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FICHE D’ARRET REFERENCES
L’arrêt soumit à notre analyse a pour domaine d’étude la
formation des contrats précisément l’existence du consentement. Cour de cassation chambre civile 3 audience publique du 1 er juillet 1998, № de pourvoi 20605 publié au bulletin cassation, bulletin 1998 III № 153 p. 101
FAITS
Des faits, il ressort que : Les époux Y propriétaire de différentes
parcelles de terrains sur le territoire de la commune (choux de la lotierre) ont accepté l’offre de la commune portant sur la vente d’un terrain à bâtir. De ce fait, la commune a vendu la parcelle à l’insu des époux Y aux époux X. .
PROCEDURE
TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE
Le demandeur les époux Y assigne Madame X et la commune
pour que l’offre de vente de la parcelle et l’acceptation de celle-ci, par eux le 3 avril 1992 valait vente à leur profit. Les défendeurs sont la commune et les époux X. Le juge déboute la demande des époux Y car selon lui l’acceptation de l’offre par les époux Y suffit amplement à la formation du contrat de vente.
C’est ce qui amena les époux Y à interjeter appel.
COUR D’APPPEL
L’appelant : Les époux Y affirme que l’offre de vente de la parcelle et
l’acceptation de celle-ci, par eux le 3 avril 1992 valait vente à leur profit.
L’intimé : Madame X et la commune
Le juge de la cour d’appel déclare que si en principe, l’acceptation de l’offre publique notifiée à la commune par les époux Y suffisait à la formation du contrat de vente, alors la vente n’est pas obligé d’être au profit des époux Y. Il rejette la demande des époux Y.
N’étant pas satisfait de la décision du juge, les époux Y forme un pourvoi en
cassation.
COUR DE CASSATION
Le demandeur au pourvoi, les époux Y forme un pourvoi en
cassation contre l’arrêt rendu par la cour d’appel le 12 avril 1996. Sur le moyen unique de l’article 1583 qui dispose que la vente est parfaite entre les parties et la propriété est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur dès qu’on est convenu sur la chose et le prix. Les défendeurs au pourvoi sont la commune et les époux X. PROBLEME DE DROIT L’acceptation d’une offre imprécise suffit-elle à la formation d’un contrat ?
SOLUTION DU JUGE
Le juge affirme que l’acceptation d’une offre imprécise ne suffit
pas à la formation d’un contrat de vente. Car selon l’article 1583 du code civil la vente est parfaite entre les parties et la propriété est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur dès qu’on est convenu de la chose et du prix. De ce fait, il casse et annule l’arrêt et remet en conséquence la cause et les parties dans l’état ou elles se trouvaient avant le dit arrêt et les renvoie devant la cour d’appel de Dijon.