Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
en Côte d’Ivoire.
SOULEYMANE SANGARE
13 MAI 2019
2 COMMENTS
Avez-vous déjà entendu parler des allocations familiales ?
NOTION D’ALLOCATION
FAMILIALE.
L’allocation familiale est une prestation ou plus simplement une somme
d’argent. Elle est payée aux travailleurs déclarés à une «caisse » et qui ont
des enfants «à charge». En plus de cela le travailleur rempli d’autres
conditions d’ordre administratif.
Le lexique
« Une caisse » est une administration constituée par un État pour assurer le
service public de la prévoyance sociale. Elle est constituée dans le but de payer
des sommes d’argent en cas de certaines situations délicates :
LES BÉNÉFICIAIRES.
Le bénéficiaire est soit la mère, le père ou simplement la personne ayant la
charge des enfants.
Cette note fait suite à la loi n°2013-33 du 25 janvier 2013 relative au mariage en
son article 58 (nouveau), qui ne fait plus référence à la notion de chef de famille
dévolue au mari qui lui donne l’exercice exclusif de la puissance paternelle
dans le mariage. Ce texte établit une égalité entre les époux dans la
contribution aux charges du ménage et des enfants mineurs.
Partant de ce qui précède, il est peut-être temps de revoir le cas des salariés
affiliés dont le mariage n’est pas enregistré à l’état civil. Je reviendrai plus en
détail sur le sujet.
Le montant des allocations familiales s’élève à 5.000 F par enfant et par mois
en Côte d’Ivoire. Ce montant est payable par trimestre.
Exemple : Prenons ainsi le cas d’un allocataire qui a trois (3) enfants. A la
fin d’un trimestre il perçoit : 5.000 X 3 (enfants) X 3 (mois) soit 45.000 F CFA.
Au Maroc, pour une famille de trois enfants à charge, l’allocation familiale est
de 600 Dirham Marocain . Depuis mai 2007, l’assuré perçoit directement le
montant. Le nombre d’enfant n’excède cependant pas six (6). Un (1) Dirham
Marocain vaut à 60,64 francs CFA (Afrique de l’ouest).
Maintenant que vous savez le montant, il est bon de connaitre les modes de
perception.
Pour boucler cette partie j’informe les conjoints d’assurés décédés qu’ils
perçoivent leurs allocations à l’agence de la CNPS dont relevait le défunt.
LES DOCUMENTS A
PRODUIRE.
Afin de bénéficier des allocations familiales, l’assuré fourni les documents
suivants :
attestation de travail remplie par son employeur (chaque semestre) ;
par enfant de moins de 6 ans ou infirme un certificat médical (chaque 6
mois) ;
pour les enfants scolarisés, un certificat de scolarité (chaque année) ;
certificat d’assiduité et contrat d’apprentissage pour chaque enfant en
apprentissage (chaque année) ;
document (certificat) de vie et d’entretien pour l’ensemble des enfants à
charge (chaque année) ;
ordonnance de puissance paternelle (pour les mères célibataires
salariées).
CONCLUSION
Pour finir, je m’adresse à vous mesdames. Vous êtes veuve d’un allocataire
décédé en activité? Vous pouvez bénéficier des allocations familiales même
si vous n’exercez aucune activité.
Je reviens sur le cas des assurés dont le mariage ne figure pas dans les
livres de l’état civil. Les employeurs cotisent pour ces personnes. Les
cotisations ne dépendent donc pas de la situation matrimoniale. Il est temps
de se pencher sur ce coté de notre sécurité sociale. Nous sommes africains
et nous ne devons pas rejeté notre tradition. Si ce mariage n’est pas valide
alors pourquoi nous le faisons tous.
Je pense humblement qu’il faut étudier le cas afin de rectifier cette injustice
financière. Bien-sûr qu’il faut des documents qui attestent ces célébrations.
Aujourd’hui, les mariages coutumiers sont couplés avec les mariages
religieux. Les organisateurs produisent des documents pour attester de
l’authenticité du mariage.
A bientôt !