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±
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±
48(/48(6 5$33(/6
Force magnétique
Un aimant est constitué d’un pôle + et d’un pôle -, concentrés aux extrémités ;
3DUFRQYHQWLRQXQS{OHHVWSRVLWLI V
LOHVWDWWLUpSDUOHQRUGPDJQpWLTXHGHODWHUUH
HWQpJDWLIV
LOHVWDWWLUpSDUVRQS{OHVXG
1 mm' mm'
F= r = Cm r
μ r2 r2
avec
1 1
Cm = (c.g.s.) = ( S .I .)
μ 4πμ
m et m’ : Pôles magnétiques
r : Distance entre les deux pôles
μ : Perméabilité magnétique du milieu (=1 pour le vide)
ϭ Ϯ
Champ magnétique .Intensité d’aimantation
¾ 6LRQOHVpSDUHHQGHX[FKDTXHPRUFHDXDJLW
FRPPHXQQRXYHDXGLS{OHPDJQpWLTXHHWFH
MXVTX¶DX[PROpFXOHV
&
¾ M
/HPRPHQWPDJQpWLTXH HVWXQHJUDQGHXU
SK\VLTXH GpILQLH SRXU UHSUpVHQWHU XQ GLS{OH
&¶HVW XQ YHFWHXU RULHQWp GH P YHUV P WHO
TXH
& &
M = m⋅l ⋅r $⋅P
ϯ ϰ
4 - Aimantation induite Déviation d’une aiguille aimantée
Influence du champ La boussole est initialement orientée en direction du champ magnétique
magnétique terrestre (CMT)
ambiant
En présence d’un objet aimanté, elle dévie pour s’aligner dans le direction
du champ résultant de la somme vectorielle entre le CMT et celui de l’objet.
ϳ ϴ
&KDPSDVVRFLpjXQGLS{OH Mise en évidence du champ
magnétique dipolaire
/DFRQYHUVLRQGHVYDOHXUVGHN GXV\VWqPHG¶XQLWpLQWHUQDWLRQDOH
6,DXV\VWqPHFJVVHIDLWjO¶DLGHGHODUHODWLRQ
N 6, ȺN FJV
ϵ ϭϬ
Caractéristiques générales du champ magnétique terrestre
En tout point du globe terrestre l’aiguille d’une boussole s’oriente pour indiquer le
Nord magnétique.
Si on supposons que l’on puisse suspendre cette aiguille par son centre de gravité, à
l’aide d’un fil, de façon à ce qu’elle puisse s’orienter dans n’importe quelle direction de
l’espace, alors en presque partout à la surface de la Terre, cette aiguille matérialisera
une direction qui n’est ni horizontale ni méridienne (N-S géographique).
La déviation et l’orientation de
l’aiguille aimantée de la boussole est
la preuve de l’existence de ce champ
magnétique naturel.
ϭϱ ϭϲ
Le champ magnétique terrestre est
La direction et l’intensité du champ représenté par un vecteur F défini en
varie en fonction de la latitude : tout point du globe par trois
> Verticale au pôles (60000 nT) composantes:
- une composante nord dirigée vers
> Horizontale à l’équateur
le nord géographique (méridien): X
(30000 nT)
- une composante est (parallèle): Y
- une composante verticale: Z
Le champ varie également dans le
temps (Origine externe > Très souvent, on donne une valeur
ionosphères=couche ionisée de la exprimée par la grandeur du champ
haute atmosphère) total F ou de sa composante
horizontale H et sa déclinaison D ainsi
> Variation d’intensité : Quelques
que son inclinaison I ; où :
dizaines de nT en périodes
calmes et quelques centaines
D est l'angle entre la composante
voire milliers de nT en périodes
horizontale du champ et le nord
agitées (tempêtes magnétiques) ;
géographique et
> Nécessité d’appliquer une
correction diurne. I l'angle entre F et l'horizontale
ϭϳ ϭϴ
En résumé :
ϭϵ ϮϬ
2ULJLQHGXFKDPSPDJQpWLTXHWHUUHVWUH
Les valeurs des différents éléments du Leurs sources sont mal expliquées, mais
champ mesurées dans un observatoire on pense qu'elles sont principalement
quelconque présentent une variation dite reliées aux changements des courants de
séculaire qui déjà appréciable à l’échelle convection dans le noyau.
de l’année devient très importante à
l’échelle du siècle.
Exemple à Londres :
1540 > D=+6°
1580 > D=+9°
1800 > D=-18°
1920 > D=-13°
Aujourd’hui > D=-6°
Ϯϭ ϮϮ
&KDPSPDJQpWLTXHH[WHUQH L'ionosphère se déplace par rapport au
globe solide à cause de :
¾ GHVFDUDFWpULVWLTXHVGXFKDPS 1. La circulation générale
PDJQpWLTXHWHUUHVWUH atmosphérique qui tend à rétablir
!!!$WWULEXpHVDXFKDPSSULQFLSDO l'équilibre thermique entre l'hémisphère
insolé et celui prive de soleil. Japan
¾ UHVWDQW
!!!2ULJLQHH[WHUQH&RXUDQWV 2. La marée atmosphérique due aux
pOHFWULTXHVGDQVOHVFRXFKHV forces d'attraction luni-solaires.
LRQLVpHVGHODKDXWHDWPRVSKqUH
Le mouvement de l'ionosphère conductrice
>>VDULDWLRQVGLXUQHVUpJXOLqUHV dans le champ de l'aimant permanent que
constitue la terre, induit des courants dans
Les couches de la haute atmosphère (au- l'ionosphère qui produisent un champ
delà de 40 km d’altitude) sont fortement magnétique supplémentaire, champ qui
ionisées donc électriquement conductrices. constitue la variation diurne.
Le maximum d'ionisation se situe vers 300
km d'altitude. - La variation diurne suit le rythme solaire
Le phénomène d'ionisation est dû (cycle de 24 heures).
essentiellement au rayonnement lumineux.
28 Octobre 1951 29 Octobre 1951
L'ionisation augmente donc le jour et - Son amplitude moyenne est de l’ordre
diminue la nuit. La variation diurne suit le de 30 nT.
rythme solaire.
Ϯϯ Ϯϰ
Alaska
±
01 Mars 2011
ANOMALIE MAGNÉTIQUE
¾ /DSURVSHFWLRQPDJQpWLTXHFRQVLVWHj
PHVXUHUHWpWXGLHUOHVSHUWXUEDWLRQVRX
DQRPDOLHV GXFKDPSPDJQpWLTXHGHOD
7HUUHHQJHQGUpHVSDUOHVYDULDWLRQVGH
VXVFHSWLELOLWpPDJQpWLTXHGHVURFKHVGHOD
FURWHGXVRXVVRO
¾ /HVDQRPDOLHVPDJQpWLTXHVSURYLHQQHQW
GHO¶DFWLRQGXFKDPSPDJQpWLTXHWHUUHVWUH
VXUOHVPRPHQWVPDJQpWLTXHVGHVDWRPHV
GHVPDWpULDX[GHODFURWHWHUUHVWUH
Ϯϱ Ϯϲ
Ϯϳ Ϯϴ
A l’équateur : Négatif 8QHIRLVFRUULJpHVOHVGRQQpHVPDJQpWLTXHVVRQWSUpVHQWpHVVRXVIRUPHGHFDUWHVGH
FRQWRXUVRXG¶LPDJHHQFRXOHXUVDILQGHIDFLOLWHUODOHFWXUHGHVYDULDWLRQVGXFKDPSV
([HPSOHV
G¶DQRPDOLHV
A l’hémisphère Nord: Positif au Sud PDJQpWLTXHV
du Négatif W\SLTXHVGHV
ODWLWXGHVGX
0DURF
Ϯϵ ϯϬ
0,6( (1 ¯895( 685 /( 7(55$,1
Mesures du champ magnétique
On utilise en général 2 magnétomètres :
a- Le premier appelé « magnétomètre de base » sert à mesurer les variations dans le
temps du champ magnétiques terrestre. Il est maintenu fixe en un point qu’on définit au
début du levé dit « station de base ». Ce magnétomètre prend automatiquement des
mesures en continu à intervalle de temps régulier.
La stations de base doit être installée dans un endroit non magnétique.
b- Le second appelé « magnétomètre de ligne » constitue l’unité mobile qu’on déplace
le long de la grille afin de couvrir la zone à prospecter.
L’utilisation de deux
instruments permet
d’effectuer la correction
diurne des données, c.-à-d.
l’élimination des variations
dans le temps qui affectent
les mesures.
ϯϭ ϯϮ
CORRECTIONS DES DONNÉES
Correction diurne
La cRUUHFWLRQGLXUQHGHVGRQQpHVPDJQpWLTXHVYLVHjpOLPLQHUO¶HIIHWGHVYDULDWLRQV
GDQVOHWHPSVGXFKDPSPDJQpWLTXHWHUUHVWUH&HVYDULDWLRQVSHXYHQWrWUHPHVXUpHV
VRLWjO¶DLGHG¶XQPDJQpWRPqWUHIL[H© VWDWLRQGHEDVH ª
/HFKDPSPDJQpWLTXHWHUUHVWUHHVWDXWRPDWLTXHPHQWPHVXUpjXQLQWHUYDOOHGH
WHPSVUpJXOLHUHWWUqVFRXUVVHQJpQpUDO6HVYDULDWLRQVGDQVOHWHPSVVRQWDLQVL
GpFULWHVDYHFSUpFLVLRQV
([HPSOHGHYDULDWLRQVGLXUQHV
GXFKDPSPDJQpWLTXH
WHUUHVWUH
Correction IGRF (International Geomagnetic Reference Field)
ϯϯ ϯϰ
Prolongement vers le haut
C’est un traitement qui vise à ramener les données mesurées à une certaine
hauteur h0 de la surface du sol vers une hauteur h1>h0 en supposant qu’il n’y a
pas de sources magnétiques entre les deux niveaux.
F(x,y,h0) F(x,y,h1)
Cette procédure permet de diminuer le bruit de haute fréquence spatiale et de
Champ total faire ressortir les anomalies liées à des sources profondes.
Champ IGRF
Champ résiduel
Anomalie magnétique (réduite au pôle)
TRAITEMENTS DES DONNÉES
Réduction au pôle
La réduction au pôle des données magnétiques est un traitement mathématique qui
vise à transformer les anomalies bipôlaires en anomalies unipôlaires formées d’un
positif centré sur le corps magnétique. Cette transformation consiste à éliminer les
distorsions du champ dues à l’inclinaison magnétique.
ϯϱ ϯϲ
Approfondissment de la Prolongement vers le bas
source magnétique
Le prolongement vers le bas vise à ramener les données à une profondeur –h par
rapport au plan d’observation. Contrairement au traitement précédent, le prolongement
vers le bas permet d’amplifier les anomalies de haute fréquence liées aux sources
superficelles.
F(x,y,0) F(x,y,-h)
Source superficielle
Source moyennement
profonde
Source profonde
Gradient vertical
¾ Le gradient vertical
permet d’éliminer l’effet
régional
ϯϳ ϯϴ
Gradient vertical ∂F
VDR =
∂z
ϯϵ ϰϬ
Signal analytique – 3D Gradient vertical
∂F
Tilt angle ou Tilt derivative Déconvolution d’Euler
Hθ ( F ) = tan−1 ∂z
2 2 La déconvolution d’Euler est une méthode qui permet d’interpréter la position et la
L’opérateur de « Tilt derivative » ou « Tilt angle » est défini § ∂F · § ∂F ·
comme étant l’arc tangente du rapport de la dérivée verticale ¨ ¸ + ¨¨ ¸¸ profondeur des sources magnétiques à partir des données maillées (gridées) couvrant
© ∂x ¹ © ∂y ¹
avec le module du gradient horizontal total. Appliqué au un certain territoire. La méthode nécessite le calcul des gradients du champ magnétique
champ magnétique F, il s’écrit : VDR dans les trois direction de l’espace X, Y et Z. Les données n’ont pas à être réduites au
Hθ ( F ) = tan −1
THDR pôle avant l’opération de la déconvolution d’Euler.
La formule établie par établie par Thompson en 1982 pour obtenir la position et la
Cet opérateur consiste à calculer l’angle défini par les deux dérivées verticale et
profondeur d’une source magnétique (xs,ys,zs) est une équation qui tient compte du
horizontale totale du champ magnétique. Les valeurs obtenues sont comprises entre -
champ magnétique total (F) mesuré au point (x, y, z) et de ses gradients dF/dx, dF/dy
90° et 90° (-π/2 et π/2). C’est une transformation qui a pour avantage de donner une
dF/dz.
importance égale aux anomalies quelque soit leur amplitude. Elle enlève la composante B est le champ magnétique
régionale et réduit l’écart d’amplitude entre les anomalies. ∂F ∂F ∂F
(x - x s ) + (y - y s ) + (z - z s ) = N(B - F) régional;
∂x ∂y ∂z N est le degré d’homogénéité
ou indice structural
ϰϭ ϰϮ
Le degré de précision de la méthode dépend de l’utilisation d’un indice structural
(IS). Ce dernier est lié au taux de décroissance du champ magnétique lorsqu’on
s’éloigne de l’anomalie et dépend de la forme de la source.
ϰϯ ϰϰ
TMI Tilt Derivative > 0
Interprétation qualitative
ϱϭ ϱϮ
Domaine 2
Domaine 1
ŚĂŵƉǀĞƌƚŝĐĂů
ŚĂŵƉŚŽƌŝnjŽŶƚĂů
o Sphère (dipôle) : z = 2.5x1/2
o Cylindre E-W : z = 2x1/2
ϱϯ ϱϰ
b- Méthode de Peters Modélisation Directe
α/2
α α/2
Interprétation Inversion
&ĂĐƚĞƵƌƐŝŶĨůƵĞŶĕĂŶƚůĞƐƌĠƉŽŶƐĞƐŵĂŐŶĠƚŝƋƵĞƐ͗
Ͳ ůĂŐĠŽŵĠƚƌŝĞĚƵĐŽƌƉƐ͖
Ͳ ůĂĚŝƌĞĐƚŝŽŶĚƵĐŚĂŵƉƚĞƌƌĞƐƚƌĞ;ŝŶĐůŝŶĂŝƐŽŶ͕ĚĠĐůŝŶĂŝƐŽŶͿ͖
Ͳ ůĂĚŝƌĞĐƚŝŽŶĚĞƉŽůĂƌŝƐĂƚŝŽŶ;ŽƵĚ͛ĂŝŵĂŶƚĂƚŝŽŶͿĚƵĐŽƌƉƐ͖
Ͳ ů͛ŽƌŝĞŶƚĂƚŝŽŶĚƵĐŽƌƉƐ͖
Ͳ ů͛ŽƌŝĞŶƚĂƚŝŽŶĚƵƉƌŽĨŝůĚĞŵĞƐƵƌĞƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚăů͛ĂdžĞĚƵĐŽƌƉƐ͘
^ŽƵǀĞŶƚ͕ůĞƐƐŽƵƌĐĞƐƉĞƵǀĞŶƚġƚƌĞƌĞƉƌĠƐĞŶƚĠĞƐƉĂƌĚĞƐŐĠŽŵĠƚƌŝĞƐƐŝŵƉůĞƐ
ǀĂŶƚĂŐĞ͗ƌĠƉŽŶƐĞĂŶĂůLJƚŝƋƵĞĐŽŶŶƵĞ͘
ϱϱ ϱϲ
Modèles inverses discrétisés
(3D)
ϱϳ ϱϴ
Réponse magnétique de corps simples Réponse de corps simples
ª 2x2 3x º
3 « ( 2 − 1) cot anI + »
4 R z y »
2
H = π 3 kF «
3 z « x 5 »
« (1 + 2 ) 2 »
¬ z ¼
¼ Approximation de sources magnétiques par des formes géométriques simples) Réponse de corps simples
LJůŝŶĚƌĞŚŽƌŝnjŽŶƚĂůŝŶĨŝŶŝĚĞƐƵƐĐĞƉƚŝďŝůŝƚĠŬ ĚĂŶƐƵŶĐŚĂŵƉ& ĚĞĐŽŵƉŽƐĂŶƚĞ
ŚŽƌŝnjŽŶƚĂůĞ,Ϭ ĞƚǀĞƌƚŝĐĂůĞϬ͗
ŽŵƉŽƐĂŶƚĞǀĞƌƚŝĐĂůĞ͗
2πR 2 k
Z= 2 H 0 xz sin β + Z 0 ( z 2 − x 2 )
[ ]
r4
^ŝ&ĞƐƚǀĞƌƚŝĐĂů͕ĂůŽƌƐ͗
ª 2 º
2
« 1− x »
2πR k « z2 »
Z= 2 «
z 2 2»
« §¨1 + x ·¸ »
«¬ ¨© z 2 ¸¹ »¼
^ŝůĞĐLJůŝŶĚƌĞĞƐƚĚĞůŽŶŐƵĞƵƌĨŝŶŝĞ;>сϮzͿ͕ĂůŽƌƐ͗
2πR 2 kY 2
Z= 3 0
[H (3r + 2Y 2 ) xz sin β + Z 0 (Y 2 ( z 2 − x 2 ) + r 2 (2 x 2 − z 2 )) ]
4 2 2 2
r r +Y
( )
ϱϵ ϲϬ
Réponse de corps simples Estimation de la profondeur
Règles de la demi largeur
LJůŝŶĚƌĞǀĞƌƚŝĐĂůĚĞůŽŶŐƵĞƵƌĨŝŶŝĞĚĂŶƐƵŶĐŚĂŵƉǀĞƌƚŝĐĂů͗
ª z z + Lº & & ŚĂŵƉǀĞƌƚŝĐĂů
Z = m« 3 − 3 » ĂǀĞĐ m = S J = πR 2 J
¬ r1 r2 ¼
o Sphère (dipôle) : z = 2x1/2
o Cylindre vertical : z = 1.3x1/2
/ůĨĂƵƚŶŽƚĞƌƋƵĞůĂǀĂůĞƵƌŵĂdžŝŵĂůĞ o Sommet d’un dyke mince : z = x1/2
ĚĞůĂĐŽŵƉŽƐĂŶƚĞǀĞƌƚŝĐĂůĞ o Cylindre horizontal : z = 2x1/2
ĐŽƌƌĞƐƉŽŶĚĂƵdžǀĂůĞƵƌƐŵŝŶŝŵĂůĞƐĚĞ
ƌϭĞƚƌϮĐ͘ͲăͲĚ͘ăůĂƉŽƐŝƚŝŽŶĚĞdžсϬ͘ ŚĂŵƉŚŽƌŝnjŽŶƚĂů
§ sin 2 I 0 ·
2
ΔF = 2kF0 ¨¨ ¸¸ sin d (S sin(2 I − d ) + A cos(2 I − d ) )
avec : © sin I ¹
x+b x −b
S = Arctg − Arctg
z z
2 2
1 § ( x − b) + z ·
A = Ln¨¨ ¸
2 © ( x + b) 2 + z 2 ¸¹ Calcul de la profondeur d’après le
k : susceptibilité magnétique
F0 : champ magnétique total moyen spectre d’energie
I0 : Inclinaison du champ tgI 0
I : inclinaison apparente ( tgI = )
cos a
a : azimut magnétique de la normale
au filon
b : demi-largeur horizontale du filon
z : profondeur du sommet du filon
sous le niveau de mesure
d : pendage du filon (0 à 180 compté
à partir de l’axe Ox)
Ox : niveau de mesure. Le sens
positif est du coté nord du filon
ϲϭ ϲϮ
Interpretation ^ƉĞĐƚƌĞĚ͛ĠŶĞƌŐŝĞ
^ƉĞĐƚƌĞĚ͛ĠŶĞƌŐŝĞ - On part de données magnétiques observées (carte du champ total).
- On découpe la zone d’étude en plusieurs superficies carrées.
- Pour chaque superficie, on calcule le spectre d’énergie
- La distribution des points du spectre permet de définir plusieurs segments de droite
- Chaque segment permet de calculer une profondeur de source(s) magnétique(s).
- Le calcul se fait à l’aide de la formule :
,сͲ^ͬϰƉŝ
^͗^ůŽƉĞ;ƉĞŶƚĞͿĚĞůĂĚƌŽŝƚĞ H=-S/4pi
ĚĠĨŝŶŝĞƐƵƌůĞƐƉĞĐƚƌĞ
H : Profondeur de la source magnétique
S : Slope (pente) de la droite définie sur le
spectre d’énergie
dŚĞƉŽǁĞƌƐƉĞĐƚƌƵŵĐƵƌǀĞŽĨƚŚĞĨŝĞůĚŵĂŐŶĞƚŝĐĂŶŽŵĂůLJŝŶ&ŝŐƵƌĞϲ͘dŚĞ
ĚĞƉƚŚŽĨƚŚĞĚŝŬĞŝƐĞƐƚŝŵĂƚĞĚƵƐŝŶŐƚŚĞƐůŽƉĞŽĨƚŚĞƌĞĚůŝŶĞ
Interpretation džĞŵƉůĞ
^ƉĞĐƚƌĞĚ͛ĠŶĞƌŐŝĞ
ϲϯ ϲϰ
±
±±
ǯ±
ϲϱ ϲϲ