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Arche plaque a pour objectif de définir, via une géométrie de plaque et des efforts
appliqués, des sections d’aciers dans les 2 directions, en fibre supérieure et en fibre
inférieure pour tous types de planchers (plancher courant, plancher dalle, plancher
de reprise, radier, dalles réticulées).
La méthode de résolution est la méthode aux éléments finis dont nous allons
rappeler très succinctement les principes ci-dessous. De ce fait, les sections d’aciers
déterminées par Arche plaque sont des sections de calcul et ne tiennent donc pas
compte du ferraillage de principe (Scellement, ancrage, recouvrement…). Ces
sections seront définies en cm²/ml dans chacune des directions.
Bien que datant des années 70 et malgré les progrès technologiques dans le domaine
des interfaces, des mailleurs et des solveurs, la méthode des éléments finis reste une analyse
délicate à mener.
Principe de la méthode.
Mise en équations.
[K]{q}=[F]
Où [K] est la matrice de rigidité
{q} est un vecteur dont les composantes sont les déplacements nodaux
{F} est le vecteur des forces extérieures généralisées.
I. LA SAISIE.
Dans le bandeau bleu figure la version, ainsi que le répertoire de travail et le nom du fichier.
Dessous figure les menus déroulant, classiques d’une configuration Windows, avec
notamment le menu Hypothèses qui sera défini en détail page suivante et le menu noté ?,
dans lequel on trouvera l’aide en ligne.
Recadrage
Rendu détaillé
Rafraîchissement
On trouve également une ligne d’icône qui peuvent être grisées si le type de plaque choisi
(dans le menu Hypothèses \ Plaque ) ne contient pas ce type d’éléments.
Des infos-bulles indiquent la nature de l’icône à son survol. Ainsi, nous ne rappellerons pas
ici la fonction de ces icône
1.2 Le menu HYPOTHESES
Hors mis un export de Arche Ossature, la première phase consiste à définir de quelle type de
plaque nous allons avoir à déterminer le ferraillage de calcul. Cette phase est paramétrable
dans le menu Hypothèses \ Plaque. Cette fonction permet d’opter pour la création d’un
radier, d’un plancher, d’une plaque, d’une dalle réticulée ou d’un plancher dalle.
On peut ensuite saisir les caractéristiques du béton et des aciers par la commande Hypothèses
\ béton armé. Ce menu permet de saisir les caractéristiques et hypothèses nécessaires au
calcul béton armé.
1.2.4 Enrobage.
Le menu Hypothèses \ Conditions n’étant accessible que pour des plancher-dalle ou des dalle
réticulées, nous passerons directement au conditions d’enrobage.
Le menu Hypothèses \ Enrobage permet de fixer les valeurs de l’enrobage pris en compte
dans le calcul des aciers.
ATTENTION : Il s’agit ici d’un enrobage de calcul. Ce n’est donc pas l’enrobage entendu
classiquement qui est mesuré du nu de l’élément au nu de l’acier le plus proche. Il s’agit ici de
la distance entre le nu de l’élément et le centre de gravité des aciers. En toute rigueur, il est
donc important de majorer l’enrobage défini au sens courant par le rayon du lit d’armature s’il
est unique. Sinon, on peut le majorer forfaitairement de 1cm par exemple.
La fenêtre Hypothèses \ Calcul permet de paramétrer toutes les hypothèses liées au calcul de
la plaque.
*Poids propre coché indique que le poids propre de la
plaque sera ajouté aux charges permanentes définie.
*Le module choisit automatiquement par défaut la méthode utilisée pour l’optimisation du
calcul des aciers (méthode de WOOD pour la flexion simple et méthode de CAPRA dans les
autres cas). On peut forcer la prise de décision sur l’un ou sur l’autre, mais forcer le calcul
par la méthode de WOOD, bien que plus rapide, peut s’avérer très dangereux si l’effort de
membrane est important.
Le nombre de points de CAPRA fait référence à la méthode du même nom. Cette méthode
est décrite dans les Annales de l’ITBTP numéro 36. Le nombre 37 correspond à une étude
des facettes tous les 5°. Cette valeur est utilisée par défaut.
*Calcul non linéaire coché signifie qu’un calcul non linéaire sera effectué. Ceci est
indispensable si vous voulez prendre en compte un éventuel soulèvement de la plaque (dans
le cas d’un radier).
*Par défaut, les densités minimales d’aciers non sont pas calculées. Ainsi, si, localement,
aucun acier n’est nécessaire au niveau du calcul (si la section de béton seule suffit), Arche
Plaque n’en proposera pas. Néanmoins, on peut demander au logiciel de calculer de façon
automatique la densité minimale d’armature, ou la spécifier par l’utilisateur.
*Le module d’Young demandé, à court ou à long terme, est nécessaire pour le calcul de la
flèche qui se calcule mécaniquement. Par défaut, il s’agit du module Différé, ce qui est
sécuritaire au niveau de la flèche. Celui-ci sera alors calculé en fonction de la classe du
béton par la formule : E = 37003 Fc 28 .
1.3 Les fiches de statut des éléments.
Nous ne traiterons ici que le cas des plaques et des appuis, les autres fiches de
statuts étant très explicites.
La hauteur d’étage paramètre la hauteur des voiles (la hauteur des poteaux et des poutres est
définie dans leur fiche de statut respective).
Repère local
de la plaque
Repère global
Idéalement, le premier point de saisie de la plaque est le coin inférieur gauche et elle a été
définie dans le sens trigonométrique. Ceci est important pour l’orientation du repère local
dans lequel seront exprimés les résultats.
Le sol (en jaune) est pris comme appui élastique avec une raideur de 3000 T/m3.
Dans la fiche de statut du sol, on a pris en compte le soulèvement. Dans les options de calcul,
on a donc bien coché la case ‘Calcul non linéaire’ .
Lorsqu’on définie une charge ponctuelle ou linéaire, on ne défini pas uniquement le torseur
d’effort associée à celle-ci. On définie également la dimension pour une charge ponctuelle, et
la largueur pour une charge linéaire. Ceci permet une vérification au poinçonnement de la
plaque sous la charge.
On a généré :
• Une charge linéaire sur toute la partie centrale de la plaque, avec une intensité
variable. Cette charge peut matérialiser la réaction d’un voile. La non uniformité est
gérée par des coefficients aux extrémités. (en noir sur le dessin bas de page).
• Une charge uniformément répartie sur toute la dalle (0.1T/m² pour les charges
permanentes et 0.3T/m² pour les charges d’exploitations). A noter que les charges
surfaciques peuvent être non uniforme via des valeurs (coefficients) aux différents
sommets. (en vert sur le dessin bas de page).
En choisissant un pas de 0.7m pour la maille de la plaque, en maillage libre cette fois,
et en raffinement de maillage dans les hypothèses de calcul, (au droit des poteaux, des charges
ponctuelles et des charges filaires), ci-dessous le maillage obtenu. Il est plus satisfaisant,
même si moins régulier, et les résultats seront plus fiables, même si cela ce fait au détriment
du temps de calcul, et de l’espace mémoire requis pour stocker la matrice de rigidité par
exemple. Le maillage est plus fin, notamment au niveau des singularités.
Attention toutefois, il se peut que dans ce cas, le logiciel ne parvienne pas à ajuster les
repères locaux de chacun des éléments par rapport au repère local de la plaque initialement
saisie. Ceci crée localement des petites variations (au niveau des sollicitations et du
ferraillage) qui ne sont pas à prendre en compte dans l’analyse.
En choisissant un pas de 0.5m pour la maille de la plaque, en maillage automatique, et
en raffinement de maillage dans les hypothèses de calcul, (au droit des poteaux, des charges
ponctuelles et des charges filaires), ci-dessous le maillage obtenu. Il est également
satisfaisant, même si on peut formuler la même réserve que précédemment au niveaux des
axes locaux.
Au niveau de la taille de la maille, on obtient assez vite une convergence des résultats,
il n’est pas nécessaire de demander une taille de maillage trop faible (par exemple inférieure à
l’épaisseur de la plaque). Dans ce cas, en toute rigueur, une analyse volumique serait
nécessaire.
On peut rencontrer, comme on l’a mentionné précédemment, des petites variations (au
niveau des sollicitations et du ferraillage) qui ne sont pas à prendre en compte dans
l’analyse.
Un maillage régulier permet d’éviter ces problèmes de représentation. Pour la suite, nous ne
raffinerons pas le maillage au droit des singularités, mais prendrons un pas de maille plus fin.
3.2 Présentation des résultats
En phase de saisie, l’affichage est géré par le menu Options \ Affichage (ou le raccourci
clavier ALT+X). De même, en phase d’exploitation, les résultats seront gérés par le menu
Options \ Résultats (ou le raccourci clavier ALT+Z)
*Pour ce qui est des résultats des réactions, ils sont paramétrables suivant le type d’éléments
(sol, appuis linéaires et appuis ponctuels)
*Au niveau du dessin, on peut représenter, ou non la structure, les mailles, les extrema.
*De même, les résultats peuvent être visualisés sur la structure déformée ou non.
Pour les sollicitations, on peut demander à l’ELS ou à l’ELU les efforts suivants, exprimés
dans le repère local de l’élément Plaque :
Fxz : Effort tranchant dans la direction locale Z suivant une facette perpendiculaire à l’axe local X
Fyz : Effort tranchant dans la direction locale Z suivant une facette perpendiculaire à l’axe local Y
Mx : Moment de flexion autour de l’axe local des X
My : Moment de flexion autour de l’axe local des Y
Mxy est appelé le moment mixte (pour usuel)
Pour le ferraillage, on peut demander à l’ELS ou à l’ELU les aciers suivants les deux
directions, en fibre supérieure ou inférieure, exprimés dans le repère local de l’élément
Plaque. Des infos-bulles indiquent le type d’acier au survol de l’icône
Axi : Section d’acier en fibre inférieure (suivant orientation Z locale), suivant la direction locale X
Axs : Section d’acier en fibre inférieure (suivant orientation Z locale), suivant la direction locale Y
Ayi : Section d’acier en fibre supérieure (suivant orientation Z locale), suivant la direction locale X
Ays : Section d’acier en fibre supérieure (suivant orientation Z locale), suivant la direction locale Y
Atx : section d’acier transversale suivant la direction locale X
Aty : section d’acier transversale suivant la direction locale X
Il convient de visualiser le ferraillage à l’ELS et à l’ELU, et de prendre les valeurs maximales entre ces 2 critères
(souvent l’ELU).
On peut cliquer sur le graphe mentionnant les Ayi, pour l’agrandir, en déplaçant la barre
système, à droite de la fenêtre, définir précisément la section d’acier à une abscisse locale
spécifiée.
On peut également éditer ces courbes pour les sollicitations et les déplacements.
Si maintenant, on considère les déplacements, on peut dans les options de résultats demander
les régions iso sur la structure déformée, sans représenter les mailles, et avec mention des
valeur extrêmes. On obtient alors le graphique ci-dessous
On s’aperçoit alors que le sol n’est pas sollicité en bas à gauche de la plaque. Si cette fois, on
zoome localement sur cette partie, et que l’on exprime la réaction sur le sol, exprimée en Kg
par exemple, grâce à l’icône effort :
La partie ici repérée en bleue est soulevée. Pour que ceci soit perceptible, il faut, au niveau de
la fiche de statut du sol, cocher ‘Prise en compte du soulèvement’, et dans les options de
calcul, cocher ‘Calcul non linéaire’.
On peut également demander les efforts sur les poutres (en diagramme part exemple, suivant
les options de résultats), graphe ci-dessous
PLAQUE 1
Mx My Tx Ty Ax Ay
ELU Sup 7.818 8.385 99.39 92.01 10.28 9.00
Inf -14.390 -14.660 0.00 0.00 18.27 17.87
ELS Sup 5.557 5.988 // // 7.08 5.82
Inf -10.206 -10.396 // // 11.01 10.79
V) Fleches (cm)
e : Epaisseur
P : Perimètre
Les prix :
METRE GENERAL
Total acier : 720.10 kg
Total béton : 38.50 m3
Total coffrage : 154.00 m2
Ratio moyen : 4.68 kg/m2
Prix total : 7804.21 €