit :
4,86( -5,4 %) < N" exact : 5,14 < 5,39(+4,8 Y").
En milieu hétérogène, les bornes obtenues quand la 3 4
couche superficielle est peu épaisse (fig. 11 a) sont très
voisines et les valeurs cinématiques meilleures que
celles fournies par les cercles de glissement. La
solution exacte est approchée dans le pire des cas à Fig. 7 N, (Cr/Ct) pour h/B : 0,25
12
ce rc le de
gf issement ( tUæ )
vafeur exacte
I
I
fito.1o
6 t
.'.....=o.20
a
Cz
5 10
(a)
E
5 Cz
(b)
!t=o.so
(c)
Cr
Cz
Cr
10 6
hr
h Nc
1
b=o.5o
.6
o.4
o.2
o
q
1 Cz
Cr
Fig. I Abaqut N,(Cr/Cz, hr/h) pour h/B:0,50
12 5 10 G
Fig. 1 1 Approches de N, pour h/B : 1
Nc
I -_--J-- -f
hr
7
Qe hr h
6 h 1
1
5
4 3 o.50
I
o.375
3 2
o.6 o.25
o.125
2 1
o.4
o
Cr
1 o.2
oc1 456 Cz
3.3 Inclusion du re
Nous avons encadré la valeur de ps dans le cas t,
l=
soit une inclusion dure d'épaisseur relative a
i "nafe ]
1
pu is et de position h- variable.
5
C2
superficielle, il existe une hétérogénéité mécaniqu" 3
l.r 1
Ct au-delà de laquelle p ne varie plus. Cette limite est
Fig. | 7 lnclusion dure mince : approche de pt (C2/Cr) voisine de 8 quand
'h P vaut o,zset voisine de 1,9 pour
hm
r^ :0,42. La figure 17 montre que I'approche statique
n
conduit plus rapidement à cette raideur limite que
I'approche cinématique, confirmant ainsi la tendance
vue en 2.4.1 .
e1
h3 (,=*=ro)
(e) (b) 3.3.2 Épaisseu r relative
3,=2 3=s
S# Les figures 19 et 20 regroupent les résuttats de
l'évolution des approches de p suivant le rapport
Fig. 18 lnclusion dure mince : approche de pt hm)/(h) *
trz 1 "a
la position relative de I'inclusion. on peut souligner
I'analogie de comportement avec les résultats concer-
position de I'inclusion sur les bornes de pr êt d'autre
r" " :6
1
Cr
u Cz
p"(nivceur: r)
- p"(
r[: .. ) Fig. 21 lnclusion molle mince : approches de pt rcr/C2)
__l
I
Cz
C1
Fig. 'l
9 lnclusion dure épaisse : approches de p
t
(Cz/Cr)
51015
abc
:Q-;a}-=-----,
,t
/t/
,5 (u),1O (c)
3: - 2(a)
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Cz
E
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(b)
F 7-- 1 7- - , -t
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I
4 u , , , t , t tt
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