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ABBAS BRADAI
6/23/2009
Remerciement
Remerciement
Ces quelques lignes ne pourront jamais exprimer la reconnaissance que j’éprouve envers
tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué par leurs conseils, leurs encouragements ou
leurs amitiés à l’aboutissement de ce travail.
Mes vifs remerciements accompagnés de toute mes gratitudes vont tout d’abord à mon
encadreur Dr Hakim Badis de l’université de Marne-la-vallée, pour m’avoir proposé cet
intéressant sujet et pour les précieux conseils et orientations qu’il m’a prodigués. Je le
remercie pour sa disponibilité, son aide, ses précieux conseils, ses critiques constructives, ses
explications et suggestions pertinentes et enfin, pour avoir apporté tant de soins à la
réalisation de ce projet de fin d’études.
Que tous ceux qui ont contribué à ma formation trouvent ici l’expression de notre sincère
gratitude.
Dédicace
À mon très cher père Abd El Kader, pour tous tes sacrifices, pour ton engagement envers
tes fils, pour tout ce qui tu as fais pour nous, et spécialement pour moi. Pour ton amitié,
pour la vocation de père, que tu as bien joué. Tous les mots, toutes les belles et sincères
expressions n’expriment pas ma gratitude, ma reconnaissance envers toi. J’espère que ce
modeste travail te fait oublier une petite partie de ce que tu as soufré à cause de moi, et à
cause de ce destin …
À ma très chère mère Fatma, je dédie ce travail à toi, pour tout ce que tu as fait pour
moi, et pour mon frère et mes sœurs, pour ta contribution morale et matérielle à la
prospérité de notre famille. Tous les mots et les expressions n’expriment pas ma
reconnaissance et ma gratitude envers toi. J’espère que ce modeste travail te fait oublier les
long mois que j’ai passé loin de toi, les longues nuits que tu as passé penser à moi et à
s’inquiéter pour mon avenir, pour toutes tes prières pour moi, pour tout ce que tu as fait
pour moi.
À mon très chère frère Mohammed, je dédie ce travail à toi moha Ettarouna ! Pour ta
fraternité, pour tes sentiments envers tes frères, que tu essaye toujours de cacher. Pour ton
sens d’humour, pour les inoubliables jours qu’on as passé ensemble.
À la sage, ma sœur Amina, je dédie également ce travail à toi ma très très chère sœur, et
je te dis bon courage ! Dans tes études, je sais que c’est dur, mais je compte sur toi. Je
t’avertie ! Je ne serai comptant que si tu conserve le titre ‘majore de promos’ de l’année
passée, et je te dis : je serai ton premier patient inchallah!
Chapitre 1
Introduction
Les réseaux MANETs ont fait récemment l’objet de recherches intenses, ce qui a
aboutit à plusieurs standards, tel que IEEE 802.11 [1], Bluetooth, etc. Cependant le
travail reste insuffisant pour permettre le déploiement des réseaux ad-hoc de taille, des
aspects importants tels que la portée radio, la bande passante, la scalabilité et la sécurité
demeurent des problèmes ouverts. L’une des principales contraintes des réseaux sans fil
consiste en l’obligation pour le périphérique émetteur d’obtenir un accusé de réception de
la part du receveur avant d’envoyer un nouveau paquet de données. Il en résulte une
baisse certaine de la bande passante disponible et donc une chute des débits pratiques. Un
autre fort handicap tient à la nature des ondes et de leur comportement avec
l’environnement : elles sont victimes de rebond, d’absorption et d’atténuation suivant les
obstacles et les distances parcourues. La qualité de la transmission baisse de façon
drastique et réduit à la fois portée et débits. C’est sur ce point que se concentrent les
innovations technologiques telles que le MIMO, afin d’obtenir les meilleures
performances possibles en réduisant au maximum l’influence de l’environnement.
Acronyme de Multiple Input, Multiple Output, son principe est simple : plutôt que
d’envoyer un seul signal sur une seule fréquence donnée, comme le fait jusqu´à présent
n’importe quel périphérique sans-fil 802.11a, b ou g, il est envoyé plusieurs signaux
différents à des fréquences proches pour augmenter soit le débit, la portée, ou réduire les
erreurs de transmission sur les canaux. La première particularité du MIMO passe donc
par l´utilisation simultanée de plusieurs antennes émettrices et réceptrices. L´algorithme
3 Introduction
qui gère le MIMO est ainsi capable de découper l´information à transmettre et de la faire
transiter parmi tous les émetteurs mis à sa disposition. A l´autre bout, le périphérique
receveur, bien sûr utilisant lui aussi cet algorithme, est capable de réorganiser les données
qu´il reçoit. Dans les faits, un périphérique compatible MIMO se verra ainsi équipé de 2
à 8 antennes.
La technologie MIMO est plus au moins bien exploitée dans le cas des
communications pair à pair, mais moins connue dans les réseaux ad-hoc multi-sauts. Pour
cela nous nous somme intéressé dans ce projet de fin d’études à la gestion de la mobilité
ainsi que l’amélioration de la qualité des liens radio dans les réseaux ad-hoc en utilisant
cette technique. À cet effet nous proposons une extension du protocole de routage OLSR
[2] pour tirer profit des avantages offerts par les liens MIMO. Notre protocole est simulé
sous NS-2 (Network Simulator), un simulateur à événements discrets, très répondu dans
le domaine de la simulation des réseaux ad-hoc.
Chapitre 2
Les réseaux sans fil, plus particulièrement les réseaux ad-hoc [3], connaissent
aujourd’hui une très grande popularité dans le domaine des télécommunications. Leur
succès est, essentiellement, du aux équipements mobiles à faible coût. Ces derniers
procurent une certaine puissance en termes de capacité de traitement et de stockage des
données, et ils sont autonomes en termes d’énergie. De plus, ils sont dotés d’une
multitude de fonctionnalités fournissant différents types d’applications et de services,
particulièrement, les services de connexions.
Nous donnerons, dans la section 2.1, quelques définitions sur les réseaux sans fil. Puis
dans la section 2.2, nous dresserons les différentes techniques de transmission sans fil.
Les caractéristiques et les contraintes des réseaux ad-hoc seront présentées dans la
section 2.3.
2.1 Définitions
Les réseaux sans fil peuvent être classés en deux catégories. Dans la première figurent
les réseaux sans fil avec infrastructure (voir la figure 1.1) où un point d’accès AP (Access
point) assure la liaison entre les mobiles. La deuxième catégorie est celle des réseaux ad-
hoc. Le terme « ad-hoc » est une locution d’origine latine qui signifie « qui convient au
sujet, à la situation » [4] ; on parle alors de réseau auto adaptatif. Un réseau ad-hoc est un
ensemble autonome et coopératif de mobiles qui se déplacent aléatoirement et le seul
moyen de communication est le sans fil, sans utilisation d’une infrastructure préexistante
(voir Figure 1.2). Un exemple de topologie dynamique est représenté sur la Figure 1.3
Initialement, les réseaux ad-hoc mobiles ont été introduits pour améliorer les
communications dans le domaine militaire, vu la nature dynamique de leurs opérations et
champs d’action. Les recherches sur ces réseaux ont été financées par le gouvernement
américain et supervisées principalement par le DARPA (Defence Advenced Reseach
Project Agency) et l’ONR (the Office Naval Research) en 1994. Aujourd’hui, avec
l’émergence des standards tels que Bluetooth, HiperLan et IEEE 802.11, les projets de
recherches civiles dans ce domaine ont afflué de partout dans le monde.
5 Introduction
FIG. 4.1- Réseau en mode infrastructure FIG. 1.2- Réseau en mode ad-hoc
Nœud mobile
Lien de Après
communication
rencontre un obstacle, une partie de sa puissance est absorbée et transformée en une autre
forme d’énergie (thermique par exemple), une partie continue à se propager de façon
atténuée et une dernière peut éventuellement être réfléchie. L’atténuation augmente avec
l’augmentation de la fréquence ou de la distance. De plus lors de la collision avec un
obstacle, la valeur de l’atténuation dépend fortement du matériel composant l’obstacle.
Généralement les obstacles métalliques provoquent une forte réflexion, tandis que l’eau
absorbe le signal.
Les transmissions radios dans les réseaux sans fil sont soumises à de nombreuses
contraintes, liées à la nature de la propagation des ondes radios et aux méthodes de
transmissions, rendant ce type de transmission non suffisante. Le signal transmis est sujet
à nombreux phénomènes dont la plupart ont un effet de dégradation sur la qualité du
signal. Cette dégradation se traduit en pratique par des erreurs dans les messages reçus
qui entraînent des pertes d’informations pour l’usager ou le système. Ces contraintes sont
notamment :
les brouillages dus aux interférences : les liens radios ne sont pas isolés, deux
transmissions simultanées sur une même fréquence ou, utilisant des fréquences
proches peuvent interférer. De plus, les interférences peuvent venir d’autres
types de machine non dédiées aux télécommunications. Par exemple, les
fréquences utilisées dans les fours à micro-ondes sont dans les fréquences de la
bande ISM (bande de fréquences non réglementée) ;
les brouillages dus au bruit ambiant (que nous distinguons des interférences),
provenant d’émission d’autres systèmes par exemple ;
les évanouissements (ou fadings) dans la puissance du signal dus aux nombreux
effets induits par le phénomène de multi-trajets ;
liens versatiles : les transmissions radios sont très sensibles aux conditions de
propagation, ce que les rend versatiles. Un contrôle de la qualité des liens est
obligatoire afin de pouvoir les exploiter convenablement pour les
communications radio ;
Hétérogénéité des nœuds : Un nœud mobile peut être équipé d’une ou plusieurs
interfaces radio ayant des capacités de transmission variées et opérant dans des plages de
fréquences différentes. Cette hétérogénéité de capacité peut engendrer des liens
asymétriques dans le réseau. De plus, les nœuds peuvent avoir des différences en termes
de capacité de traitement (CPU, mémoire), de logiciel, de taille (petit, grand) et de
mobilité (lent, rapide).
Multi-sauts : Un réseau ad-hoc utilise souvent des sauts multiples pour éviter les
obstacles, minimiser la consommation d’énergie, ou pour joindre un nœud qui n’est pas
dans la portée de communication de l’émetteur.
Contrainte d’énergie : Les hôtes d’un réseau MANET sont destinés à être portables et
mobiles et donc à être alimentés par des sources d’énergie autonomes comme les
batteries ou les autres sources consommables (par exemple l’énergie solaire). La durée de
vie des batteries est limitée, par conséquent les services et les applications supportées par
chaque nœud. Sachant qu’une partie de l’énergie est consommée par la fonctionnalité de
routage, cela nécessite à mettre en place des critères d’optimisation pour la conservation
de l’énergie.
Taille du réseau : Elle est souvent de petite ou moyenne taille (une centaine de nœuds).
Le réseau est utilisé pour étendre temporairement un réseau filaire, comme pour une
conférence ou en cas de catastrophes naturelles. Cependant, quelques applications de
réseaux ad-hoc nécessitent une utilisation allant jusqu’à des dizaines de milliers de
nœuds, comme dans les réseaux de capteurs.
Topologie non prédictible : Les unités mobiles sont libres de se déplacer arbitrairement
dans les réseaux ad-hoc. Par exemple, un nœud peut joindre un réseau, changer de
position ou s’éloigner du reste des nœuds du réseau. Pour assurer la connectivité du
réseau, une première solution consiste à augmenter la portée de communication en
augmentant la puissance de transmission, cette solution est vite écartée puisque la
puissance d’émission est bien réglementée, et d’autre part, vue la nature des réseaux ad-
hoc, où l’énergie est une ressource rare pour les nœuds mobiles.
Débit faible par rapport aux réseaux filaire : la bande passante étant également une
ressource rare dans les réseaux ad-hoc, le routage essaye de minimiser la portion utilisée
pour la gestion du réseau, afin de pouvoir laisser le maximum de bande passante pour les
communications.
8 Introduction
2.4 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la description générale des réseaux ad-hoc qui
représentent le grand avantage d’avoir une extrême souplesse grâce à l’absence du
câblage et d’une infrastructure fixe. Ainsi, nous avons cerné et défini tous les éléments
de base qui constituent un réseau ad-hoc. Ce type de réseaux utilisent les
radiofréquences pour la transmission des données qui sont à faibles bandes passantes et
soumises à de nombreuses contraintes tel que le brouillage du aux interférences et/ou au
bruit ambiant, l’évanouissement causé par les trajets multi-chemins, et l’atténuation du
signal.
Pour pallier à ces problème une nouvelle technologie a fait son intrusion dans le
domaine des réseaux sans fil, il s’agit de la technologie MIMO que nous allons présenter
dans le chapitre suivant.
10 Présentation de la technologie MIMO
Chapitre 3
L’apparition des systèmes MIMO (Multiple Input Multiple Output) a été motivée par
le besoin accru en terme de débit du à l’arrivée de nouveaux ux services tels que l’accès à
internet
nternet et la transmission d’images via les systèmes
systèmes de communications sans fil, ainsi
que la saturation des ressources en canaux de transmission, en particulier
partic dans la bande
de la téléphonie mobile. Les systèmes MIMO consistent à utiliser plusieurs antennes à
l’émission et à la réception (voir la figure 3.1).
Un canal de 20 MHz
Sous-
porteuses
Fréquence
Temps
Le second avantage de l’OFDM vient du fait que toutes les opérations sont faites dans
le domaine fréquentiel. De ce fait, comme le montre la figure 3.3, lorsqu’un signal
OFDM est envoyé dans le canal, il est atténué et déphasé comme s’il passait dans un
filtre. Au niveau du récepteur, le signal reçu est simplement le signal émis multiplié par
un coefficient complexe. De cette façon, il est aisé de retrouver le signal envoyé. Cette
technique est très utile pour le MIMO.
12 Présentation de la technologie MIMO
Canal1
Émetteur Récepteur
Canal2
1E H11 1R
H21 J1
S4 S3 S2 S1
2R
2E H12
S2
H22 J2
D’après le schéma ci-dessus, nous constatons qu’avec deux antennes de chaque côté,
quatre canaux distincts sont créés. Lorsqu’un paquet S1 est envoyé à partir de l’antenne
« 1E » à destination de « 1R » et que le paquet S2 est envoyé de « 2E » pour « 2R », à la
réception chaque antenne reçoit à la fois ce qui a été envoyé par « 1E » et « 2E »
multiplié par un coefficient complexe en fonction de leur canal, d’où les deux équations :
Y=Hx+n (3.3)
14 Présentation de la technologie MIMO
Lorsque le canal est carré et orthogonal, on peut représenter la capacité par l’équation
3.4 où M (M = Mt = Mr) canaux parallèles sont implicitement créés dans la même bande
de fréquence sans puissance de transmission additionnelle. La capacité croît linéairement
avec le nombre d’antennes pour des SNR (Signal Noise Ratio) croissants, c’est-à-dire
que la capacité croît de M bits/s/Hz pour chaque augmentation de 3dB du SNR. Lorsque
le nombre de récepteurs et d’émetteurs ne sont pas égaux, c’est le nombre inférieur qui
limite l’augmentation de la capacité, qui est donnée par l’équation 3.4, où M = min (Mt,
Mr).
= (1 +
) (3.4)
1E
S2 S1
1R
S2 S1
Y
2E
-S1* S2*
3.5 Conclusion
La technologie MIMO propose trois améliorations majeures :
Notons que les trois améliorations apportées par la technologie MIMO ne peuvent être
atteintes à la fois, reste à déterminer donc, quand est ce qu’on a va augmenter le débit,
quand est ce qu’on doit augmenter la fiabilité, ou la portée de communication.
16 Le routage dans les réseaux ad-hoc
Chapitre 4
Le domaine des réseaux ad-hoc est très prometteur puisqu’il permet la création
spontanée d’un réseau sans avoir besoin d’aucune infrastructure. Un réseau ad-hoc est
simplement constitué de terminaux utilisateurs sachant communiquer ensemble
directement. Une façon intuitive et simple de concevoir les réseaux ad-hoc est de
considérer qu’ils correspondent à la généralisation ultime des réseaux sans fil car ils
limitent au maximum le rôle de l’infrastructure fixe. Cette généralisation est obtenue par
l’amélioration des capacités de connectivité des réseaux locaux sans fil. La portée limitée
des terminaux exige la présence d’un protocole de routage pour établir une
communication entre deux entités lointaines. Plusieurs protocoles de routage ont été
proposés dans le groupe MANET. Ils permettent de trouver des plus courts chemins en
termes nombre de sauts.
Comme la technologie MIMO permet de pallier aux principaux problèmes des réseaux
sans fil, à savoir la portée limitée des terminaux, et la fiabilité des communications (voir
chapitre 3), il semble intéressant d’étudier les moyens permettant d’introduire cette
technologie dans les réseaux ad-hoc mobiles (MANETs) où les terminaux sont en
mouvement les uns par rapport aux autres. En effet, jusqu’au là, la technologie MIMO est
plus ou moins bien exploitée dans les réseaux sans fil à infrastructure, utilisée dans les
stations de base GSM pour tirer profit de la diversité, introduite récemment dans les
points d’accès sans fil des différents opérateurs fournisseurs d’accès à internet, pour
augmenter et le débit et la portée de communication. Par contre le MIMO est peu connu
dans les réseaux MANETs, pour cela nous proposons dans ce mémoire une extension du
protocole de routage OLSR, pour gérer la mobilité et améliorer la qualité des liens radio
dans les réseaux ad-hoc en utilisant cette technique.
contrôle important est nécessaire pour mettre à jour les routes et converger vers un état
cohérent dans un réseau avec une topologie très dynamique. Comme dans les réseaux
filaires, deux principales méthodes sont utilisées : le routage par vecteur de distance et le
routage par état de lien. Par exemple, Dynamic Destination-Sequenced Distance-Vector
(DSDV [12]) est une adaptation du protocole classique Routing Information Protocol
(RIP [13]) pour les réseaux ad-hoc. Optimized Link State Routing (OLSR [2]) quand à
lui est une optimisation de l’algorithme d’état de lien Open Shortest Path First (OSPF
[14]) pour les réseaux ad-hoc. Le routage par état de lien consiste à diffuser
périodiquement l’état des liens des voisins à tous les nœuds du réseau, par contre le
routage par vecteur de distance permet à chaque nœud de diffuser à ses voisins sa vision
des distances qui lui séparant de tous les nœuds du réseau. Les algorithmes de routages
basés sur ces deux méthodes utilisent la même technique qui est la technique des plus
courts chemins. L’inconvénient des protocoles proactifs réside dans le coût du maintien
des informations de topologie et de routage même en absence de trafic de données ce qui
implique une consommation continuelle de bande passante.
Au contraire des protocoles proactifs, les protocoles réactifs établissent les routes
uniquement à la demande. Une procédure de découverte de route est déclenchée
lorsqu’un nœud souhaite envoyer des paquets vers un destinataire dont la route est
inconnue. Une demande de route vers ce destinataire est propagée dans le réseau. Un
nœud ayant une route valide vers ce destinataire, répond au nœud à l’origine de la
demande. La route est obtenue par le chemin inverse de la réponse. Citons par exemple
les protocoles, Ad-hoc On demand Distance Vector (AODV [15]), et Dynamic Source
Routing Protocol (DSR [16]). La propagation d’ouverture de la route est basée sur le
mécanisme d’inondation. Cette inondation surcharge tout le réseau puisque tous les
nœuds doivent répéter la requête. De plus, un problème supplémentaire se pose lors de
changement de topologie : ce type de protocole est obligé de réagir rapidement pour
trouver une autre alternative à la route endommagée. En conséquence, un délai d’attente
et une bufferisation des paquets de donnée sont des contraintes à gérer. Il est aussi
impossible de connaître au préalable la qualité du chemin (en termes de bande passante,
délai, …). Une telle connaissance est importante dans les applications multimédias.
Les protocoles hybrides combinent les deux idées des protocoles proactifs et réactifs.
Ils utilisent un protocole proactif, pour apprendre le proche voisinage (par exemple
voisinage à deux sauts ou à trois sauts) ; ainsi ils disposent des routes immédiatement
dans le voisinage. Au-delà de cette zone prédéfinie, le protocole hybride fait appel aux
techniques des protocoles réactifs pour chercher des routes. Avec ce découpage, le réseau
est partagé en plusieurs zones, et la recherche de route en mode réactif peut être
améliorée. À la réception d’une requête de recherche réactive, un nœud peut indiquer
immédiatement si la destination est dans le voisinage ou non, et par conséquent savoir
s’il faut aiguiller la requête vers les autres zones sans déranger le reste de sa zone. Zone
Routing Protocol (ZRP [17]) et Cluster Based Routing Protocol (CBRP [18]) sont des
exemples de tel protocole. Ce type de protocole s’adapte bien aux grands réseaux,
cependant, il cumule aussi les inconvénients des protocoles réactifs et proactifs : message
de contrôle périodique plus le coût d’ouverture d’une nouvelle route. Les travaux actuels
de MANET visent à converger vers un seul protocole prenant les points forts de chaque
protocole.
18 Le routage dans les réseaux ad-hoc
Les messages Hellos sont diffusés sur toutes les interfaces du nœud émetteur et ils
sont reçus par tous les voisins qui se trouvent à un saut de ce nœud. Ces messages sont
envoyés avec une fréquence déterminée par l’intervalle Hello_Interval (la valeur par
défaut est de 2 secondes). Les voisins qui reçoivent ces messages, les traitent et ne les
relaient pas. Les messages Hellos permettent également de découvrir les voisins à deux
sauts (c’est-à-dire, les voisins des voisins). Les informations de voisinage fournies par
ces messages sont valides pendant une durée de vie Neighbor_Hold_time qui est égale à
3 X Hello_Interval. Une approche simple permettant de détecter la non-validité d’un lien
OLSR est la perte de 3 Hellos successifs, mais d’autres techniques peuvent être utilisées
dans OLSR.
fois de ses sélecteurs de relais multipoint (voir figure 4.2). Cette technique réduit d’une
façon significative le nombre de retransmissions lors du processus de diffusion [19]. Les
relais multipoint sont calculés suite à la détection d’un changement de voisinage direct
ou à deux sauts. La figure 4.2.a montre un exemple où un paquet de s est diffusé au
voisinage à trois sauts par 24 retransmissions. Dans la figure 4.2.b seuls les relais
multipoint retransmettent le paquet (12 retransmissions).
Nœud retransmetteur
L’optimisation offerte par l’utilisation des relais multipoint est plus efficace dans des
topologies de réseaux ad-hoc denses et larges. Par ailleurs, cette optimisation s’avère
bénéfique pour la recherche de route par inondation utilisée dans les protocoles réactifs
[20]. Le gain sera important dans les deux configurations suivante : (i) pour les modèles
de trafic aléatoire et sporadique où un large sous-ensemble de nœuds est en
communication, (ii) lorsque les couples [source, destination] varient dans le temps [21].
Plus le nombre de relais multipoint est petit, plus le routage est optimal. Une heuristique
pour la sélection d’un ensemble minimal de relais multipoint a été proposée dans [2].
réalisées sous NS-2 pour tester le comportement général des deux algorithmes et
l’influence de certains paramètres sur ces mêmes comportements, pour pourvoir à la fin
mettre en évidence les raisons de notre choix.
Pour étudier l’impact de la densité du réseau sur les performances des deux protocoles
en termes de taux de perte, nous avons réalisé plusieurs simulations, en augmentant à
chaque fois le nombre de nœuds mobiles du réseau. Le réseau de simulation étant à faible
mobilité, les résultats sont représentés dans la figure 4.4.
On constate que le taux de perte du protocole AODV ne dépasse pas les 5% dans une
architecture peu dense (< 15 nœuds), mais on remarque une dégradation en taux de
délivrance des paquets dès que le nombre de nœuds mobiles devient important. À
l’inverse le protocole OLSR réalise de bonnes performances dans les topologies denses.
23 Le routage dans les réseaux ad-hoc
On s’est intéressé ensuite à l’impact de la mobilité sur le taux de perte dans les deux
protocoles. La figure 4.5 illustre le taux de perte en fonction du temps de repos, qui
représente la durée d’immobilité des nœuds. Ce paramètre est décrit dans le modèle de
mouvement « Random Waypoint », adopté dans nos simulations. Le réseau est constitué
de 12 nœuds mobiles.
D’après la figure 4.5 on constate que le taux de perte des paquets augmente avec
l’augmentation de la mobilité pour les deux protocoles, par contre AODV présente moins
de droppes par rapport à OLSR, et on explique ça par la nature proactive de ce dernier,
où la détection d’invalidation d’un lien, et la mise-à-jour des informations topologique ne
sont pas instantanées.
Les délais de bout-en-bout sont plus élevés dans OLSR, comme le montre les figures
4.6 et 4.7, dans le cas des réseaux peu denses ou à forte mobilité.
24 Le routage dans les réseaux ad-hoc
Délai de bout-en-bout(s)
Les courbes 4.8 et 4.9, qui tracent l’évolution de la charge du réseau en fonction de la
densité, et le temps de repos respectivement, montrent que dans tout les cas, OLSR
provoque une surcharge plus importante au réseau, ce qui est tout à fait naturel, puisque
des messages de contrôle sont diffusés périodiquement dans le réseau, à la découverte de
nouveau voisins, ou bien pour maintenir la consistance de la base d’information
topologique des nœuds, à l’inverse d’AODV où la requête de recherche de route n’est
diffusée dans le réseau que s’il ya des données à envoyer, et l’émetteur n’a pas une entrée
valide dans sa table de routage pour joindre le destinataire.
4.3.4 Synthèse
À travers cette étude comparative entre les performances d’OLSR et AODV, on peut
conclure que le protocole OLSR a montré ses performances dans le cas des réseaux
denses et à faible mobilité vue sa nature proactive, et grâce aux nouvelles idées
d’optimisation qu’il a introduit (MPR, …). Par contre on constate que les performances
d’OLSR se dégradent lorsque la mobilité augmente ou la densité du réseau diminue.
4.4 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons introduit le routage dans les réseaux ad-hoc, en exposant
les différentes catégories de ses protocoles : réactifs, proactifs et hybrides. Nous nous
sommes focalisés ensuite sur le protocole OLSR qu’on a choisi pour gérer la mobilité et
améliorer la qualité des communications dans les réseaux MANETs avec les liens
MIMO.
Nous avons détaillé tous les aspects relatifs à OLSR, du mécanisme de détection de
voisinage, au calcul des routes en passant par la notion des MPRs introduite par OLSR et
le processus de gestion de la topologie. Nous avons jugé indispensable d’aller jusqu’au
bout dans les détails d’OLSR, puisqu’ils seront indispensables dans l’étape suivante, qui
consiste à la conception et la réalisation de notre extension, qu’on va présenter dans le
chapitre suivant.
Afin d’étudier les faiblesses d’OLSR, et justifier l’introduction de MIMO dans les
réseaux ad-hoc, on a procédé à une étude comparative entre OLSR et AODV, l’autre
principal protocole ad-hoc. Les résultats de simulation montrent qu’OLSR se comporte
mieux par rapport à AODV dans le cas des réseaux à forte densité et faible mobilité. Par
contre les performances d’OLSR se dégradent dans le cas des réseaux constitués d’un
nombre réduit de terminaux ou bien à forte mobilité. Pour cela nous avons décidé de
profiter des avantages d’OLSR dans le cas d’un réseau relativement stable et dense, et
utiliser la technologie MIMO pour combler ses lacunes lorsque le réseau devient instable
et peu connexe.
26 Amélioration des performances d’OLSR avec MIMO
Chapitre 5
5.2 Cross-layer
Les simulations actuelles dans le domaine des réseaux sans fil, et plus
particulièrement celles visant à tester les performances d’un protocole particulier, se
contentent de simuler le comportement du protocole en question et de la couche du
modèle OSI correspondante. L’aspect des interactions entre les différentes couches est
souvent négligé. L’hypothèse classique est de supposer que les couches inférieures font
leur travail correctement et n’interfèrent pas avec le comportement du protocole, ce qui
peut ne pas être le cas. Une grande partie des recherches dans le monde des réseaux
MANETs est dirigée vers l’étude des interactions entre ces couches [24, 25]. Toutefois,
ces études sont souvent relatives aux couches directement supérieure ou inférieure. La
couche physique est cependant souvent négligée, ce qui n’est pas une bonne solution. En
effet, plusieurs études [26, 27] ont montré l’importance de la couche physique sur le
comportement du routage. Le calcul du bruit et des interférences est notamment un
facteur qui influence fortement les communications. Pour cela, nous avons jugé
intéressante, une solution Cross-layer pour faire collaborer les couches routage (OLSR),
et la couche physique comme la montre la figure 5.1. La couche réseau peut prendre des
décisions en se basant directement sur des métriques calculées dans la couche physique
sans passer par la couche liaison. Dans notre cas la qualité d’un lien physique est
remontée immédiatement à la couche réseau, afin d’accélérer le traitement.
27 Amélioration des performances d’OLSR
d avec MIMO
Règle de stabilité
L_Link_Quality = (1
( Hyst_Scaling $ L_Link_Quality
Hyst_Scaling
Scaling (5.1)
Règle d’instabilité
L_Link_Quality = 1
( Hyst_Saling $ L_Link_Quality (5.2)
pas de statut. La figure 5.2 donne un exemple de l’évolution de la qualité d’un lien. Les
parties grises sont des zones où le lien est considéré comme mauvais.
Hyst_Threshold_High = 0.8
Hyst_Threshold_Low = 0.3
Hyst_Scaling = 0.5
La question qui se pose maintenant, est-ce que la dégradation de la qualité d’un lien
reçu est due à l’éloignement du nœud ou bien aux interférences ?
La recherche a montré qu’il est difficile de répondre à cette question. Par conséquent
dans notre solution nous avons pris en considération les deux problèmes, puisque
l’augmentation de la portée n’est possible qu’après une certaine fiabilité assurée (selon
les auteurs de [28]). Donc, en cas de dégradation de la qualité d’un lien, on commence
d’abord par la réduction du taux d’erreur. Si la qualité du canal reste médiocre on peut
affirmer que le nœud est entrain de se déplacer.
Q_Threshold
Rx_Threshold
Nœud MPR
Avant Après
FIG. 5.4- Gestion de la mobilité : un nouveau Rôle pour
les MPRs
30 Amélioration des performances d’OLSR avec MIMO
ANSN Reserved
Advertised Neighbor Main Adress
Advertised Neighbor Main Adress
…
ANSN Reserved
Link code Link Message Size
Neighbor Interface Adress
Neighbor Interface Adress
…
Link code Link Message Size
Neighbor Interface Adress
Neighbor Interface Adress
…
Émetteur
Є NON
MPR Selector
- Augmenter la fiabilité
Énergie du Hello
- Envoyer un Hello spécial
>
en unicast. Rx_Threshold x β*
- Envoyer un message TC
précoce.
- communication sur le
canal MIMO OUI
- Diminuer le nombre
d’antennes du lien
- Envoyer un Hello spécial
Énergie de l’accusé en unicast.
de réception >
- Envoyer message TC
Q_Threshold
précoce en multicast
NON
Nombre
d’antennes = 1
- Augmenter la portée.
- Envoyer un Hello spécial
en unicast.
- Envoyer message TC OUI
précoce en multicast.
- Écoute sur le canal MIMO Revenir au canal classique.
• Mis à jour les informations du lien dans la table des voisins à 1-saut, à 2-saut
et la table des sélecteurs des MPR : technique MIMO utilisée, nombre
d’antennes et le canal.
Tel que :
Pi,j : le poids du lien entre les nœuds i et j.
anti,j : le nombre d’antennes utilisées dans le lien entre les nœuds i et j.
34 Amélioration des performances d’OLSR avec MIMO
MIMO_Hello_interval
MIMO_Hello_interval
TC-unicast
MIMO-hello (ant, freq,…)
TC-unicast
Dans un lien MIMO, le rafraichissement des informations sur le réseau s’effectue par
l’échange périodique des messages MIMO-Hello, et des messages TC entre le nœud
MPR et son voisin, comme illustré dans la figure 5.9. Les messages de contrôles sont
échangés en unicast sur le canal de transmission convenu entre les deux nœuds afin de
réduire les interférences. Le message MIMO-Hello permet à un nœud en mouvement de
s’assurer qu’il est toujours joignable par ses relais multipoint. À la perte de trois
messages MIMO-Hello successifs, le lien est considéré comme non valide. Par contre les
messages TC échangés à travers un lien MIMO, permettent l’échange des informations
topologiques entre les deux nœuds communicants, ces informations peuvent ne pas être
disponibles à travers aucun autre lien, comme dans le cas de l’exemple de la figure 5.10.
Sans l’échange de messages TC entre les nœuds « E » et « F », le nœud « I » voulant
envoyer des données au nœud « A », ne trouve pas une entrée correspondante à ce nœud
dans sa table de routage, puisque les messages MIMO-Hello échangés jusque là entre
35 Amélioration des performances d’OLSR avec MIMO
les nœuds « E » et « F » ne permettent l’échange que des tables des voisins à 1-saut et à
2-sauts de chacun, et donc le nœud « I » n’a pas une entrée pour le nœud « A » dans sa
table topologique, hors les deux nœuds appartiennent au même réseau.
A B C
E TC F
G
D H
Lien classique
I
Lien MIMO
5.5 Conclusion
À travers ce chapitre nous avons présenté notre extension d’OLSR qui tire profit des
avantages de la technologie MIMO pour la gestion de la mobilité, et l’amélioration de la
qualité des communications dans les réseaux ad-hoc. Nous avons présenté une solution
basée sur la technique Cross-layer, elle consiste à exploiter des informations mesurées au
niveau des couches basses par des couches pas forcément immédiatement supérieures.
Nous avons aussi développé un mécanisme pour la détection de la dégradation de la
qualité d’un lien.
Les détails relatifs aux différents mécanismes mis en place pour faire face à la
détérioration de la qualité de communication sont détaillés dans la section 5.4. Les
messages de contrôles échangés, les différentes actions de synchronisation, le calcul de
la table de routage ainsi que les interactions de notre protocole avec les autres couches
sont développés sous cette rubrique.
Notons à la fin, qu’en absence de mobilité forte, où il n’y a pas de dégradation de la
qualité des liens, notre extension n’altère pas le bon fonctionnement d’OLSR.
36 Amélioration des performances d’OLSR avec MIMO
Dans le but de tester les performances de notre protocole, nous avons jugé intéressant
de le comparer avec OLSR classique. Une étude comparative entre les deux protocoles
fait l’objet du chapitre suivant.
38 Tests et résultats
Chapitre 6
Tests et résultats
• Couche MAC : CSMA, CDMA, 802.X, Token ring, MPLS, liens satellite
• Couche Réseaux IP : routage dans les réseaux ad-hoc (AODV, DSR, DSDV,
TORA, AMODV), routage dans les réseaux filaire (Link state, Distance
vector), les réseaux multicast, IntServ, DiffServ.
Avant de réaliser nos simulations nous avons testé, à travers des exemples, les
différents modules de NS-2. En examinant les résultats ontenus, nous avons pu mettre en
évidence quelques bogues au niveau de la couche MAC, qu’au niveau de la couche
physique. Les correctifs nécessaires ont été apportés.
Pour les besoins de simulation de notre extension, nous avons implémenté un module
pour la simulation de la multifréquence sous NS-2, qui n’est pas supportée dans la
dernière version du simulateur.
Par défaut le protocole OLSR n’est pas inclus dans NS-2, en tout cas pas dans les
versions stables disponibles (jusqu'à la version 2.33 qu'on va adopter). Pour l’installer, il
fallait apporter des modifications sur certains fichiers du simulateur, pour pouvoir
intégrer les librairies et classes OLSR. Rappelons qu’on a adopté UM-OLSR [23],
l’implémentation de l’université de Muricia, la plus stable, et la mieux commentée.
La couche MAC par défaut implémentée dans NS-2 est IEEE 802.11b, qui ne supporte
pas la technologie MIMO, pour cela nous l’avons remplacé par la version 802.11n [30],
dont une implémentation pour NS-2 a été réalisée par [31].
6.2.3 Propagation
Trois modèles de propagation sont implémentés dans NS-2 : Free space, Two-ray
ground et Shadowing. Ces modèles sont utilisés pour prédire la puissance avec laquelle
chaque paquet sera reçu. Au niveau de la couche physique, il existe une limite inférieure
de réception de message appelée Cs_Threshold. Si un message arrive à destination avec
une puissance inférieure à cette limite, il est considéré comme perdu. Dans nos
simulations, nous allons utiliser le modèle Two-ray ground.
Nombre de
nœuds mobiles
Nombre de CBR
FIG. 6.3- Taux de perte en fonction du nombre de
nœuds mobiles, et le nombre de CBR
6.4 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons implémenté, et intégré notre solution à OLSR sous NS-
2. Plusieurs simulations ont été lancées, sous des scénarios divers, et multiples. L’objectif
est de valider notre solution par rapport à OLSR classique. Des scripts ont été aussi
développés afin d’automatiser les simulations en modifiant les différents paramètres
(nombre de nœuds, nombre de CBR …).
D’après les résultats obtenues et après une analyse approfondie, nous pouvons
confirmer que la gestion de la mobilité et l’amélioration de la qualité de transmission en
utilisant la technologie MIMO, a permis la suppression des pertes dues à la dégradation
d’un lien pour des raisons de mobilité et/ou des interférences. En contre partie, la charge
du réseau augmente légèrement ainsi que les délais de bout-en-bout moyen.
44 Conclusion générale et perspectives
Bibliographie
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3626, IETF: The Internet Engineering Task Force, http://www.ietf.org, October
2003.
[3] M. Benzaid, ‘Utilisation des techniques des réseaux ad-hoc pour l’optimisation
de la mobilité dans les réseaux IP’, Thèse de doctorat, Université de Paris-sud,
2004.
[8] R. Nee and R. Prasad, ‘OFDM for Wireless Multimedia Communications’, Artech
House, ISBN: 0890065306, 2000.
[9] L. Zheng, ‘Diversity and multiplexing: a fundamental tradeoff in multiple-antenna
channels’, IEEE Transactions on Information Theory, 2003.
[14] J. Moy, ‘Open Shortest Path First (OSPF) V2’, RFC 2328, IETF: The Internet
Engineering Task Force, January 1998.
[16] D.B. Johnson, D.A. Maltz and Y. Hu, ‘The Dynamic Source Routing Protocol for
Mobile Ad-hoc Networks (DSR)’, draft-ietf-manet-dsr-10.txt, IETF: The
Internet Engineering Task Force, July 2004.
[17] Z.J. Haas and M.R. Pearlman, ‘The Zone Routing Protocol for Mobile Ad-hoc
Networks’ draft-ietf-manet-zone-zrp-02.txt, IETF: The Internet Engineering
Task Force, July 2000.
[18] M. Jiang, J. Li and Y.C. Tay, ‘Cluster Based Routing Protocol (CBRP)’, draft-ietf-
manetcbrp-spec-01.txt, IETF: The Internet Engineering Task Force, July 1999.
[19] Qayyum, A. Laoutiti and L. Viennot, ‘Multipoint relaying technique for flooding
broadcast messages in mobile wireless networks’, HICSS: Hawaii International
Conference on System Sciences, (Hawaii, USA), January 2002.
[20] T. Clausen, P.Minet and C. Perkins, ‘Multipoint Relay Flooding for MANET’,
draft-perkins-manet-mprf-00.text, IETF: The Internet Engineering Task Force,
February 2004.
[24] P. R. Kumar and V. Kawadia, ‘Principles and protocols for power control in
wireless ad-hoc networks’, IEEE Journal on Selected Areas in Communications,
pages 76–88, 2005.
[26] J. Dricot, P. De Doncker, E. Zimanyi, and F. Grenez, ‘Impact of the physical layer
on the performance of indoor wireless networks’, International conference on
software, Telecommunications and Computer Networks, 2003.
[27] M. Takai, J. Martin, and R. Bagrodia, ‘Effects of wireless physical layer modeling
in mobile ad-hoc networks’, 2001.
48 Bibliographie
[30] Aziz, Nix and Fletcher, ‘A study of performance and complexity for IEEE
802.11n MIMO-OFDM GIS solutions’.
[31] C. Wang and H. Wei, ‘IEEE 802.11n MAC Enhancement and Performance
Evaluation’, Mobile Networks and Applications, January 2009.
[33] Al Hanbali, E. Altman, and P. Nain, ‘A survey of tcp over mobile ad hoc
networks’, IEEE Communications Surveys and Tutorials, 7(3):22 36, 2005.