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Mein Kampf, Adolf Hitler

Notes de lecture de Romain Treffel (06/2018)

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Préface d’Hitler :
- son emprisonnement à partir du 1er avril 1924 lui donne l’occasion de prendre du recul
sur son mouvement politique et sur lui-même
- dès le 3ème § il parle des « légendes fabriquées par la presse juive à son propos »
- 4ème § : affirmation de la supériorité de l’éloquence orale sur l’écrit : « Je sais […] que
chaque grand mouvement sur cette terre doit sa croissance à de grands orateurs et non
pas à de grands écrivains », MAIS il écrit pour donner plus de rigueur à la doctrine de son
parti

Préface du traducteur :
- nécessité de prendre en compte les circonstances humiliantes de l’Allemagne de
l’époque (surtout à cause de la France, à l’égard de laquelle Hitler est virulent)
- emprisonnement après l’échec du putsch de Munich, tentative de prise du pouvoir par
la force en Bavière dans la soirée du 8 novembre 1923
- ses positions ont pu évoluer parce qu’il n’avait pas encore de responsabilités, mais il
assume ce qu’il dit dans MK
- German Reich = first Reich/Empire, ou German Empire founded under William I in 1871
- Austrian Reich, East Mark (i.e. eastern frontier land) = Habsburg Empire or Austria
- le rêve de réunir tous les états allemands dans un Reich était un trait dominant du
patriotisme allemand depuis plus d’un siècle
- Volk = le peuple sans aucune distinction de classes

PARTIE I

Chapitre 1 - Chez mes parents :


- destin d’être né à Branau-sur-Inn, à la frontière de l’Autriche et de l’Allemagne, les deux
États à réunir (symbole d’une grande tâche, qu’il justifie historiquement) → les personnes
du même sang doivent être dans le même État
- ville où il y a historiquement un fort sentiment anti-français à cause de quelques affaires
- d’abord rassembler tous les Allemands dans le Reich, ensuite les conquêtes
- père fonctionnaire très consciencieux amené à changer assez souvent de poste, mère
au foyer aimante
- père originaire de la campagne qu’il décrit comme un self-made-man qui a accompli son
rêve de devenir fonctionnaire
- H. a commencé à prendre un début d’indépendance quand son père a pris sa retraite : il
traînait souvent dehors, avait de mauvaises fréquentations (au désespoir de sa mère + en
traînait souvent dehors, avait de mauvaises fréquentations (au désespoir de sa mère + en
conflit avec son père), et il situe à cette époque la naissance de son talent oratoire, lors
des nombreuses disputes qu’il avait avec ses camarades + il était déjà un meneur
- il était bon à l’école, mais indiscipliné
- impressionné par les cérémonies religieuses
- il lit les livres et magazines militaires de son père et se passionne pour la guerre franco-
allemande de 1870 → il se pose la question de l’unité du peuple allemand
- son père très autoritaire le met dans une Realschule (collège professionnel) parce qu’il
est bon en dessin, en espérant en faire un fonctionnaire comme lui (afin qu’il n’ait pas à
affronter toutes les mêmes difficultés), MAIS H. ne veut surtout pas devenir un
bureaucrate → à 12 ans il dit qu’il veut être peintre, réponse : « Moi vivant, jamais. » (H. dit
avoir hérité son obstination de son père) → H. fait une grève scolaire, sauf en géographie
et en histoire
- H. est devenu nationaliste par l’étude de l’histoire → empathie avec les Allemands
d’Autriche qui devaient lutter pour l’expression de leur germanité (lien entre la tradition et
la race) → tensions nationalistes dans la vieille Autriche
- importance de semer le sentiment de la race germanique dans la jeunesse, en particulier
de faire savoir aux jeunes filles qu’elles auront la responsabilité de transmettre la race
- H. politisé très jeune : ligue germanique, uniforme, refus des symboles autrichiens, Heil!,
hymnes allemands
- H. dit qu’il a compris à 15 ans (nationaliste précoce) que le nationalisme est fondé sur le
Volk
- sur le sens de l’histoire : « Peu de professeurs comprennent que la finalité de
l’enseignement de l’histoire n’est pas la mémorisation de quelques dates et faits ; que ça
n’intéresse pas l’élève de connaître la date exacte d’une bataille ou la date de naissance
de tel ou tel maréchal ; et encore moins - ou alors de manière vraiment insignifiante - de
savoir quand la couronne de ses pères a été placée sur le front d'un monarque. […]
Étudier l’histoire signifie chercher et découvrir les forces qui sont les causes des
événements historiques dont nous sommes les témoins. L’art de lire et d’étudier consiste
à se remémorer l’essentiel et à oublier ce qui ne l’est pas. » (traduction de Romain
Treffel) → l’histoire sert à comprendre le présent
- son amour de l’histoire lui a été transmis par son prof à la Realschule, qui était un très
bon conteur (il commentait aussi beaucoup l’actualité), et surtout un nationaliste qui
faisait beaucoup de prosélytisme auprès de ses élèves (ça les tenait tranquilles) → « C’est
parce que j’ai eu un tel professeur que l’histoire est devenue ma matière préférée. C’est
tout naturellement, mais sans la connivence consciente de mon professeur que je suis
devenu un jeune rebelle. Mais qui aurait pu étudier l’histoire avec un tel professeur et ne
pas devenir un ennemi de l’État dont les dirigeants exerçaient une influence si désastreuse
sur la destinée de la nation germanique ? »
- H. accuse l’Autriche de favoritisme à l’égard des races non germaniques
- les 3 convictions que H. a gardées toute sa vie : 1° la nécessité de dissoudre l’empire
autrichien ; 2° ne pas confondre le patriotisme dynastique avec le sentiment national ; 3°
la nocivité de la monarchie des Habsbourg pour la nation germanique
- il est bon en dessin à la Realschule + son intérêt artistique se développe (théâtre, puis
architecture) → il ne veut certainement pas devenir fonctionnaire (mais son père meurt
quand il a 13 ans) → destin : tombe très malade des poumons, le médecin dit qu’il ne doit
surtout pas travailler dans un bureau et il rate le collège pendant 1 an → sa mère dit ok
pour l’académie des beaux-arts
- MAIS sa mère meurt 4 ans plus tard (H. n’a que 18 ans) → toutes les économies
familiales ont été consommées pour la soigner, l’allocation est insuffisante → il doit
bosser, donc il part pour Vienne, où il était déjà allé plusieurs fois (il dit qu’il refait le
chemin de son père)

Chapitre 2 - Années d’étude et de souffrance à Vienne :


- meilleur élève en dessin à la Realschule, donc confiant dans ses capacités à réussir
l’examen d’entrée des beaux-arts de Vienne, MAIS préférence pour le dessin architectural
(de plus en plus passionné par l’architecture) par rapport à la peinture → il est refusé à
cause de ça
- il veut finalement devenir architecte, ce qui ne va pas être facile (obstacles administratifs
notamment) → culte de la volonté : « La Déesse du Destin m’a serré dans ses mains et a
souvent menacé de m’écraser ; mais la volonté est devenue plus forte à mesure que les
obstacles s’aggravaient, et finalement la volonté a triomphé. »
- il reconnaît avec le recul que ces années l’ont endurci (l’adversité est devenue « sa
nouvelle mère ») + vivre dans la misère lui a fait connaître le peuple pour lequel il s’est
ensuite battu
- naissance de sa haine pour le marxisme et le judaïsme : « C’est au cours de cette
période que mes yeux ont été ouverts à deux périls, dont j’ignorais pourtant quasiment les
noms jusqu’alors et n’avais aucune idée de leur terrible signification pour le peuple
allemand. Ces deux périls étaient le marxisme et le judaïsme. »
- H. oppose à l’atmosphère festive de la Vienne d’alors sa misère (« la période la plus
triste de ma vie ») qui a duré 5 années : intérimaire, puis peindre des broutilles, il ne
mange pas à sa faim, et ça d’autant plus qu’il achète des livres et va quelques fois à
l’opéra : « Je n’avais pas d’autres plaisirs dans la vie que les livres » → il ne fait que
travailler et étudier (il a appris énormément en 5 ans)
- les fondations de l’homme qu’il est ont été posées pendant ces années : H. est
convaincu que l’identité se crée dans la jeunesse, puis s’approfondit avec l’expérience
- le gap (culture, manières, etc.) entre la petite bourgeoisie (la famille de H.) et la classe
ouvrière est grand parce qu’elle ne veut pas y retomber + le combat pour s’élever
socialement tue l’empathie envers les miséreux
- beaucoup d’inégalités sociales à Vienne (+ faste impérial)
- impossible d’étudier la question sociale sans faire l’expérience de la pauvreté → H.
critique l’inefficacité de l’empathie des classes aisées et des bonnes intentions +
l’hypocrisie bourgeoise
- H. se compare aux émigrants du rêve américain
- la précarité (incertitude du pain quotidien) est la pire chose du système économique →
H. critique la dépendance du travailleur à l’égard de la prospérité
- H. décrit comment la faim (fantasme de nourriture) empêche une forme de sagesse
financière (épargne)
- « Aujourd’hui je remercie la providence de m’avoir mis à telle école ».
- la solution selon H. : 1° faire émerger un sentiment de responsabilité sociale dans la
population ; 2° supprimer les « excroissances » qui ne peuvent pas être améliorées (là on
le voit venir) → ça demande un certain sang-froid → H. plaide pour une forme de
darwinisme
- les Français (notamment les masses) ont une meilleure conscience nationale parce qu’ils
ont une éducation chauviniste qui leur enseigne la grandeur de la France
- question sociale liée à la question nationale : « La question de la conscience nationale
est d’abord et avant tout celle de la création de bonnes conditions sociales qui rendront
possible l’éducation de l’individu. »
- à partir de 1909-1910, sa condition s’améliore : il n’est plus intérimaire, il ne fait plus que
du dessin et de la peinture à l’eau → il rêve de se faire un nom comme architecte (il est
considéré comme un excentrique) + il commence à s’intéresser sérieusement à la
politique
- sa philosophie de la lecture → elle a une finalité pratique : voir plus clairement les
problèmes pour les résoudre : « La lecture n'est pas une fin en soi, mais un moyen de
parvenir à une fin. Son but principal est d'aider à donner une ossature à l’ensemble des
talents et des capacités que chaque individu possède. » → critique de l’érudit incapable
d’utiliser ses connaissances en pratique → les parlementaires allemands ont ce défaut
- il compare l’empire autrichien à Babel
- au début il accueille favorablement la déstabilisation démocratique du régime, mais il
reproche à la social-démocratie de négliger la question nationale
- derrière sa vertu de façade, la social-démocratie menace d’exterminer la race humaine
(carrément)
- H. a découvert le socialisme et le marxisme quand il était ouvrier du bâtiment : i) on a
essayé de le forcer à se syndiquer, et il a refusé ; ii) à midi, les ouvriers restaient manger
sur le lieu de travail pour parler politique et ils ressassaient notamment la théorie de
l’idéologie → il s’instruit sur ces théories pour pouvoir débattre, mais à la fin les ouvriers le
poussent physiquement dehors
- H. critique la propagande des journalistes marxistes : il compare la masse démocratique
à la femme qui n’obéit pas à la raison, mais au besoin d’être soumise à la force
- H. critique les tactiques d’intimidation intellectuelle et physique des socialistes → il
affirme qu’il faut les combattre de la même manière + il compatit avec le peuple qui en est
victime
- il critique l’effet corrupteur de la grande ville
- la bourgeoisie est en partie responsable du succès de la social-démocratie en ayant
dit « non » aux réclamations légitimes des travailleurs
- les syndicats sont utiles s’ils ne sont pas manipulés par la social-démocratie, en tant
que contrepoids aux patrons qui n’auraient pas conscience de leur rôle à l’égard de la
communauté nationale
- manipulation des syndicats par les sociaux-démocrates : faire exploser la structure
économique nationale, et ensuite abattre la structure politique pour prendre le pouvoir
- critique du jargonage de la littérature socialiste qu’il qualifie d’aberration mentale
- ça marche par l’effet autorité intellectuelle : « Ces écrivains comptaient évidemment sur
l’humilité proverbiale d’une certaine partie de notre peuple, qui croit qu’une personne
difficile à comprendre doit être profondément sage. »
- la dimension diabolique de la social-démocratie s’éclaire à la lumière du problème juif
: « La connaissance des Juifs est la seule clé grâce à laquelle quelqu’un peut comprendre
la nature profonde et partant les véritables buts de la social-démocratie. » (des dizaines de
personnes ont souligné ce passage sur Kindle)
- H. précise que son père n’était pas antisémite → au contraire il était plutôt un
cosmopolite qui regardait ceux qui critiquait les Juifs comme réactionnaires sans
éducation !! → il avoue que ça l’a probablement influencé
- il a connu un Juif au collège et tout le monde se méfiait de lui
- avant de venir à Vienne, il était presque philosémite (il n’aimait pas entendre des
remarques sur les Juifs) parce qu’il trouvait qu’ils se fondaient bien dans la masse et ne
méritaient pas d’être persécutés (H. dit qu’il est pour la tolérance religieuse) → il critiquait
les journaux antisémites, presse de caniveau
- il a commencé à se méfier de la grande presse de Vienne (au départ il l’adorait) quand ils
ont léché les bottes du pouvoir autrichien, loué la France et critiqué l'Allemagne
- il en vient à s’intéresser à Karl Lueger du Parti chrétien-social autrichien
- il commence à s’intéresser au problème j if quand il aperçoit des Juifs en habits
traditionnels dans la rue → ça l’obsède rapidement et il voit des Juifs partout : « Dès que
j’ai commencé à étudier la question et à observer les Juifs, Vienne m’est apparue sous une
lumière différente. Où que j’allasse désormais je voyais des Juifs, et plus j’en voyais plus ils
se distinguaient fortement et clairement des autres citoyens comme un peuple différent. »
- sa sensibilité est excitée par la force du sionisme à Vienne
- il dit que le conflit entre sionistes et Juifs libéraux serait fictif
- il dit que les Juifs ont peur de l’eau, puent, et s’habillent avec négligence
- critique de la foi en le peuple élu
- il dénonce l’influence des Juifs dans la culture et dans la presse → il les compare à un
poison moral, pire que la peste noire
- tous les journalistes des grands journaux sont juifs, ils valorisent systématiquement ce
qui est produit par des Juifs, et dévalorisent ce qui l’est par des Allemands + louer la
culture française = soutenir les Juifs
- « Des milliers de détails que j’avais à peine remarqués avant attiraient maintenant mon
attention. »
- H. dit que les Juifs sont les organisateurs de la prostitution et de l’esclavage
- il les traque partout, et à la fin il réalise qu’ils sont derrière la social-démocratie : « Mon
long combat intérieur prit fin. »
- la haine contre son propre peuple est contre nature
- la masse peut être sauvée avec beaucoup de travail et de patience, « Mais un Juif ne
peut jamais être sauvé de ses idées fixes »
- H. dit qu’il a essayé de sauver les Juifs de son entourage du marxisme, mais les Juifs
sont fondamentalement des illusionnistes intellectuels dans le débat et malhonnêtes
(« des talents sataniques », « perfidie dialectique », « leur bouche elle-même déformait la
vérité ») → « J’en suis progressivement venu à les haïr. »
- effet bouc émissaire : plus il hait les Juifs, plus il aime son propre peuple (« Tout cela
avait son bon côté »)
- les fondateurs du socialisme sont le diable incarné parce qu’ils devaient prévoir que
leurs élaborations pourraient éteindre la civilisation humaine
- sa compréhension des Juifs lui a permis de mieux comprendre le socialisme : « Ce
savoir a déclenché en moi la plus grande révolution intérieure que j’ai jamais connue. De
cosmopolite au coeur tendre, je suis devenu un antisémite intégral. »
- la parole sert aux Juifs pour dissimuler leur pensée → il faut toujours lire entre les lignes
pour les comprendre
- si les Juifs et les marxistes triomphent ça sera la fin de l’humanité → H. se voit un rôle
divin : « Je crois donc aujourd'hui que ma conduite est conforme à la volonté du
Créateur tout-puissant. En me tenant debout contre le Juif, je défends l'œuvre du
Seigneur. »

Chapitre 3 - Réflexions politiques découlant de mon séjour à Vienne :


- un homme ne devrait pas s’engager en politique avant 30 ans, parce que sa
Weltanschauung est encore en formation
- la sincérité est la condition du vrai leadership ≠ la « vermine parlementaire » qui ne fait
de la politique que pour préserver son train de vie → corruption généralisée du
leadership politique
- l’Empire autrichien a éclaté parce que les Allemands ne pouvaient pas le tenir à eux
seuls + pas de centralisation + pas d’unité raciale, homogénéité qui garantit la cohésion
de l’État
- la démocratie parlementaire autrichienne ne permet pas la représentation des
Allemands, MAIS H. a ensuite compris, en voyant les parlementaires à l’oeuvre (niveau
des débats nul, gesticulations qui le font rire, absences massives) que le parlement est
mauvais par essence
- la démocratie parlementaire est le système qui amène au marxisme : « La démocratie
est le terrain de culture dans lequel les bacilles de la peste marxiste mondiale peuvent se
développer et se répandre. »
- H. critique l’absence de responsabilité individuelle dans le parlementarisme
- stupidité des masses (« Est-ce que quelqu’un croit honnêtement que le progrès humain
peut naître dans le cerveau composite de la masse ? ») : capacité de conviction ≠ capacité
d’action → le parlementarisme aboutit à la destruction du leadership, car contradiction du
principe aristocratique qui est une loi fondamentale de la nature → baisse du niveau du
personnel politique (H. répète le mot « décadence »)
- démocratie → lâcheté du personnel politique
- « Une vérité qui doit être gardée à l’esprit est que la majorité ne peut jamais remplacer
l’homme. La majorité représente non seulement l’ignorance, mais aussi la lâcheté. »
- le niveau intellectuel de la classe dirigeante baisse constamment
- l’opinion publique n’est pas le résultat de l’expérience ou du sentiment personnels, mais
de l’influence du système de l’information
- H. compare la presse au catéchisme et critique son pouvoir, notamment sa capacité à
faire la carrière d’hommes politiques sortis de nulle part
- la masse répudie par nature les intelligences supérieures
- institution corrompue, la démocratie est devenue un instrument pour les Juifs qui
préfèrent rester dans l’ombre
- démocratie allemande > démocratie autrichienne parce que le dirigeant y a une
responsabilité totale + l’esprit allemand fait émerger des hommes dignes de la
responsabilité
- concurrence des nationalités dans l’Empire au détriment des Allemands → les
Habsbourg veulent détruire l’élément germanique
- H. justifie la rébellion si l’autorité de l’État est utilisée au détriment du peuple → la finalité
politique ultime est la préservation de la race : « D’un point de vue général, nous ne
devons pas oublier que le but le plus élevé de l’existence humaine n’est pas le maintien
d’un État au pouvoir, mais plutôt la conservation de la race. Si la race est en danger
d’oppression, voire même d’extermination, alors la question de la légalité est seulement de
seconde importance. […] Les droits humains sont au-dessus des droits de l’État. »
- les rebelles ne doivent utiliser des moyens illégaux qu’à la condition que l’État lui-même
en emploie
- si la rébellion d’un peuple échoue, c’est qu’il ne pèse pas assez : « Le monde n'est pas
là pour être conquis par les races au cœur fragile. »
- les projets des Habsbourg ont fait émerger le mouvement panallemand
- Hitler compare le fondateur du mouvement PA, George von Schonerer, à celui du Parti
chrétien-social autrichien, Karl Lueger (tous deux largement au-dessus du niveau des
parlementaires, et des exemples immaculés) : il d’abord aimé le premier, avant de
s’attacher au second, un stratège beaucoup plus pragmatique pour diffuser ses idées (il a
réussi à s’assurer une base de militants dans la classe moyenne et à obtenir l’adhésion de
l’Église)
- 3 défauts du mouvement PA : 1° vise la bourgeoisie et pas les masses ; 2° il ne pouvait
donc pas renverser le parlement, avec lequel ils ont décidé de collaborer ; 3° ils ont lutté
contre le catholicisme, alors que la faiblesse du nationalisme du clergé n’était en réalité
que celle de tout Allemand (selon H.) → H. ne condamne pas l’Église parce qu’il y voit
beaucoup moins de corruption qu'ailleurs
- « Si la lutte pour une Weltanschauung n’est pas conduite par des hommes à l’esprit
héroïque qui sont prêts à tout sacrifier, en peu de temps il deviendra impossible de trouver
de véritables combattants qui soient prêts à mettre leur vie en jeu pour la cause. »
- « La force qui a toujours mis en mouvement les grandes avalanches historiques des
courants religieux et politiques est le pouvoir magique de la parole. Les larges masses de
la population se prêtent davantage à l’appel de la rhétorique qu’à toute autre force. »
- éloge de la passion, qui doit être transmise pour sauver la passion : « Celui qui n’est pas
capable d’un sentiment et d’un discours passionnés n’a jamais été choisi par la
Providence pour être le héraut de la volonté. »
- tout problème doit être considéré du point de vue de la masse
- si on a un but politique transcendant (« proclamer la vérité au monde ») alors il faut le
faire directement, sans la médiation d’un parti politique
- les partis politiques ne doivent pas se mêler de religion, sauf quand celle-ci nuit à la
nation ou à la race → les dogmes et pratiques religieux de son peuple sont sacrés pour le
leader politique
- « On apprend l’histoire afin d’être capable d’en appliquer les leçons au temps présent, et
quiconque échoue à le faire ne peut pas prétendre être un leader. »
- nécessité d’un bouc émissaire pour unifier l’action politique : « L’art du
commandement/leadership, tel qu’il apparaît à travers les leaders populaires de tous les
âges, consiste à focaliser l’attention du peuple contre un adversaire unique et à faire
attention à ce que rien ne divise cette attention ».
- Hitler critique l’antisémitisme religieux du Parti chrétien-social autrichien, qui n’est pas
rationnel et pas compris par les gens, alors que le mouvement PA a bien compris
- Karl Lueger n’a pas pu être un grand leader parce qu’il était en Autriche, un État pourri,
et pas en Allemagne
- il fallait les fondements théoriques du mouvement PA avec l’efficacité opérationnelle
du Parti chrétien-social autrichien
- Hitler restait quand même en retrait de la vie politique : « Je n’ai retrouvé mes
convictions dans aucun parti existant alors, et donc je n’ai pas pu me résoudre à m’inscrire
comme membre dans aucune de ses organisations existantes ou même à leur donner un
coup de main dans leur combat. »
- la décrépitude de l’État autrichien se retrouve dans l’architecture
- Hitler menait une « existence à deux volets », entre sa vie en Autriche et son coeur en
Allemagne
- sa vie à Vienne a mené à son paroxysme sa haine de l’étranger : « Ce conglomérat
spectaculaire de races hétérogènes que présentait la capitale de la double monarchie, cet
assortiment de Tchèques, Polonais, Hongrois, Ruthéniens, Serbes et Croates, etc. et
toujours ce bacille qui est le solvant de la société humaine, le Juif, ici et là et partout - le
spectacle tout entier me répugnait. »
- Hitler n’a jamais appris le dialecte viennois de l’allemand

Chapitre 4 - Munich :
- il y arrive en 1912 et il vit petitement de la peinture
- il adore l’identité culturelle de Munich, « qui a attiré probablement toute personne dotée
d’une sensibilité esthétique plutôt que d’un instinct mercantile »
- les Allemands n’étaient pas conscients du problème autrichien, pas même les
diplomates, qui en savaient moins que Hitler → critique de la politique d’alliances de
l'Allemagne
- H. craint l’accroissement rapide de la population allemande
→ solution 1 : restriction artificielle des naissances ? non car c’est aller contre la nature
qui produit elle-même la meilleure des sélections (darwinisme de Hitler) : « Une race plus
forte chassera ce qui s'est affaibli ; car la pulsion vitale, dans sa forme ultime, éclatera
sous toutes les chaînes absurdes de cette prétendue considération humaine pour
l'individu et la remplacera par l'humanité de la Nature, qui efface ce qui est faible pour
donner place au fort. »
→ solution 2 : colonisation interne en augmentant la productivité ? Mathématiquement
impossible selon H. car la productivité de la terre est limitée. → il entrevoit le problème à
l’échelle de l’humanité : « Le jour viendra certainement où toute l'humanité sera forcée de
contrôler le développement de l'espèce humaine, parce qu'il n'y aura plus aucune
possibilité d'ajuster la productivité du sol à l'accroissement perpétuel de la
population. » → il va falloir coloniser tous les espaces inhabités + prophétie de H. : il y
aura un conflit entre les races culturellement supérieures, mais peu ambitieuses et les
races inférieures animées par l’esprit de conquête + selon H. ce sont les Juifs qui
promeuvent cette solution parce qu’elle leur permet de dominer les nations sans avoir à
rien faire
- un grand territoire est un atout militaire pour la nation
→ solution 3 : expansion territoriale
→ solution 4 : expansion économique, cad excédent extérieur par l’efficacité économique
- importance de l’équilibre entre la classe urbaine et la classe paysanne → petits et
moyens paysans sont la base d’une nation saine économiquement (indépendance),
socialement et moralement
- la solution 3 demande que toute l’énergie de la nation y soit dévolue (alors qu’elle est
dévolue à la préservation de la paix) → cette croisade n’était possible qu’en s’alliant avec
l'Angleterre
- H. critique l’illusion selon laquelle l’Angleterre aurait conquis sa suprématie par le seul
commerce → l’Allemagne est trop naïve et trop honnête → ses succès industriels et
commerciaux lui ont fait oublier qu’un État fort avait été la première condition de ses
succès
- l’alliance avec l’Autriche a été désastreuse → elle a été instrumentalisée par la finance
internationale juive pour mettre à bas l'Allemagne
- définition de l’État : « L'État est une communauté d'êtres vivants qui ont une nature
physique et spirituelle similaire, organisée dans le but d'assurer la conservation de leur
propre espèce et d'aider à réaliser les fins que la Providence a assignées à cette race ou à
cette branche raciale particulière. » → l’État est une entité raciale, pas économique →
l’individu doit accepter de se sacrifier pour lui
- l’État juif fait exception → il n’a pas de territoire délimité, il est « un État dans l’État »
- l’État émerge grâce à la manifestation des qualités héroïques qui naissent de la solidarité
raciale ; seules les vertus morales peuvent le consolider (pas la prospérité économique),
c’est-à-dire que l’individu soit prêt à se sacrifier pour un idéal (ex : l’Allemagne n’a tenu le
coup pendant la WW1 que tant qu'elle se battait pour un idéal)
- à Munich H. a étudié plus en profondeur le marxisme et ses liens avec le judaïsme : il
constate que la vision du monde marxiste a réussi à contaminer tout le monde

Chapitre 5 - La guerre mondiale :


- H. déplorait dans sa jeunesse que le monde ne soit plus mû que par des intérêts
mercantiles, et il aurait voulu vivre cent ans plus tôt, quand l’homme avait encore de la
valeur : « Ayant l'appui de l'approbation du public, la tendance des affaires semblait
destinée à transformer le monde en un gigantesque grand magasin. »
- les masses ont voulu la WW1, elles n’ont pas été forcées → c’était une manière de
trancher les problèmes
- H. lui-même était très enthousiaste de pouvoir vivre à l’époque d’une telle guerre pour la
liberté → c’est, dans son esprit, la nation allemande qui se bat pour son existence → il
ressent l’appel de sa conscience intérieure : « J'avais si souvent chanté Deutschland uber
Alles et si souvent hurlé "Heil" que je pensais maintenant que c'était comme une sorte de
grâce rétroactive qu'on m'accordait le droit de comparaître devant la Cour de justice
éternelle pour témoigner de la vérité de ces sentiments. »
- H. demande à servir dans un régiment bavarois, et il apprend son admission en
tremblant (il va garder l’uniforme pendant presque 6 ans) : « Pour moi, comme pour tout
Allemand, la période la plus mémorable de ma vie commença. » + il a peur d’arriver trop
tard pour les combats
- son enthousiasme est vite retombé, il a eu peur, mais il a résisté comme un vieux soldat
- il fait l’éloge des soldats allemands + sa haine des hommes politiques grandissait quand
il constatait le sacrifice de l’Allemand du peuple
- il accuse la presse d’avoir nui à l’enthousiasme public, crucial dans la guerre
- il déplorait la tolérance à l’égard du marxisme due à l’union nationale : le marxisme n’est
pas une doctrine nationale → le gouvernement aurait dû saisir l’occasion pour supprimer
tout ce qui s’opposait à la nation (en pratique dissoudre immédiatement le Reichstag)
- « Les idées et les systèmes philosophiques ainsi que les mouvements fondés sur un
fondement spirituel défini, qu'ils soient vrais ou non, ne peuvent jamais être rompus par
l'usage de la force après une certaine étape, sauf à une condition, à savoir que cet usage
de la force est au service d'une idée nouvelle ou Weltanschauung qui brûle d'une nouvelle
flamme. » + une Weltanschauung ne doit pas que détruire, elle doit aussi bâtir un monde
(c’est pourquoi la législation anti-socialiste de Bismarck a échoué)
- il ne faut pas prendre les masses pour plus stupides qu’elles ne sont, car le sentiment
est souvent meilleur juge que l’intelligence en politique
- c’est la nécessité d’une alternative au parti social-démocrate qui a motivé H. à entrer en
politique après la guerre

Chapitre 6 - La propagande de guerre :


- H. comprend que la propagande est un véritable art, mais maîtrisé que par les
marxistes → la propagande des Allemands était catastrophique
- la propagande de guerre ne doit pas traiter d’esthétique ou d’humanité, mais seulement
de justifier les moyens nécessaires à la survie de la nation
- la propagande n’a pas pour but d’instruire, mais d’attirer l'attention
- la propagande est destinée au peuple → elle doit être au niveau des moins intelligents
- la propagande ne doit pas être scientifique et conceptuelle, mais simple et exprimée
dans des formules stéréotypées (H. très conscient de la propagande)
- WW1 : la propagande allemande a été inefficace en tournant en ridicule la valeur des
ennemis, tandis que les propagandes RU et US ont préparé leurs soldats à l’horreur de la
guerre en dépeignant les Allemands comme des Barbares et des Huns brutaux
- la condition n°1 de la propagande est de tout concevoir d’un seul point de vue (ex : il
faut mettre toute la responsabilité du déclenchement de la guerre sur les épaules de
l’ennemi) + autre condition n°1 : répétition, persévérance → « Seule une répétition
constante réussira finalement à imprimer une idée dans la mémoire de la foule. »
- les masses = « une foule vacillante d’enfants qui hésite en permanence entre une idée et
une autre »
- « La grande majorité d'une nation est si féminine dans son caractère et ses perspectives
que sa pensée et sa conduite sont régies par des sentiments plutôt que par la sobre
raison. »
- les intellectuels ne comprennent pas et méprisent la propagande
- importance du focus et de la précision

Chapitre 7 - La révolution :
- « De plus en plus, j’étais tourmenté par l’idée que si la Providence avait mis la direction
de la propagande allemande dans mes mains, plutôt que dans celles de ces ignorants et
faibles incompétents et même criminels, l’issue du combat aurait été différente. » → H.
angoisse à l’idée d’être tué par la balle d’un homme noir
- le moral des troupes allemandes a beaucoup baissé les 2 premières années
- H. est blessé en octobre 1916 et il est obligé de rentrer
- à l’hôpital, il s’indigne des agitateurs et des mutins
- à Berlin il trouve que tous les fonctionnaires gouvernementaux sont des Juifs, que tous
les business sont tenus par des Juifs, et il affirme que toute la production est sous
contrôle juif en 1916-1917, et qu’ils divisent la population → H. ne peut pas le supporter
et retourne volontairement au front en mars 1917
- il voit la grève de l’armement (1917) comme un complot judéomarxiste
- les démocrates veulent défendre la démocratie, mais ce sont les nationalistes qui vont à
la guerre
- à la fin de la guerre, les soldats se mettent à parler politique
- H. se prend du gaz moutarde en octobre 1918 et est obligé d’aller à l’hôpital
- il accuse des Juifs qui ne sont pas allés au front de fomenter des révoltes
- H. pleure à l’annonce du remplacement de l’Empire par la République après
la « révolution de Novembre » → sa haine à l’égard des responsables de la défaite
augmente au cours des nuits suivantes → il décide alors de s’investir en politique
- il est impossible de s’entendre avec les Juifs

Chapitre 8 - Le début de mon activité politique :


- il dit que le gouvernement provisoire de la révolution est une hégémonie juive
- il devait être arrêté en avril 1919 à cause de ses premières activités, mais ils ont eu peur
de son fusil
- il crée avec d’autres soldats le parti social-révolutionnaire → conception nationaliste et
socialiste de l’économie : « Son seul objectif [à l'État] serait de faire en sorte que le capital
reste subordonné à l'État et ne s'attribue pas le droit de dominer les intérêts nationaux. »
- H. est séduit par la théorie économique de Gottfried Feder qui distingue le capital
productif et le capital spéculatif : « La lutte contre le capital financier international et le
capital-prêt est devenue l'un des points les plus importants du programme sur lequel la
nation allemande a fondé sa lutte pour la liberté économique et l’indépendance. »
- critique du court-terme en politique : « D'une manière générale, le travail des politiciens
est sans importance pour la génération suivante, parce que leur succès temporaire était
basé sur l'opportunité d'éviter tous les grands problèmes décisifs et les idées qui seraient
valables aussi pour les générations futures. » → le vrai leader politique a le courage de
mettre un idéal en pratique (éthique de conviction) → lui et le philosophe politique
(théoricien) sont rarement unis dans un travail pour la postérité que les contemporains ne
comprennent pas : « Les grands protagonistes sont ceux qui se battent pour leurs idées et
leurs idéaux malgré le fait qu'ils ne reçoivent aucune reconnaissance de la part de leurs
contemporains. » → ex : Frédéric le Grand, Martin Luther, Richard Wagner (grands
réformateurs)
- H. lit le Capital de Karl Marx et l’interprète comme la doctrine qui prépare le terrain pour
une internationalisation véritable du capital boursier
- lors d’un débat, il s’oppose violemment à un participant qui défend les Juifs, et son
éloquence lui fait devenir officier d’instruction à un régiment de Munich (Bonjour
l’instruction) → il confirme son talent d'orateur
- il nationalise l’audience : « Au cours de mes conférences, j'ai ramené des centaines,
voire des milliers de mes compatriotes à leur peuple et à leur patrie. J'ai "nationalisé" ces
troupes et, ce faisant, j'ai contribué à rétablir la discipline générale. »

Chapitre 9 - Le Parti ouvrier allemand :


- ses supérieurs lui demandent d’assister à un meeting (où Feder était présent) et d’en
faire un rapport (surveillance des activités révolutionnaires) → il prend part au débat pour
défendre l’unité de l'Allemagne
- Hitler se réveille à 5h du matin et regarde les souris dans sa chambre
- après la 1ère conférence, le parti a pris l’initiative de le faire membre sans son accord
préalable et de l’inviter à une nouvelle conférence, où il sera déçu par la désorganisation
- H. déteste les personnes velléitaires, donc il a beaucoup réfléchi avant de rejoindre le
parti (plusieurs insomnies de suite) → il est le membre n°7 : « C'était la décision la plus
fatidique de ma vie. Aucune retraite n'était possible. »
- raisons de sa décision : i) les gens dans ce parti lui sont semblables ; ii) sa naissance
récente fait qu’il n’est pas bureaucratisé ; iii) y entrer tôt permet d’y avoir de l’influence ;
iv) les grands partis ne veulent pas des gens comme lui, mais des gens bardés de
diplômes
- H. critique les diplômes : « "Les personnes " éduquées " considèrent tout imbécile qui
est plâtré avec un certain nombre de certificats académiques comme supérieur au jeune
homme le plus apte qui manque de ces précieux documents. »

Chapitre 10 - Pourquoi le deuxième Reich s'est effondré :


- pour comprendre les causes de l’effondrement, il ne faut pas voir l’économie comme la
raison n°1 de la prospérité (elle n’est que la n°2 ou 3)
- c’est absurde de croire que c’est la défaite militaire, qui a été en réalité une des
premières conséquences de l’empoisonnement des traditions et de la morale
nationale → c’est l’argument des Juifs qui sont les maîtres du mensonge
- causes précises : i) incapacité à accroître les vivres proportionnellement à
l’accroissement démographique ; ii) augmentation des inégalités et de l'envie ; iii)
augmentation du chômage ; iv) l’argent est vénéré à la place des autres dieux → la
spéculation attire les talents au détriment des secteurs nobles ; v) financiarisation de
l’économie et mercantilisation de la société ; vi) éducation qui privilégie l’érudition aux
compétences pratiques et à la personnalité ; vii) dévotion excessive à l’égard du roi, qui
ne peut pas être le principe suprême ; viii) la presse a dégradé moralement la population
(alors qu’elle doit être muselée par l’État pour qu’elle serve lui et la nation) : « La seule
tâche de la presse marxiste est de briser la colonne vertébrale nationale du peuple,
préparant ainsi la nation à devenir l'esclave de la finance internationale et de ses maîtres,
les Juifs. » → talent tactique de la juiverie vs. stupidité de l’État
- la liberté de la presse est une couverture pour manipuler l’opinion publique
- H. compare la progression de la prostitution (avec la syphilis) et l’influence juive
- H. critique le fait que les considérations matérielles deviennent la seule et unique
condition de l’amour → les Allemands sont attirés par les filles des marchands juifs, la
pureté de la race se perd
- « Le péché contre le sang et la race est le péché héréditaire dans ce monde et il apporte
le désastre sur chaque nation qui le commet. »
- « La prostitution est une honte pour l'humanité et ne peut être éliminée par de simples
méthodes caritatives ou académiques. Sa restriction et son extermination finale
présupposent la suppression de toute une série de circonstances contributives. Le
premier remède doit toujours être d'établir les conditions qui permettront les mariages
précoces, en particulier pour les jeunes hommes - car les femmes ne sont, après tout, que
des sujets passifs en la matière. »
- « Le mariage n'est pas une fin en soi, mais doit servir la plus grande fin, qui est celle
d'augmenter et de maintenir l'espèce humaine et la race. »
- la population est dégénérée parce qu’elle n’a reçu qu’une éducation intellectuelle, il lui
manque l’éducation physique (les intellectuels sont des dégénérés avec des fantasmes de
dégénérés) : « Notre système éducatif perd entièrement de vue le fait qu’à long terme un
esprit sain ne peut exister que dans un corps sain. […] L'intellectualisme exclusif de
l'éducation en vogue parmi nos classes supérieures les rend inaptes à la lutte de la vie à
une époque où la force physique et non l'esprit est le facteur dominant. »
- nécessité de remédier à la pollution culturelle : « La scène, l'art, la littérature, le cinéma,
la presse et les affiches publicitaires, tout doit être débarrassé des taches de pollution et
mis au service d'une idée nationale et culturelle. »
- H. plaide pour la quarantaine
- la maladie du corps est liée à la dégénération morale de la race
- H. critique la bolchévisation de l’art : le cubisme et le dadaïsme (« aberration artistique,
dégénération culturelle »)
- critique de l’avant-garde : « On a de bonnes raisons de se méfier de toute idée nouvelle,
de toute doctrine ou philosophie, de tout mouvement politique ou économique qui tente
de nier tout ce que le passé a produit ou de le présenter comme inférieur et sans valeur.
Toute rénovation réellement bénéfique au progrès humain devra toujours commencer son
travail constructif au niveau où les dernières pierres de la structure ont été posées. »
- H. critique les villes industrielles, qui sont tellement peuplées qu’il n’y a plus d’identité
culturelle, d’attachement individuel + pauvreté des bâtiments qui sont censés symboliser
la force de la communauté → absence d’une Weltsanschaung + habitude de tout faire à
moitié
- importance de l’opium du peuple : « Les grandes masses d'une nation ne sont pas
composées de philosophes. Pour les masses populaires, la foi en particulier est
absolument la seule base d'une vision morale de la vie. » → l’attaquer, ou
l’instrumentaliser politiquement amène au nihilisme
- le Reichstag a fait n’importe quoi, que des demi-mesures, il a envoyé des millions de
jeunes Allemands à la mort par ses erreurs (impréparation, matériel, etc.)
- les manipulateurs juifs voyaient clair : « Seuls les Juifs savaient que par une utilisation
efficace et persistante de la propagande, le ciel lui-même peut être présenté au peuple
comme si c'était l'enfer et, inversement, la vie la plus misérable peut être présentée
comme si c'était le paradis. Les Juifs savaient cela et ont agi en conséquence. »
- l’Allemagne était toutefois moins dégénérée que d’autres pays d’Europe pour 3 raisons :
1° la forme de l’État, même si la monarchie était de moins en moins bonne ; 2° l’armée, à
laquelle le peuple allemand doit tout, et qui est la dernière institution qui apprend à
l’individu à être résolu : « En insistant sur sa foi en la personnalité, l'armée s'est opposée à
cette apothéose typiquement juive et démocratique du pouvoir des nombres. » + l’arme la
plus puissante pour défendre la nation allemande ; 3° l’administration allemande, mieux
organisé et plus honnête que dans n’importe quel autre pays
- le déclin de l’Allemagne s’explique ultimement par la race : « La raison ultime et la plus
profonde de la chute de l'Allemangne se trouve dans le fait que le problème racial a été
ignoré et que son importance dans le développement historique des nations n'a pas été
saisie. »

Chapitre 11 - La race et le peuple :


- la plupart des hommes ne voient pas les principes explicites employés par la nature
- H. donne l’exemple des animaux : il y aurait une pression de la nature pour maintenir la
pureté de la race + elle assure la prévalence et la propagation du plus fort (force et santé)
- conséquences du mélange des races : i) nivellement vers le bas de la race supérieure ; ii)
dégénération physique et mentale
- les Juifs ont répandu l’illusion selon laquelle l’homme pourrait contrôler la nature,
or « L’homme ne crée jamais rien. Il ne peut que découvrir quelque chose. »
- les idées naissent de l’expérience intérieure, de telle sorte que certains peuples et
certaines races ont certaines idées
- le pacifisme est justifié si c’est la race supérieure qui est aux commandes : « L'idée
pacifiste humanitaire peut en effet devenir une excellente idée lorsque le type d'homme le
plus supérieur aura réussi à subjuguer le monde à tel point que ce type est alors le seul
maître de la terre. »
- la perpétuation de la civilisation est en réalité dépendante d’une élite très minoritaire
- « Les caractéristiques internes d'un peuple sont toujours les causes qui déterminent la
nature de l'effet que les circonstances extérieures ont sur lui. Ce qui réduit une course à la
famine entraîne une autre course à un travail plus dur. »
- le progrès de l’humanité est dépendant de l’arrivée au pouvoir de la race supérieure
- la civilisation est l’oeuvre de l’aryen, le « Prométhée de l’humanité » : « Chaque
manifestation de la culture humaine, chaque produit de l'art, de la science et de la
technique, que nous voyons aujourd'hui sous nos yeux, est presque exclusivement le
produit du pouvoir créatif aryen. Ce fait même justifie la conclusion que c'est l'aryen seul
qui a fondé un type supérieur d'humanité ; il représente donc l'archétype de ce que nous
entendons par le terme : l’homme. » → le monde deviendra un désert si l’aryen disparaît
- humanité divisée en 3 catégories : 1° fondateurs de culture (les aryens) ; 2° porteurs de
culture (les peuples qui adaptent le socle aryen à leurs caractéristiques → le Japon, par
exemple, s’est développé grâce à l’influence aryenne) ; 3° les destructeurs de culture
- anthropogonie de Hitler : de très petites tribus aryennes ont conquis les peuples
inférieurs et les ont soumis au travail manuel pendant qu’elles développaient des
capacités intellectuelles et d’organisation, MAIS des individus ont violé les principes de
base en se mélangeant avec les races inférieures (cf. proximité avec le péché
originel) → « Après mille ans ou plus, les dernières traces visibles de ces anciens maîtres
peuvent alors être trouvées dans une teinte plus claire de la peau que le sang aryen avait
léguée à la race soumise, et dans une culture fossilisée dont ces aryens avaient été les
créateurs originaux. »
- il est possible que les Aryens repassent nous voir
- « Le véritable génie est une qualité innée. Il ne peut jamais être le résultat de l’éducation
ou de l’entraînement. »
- dépendance à l’égard des races inférieures pour l’exécution des tâches subalternes et
manuelles : « Pour l'établissement de types supérieurs de civilisation, les membres des
races inférieures constituaient l'une des conditions préalables les plus essentielles. » →
elles sont un outil mécanique pour le progrès de la civilisation
- les civilisations périclitent par l’adultération du sang et la détérioration des races
- « Tout événement historique dans le monde n'est ni plus ni moins qu'une manifestation
de l'instinct de conservation de la race, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. »
- le sens du sacrifice de l’aryen est sa plus grande qualité : « L'empressement à sacrifier
son travail personnel et, si nécessaire, même sa vie pour les autres montre sa forme la plus
développée dans la race aryenne. La grandeur de l'aryen n'est pas basée sur ses pouvoirs
intellectuels, mais plutôt sur sa volonté de consacrer toutes ses facultés au service de la
communauté. »
- pour l’aryen, le travail n’est pas mû par l’intérêt personnel, il ne doit pas nuire à l’intérêt
de la communauté → attitude nécessaire pour le progrès de la civilisation → puissance de
l’idéalisme aryen
- les juifs sont l’inverse des Aryens : ils sont mus exclusivement par l’intérêt personnel
: « Les Juifs n'agissent en concordance que lorsqu'un danger commun les menace ou
qu'une proie commune les attire. »
- les capacités intellectuelles des Juifs ont été prises à d’autres civilisations → les Juifs
n’ont pas de culture, ni les moyens d’en créer une
- le Juif n’est pas un nomade, mais un parasite : « L'effet produit par sa présence est aussi
celui du vampire, car là où il s'établit, les gens qui l'accueillent sont voués à être saignés à
mort tôt ou tard. »
- l’assimilation des Juifs (dans l’administration par exemple) est toujours trompeuse
- les principes qui unissent les Juifs ne sont pas spirituels, mais pratiques et économiques
- H. prétend que les Protocoles des Sages de Sion est un vrai → sa dénonciation par la
presse est la preuve que c’est un vrai (lol)
- H. fait une synthèse antisémite de l’arrivée et de la sédentarisation des Juifs en
Allemagne : de marchands, ils ont acquis le monopole, et pour se faire pardonner leurs
excès, ils se sont fait passer pour des bienfaiteurs de l’humanité ; ils infiltré la franc-
maçonnerie pour plaider la tolérance et lever les restrictions qui les touchaient → ils
contrôlent tout : l’économie, la bourse, la presse, la nation
- la démocratie est un cheval de Troie des Juifs
- la division du travail, qui a considérablement nui au bien-être des travailleurs, est un
processus juif introduit par les Juifs + dévalorisation du travail manuel (qui est
normalement valorisé par les Allemands)
- les Juifs manipulent les bourgeois pour se protéger et s’arrogent la sympathie des
travailleurs avec le marxisme (imité du holisme aryen) → la domination économique ne
leur suffit plus, ils veulent dominer politiquement
- le rôle de la presse : « Elle vise surtout à attaquer tous les hommes de caractère qui
refusent de s'aligner sur les efforts juifs pour obtenir le contrôle de l'État ou qui
apparaissent dangereux pour les Juifs simplement en raison de leur intelligence
supérieure. »
- « Il [le Juif] ne reculera devant rien. Son comportement si bas est si effroyable qu'on ne
peut vraiment pas être surpris si, dans l'imagination de notre peuple, le Juif est représenté
comme l'incarnation de Satan et le symbole du mal. »
- le sionisme est une tromperie : « Ils n'ont pas la moindre intention de construire un État
juif en Palestine pour y vivre. Ce qu'ils visent vraiment, c'est d'établir une organisation
centrale pour leurs escroqueries et tricheries internationales. »
- complot juif pour abâtardir les autres races : i) les jeunes Juifs essaient de séduire les
jeunes aryennes pour dégrader leur sang ; ii) ils ont amené les noirs pour mélanger les
races blanches et ainsi abaisser leur niveau culturel
- le Juif est finalement la cause principale du déclin allemand : « Si nous passons en revue
toutes les causes qui ont contribué à la chute du peuple allemand, nous constaterons que
la cause la plus profonde et la plus décisive doit être attribuée au manque de
compréhension du problème racial et surtout à l'incapacité à reconnaître le danger juif. »
- la pureté raciale est l’enjeu primordial : « Mais la perte de la pureté raciale détruira à
jamais le bonheur intérieur. Il dégrade les hommes pour toujours. Et les conséquences
physiques et morales ne peuvent jamais être effacées. »
- la guerre de 1914 est la dernière manifestation de l’instinct d’autopréservation national

Chapitre 12 - La première étape dans le développement du Parti national-socialiste des


travailleurs allemands :
- le parti s’adresse aux Allemands qui sont profondément insatisfaits et qui veulent un
changement radical
- la résurrection de l’Allemagne requiert le réarmement moral (plus important) et matériel
du pays, ce que les hommes politiques sont trop lâches pour mettre en place → nécessité
de lutter contre l’internationalisme marxiste instillé dans la masse et d’y propager celle de
l’indépendance nationale
- obligations liées à la nationalisation des masses : i) aucun sacrifice social ne sera trop
grand ; ii) base économique nécessaire pour une éducation culturelle ; iii) nécessité d’un
nationalisme radical, si nécessaire soutenu par la force ; iv) être sans pitié et détruire les
ennemis ; v) pureté raciale ; vi) un corporatisme national pour les travailleurs qui rétablisse
l’équilibre entre eux et le patronat ; vii) nécessité d'une propagande simple et efficace (pas
pour les intellectuels) ; viii) viser la conquête effective du pouvoir : « Tout mouvement qui
vise la réforme doit, dès le premier jour de son activité, être considéré par ses dirigeants
comme un mouvement de masses et non comme un club de thé littéraire ou une
association de philistins qui se réunissent pour jouer aux ninepins. » ; ix) le mouvement est
anti parlementaire : « Le mouvement pose le principe que, pour les plus petits problèmes
comme pour les plus grands, une personne doit avoir l’autorité absolue et porter toute la
responsabilité. » → pas d’élections, uniquement le principe hiérarchique avec des
désignations successives (« Le progrès humain et les cultures humaines ne sont pas
fondés par la multitude. Ils résultent exclusivement du génie personnel et de l’efficacité
personnelle. ») ; x) Indifférence à l’égard des religions et de la forme de l’État tant que ça
n’entrave pas le projet ; xi) l’organisation doit rester efficace sans multiplier les
intermédiaires et en conservant l’autorité spirituelle du centre originel (parmi des
considérations sur l’organisation, H. souligne l’importance du leader) ; xii) les membres
doivent être soudés par un dogmatisme radical → le mouvement doit être animé par une
persévérance intolérante et combattre pour sa cause sans alliances ; xiii) le militant doit
aimer le combat pour lui-même → être critiqué dans la presse (juive) est un signe positif
: « Toutes les calomnies et les mensonges publiés par les Juifs sont des signes d'honneur
qui peuvent être portés par nos camarades. [...] Si un de nos camarades ouvre un journal
juif le matin et ne s'y trouve pas vilipendé, alors il n'a rien fait d’utile le jour précédent. » ;
xiv) le culte de la personnalité
- H. répète l’expression « les Grands maîtres du mensonge » qui serait de Schopenhauer
- les talents d’orateur de H. ont permis de récolter des fonds aux débuts du parti
- le mouvement faisait peur aux bourgeois et irritait les marxistes parce qu’il les
concurrençait
- ils ont multiplié les meetings (1919-1920) et de plus en plus de monde venait
- le mouvement doit être préservé des universitaires qui s’en tiennent à la théorie ainsi
que des praticiens qui ont échoué (ex : chef d’entreprise ou de parti politique qui n’a rien
réussi en 40 ans)
- les controverses sur l’identité culturelle de l’Allemagne mettent en péril l’unité nationale
et empêchent les forces de se focaliser sur l’unique et véritable ennemi, le Juif
- H. critique les combattants de la plume qui n’ont pas le courage de défendre leurs idées
sur scène, en live, devant un public (et potentiellement des adversaires)
- avec les fonds récoltés, ils investissent dans la propagande et organisent leur premier
meeting de masse : H. craint qu’il y ait des sièges vides, mais plus de 2000 personnes
sont venues → le succès du meeting présage du succès du mouvement : « Je sentais
aussi que la déesse de la vengeance se préparait à réparer la trahison du 9 novembre
1918. »

PARTIE II

Chapitre 1 - La Weltanschaung et le parti :


- grande ambition du nouveau parti : imposer une nouvelle Weltanschaung dans le
paysage politique
- H. critique le cynisme parlementaire bourgeois, qui consiste à exciter les espoirs du
peuple en période électorale dans le seul but d’obtenir des places et des rentes
- les conceptions religieuses et celles autour du peuple n’ont pas de valeur en elles-
mêmes, mais seulement si elles sont intégrées au sein d’une Weltanschaung qui va être
traduite en pratique
- le marxisme n’a pu s’imposer que parce que l’idée d’égalité était déjà bien dans l’air →
c’est celle qui domine (à son époque) → les visions du monde bourgeoise et marxiste
sont en réalité proches, elles ne diffèrent qu’en degré et sur l’identité des dirigeants
- la conception völkish de H. est qu’il y a une hiérarchie des races et que le principe
aristocratique gouverne → « Car dans un monde qui serait composé de bâtards et de
nègres, tous les idéaux de beauté et de noblesse humaine et tous les espoirs d'un avenir
idéal pour notre humanité seraient perdus à jamais. » → retour de la barbarie si les A yens
disparaissent
- cette conception est en accord avec la nature parce qu’elle en libère les forces

Chapitre 2 - L’État :
- les universitaires et les juristes élaborent des théories de l’État qui ne mettent pas en
danger leur rente
- H. distingue 3 théories de l’État : 1° celle des conservateurs qui considère que sa simple
existence légitime son autorité → théorie la plus populaire ; 2° celle des bourgeois qui
conditionne cette légitimité à certains critères (l’efficacité, le bien des sujets, etc.) →
moins populaire ; 3° celle qui fait de l’État un outil au service des idéaux d’un groupe
ethniquement homogène → la moins populaire
- H. critique l’assimilation : la langue ne permet par la germanisation, seul le sang le
permet, or un mélange entraînerait une dégradation raciale
- H. n’est pas content que les Juifs allemands partis aux EUA soient considérés comme
des Allemands
- H. est pour la théorie n°3, mais elle n’est pas assez précise : l’État sert la préservation et
l'amélioration de la race : « Ce n'est pas l'État en tant que tel qui apporte une certaine
avancée certaine dans le progrès culturel. L'État ne peut protéger que la race qui est à
l'origine de ces progrès. » → « Les États qui ne servent pas cet objectif n'ont aucune
justification pour leur existence. Ce sont des monstruosités. Le fait qu'ils existent n'est pas
plus une justification que le succès des raids menés par une bande de pirates peut être
considéré comme une justification de la piraterie. » → dimension révolutionnaire du
mouvement
- parfois le potentiel civilisationnel de la race est latent : par exemple, les Germains
préchrétiens n’étaient pas des barbares, c’est juste que le climat des régions nordiques
paralysait leurs capacités créatives
- l’État est le vecteur, la race le contenu → H. le répète 15 fois
- « Il est évident qu'un peuple doté d'un pouvoir créatif élevé dans le domaine culturel vaut
plus qu'une tribu de nègres. Et pourtant, l'organisation étatique de la première, si elle est
jugée du point de vue de l'efficacité, peut être pire que celle des nègres. »
- à cause du melting pot allemand, le pays manque d’unité en temps de crise et il ne
domine pas les nations comme il le devrait
- la race aryenne pure est le plus grand trésor de l’Allemagne
- H. reconnaît que le projet nazi est très ambitieux, qu’il demande beaucoup d’efforts ; il a
contre lui tous les conservateurs, mais il lui suffit d’une minorité armée de volonté
- l’État allemand a pour mission de mettre fin à l’embatârdissement
- H. dit que l’Église ferait mieux, plutôt que d’évangéliser les nègres, de dire aux
personnes de races inférieures d’adopter plutôt que de procréer
- l’État doit prendre des mesures pour encourager/obliger la procréation des individus de
race pure et empêcher celle des autres → eugénisme nazi (plutôt que de le faire pour les
animaux, il faut le faire pour les hommes)
- la colonisation doit être faite avec des individus de race pure
- Hitler défend l’éducation sportive par la boxe et l’importance de l’habillement pour i) être
à l’aise pour le mouvement ii) filles séduisantes
- sur l'éducation : « Il est stupide de penser que le droit de l'État de superviser l'éducation
de ses jeunes citoyens prend fin soudainement au moment où ils quittent l'école et ne
recommence qu'avec le service militaire. Ce droit est un devoir et, en tant que tel, il doit se
poursuivre sans interruption. » → transmettre les valeurs de l’armée à chaque Allemand
(soumission aveugle à l’autorité)
- foi en le déterminisme : « Le délinquant sera toujours un délinquant. » mais l’éducation
peut changer la donne si l’individu n’est pas 100% mauvais
- l’éducation doit développer les traits de caractère nobles (comme le silence, si important
en temps de guerre)
- la mauvaise éducation est responsable du manque de volonté et de l’incapacité à
décider qui sont à l’origine de la défaite de la WW1
- H. critique la culture chrétienne de la repentance à laquelle il préfère la franchise de
l’aveu
- H. pour une éducation moins tournée vers l’érudition et plus pragmatique (plus de sport)
+ l’histoire doit être simplifiée (avec la perspective de la race) pour être un guide pour
l’avenir
- l’histoire et la pensée de la Grèce et de la Rome antiques (qui doivent être dirigées vers
l’idéal) sont plus importantes que les sciences modernes (appliquées)
- l’histoire enseignée doit favoriser le patriotisme avec de grandes figures nationales →
toute l’éducation doit être dirigée ainsi
- la lutte entre l’aryen et le Juif : « Une chose est certaine : notre monde est confronté à
une grande révolution. La seule question est de savoir si le résultat sera favorable à la
partie aryenne de l'humanité ou si le Juif éternel en profitera. »
- l’éducation doit graver dans l’esprit du jeune Allemand l’importance de la race
- « De temps en temps, nos journaux illustrés publient, pour l'édification du philistin
allemand, les nouvelles qui, dans un quartier ou l'autre du globe, et pour la première fois
dans cette localité, un Noir est devenu un avocat, un professeur, un pasteur, même un
grand ténor d'opéra ou autre chose de ce genre. Tandis que la tête de bloc bourgeoise
regarde avec une admiration stupéfaite l'avis qui lui dit à quel point les réalisations de
notre technique éducative moderne sont merveilleuses, le Juif le plus rusé voit dans ce fait
une nouvelle preuve à utiliser pour la théorie avec laquelle il veut infecter le public, à savoir
que tous les hommes sont égaux. »
- théorie du talent naturel qui justifie la méritocratie → l’État doit sélectionner les talents
pour les employer au service de la communauté
- chacun doit servir la communauté en fonction de son talent → le travail manuel n’est
pas dégradant → l’État doit réduire les inégalités de revenu (l’idéal se substituera à
l’incitation matérielle)

Chapitre 3 - Les citoyens et les sujets de l’État :


- H. critique le fait que la race ne compte pas dans la nationalité : « L'enfant d'un Noir qui
vivait autrefois dans l'un des protectorats allemands et qui s'installe maintenant en
Allemagne devient automatiquement un "citoyen allemand" aux yeux du monde. De la
même manière, l'enfant d'un Juif, d'un Polonais, d'un Africain ou d'un Asiatique peut
automatiquement devenir citoyen allemand. [...] Le processus d’acquisition des droits
civiques n’est pas très différent de celui de l’admission dans un club automobile, par
exemple. »
- H. loue les EUA pour leur refus des immigrants en mauvaise santé ou de certaines races
- 3 types d’habitants dans l’État nazi : 1° citoyen ; 2° sujet de l’État (pas de droits
civiques) ; 3° étranger (citoyen d’un autre État)
- processus d’acquisition pour le jeune Allemand : école, éducation physique, armée,
cérémonie de remise des droits civiques avec un serment obligatoire ; pour la jeune
Allemande : citoyenneté qu’au mariage (!), sauf si elle est indépendante financièrement

Chapitre 4 - La personnalité et idéal de l'État du peuple :


- méritocratie des meilleurs éléments de la race (qui sortent du lot par la sélection
naturelle) → principe de la personnalité plutôt que de la majorité (démocratie)
- les idées/créations naissent d’abord dans la tête d’un homme individuel, puis se
répandent → l’intérêt de la communauté est de favoriser la créativité individuelle et de
l’orienter vers des domaines qui lui bénéficieront ALORS QUE les Juifs valorisent les
masses
- H. accuse le marxisme de ne pas être capable de mettre en place une économie aussi
productive que l’économie capitaliste
- nécessité de concilier l’individualisme de la personnalité avec le holisme de la race
- H. prévoit des organes collectifs, mais seulement consultatifs
- l’organisation du futur État doit déjà être celle du mouvement

Chapitre 5 - La Weltsanschaung et l'organisation :


- nécessité de supprimer l’État juif
- nécessité de l’intolérance et de faire tabula rasa pour imposer la
nouvelle Weltsanschaung (dimension révolutionnaire du nazisme) → la sélection naturelle
favorise l’intolérance et le fanatisme + une Weltsanschaung ne peut pas faire de
compromis, elle proclame son infaillibilité
- nécessité d’une élite intellectuelle dans le mouvement
- le parti doit avoir un programme simple pour attirer les travailleurs allemands : les 25
points du programme nazi → le programme doit être établi de manière pragmatique pour
préserver l’unité du mouvement → flexibilité limitée : la base doit être conservée et mise
en pratique
- le mouvement nazi a innové et influencé les autres mouvements en utilisant le terme
völkish

Chapitre 6 - La première période de notre combat :


- la réussite du premier grand meeting a décidé le parti à en faire un par semaine (ça les
stressait)
- ils prennent le risque d’évoquer la responsabilité de la guerre et le scandale du traité de
Versailles (ce qui était risqué à l’époque [et les marxistes ne s’y aventuraient pas selon H.]
car les traités étaient présentés et perçus comme des succès démocratiques)
- le pouvoir de conviction de H. : « Je me présentais devant une assemblée d'hommes qui
croyaient le contraire de ce que je voulais dire et qui voulaient le contraire de ce en quoi je
croyais. Ensuite, j'ai dû passer quelques heures à persuader deux ou trois mille personnes
de renoncer à leurs opinions, à détruire les fondements de leurs opinions d'un coup après
l'autre et enfin à les amener à prendre position sur la base de nos propres convictions et
de notre Weltsanschaung. »
- en s’inspirant des propagandistes des autres partis, H. travaille beaucoup ses
argumentaires (et prépare les objections)
- H. compare dans le détail le traité de Brest-Litovsk et le traité de Versailles pour montrer
à quel point le dernier est barbare, ce qui provoque l’indignation de l’audience
- ses conférences (qui constituaient selon lui une innovation pour un parti politique), « Sur
les causes de la Guerre mondiale » et « Sur les traités de paix de Brest-Litovsk et de
Versailles », ont beaucoup de succès (force du bouche-à-oreille selon H.) et il les répète →
ça lui fait un super entraînement comme orateur
- contrairement à l’écrivain, l’orateur a le retour de l’audience sur les visages → un grand
orateur peut mieux écrire qu’un écrivain + adaptabilité de l’orateur, osmose avec les
masses + pouvoir de conviction supérieur → impossible de toucher les masses
uniquement par l’écrit → le marxisme a réussi à pénétrer les masses par sa propagande
orale (dont H. est admiratif) + par les manifestations de masse → la presse bourgeoise est
impuissante à influencer les masses
- les conférences sont plus efficaces le soir parce que la volonté de l’audience est affaiblie
- « Toutes les révolutions historiques vraiment importantes n’ont pas été produites par
l’écrit - il les a tout au plus accompagnées. »
- la force de conviction de l’oral s’explique aussi par la contagion des impressions dans la
masse, la « suggestion de masse »

Chapitre 7 - Le conflit avec les forces rouges :


- H. assistait à beaucoup de meetings des partis bourgeois : atmosphère tranquille,
audience homogène de membres du parti, expression policée digne d’un article → en
comparaison les meetings du parti nazi suscitent l’enthousiasme populaire
- le mouvement a aussi choisi la couleur rouge, ce qui choque tout le monde (y compris
les nationalistes) → finalité : irriter les communistes et en faire venir un maximum aux
meetings
- la force de conviction des discours de H. réussit à convertir les communistes
- différentes tactiques tentées par les communistes : i) venir troubler le meeting ; ii) venir
empêcher le meeting ; iii) ne plus y aller ; iv) ridicule et diffamation → H. considère que
c’est de l’attention gagnée
- tolérance de H. : il accepte que des adhérents restent communistes
- la police argue des risques de trouble pour empêcher les meetings, donc le parti crée
son propre service d’ordre
- H. estime que 1/3 de la salle était des opposants
- la mouvement s’inspire un peu de la discipline des marxistes
- le symbole était très important pour le parti, donc H. a pris son temps pour y réfléchir et
il a finalement opté pour la swastika dans un rond blanc sur un fond rouge
- les meetings sont tellement populaires en 1920 qu’ils en organisent parfois deux par
semaine → le parti est considéré comme important à Munich → augmentation du nombre
de supporters et d'adhérents

Chapitre 8 - Le fort est encore plus fort quand il est seul :


- historiquement, différents hommes et différents mouvements concurrents émergent pour
résoudre le même problème, sont fortifiés par l’émulation, et un seul, le plus fort, impose
sa solution
- dans cette concurrence, des mouvements copient des autres pour les remplacer →
beaucoup ont plagié le programme du parti nazi, et quand ils n’étaient pas assez forts, ils
ont fait alliance avec d’autres mouvements
- H. fait l’éloge de Julius Streicher, qui a appelé les membres du Parti socialiste allemand
de Nuremberg à rejoindre le parti nazi
- H. ne croit pas que des partis faibles puissent former un ensemble plus fort

Chapitre 9 - Idées fondamentales sur la nature et l'organisation des troupes d'assaut :


- les 3 fondations de l’autorité : le soutien populaire, la force, et la tradition → elles ont été
abolies par la Révolution
- toute nation comporte 3 strates morales : ceux qui sont prêts à sacrifier leurs intérêts
personnels ; les égoïstes ; ceux qui sont entre les deux, les masses soumises à une des
deux influences → la guerre a perturbé l’équilibre des 3 strates en sacrifiant une bonne
partie de la première strate, et ainsi favorisé les projets révolutionnaires
- H. affirme que les déserteurs de la WW1 ont ensuite mené la révolution → il plaide pour
le rétablissement de la peine de mort pour les déserteurs
- la Révolution de 1918-1919 a pu survenir alors même que la majorité de la population
était contre parce que les révolutionnaires modérés ont négocié avec les représentants de
l’ancien État, qui étaient lâches
- H. en revient toujours à l’éducation comme cause première
- l’État allemand est sous influence marxiste parce qu’il identifie tout travailleur comme un
marxiste
- création de la SA en 1921 : compétence militaire, champions des idées nazies, discipline
très stricte
- H. énonce toutes les limites qui rendaient difficile la création des SA : la lutte de l’État
contre les organisations militaires, l’absence de formation militaire des plus jeunes, la
nécessité d’une dimension idéologique, les inconvénients des sociétés secrètes
- les organisateurs de la Révolution étaient des hommes médiocres auxquels personne ne
devrait se soumettre, et dont H. critique l’obésité
- « Moi je crois que les petits voleurs ne devraient pas être pendus quand les gros sont
laissés libres. » → H. demande des sentences contre les traîtres de la révolution
- nécessaires caractéristiques de la SA : 1° entraînement militaire adapté à la vie du parti
(mieux vaut un bon entraînement en boxe et ju-jitsu qu’un mauvais entraînement au tir) ;
2° uniforme et transparence contre la culture du secret ; 3° organisation différente de celle
de l’armée
→ fin 1922, plusieurs groupes de cent hommes déjà constitués avec des uniformes
- 3 événements ont boosté le développement des SA : 1° la manifestation de l’été 1922
contre la loi pour la protection de la République → remise en cause du monopole des
communistes à manifester → boost du recrutement ; 2° l’expédition d’octobre 1922 pour
la Journée allemande » des groupes « völkish » à Cobourg, où les SA auraient mis en
déroute les milices communistes → les SA sont allées combattre la terreur rouge dans ses
différents bastions
- l’occupation de la Ruhr par la France en 1923 a motivé la transformation des SA en une
organisation militaire de combat, MAIS retour aux principes de base en 1925

Chapitre 10 - Le masque du fédéralisme :


- H. accuse la France et l’Angleterre, et bien sûr les Juifs, d’avoir excité la dissension
entre l’Allemagne du Nord et l’Allemagne du Sud
- l’excès de la centralisation lors de la WW1 en est également responsable
- H. lutte contre la division des Allemands, et particulièrement la haine de la Prusse
- l’idée fédérale était un prétexte pour les révoltes qui voulaient en réalité démanteler le
pays
- les Juifs promouvaient le fédéralisme pour dissimuler leur rôle dans les entreprises qui
se sont enrichies pendant la guerre
- pas d’antisémitisme en 1918 ; puis les Juifs ont réagi (selon H.) à la propagande antijuive
des nazis en opposant les catholiques et les protestants (alors que H. veut une tolérance
mutuelle → il a réussi à protéger le parti de ces querelles jusqu’en 1923)
- le viol, par l’autorité centrale, des autonomies des États allemands déplaît à la
population → H. plaide pour un Reich national fort qui autorise une certaine dose de
liberté à l’individu et à l’État tout en se réservant la capacité d’intervenir à un degré
important dans leurs affaires au nom du prestige de la nation
- H. s’oppose au fédéralisme dans la mesure où c’est le moyen de payer les dettes de
guerre + dans la mesure où il sert le pouvoir des Juifs auquel s’opposent les États
- H. veut que les États aient moins de pouvoir politique, et en faire des centres ethniques
et culturels
- ok pour l’unification dans l’armée et par les idées nazies

Chapitre 11 - La propagande et l'organisation :


- la propagande a été la première tâche du parti (prise en charge par H.) avant
l’organisation
l’organisation
- la capacité à concevoir les idées et celle à les mettre en pratique sont généralement
séparées, mais elles sont réunies dans le grand homme
- le propagandiste recrute les partisans (la majorité passive) et l’organisateur les membres
(la minorité active)
- « Cela signifie que dans tout grand mouvement révolutionnaire qui est d’importance
mondiale l’idée de ce mouvement doit toujours être propagée à l’extérieur par le moyen de
la propagande. »
- l’organisation ne doit pas trop grandir, au risque de devenir passive → il ne faut pas
accueillir de nouveaux membres ; puis être plus sélectif ; et conserver le mouvement dans
les mains du noyau originel
- H. n’acceptait pas les candidats qui craignaient les conséquences sociales de leur
adhésion
- en 1921 une tentative de prendre la direction du parti a échoué, et les pleins pouvoirs
ont été remis à Hitler (puis abolition du système de comités, remplacé par le principe de la
division hiérarchique) → tout le parti est réorganisé sur le principe de la division
hiérarchique du travail
- H. reprend l’organisation du parti en août 1921 → il critique le côté parlementaire du
comité élu qu’il remplace
- au début H. a utilisé ses propres économies pour financer le parti
- le parti a racheté le Volkische Beobachter en 1921
- H. était très exigeant sur le recrutement du personnel

Chapitre 12 - Le problème des syndicats


- H. reconnaît les progrès permis par les syndicats, qui comptent « parmi les institutions
les plus importantes de la vie économique de la nation », et il comprend les travailleurs qui
y sont attachés
- si les syndicats sont utiles, ils doivent être soumis aux principes du national-socialisme :
« Le Syndicat national-socialiste n'est pas un instrument de lutte des classes, mais un
organe représentatif des diverses occupations et appels. L'État national-socialiste ne
reconnaît aucune classe. »
- sur le complot juif marxiste : « Les marxistes ont créé l’arme économique que le Juif
international utilise pour détruire les fondations économiques des États nationaux libres et
indépendants, pour ruiner leur industrie nationale et leur commerce, et ainsi asservir les
nations libres au profit de la finance mondiale juive, qui transcende toutes les frontières
étatiques. »
- c’est à l’État nazi d’organiser les syndicats et de faire reconnaître à l’employé et à
l’employeur leur intérêt commun
- toute activité économique est soumise en dernière instance à l’intérêt de la nation
- H. recommandait aux membres de rester dans les syndicats marxistes pour leur nuire de
l'intérieur

Chapitre 13 - La politique allemande d'alliances d'après-guerre


- en cohérence avec la Révolution de 1918, les affaires extérieures ont été menées ensuite
contre l’intérêt de la nation allemande
- il faut d’abord développer les forces intérieures avant de viser l’indépendance extérieure
- la diplomatie doit être focalisée sur l’intérêt du peuple allemand → reconstruire un État
fort et indépendant
- priorité : reconquérir les territoires allemands
- H. critique la politique de conquête coloniale et commerciale de l’avant WW1 qui a
empêché l’alliance avec l’Angleterre et négligé le soutien de la Russie
- selon H. la diplomatie allemande ne suit pas des lignes directrices claires et intelligentes
- la politique visant à empêcher le développement d’un pouvoir allemand a accouché de
l’hégémonie française sur le continent, ce qui est en dernière instance au but anglais (pas
de grande puissance continentale)
- « Nous devons être très clairs sur le point suivant : la France est et restera l'ennemi
implacable de l'Allemagne. Peu importe ce que les gouvernements ont gouverné ou
gouverneront en France, qu'il s'agisse de Bourbon, de j cobin, de j cobin, de Napoléon ou
de Bourgeois d mocratique, de Clérical r publicain ou de b lchevik r uge, leur politique
étrangère sera toujours orientée vers l'acquisition de la frontière rhénane et la
consolidation de la position de la France sur ce fleuve par la désunion et le
démembrement de l’Allemagne. »
- alliance impossible en raison i) de la faiblesse de l’Allemagne ; ii) de la propagande de
guerre anti-allemande subie par les populations étrangères ; iii) de l’influence juive qui
veut détruire l’Allemagne : « À l'heure actuelle, le Juif est le grand agitateur pour la
destruction complète de l'Allemagne. Chaque fois que nous lisons que des attaques
contre l'Allemagne ont lieu dans n'importe quelle partie du monde, le Juif en est toujours
l’instigateur. » → les Juifs manipulent les mentalités des nations pour nuire à l'Allemagne
- les 2 seuls pays avec lesquels l’Allemagne peut s’allier sont l’Angleterre et l’Italie
- nécessité de récupérer par les armes le Tyrol du Sud pris par l’Italie à la fin de la WW1
- l’oppression du traité de Versailles aurait pu être utilisée pour exciter le sentiment
national, mais rien n’a été fait : « Le reste du monde ne nous considère que comme son
valet, ou comme un gentil chien qui léchera la main de son maître après avoir été
fouetté. »
- H. recommande à la presse italienne d’interdire la franc-maçonnerie et les sociétés
secrètes, de supprimer la pression supra nationale, d’abolir le marxisme, et de consolider
le concept fasciste de l’État
- les Juifs contrôleraient la bourse américaine
- « Les Juifs font preuve d'une grande habileté à manipuler l'opinion publique et à s'en
servir comme instrument de lutte pour leur propre avenir. »
- les Juifs poussent les États occidentaux à détruire militairement le Japon parce qu’ils ne
peuvent pas le subvertir de l'intérieur

Chapitre 14 - La politique allemande en Europe de l’Est


- les vues radicales des membres du parti (notamment en matière de diplomatie) causent
de l’anxiété à Hitler
- finalité malthusienne : maintenir un rapport sain entre la progression de la population et
les ressources du territoire → nécessité de l’expansion territoriale → l’Allemagne doit
devenir un pouvoir mondial pour assurer son avenir
- le territoire allemand est trop petit comparé à ceux des EUA, de la Russie, ou de la
Chine (à l’exception du RU)
- H. dit que la France est en train de devenir un État africain en Europe par le métissage
- 3 succès qui ont fait la grandeur de l’Allemagne : i) la colonisation de l’Autriche ; ii) la
conquête des territoires à l’est de l’Elbe ; iii) l’organisation de l’État prussien → les
étrangers comprennent mieux ces succès que les historiens allemands
- l’Allemagne n’a pas les moyens de restaurer les frontières de 1914 et de toute façon ça
ne fait pas sens (elles n’ont pas été efficaces par le passé)
- H. critique ceux qui opposent les droits de l’homme à l’expansion territoriale en leur
rétorquant que les frontières sont établies et modifiables par l’homme → le destin glorieux
de l’Allemagne fait de l’expansion territoriale un devoir
- le bolchevisme a retiré l’élite allemande du pouvoir en Russie, donc une alliance est
impossible + la France et l’Angleterre répliqueraient immédiatement et ça serait la fin de
l’Allemagne + la Russie est soviétique et son objectif est plutôt la révolution en Allemagne
- les règles de la politique extérieure allemande : i) ne pas laisser émerger un second
pouvoir militaire en Europe ; ii) ne pas dépendre des colonies ; iii) valoriser en priorité la
possession du territoire

Chapitre 15 - Le droit à la légitime défense


- la soumission et l'humiliation de l’Allemagne par le traité de Versailles (que H. compare à
la soumission de Carthage par Rome) rendent sa révolte improbable, MAIS si le désir de
vengeance croît dans le coeur du peuple il se révoltera
- le plan Dawes et les accords de Locarno ne sont des succès qu’au regard de
l’humiliation de novembre 1918
- plusieurs années après, la France était toujours focalisée sur l’affaiblissement de
l’Allemagne (notamment par le désarmement)
- « La politique française peut faire mille détours sur la marche vers son objectif fixé, mais
la destruction de l'Allemagne est la fin qu'elle a toujours en vue de l'accomplissement de
l'aspiration la plus profonde et des intentions ultimes des Français. »
- H. prédit qu’il y aura 250 millions d’Allemands en 2026
- l’occupation de la Ruhr début 1923 (violation du traité de Versailles) a révélé l’hégémonie
française → méfiance de l’Angleterre, de l’Italie, et prise de conscience de la population
allemande (en particulier de la lâcheté des politiciens) → pour H. c’était une opportunité
de révolte (comme 1918), même si le prérequis était de détruire l’influence marxiste dans
la nation allemande → nécessité de détruire l’ennemi intérieur avec l’ennemi extérieur
- H. admire Mussolini : « Ce qui place Mussolini dans les rangs des grands hommes du
monde, c'est sa décision de ne pas partager l'Italie avec les marxistes, mais de racheter
son pays du marxisme en détruisant l’internationalisme. »
- la solution du chancelier Cuno, s’allier avec les marxistes pour faire une grève (financée
par l’État), n’est pas bonne parce qu’une nation ne s’en sort pas en faisant grève, mais en
faisant des sacrifices
- H. est sûr que l’histoire lui donnera raison
- H. ne veut pas parler du du putsch de Munich du 8 novembre 1923 pour ne pas rouvrir
les plaies
- dédicace finale à Dietrich Eckart, activiste politique qui a participé au putsch

Épilogue :
- le mouvement est à nouveau fort en 1926 après avoir été dissout et interdit le 9
novembre 1923 → le combat se poursuit
- les adhérents ne doivent jamais oublier la mission raciale du mouvement, qui justifie
tous les sacrifices

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