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Projet de Construction Métallique
Projet de Construction Métallique
CONSTRUCTION
METALLIQUE
FADLI Abdellah
En pratique, il existe plusieurs types de pylônes dont on a recours à les utiliser en fonction de la tâche qu’ils
doivent remplir. Pour cela on cite les pylônes les plus utilisés.
Pylône en treillis
b) Pylône haubané à chaînette: Facile à monter et de fabrication simple, le pylône à chaînette est utilisé
sur certaines sections des lignes. Ce type de pylône nécessite moins d'acier galvanisé que le pylône haubané en V;
il est donc comparativement moins lourd et moins cher.
Pylône haubané en V
De plus en plus, on étend la définition de pylône à tout support complexe destiné aux lignes de transport. Il
en est ainsi de la famille des pylônes tubulaires.
1-4- Pylône en béton :
Les pylônes en béton sont fréquents en HTA, mais on les rencontre aussi en HTB, où on les utilise
jusqu'en 380 kV. Ces pylônes sont préfabriqués en usine.
Ce type de pylône est essentiellement utilisé en HTA, quoiqu'on le trouve dans certains pays pour des
tensions allant jusqu'à 161 kV. Des prototypes existent aussi pour des tensions supérieures.
Pour assurer l’éclairage d’un terrain de football situé dans la ville de Tétouan (Nord du Maroc), on envisage
la mise en place de 16 projecteurs de 2000W chacun. Dans ce projet, il s’agit de construire quatre pylônes pour
porter ces projecteurs à une hauteur H= 36m,à l’aide d’une herse métallique 4m*5m.
choix à rejeter car il n’est pas assez résistant pour des hauteurs importantes (h>10m) et
représente par ailleurs des difficultés dans la réalisation il est donc non économique, et vu l’importance de la
structure, la solution en bois deviendra chère.
: c’est la meilleure solution à envisager vu que l’acier présente des qualités énormes :
Légèreté et résistance.
Surfaces exposées au vent sont réduites, pour le cas des treillis, c’est un grand avantage car la
structure et très élancée et par conséquent les effets du vent sont prépondérants pour le dimensionnement de la
structure.
Facilité de montage et de démontage.
L'acier présente toutefois un inconvénient majeur celui de la corrosion. En revanche toutes les
précautions seront prises pour lutter contre ce défaut.
Concernant la nuance d’acier, il est recommandé d’utiliser l’acier doux au lieu de l’acier à haute
résistance, pour la construction des pylônes, vu que ce dernier présente l’inconvénient d’être plus fragiles aux
basses températures et vulnérable aux chocs lors de la construction et le transport.
L’acier doux et d’ailleurs moins corrodant. De plus, on utilisera l’acier doux de la nuance E24 car il est
disponible dans le marché marocain et moins cher.
Tétouan est une ville côtière, il s’agit donc, selon le NV65 (Paragraphe 1.242), d’un site exposé. La
détermination du type du site nous permettra de connaître le coefficient K S.
Sur la carte du vent, Tétouan se trouve dans la région 2 où la pointe de vitesse maximale du vent
atteint 44m/s.
Le pylône sera réalisé en atelier et assemblé sur chantier. Le transport se fera par camion avec
remorque ce qui réduit la longueur, la largeur et le poids transportable, ils seront limités respectivement à 12 m;
3.5 m et 15 tonnes. Vu la hauteur du pylône une subdivision en plusieurs tronçons s’impose.
Ce type de pylône n’est pas assez rigide, les câbles sont encombrants et il est en plus très flexible.
Au-delà de 100 m ce système reste la meilleure solution. Il convient plutôt pour les grandes hauteurs.
Le pylône autostable résiste par le poids des fondations. Il convient pour les petites hauteurs. Les effets
du vent devenant importants avec la hauteur du pylône conduit à des blocs de fondation massifs pour éviter le
renversement, ce qui nuit à l’esthétique de la structure puisque ces dernières seront visibles et encombrante. Donc
il reste la solution encastré libre.
Cette solution convient bien car elle n’est pas encombrante, stable et esthétique.
36 36
M N 36
T
L’allure des diagrammes des éléments de réductions et la
grande hauteur nous incite dans le souci d’être
économique d’adopter un pylône à inertie variable,
Puisqu’on voit bien que les sollicitations diminuent
rapidement avec la hauteur.
A : Inertie variable par variation de la section des barres tout en gardant la largeur constante : économique, mais
on va changer la section par tronçon.
B : Inertie variable par variation de la largeur et des sections des barres : économique mais présente
l’inconvénient d’être difficile à réaliser.
C : La largeur est constante sur une hauteur et on fait varier la largeur à partir d’une certaine hauteur.
Dans ce projet on optera pour la solution A car elle est économique et facile à exécuter. On va changer
la section des barres chaque 10m.
Forme Avantages Inconvénients
Condition de transport
a ≤ 3.5m
La traduction pratique de ces deux conditions donne :
1.8m ≤ a ≤ 3.6m ;
a ≤ 3.5m.
4-1) Maille :
Avantages :
Facile à calculer ;
Facile à assembler ;
Moins encombrante.
Inconvénients :
Moins rigide par rapport à la triangulation en X ;
Risque de flambement des diagonales.
Conception :
4-2) La longueur b :
Pour des raisons de transport on prévoit de diviser le mât en 3 tronçons: 3de 10 m +6m et 4m
(herse). Si b est grande la longueur de flambement augmente. Par contre si b est petite on aura besoin de
plus de barres ce qui engendrera un problème d’exécution et augmentera l’effet du vent.
En outre pour minimiser des efforts sur les diagonales:
Si α > 45° l’effort normal N devient très grand ;
Si α < 30° On aura des problèmes de soudage.
Les formules de bonne pratique donnent : 30° < α < 45°
Pour choisir entre b=1 ou 2 m on va vérifier pour chaque tronçon α=45°, on trouve que b=2m,
pour chaque tronçon.
Membrure :
Les tubes présentent un grand avantage par rapport aux autres profilés pour H> 30m :
Offrent une bonne résistance au flambement et à la corrosion du faite qu’elle présente une seule
face extérieure exposée.
L’aérodynamisme de leur forme donne un grand avantage sur les autres profilés en offrant une
moindre résistance à l’écoulement de l’air.
Pour les mêmes raisons on utilise pour les diagonales des tubes circulaires vu que le problème de
croisement des barres ne se pose pas.
Le pylône sera soumis à une corrosion intense. Pour minimiser la fréquence des entretiens on
utilisera une double protection à savoir la galvanisation et la peinture. Etant donné qu’il sera édifié dans une
région côtière.
Les tubes utilisés seront d’une épaisseur comme indiqué dans le tableau :
CONDITION
Condition normale Corrosion forte ou Corrosion forte et
ou construction à constructions à constructions à
l’intérieur l’extérieur l’extérieur
Deux faces
4mm 5 à 6mm 8mm
exposées
EXPOSITION
Surface intérieure
3mm 4mm 5 à 6mm
exposée
Par ailleurs, toutes les les barres seront galvanisées puis peintes. La peinture sera faite en trois
couches et sera renouvelée chaque 3ans.
Le mode d’assemblage qui convient le mieux pour les tubes est le soudage. Les membrures de deux
tronçons seront assemblées par deux platines. Chaque platine sera soudée sur une membrure puis boulonnée
2 à 2. Les barres de triangulation seront assemblées aux membrures par boulon car c’est le plus facile pour les
cornières.
Puisque les données géotechniques du sol (nature et la portance) ne sont connues qu’à une profondeur
de 1 m au-dessous de la surface du terrain naturel et étant donné que la nappe phréatique se trouve à 5 m de
profondeur, la fondation du pylône sera superficielle.
Pour notre cas de pylône (a ≤ 3.5m; petite largeur) la solution de fondation unique est plus économique
que celle qui consiste à avoir une fondation sur blocs séparés. La liaison pylône fondation sera assurée par une
platine avec boulons ancrés dans le massif de béton.
La nuance d’acier qu’on va utiliser est déjà précisée (Fe24).
D’après le règlement CM66 (Page 21, §1.111) :
Le poids mort est évalué d’après le volume théorique des matériaux et leur densité
la plus défavorable dans les conditions d’emploi. On admet pur l’acier une densité de
7.85 (masse volumique = 7850 kg/m 3).
Le béton utilisé pour les fondations est dosé à 350kg/m3 en ciment ; son poids
volumique est 2.5t/m3.
Pour lutter contre la corrosion, on envisage une immersion dans un bain de zinc
fondant, en plus d’une protection par peinture en trois couches :
La 1° du type anticorrosion ;
La 2° pour la protection de la 1° couche ;
La 3° pour l’esthétique et le balisage.
Il peut être estimé à l’aide de la masse volumique de l’acier qui est égale à 7.85
kg/cm3. Ceci ne peut être utilisé que si on connaît les profilés. A l’étape de pré-
dimensionnement on utilise un poids linéique de 80 kg /mlinéaire pour le calcul du
premier tronçon et on procédera par des itérations.
Seuls les montants seront vérifiés à une surcharge de ce type. En effet, ils pourront
servir de marches d’échelle. Par conséquent on va vérifier les montants pour une
charge concentrée de 100 kg d’un ouvrier au milieu.
L’article 1,231 stipule que les pressions dynamiques de base normale et extrême
sont celles qui s’exercent à une hauteur de 10 m au-dessus du sol pour un site normal,
sans effet de masque, sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0.5 m.
Il s’avère donc nécessaire d’adapter la pression par des coefficients multiplicateurs.
b- Effet de site :
L’article 1,242 : il faut tenir compte de la nature du site d’implantation (obstacles
naturels) de la construction par un coefficient multiplicateur appelé coefficient de site
Ks. Il est fonction de la région et du site. La carte est divisée en plusieurs régions et le
site est aussi devisé en trois ordres: protégé, normal ou exposé.
Le sol est horizontal au voisinage du pylône sur une grande étendue. Ainsi, le site
est exposé, en outre Tétouan est de la région 2 donc Ks = 1.30
c- Effet de région :
Pour Tétouan, on a Vext = 44m/s.
D’où qext = = 118.77
Donc qnormale = 1.75-1 qext = 67.87
d- Effet de masque :
Article 1,243 : on doit tenir compte des obstacles non naturels, le pylône se trouve
à l’intérieur du stade donc seuls les tribunes qui peuvent jouer le rôle de masque. Le
stade n’est pas très grand et la hauteur des tribunes n’est pas très considérable par
rapport à celle du pylône.
Ainsi on prend Km = 1
e- Effet de dimension :
0.88
0.879
0.878
0.877 δ = g(H)
0.876
0.875
0.874
0.873
0.872
31 32 33 34 35 36 37
Pylône : sa dimension maximale est 36m.
δ(0 ≤ H ≤ 30) = 0.75 ; δ(30 < H < 36) = 0.00375H + 0.65
0.79
0.785
0.78
0.775
0.77
δ = f(H)
0.765
0.76
0.755
0.75
0.745
0 5 10 15 20 25 30 35 40
a- Action dynamique :
Coefficient β :
L’article 1.5 stipule d’ajouter des effets dynamiques à ceux statiques car on peut
D’après le NV65, article 1,511 (i.e. : pour les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou
circulaire dont les caractéristiques sont données en R-III-3,1 à l'exception des constructions à usage d'habitation ou de
bureau et pour les ensembles prismatiques des constructions ajourées et des constructions en treillis dont les
caractéristiques sont données en R-III-5,21, ϴ est pris égal à 1) . On va prendre ϴ=1, car notre pylône est
à base triangulaire.
Surcharges extrêmes : β = 1 + ξτ
b- Actions statiques :
Quelques soit la construction, la face extérieure de ses parois est soumise à des
succions si les parois sont “ sous le vent” à des pressions s’ils sont “au vent “. Ces
actions sont dites extérieures relatives à la face A. Pour la face B on parle d’actions
internes.
Face A
Face B
P=C q
Avec, c: coefficient aérodynamique;
q : pression de base.
Action résultante unitaire sur une paroi :
Pr = (C1 - C2) q
Pour le pylône en treillis on remarque que Su est nettement négligeable devant Sp.
On tiendra donc compte que de la composante T = Ct.q.Sp.
Ceci est aussi vrai pour la herse.
T = Ct q S p
La surface offerte au vent par les barres de la herse est faible devant celle des
projecteurs donc on aura :
S’ = 16×0.5×0.8 = 6.4 m2
S = 5×4 = 20 m2 ϕ= = = 0.32
D’où T = 1.6×0.32×qh×δ×Km×Ks×β×aherse
Coefficient aérodynamique pour le mât :
Ct est défini par le tableau du § 5,241 du NV65 lorsque 0.35≤ ϕ ≤ 0.8 suivant
les différentes directions du vent.
h δ qh Qn a(h) T’ Qe
0 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
1 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
2 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
3 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
4 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
5 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
6 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
7 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
8 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
9 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
10 0.750 68.870 87.293 2.50 218.232 152.762
11 0.750 69.304 87.843 2.50 219.607 153.725
12 0.750 70.698 89.610 2.50 224.024 156.817
13 0.750 72.054 91.328 2.50 228.320 159.824
14 0.750 73.373 93.000 2.50 232.501 162.750
15 0.750 74.657 94.628 2.50 236.569 165.599
16 0.750 75.907 96.212 2.50 240.531 168.372
17 0.750 77.125 97.756 2.50 244.390 171.073
18 0.750 78.312 99.260 2.50 248.150 173.705
19 0.750 79.468 100.726 2.50 251.814 176.270
20 0.750 80.596 102.155 2.50 255.387 178.771
21 0.750 81.695 103.549 2.50 258.872 181.211
22 0.750 82.768 104.909 2.50 262.272 183.590
23 0.750 83.815 106.236 2.50 265.590 185.913
24 0.750 84.838 107.532 2.50 268.829 188.180
25 0.750 85.836 108.797 2.50 271.992 190.394
26 0.750 86.810 110.032 2.50 275.081 192.556
27 0.750 87.763 111.240 2.50 278.099 194.669
28 0.750 88.694 112.419 2.50 281.048 196.734
29 0.750 89.604 113.573 2.50 283.932 198.752
30 0.750 90.493 114.700 2.50 286.751 200.726
31 0.766 91.363 118.312 2.50 295.781 207.046
32 0.770 92.215 119.999 2.50 299.997 209.998
33 0.875 93.048 137.515 5.00 687.577 240.652
34 0.876 93.863 138.958 5.00 694.791 243.177
35 0.878 94.661 140.380 5.00 701.898 245.664
36 0.879 95.442 141.780 5.00 708.902 248.116
Elle est déterminée par l'expression :
T = ct q Sp avec q = qH Ks Km
Ct est le coefficient aérodynamique.
q est la valeur de la pression dynamique.
Sp représente la projection de la surface S de la construction sur un plan
perpendiculaire.
Pour la herse :
S’ = 16×0.5×0.8 = 6.4 m2
S = 5×4 = 20 m2 ϕ= = = 0.32
√
Tx= T =2Tx1
√
Ty = T =2Ty1
√
Donc : Tx1=Tx2=Ty1=Ty2= ∗𝑇
1) Calcul de qH
2) Calculer l`effort réduit du T qu`on l`a note T` avec
T`= qh Ks Km β St;
3) Chercher la résultante Ti` dans chaque tronçon ainsi que sa point d`application
(centre de gravité de chaque tronçon)
4) Tracer la courbe f(H)= T’ de chaque de tronçon.
5) Calculer le bras de leviers par apport a la base du chaque tronçon
6) Calculer les moments dans la maille inférieure de chaque tronçon.
7) Calculer les efforts internes dans les deux cas d`incidence : normal et diagonal en
procédant par une méthode itérative suivante (pour chaque tronçon) :
Estimer la valeur de φ
Selon NV65 RIII 5.231 on trouve Ct :
Incidence normale à une face : Ct= 2,24 - 1,40 φ
Incidence diagonale : Ct= (1+0,6* φ) (2,24 - 1,4 φ) .
Calcul de de Ti
Calcul de MA et MB
Calcul des efforts internes dans les membrures, diagonale et le montant
à l’aide de la méthode : coupe de Ritter on trouve que :
Dans le cas d`incidence diagonale, l`effort interne dans une membrure est la
somme des efforts internes dans les deux plans contenant cette membrure dans le cas le
plus défavorable c’est à dire compression –compression ou traction –traction.
Pour le montant l` effort interne sera pris égal à l`effort le plus défavorable
dans la maille divisé par 100 (compression sur les nœuds).
Chercher dans les abaques de CECM les dimensions des membrures, de
la diagonale et du montant
Déterminer Sp et St
Recalculer φ, si φ calculée est différente de φ estime on refait tous les
calculs mais cette fois en intégrant le poids propre dans le calcul des efforts internes car on
peut déterminer une première estimation de sa valeur à l`aide de la Sp.
Cette boucle d`itération sera fermée lorsque ϕcalculé = ϕestimé.
On considère que la variation de T’ se réduit de chaque tronçon sous forme d’une droite
dont l’équation est : Pi(x)=( )
Donc on a : Yij=(∫ )
D’où : Yij=(∫ ( ) ∗ )
Les tronçons assemblés en atelier sont transportés par des camions avec remorques.
On monte le premier tronçon au moyen d'une grue
on ajoute sa verticalité par des cales
on monte ensuite, successivement, les autres tronçons à l’aide d'un mât
de levage qu'on déplace progressivement le long d'une face du pylône au
fur et à mesure du levage.
on prend le tronçon au sol et l'amène en place par rotation sur lui-même.
Vue de gauche du pylône
Ce projet nous a permis d’acquérir de nouveaux concepts de construction métallique
notamment le calcul des structures ajourées comme pour notre cas le pylône d’éclairage, et de
voir les difficultés rencontrées par les ingénieurs concepteurs de tels projets.
Au cours de ce projet nous avons :
Conçu la structure du pylône ;
Choisi les matériaux convenables ;
Calculé les sollicitations appliquées sur le pylône ;
Dimensionné le pylône ;
Dimensionné les fondations ;
Elaboré la technologie et la méthodologie d’exécution ;
Fait le métré et le devis estimatif ;
Fait le plan ;