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Notes :

Une brève introduction



PDH et SDH

Chaput Emmanuel

2012-2013

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 1 / 160

Plan I Notes :

1 Introduction

2 La hiérarchie PDH

3 La hiérarchie SDH

4 IP sur SDH

5 Références bibliographiques

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 2 / 160

Introduction

Plan Notes :

1 Introduction
Présentation générale
Le multiplexage temporel
Les mécanismes de justification
La gestion des erreurs
La signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 3 / 160


Introduction Présentation générale

Les réseaux de transport Notes :


Cœur des réseaux de télécommunication
Conçus initialement pour transporter de la voix
Besoins et contraintes spécifiques
Débit constant
Temps de transit faible et constant (pas de gigue)
Pertes/erreurs tolérables
...
Gros héritage
Technologies
Vocabulaire
En constante évolution
Réseaux analogiques puis numériques
Compatibilité
Besoins d’interopérabilité
Évolution vers de nouveaux services
Besoins de disponibilité

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Introduction Présentation générale

Objectif : transport à longue distance Notes :


Coût des infrastructures
Câbles (cuivre, maintentant fibre)
Amplificateurs
Génie (nature des sols, fonds marins, accessibilité, . . . )
Nécessité de rentabiliser
Multiplexage/démultiplexage
Utilisation pour des services variés
Perennité
Adaptabilité à de nouveaux besoins
Capacité à monter en débit
Utilisation du débit disponible
Insertion/extraction
Mode de tansfert synchronne
Hiérarchies PDH puis SDH
Mode de transfert asynchrone
ATM
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Introduction Présentation générale

Le mode de transfert synchrone Notes :

La hiérarchie numérique plésiochrone


Plesiochronous Digital Hierarchy (PDH)
Conçue dans les années 70-80
Evolution du réseau téléphonique
La hiérarchie numérique synchrone
Synchronous Digital Hierarchy (SDH)
Conçue dans les années 80
Remplaçant de la précédente
Divers supports de transmission
Support électrique
Fibre optique
Radio, micro ondes
Satellite

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Introduction Le multiplexage temporel

Le multiplexage temporel Notes :

1 Introduction
Présentation générale
Le multiplexage temporel
Les mécanismes de justification
La gestion des erreurs
La signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 7 / 160

Introduction Le multiplexage temporel

Transport de flux à débit constant Notes :

Objectif initial : évolution du réseau téléphonique


Transport de voix numérisée
Codage MIC loi A-law ou µ-law (G.711 [9])
Échantillonage 8 bits à 8000 Hz
Débit de 64 Kbit/s
Caractéristiques historiques
Débits multiples de 64 Kbit/s
Durée de trame fixe (125 µ sec)
Contraintes spécifiques
Temps de traversée constant quasi nul
Taux d’erreur binaire tolérable

Problème de fond du passage à l’échelle


Comment multiplexer de nombreux canaux ?

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Introduction Le multiplexage temporel

Le multiplexage temporel synchrone Notes :

Multiplexage de plusieurs circuits affluents sur un lien


Bit par bit ou octet par octet
Ressources dédiées à chaque circuit
Temps de traversée faible et constant

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Introduction Le multiplexage temporel

Tramage Notes :

Blocs de données multiplexées assemblés en trames


Rythme des trames équivalent à celui des circuits entrants (125 µs)
Pas de délimitation des données de chaque canal multiplexée
(multiplexage temporel synchrone)
Overhead
Délimitation des trames (verrouillage)
Signalisation
Pas de contrôle d’erreur sur les données
Trames rassemblées en multitrames
Charge utile définie trame par trame
Signalisation définie sur la multitrame
Répartition de la délimitation
Répartition de certains canaux de signalisation

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Introduction Le multiplexage temporel

Le verrouillage des trames Notes :

Le récepteur doit en permanence être synchronisé sur l’émetteur


Au niveau bit, grâce au codage
Au niveau trame
Rôle des bits de délimitation/verrouillage
Séquence binaire connue
Ou éventuellement un CRC (par exemple ATM)
Le récepteur doit la retrouver régulièrement
Après trop d’échecs, la synchronisation est considérée perdue
Deux phases
Recherche d’un motif de synchronisation
Maintient d’une sycnhronisation supposée correcte

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Introduction Le multiplexage temporel

Le verrouillage des trames Notes :

Cette séquence binaire peut se situer


Dans la trame (éventuellement répartie)
Dans la multitrame (répartie)
Idéalement, elle ne doit pas apparaı̂tre dans les données
Mécanismes d’embrouillage

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Introduction Le multiplexage temporel

L’asynchronisme des systèmes Notes :

Tous les systèmes ne peuvent pas être parfaitement synchrones


Imperfection des horloges
Dérives à court (gigue) ou long (dérapage) terme
Altération par la transmission
Comment re-synchroniser ?
Asservissement d’horloge
Buffers à décalage pour absorber les écarts
Sur un multiplexe
Le démultiplexeur peut donner le rythme
Délicat sur une hiérarchie
Mécanisme de justification

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 13 / 160

Introduction Les mécanismes de justification

Les mécanismes de justification Notes :

1 Introduction
Présentation générale
Le multiplexage temporel
Les mécanismes de justification
La gestion des erreurs
La signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 14 / 160

Introduction Les mécanismes de justification

Les mécanismes de justification Notes :

Justification positive
Lorsque le débit de sortie (hors overhead) est potentiellement
supérieur au débit d’entrée
Des emplacements (bits/octets de justification) sont disponibles
avec les données
Des bits de signalisation indiquent l’utilisation de ces
emplacements (données ou sans signification)

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Introduction Les mécanismes de justification

Les mécanismes de justification Notes :

Justification négative
Lorsque le débit de sortie (hors overhead) est potentiellement
inférieur au débit d’entrée
Des emplacements (bits/octets) sont disponibles dans les données
Des bits de signalisation indiquent l’utilisation de ces
emplacements (sans signification ou données)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 16 / 160

Introduction Les mécanismes de justification

Les mécanismes de justification Notes :

Un mécanisme de justification permet donc d’absorber


Un accroissement transitoire du débit d’entrée pour la justification
positive
Une diminution transitoire du débit d’entrée pour la justification
négative
Pour cela, le débit du multiplexe de sortie (hors overhead) est
Légèrement supérieur à la somme des débits des affluents pour la
justification positive
Légèrement inférieur à la somme des débits des affluents pour la
justification négative
Exercice

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 17 / 160

Introduction La gestion des erreurs

La gestion des erreurs Notes :

1 Introduction
Présentation générale
Le multiplexage temporel
Les mécanismes de justification
La gestion des erreurs
La signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 18 / 160


Introduction La gestion des erreurs

La gestion des erreurs Notes :

Les supports ne sont pas parfaits


Apparition d’erreurs binaires
Transport de la voix
Tolérant à un taux de pertes non nul mais faible
Qualité de service garantie à l’utilisateur
Service facturé
Retransmission non envisageable
Codes correcteurs trop coûteux
Mécanismes de détection d’erreur
Observation de la qualité du service
Alerte lors de dépassement de seuils

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Introduction La signalisation

La signalisation Notes :

1 Introduction
Présentation générale
Le multiplexage temporel
Les mécanismes de justification
La gestion des erreurs
La signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 20 / 160

Introduction La signalisation

La signalisation Notes :
Besoin d’un plan de contrôle
Établissement/libération des connexions
Déploiement de services
Signalisation hors bande
Common Channel Signaling
Mode paquet (SS 7)
Utilisation de canaux banalisés
Historiquement, signalisation en bande

Besoin d’un plan de gestion


Gestion des canaux physiques
Résilience
Configuration du réseau
Utilisation de canaux dédiés et de canaux banalisés
Signalisation associée circuit pour les couches basses
Besoin d’une gestion plus dynamique des circuits pour véhiculer du
trafic paquet
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La hiérarchie PDH

La hiérarchie PDH Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 22 / 160

La hiérarchie PDH Introduction

Introduction Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 23 / 160

La hiérarchie PDH Introduction

La hiérarchie PDH Notes :


Conçue dès la fin des années 60
Remplacement des réseaux analogiques
Pour transporter des signaux vocaux
Normalisée dans les années 70
Caractéristiques de base des flux transportés
Débit constant (64 Kbit/s)
Faible tolérance à la jigue
Principes de base
Multiplexage TDM statique
Multiplexage hiérarchique
Système plésiochrone
On souhaite acheminer rapidement (sans délai) les signaux
Bufferisation à haut débit impossible à l’époque
Transfert immédiat des signaux
L’ensemble du réseau n’est pas parfaitement synchrone
Mécanismes de type bit stuffing
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La hiérarchie PDH Introduction

Les débits Notes :

Deux grandes familles


Européenne G.732 [6]
Japon et USA G.733 [5]

Europe États Unis Japon


E1 2 Mbit/s T1 1,5 Mbit/s J1 1.5 Mbit/s
E2 8 Mbit/s T2 6 Mbit/s J2 6 Mbit/s
E3 34 Mbit/s T3 45 Mbit/s J3 31 Mbit/s
E4 140 Mbit/s T4 140 Mbit/s J4 98 Mbit/s

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La hiérarchie PDH Introduction

Le tramage Notes :

Fondé sur des voies à 64 Kbit/s


Signal téléphonique 8 bits x 8 000 Hz
Trames de base
De 1544 à 44736 Kbit/s G.704 [16]
Permettent d’établir des voies à 64 Kbit/s ou à débits binaires
différents
Constituées à l’origine pour un nombre de voies téléphoniques
32 en Europe et 24 aux États Unis (débits primaires)
Autres débits ajoutés par la suite (forte ressemblance avec des
multiplexes de débits primaires)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 26 / 160

La hiérarchie PDH La trame de base E 1

La trame de base E 1 Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 27 / 160


La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Structure de la trame E 1 Notes :

Trame de base à 2048 Kbit/s G.704 [16]


256 bits, fréquence de 8000 Hz
La norme définit d’autres formats de trame de base
Peut être vue comme 32 time slots d’un octet
Canaux selon la norme G.732 [6]
Le time slot 0 sert (notemment) au verrouillage
Le time slot 15 peut servir à de la signalisation

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La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Trame multivoie Notes :

Permet l’insertion et la suppression de voies

Granularité de 64 Kbit/s ou plus


Permet une utilisation fractionnelle
Par exemple un lien à 256 Kbit/s

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La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Multitrame et sous multitrame Notes :


Structure multitrame à 16 trames G.704 [16]
Deux sous-multitrames (SMT 1 et 2) de huit trames
La signification de certains bits dépend de la place de la
sous-multitrame dans la multitrame

Utilisation du premier octet


Synchronisation sur les trames paires
Signalisation sur les trames impaires

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 30 / 160


La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Multitrame et sous multitrame Notes :


Signification du premier octet

Bit 0 1 2 3 4 5 6 7
Trames paires C 0 0 1 1 0 1 1
Trames impaires C 1 A S4 S5 S6 S7 S8

Valeurs du bit C sur une multitrame

SMT SMT-1
Trame 0 1 2 3 4 5 6 7
Bit 0 C1 0 C2 0 C3 1 C4 0

SMT SMT-2
Trame 8 9 10 11 12 13 14 15
Bit 0 C1 1 C2 1 C3 E C4 E

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La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Signification des différents bits Notes :

Utilisation des bits C1−4 et E


Transmission d’un CRC -4 sur la sous-multitrame précédente
Polynôme X 4 + X + 1
Les bits E permettent de désigner une sous-multitrame erronée
(délai inférieur à 1 seconde)
Utilisation nationale
Bits à 1 en international
Verrouillage
Trame (x0011011)
Multitrame (001011xx)
Bit A
Indicateur d’alarme (perte de synchro)
Bits S
Utilisables pour des applications spécifiques

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La hiérarchie PDH La trame de base E 1

Positionnement des différents bits Notes :

Synchro trame
Syncrho multitrame
Signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 33 / 160


La hiérarchie PDH La trame de base T 1

La trame de base T 1 Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 34 / 160

La hiérarchie PDH La trame de base T 1

Structure de la trame T 1 Notes :

Trame composée d’un bit de tramage et de 24 intervalles de 1


octet
Longueur totale 1 + 24 × 8 = 193bits
Débit de 193bits × 8000Hz = 1, 544Mbit/s
Définie dans G.704 [16] ainsi que deux variantes multitrames
Canaux selon la norme G.733 [5]

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 35 / 160

La hiérarchie PDH La trame de base T 1

Multitrame de 12 trames Notes :

F = 101010 verrouillage de trame


S = 001110 alignement de trame ou signalisation (alarme sur le bit
S de la trame 12)
A/B constituent deux canaux de signalisation par voie
Débit de chaque canal
1 1
12 × 8 × 64Kbit/s = 666, 7bit/s

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 36 / 160


La hiérarchie PDH La trame de base T 1

Multitrame de 24 trames Notes :

Schéma général équivalent à la multitrame 12 trames


Utilisation du bit F
Trames d’indice 0 modulo 4
Verrouillage (001011)
Trames d’indice 2 modulo 4
CRC -6 sur la multitrame précédente
Trames d’indice impaire : bits M
Composent un canal à 24 × 21 × 8000 × 241
= 4000bit/s
Canal de gestion et maintenance du lien, pas des communications

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 37 / 160

La hiérarchie PDH La trame de base T 1

Trame de base pour un débit à 8 448 Kbit/s Notes :


Format de trame pour une signalisation par canal sémaphore

N (slot 33) réservé pour usage national


F (slot 0 et 6 bits de slot 66) pour du framing
Deux derniers bits du slot 66 pour du service
Slot 1 banalisé ou de service (à négocier)
C (slot 99) met en œuvre un CRC à des fins de surveillance de la
qualité de la ligne
Utilisation des canaux 67 à 70 (priorité décroissante) pour la
signalisation
Format (légèrement) différent pour une signalisation par canal
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La hiérarchie PDH Utilisation pour d’autres types d’accès

Utilisation pour d’autres types d’accès Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

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La hiérarchie PDH Utilisation pour d’autres types d’accès

Utilisation pour d’autres types d’accès Notes :

La trame de base E 1 ou T 1 peut également être utilisée pour d’autres


accès que des canaux à 64 Kbit/s
La norme G.734 [8] spécifie
L’acheminement de 23 affluents numériques
En utilisant la voir 24 pour la signalisation et le verrouillage
Par des équipements à 1544 Kbit/s
La norme G.735 [7] spécifie
L’accès numérique synchrone à 384 Kbit/s et/ou 64 Kbit/s
Par des équipements à 2048 Kbit/s
La norme G.739 [3] spécifie
L’accès numérique synchrone à 320 Kbit/s et/ou 64 Kbit/s
Par des équipements à 2048 Kbit/s

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La hiérarchie PDH La signalisation

La signalisation Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 41 / 160

La hiérarchie PDH La signalisation

Utilisation pour établir des voies à 64 Kbit/s Notes :

La multitrame E 1 permet d’établir des voies à 64 Kbit/s


Par exemple des signaux téléphoniques codé en MIC
conformément à G.711 [9]
Chaque trame permet de définir 32 intervalles temporels
1 octet par intervalle temporel par trame, donc toutes les 125 µs
L’intervalle de temps 0 sert au verrouillage (et éventuellement
CRC )
L’intervalle de temps 16 peut être utilisé pour de la signalisation
Signalisation voie par voie
Un circuit de signalisation par voie
Signalisation par canal sémaphore (système de signalisation à
définir, eg SS 7 à partir des années 80)
Signalisation en mode quasi associée circuit
Restent 30 voies utilisables

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 42 / 160


La hiérarchie PDH La signalisation

Quel type de signalisation ? Notes :

Signalisation voie par voie


Évolution “naturelle” de la signalisation analogique
Multifrequency Compelled R2 Signaling System (MF / CR 2, Q .421)
Signalisation par canal sémaphore
Acheminée au travers d’un canal spécifique
Utilisation en mode paquet
Meilleure utilisation des moyens de communication
Multiples protocoles envisageables

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La hiérarchie PDH La signalisation

La signalisation voie par voie Notes :


Channel-Associated Signalling (CAS)
Le canal 16 à 64 Kbit/s est décomposée en 32 sous canaux
Débit utile de 2 kbit/s (décomposé en 4 sous-canaux à 500 bit/s)
30 canaux réellement utilisés

x non défini
y pour alarme
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La hiérarchie PDH La signalisation

La signalisation voie par canal sémaphore Notes :

Common Channel Signalling (CCS)


Un canal à 64 kbit/s est disponible
Son utilisation est à la charge du système de signalisation
Probablement en mode paquet
Format des unitées de protocoles
...
Divers systèmes sont utilisables
Signaling System No 7 (SS 7) normalisé par l’ITU - T
Digital Private Network Signalling System (DPNSS) de British
Telecom [35]
Q SIG de ECMA/ETSI
...

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La hiérarchie PDH La hiérarchie

La hiérarchie Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 46 / 160

La hiérarchie PDH La hiérarchie

La hiérarchie européenne Notes :

Jusqu’à 5 niveaux de multiplexage


Hiérarchies américaine et japonaise comparables

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 47 / 160

La hiérarchie PDH Multiplexage du deuxième ordre

Multiplexage du deuxième ordre Notes :

2 La hiérarchie PDH
Introduction
La trame de base E 1
La trame de base T 1
Utilisation pour d’autres types d’accès
La signalisation
La hiérarchie
Multiplexage du deuxième ordre
Multiplexage d’ordres supérieurs
Quelle évolution ?

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 48 / 160


La hiérarchie PDH Multiplexage du deuxième ordre

Multiplexage de canaux téléphoniques Notes :

On multiplexe 4 affluents E 1 dans un affluent E 2 G.744 [11]


Débit utile de 4 x 2 048 Kbit/s
On considère que les affluents sont constitués de canaux
téléphoniques
Entrelacement (des canaux) octet par octet
Multiplexage temporel sychrone, pas de justification

Octets V de verrouillage
Octets S de “Spare” (réservés pour usage national)
Trame de 132 octets

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La hiérarchie PDH Multiplexage du deuxième ordre

Overhead engendré Notes :

8000 trames par seconde


Trames composées de 4x32 octets de données et 4 d’overhead
(4 × 32 + 4o)/125µs
Débit réel de 8 448 Kbit/s
8448 − 4 × 2048 = 256
Overhead de 256 Kbit/s
Rendement de 97 %

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La hiérarchie PDH Multiplexage du deuxième ordre

Multiplexage de canaux numériques Notes :

On multiplexe 4 affluents E 1 dans un affluent E 2 G.742 [10]


Débit utile de 4 x 2 048 Kbit/s
On ne fait aucune supposition sur la structure interne des
affluents
Entrelacement (des affluents) bit par bit
Justification positive
Débit de sortie potentiellement supérieure à la somme des débits
entrants
Débit total de 8 448 Kbit/s

Trame de 848 bits

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 51 / 160


La hiérarchie PDH Multiplexage du deuxième ordre

Multiplexage de canaux numériques Notes :

Bits de commande de justification


Cji stipulent (vote majoritaire) la justification de l’affluent j
Bits de justification
Un par affluent
Le bit j est du bourrage si justification spécifiée par Cji
Décalage des rythmes
Nombre de bits en entrée
32 canaux de 8 bits = 256 bits par trame
Nombre de bits en sortie
206 bits (justification incluse) par trame
Rythme de sortie
Trames de 848 bits
848
Période de 8448 = 100, 38µs

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La hiérarchie PDH Multiplexage d’ordres supérieurs

Multiplexage du troisième ordre Notes :

Par exemple 4 affluents à 8 448 Kbit/s dans un multiplexe à 34 368


Kbit/s avec justification positive, nulle ou négative (G.753 [12])

Rythme nominal sans justification permet de véhiculer 4 demi


trames selons G.744 [11]
Durée de la trame 62,5 µs
Bits Srv de service et N réservé pour usage national
Justfication à commande double (sur deux trames consécutives)
Deux fois 111 pour justification positive
Deux fois 000 pour justification négative

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La hiérarchie PDH Quelle évolution ?

Quelle évolution ? Notes :


Rendement relativement bon malgré les multiplexages successifs
Signalisation entre dispositifs
Canaux disponibles relativement limités
Deux ou trois bits par trame
G.704 [16] recommande l’utilisation de Q.921 [14] en guise de
couche liaison
Prévu pour une topologie hiérarchique
Impossible d’insérer ou extraire un canal sans démultiplexer les
niveaux supérieurs
Accroissement des débits
Maintient des horloges de plus en plus délicat
Over-head, justification
Interopérabilité Europe/États-Unis délicate
Nécessité d’un multiplexage plus astucieux, plus uniforme, et d’une
meilleure synchronisation des horloges.
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 54 / 160
La hiérarchie SDH

La hiérarchie SDH Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Les tributary units
Les tributary unit groups
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Les unités administratives
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
La concaténation
La protection du réseau
La synchronisation des horloges

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 55 / 160

La hiérarchie SDH Introduction

Introduction Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 56 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Introduction
La protection du réseau
HistoireLa détection d’erreur dans la
Les signaux d’alarmes SDH
SDH
Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges
À l’origine : SONET
Synchronous Optical NETwork
Développé chez Bellcore au milieu des années 80
Pour multiplexer des signaux PDH sur fibre optique
Trame de base SONET
S TS -1 (Synchronous Transport Signal level 1) ou OC -1 (Optical
Carrier level 1)
51,84 Mbit/s
Avantages
Ceux de la fibre (débits, insensibilité, distance, . . . )
Possibilité d’extraire/insérer des affluents sans démultiplexer
Respect des débits et synchronisme
Mécanismes de gestion grâce aux débits utilisables

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 57 / 160


La hiérarchie SDH Introduction

Normalisation Notes :

Normalisé par l’ITU - T


SDH (Synchronous Digital Hierarchy) G.707 [31]
Deuxième moitié des années 80
Trame de base nommée STM (Synchronous Transport Module)
2430 octets dont 81 d’over-head (155,52 Mbit/s)
Trames d’ordres supérieurs obtenus par superposition
Destinée à remplacer la PDH
Débits plus élevés
Hiérarchie unique uniforme et standardisée
Plan de gestion évolué et standardisé
Capable d’acheminer les multiplexes de base de la PDH
Synchronisation des horloges
Capable de véhiculer des traffics variés (ATM, Ethernet, . . . )

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 58 / 160

La hiérarchie SDH Introduction

Normalisation Notes :

G .700-709 Généralités
G .710-719 Codage des signaux analogiques en modulation par
impulsions et codage
G .720-729 Codage des signaux analogiques par des méthodes
autres que la MIC
G .730-739 Principales caractéristiques des équipements de
multiplexage primaires
G .740-749 Principales caractéristiques des équipements de
multiplexage de deuxième ordre

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 59 / 160

La hiérarchie SDH Introduction

Normalisation Notes :

G .750-759 Caractéristiques principales des équipements de


multiplexage d’ordre plus élevé
G .760-769 Caractéristiques principales des équipements de
transcodage et de multiplication numérique
G .770-779 Fonctionnalités de gestion, d’exploitation et de
maintenance des équipements de transmission
G .780-789 Caractéristiques principales des équipements de
multiplexage en hiérarchie numérique synchrone
G .790-799 Autres équipements terminaux

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 60 / 160


La hiérarchie SDH Introduction

L’architecture de référence Notes :

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 61 / 160

La hiérarchie SDH Introduction

Hiérarchie Notes :

Débits définis jusqu’à 40 Gbit/s dans la version 2007 de G.707


[31]

Optique SDH Débit utile Débit total


OC-3 STM-1 150,336 M 155,520 M
OC-12 STM-4 601,334 M 622,080 M
OC-48 STM-16 2 405,376 M 2 448,320 M
OC-192 STM-64 9 621,504 M 9 953,280 M
OC-768 STM-256 38 486,016 M 39 813,120 M

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 62 / 160

La hiérarchie SDH Structure générale

Structure générale Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 63 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
La hiérarchie SDH Structure générale

Structure détaillée de la hiérarchie Notes :

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 64 / 160

La hiérarchie SDH Structure générale

Structure générale Notes :

Chaque élément est rythmé sur une horloge unique de 125 µs


Deux niveaux d’organisation
Niveau inférieur (LO ou Low Order)
Niveau supérieur (HO ou High Order)
Low Order
Conteneurs
Conteneurs virtuels
Tributary Units
Groupes de tributary Units
High Order
Conteneurs virtuels
Unitées administratives
Groupes d’unitées administratives
Modules de transport synchrone

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 65 / 160

La hiérarchie SDH Structure générale

Rôle de chaque entité Notes :

Les conteneurs
Accueillent les données d’un affluent
Simple correspondance
Les conteneurs virtuels
Accueillent (1 pour 1) les conteneurs
Introduisent de l’overhead pour la supervision du réseau
Permettent parfois une justification
Les tributary units
Accueillent les conteneurs virtuels
Introduisent un pointeur permettant un décalage d’horloge (et
éventuellement une dérive)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 66 / 160


La hiérarchie SDH Structure générale

Rôle de chaque entité Notes :

Les tributary unit groups


Accueillent plusieurs TUs
Permettent ainsi le multiplexage et donc l’adapation des débits
Les unités administratives
Accueillent les tributary unit groups
Introduisent un pointeur permettant un décalage d’horloge (et
éventuellement une dérive)
Les groupes d’unités administratives
Accueillent plusieurs unités administratives
Permettent ainsi le multiplexage et donc l’adapation des débits
Les modules de transport synchrone
Accueillent les groupes d’unités administratives
Introduisent de l’overhead pour la supervision du réseau
Ce sont eux qui sont transmis effectivement

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 67 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs

Les conteneurs Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 68 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Les conteneurs
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
Les conteneurs
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges

Un conteneur définit la
zone intégrant les données
issues de l’affluent
Un nombre minimal de
conteneurs sont
normalisés pour les
différents affluents pouvant
être transportés par SDH

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 69 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les conteneurs virtuels Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 70 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
Les conteneurs virtuels
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
LaLanotion de conteneur
synchronisation desvirtuel permet d’adapter (mapping)
horloges
l’affluent entrant
Certains conteneurs virtuels permettent également l’adaptation de
flux non synchrone (justification)
Un conteneur est inclus dans un conteneur virtuel
Mécanisme de justification si affluent non synchrone
Un en-tête est présent
P OH (Path OverHead)
Différents conteneurs virtuels normalisés (G.707 [31])
Conteneur Virtuel Débit Réel Débit utile
VC-11 1 664 Kbit/s 1 600 Kbit/s
VC-12 2 240 Kbit/s 2 176 Kbit/s
VC-2 6 848 Kbit/s 6 784 Kbit/s
... ... ...
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 71 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Le conteneur virtuel VC-12 Notes :

Conteneur virtuel
125 µs
34 octets de données
Un octet d’en-tête
Multitrame de 4 trames de VC-12
Pour acheminer 4 octets de service (V 5, J 2, N 2, K 4)
VC -11 identique avec 25 octets de données

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 72 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Mappage d’un affluent asynchrone Notes :


Utilisation du VC -12 pour acheminer un affluent asynchrone
2 048 Kbit/s
Trame PDH E 1

Multitrame de 4 trames
Nécessité d’une justification
Bits S de justification
Bits C de commande
Vote majoritaire sur la commande
Bits O de service (non spécifié)
Bits R de bourrage
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 73 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Le conteneur virtuel VC-2 Notes :


Utilisation du VC -2 pour acheminer un affluent asynchrone
6 312 Kbit/s
Trame PDH DS 1 selon G.752 [4]

Multitrame de 4 trames de 107 octets


Nécessité d’une justification
Bits S de justification positive
Bits C de commande
Vote majoritaire sur la commande
Bits O de service (non spécifié)
Bits R de bourrage
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 74 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les octets d’entête des VC-1 et VC-2 Notes :

L’octet V5

1 2 3 4 5 6 7 8
BIP-2 REI RFI Label RDI

Bit Interleaved Parity : bits de parité sur le VC précédent


Remote Error Indication permet de signaler une erreur sur les BIP
Remote Failure Indication signale une défaillance (VC-11
uniquement)
Label stipule le type de mapping (synchrone, asynchrone, . . . )
Remote Defect Indication permet de signaler une erreur sur la
destination [30, 33]

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 75 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les octets d’entête des VC-1 et VC-2 Notes :

L’octet J2 Path Trace permet de transmettre régulièrement un


identifiant de point d’accès au service
Véhicule l’adresse de l’émetteur
Adresse selon recommendations [22]/[26]
15 octets d’adresse + CRC donc 16 trames
Permet de vérifier la bonne connection
L’octet N2, Network Operator Byte permet la mise en place du
Tandem Connection Monitoring
Voir la gestion du réseau

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 76 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les octets d’entête des VC-1 et VC-2 Notes :


Le bit 1 de K4
Significatif lorsque le label de V5 est 101
Forme sur 32 “multi-trames” de VC la séquence suivante

MFAS
Alignement multitrame
Extended Signal Label
0x09 pour ATM
0x0A pour HDLC / PPP
0x0D pour GFP

Le bit 2 de K4
Utilisé pour la concaténation virtuelle
Les bits 3/4 de K4
Utilisés pour la protection automatique (APS)
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 77 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les conteneurs VC -3 et VC -4 Notes :

Exercice

9 lignes de 85 ou 261 colonnes


9 octets de d’entête

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 78 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les octets d’entête des VC -3 et VC -4 Notes :

L’octet J1 Path Trace


permet de transmettre régulièrement un identifiant de point d’accès
au service
B3
Est un BIP -8 sur le conteneur précédent
C2
Signal label (description du contenu)
VC, TUG , ATM , FDDI , . . .
G1
Permet de renvoyer un nombre de viols de parité sur le B3 (bits 1 à
4 : rei)
Remote defect indication (bit 5)
Le reste non utilisé

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 79 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels

Les octets d’entête des VC -3 et VC -4 Notes :

F2 et F3
Réservés pour un usage utilisateur (communication entre
équipements)
H4 (sequence indicator)
Permet d’offrir un repérage au sein d’une multitrame
Dépendant du contenu
K3 (Automatic protection switching)
Signalisation pour la protection
N1 (Network operator)
Pour le monitoring en tandem

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 80 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary units

Les tributary units Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 81 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
La hiérarchie SDH Les tributary units

Les tributary units Notes :

Un flux de conteneurs virtuels est véhiculé dans un flux de


tributary units
Un pointeur permet de situer un conteneur virtuel dans une
tributary unit
Il permet ainsi de gérer un décalage d’horloges
Entre l’affluent et le réseau
Au sein du réseau

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 82 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary units

Trames et multitrames de tributary units Notes :

MTU -12 identique mais 4 colonnes (36 octets)


MTU -2 identique mais 12 colonnes (108 octets)
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 83 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary units

Overhead des tributary units Notes :


V1 V2
Forment un mot de 16 bits

NDF (New Data Flag)


0110 pour les TU
1001 pour la concaténation
Autre valeur si modification explicite du pointeur
Type type de TU
11 pour TU -11
10 pour TU -12
00 pour TU -2
Pointeur
Décalage entre V2 et V5
111111111111 pour la concaténation
V3
Utilisé pour la justification négative
V4
Réservé
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 84 / 160
La hiérarchie SDH Les tributary units

Justification dans les tributary units 1 et 2 Notes :


Le pointeur inclus dans V1-V2 donne la position de V5
Valeurs maximales
TU -11 : 103
TU -12 : 139
TU -2 : 427

Justification positive
Signalée par une inversion des 5 bits impairs du pointeur
Vote majoritaire
Puis la valeur précédente du pointeur est incrémentée
Octet suivant V3 utilisé comme octet de justification
Justification négative
Signalée par une inversion des 5 bits pairs du pointeur
Vote majoritaire
Puis la valeur précédente du pointeur est décrémentée
Octet V3 utilisé comme octet de justification négative
Après une justification, au moins trois trames sans justification
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 85 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary units

La tributary unit 3 Notes :

H1-H2 pointeur
H3 pour de la justification négative

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 86 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary unit groups

Les tributary units Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 87 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
La hiérarchie SDH Les tributary unit groups

Les tributary unit groups Notes :

Un Tributary Unit Group (TUG)


Multiplexe plusieurs TU d’ordre inférieur
Accueille un TU équivalent
Le TUG -2
108 octets
Quatre TU -11 de 27 octets
Trois TU -12 de 36 octets
Un TU -2 (108 octets)
Le TUG -3
774 octets
Sept TUG -2 de 108 octets (18 octets de bourrage)
Un TU -3 (774 octets)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 88 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary unit groups

Multiplexage de 3 TU -12 dans un TUG -2 Notes :

TUG -2 constitué de 3 × 4 = 12 colonnes


Multiplexage de 4 TU -11 équivalent
Insertion d’un TU -2 également (pas d’entrelacement !)
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 89 / 160

La hiérarchie SDH Les tributary unit groups

Multiplexage de 7 TUG -2 dans un TUG -3 Notes :

TUG -3 constitué de 7 × 12 + 2 = 86 colonnes


Deux colonnes de bourrage
Insertion d’un TU -3 équivalent (pas d’entrelacement ni bourrage !)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 90 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels de haut niveau

Les conteneurs virtuels de haut niveau Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 91 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels de haut niveau
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
Les conteneurs virtuels de haut
Les signaux d’alarmes SDH
niveau Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges

Il permettent d’accueillir
Des débits élevés d’affluents plésiochrones
139,264 Mbit/s pour C 4 accueilli dans VC -4
Même principe que pour le niveau bas
Les TUG de niveau bas
Multiplexant ainsi des TU
TUG -2 et 3

Sont ensuite insérés dans des unités administratives

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 92 / 160

La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels de haut niveau

Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3 Notes :

Très comparable au multiplexage des TUG -2 dans un TUG -3


Pas de bourrage
Overhead du VC -3

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 93 / 160


La hiérarchie SDH Les conteneurs virtuels de haut niveau

Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4 Notes :

Principes similaires
Représenté ici avec des TUG -3 incorporant des TU -3

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 94 / 160

La hiérarchie SDH Les unités administratives

Les unités administratives Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 95 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Les unités administratives
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
Les unités administratives
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges

L’unitée administrative
Reçoit le TUG correspondant
Ou le VC correspondant
Du bourrage peut être nécessaire
Adaptation du débit
Le contenu peut flotter dans l’AU
Comme le conteneur virtuel dans la tributary unit
Mis en œuvre au travers d’un pointeur
Le pointeur n’est pas inclus dans l’unité administrative

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 96 / 160


La hiérarchie SDH Les unités administratives

Les AU -3 et 4 Notes :

Composé du VC correspondant et du pointeur


Utilisation de H1, H2 et H3 similaire à TU -3
Pointeur H1-H2
H3 pour justification négative
Plus deux colonnes de bourrage dans AU - (la 30 et la 59)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 97 / 160

La hiérarchie SDH Le groupe d’unités administratives

Le groupe d’unités administratives Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 98 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH Le groupe d’unités administratives
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
Le groupes d’unités administratives
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges
Administrative Unit Group
Permet le multiplexage
Structure de 9 lignes de 261 colonnes
Plus 9 octets de pointeurs (ou moins selon les cas)
Insertion d’un AU -4 dans AUG :

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 99 / 160


La hiérarchie SDH Le groupe d’unités administratives

Multiplexage d’AU -3 dans AUG Notes :

Entrelacement par octet


Les pointeurs permettent de positionner les VC dans les AU

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 100 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

La trame de base Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 101 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH La trame de base
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
La trame de base
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges
Format de la trame de base STM -1

Temps de 125 µs
9×270×8
Débit total de 125×10−6
= 155.52Mbit/s
261
Efficacité de 270 = 96, 7%
Émission en ligne puis colonne, MSB First

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 102 / 160


La hiérarchie SDH La trame de base

Les autres trames STM Notes :

La trame STM -0
Nombre de colonnes divisé par 3
Pour équivalence avec SONET STS -1
Les trames STM - N
Obtenues par superposition de n trames stm-1
Pas de signalisation supplémentaire
Octets P 1 et Q 1 permettent la mise en place de FEC s
Débit de n × 155, 52Mbit/s

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 103 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Exemple : la trame STM -4 Notes :

Superposition de 4 modules STM


Émission par entrelacement octet par octet
Overhead unique (certains octets dupliqués)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 104 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

L’overhead Notes :

Octets ajoutés dans la STM - N


Informations sur
La composition de la trame
La maintenance
Le suivi des performances
...
Subdivisée en deux parties
RSOH (Regenerator Section Overhead)
Signification jusqu’au régénérateur
MSOH (Multiplex Section Overhead)
Jusqu’au multiplexeur

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 105 / 160


La hiérarchie SDH La trame de base

L’overhead Notes :

Embrouillage sauf sur la première ligne


Version réduite dans la STM -0
Version étendue dans les STM -4 et suivantes
Différences essentielles sur les bits de parité B et d’alignement A

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 106 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les bits d’alignement Notes :

Les bits An servent à l’alignement


A1 = 11110110
A2 = 00101000
Frame Alignement Word (FAW)
Une trame STM - N contient 3 × n octets A1 et 3 × n octets A2
Par groupes de n
Permet d’identifier une STM - N
Une trame STM -0 contient 1 octet A1 suivi de 1 octet A2

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 107 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les bits spécifiques au support Notes :

Les bits ∆ sont réservés


Usage spécifique au support physique
Par exemple dans un usage de SDH sur radio
Recommendation ITU - R F.750 [2]

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 108 / 160


La hiérarchie SDH La trame de base

La trace de section de régénération Notes :

L’octet J0 (Regenerator Section Trace)


Identifie la source
Permet au récepteur de vérifier qu’il reçoit du bon émetteur
Deux formats possibles
Un identifiant sur un octet
Une adresse sur 16 octets répartie sur autant de trames
Format défini dans [22]

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 109 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les bits de parité B1 Notes :

BIP -8 (Bit Interleaved Parity)


Parité calculée sur la trame précédente aprés embrouillage
Inséré dans la trame courante avant embrouillage
Permet de surveiller la qualité de la liaison
Entre deux régénérateurs

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 110 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les bits de parité B2 Notes :

BIP -24 × n (Bit Interleaved Parity)


Parité calculée sur la trame précédente hors RSOH
Inséré dans la trame courante
BIP -8 dans le cas d’un STM -0
Permet de surveiller la qualité de la liaison
Sur une section de multiplexage

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 111 / 160


La hiérarchie SDH La trame de base

Octets E1 et E2 Notes :

Chacun permet d’établir un canal de communication


64 Kbit/s
Entre deux régénérateurs pour E1
Entre deux multiplexeurs pour E2
Peut être utilisé pour une communication voix
Maintenance

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 112 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les octets Dn Notes :

Permettent d’établir des canaux de transmission de données


Entre extrémités de chaque section de régénération (octets D1-3)
Entre extrémités de chaque section de multiplexage (octets
D4-D12)
Débits
192 Kbits/s sur les sections de régénération
576 Kbits/s sur les sections de multiplexage
Utilisés pour la signalisation
En STM -256, un canal supplémentaire à 9,216 Mbit/s est introduit

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 113 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

La protection Notes :

L’octet K1 et les 4 premiers bits de l’octet K2


Sont utilisés pour établir un canal de protection
Automatic Protection Switching (APS) [17]
Les 4 derniers bits de K 2
Signale un problème de section
Ou la réception d’un signal d’alarme

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 114 / 160


La hiérarchie SDH La trame de base

La synchronisation Notes :

Les quatre bits de poids fort de S1


Spécifient le niveau de synchronisation associé
Selon G.811 [15]
Selon G.812 [27]
Selon G.813 [29]
Inconnu

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 115 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

L’indication d’erreur Notes :

Les octets M1 et M0 (pour les STM - N où n ≥ 16)


Véhiculent une information d’erreur disante (REI ou Remore Error
Indication)
Nombre de BIP erronés

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 116 / 160

La hiérarchie SDH La trame de base

Les autres octets Notes :

Les octets F1
Permettent d’établir un canal utilisateur
Les octets Z0
Réservés pour une future standardisation internationale
Les octets X
Réservés pour une future standardisation nationale

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 117 / 160


La hiérarchie SDH La concaténation

La concaténation Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 118 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH La concaténation
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
La concat énation
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation des horloges
Objectif
Fournir des débits multiples des débits des affluents de base
Principe
Utiliser plusieurs conteneurs pour un même affluent
Utilisation de valeurs spécifiques dans la signalisation
Concaténation contigüe
Utilisation de conteneurs virtuels spécifiques
VC - N -X C ( VC -2-3 C , VC -4-16 C , . . . )
Utilisation du pointeur dans les TU pour spécifier la concaténation
Concaténation virtuelle
Utilisation de conteneurs traditionnels
Nécessité d’une signalisation permettant de reconstituer le trafic à
l’arrivée

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 119 / 160

La hiérarchie SDH La concaténation

Un exemple : la concaténation contigüe de X VC -2 Notes :


dans un VC -3

X prend ici ses valeurs entre 1 et 7


Débits de 6784 à 47 488 Kbit/s
Inséré dans X TU -2 consécutives
Le pointeur de la première indique la position de V5
Les X-1 pointeurs suivants stipulent une concaténation
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 120 / 160
La hiérarchie SDH La concaténation

Un exemple : la concaténation virtuelle de X VC -2 Notes :


dans un VC -3

Le bit 2 de K4 est utilisé sur une séquence de 32 “multitrames” de


VC -2
Il fournit ainsi
Un délai (utilisation non précisée par la norme)
Un compteur permettant de définir l’ordre des VC
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 121 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

La protection du réseau Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 122 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH La protection du réseau
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
La topologie du réseau SDH
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
La synchronisation
Une des horloges
topologie en anneau
Monofibre ou multifibre
Potentiellement bidirectionnel
Une topologie maillée
Composée de liaisons point à point
Ensemble plus ou moins riche (chaı̂ne, étoile, maillage total, . . . )
Toute combinaison

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 123 / 160


La hiérarchie SDH La protection du réseau

La protection du réseau Notes :

Objectif
Disponibilité permanente du réseau de transport
Maintenir un service même en cas de défaillance d’un équipement
Interruption de service aussi brève que possible
Outils nécessaires
Redondance des équipements/liens
Mécanismes d’observation
Protocole de signalisation

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 124 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les différents types de protection Notes :

La protection 1+1
La ressource à protéger est doublée
Par exemple un lien de communication, idéalement dans un autre
conduit physique
Très coûteux
Mise en œuvre de la commutation sur la voie de secours
Unilatérale
L’émetteur transmet en permanence sur les deux voies
Le récepteur bascule sur la voie de secours lorsqu’il détecte une
défaillance de la voie principale
Bilatérale
L’émetteur et le récepteur se mettent d’accord pour basculer sur la
voie de secours

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 125 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les différents types de protection Notes :

La protection 1 :1
Deux ressources identiques sont utilisées à 50 % de leurs
capacités
Lorsque l’une est identifiée comme défaillante, l’autre est utilisée à
100 %
Utilisation de la capacité de réserve
Pourquoi ne pas l’utiliser ?
Permet de rentabiliser le lien
Risque d’interruption de service pour le trafic “en plus”

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 126 / 160


La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les différents types de protection Notes :

La protection m :n
Généralisation du principe précédent
m ressources identiques sont protégées par n ressources
supplémentaires
n<m
En cas de défaillance d’une ressource principale
Basculement sur une des ressources de secours
Toutes les ressources principales ne peuvent être secourues
Défaillances simultanées improbables
Seules les ressources prioritaires sont secourues

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 127 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

La détection d’erreur dans la SDH Notes :

Les octets B1, B2, B3, V5


Assurent une fonction similaire
Contrôle de parité pour détecter les défaillances du lien
Sur des sections différentes
Sur une section de régénération pour B 1
Sur une section de multiplexage pour B 2
Sur un chemin complet pour B 3/ V 5
Des signaux permettent de remonter l’information à l’émetteur
D’autres signaux permettent la mise en place d’une commutation
bilatérale
Au travers des octets K (APS)
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 128 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

La détection d’erreur dans la SDH Notes :

L’octet B1 porte sur l’intégralité du module


Il est vérifié et recalculé à chaque extrémité de section de
régénération

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 129 / 160


La hiérarchie SDH La protection du réseau

La détection d’erreur dans la SDH Notes :

L’octet B2 ne porte pas sur la partie RSOH


Ces octets pouvant être modifiés d’une section de régénération à
l’autre
Information remontée à l’émetteur au travers des octets M 1 et M 0
(pour les STM - N)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 130 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

La détection d’erreur dans la SDH Notes :

L’octet B3(High Order et Low Order ) ou V5 (Low Order) ne porte


que sur la charge utile concerné
Tout le reste peut changer entre sections de régénération et entre
sections de multiplexage
Information remontée à l’émetteur au travers des octets
Octet G 1 (champ rei) pour le High Order
Octet V 5 (champ rei) pour le Low Order

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 131 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les signaux d’alarme SDH Notes :

Alarm Indication Signal (AIS)


Progressent dans le même sens que les données
Permettent de signaler un incident en amont
Sur des sections différentes
Sur une section de multiplexage pour MS - AIS et MSF - AIS
Sur un chemin complet pour AU - AIS, TU - AIS et VC - AIS
Des signaux spécifiques permettent de remonter l’information à
l’émetteur

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 132 / 160


La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les signaux d’alarme SDH Notes :

MS - AIS (Multiplex Section AIS)


Tous les bits du module (hors RSOH) à 1
Information remontée vers la source au travers de l’octet K 2
(champ RDI ou Remote Defect Indicator)
MSF - AIS (Multiplex Section FEC AIS)
Pour les STM - N
Tous les bits du module (hors RSOH sauf Q 1 et P 1) à 1
Information remontée vers la source au travers de l’octet Q 1
(champ FSI ou FEC Status Indicator)

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 133 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

Les signaux d’alarme SDH Notes :

AU - AIS (Administrative Unit AIS)


Tous les bits de l’AU, y compris le pointeur, à 1
Information remontée vers la source au travers de l’octet N 1
TU - AIS (Tributary Unit AIS)
Tous les bits de la TU, y compris le pointeur, à 1
Information remontée vers la source au travers de l’octet N 1
VC - AIS (Virtual Container AIS)
Tous les bits du VC à 1, sauf les octets N 1 ou N 2 (utilisés pour le
tandem)
Information remontée vers la source au travers de l’octet V5
(champ RFI ou Remote Failure Indicator) pour le Low Order ou de
l’octet G 1 (champ REI) pour le High Order

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 134 / 160

La hiérarchie SDH La protection du réseau

Un exemple Notes :

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 135 / 160


La hiérarchie SDH La protection du réseau

La surveillance en tandem Notes :


Lorsqu’une portion du réseau est assurée par un autre opérateur
Comment repérer la/les source(s) d’erreurs observées de bout en
bout ?
L’octet B 3 permet de détecter l’erreur, pas de la localiser
Les octets B 1 et B 2 ne sortent pas de leur section

Sur une section TCM


L’octet B 3 est vérifié en entrée de la section en tandem
Les éventuelles erreurs sont notées dans N 1 (champ IEC)
L’ocet B 3 est re-vérifié en sortie, ainsi que le champ IEC
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 136 / 160

La hiérarchie SDH La synchronisation des horloges

La synchronisation des horloges Notes :

3 La hiérarchie SDH
Introduction
Structure générale
Les conteneurs
Les conteneurs virtuels
Le conteneur virtuel VC-12
Le conteneur virtuel VC-2
Les octets d’entête des VC-1 et VC-2
Les conteneurs virtuels VC -3 et VC -4
Les octets d’entête des VC -3 et VC -4
Les tributary units
Trames et multitrames de tributary units 1 et 2
Overhead des tributary units 1 et 2
Justification dans les tributary units 1 et 2
La tributary unit 3
Les tributary unit groups
Le TUG -2
Le TUG -3
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 137 / 160
Les conteneurs virtuels de haut niveau
Multiplexage de TUG -2 dans un VC -3
Multiplexage de TUG -3 dans un VC -4
Les unités administratives
Les AU -3 et 4
Le groupe d’unités administratives
La trame de base
L’overhead
La concaténation
La hiérarchie SDH La synchronisation des horloges
La protection du réseau
La détection d’erreur dans la SDH
La synchronisation des horloges
Les signaux d’alarmes SDH Notes :
La surveillance en tandem
Difficultés induites par
La synchronisation leshorloges
des dérives d’horloge
Adaptation des débits
Bufferisation
Croissantes avec les débits
Objectif
Une horloge unique à l’échelle du réseau (échelle nationale)
Maintient d’une dérive minimale de chaque équipement par rapport
à cette horloge
Comment atteindre un tel objectif ?
Distribution du signal d’horloge
Gestion hiérarchique
Mécanismes de secours
G.810 [13] expose deux méthodes de synchronisation des
horloges
Synchronisation de type maı̂tre esclave
Synchronisation mutuelle
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 138 / 160
La hiérarchie SDH La synchronisation des horloges

Organisation hiérarchique Notes :


L’architecture du réseau de synchronisation n’est pas normalisée.
G.803 [21] spécifie les niveaux hiérarchiques suivants permettant une
synchronisation de type maı̂tre esclave
Une horloge de plus haut niveau
PRC (Primary Reference Clock ou horloge de référence primaire)
Décalage fréquentiel admissible sur plus d’une semaine inférieur à
10−11 selon G.811 [15]
Une horloge asservie de nœud de transit
SSU - T (Synchronization Supply Unit Transit)
Décalage fréquentiel quotidien admissible de 10−9 selon G.812 [27]
Une horloge asservie de nœud local
SSU - L (Synchronization Supply Unit Local)
Décalage fréquentiel quotidien admissible de 3 × 10−7 selon G.812
[27]
Horloge d’élément de réseau
SEC (Synchronous Equipement Clock)
Décalage fréquentiel quotidien admissible de 5 × 10−7 selon G.813
[29]
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 139 / 160

La hiérarchie SDH La synchronisation des horloges

Structure Notes :

Notion de zone de synchronisation


Équipements synchronisés sur une
horloge maı̂tresse
Une connexion peut traverser
plusieurs zones
Risque de baisse de qualité de
service du fait de désynchronisation
Horloges autonomes très précises
(surtout en haut de la hiérarchie)
Redondance des moyens de
synchronisation (surtout en bas)
Pas plus de
20 SEC entre 2 SSU
10 SSU consécutives
60 éléments à la chaı̂ne
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 140 / 160

La hiérarchie SDH La synchronisation des horloges

Mise en œuvre Notes :

Acheminement des signaux d’horloge


Par l’infrastructure de communication ou une infrastructure dédiée
Utilisation de signaux 2Mbit/s ou STM - N
Choix de l’horloge en fonction de sa qualité
Mécanisme de priorité (par exemple demi octet de poids fort de S 1
dans STM - N)
Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 141 / 160
IP sur SDH

Des paquets sur de la SDH Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 142 / 160

IP sur SDH

Des paquets sur de la SDH Notes :

S DH est suffisament souple pour véhiculer des trafics variés


En mode circuit (PDH, . . . )
En mode paquet (ATM, IP, . . . )
Quel mode d’encapsulation pour du paquet ?
Solutions spécifiques
Solutions “génériques”
Mode paquet sur mode circuit
Délimitation
Multiplexage
Utilisation des resources
Besoins variables en débit

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 143 / 160

IP sur SDH ATM sur SDH

ATM sur SDH Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 144 / 160


IP sur SDH ATM sur SDH

ATM sur SDH Notes :

I.432.1 [25]I.432.2 [19] I.432.3 [18]I.432.4 [20] [1]


Cellules cadrées par les 8 bits du HEC
Embrouillage (hors en-tête) via le polynôme X 43 + 1
Cellules concaténées dans un conteneur
Alignées à l’octet
Taille non multiple de 53, une cellule peut être sur deux conteneurs
consécutifs
44,15 cellule par C -4 par exemple

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 145 / 160

IP sur SDH IP sur SDH

IP sur SDH Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 146 / 160

IP sur SDH IP sur SDH

IP sur SDH Notes :

Transmission de IP sur SDH ?


IP sur ATM
Complexe
Pas optimal
Capacité à gérer des débits variables
IP dans PPP
Avec une encapsulation à la HDLC selon [36]
Procédure LAPS dans la terminologie ITU - T
IP sur Ethernet
Encapsulation d’Ethernet au travers de LAPS

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 147 / 160


IP sur SDH IP sur SDH

IP dans PPP Notes :

Encapsulation de IP dans PPP


Utilisation définie dans la RFC 2615 [34]
Encapsulation décrite dans la RFC 1662 [36] (plus proche d’HDLC
que PPP)
Technique décrite dans la norme ITU - T X.85 [24] sous le nom de
LAPS (Link Access Protocol, SDH)
Multiplexage possible
Par le champ Protocol de PPP
Par le SAPI introduit par LAPS
Négociation de certains paramètres
Grâce à LCP

Chaput Emmanuel () Une brève introductionàPDH et SDH 2012-2013 148 / 160

IP sur SDH IP sur SDH

Ethernet dans LAPS Notes :

X.86 [23] propose d’utiliser LAPS


La trame IEEE 802.3 est encapsulée telle quelle
Depuis les adresses jusqu’au FCS
Mécanisme de transparence orienté octet
0x7d devient 0x7d 0x5e
0x7d devient 0x7d 0x5d
La SDH joue le rôle de couche physique
Full duplex point à point
Possibilité d’interconnexion de commutateurs ethernet
Au travers d’un anneau SDH
Interconnexion de niveau 2

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IP sur SDH Packet over Sonet/SDH

Packet over Sonet/SDH Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

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IP sur SDH Packet over Sonet/SDH

Packet over Sonet/SDH Notes :

G.707 [31] définit une encapsulation de trames HDLC dans des


conteneurs virtuels
Alignement à l’octet
N’importe quel conteneur virtuel
Insertion de flags HDLC entre les trames (0x7E)
Mise en œuvre pour IP
Utilisation de PPP [37]
Tramage à la HDLC [36]
Flag, addresse, control, padding, CRC
P OS (Packet Over Sonet/SDH) [34]
Spécification de l’embrouillage
Spécification du Path Signal Label (C 2 = 0x16)

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

Generic Framing Procedure Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

Generic Framing Procedure Notes :

G.7041 [32] définit un mode d’acheminement générique


Permettant de transporter des communications
En mode paquets (GFP - F ou GFP Frame-mapped)
En mode connecté (GFP - T ou Transparent GFP)
Sur différents types de support
Directement sur fibre à l’origine
Sur de la SDH
Sur de la PDH (G.8040 [28]), . . .

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

L’encapsulation GFP Notes :

Core Header
PLI Payload Length Indicator de 4 à 65525 (0 à 3 pour les trames de
contrôle)
cHEC Core Header Error Correction CRC sur le Core Header
Payload
Data moins de 65536 octets
F CS sur le Payload

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

L’encapsulation GFP Notes :

Payload Header
Type Identifie le contenu
PTI Payload Type Identifier (usager, management, management client)
PFI Payload FCS Indicator valide la présence du FCS
EXI Extension Header Identifier précise le type d’extension
UPI User Payload Identifier définit le type des données
tHEC Type Header Error Correction CRC sur le Type
Ext. permet de véhiculer des informations spécifiques au contenu
eHEC Extension Header Error Correction CRC sur l’Extension

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

Principes de GFP Notes :

Délimitation des trames GFP


Par recherche du cHEC
Embrouillage
Sur tout sauf le core header par un X 43 + 1 pour éviter les erreurs
de synchro SDH (ou autre support)
Core header subit un xor avec B6AB31E0 (pour améliorer la
délimitation)
Multiplexage
Au niveau trame
Par les mécanismes liés à la technologie (adresse, . . . )
De façon générale
Par un champ de l’extension d’entête
Par exemple cid (Channel ID)

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IP sur SDH Generic Framing Procedure

Signalisation GFP Notes :

Trames de contrôle de la liaison GFP


Prévues mais non normalisées
Trames de contrôle à disposition du client
Permettent de signaler les erreurs et défaillances

Client signal fail indication


Détection de la défaillance spécifique au client
Perte du signal/de la synchronisation
Client link fault status indication
Détection d’une défaillance du traffic entrant ou sortant
Émission régulière de trames de notification

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IP sur SDH Le protocole LCAS

Le protocole LCAS Notes :

4 IP sur SDH
ATM sur SDH
IP sur SDH
Packet over Sonet/SDH
Generic Framing Procedure
Le protocole LCAS

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IP sur SDH Le protocole LCAS

Principes de LCAS Notes :

Objectifs
Permettre d’ajuster la capacité d’une liaison en fonction des
besoins
Sur une liaison constituée par de la concaténation virtuelle
Capacité à s’adapter aux situations de panne
Pas de création/suppression des conduits de bout en bout
Responsabilité du plan de gestion
Échange de paquets de commande
Spécifiant l’état de la liaison au paquet suivant
Commandes depuis l’émetteur vers le récepteur
Mécanisme unidirectionnel (qui peut évidemment être instancié
deux fois)

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IP sur SDH Le protocole LCAS

Le protocole LCAS Notes :

Description simplifiée des messages LCAS


Depuis l’émetteur vers le récepteur
Ajout d’un membre dans le groupe
Suppression d’un membre du groupe
Utilisation effective de la capacité d’un membre du groupe
Arrêt momentané de l’utilisation d’un membre
Renumérotation des membres
Depuis le récepteur vers l’émetteur
Acquittements
Status des membres
Bonne réception
Défaillance

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Références bibliographiques

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synchronous digital hierarchy (sdh)-based network.
Technical Report F.750, International Telecommunication Union,
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[3] ITU-T.
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2048 kbit/s offering synchronous digital access at 320 kbit/s
and/or 64 kbit/s.
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Références bibliographiques

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Geneva, November 1988.
[5] ITU-T.
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1544 kbit/s.
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[6] ITU-T.
Characteristics of primary pcm multiplex equipment operating at
2048 kbit/s.
Technical Report G.732, International Telecommunication Union,
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Références bibliographiques

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2048 kbit/s and offering synchronous digital access at 384 kbit/s Notes :
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[8] ITU-T.
Characteristics of synchronous digital multiplex equipment
operating at 1544 kbit/s.
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Pulse code modulation (pcm) of voice frequencies.
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Geneva, November 1988.
[10] ITU-T.
Second order digital multiplex equipment operating at 8448 kbit/s
and using positive justification.
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Third order digital multiplex equipment operating at 34 368 kbit/s
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Updated by RFC 2153.

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