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INDUSTRIEL
c. H. JENSEN
Technical Director, R. S. McLaughlin Collegiate
and Vocational Institute, Oshawa, Ontario
Bibliographie 28
Problèmes 29
Projections et vues 45
Projection' Vues
TABLE DES MATIÈRES VII
Bibliographie 51
Problèmes 52
Clavettes 241
Cotation des rainures de clavetage
Cannelures et dentelures
Goupilles
Goupilles de mécanique • Goupilles de clavetage transversal •
Goupilles rigides cannelées • Goupilles élastiques fendues ou
enroulées • Goupilles pour démontage rapide
Anneaux d'arrêt
Anneaux d'arrêt plats· Anneaux d'arrêt en fil métallique· An-
neaux d'arrêt en spirale
Ressorts
Ressorts de compression • Ressorts de traction • Ressorts de
torsion ' Ressorts-moteurs • Dessins des ressorts
Agrafes élastiques
Agrafes à tête de flèche • Agrafes pour tiges • Agrafes pour
câbles et tuyaux • Agrafes élastiques pour moulures • Agrafes
élastiques en U, en S et en C
Rivets
Rivets normalisés • Rivets à expansion
Organes de liaison soudés par résistance
Procédés de soudage • Des liaisons soudées
Soudage à l'arc des organes de liaison
Soudage à l'arc des goujons' Soudage des goujons par percus-
sion électrostatique • Soudures des goujons par percussion
électrostatique à l'arc· Utilisation des goujons soudés· Conseils
pour l'utilisation des goujons soudés
Construction collée 259
Bibliographie
Généralités 305
Moulages 305
Moulage en sable • Moulage en carapace • Moulage en plâtre
• Moulage en coquille • Moulage à la cire perdue • Moulage
avec modèle gazéifiable • Moulage sous pression • Comparaison
entre le moulage sous pression et les autres procédés de fabrica-
tion • Assemblage par moulage sous pression
Choix d'un procédé 310
Concept du moulage 310
Études des formes
Tracé conventionnel des pièces moulées 3 3
Forgeage 315
Méthodes de forgeage' Matière et malléabilité
Concept des pièces matricées 18
Extrusion 18
Extrusion à froid par choc
Formage à froid de têtes de boulons 320
Emboutissage 320
Emboutissage mécano-pneumatique
Repoussage 321
Roulage à froid 321
Dépôt électrolytique 322
Usinage par électro-érosion ou étincelage 322
Formage à grande vitesse 323
Formage par explosifs • Formage par procédé électro-hydrau-
lique • Formage électromagnétique • Forgeage mécano-
pneumatique
Métallurgie des poudres 324
Bibliographie 325
Montages ou gabarits
Étude des montages d'usinage • Montage de perçage • Éléments
de montage • Guides et douilles • Cotation des dessins de mon-
tage d'usinage • Exemples d'études de montages d'usinage •
Utilisation et techniques de fabrication d'outillage en plastique
Dispositifs de fixation 343
Éléments de fixation
Bibliographie 347
Hydrodynamique 471
Principes fondamentaux • Circuits hydrauliques • Organes des
machines hydrauliques
Pneumatiques 476
Eléments de commande pneumatique
Schémas de circuits hydrauliques et pneumatiques 479
Normes du tracé symbolique' Graphiques échelonnés' Tracé
simple des circuits hydraulique et pneumatique
Bibliographie 485
Exercices de dessin 486
Hydraulique • Pneumatique
XIV TABLE DES MATIÈRES
Depuis les temps les plus reculés, l'homme Même les langues les plus évoluées sont La responsabilité de l'atmosphère qui
a cherché à transmettre sa pensée et à l'ex- inaptes à décrire les dimensions, les formes règne dans un bureau incombe à l'ingénieur
primer, à l'aide de dessins pour qu'elle ne et les relations entre les objets. Pour tout en chef ou au chef dessinateur; il doit voir
tombe pas dans l'oubli. Les premières for- objet manufacturé, il y a des dessins qui en à l'amélioration constante des conditions de
mes d'écriture connues, comme les hiéro- décrivent complètement la forme avec pré- travail qui entraîne invariablement un ac-
glyphes égyptiens, étaient des dessins ou cision et communiquent la pensée du des- croissement de l'efficacité. À cette fin, il
graphiques. sinateur à l'ouvrier. C'est pourquoi le doit réévaluer périodiquement la qualité des
dessin est le langage de l'industrie. instruments à la disposition des dessinateurs
Un graphique est l'expression d'un con-
et tout ce qui peut augmenter l'efficacité et
cept au moyen de lignes tracées sur une
surface. Cette définition s'applique parfai-
ÉVOLUTION le rendement.
tement à la représentation d'un objet véri- La salle à dessin a subi de profondes trans- La transformation des bureaux de dessin
table par le dessin. Enfin, ce langage formations depuis une cinquantaine d'années. industriel s'est effectuée au même rythme
compris par des personnes parlant des L'équipement perfectionné a non seulement que le développement économique du pays.
langues différentes est universellement uti- modifié l'aspect des lieux, mais encore les On peut juger de l'importance de ces trans-
lisé pour communiquer des idées et des professions de dessinateurs et d'ingénieurs formations en comparant une salle à dessin
sentiments. qui ont rapidement évolué depuis l'ère plus de la fin du siècle dernier avec une salle
ou moins artisanale jusqu'à l'ère spatiale. à dessin moderne (Fig. 1.1). Le dessinateur
Au cours des siècles, le dessin a grande~ Ces changements sont dus à une prise dispose non seulement d'un plus grand nom-
ment évolué et, de nos jours, il se divise de conscience, sur le plan professionnel, des bre d'appareils et d'accessoires, mais ceux-ci
en deux grandes classes, chacune ayant ses nombreux facteurs qui influent sur l'effica- sont beaucoup plus perfectionnés. Parmi
fins propres. Le dessin artistique exprime cité du personnel. Aujourd'hui, le proje- ces appareils et accessoires, on trouve par
des idées figuratives ou non figuratives pour teur et le dessinateur étant des personnes exemple, des gommes à effacer électriques,
des fins culturelles ou commerciales tandis hautement spécialisées, qui doivent travailler des appamils à dessiner réunissant cinq
que le dessin industriel, utilisé dans tous efficacement et avec grande précision, il a instruments différents en une seule unité
les secteurs de l'industrie, transmet des fallu tenir compte des locaux et des condi- de grande précision, des tables de références
idées d'ordre technique et pratique. tions de travail. combinées à une table à dessin ajustable
The Bettman Archive Inc. and Charles Bruning Company (Canada) Limited
Fig. 1.1 La salle à dessin
3
4 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Les travaux d'ingénierie débutent dans la parties d'assemblages. Elles n'ont pas pour sentielles en raison de l'utilisation crois-
salle à dessin. Concepteurs ou ingénieurs but de normaliser les pièces connexes, telles sante du microfiImage, qui exige une grande
présentent souvent leurs idées sous forme que les listes de vérification, les nomencla- netteté et une dimension appropriée des
de croquis dont on fera, par la suite, des tures, les diagrammes schématiques, les dia- détails et du lettrage. C'est pourquoi on
dessins aux instruments. Il importe donc, grammes de câblage électrique, les graphi- recommande de se conformer à ces exigen-
pour l'étudiant, d'acquérir une certaine ha- ques de liaison, les dessins d'installation et ces et d'éviter surtout les erreurs communes
bileté à faire des croquis et d'apprendre à d'usinage, les dessins architecturaux et les décrites ci-dessous :
manier les instruments de dessin avec dex- illustrations. a) Finesse exagérée des détails
térité, précision et rapidité.
Ces normes tiennent compte des exigences b) Espaces libres trop restreints
des procédés modernes de reproduction, y c) Lettres et chiffres d'une facture né-
NORMES DU DESSIN INDUSTRIEL1 compris le microfilmage en 35 mm. gligée
Adoptées par l'Association canadienne de d) Caractères disparates
normalisation, ces normes couvrent toutes LETTRES ET CHIFFRES e) Erreurs mal effacées créant des ima-
les phases du dessin industriel. Elles s'ap· ges fantômes
pliquent surtout aux dessins définitifs, qui
ÉCRITURE À MAIN LEVÉE f) Utilisation de crayons, d'encres ou de
comprennent ordinairement des dessins dé- L'écriture doit être lisible, rapide à tracer caractères d'imprimerie d'opacités dif-
taillés de pièces ou d'assemblages, ou de et facile à reproduire. Ces qualités sont es- férentes sur un même dessin.
ABCDEFGHIJKLMNOP ABCDEFGHIJKLMNOP
QRSTUVWXYZ QHSTUVWXYZ
1234567890 1234'67890
Al GROS CARACTÈRES UTILISÉS POUR TITRES, NUMÉROS DE DESSIN ET DESSINS DE GRANDES DIMENSIONS
2.1
4
5 11 Sil
/6
&
16
C) LES NOMBRES ET LE SIGNE ({ &» NE DOIVENT PAS TOUCHER LA BARRE
DE FRACTiON
2) ÉCRITURE EN MINUSCULES
L'utilisation exclusive des majuscules (Fig. plans doivent s'inscrire en caractères plus sions et de types divers, ainsi que des ca-
2.2) facilite l'application de ces normes. On gros, tandis que des caractères plus petits ractères inclinés à des angles différents.
ne recommande pas l'écriture serrée ou sont acceptables dans les tableaux de révi-
Le lettrage instantané est un nouveau
étendue. La préférence va aux caractères sion. Pour éviter toute confusion entre
procédé de décalquage à sec, offrant une
droits, quoique les caractères penchés soient nombres et lettres, dans les numéros de code
grande variété de caractères bien formés se
acceptables, mais il ne faut jamais utiliser par exemple, on recommande d'ajouter des
plaçant rapidement. Ils adhèrent fortement
ces deux genres sur un même dessin. On empattements ou des traits caractéristiques
au papier, au bois, au verre et aux métaux.
recommande une pente de 2;3 pour les ca- comme ci-dessous: On peut les obtenir de différentes couleurs.
ractères penchés. En cas d'erreur, un ruban adhésif ou une
gomme à effacer suffisent pour les enlever.
Les points décimaux doivent être plus
prononcés que les traits des lettres et, à
1 g S Z
moins de les dactylographier, on apposera
ces points à mi-hauteur des nombres.
10 Les diverses lignes utilisées en dessin sont,
Il doit y avoir suffisamment d'espace en quelque sorte, l'alphabet du dessin in-
libre entre les caractères, ainsi qu'à l'inté- dustriel et elles diffèrent toutes, les unes des
rieur des lettres fermées, telles que P et R. On ne souligne pas les notes et autres écri- autres, tout comme les lettres. Les lignes se
L'espacement des lignes d'écriture doit être tures. différencient par leur épaisseur et leur for-
égal à la demi-hauteur des caractères. mation. Elles doivent être très visibles et
APPAREIL DE LETTRAGE contraster entre elles. Le contraste des
Cotes et notes s'inscrivent en caractères lignes est essentiel à la clarté et à la com-
de .120 po (Ys) mais, sur des plans de for- L'utilisation de gabarits à tracer permet d'ob- préhension du dessin.
mats A, B ou C, on peut utiliser des ca- tenir une écriture plus uniforme qu'à main
ractères de .090 po pourvu qu'ils soient levée. Un ensemble comprend ordinaire- Le dessinateur commence par tracer des
bien formés. Les titres et les numéros de ment des gabarits de caractères, de dimen- lignes guides peu prononcées pour délimiter
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN Il
--,*S
L8~D.-aD
• Pressez la lettre sur la surface du travail en appuyant avec le doigt puis 1
*
passez légèrement dessus avec un stylo à bille en suivant un mouvement
circulaire.
• Soulevez la feuille avec précaution. La lettre est transférée. Continuez
jusqu'à ce que le mot soit complet.
• Placez la feuille protectrice sur le mot et frottez en appuyant fortement
!
avec le doigt. Ceci est extrêmement important.
ABC-DEF-GHI-JKLM-
Letraset Canada Limited
Fig. 2.4 Lellrage instantané
Charles Rruning Company (Canada) limited
Fig. 2.3 Guides trace·lellre
la forme générale des différentes vues de LARGEUR DES TRAITS le soient d'après les proportions indiquées
l'objet. Ces premiers traits, faciles à effacer, à la figure 2.6. Par exemple, pour les des-
permettent de corriger les erreurs ou d'ap- Pour le tracé à l'encre d'un dessin, on doit sins au crayon, on peut choisir .008, .016,
porter les modifications nécessaires. Ces choisir les quatre largeurs de traits indiquées et .025 pour les dessins de petites dimen-
lignes servent ensuite de guides pour tracer à la figure 2.5. Ils seront fins, moyens, forts sions, et .0125, .025 et .040 pour les dessins
les lignes définitives, selon le code des traits et très forts. Pour les dessins au crayon, de grandes dimensions.
normalisés. il est plus pratique de combiner les traits
fins et moyens et de n'utiliser que deux
largeurs, sauf pour le contour des vues par- TRAITS CONTINUS
TYPES DE LIGNES tielles et des traces de plans de coupe pour
Les divers types de lignes utilisés en dessin lesquelles on utilise des traits très forts. Les traits continus sur les dessins peuvent
mécanique sont illustrés à la figure 2.7. À cette fin, on se sert d'un crayon dur pour être très forts, forts ou fins. Les traits forts
Tous les traits doivent être nets et opaques les traits fins et d'un crayon plus mou pour servent à tracer le contour des détails visi-
pour assurer une bonne reproduction. Toute les traits forts. Les lignes très fortes se tra- bles, les interruptions courtes en lignes bri-
addition ou modification à un dessin dbit cent en deux traits ou plus. La largeur choi- sées ou ondulées et les lignes dito. Les
se faire avec des lignes de même largeu;è et sie peut dépendre de la dimension du dessin; traits fins servent à tracer les lignes d'atta-
d'égale opacité. il importe d'utiliser des traits plus forts pour che, les lignes de cote, les hachures et les
des dessins de grandes dimensions afin d'en lignes brisées utilisées pour les interruptions
conserver la clarté pour la reproduction en longues. Les traits très forts servent à l'i-
dimensions réduites et sur microfilm. dentification des vues partielles et aux tra-
cés de plan de coupe simples.
MM POUCES Pour obtenir un contraste suffisant, on
·16 '006 suggère que les traits choisis à la figure 2.5
·20 ·008 TRAITS INTERROMPUS
·25 '010
'3 Toute ligne décrivant des détails cachés doit
'0125
toujours commencer et se terminer par un
'4 '016 tiret; ce tiret doit toucher les lignes entre
'5 '020 lesquelles il est tracé, à l'exception du cas
·6 ·025 FINS 1 où un tel trait allongerait la ligne continue
'8 ·032 MOYENS 1-6 1 d'une partie visible de la pièce. Les tirets
1'0 '040 FORTS 2'5 1 doivent se rencontrer aux angles. Les arcs
1·25 ·050 TRÈS FORTS 4 3 doivent débuter par des tirets aux points de
1·6 ·063 tangence. Ces détails apparaissent à la fi-
gure 2.8.
Fig. 2.5 Largeur des lignes Fig. 2.6 Proportions de la largeur des traits
12
GOUPE DÉCALÉE
INTERRUPTION COURTE
(À MAIN LEVÉE)
r
mobile, le contour de pièces adjacentes ou !
PIÈCES ADJACENTES
[FIN)
de pièces en liaison, ainsi que les arêtes et
les contours éliminés par le façonnage.
l
le trait fin interrompu moyen indique les
(FIN)
coutures dans le cuir, le plastique ou les
COUTURES
(FORT)
textiles. le trait fort interrompu moyen sert
ZONES 011 PARTIES DE SURFACES à délimiter les zones ou parties de surfaces,
tandis que le trait mixte très fort sert ail
"~",_~_lli~J!!IÈs,,~Œ~rL==~,,_*
SENTiER OU LIGNE DE TRANSMISSION
traçage de sentiers ou de lignes de trans-
mission.
Fig. 2.7 Alphabet des lignes normalisées
13
g
le trait moyen interrompu est réservé au
tracé des contours, aux coins et arêtes de
pièces ou de détails cachés (qui ne seraient
(MOYEN)
pas visibles).
-{-----i--=t ~
(FIN) 1 les traits mixtes fins servent 11 tracer les
axes et 11 désigner le centre de symétrie
~~!~~L _. iïi_~._. ~.____ _ d'objets ou de trous ronds ou symétriques.
TIRETS Deux de ces lignes qui se croisent perpen-
LONGS .1 il 1 l diculairement indiquent une symétrie autour
···~a
4 1 2
COURTS 8" de deux axes. Ces lignes servent aussi 11 tra-
cer des sentiers, des circuits, des cercles
AlTERNATIVE primitifs et des axes de symétrie.
__
-..-.~=~,. .~"~~~~~~~
1 1
~~
Al BARRIÈRE Bl SUPPORT DE BOUTEILLE D'ENCRE Cl CAPSULE
"-
'r-
I
,-,+/" 1
-:;J
./
1
~-"
\ i ~__
1
-~L~
2 3 .4 5 6 7 8 9
Fig. 2.8 Lignes de détails cachés
de lignes d'attache des cotes. Dans ce der- longue et uniforme, lorsqu'une vue partielle
LIGNES D'AXE suffit. Ces lignes servent autant dans les des-
nier cas, le prolongement doit être ininter-
Les traits mixtes fins servent à tracer les rompu. sins de détai! que dans les dessins d'assem-
axes de pièces cylindriques, les axes de sy- blage. On recommande les traits à main
Pour les vues de bout, à l'exception des levée, dans les cas suivants: le trait fin en
métrie et les centres. Le dessinateur rem-
très petits cercles, on indique l'intersection zigzags pour les lignes brisées longues, le
place souvent ce trait par un trait continu de deux lignes d'axe au centre d'un cercle
fin pour simplifier son travail, bien qu'on trait fort pour les lignes brisées courtes et
par le croisement de deux traits courts. La la ligne dentelée lorsqu'il s'agit d'une pièce
préfère le trait mixte fin normalisé pour le figure 2.9 illustre l'application de ces tech-
tracé des dessins d'atelier ordinaires. Ces de bois.
niques.
lignes devraient se prolonger sur une courte Les interruptions spéciales pour les pièces
distance à l'extérieur du tracé de la pièce cylindriques permettent, dans certains cas,
ou du détail auquel elles se rapportent. Elles LIGNES BRISÉES de remplacer les vues de bout; autrement
peuvent aussi se prolonger pour démontrer Les lignes brisées illustrées à la figure 2.10 on utilise le trait fort ondulé.
des caractères symétriques ou pour servir servent à raccourcir le dessin d'une pièce
TRACÉ DES LIGNES
Pour tracer des lignes, on doit toujours in-
cliner le crayon dans la direction du trait.
Un droitier incline donc son crayon vers la
droite pour tracer une ligne horizontale de
gauche à droite, tandis que le gaucher au
contraire inclinera son crayon vers la gau-
che pour tracer sa ligne de droite à gauche.
Les lignes verticales se tracent en inclinant
le crayon vers le haut de la planche, pour
Fig. 2.9 Tracé des lignes d'axe tirer les lignes de bas en haut. Les traits
inclinés vers la droite se tracent de bas en
LIGNE CONTINUE LORSQU'ELLE haut, tandis que ceux qui inclinent vers la
SORT DE L'OBJET gauche se tirent de haut en bas. Les gau-
-8
chers doivent procéder inversement.
INSTRUMENTS DE DESSIN
ET LEUR USAGE
CRAYONS À DESSINER
TRACER DEUX PETITS TIRETS Pour le dessin, on utilise des crayons spé-
AU POINT D'INTERSECTION ciaux dont le degré de dureté correspond
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 15
DD E3
Il faut toujours bien appuyer la tête du
té contre le côté de la planche, pour assu-
rer le parallélisme des traits. Les droitiers
l'utilisent du côté gauche, tandis que les
gauchers s'en servent du côté droit. Dans
Al COURTE LIGNE BRISÉE - ORDINAIRE Cl REMPLACE LA VUE DE PROFIL D'UNE l'industrie, cependant, la règle parallèle et
PIÈCE CYLINDRIQUE PLEINE l'appareil à dessiner remplacent fréquem-
~.~
ment le té.
TRAITS FINS
~~ LA RÈGLE PARALLÈLE
Cet appareil s'emploie comme un té, mais
Dl REMPLACE LA VUE DE PROFIL D'UNE étant fixé à la planche à l'aide de cordes
PIÈCE CYLINDRIQUE TUBULAIRE retenues par des poulies, il se déplace de bas
DD
en haut sans perdre son parallélisme.
LE TÉ
On emploie le té surtout pour tracer les
lignes horizontales et pour supporter les
Fig. 2.12 Alignement du papier
à l'aide du té
Al ÉQUERRE DE 45'
L 75°"'--- 1 l "'"
75·
portant pour le dessinateur de faire un d~s
sin précis à l'échelle et d'indiqùer cette
f-~~::--_l
échelle sur le cartouche.
On indique un dessin en vraie grandeur
par l'annotation 1" ou V.G. Cependant, les
édifices, les navires et les avions exigent des
plans à échelle réduite pour des raisons évi-
dentes. Par exemple, l'échelle utilisée pour
les plans d'habitation est ordinairement de
Y<!" = 1'-0". ,,'
Cl COMBINAISON TÉ ET ÉQUERRES
Par contre, les plans de certains objets
Fig. 2.14 Équerres comme les pièces de montres exigent une
échelle agrandie, afin de les dessiner avec
précision. L'échelle utilisée pour l'aiguille
des minutes d'une montre-bracelet peut fort
bien être de 4" = 1". Des plans plus
ÉQUERRES TABLES ET APPAREILS À DESSINER grands que nature doivent, autant que pos-
sible, inclure une vue axonométrique de
On utilise les équerres avec le té ou la règle Bon nombre de bureaux d'ingénieurs utili- l'objet en vraie grandeur.
parallèle pour élever des perpendiculaires sent des tables et des appareils à dessiner
et tracer des angles. Les équerres les plus spéciaux. Les plans de pièces mécaniques se dessi-
en usage sont celles de 60 ° - 30 et de 45
0, 0. nent souvent à la demi-grandeur, ~" = 1",
Ces deux équerres permettent, ensemble et Les appareils à dessiner, en remplaçant et au quart de grandeur, Y<!" = 1". Il est
séparément, de déterminer les angles en mul- le té, la règle parallèle, les équerres, les à noter que l'échelle d'un plan s'inscrit sous
tiples de 15 0. Les autres angles se déter- règles et les rapporteurs, permettent d'ac- forme d'équation. Le terme de gauche re-
minent au moyen du rapporteur. Par contre, célérer le travail du dessinateur et de ré- présente une dimension du dessin, tandis
l'équerre ajustable, permettant de tracer tous duire les frais. Il y a aussi les appareils que celui de droite indique la dimension
les angles, remplace avantageusement les pour les gauchers, bien qu'ils soient plus correspondante de l'objet, donc ~" sur le
deux équerres et le rapporteur. rares. dessin = 1" sur l'objet.
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 17
GABARITS
RÈGLE À CALCUL
FROTTOIR ET LIME
RAPPORTEUR D'ANGLES
ÉQUERRE AJUSTABLE
18 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
~-----------------6~-------------------------~
4
y 10
1
1 1
1t-o--------- 5 ~ ------------l A) ÉCHELLE GRAPHIQUE
':; ";': ':~"' '!I:,' ,; ', :,' ,'J:, ', ', ;,: ,: ,~ I :,:,~,:,:,:,:';':,:,:,J:" ",:"",,]: i
5/1 4/1 3 po= 1 PI 1/4
1
2/1 2/1 12 PO = 1 PI 1/8
Les règles offrent une variété d'échelles souligne d'un trait ondulé ou on la fait 1
1/20 1/16 4 po= 1 PI 1/48
inscrites sur leurs surfaces. Ces échelles suivre de l'annotation NON A L'ÉCHELLE.
évitent au dessinateur des calculs compli- 3
ETC. ETC. 16 po= 1 PI 1/64
qués pour déterminer les dimensions d'un RÈGLE D'ARCHITECTE
dessin à échelle autre qu'en vraie grandeur.
Cette règle est annotée pour indiquer l'é- 81 po= 1 PI 1/96
chelle (dimension équivalente) en pieds. Le
1
chiffre 3, par exemple, indique que 3" 16 PO =1 PI 1/192
1'-0", et la fraction % indique que %"
B) ÉCHELLES UTILl8ÉES EN DESSIN
1'-0".
ORDINAIRE
Â
A FACE D~GAG~E
RÈGLE D'INGÉNIEUR EN MÉCANIQUE
Cette règle est annotée pour indiquer l'é-
Fig. 2.20 Indication de l'échelle sur un plan
ÉCHELLES RECOMMANDÉES
Autant que possible, les plans se font en
RÈGLES TRIANGULAIRES chelle (dimension équivalente) en pouces. vraie grandeur, mais lorsqu'il est nécessaire
La fraction %, par exemple, indique que de dessiner à l'échelle, celle-ci sera un mul-
A DOUBLE BISEAU A BISEAUX OPPOS~S BISEAUT~ES %" = 1", et Y2 indique que Y2" = 1". tiple ou un sous-multiple de la grandeur
RÈGLES PLATES réelle.
Fig. 2.19 Profil de différentes règles
RÈGLE D'INGÉNIEUR CIVIL 1. Pour les plans tracés en décimales, on
Cette règle est spécialement conçue pour utilise des n:mltiplicateurs ou des diviseurs
dessiner des cartes et pour tracer des gra- tels que 2, 5 et 10, ce qui permet l'emploi
phiques. Le pouce est subdivisé en 10, 20, d'une règle de 10, 20 ou 50 divisions au
Dans les cas où la plupart des dimensions 30, 40, 50, 60 ou 80, afin de représenter pouce.
ne sont pas à l'échelle, on inscrit NON À des pieds, des verges, des chaînes ou des
L'ÉCHELLE dans la cartouche. Lorsqu'une milles. Cette règle est aussi utile au des- 2. Pour les échelles fractionnaires, il est
seule dimension n'est pas à l'échelle, on la sinateur qui doit coter en décimales. bon d'utiliser les multiplicateurs ou les di-
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 19
LE COMPAS
~CHELLES :
Cet instrument, dont il existe plusieurs mo-
CONSTRUCTION GÉNÉRALE: t PO = 1 PI dèles, sert à tracer les circonférences et les
DÉTAILS: ! PO = 1 PI arcs de grandeurs différentes. Le compas à
ressort, à arc et vis de réglage au centre,
est très en vogue à cause de sa rigidité. Les
circonférences et les arcs de grand diamètre
se tracent à l'aide du compas à verge ou
d'un compas ordinaire muni d'une allonge.
Sur de nombreux compas, le porte-mine est
interchangeable avec des accessoires, dont
le porte-plume. Les figures 2.22, 2.23 et
A) DESSIN DE STRUCTURE
---- ---------------------1
(
-t-
---t--- - -
f
+ - - - +-+--+
\
VOIR D~TAIL A
-1- 1 1
~
règles graduées en fractions pour les ingé-
nieurs en mécanique, qui permettent un des- Lorsqu'on doit dessiner un détail à une
sin en vraie grandeur, à la demie, au quart, échelle différente de celle qui est indiquée
etc. au cartouche, il importe d'inscrire l'échelle
sous ce détail. L'échelle au cartouche porte C) TRACER LES TANGENTES
3. Les échelles en pieds et en pouces ser- alors la mention «détails annotés excep-
vent surtout aux plans d'architectes. tés ».
INDICATION DE L'ÉCHELLE
DESSINS DE CHARPENTE
L'ochelle d'un dessin s'inscrit toujours dans
le cartouche, suivant l'indication donnée à Une méthode pratique, utilisée dans le des-
la figure 2.20. Cette indication exprime l'é- sin de charpente, consiste à se servir d'une
chelle d'un plan par une proportion entre échelle pour l'ensemble (longueur des piè-
ce plan et la grandeur réelle de la pièce. ces) et d'une échelle agrandie pour les dé- D) COMPLÉTER LE PLAN
Par exemple, l'échelle ~ indique que le des- tails ou l'épaisseur des pièces (Fig. 2.21).
sin est tracé à la moitié de la grandeur Il va de soi que les deux échelles doivent Fig. 2.22 Étapes du tracé d'une vue comprenant
exacte. être clairement indiquées. des cercles et des arcs
20 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
---+--- -1--+---
COURBES IRR~GUUtRES
OU PISTOLETS
Les courbes irrégulières, c'est-à-dire celles
dont le rayon n'est pas constant, se tracent
à l'aide de pistolets de formes et de gran-
deurs multiples. Les courbes des pistolets
sont formées de divers assemblages d'el-
lipses, de spirales et d'autres courbes ma-
thématiques. Ordinairement, le dessinateur B) TRACÉ D'UN ARC
établit la position d'un certain nombre de
Fig. 2.24 Tracé des circonférences et des arcs
points et utilise le pistolet pour les joindre,
en vue d'obtenir une courbe régulière.
--- ~ ~
12
34
~ Fig. 2.27 Esquisse de lignes et de circonférences
+œ *® A
PAPIER BOND
Il s'agit d'un papier un peu translucide, uti-
lisé dans les écoles ou pour les premiers
tracés, à cause de son coût peu élevé. Il
est satisfaisant pour le dessin au crayon,
mais il résiste mal à la gomme et au vieil-
lissement.
VÉLIN
Le papier vélin est plus coûteux; il résiste B) PAPIER A ESQUISSE ISOMÉTRiQUE
bien à la gomme et on peut l'utiliser pour
le dessin au crayon ou à l'encre. Fig. 2.311 Papier il esquisse
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 23
li : LONGUEUil TOTALE
li : LONGUEUR NOMINALE
r-----.-----t·"==~wl
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18 23 22
24 36 22 34 21 33
36 46 34 44 33 43
B
D
8 1 7 1 6 1 5
• '" Il 3 1 2 1 1
NOMENGLATURE
D
HERCUlÈNE
Nom commercial d'une pellicule à dessin
,
1
t extrêmement résistante et d'une grande sta-
f- - bilité. On l'utilise pour tracer des plans su-
ESPACE RÉSERVÉ jets à modification et elle est excellente
C À LA NOMENCLATURE C pour le travail au crayon et à l'encre.
.. ET AU CARTOUCHE ~
, ....
'"'" FORMATS NORMALISÉS DES DESSINS
B '"
~
co B
1
t
0
1
"" BASE DES FORMATS NORMALISÉS
- No COMMANDE - En Amérique du Nord, la dimension des
dessins s'établit d'après la grandeur moyenne
A
des en-têtes commerciaux en usage, soit sur
A
papier 8 Yz po sur Il po, ainsi qu'en fonction
VÉRIFICATION RÉFÉRENCE INoDESSIN
de la largeur des rouleaux de papier et de
8 1 7 1 () 1 5 f 1 3 i 2 1 1 toile, soit 36 po et 42 po de largeur, ce
'" qui réduit les pertes du découpage au mi-
nimum.
24 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
FORMATS NORMALISÉS des dessins plus grands. Les zones s'iden- a) Le numéro du plan
tifient horizontalement par des nombres et b) Le nom de la compagnie ou de l'en-
La figure 2.32 illustre les formats normali- verticalement par des lettres. La numéra- treprise
sés des dessins. tion devrait se faire de droite à gauche et c) Le titre ou la désignation
l'ordre alphabétique de bas en haut (Fig. d) L'échelle
DIMENSIONS DES MICROfilMS 2.33). On peut donc identifier un détai!
par une lettre suivie d'un nombre, B3 par Il importe aussi de prévoir l'espace néces-
Le rapport entre la largeur et la longueur exemple. saire pour des renseignements supplémen-
d'un microfilm de 35 mm étant de 1:5, il taires tels que le titre, les dates, les signa-
importe de préparer des dessins approchant tures d'approbation, le format du dessin,
ces proportions, pour en tirer le meilleur
ANNOTATIONS DANS LA MARGE le numéro de commande ou de contrat, les
profit possible. C'est pourquoi on préfère En plus des zones, on peut inscrire dans les références à d'autres documents et enfin les
les dessins de formats B et D pour le travail marges, des indications pour le pliage du jeux et les tolérances, le tout selon le car-
ordinaire. plan, une échelle graphique pour faciliter touche illustré à la figure 2.34. À l'école,
la reproduction à une grandeur déterminée le cartouche est souvent disposé en bordur~
et enfin, des marques médianes pour centrer au bas des feuilles de dimensions A et B
CADRE DU DESSIN (Fig. 2.35).
le plan lors de la microcopie.
Le cadre entoure le dessin, y compris le
cartouche et les autres tableaux. CASE DE NUMÉROTAGE SUPPLÉMENTAIRE
CARTOUCHES ET NOMENCLATURES
On prévoit ordinairement un espace d'envi-
GRANDEUR NOMINALE ron 1% po sur ~ po au-dessus du car-
CARTOUCHE
La grandeur nominale d'un dessin comprend touche pour y inscrire le numéro du plan en
Le cartouche se situe à l'angle inférieur double. Après pliage, la reproduction porte
une marge à l'extérieur du cadre du dessin
droit de la feuille et devrait contenir les ce numéro au coin supérieur droit du pre-
et correspond à la grandeur d'après laquelle
renseignements suivants: mier panneau, ce qui facilite le classement
on découpe les exemplaires.
aux dossiers.
GRANDEUR TOTALE Ce numéro supplémentaire peut aussi
s'inscrire dans la marge lorsque l'espace le
On recommande cette dimension pour le permet.
papier et la toile à tracer, afin d'avoir une
marge protectrice pendant le tracé du des-
sin. NB REP. GRANDEUR NOMINALE MATIÈRE PLIAGE DES EXEMPLAIRES
Les exemplaires se plient en format 8~ po
NOM DE LA COMPAGNIE
sur Il po pour faciliter la manutention,
DISPOSITION CONVENTIONNElLE l'expédition par la poste et le classement.
ENSEMBLE
Le cartouche et le numéro supplémentaire
GÉNÉRAlITÉS SOUS· ENSEMBLE -
doivent apparaître sur le premier pli du
---_..
La figure 2.33 illustre une disposition con- No DÉTAIL ..... plan, et le dernier pli se place sur le des-
ventionnelle sur une feuille à dessin. Pour sus pour éviter d'y insérer d'autres docu-
USINAGE ments par inadvertance.
les feuilles imprimées à l'avance, on reçom-
mande que l'impression se fasse en dimen- UTILISATION La figure 2.36 illustre les méthodes re-
sions nominales et que les coins soient ar- MATIÈRE JEU DES MATRICES _ _ _ _ _
commandées pour le pliage des exemplaires
rondis pour prévenir cornes et déchirures. TOLERANCES: TOUTE DIMENSION FRACTIONNAIRE + ,010;
de format régulier.
TOUTE OIMENSION DÉCIMALE + ,0005 A MOINS O'AVIS CONTRACRE
DISPOSITION DESSINÉ PAR
On recommande d'inclure des marques de
ZONES VÉRIFICATION VÉRIFIÉ PAR
ÉCHELLE DATE
pliage dans les marges de feuilles à dessin
Pour faciliter la référence aux différents REPRODUCTION DATE de dimension B ou de dimensions plus
détails d'un plan plus grand que la dimen- grandes, imprimées à l'avance. Des annota-
sion B, on peut établir des zones en subdi- NB FEUILLESI FEUILLE 1 NO tions telles que 1er pliage, 2e pliage, etc.,
visant les marges en longueurs de 4Y<1 po doivent identifier ces marques, même si elles
sur 5~ po ou de 8~ po sur Il po pour coïncident avec des zones.
Fig. 2.34 Cartouche type
PLIAGE SIMPLE
2' PLIAGE
1"' PLIAGE
1) FORMAT B
2) FORMAT C
1"' PLIAGE
4" PLIAGE
2" et 39 PLIAGES
3) fORMAT D
Fig. 2.36 Pliage des exemplaires
Aucun détail important ne doit se tracer tirer autant d'exemplaires que l'on désire. pour être ensuite rincé à l'eau et asséché
près d'un pli, car il risquerait de perdre sa L'original est conservé au dossier, comme de nouveau, d'où il est glissé sur une table
netteté. document permanent du concept. Dans un pour y être découpé. Il s'agit donc d'un
bureau de dessinateurs, les premiers des- procédé continu qui s'adapte mal au tirage
sins peuvent se préparer sur du papier à d'exemplaires isolés, car il s'ensuivrait un
FIXATION DE LA FEUILLE dessin, mais le plan final se trace toujours gaspillage considérable de papier.
À LA PLANCHE sur un papier calque ou sur la toile. Pen-
dant longtemps, les plans se traçaient à DIAZO
Le dessinateur industriel fixe ordinairement l'encre sur de la toile. Aujourd'hui, on uti-
sa feuille à la planche, à l'aide de punaises lise généralement le crayon et le papier Il existe deux méthodes de développement
ou de ruban adhésif, et ne l'enlève qu'une calque, le travail à l'encre étant réservé pour ce procédé: la méthode humide et la
fois le travail terminé. À l'école, on utilise pour des dessins spéciaux ou pour des re- méthode à l'ammoniac. Dans la méthode
du ruban adhésif ou des pinces à ressort productions de qualité supérieure. humide, le papier exposé est entraîné dans
pour éviter d'endommager les planches, à un bain révélateur par un jeu de rouleaux,
cause des changements fréquents de feuille. pour être ensuite séché à l'air libre ou sur
Avant d'attacher une feuille, il faut ali- PROCÉDÉS DE REPRODUCTION une plaque chauffante qui fixe le dévelop-
gner le bas ou le haut avec le bord supé- pement.
rieur du té, de la règle parallèle ou de la BLEUS
règle horizontale de l'appareil à dessiner. La méthode à l'ammoniac diffère en ce
Pour replacer un dessin partiellement tracé, Dans certains secteurs de l'industrie, on que le papier exposé est entraîné au-dessus
il faut aligner un des traits du dessin plutôt préfère les plans au bleu. Cependant, le d'une plaque perforée sur laquelle on vapo-
que le bord de la feuille. procédé diazo remplace avantageusement rise des gouttes d'ammoniac, pour donner
cette méthode, en donnant des reproduc- des vapeurs qui développent le dessin. Cette
tions sur fond blanc. formule est mieux adaptée aux besoins des
bureaux d'ingénieurs, car elle exige moins
Le tirage des bleus se fait en exposant le d'opérations et offre un choix plus varié
En atelier, les ouvriers travaillent d'après papier à un éclairage d'intensité contrôlée, de finis.
des exemplaires tirés du plan original. C'est puis il est développé dans une solution de
pourquoi les dessins doivent être préparés dichromate de potassium et séché sur un Les deux méthodes nécessitent l'utilisa-
sur papier ou toile translucides dont on peut rouleau chauffé au gaz ou à l'électricité, tion d'un papier à dessin translucide pour
26 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
PROCÉDÉ ÉlECTROSTATIQUE
Ce procédé sert surtout à tirer des exem-
plaires à partir d'une feuille opaque, telle
qu'une page de livre, qu'une machine à
diazocopie ne peut reproduire. Cependant,
en utilisant un matériel translucide, il est
ensuite possible avec cet original de repro-
duire des copies supplémentaires par la dia-
zocopie.
MICROCOPiE
Il s'agit d'un procédé photographique par
lequel le dessin est enregistré sur un négatif
(ordinairement de 35 mm), On place en-
suite ce négatif en lieu sûr, habituellement
dans une voûte souterraine, afin de conser-
ver les plans d'ingénierie qui pourraient
être reproduits s'il survenait un désastre
quelconque à l'usine ou au bureau des des-
sinateurs.
Photocopie - Reproduction ou cliché ob- transparence ou par réflexion, selon le pro- Vélin - Papier très blanc, de pâte très fine
tenu par l'action de la lumière sur des ma- cédé utilisé. et translucide, utilisé pour la préparation
tériaux photographiques. d'originaux.
Traçage - Opération consistant à exécuter
Tirage ou insolation - Procédé commun sur le bloc brut, à l'aide d'un stylet, le con-
aux méthodes de reproduction, sauf en ther- tour de la pièce soumise à l'usinage. BIBLIOGRAPHIE
mocopie, par lequel on obtient une image
1. CSA-B78.1 - 1964, Mechanical Engineer-
latente sur une sunace sensible, par l'appli- Transformation - Étape de fabrication pen-
ing Drawing Standards (Second Edition).
cation de rayons lumineux ultraviolets ou dant laquelle le rouleau de papier sensibi-
infrarouges. lisé est découpé en feuilles ou en rouleaux 2. Norman Wade Company Limited.
de plus petite dimension. 3. Manuel pratique de reproduction docu-
TIrage par contact - Exemplaires de mê- mentaire et de sélection, Fédération In-
me dimension que l'original obtenus en pla- Translucide - Qui est perméable à la lu- ternationale de Documentation, publié
çant ce dernier en contact avec le papier mière, la laisse passer, mais ne permet pas avec le concours de l'U.N.E.S.C.O., Pa-
sensible pendant l'insolation, qui se fait par de distinguer nettement les objets. ris, Gauthier-Villars Éditeurs, 1964.
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 29
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LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 31
Fig. 2.44
Polygone irrégulier
CARRÉ ~
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32 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
T
M~
III
DÉTAIL AGRANDI
D'UN POTEAU ET
D'UNE TRAVERSE
TRAVERSE HAUTE
ÉCHARPE ---II:,.#JI"1;;;;;;~::S~~~
MONTANT - - - I I
TRAVERSE BASSE
1 x 6
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....
-~-
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1 1
-J L
......._ _........._ _L.....I'--""T".&......I J
"2
1--------- 47 ----------l
2 x 4
24'-0
Les appareils et les accessoires décrits au tracer les hexagones et les formes ellipti- 2. Sur CD inscrire la ou les distances dé-
chapitre 2 permettent de tracer à peu près ques. terminées de la ligne AB, à l'aide d'une règle
toutes les lignes requises en dessin industriel. ou d'un compas.
Cependant, le dessin et la solution de pro-
TRACÉ D'UNE LIGNE OU 3. Utiliser le té ou une équerre comme
DE PLUSIEURS PARALLÈLES base parallèle à CD. Sur cette base, placer
blèmes à l'aide de graphiques et de dia- une équerre dont l'un des côtés coïncidera
grammes font souvent appel à des construc- À UNE OBLIQUE DONNÉE, À UNE avec AB.
tions géométriques, surtout lorsque le dessi- OU À DES DISTANCES DÉTERMINÉES 4. Faire glisser cette équerre sur CD, jus-
nateur ne dispose pas d'appareil à dessiner, 1. Connaissant la ligne AB, élever une qu'au point inscrit (ou plusieurs) et tracer
d'une équerre réglable ou de gabarits pour perpendiculaire CD à la ligne donnée AB. la parallèle à AB.
35
36 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
B BISSECTER UN ANGLE
1. Soit l'angle ABC. Du sommet B, tra-
cer un arc rencontrant BC au point D et
BA au point E.
2. Des points D et E, tracer deux arcs se
rencontrant au point F.
3. La ligne BG passant par F est la bis-
o sectrice désirée.
"C
DISTANCE ENTRE LES SOMMETS
x
CONSTRUIRE UN ARC TANGENT
AUX CÔTÉS D'UN ANGLE AIGU o
Soit un arc de rayon R.
1. Tracer à l'intérieur de l'angle et à une
distance égale à R, des droites parallèles
Fig. 3.14 Inscrire un pentagone régulier dans un aux deux côtés de cet angle.
cercle 2. Le point de rencontre C de ces deux
TRACER UN CERCLE INSCRIT parallèles détermine le centre de l'arc dé-
AB
DANS UN POLYGONE RÉGULIER siré.
ET UN CERCLE CIRCONSCRIT 3. À l'aide du compas réglé pour le
rayon R, tracer l'arc tangent aux côtés de Fig. 3.19 Tracé d'une courbe renversée ou d'un
À UN POLYGONE RÉGULIER l'angle, en utilisant C comme centre. arc en doucine joignant deux lignes parallèles
1. Tracer la bissectrice de deux côtés
quelconques du polygone; BC et DE, par
exemple. Le point de rencontre 0 des bis-
sectrices FO et GO détermine le centre des
cercles en question.
2. OH est le rayon du cercle inscrit et
OA, celui du cercle circonscrit. Fig. 3.17 Tracé d'un arc
A tangent aux côtés d'un
angle aigu
. . t-
3. Avec C comme centre et R pour rayon,
tracer l'arc demandé.
(8)
B
Fig. 3.27 Tracé d'une ellipse - Méthode des
foyers
3. Inscrire diverses positions du point 0 5. Les points d'intersection des lignes ver-
pour toute la courbe et les relier par une ticales et horizontales portant le même chif·
courbe régulière. L'hélice est une courbe gauche engendrée fre déterminent les points correspondants
par une droite d'un plan que l'on enroule de l'hélice sur le cylindre. Nota: Sur la fi-
sur un cylindre ou sur un cône de révolu- gure, les points de Il à 12 étant situés à l'ar-
SECONDE MÉTHODE tion. Le pas est la distance prise parallèle. rière du cylindre, la courbe de l'hélice cor-
Soit le grand axe CD et le petit axe AB. ment à l'axe entre deux points consécutifs. respondante sera en traits interrompus.
1. Sur une bande de papier ou de carton, 6. Le développement du cylindre donne
inscrire les demi-axes co plus 30 comme ils à l'hélice l'apparence d'une droite oblique.
CONSTRUIRE UNE HÉLICE
sont indiqués.
1. Le pas et le diamètre du cylindre étant
2. Placer le point 3 sur l'axe CD ou sur
donnés, dessiner la vue du dessus et l'élé-
CONSTRUIRE UNE HÉLICE CONIQUE
son prolongement et le point c sur l'axe AB
ou sur son prolongement et marquer le vation. 1. Soit un cône de diamètre, de hauteur
point 0 de l'ellipse. Déterminer de la même 2. Diviser la circonférence (vue du des· et de pas connus. Dessiner la vue du des-
manière des points pour l'ensemble de la sus) en un certain nombre de parties égales sus et l'élévation.
courbe. identifiées (douze par exemple). 2. Diviser la circonférence de base sur la
3. Abaisser des droites parallèles à l'axe vue du dessus en un certain nombre de par·
3. Relier ces points par une courbe régu-
du cylindre, correspondant aux subdivisions ties égales numérotées (huit par exemple).
lière. et les identifier. 3. Abaisser des droites parallèles à l'axe
4. Diviser le pas de l'hélice en autant de du cône, correspondant à ces subdivisions,
parties égales qu'il y en a dans la vue du les identifier et joindre ces points au som·
CONSTRUIRE UNE ELLIPSE- dessus. Tracer des perpendiculaires à l'axe met.
MÉTHODE DES FOYERS et les identifier comme dans la vue du des- 4. Diviser le pas de l'hélice en un même
sus. 10 nombre de parties égales et les identifier de
1. Le grand axe CD et le petit axe AB
se coupent au point O. Du point A comme
centre, tracer un arc de rayon R égal à CO
(Ih de CD). Les points de rencontre de
l'arc avec l'axe CD déterminent les deux ---17
foyers Flet F 2 de l'ellipse.
2. Subdiviser OFl en un certain nombre
de parties égales (quatre par exemple).
3. Du point FI comme centre et Cl com-
me rayon, tracer des arcs dans les qua-
drants de gauche.
4. Du point F 2 comme centre et Dl
comme rayon, tracer des arcs croisant les
arcs tracés précédemment au point 1.
5. En invertissant les rayons, déterminer
les points correspondants dans les quadrants
r ~-"~---+-"..;~-~+
k:""+""'"i.;-IO
,8
1
12
"'k-~-'I"--~,"+",,""{"-l" Il
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- 7 "-'---'-"---~--,,,,,"""------~--~-,~~,--,-,-
6 -"-~'-'-'-'----~'-~,..'~-~-.
de droite. 5 ,---~-.~,..,,,-.----"~--~- .-
31-+--+--1:.
AXE
O~---L----+- O'-t-I~-----+- 0-1------
B
B D
L'HYPERBOLE
L'hyperbole est une courbe formée par des
points sur un plan dont les distances à
deux points fixes (foyers) de ce plan ont
une différence constante.
LA DÉVELOPPANTE DE CERCLE
Une développante de cercle est la courbe Tracé d'une cycloïde
engendrée par un point d'une tangente à
une circonférence qui roule sans glisser sur
cette circonférence.
1. Soit le diamètre d'une circonférence.
Subdiviser la circonférence en parties égales.
2. Tracer des tangentes en ces points. A 2 3 5
3. Du point 1 comme centre, utilisant un
rayon égal à lA, tracer l'arc AB, B étant
~ .. TlD
sur la tangente du point 1.
44 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
)
CIRCONFÉRENCE DU CERCLE DE BASE
L'ÉPICYCLOïDE
L'épicycloïde est la courbe décrite par un
point d'une circonférence roulant sans glis- Fig. 3.36 Tracé d'une hypocycloïde
ser à l'extérieur d'une autre circonférence.
?~ DESSUS
(8)
Fig. 4.2 Représentation graphique des objets
PROJECTION ORTHOGONALE
En projection orthogonale, l'observateur voit
mensions (longueur, hauteur et profondeur) PROJECTION l'objet à dessiner parallèlement au plan de
sur le plan de la feuille à dessiner. À cette projection, une face à la fois; rarement deux
fin, il fait appel à la projection orthogo- En dessin, ce mot désigne la représentation faces apparaissent dans une seule vue. Enfin,
nale - du grec orthos (droit) et de gonia d'objet à trois dimensions sur une surface il importe de dessiner autant de vues, for-
(angle), c'est-à-dire à angle droit - qui plane, comme celle d'une feuille de papier. mant entre elles des angles de 90°, qu'il est
utilise différentes vues de l'objet, soit de On reconnaît deux types de projection: la nécessaire pour décrire exactement l'objet.
plan, d'élévation et de profil, disposées sys- projection cylindrique, dont les projetantes
tématiquement selon des conventions, pour (lignes de projection) sont parallèles, et la Cette méthode est réservée presque exclu-
donner les renseignements nécessaires au projection conique, dont les projetantes pro- sivement aux dessins de génie mécanique et
lecteur en projetant les caractéristiques d'une viennent d'un point de fuite plus ou moins aux dessins de production, parce qu'elle est
vue à l'autre. éloigné. plus rapide que toute autre et permet de dé-
45
46 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
~ 1'1
- 1-
j
VUE DE DESSUS
hJl
~
VUE DE DESSOUS
DESSIN ORTHOGONAL MONTRANT LES SiX VUES PRINCIPALES
Fig. 4.6 Projection orthogonale dans le troisième dièdre
48 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
VUES
CHOIX DE VUES
On doit faire un choix et se servir d'un
nombre minimal de vues. Autant que pos-
sible, on ne doit utiliser que les vues dé-
crivant la forme et les dimensions de l'ob- Al PIÈCE PLATE
jet et on doit éviter les détails cachés.
FACES HEXAGONALES
OPPOSÉES À l i
Z ENTRE DEUX
8 PLATS PARALLÈLES
CARRÉ 1"
Al A ÉVITER BI RECOMMAND~
-,.
A
VUE A·A
,.... r--
.-
~
-
r- f--
r- c..
....
-
-
AGRANDISSEMENT ment identifiées par l'une des méthodes dé- détail une seule partie de l'assemblage (Fig.
crites sur la vignette. 4.13).
Pour éviter une surabondance de détails ou
de dimensions, on peut agrandir partielle-
ment une vue d'ensemble comme à la figure AGENCEMENT DES VUES
SCHÉMA À CLEF
4.12. L'orientation de cet agrandissement Lorsqu'on dispose les vues dans l'ordre in-
doit être la même que sur la vue dont il Une méthode utilisée surtout dans le dessin diqué à la figure 4.6, il est rarement néces-
est tiré. L'échelle d'agrandissement doit ap- de charpente consiste à décrire l'assemblage saire de les identifier; cependant, toute vue
paraître et les deux vues doivent être c1aire- au moyen de lignes d'axes et à dessiner en déplacée doit être clairement identifiée.
50 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Autant que possible, l'orientation de la ou au-dessous sans les inverser. Il faut donc
vue principale sur un dessin de détail doit dessiner la vue arrière comme si la projec-
être la même que le dessin d'assemblage où tion avait été faite à droite ou à gauche de
cette pièce apparaît. Enfin, il importe de la vue de face et l'identifier clairement de
laisser amplement d'espace entre les diffé- la façon suivante: VUE ARRIÈRE DÉ-
rentes vues pour éviter le chevauchement PLACÉE.
DÉTAIL A
des cotes et des notes.
VOIR DÉTAIL A
ÉCHELLE 3/1
0 0
Al VUE AGRANDIE D'UN DÉTAIl.. 0 0 0
0 0
0 0
D 0
MODÈLE 63
MFG. CO. LTD.
0 0
VUE DE FACE
POS.S 0
soit à droite, soit à gauche. Lorsque la lon-
gueur de la feuille ne le permet pas, sur- VUE D'ARRIÈRE DÉPLACÉE
tout pour les panneaux et les plaques de
Fig. 4.12 Agrandissement montage, on ne peut les projeter au-dessus Fig. 4.14 Vue d'arrière déplacée
LIGNE À 45'
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Il) UGNE À 45' UTILISÉE POUR DESSINER UNE VUE DE IIESSUS
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ligne à 45° L
t
1. Soit l'élévation et le profil. Projeter
des lignes verticales de la vue de profil.
1-- 0 ·1· l --11 tl-w-1
Bl DÉLIMITATION DES LONGUEURS.!!..' et D
2. Déterminer la distance entre la vue 2 2
d'élévation et la vue de plan. (Distance D).
3. Tracer une ligne à 45° avec l'hori-
~
zontale.
4. Des points d'intersection des lignes
verticales de la vue de profil et de la ligne
1
à 45 projeter des lignes horizontales vers
0
,
-:LN
la gauche.
5. Projeter des lignes verticales de la vue
J,
d'élévation et compléter la vue de plan. 1---:- l - Il -w-
DISPOSITION DES VUES Cl ESQUISSE DES DIMENSIONS EXTÉRIEURES
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r--+-r'-+---I r-r-+---n-------- & m
Fig. 4.17 Exemples de projections orthogonales
53
2 3
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1
24
Fig. 4.20 Trouver la projection orthogonale des pièces de 13 à 24 correspondant il chacune des vues de N 11 Y
56 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Il
Fig. 4.21 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces de 1 11 12
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 57
2 3
4 5 6
7 8 9
10
Il 12
Fig. 4.23 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 59
2 3
5 6
7 8 9
10 11 12
Fig. 4.24 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces
2 3
4 5 6
7 8 9
10 Il 12
Fig. 4.25 Faire en croqui's les projections orthogona 1es des pièces
LES COTATIONS
1moI------ 3 .L -~---------.""'"'
2
CONGÉS ET
ARRONDIS R k
-:;]
:==:=:=:=~=.=====~~~-----+R-É-F-4----------~+-~--~1 !
;
chargées de l'exécution n'aient pas à rece- LIGNE D'ATTACHE
voir de directives supplémentaires. Le des- 3
sinateur, après avoir choisi les vues néces-
1
'~liÎ
saires et les avoir tracées, y ajoute les cotes INTERVALLE 32
et les renseignements requis par le techni-
cien.
On inscrit les renseignements sur les plans,
au moyen de lignes de cote, de lignes d'at-
1 -
tache, de flèches, de lignes de rallonge, de
lignes de renvoi, de chiffres, de notes et de
signes conventionnels. Il est ainsi possible
de définir avec précision les caractéristiques
de la pièce, telles que les mesures de lon-
gueur, les diamètres, les angles et les posi-
tions de chaque détail.
Il importe que chaque indication soit
claire et sans ambiguïté, et seule l'obligation A) DIMENSIONS INSCRITES DANS
de clarifier un détail peut justifier une dé- L'INTERRUPTION D'UNE LIGNE DE COTE
rogation aux règles conventionnelles établies.
Règle générale, les surfaces, les lignes ou
les points ne seront cotés que sur une seule '" DIMENSIONS INSCRITES
vue, à moins qu'il soit nécessaire de les , AU·DESSUS DE LA LIGNE DE COTE
identifier ou de clarifier un détail.
3
1 J
l -INt
EXÉCUTION GRAPHIQUE DES COTES MI...".
1. LIGNES DE COTE
-
Ce sont des traits fins continus terminés par
une flèche dont la pointe rejoint la ligne
d'attache. Des espacements de % po entre
les lignes de cote parallèles et de ~ po
entre une ligne de contour et une ligne de
cote sont ordinairement suffisants pour la B) LIGNE DE COTE CONTINUE
plupart des plans. On peut sectionner une
ligne de cote pour y insérer la dimension
ou l'inscrire au-dessus d'une ligne continue. Fig. 5.2 Cotations linéaires - Système aligné
On ne doit jamais utiliser une ligne d'axe
comme ligne de cote.
Ordinairement, les flèches des lignes de
cote mesurent environ Vs po. Elles doivent
être claires, nettes et denses, trois fois plus
, LARG. (LARG. REG. i) 1r ~
longues que larges, et la pointe doit à peine
toucher la ligne d'attache.
Lorsque l'espace le permet, on intercale
la ligne de cote et le chiffre entre les lignes
d'attache; si la distance est moindre que
~ po, les flèches se placent à l'extérieur,
la cote s'inscrivant soit entre les lignes d'at-
tache, soit en dehors. Fig. 5.3 Flèches
LA FLÈCHE DOIT TOUCHER
LA LIGNE D'ATTACHE
J
LES COTATIONS 63
1-
--H-,~ -i~
1
_1 4 1_ •
-i~~ -----
1-:1.
li
2. LIGNES D'ATTACHE
Les lignes d'attache sont des traits fins con- Fig. 5.6 Cotes obliques
tinus qui indiquent la position de points ou
de surfaces entre lesquels on inscrit une
cote. Elles commencent à une distance de -1:2
1/32 po des éléments auxquels elles se rap-
portent et dépassent les lignes de cote de
1/16 po à 3/32 po. Enfin, elles sont per-
pendiculaires à la partie du dessin à laquelle
elles se rattachent, bien qu'elles puissent
former un angle, si leur point de départ est
évident. Une ligne d'axe peut servir de ligne
d'attache si elle se prolonge au-delà de la
pièce, mais ce prolongement doit être con-
tinu.
3. POSITION ET ORIENTATION
f
DES COTES ET DES ANNOTATIONS
n existe deux modes d'orientation des cotes.
Dans le système aligné, le plus fréquem-
ment utilisé, toutes les dimensions peuvent
se lire de bas en haut ou de gauche à droite
du plan, c'est-à-dire que les chiffres sont
parallèles aux lignes de cote, à l'exception Fig. 5.7 Coles
des cotes en position oblique qui s'inscrivent inscrites horizontalement
comme à la figure 5.6. Dans la seconde
méthode ou système unidirectionnel, les
chiffres sont indépendants de la ligne de
cote et se lisent dans la position normale
du plan. 5
2 16
64 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
POINT
DE REPÈRE--'V,..c;..._-.i~~
3
DIA 'i6 DIAI~
3
DIA ',6 (REF.)
1.. 9 NAE
RÈGLES D'INSCRIPTION DES COTES
ou 1. Autant que possible, inscrire les di-
tL
ri rH
dimension linéaire et d'un angle autre que comme à la figure S.13C. On notera à
90 cet angle de 90 correspondant à l'an-
0
, 0 la figure S.13C que la méthode de pla- 2 -1
gle formé par des lignes d'axe horizontales
et verticales.
cer les cotes n'a pas été suivie exacte-
ment. La largeur devrait se placer sous r- '--j
WL-,tJ~
la vue de profil où la forme de la pièce
Une troisième méthode, dite des cordes, est la mieux représentée. Dans ce cas, une
rarement en usage, sert aussi à indiquer les
distances entre des points répartis sur une
circonférence, à partir d'un point de repère,
mais on l'utilise seulement lorsque le pro-
méthode a préséance sur une autre pour
une plus grande clarté du dessin.
4. Aligner les dimensions lorsque l'espace
L.-J.,t~ LJ
B) INSCRIPTION DE LA PLUS PETITE DIMENSION
cédé de fabrication l'exige. le permet. PRÈS DE LA VUE COTÉE
5. Placer les cotes à l'extérieur du dessin,
COTE DE RÉFÉRENCE sauf lorsque le dessin y gagne en clarté,
ET DÉTAILS NON' À L'ÉCHELLE
Toute dimension inutile pour la fabrication
et inscrite à titre de référence seulement,
comme à la figure 5.14. La dimension hors
tout d'une surface vue de face et de profil,
se cote ordinairement entre ces deux vues. §
2-j~riD
doit être clairement identifiée par l'abrévia- 6. Les cotes parallèles trop rapprochées
tion REF. doivent s'échelonner.
1-
~J1v
+~t~t~
C) COTATION DE LA VUE DÉCRIVANT MIEUX
LA FORME
Al COUPE BI DESSIN DE GRANDE DIMENSION Fig. 5.14 Disposition des cotes sur le dessin
LES COTATIONS 67
DIA 1%
t
j
A) COTATION DE CERCLES
NE PAS INSCRIRE DE COTES DANS
LA PARTIE OMBRÉE
f t t f
MI'I"J' -2-'<.1' ~c.o N
i ! 1
Dl COTATION DE CYLINDRES SUR LA VUE
OÙ LEUR PROJECTION EST RECTANGULAIRE
45 0
Cl DISPOSITION DES COTES SUR UN CERCLE
SPHÈRE 0,1
4
DIA 8 .. ~
DIA 7 (Ii> -
".. ....
t DIA 6:t --.. .----. .-.
1.01_ 51 ---110<--'''''''''
~
2
- +- 1-- W
cc:
Ü ·w
::r:
a..
CI)
--t
+--t COTATION D'UN TROU
SANS VUE DE PROFIL
FOREl ~x .75::J
FORET t x 11-
--t+T
OU
3 TROUS, FORET ~
6 TROUS EQUIDISTANTS,
FORET ~
DIA 2t
DIA 1~
C) LOCALISATION DE TROUS SUR UNE CIRCONFÉRENCE
R .25
1 + .01
Rj6
r--- t
-IN
M
MI~
I.f')
1 J1
"2 8
-1--- 5SPHÈRE R~
~I~
D) RAYONS ET CERCLES TANGENTS
El RAYONS SPHÉRIQUES
Fig. 5.17 Cotation de rayons
70 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
6 TROUS: FORET t.
FRAISE ~ x 82 0
DIAMÈTRES
1. Pour plus de clarté, on inscrit les di-
mensions des diamètres sur la vue la plus
appropriée.
TROUS OBLONGS
Les trous oblongs facilitent les ajustements
au cours du montage et compensent les im-
précisions dans la fabrication. La cotation
des trous oblongs percél'l à l'emporte-pièce
se fait comme à la figure 5.19A et permet
de localiser le poinçon. La figure 5.19B in-
dique le mode de cotation à utiliser pour
un trou oblong à usiner.
1l)1~
« SURFACES À BOUTS ARRONDIS
ëi
Toute surface arrondie aux extrémités se
B) TROUS OBLONGS À USINER - cote en inscrivant sa longueur totale, sa lar-
COTATION DES CENTRES DE PERÇAGE geur et le rayon des arrondis (Fig. 5.20A).
Fig. 5.19 Trous oblongs Tout détail supplémentaire se cote comme
à la figure 5.20B.
la méthode la plus économique de produire
une pièce, tout en laissant au producteur le
choix des procédés. Dès qu'un dessin dé-
finitif est suffisamment détaillé et que les
jeux, les tolérances et les états de sm'face
sont complets, la fabrication d'une pièce
économique et conforme aux spécifications
demeure un problème que doit résoudre le
fabricant.
Certains termes techniques sont cependant
utilisés et acceptés parce qu'ils simplifient
la cotation: FORET, FRAISURE (FRAI- A) SANS TROUS
SE), CHAMBRAGE (CH.), LAMAGE
(LAME), ÉQUERRAGE (ÉQUER.), (DÉ- 2 TROUS, DIA .250
GROSSISSAGE (DÉGROS.) et MOLE-
TAGE (MOL.). On accepte d'ailleurs ces
termes comme description d'un détail de la
pièce à fabriquer, plutôt qu'une spécifica-
tion des procédés à utiliser. Par exemple, le
dégrossissage d'une pièce peut être plus éco-
nomique que le lamage, tout en rencontrant
les spécifications du dessin.
L'équerrage indique que toute surface
d'une pièce doit être suffisamment façonnée B) AVEC TROUS
pour enlever les inégalités et réduire la piè-
ce aux dimensions cotées. Il n'est pas né- Fig. 5.20 Cotation de pièces à bouts arrondis
72 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
MOLETAGE DROIT P 34
DIA MIN. APRÈS MOLETAGE .504
(C)
w
Tr----_ crite que par un procédé d'usinage et qu'un
fini machine ordinaire est acceptable, on
"'" ê5 ~t-----
....
t~
"'"
::>
peut omettre le signe d'usinage.
c:c Ct:!
L ,"""UR
Al
J L'état de la surface d'une pièce, arbre ou
palier par exemple, influe directement sur
sa durée et sur son utilisation possibles. Il
importe donc de coter la qualité des sur-
faces sur les dessins, car toute surface
quelle qu'elle soit comporte des rugosités
microscopiques, quel qu'en soit le degré
- ~ ...
B) SIGNE PÉRIMÉ
de précision. Cette rugosité résultant de
l'usinage et des outils utilisés, se cote par
ANGLE ~IN-CLUS ,~=ffi
un indice de rugosité représentant la dé-
! ----i~Q~
~ _§1::3 !
V-,,>·_=J~
LL_- LO
1
..lNG-U-EU-Il--... 1 \/
Cl SYMBOLE ASA
Bl
Fig. 5.26 Signes de façonnage
C)
Fig. 5.25 Cotation des formes coniques
1.
V USINÉ PARTOUT I~ SAUF INDICATIONS
SIGNES D'USINAGE Fig. 5.27 Inscription des signes de façonnage Fig. 5.28 Cotation de l'indice de rugosité
Le dessinateur doit indiquer sur les plans
de pièces à forger ou à couler, les surfaces
à usiner ou à finir. Ces renseignements ser-
vent au modeleur qui devra prévoir le ma-
tériel en surplus pour la pièce finie.
Pour une surface à usiner, sans qu'il soit
nécessaire d'en définir le degré de rugosité
ou le procédé, on utilisera le signe illustré
à la figure 5.26 selon les indications de la
figure 5.27. S'il faut usiner toute la pièce,
on omet les signes d'usinage que l'on rem-
place par la note générale USINER EN
ENTIER. Fig. 5.29 Caractéristiques d'une surface façonnée
74 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
NOTA: Le degré de rugosité étant assujetti à la précision de la machine, au choix de la vitesse et de l'avance de l'outil, de
sa qualité et de son étal, ainsi qu'à l'habileté du mécanicien, explique l'étendue des marges de rugosité indiquées au lableau.
Fig. 5.30 Gamme des indices de rugosité résultant des procédés d'usinage courants
\
viation moyenne par rapport à une sur-
face parfaite, sur une longueur type de
débuté il Y a à peine une soixantaine d'an-
nées, lorsque l'on songe que l'histoire du \
.03 po sur cette surface, exprimée en micro-
pouces (un micropouce = .000001).
dessin industriel date de 6 000 ans.
FAÇONNAGE RECTIliGNE ~
Cependant, chez les ingénieurs et les ou-
Il
Les mesures de rugosité sont normale- vriers, des causes diverses expliquent cette
ment prises perpendiculairement au sens des lente prise de conscience de l'impossibilité
rayures d'usinage ou des stries de rectifi- de fabriquer un objet avec une précision
cation sur la surface. absolue. Lorsqu'un habile artisan d'autrefois
prétendait donner aux objets des dimen-
sions exactes, il sous-entendait que son tra- FAÇONNAGE CONCENTRIQUE
SENS DE l'USINAGE vail était plus précis que les instruments de El
En raison de leur peu d'importance, le sens mesure dont il disposait. L'utilisation d'ins-
truments modernes lui aurait vite démontré Fig. 5.31 Cotation du sens de façonnage
des rayures et des stries sur une surface se (CSA 878.1-1964)
qu'il y avait des variations dans ses mesu-
spécifie rarement. Cependant, si nécessaire,
res exactes. C'est d'ailleurs ce qui se pro-
le sens de l'usinage se cote à l'aide d'une
annotation ou d'un signe approprié (Fig. duisit à la suite du progrès technologique.
beaucoup plus complexes qu'on pourrait le
5.31). Dès que l'on comprit qu'il y avait tou-
croire.
jours eu des différences dans les dimensions
des objets manufacturés et qu'il était possi- Le dessin industriel est, par définition, un
ble de tolérer des variations entre des limi- moyen de communication de renseignements
Il semble inconcevable que les tolérances tes qui ne nuisent en rien au bon fonction- techniques qui permet de décrire parfaite-
dimensionnelles sur un dessin, qui aujour- nement d'une machine, il parut évident que ment et avec précision les caractéristiques
d'hui nous paraissent si naturelles, aient la fabrication de pièces interchangeables de- physiques d'une pièce ou d'un ensemble,
LES COTATIONS 75
AJUSTEMENTS ET TOLÉRANCES
TOLÉRANCE -008 DiffÉRENCE ENTRE LES liMITES
Comme il a été mentionné précédemment,
Mt\XiMI\lE MINIMALE
l'exécutant ne peut fabriquer une pièce cor-
respondant exactement aux dimensions du
dessin; c'est pourquoi il faut lui indiquer les
variations permises ou tolérances. Par ex- Écarts. Les écarts supérieur et inférieur sont Ajustement iucertaiu. Ajustement qui peut
emple, on cotera une dimension de 1.500 les différences entre les cotes limites supé- résulter en un ajustement libre ou serré
po ± .004 po, ce qui signifie que la pièce rieure et inférieure et la cote nominale. (Fig. 5.39B).
ouvrée peut mesurer entre 1.496 po et 1.504
po, que la tolérance permise est de .008 po, Tolérance. La tolérance est le degré d'im- Système de l'alésage normal. Dans ce sys-
et que les deux dimensions en sont les li- précision permis dans les dimensions de la tème, le diamètre minimal d'alésage sert de
mites. pièce; elle représente la différence entre les base, le jeu désiré entre les pièces en contact
cotes limites. s'obtenant par la modification du diamètre
La précision étant coûteuse, il importe théorique et par l'écart sur l'arbre.
pour des raisons économiques évidentes que, Système de tolérance ou condition «au maxi-
mum de matière». Le système d'écart est un Système de J'arbre normal. Dans ce système,
dans la plupart des cas, on n'exige pas la
système dans lequel la cote nominale cor- le diamètre maximal de l'arbre sert de base,
même précision pour tous les détails d'une
respond à l'une des cotes limites. Dans la l'ajustement désiré entre les pièces en con-
pièce et, à cette fin, un système de cotation
tolérance sur l'arbre, la cote nominale cor- tact s'obtenant par la modification du dia-
s'impose. Ordinairement, il suffit de quel-
respond à la limite supérieure, l'écart per- mètre théorique et par l'écart d'alésage.
ques dimensions pour décrire une pièce avec
exactitude. En dessin industriel, les dimen- mis étant toujours négatif. Dans la tolé-
rance sur l'alésage, la cote nominale corres-
sions dont la précision doit être de plus de
1/64 po se cotent généralement en déci- pond à la limite inférieure, l'écart permis
INDICATIONS DES TOLÉRANCES3
males, et celles dont la précision a peu étant toujours positif. LES TOLÉRANCES DIMENSiONNELLES
d'importance se cotent sous forme de frac-
Ajustement. L'ajustement désigne le degré Il faut une indication de précision pour cha-
tions ordinaires.
de liaison des pièces entre elles, c'est-à-dire que cote d'un dessin, à l'exception de :
Pour les pièces d'assemblage, il ne suffit le jeu ou le degré de serrage nécessaires à
l'assemblage. 1. Toute cote identifiée comme étant une
pas de choisir une certaine marge de tolé-
ligne de base, de repère ou de référence
rance pour garantir l'interchangeabilité. Il
Jeu. Le jeu est un intervalle prévu entre dont les limites dépendent des limites d'au-
faut, de plus, déterminer un jeu entre les
pièces d'un ensemble; c'est pourquoi, avant deux pièces frottantes pour assurer les mou- tres cotes
de pouvoir calculer les limites de tolérances vements. Il comprend aussi une marge de
tolérance acceptable entre les dimensions 2. Toute cote identifiée par POSITION
et d'ajustement, il faut comprendre claire- RÉELLE (TP) ou autres cotes assujetties à
ment les définitions suivantes: 2 des pièces, qui détermine le degré d'ajuste-
ment. Il peut être minimal ou négatif et d'autres indications de précision ou à d'au-
maximal ou positif. tres exigences sur le dessin
Cote nominale. La cote nominale est la di-
mension maximale parfaite servant de base Ajustement libre. Forme d'ajustement telle, 3. Toute cote limite supérieure ou infé-
aux limites et aux marges de tolérance. qu'il en résulte toujours un jeu lors de l'as- rieure déterminant une zone de référence
+-000
'743-'002
CD
1
~
.873 1
ET NON CUMULATIFS
Il importe de vérifier l'effet de chaque to-
lérance sur les dimensions avoisinantes, afin
d'éviter les effets additifs. D'ailleurs, les
tolérances sont additives ou cumulatives dès
que deux dimensions ou plus déterminent
la position d'une surface ou d'un détail dans
une direction donnée.
co..
I~ 1 -748 :t-OOI
+-001
,748--002
',000
-,005
1·000
-·005
4 (REF.
j·ooo 1 1·000
-·005 '\ -'005
J
A
Fig. 5.33 Systèmes de tolérance au maximum de matière el à double écart 2'000 -·005
"000
1. Indiquer par une note une marge de 1 -'005
b) Cotation des tolérances ou des limites
directement sur la dimension appropriée tolérance générale aussi grande que possi-
ble, mais conforme aux normes requises J
c) Notes de tolérance géométrique géné- pour l'ensemble de la pièce A
rale ou particulière
2. Inscrire les marges de tolérance sur les
d) Marges de tolérance déterminées pour cotes de position des trous, des chevilles,
divers types d'usinage par des normes éta- des fentes et d'autres détails du même genre
blies dans d'autres industries B) COTES À ÉCARTS NON CUMULATIFS
3. Ajouter des annotations appropriées,
ARÊTE DE REPÉRAGE «A»
telles que REF. ou BASE, sur les dimen-
CHOIX DU MODE sions non assujetties aux marges de tolé- Fig. 5.34 Cotation en parallèle
DE COTATION DES TOLÉRANCES rance
4. Ajouter des tolérances individuelles
Le choix d'une méthode de cotation appro-
aux dimensions exigeant une plus grande
priée des tolérances se fait d'après des cri-
précision que celle qui est prévue dans la 2. À moins d'indication contraire, la
tères tels que les exigences inhérentes à l'u-
note générale marge de tolérance pour toute surface finie
tilisation des pièces, les méthodes probables
sera la suivante :
d'usinage et de vérification, et le nombre 5. Modifier les cotations, si nécessaire,
de pièces à produire. pour éviter les tolérances cumulatives ou en Dimension en po Tolérance
fonction des procédés d'usinage et des mé- jusqu'à 3 ± .005
La marche à suivre est la suivante: thodes de mesure plus de 3 jusqu'à 12 ± .010
LES COTATIONS 77
+,000 +,001
1·001 1·000-'003 ·999 - ·002
·997
.!
DIMENSIONS AU MAXIMUM DE MATIÈRE INSCRITES AU·DESSUS DE LA LIGNE
+,004
1·003
"007
1:gg1 iloo03-0001 110003+00031
plus de 12 jusqu'à 24 ± .015 Méthode B. Spécifier une cote limite avec Méthode C. Spécifier une cote limite avec
plus de 24 ± .020 un écart dans une direction seulement. Dans tolérance dans une direction seulement, en
ce cas, la cote limite doit correspondre à la donnant la cote 0 à l'un des écarts (Fig.
3. Les tolérances des dimensions frac- dimension maximale de la pièce mâle ou à 5.35C). Les méthodes B et C sont les plus
tionnaires seront les suivantes : la dimension minimale de la pièce femelle utilisées pour les cotes de tolérance incluant
Dimension en po Tolérance (Fig. 5.35B). Tout comme à la figure l'ajustement entre deux pièces, lorsque les
jusqu'à 6 ± 1/64 5.35A, il importe d'exprimer cotes et écarts grandeurs nominales correspondent à la
plus de 6 ± 1/32 par un nombre égal de décimales. quantité maximale de matériel.
4. La tolérance d'épaisseur des pièces
brutes coulées sera de ± 12lh %
5. Tolérance angulaire ± lh 0
TOLÉRANCES
DE DIMENSIONS INDÉPENDANTES
Lorsqu'il est nécessaire ou souhaitable d'é- 1·500
tablir une marge de tolérance pour une di- 1--'250 ±'005 +,005 -1
mension indépendante, on devrait utiiiser
l'une des méthodes suivantes :
Méthode A. Coter directement les limites
+,000
inférieures et supérieures de dimension ou
de position (Fig. 5.35A) pour donner au
Fig. 5.36 Inscription des
tolérances et des limites
1.. ',625-',005 -1
mécanicien les renseignements essentiels lui
permettant de fabriquer la pièce sans re-
courir aux signes mathématiques. Il im-
porte d'utiliser un même nombre de déci-
males pour exprimer les deux limites. Sur
une dimension d'alésage, la limite inférieure
2·005
1.. 2'000
étant la première atteinte en cours de fa-
brication, elle s'inscrit au-dessus de la li-
gne de cote. L'inverse s'applique à la di-
mension d'un arbre. Pour les dimensions L'ANNOTATION DE TOLÉRANCE
de position, il est préférable d'inscrire la li-
mite supérieure en premier lieu.
S'APPLIQUE AUX DIMENSIONS
NON TOLÉRANCÉES ~2"25+'005 -1
78 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
RCl Ajustement glissant juste, sert d'ajuste- ment. Pour les diamètres plus grands, elles
130 LN ment de position précise pour des pièces peuvent se resserrer à la suite d'une légère
assemblée's sans jeu perceptible, pour l'as- variation de température.
semblage de grande précision, les jauges (Nota: LCI et LC2, ajustements de po-
par exemple'. sition libres, peuvent aussi être choisis
comme ajustements glissants avec des to-
RC2 Ajustement glissant destiné aux ajus- lérances plus grandes.)
tements de précision, mais avec un jeu plus
grand que celui du RCL Les pièces usinées ReJ Ajustement tournant très précis, des-
avec cette précision tournent facilement, tiné aux roulements huilés des plus précis,
mais ne sont pas destinées à tourner Iibre- tournant à faible vitesse et sous des char-
Al ARBRE MONTÉ SUR DOUILLE
'"1
en
DIAMÈTRE NOMINAL DE L'ARBRE (MAX.) '"
EXEMPLE
Al AJUSTEMENT LIBRE
Cl BOULON DE SERRAGE DE BIELLE
W
DIAMÈTRE NOMINAL DE L'ARBRE (MAX.) ,.. "'
~
TOLÉRANCE SUR L ' A l É S A G E f = j
~DIAMÈTR~ ~
MINIMAL DE l'ALÉSAGE 1
1
.750
~
1
ou DIAMETRE NOMINAL • •753 •
DIAMÈTRE MAXIMAL DE L'ALÉSAGE
EXEMPLE
H) AJUSTEMENT iNTERMÉDIAIRE
nant à des vitesses plus élevées et! ou sou- bres et les ajustements glissant juste, utilisés cier, ces ajustements sont destinés à l'as-
mis aux variations de température. pour les assemblages où la localisation pré- semblage ~t la presse de matériaux plus élas-
cise des pièces est importante et qui exigent tiques ou plus mous, tels les alliages légers
Re7 Ajustement tournant l.iln·e, destiné aux
mécanismes n'exigeant pas une grande pré- un jeu minime ou un léger serrage. et les plastiques rigides.
cision et/ou soumis à de grandes variations On les classe comme suit:
de température. IUl.JSTEMENTS FORCÉS OU FRETTÉS
L1'l et L1'2. Ces ajustements à. jeu ordinai-
Re!! et RC9 Ajustements tournants très H- rement très faible, qui permettent l'assem- Les ajustements forcés ou frettés repl'ése.n-
bres, destinés à des pièces fabriquées à des blage sans détérioration des pièces, s'utili- tent une forme d'ajustement à forte pres-
tolérances strictement utilitaires, telles que sent dans les cas où le jeu maximal doit sion, caractérisée par le maintien d'une pres-
arbres. tubes et autres pièces laminées à être moindre que pour les ajustements de sion constante dans l'alésage sur toute la
froid, etc. LeI à L(~3. Les peuvent s'assem~ gamme des dimensions. La friction aug-
bler sous une faible pression ou à raide de mente donc presque en fonction du diamè-
AJUSTEMENTS DE POSiTION légers coups de marteau. tre, et les marges de tolérance sont très fai-
Les ajustements de position servent unique- bles afin de maintenir les pressions qui en
L1'3 et L1'4. Ces ajustements n'ont presque résultent dans des limites raisonnables.
ment à localiser avec précision deux pièces pas de jeu et s'emploient dans les. cas où
d'un assemblage l'une contre l'autre. Ils On peut décrire ces ajustements comme
un léger serrage est acceptable, afin d'éli-
peuvent servir pour une mise en place pré- suit:
miner les vibrations. On les nomme aussi
cise et rigide, te lie que dans les ajustements ajustements pour clavettes et on les utilise FNI Ajustement légèrement dur qui n'exi-
serrés, ou permettre un certain jeu dans la pour ce type de montage sur arbre, ainsi ge qu'une légère pression à î'assemblage et
position, comme dans les ajustements libres.
que pour les roulements à billes. L'assem- qui donne une liaison plus ou moins per-
C'est pourquoi on les subdivise en trois ca·
blage se fait ordinairement à la presse ou manente. Il est tout désigné pour les pièces
tégories : ajustements libres, ajustements in-
au maillet. de sections réduites, pour les joints à gran-
termédiaires et ajustements serrés.
des surfaces ou pour les parties extédeures
L1'5 et L1'6. Ces ajustements ont générale-
des pièces de fonte.
AJUSTEMENTS DE POSiTION LIBRES ment un léger serrage, assez dur dans les
cas d'ajustement extrême, ce qui oblige par- FN2 Ajustement dur pour l'assemblage de
On utilise les ajll stements îibres pour les d'acier ordinaires ou pour l'assem-
fois à assortir les pièces pour l'assemblage.
pièces ordinairement immobiles, mais que blage par dilatation de pièces de sections
Ils sont conçus pour le montage claveté
l'on doit monter ou dénlOnter facilement. réduites. Cet ajustement est le plus serré
lourd, celui des bagues de roulements à
Ces ajustements varient entre les ajuste- qu'on puisse utiliser dans les parties exté-
billes soumis à de fortes vibrations et aux
ments serrés de position précise et les ajus- rieures de pièces en fonte de haute qua-
grands efforts, ainsi que pour le montage
tements intermédiaires pour certaines piè- lité.
légèrement dur de pièces d'acier.
ces, comme Îes ergots par exemple, jus-
qu'aux ajustements où la facilité d'assem- FN3 Ajustement très dur, spécialement con-
blage prime avant tout. AJUSTEMENTS DE POSnl0N çu pour l'assemblage de lourdes pièces d'a~
cier ou pour l'assemblage par dilatation
On les classe comme suit: Les ajustements serrés de position servent dans des pièces d'épaisseur moyenne.
LC! il LC4. Théoriquement, ces ajustements aux assemblages de grande précision dans
lesquels la position et l'alignement sont es- FN4 et FN5 Ajustements fl'ettés servant à
ont un jeu égal à zéro, mais en pratique
sentiels, sans égard aux pressions exercées l'assemblage de peuvent résister
il y a toujours un jeu. Cette série d'ajuste- à des efforts considérables et/ou pour j'as-
ments convient pour déter- sur l'alésage. Cependant, ils ne sont pas
conçus pour la transmission de charges par semblage par dilatation, lorsqu'on ne peut
miner la position de pièces immobiles et faire appel aux grands efforts de pression.
d'ergots, quoique les ajustements LCI et effet de friction entre les pièces, cette fonc-
LC2 peuvent aussi servir d'ajustements glis~ tion étant ceBe des ajustements serrés,
sants. On les classe comme suit :
LCS et LC6. Le jeu minimal réduit de ces LNl et I,N2. Ces ajustements offrent un lé-
ajustements est tout désigné pour obtenir ger serrage minimal, tout désigné pour les Le système d'ajustement sur l'alésage, re-
l'assemblage précis de deux pièces fixes. chevilles par exemple, que l'on rHonte à commandé pour les assemblages ordinaires,
LC5 peut aussi remplacer RC2 comme ajus- l'aide d'une presse à mandrin dans j'acier, est fondé sur la grandeur nominale de l'alé-
tement glissant libre, et LC6 s'utilise com- la fonte ou le laiton. On peut ordinaire- sage et de l'écart positiî permis. Le dia-
me ajustement intermédiaire tournant dont ment démonter et remonter les pièces, le mètre de l'arbre se calcule à partir de la
les marges de tolérance sont plus grandes métai ne subissant pas de déformation per- grandeur nominale moins le jeu minimal ou
que celles des ajustements RC5 et RC6. m,mente. Ces ajustements sont cependant plus le serrage maximal, l'écart étant né-
trop peu serrés pour les matériaux élastiques gatif selon les tables de l'appendice. Par
Le7 il LeU. Ces ajustements, dont les mar-
ou les alliages légers. exemple, on obtiendra pour un diamètre de
ges de tolérance sont de plus en plus gran-
des, servent à divers ajustements avec jeu LN3. Cet ajustement est approprié pour un 1 po et un ajustement RC7 des valeurs de
pour l'assemblage de pièces boulonnées et montage sous forte pression dans l'acier et + .0020, .0025 et - .0012, et les écarts
autres pièces du même genre. le laiton, et utilisé pour l'assemblage sous seront:
faible pression dans des matériaux plus Alésage 1.0000 + ,0020
AJUSTEMENTS DE POSITIO~J élastiques et dans les alliages légers. .0000
Les ajustements intermédiaires de position LN4 à LN6. Bien que le LN4 puisse ser- Arbre .9975 + .0000
sont un compromis entre les ajustements li- vi!' à j'assemblage permanent de pièces d'a- .0012
LES COTATIONS 81
CD CD
GRANDEUR NOMINALE - DIAMETRE NOMINAL +
\ ÉCART MINIMAL \ SERRAGE MAXIMAL
1.. ·1 +,0000
·9975_'0012 1. ·1 +'0000
1'0019_'0005 SYSTÈME D'AJUSTEMENT SUR L'ARBRE
Il arrive parfois que les ajustements doivent
CD
\ DIAMÈTRE DE L'ARBRE = DIAMÈTRE NOMINAL rn-\DIAMÈTRE DE L'ARBRE mètre de 1 po et un ajustement RC7 des
= DIAMETRE NOMINAL
écarts de + .0020, .0025 et - .0012, et
\ 1
1· ·1 +'0000
1'0000_·0012
+,0000
1'0000-'0005 Alésage 1.0025 + .0020
.0000
Arbre 1.000 + .0000
~i~ BIBLIOGRAPHIE
- .0012
1..
·1 +'0020
1'0025_'0000
1.. •1 +'0008
·9981_'0000
1. SPALDING, F.L., "The Development of
L DIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE =
DIAMÈTRE NOMINAL +
L DIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE =
DIAMÈTRE NOMINAL -
Standards for Dimensioning and Toler-
ancing", Graphie Science, vol. 8, n° 2,
ÉCART MINIMAL SERRAGE MAXIMAL 1966.
2. CSA-B97.1-1963, Limits and Fits for
AJUSTEMENT LIBRE (RC7S) AJUSTEMENT SERRÉ (FN2S) Engineering and Manufacturing.
Bl AJUSTEMENT SUR L'ARBRE - GRANDEUR NOMINALE 1 POUCE 3. CSA-B78.1-1964, Mechanical Engineering
Drawing Standards (Second Edition).
Fig. 5.40 Comparaison entre les systèmes de l'alésage normal et de l'arbre normal
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS
tient ainsi une ou plusieurs faces planes con- On peut souvent omettre les traces de
ventionnelles ou sections de la pièce que plan de coupe lorsqu'elles correspondent à
l'on identifie par des hachures. On omet or- une ligne d'axe; eUes se tracent au centre
dinairement les lignes de détails cachés, à des vues d'objets de forme simple. Sur les
moins qu'ils ne soient nécessaires pour cla- vues de pièces compliquées, il importe de
rifier un détail ou pour fin de cotation. Il terminer les lignes de surfaces sécantes à
importe de comprendre que seul le plan de proximité du contour, afin d'éviter toute
coupe indique l'élimination d'un détail sur confusion avec des détails avoisinants.
une vue.
Lorsque plus d'une coupe apparaît sur un
Une vue de coupe remplace souvent une même dessin, il faut repérer le plan de la
ï TRACE ilU Pl/IIi nE COlin vue ordinaire. Par exemple, la vue d'éléva- section par deux lettres en caractères bâ-
83
84 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Al VUE DE FACE
COUPE B·B
A COUPE A·A
C) DEMI·COUPE DE FACE
Fig. 6.3 Coupes et demi·coupes
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 85
COUPE DEMI·COUPE
A) TRACE DE PLAN DE COUPE Bl OMISSION D'UNE TRACE DE PLAN DE
UTILISÉE POUR LES PETITES COUPE CORRESPONDANT À UN TRAIT D'AXE
COUPES SIMPLES
j
r
(5
C) TRACES DE PLAN DE COUPE UTILISÉES POUR LES COUPES BRISÉES À PLANS
PARALLÈLES ET À PLAN DÉCALÉ
l
A
-ttt-$-
D) TRACE DE PLAN DE COUPE UTILISÉE
POUR LES PIÈCES COMPLIQUÉES
L - - ,__ --1
L INSCRITE
DERRIÈRE LA FLÈCH
COUPE LONGITUDINALE
-
MATÉRIAUX INSONORES MATÉRIAUX TRANSPARENTS LIQUIDES BOBINAGES ET CÂBLES
ÉLECTRIQUES
Fig. 6.5 Hachures symboliques
HACHURES
Afin de bien faire ressortir les sections ou
parties supposément coupées de la pièce, on
les identifie à l'aide de hachures. Elles sont
ordinairement des traits fins parallèles, tra-
cés à un angle de 45 avec l'axe ou l'arête
0
Les hachures doivent être parallèles et OMISSION DE TRACE DE PLAN DE COUPE ET DE L'INSCRIPTION
LORSQU'UNE SEULE COUPE APPARAÎT SUR lE DESSIN
semblables sur toutes les sections représen-
tant une même pièce, mais on doit en choi- Fig. 6.6 Coupes
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 87
A) SECTIONS DE PIÈCES ADJACENTES H) ESPACEMENT DES HACHURES Cl COTATION SUR UNE SECTION
SELON LA DIMENSION DES
Fig. 6.7 Disposition des hachures SURFACES COUPÉES
l
A
ou ...J A
~DIA 2i-i
COUPE A-A COUPE A-A
Afin de montrer des détails qui n'appa- 6022 (3 Ho Dans ce cas, la vue de coupe
raissent pas dans un plan de coupe, on peut se tface l'alignement des détails par
utiliser plusieurs plans parallèles (Figo 6010) rotation pour éviter de donner une idée
et tracer la vue de coupe, sans que rien fausse de la pièceo
n'indique les divers planso Dans d'autres
DE DESSINS
Les hachures symboliques de la fonte ser"
vent à représenter toutes les pièces métalli-
ques dans un dessin de montage, lorsqu'il
n'y a aucune ambiguïté possible; dans le cas
contraire, les hachures appropriées sont de
rigueuro Il faut cependant hachurer les par-
ties de chaque d'assemblage ou de
sous"assemblage selon un code symbolique
uniforme, qui sert aussi à différencier les
pièces mobiles et immobiles dans les de5-
sins de montageo
(GSA-B78_1-1964)
Al REPRÉSENTATION DES DIVERS SUR UN DESSIN DE MONTAGE
~ g g ~ g g ~
---- -----------tj-I----t----------ttf~
A
1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
--' LJ 1-...1
MOLETAGE
VV"'''''/''\JI~
1
DÉTAIL AGRANDI DE DENTS À L'ÉCHELLE 8/1
RJï
COUPE PARTIELLE reste de la vue extérieure par une ligne bri- d'une coupe dont les hachures et les détails
sée tracée à main levée. intérieurs se tracent en traits fins interrom-
Lorsqu'il n'est pas nécessaire de dessiner pus également espacés.
une section complète pour décrire une pièce
ou un assemblage, on peut couper seulement COUPES OU SECTIONS
une partie de la pièce et la séparer du
DE DÉTAILS CACHÉS PIÈCES DE FAIBLE ÉPAISSEUR
Lorsqu'une pièce n'est ni symétrique ni trop On peut noircir les pièces trop minces pour
complexe, on peut superposer une coupe être hachurées et laisser un léger espace
sur une vue pour en montrer l'intérieur ou blanc entre deux sections noircies conti-
pour indiquer l'agencement de certaines piè- guës, comme les profilés, les tôles, les gar-
Fig. 6.14 Coupe partielle ces dans un dessin d'assemblage. Il s'agit nitures, les joints, etc.
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 91
AUCUN TRACÉ DE
\. nCONTOUR NE DOIT
~NE"CTION
MAUVAIS
Bl SECTION RABATTUE EN SURCHARGE Cl SECTION
RABATTUE SUR
UNE VUE PARTIElLE
Fig. 6.17 Coupe de détail caché
l...ll...+-'--' lw
0) SECTION RABATTUE
DANS UNE INTERRUPTION -
MAUVAIS
El SECTION RABATTUE
SUR UNE VUE PARTIELLE
SECTION A-A
A) JOINT
SORTIE
MAUVAIS
SECTION A-A
SORTIE ET ROTATION
DE 60· À DROITE
ACCEPTABLE
B) TÔLE D'ACIER
Fig. 6.16 Position des sections Fig. 6.18 Coupe de pièces minces
92 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
NERVURES EN
On ne coupe jamais une nervure par un
plan parallèle à sa plus grande Îace (Fig.
6.19), les hachures prêtant à confusion par
l'effet de masse. Cette convention permet
de différencier la coupe d'une pièce mas~
sive de celle d'une pièce nervurée de même
section. Dans le cas de nervures non ali-
gnées ou en nombre impair (Fig. 6.19B), on
doit les ramener par rotation sur le plan de
coupe pour en indiquer la position exacte COUPE A·1l
par rapport à la pièce, tout en leur donnant DE CONVENnml RÉElLE (À PROSCRIRE)
leur forme véritable. On peut si nécessaire Al PLAN DE COUPE DANS L'AXE
ajouter la mention {( RAMENÉE DANS ilE DEUX NERVURES
LE PLAN DE COUPE)}.
Fr
Les trous, tout comme les nervures, doivent
s'aligner sur le plan de coupe pour appa-
raître dans leur position exacte par rap~
port au centre (Fig. 6.19).
r DENT DE
ROUE DENTÉE
MOLETAGE
On indique le moletage seulement sur une
vue montrant la surface moletée.
REPRÉSENTATION
DÉTAIL CONVENTIONNELLE
A) ARBRE DENTELÉ
/~,
COUPE A·A
~~4
, l ,
A) POULIE DROITE À ÂME PLEINE ',,--+-'
B) ARBRE CANNELÉ
C) MOLETAGE CROISÉ
.~++++~ +~++++~
COUPE C·C
CONVENTIONNELLE
COUPE RÉELLE
C·C
+
... --.-.... + .. + +
~ + ++.-t-++
t
C) VOLANT AVEC UN NOMBRE IMPAIR DE BRAS F) TROUS ÉQUIDISTANTS AUTOUR D'UNE SURFACE
G) PIÈCES IDENTIQUES
Cn - n - n - n - n ~n ::J c'
n n----n
.. - - - -- -
~
1\
~
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION T 1 1
1 1
1 1
-+- OU
-+--
(A) (B) (C)
B ia' ,
- --i------;.! ---
~
;
1) élEVER 2 PERPEi,IDICUlAIRES
,
PROJECTION RÉELLE
PRO~NTION
COUPE
CONVENTIONNEllE
:l PROJECTiON RÉEllE:,
i.'.~i:•.
Al ALIGNEMENT DE NERVURE ET ilE TROUS il) ALIGNEMENT [J'UN DÉTAIL'-
L-J
Cl
PROJECTION RÉELLE
E)
B)
PROJECTION DE
CONVENTION
PROJECTION DE
PROJECTION DE
~"'~
CONVENTION
D)
G)
F)
(A) (B)
rT1:7-l
Il i: i : ~
(F) (G) (Hl
Fig. 6.31 Représentation de convention de filets et d'arrondis
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 99
PROBLÈMES
FILETS ET ARRONDIS R t D
/
gorges
CLAVETAGE ±xt
CLAVETAGE lX!
fig. 6.35
Base ri' arbres
FILETS ET ARRONDIS ft k
Fig. 6,36
Coude à brides
Fig. 6.37
Bouchon fileté
15
i6
....- - - - - - - - - DIA si
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 101
-1--
\
~
i'-.ICO
N
:::
'"
~ It I~--
1) \ \ >--
6,38
il filet mâle
\
I-l
l ~
7
/
mns ET ARRormlS R t
mns rot
Fig. 6.39
Plaque de liaison
}----
~;---------- 5 'DD-j
102 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
DIA 1.502
Fig. 6.40
Support d'arbre
l
.4
DIA 1.000
B
-IN
N
2-
16
FILETS ET ARRONDIS R k
:=:
1 ==_21--4~ 2 TROUS, FORET 1
1
--,""' 1
1 1
1 1 1
'---'1
--" 1 1
\I-..L-I-
\ 1 1
Il 1 1 1
-t-- --------jli :~t--------I-
Il 1 1
1
1
1 Il1 Il 1 1
'----------'-1" 1-\.- - - - - - - --' -t--'-
1
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 103
DIA 1.125
CLAVETAGE txi
Fig. 6.42
Organe de liaison
FILETS ET ARRONDIS Rt
FORET !l
32
FILETS ET ARRONDIS R i
1:
FORET 1-
104 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
i
I~
<
1-<-1 ---~ 5
2 TROUS,-
~----I-
fORET If f 1--
3 TROUS, FORET
Ll1.~
, 16
Fig.
. cu. 46 Base de repérogs
- =l'
L...._ _--, ~-I-.:t
I~
I_L t
MI~
1
-1
6.47 Bollier
106 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
5 BRAS tQUIDISTANTS
-IN
I~ --..-1
4
3
1" 8" -I"'<t
~~~
--4t -+-+,----t-t-
~l
FORET ~
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 107
.0'11.875
FILETS ET ARRONDIS R /6
t
-1 00 "'100
t!1
4 TROUS ÉQUIDISTANTS,
FORET ~
CLAVETTE CARRÉE
-a'
DE FREINAGE
2 TROUs0 k
'"
0-
MI~ - ~
ls? g;
~~~~----~~~~-"'~~
Fig. 6.53 Bâti
~---------------5!-------------------4
f-ll
1 16
,~:~l!LT--~mr------r--- i :f
---l
T
MICO
~
-ri - j
1
-J.CO --l-- - + --
1-----1 (;
- M\CO
-IN
....'"
~
'"
1 ____
::>
L
1 \ 1
T~l1
'"
, r - ___ J 1______
~
DESSINER COUPES ET VUE DE FACE
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 109
DIA 1.752
FILETS ET ARRON~IS Ri
2 TROUS li1 ~
. / . 1
HEX 1~ ENTRE LES ANGLES
J------ 5 ------1..
'----- 2
-1..... -+_----+-...;..
ls!
L
110 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
2 TROUS.e',a
1( 11-----,
---.---.--
~
~~ 1
i-
~
-
l
"- ~1
e~, FRAISEL 8
FILETS ET ARRONDIS R k
$1
~ R~ .' 1
T 1
Fig. 6.57 Support de roulement
L
N
~~L-~-1-,-
(
1-j6
)
5
+
1
TROU DANS PltCE INTÉRIEURE"is
2 TROUS, DIA i
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 111
FILETS ET ARRONDIS ft 1
8
Fig. 6.58
Support d'arbre coulissant
71.2
Ü
2
FILETS ET ARRONDIS ft ft
2 TROUS, DIA.2-
16
J A
n.l
2
1 - - - - - - - - - - - - - 6.l.
4
-----------1
2 TROUS,
-Ico
DIA .625
-Ico
1
6 TROUS tQUIDISTANTS SUR CERCLE 1lf7
Jl/ 94 •
FORET ~ • LAME Ri
16
t - 20 UNC - 28
REMP~A~ER
DE COTE PA
VUES DE FACE
LRE!ES COUPES
ET
Le dessin d'atelier a pour but de fournir les dessin d'atelier se subdivise ordinairement
renseignements nécessaires à la fabrication en deux catégories: le dessin de détail pour
de pièces diverses ou à leur assemblage pour la fabrication des pièces et le dessin d'as- Pour la fabrication d'une pièce, un dessin
en faire une machine ou une structure. Le semblage. d'atelier doit donner trois sortes de rensei-
- --f-
t "100
:::
JI
Cl
--
-~
--1.._ _ _ _ _ _ _ _
COUVERCLE
MATÉRIEL: ACIER DOUX QUANTITÉ REQUISE: 4
gnements essentiels: le dessin descriptif rare que ces dessins soient groupés en fonc- ments suivants: le numéro du dessin, le
des formes exactes et précises de la pièce; tion de l'atelier chargé de leur exécution. nom de la compagnie, la désignation de la
la cotation de dimension, c'est-à-dire l'indi- pièce, l'échelle et la signature du dessina-
cation des dimensions de la pièce, des divers Une pièce de fonte, par exemple, pourra teur. On peut aussi y inscrire la nature des
détails qui la composent et de leur posi- comporter un dessin de détail particulier matériaux, les tolérances, les traitements
tion; enfin, les notes générales ou particu- pour le modeleur et un dessin à l'usage du thermiques et les états de surface, complé-
lières, les unes inscrites au cartouche ou à mécanicien. Chaque détail fournira les in- tant ainsi les renseignements inscrits sur le
la nomenclature donnant des renseignements formations particulières, nécessaires à cha- dessin.
sur le nombre de pièces, les matériaux, les cun d'eux.
Le numéro du dessin est ordinairement
traitements thermiques, les états de surface
Un dessinateur de détail doit d'abord choi- précédé ou suivi d'une lettre correspon-
et les tolérances, les autres sous forme de dant au format de la feuille, ainsi A-S71
sir la dimension de la feuille, en fonction des
notes particulières ou de signes de façon- pièces à dessiner, de leur nombre, de leur indique par la lettre A que le dessin est
nage se rapportant à l'une des surfaces de espacement, du nombre de vues, de l'é- tracé sur une feuille de 81;2 po sur Il po.
la pièce. chelle, de la nomenclature, des notes gé-
On peut tracer les dessins de détail sur
nérales et des annotations particulières, DESSIN D'ASSEMBLAGE
comme l'inscription d'une échelle différente
des feuilles séparées ou les grouper sur une sous un détail agrandi, par exemple. Le dessin d'assemblage représente toutes les
ou plusieurs feuilles. Si les pièces sont peu pièces d'une machine, d'un appareil ou d'u-
nombreuses, on pourra les tracer sur la Comme il a été mentionné au chapitre 2, ne structure, assemblées comme elles le se-
feuille du dessin d'assemblage. Il n'est pas le cartouche doit contenir les renseigne- ront dans le produit fini.
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MATIÈRE: SAE 1045
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DOUBLE GRANDEUR
DATE - 1/6/72
PAR
VÉRIFlf
PAR
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ê., ,>?n".,.r-
DRAFTING SPECIALTIES CO.
TORONTO, ONTARIO DÉTAILS D'UN COMPAS 0-10259
7.3 Dessin de délail de plusieurs pièces sur un même dessin
116 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
BROCHE DE PERCEUSE
BI COUPE D'UN SOUS·ASSEMBLAGE
~~~~~~~~~~~~=~-~~~~=
Il
Il
Il
Il
Il
Il
1
Il Il
Il Il
Il Il
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L..::_.::J...------ _ _ _ _ _ - _
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_ --c.....J_::J
LANGUETTE DE BOIS
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L
r-----------------------~~
1
-1'<1'
Q
L
-~6 3t-14~
Fig. 7.5 Dessin d'ensemble détaillé d'une table à calé
LIGNE D'ATTACHE TERMINÉE EN flÈCHE TOUCHANT LA PIÈCE
~~
PltCE 36A
PltCE 36 PltCE 29
DÉTAIL «A»
~
o
l ':::,
~ ~4 '1\1
R31\j
~33
~.)TSI
'ss
I~ ~ r "."
1 33·------1
'~
A) PERCEUSE SUR PIÉDESTAL
f+----CARRÉ A - - - - . . , j
MARTEAU ÉLECTRIQUE
,
15262
1/;/
si ----------1"'"'
~t....-t·I-IIiI- I. . 1- """'1'"' ' '---- 2
- - - . . ,PIlPi 1IIl111- -1... jÎ 10 , -
U?'i---...jJ
Al RÉVISIONS DU DESSIN
T 2
1
2 CHANFREINS AJOUTËS
11
LONGUEUR ORIGINALE 5 16
J.~~
/~/f'/?,11.
';,,,-~
:1(//;;/7;;'
B) DIMENSIONS TYPES
ou palier, doit être identifié par un numéro permettre d'éventuelles additions. Fig. 7.11 Révisions du dessin
LE DESSIN D'ATELIER 121
PROBLÈMES
21-
"
5
i
1 1'1'1'1'1'1'1'1'1
2 o 1 1 3
4" "2 4"
FILETS ET ARRONDIS R l
16
W EN CARACTÈRES DE 1
'Ii
HEX. 1 ENTRE LES PLATS
4 TROUS, FORET 2.
16
SPHÈRE DIA i
DÉTAIL DU PIED
II~r
[J
2x6
Ix6
2x4
RI
<'>, ...
C:====;:;;::::::::::~;::::=::Il
T :2
~----------24------~~
J
R3 ,OUADRILLÉ " l, 2 TROUS POUR VIS
W 8 À T~TE FRAISÉE
CADRE COLLÉ ET
VISSÉ AU BLOC
FIXÉ AU CENTRE
! !'
1/ 1/
o '.
JJ
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CARRÉ ."
Il
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J
_____0_. 1
7
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7
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7
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a
~
OUVERTURE
31
2
t 1
1
~ - 18 UNG - 28
- 18 UNG - 2A - G
MATIÈRE, FONTE
1
FILETS ET ARRONDIS R '8
4 TROUS ÉQUIDISTANTS
SUR CERCLE!iJ 2 ~, FORET ~
DIA '750
MONTÉ À LA PRESSE, DIA I~ COUSSINET DE BRONZE
DIA Il
, MANCHON D'ACIER
i
Fig. 7.33 Organe de liaison
128
~
16
- 18 UNe - 2A
FORET W 5
2 TROUS i65
- 18 UNe - 213
PIÈCE 1 -
1 MÂCHOIRE AJUSTABLE,
FORET W 28
ACIER SAE 1020
3
FORET 16 x '41 N° 5·40 UNC·2B
MOLETAGE MOYEN
5 - 11
li' UNe - 2A, T~TON
QS~ 3.
li" x 16
:3
PIÈCE 2, COLONNE
CHANFREIN kX4S 0
DIA .1
4
DIA ~
8
DIA -4
DI~~
4 I~
CAOUTCHOUC DURCI
Fig. 7.37 Roulette
LE DESSIN D'ATELIER 131
mm ET ARRONDIS R .!.
8
R-j
3 TROUS ~- 16 UNe - 28
PIÈCE 1 - j VIS DE
SERRAGE À S PANS CREUX,
PIÈCE 6 - 2 1118 DE PRESSION,
3 1 8'3 x 2'-
1 ..
16 UNe, Il THON
- x 1--16 UNe
8 4
g~ AJUSTEMENT GLISSANT AVEC LA 2e PIÈCE
PIÈCE 8 - 2 CONTRE.ÉCROUS, 4
l_ 16 UNe PIÈCE 3 - 1 CHAPE EN fONTE
8
FilETS ET ARRONDIS Ri
PIÈCE 3 - 2 MONTAIHS
D'ÉTRIER EN FONTE
7,39 Ilouletle
33 13
FORET 64 x i6
REPÉRAGE D'APRÈS LA BASE
J.. x J - 20 UNe - 2B
4
1 3
-x-
4 4
1 EN ACIER DOUX
CHANFREIN - X 45°
16
FORET l-+--~.....
4
2 TROUS, FORET ~
'32 PI~CE 2 - 1 LOGEMENT DE
ROULEMENT EN FONTE
EXTRÉMITÉS,
..0.
FORET 1.
16
d-623
7
2 TROUS,
PIÈCE 3 - 2 AXES
PIÈCE 1 - 1 BASE EN FONTE
EN ACIER LAMINf À FROID
Fig, 7.41 Support d'arbre réglable
Boston Gear Works
LE DESSIN D'ATELIER 135
TÂCHES
....---:--r--+--t-+-... ____ ~
Al SUR UNE FEUillE DE FORMAT .. B», TRACER UN PLAN D'ASSEMBLAGE
DE LA CLEF À MOLETTE, %" ENTRE lES MÂCHOIRES
II')I~ COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE
9
- - filET ACME, PAS 5
16
9
i6 - FILET ACME, PAS 5
3
i6
DOUILLE EN
ACIER TREMPÉ
ROUE A
CHAINE
TAcHE N" 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «B», TRACER DEUX DESSINS
D'ASSEMBLAGE DE CETTE ROUE À CHAINE SUR MANCHON DE SORETÉ POUR
BAGUE
ARBRE DE 1%
D'ARRET
ROUE DENTÉE SIMPLE, DE 8.250 x .284, PAS V2 , NB DE DENTS 50
-ICIO
N 21 - 12 UNe - 2A
ÉCROU À CRÉNEAUX
GOUPillE FENDUE g1
1
RI6
8
z
<:
t1:I
z>-3
....
~
en
0
c::
0
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-IN en
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....
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0 Z
-1'11" ~
Il")
M ....
'II" Z
~ "'- 0
c::en
il? >-3
~
tiî
t"'
r-..
CLAVETTES ~ i
6 ANNEAUX TRUARC 5100-122
5
3 VIS D'ASSEMBLAGE, ï6 x 2 UNC,
6 TROUS ÉQUIDISTANTS,
FORET I~
PltCE 1 - 1 EMBOUT EN ACIER
DÉTAIL «AD
3 '5
16
PIÈCE 4 - 1 RESSORT EN ACIER
1
4
FORET 11
64
TÂCHES 3
FORET ru" 31 x 8
Al SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «Bn, TRACER UN PLAN D'ASSEM·
BLAGE DE CEnE CLEF A MOLETTE, SUR UN TUYAU DE IV, IPS.
TRACER lE TUYAU COMME UNE PIÈCE ADJACENTE (TRAIT MIXTE
FIN À DOUBLE TIRET COURT) ET COMPlÉTER PAR UNE NOMENCLA.
TURE
El SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «Cn, TRACER LE PLAN D'ATELIER
16 DES PIÈCES
JO ·9387
'9375 FORET 12. x .2.,
64 16
PERCER PAR·DESSOUS
fORET~x 12-
64 16'
FORET Q x 1l. , 2x .§
888
- 24 UNF - 2B
3
~ .. - 24 UNF - 2A
8 3
CÔNE 45", JO - IIIIIN.
9.0'~ 16
e- n
PIÈCE 5 - 1 POINTEAU fiLETÉ EN ACIER
4 TROUS DIA 3~
Bellows-Valvair, Ltd.
PIÈCE G - 1 JOINT EN NÉOPRÈNE Fig. 7,48 Clapet de retenue
142 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Piston· plongeur
Organe de retour
à ressort
1------------ 7'/8-------1
t--------------81f2---------j
TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «B», TRACER LE PLAN D'ASSEMBLAGE, COMPRENANT UNE COUPE DE FACE ET
UNE VUE DE DESSUS DE LA POINÇONNEUSE A L'EMPORTE.PIÈCE, AINSI QU'UNE NOMENCLATURE. LARGEUR DU CORPS DE
L'APPAREIL: Vs"
TACHE 2 - TRACER LE PLAN D'ATELIER DES PIÈCES ET ÉVALUER LES COTATIONS MANQUANTES
NOTA: LES COTES CORRESPONDENT AUX DIMENSIONS NOMINALES; L'ÉTUDIANT DEVRA DÉTERMINER LES JEUX, LES CATÉ-
GORIES D'AJUSTEMENT ET CHOISIR LES TORES (O-RINGS), LES BAGUES DE RETENUE, LES GARNITURES, LES JOINTS
D'ÉTANCHÉITÉ, ETC.
Bellows-Valvair, Ltd_
Fig. 7.50 Vérin hydraulique à simple tige et à double effet
DIA J...?
16
X1
----04 1
:4 f------ COURSE 4 ~'1 i --.....,.----/-
..' - ' - - 1 I..J.
8
TIGE DE PISTON
EN ACIER SAE 1045 3 ANNEAUX D'ARRÊT
5
DIA 8- 11 UNe -
FORET 37 ~ NPT
EN BRONZE 64' 8 PISTON EN MEEHANITE
TÊTE DE TIGE il om 4 VIS O'MS. ~. X 1 ~ - 18 UNe,
FORET E
64
_28 NPT
Bellows-Valvair, ltd.
Fig. 7.51 Vérin hydraulique, double tige el double Illfet, dia 2", course 4"
/ 8 TROUS À 45' D'INTERVALLE SUR
TÂCHE - TRACER LES PLANS DE DÉTAIL
/ CERCLE e 8, TARAUD ~ - 13 NC
COUVERCLE OE CARTER DES PIÈCES CHOISIES PAR LE PROFES·
DE TRANSMISSION, SEUR, L'ÉLÈVE DEVANT DÉTERMINER LES
FONTE C·1508, FINI AU CHOIX !! DIMENSIONS MANQUANTES
al
::l CLAVETAGE '/.
~Ù~ ~TÉ 50020" AU PIED
Cl'" 1
·l~·!~
-+<=2 REP. NB DÉSIGNATION MATIÈRE
-Ih
2 1 JEUX DE CAMES CCMCIL
H--T--42~ '''':g::~
3 2 ROULEMENT ROULEAUX CONIQUES
f-f--+g-g-+-4 ~ ~ "' - ....
LONGUEUR CORRESP. ~'l 1
4 2 ROULEMENT ROULEAUX CONIQUES
~Cl J
/
t F---4~
.,;
:=
TRANSM. AU CHOIX - C·1641
7
6
8
1
1·2
3
JOINT
JOINT
NÉOPRÈNE
NÉOPRÈNE
V.- 18 N.P.T.
MODELE N"3 - ARBRE
MOTEUR DES DEUX COTES. h-a939 20 1
-...
I!l
co
~
:=
Cl
2~
-Àm
Y-'I'L.:'
8 TROUS D'ASS+
TARAUD 13 N.C.
2~
"-t ------------1[
~----------IO!--~0~L-----i 13~ ----------------l
f----------------------~208 ----------------------------------~
1
7
PI~CE 5 - 1 POIGNEE EN
SPHÈRE ~
8
.0'2 x~- 16 UNC - 2B
8 8
~ ~ PLAT~
PIÈCE 6 -
2 BOULES EN ACIER
12 ~ NAE
2 TROUS 2_
4
10 UNC - 2B
7
3 TROUS, FORET Ï6
PI~CE 7 - 1 VIS DE
SERRAGE EN ACIER
TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT -C», TRACER TROIS VUES D'ENSEMBLE, LES
MÂCHOIRES (PIÈCES N" 8) ETANT OUVERTES DE 2". TRACER LA VUE DE FACE EN COUPE,
LA VUE DE COTE EN DEMI·COUPE ET COMPLETER PAR UNE NOMENCLATURE. ECHELLE:
VRAIE GRANDEUR
Woden Tools
Fig, 7.53 Étau pour le bois
LE DESSIN D'ATELIER 147
~ - 10 UNC - 2A
4
PI~CE 2 -
2 TIGES DE GUIDAGE EN ACIER
FILETS ET ARRONDIS R .1
8
R~
8
Il
4 TROUS. FORET 32
Woden Tools
Fig. 7.53 Étau pour le bois (suite) 4 TROUS DIA '.lli
·750
148 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
PIÈCE 1 -
1 BASE EN FONTE
41/
FILETS ET ARRONDIS R ~
FILETS ET ARRONDIS R ~
2 - 11 UNe - 2B
8 2 TROUS, AlÉSER .3125
21
4 TROUS DIA 64
. .
PIECE 13 - 2 ECROUS HEX~ 4'1 - 20 UNe
PIÈCE 14 - 1 ÉCROU HEX.2. - 18 UNe
16
PIÈCE 15 - 1 RONDELLE DE FREINAGE 2-
À DENTURE INTÉRIEURE TYPE A 16
5
2 TROUS DIA i6 '
TROUS HEX. SUR PLATS12 x 2-
PIÈCE 9 - 1 MORS SUPÉRIEUR EN ACIER CÉMENTÉ
32 16
VUE A·A
PIÈCE 5 - 2 GUIDES EN FONTE
f"Ig. 7.55 Treuil Fulton Company, Milwaukee , W'Ise. et J. C. Adams Co. Ltd ., Rexdale, Ontario
1 PIÈCE DE COMMANDE DU CLIQUET
EN ACIER JAUGE 20 (.0359)
----
Fulton Company, Milwaukee. Wise. et J. C. Adams Co. Lld., Rexdale, Ontario .....
Fig. 7.55 Treuil (suite) VI
.....
152 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
r 2 TROUS 10,32 NF
A:!~S!EME~T F~RfÉ
[j
1
VEC PIECE 10
AJV~TEMEN~ GL!~SIANT
AVEC PIECE 10
.0'21----1
'"
PIÈCE 3 - 2 BRIDES EN ACIER
j fiLET SIMPLE
ACME 4, À DROITE
I---\---~ l
Rl
8
AJUSTEMENT GLISSANT
AVEC PIÈCE 2
rD
4 FILETS DE VIS SANS FIN A DROITE, 1 FILET SIMPLE ACME 4,
1° A DROITE
ANGLE DE PRESSION 142"
DIA PRIMITIF = 1.006, DIA DE TETE = 1.206, DIA DE PIED = .314 _ _Oh'H
.0'1l
16 AUX DEUX BOUTS
AJUSTEMENT FORCÉ AVEC PIÈCE 8
~-----------A------------~
o ------of----
NUMÉRO DU MODÈLE
SÉRIES F·S 3 5 6 Il 14) 12 14 16
Clavetage standard du moyeu 'lB XI/,. '/'. X '132 '/'. X '132 14 X 1/. %.X'!:.2 % X'/'. '/'6 X 7132 'hX%
TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «8», TRACER UN PLAN D'ASSEMBLAGE EN DEMI·COUPE ET EN DEMI·VUE D'ur~E
ROUE DENTÉE MONTÉE SUR UN EMBRAYAGE À ROUE LIBRE FORMSPRAG, MODÈLE N° 12. DIAMÈTRE DE L'ARBRE 1'18".
DÉTERMINER LES DIMENSIONS MANQUANTES. ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR. ROUE D'ENGRENAGE: ANGLE DE PRESSION 20°,
DIA PRIMITIF 6, PAS 4, LARGEUR 1", DÉPORT DU MOYEU %, DIA DU MOYEU 3%"
Formsprag Company
Fig. 7.57 Embrayage 11 roue libre
LE DESSIN D'ATELIER 155
FILETS ET ARRONDIS R ~ TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C., TRACER LA VUE DE COTÉ
DE LA MEULE D'ÉTABLI ET LA VUE DE FACE EN DEMI·COUPE ET DEMI·VUE
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR
~---------------6~
TÂCHE 2 - DÉTERMINER LES DIMENSIONS APPROPRIÉES CORRESPONDANT AUX
--+----3 AJUSTEMENTS DÉCRITS
...
....;;:...
~
:-
.......""
'"
~
....z
...
....
.......
:;
~
14
PI ~CE 1 - 1 BASE EN FONTE
+- 13 UNC - 2A
AJUSTEMENT FORCÉ 2'1 . 13 UNC - 2A - G
~------------------------IOl
st! ------i~~Û--2i
-----------------------~
j
4
s
~ 4 i20UNC~B
r, :=T"'T -iti
; -;
tJ. . ~ -,.
~ -~ TJ:~hT
1l
~
11
::1\1, -",,""JO>
PIÈCE 2 - 1 PROTECTEUR EN 1 --S;;EMENT :; III ;;;;
TOLE .0575 (JAUGE N" 17 GS) 2 \ GLISSANT 1 1 ~!
PIÈCE 3 - 1 PROTECTEUR SYMÉTRIQUE 9 .a.
4
AVEC PIÈCE 4 -*--
FENTE 32
1.1 PIÈCE 8 -
4 4 CALES EN TOLE .0934
PIÈCE 5 - 1 SUPPORT D'OUTILS EN PIÈCE 7 - (JAUGE N· 13 GS)
TOLE .0934 (JAUGE N" 13 GS)
1 POULIE EN ACIER
PIÈCE 6 - 1 SUPPORT D'OUTILS SYMÉTRIQUE
7 7 -Ico
64
~
~~d
\ FORET
G:
~il
~~8
5~,11
16 16
161
,
1,116
tI'llw
PIÈCE 1 - 3 CALES EN ACIER DOUX PIÈCE 3 - 3 RIVETS 156 (AXES]. PIÈCE 4 - 1 RIVET i (AXE),
u.......,.~...-J.l -.-l
il = l~ B = ~ TÊTE GOUTTE DE SUIF TÊTE GOUTTE DE SUif FORET li
32
PIÈCE 2 - 2 CALES EN ACIER DOUX
13 5 PIÈCE 5 - 2 MORS EN ACIER DOUX
Il =T6 B =16
-J;l
-lM
~ N
ChiN
(')
T-
1 1
2 TROUS. fORET H ~
'<t
FORET 21 <o1~1
64
..:1
'w 1
x
-!~
"
tI'll::!?
3,
FORH 16 N
3 TROUS. FORET ~
2 TROUS, FORET ~
- 2 TROUS, FORET ~
tI'lloo + t-
~'+-'17-=Y1
~18~
L F"---=-=t---o
PIÈCE 9 - PIÈCE 10 -
x EP, 32 (: .(~I- r- ~16--l1
2 BARRES DE LlAISmJ EN ACIER DOUX 6 BARRES DE LIAISON EN ACIER DOUX PIÈCE 11 -
j GOUPilLE EN ACIER DOUX
TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C», TRACER UNE VUE D'ASSEMBLAGE
DE L'ÉTAU A GENOUILL~RE COMME SUR LA FIGURE. TRACER L'ÉTAU EN
POSITION MAXIMALE D'OUVERTURE, SOIT EN TRAITS ROUGES, SOIT EN TRAITS
MIXTES FINS A DOUBLE TIRET COURT, LA PltCE 8 ÉTANT APPUYÉE SUR LA
PltCE 11
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE
FORET 1.1
64
-Ico Ii')IPl
N
.....:
IX
FORET 17
64 MI CO
li')
3 1
PIÉCE 17 - 4 GOUPILLES FENDUES 32 x"2
. 17
2 TROUS. FORET 64
- 2 TROUS, FORET ~.
t j~
FRAISE X 90"
FORET 11
64
PIÉCE 13 - 1 BARRE EN ACIER DOUX POUR SUPPORT HORIZONTAL, SELON LE DESSIN
4 TROUS, FORET
~------ 6 l4 ------t"1
2.1~_
1
-- 32
1"16
3
2 TROUS, FORET
21
64
FORET ~~
.-
-1L-. !. .~+-'-' 1r~~L____--t-:::l~t=~-:!'~~~~~f.l}fr t~2t--'-:j
!:21~
8 ~L4~~~. ~~
l..4-J---, ~______
LI 8 l
~IÈCE 1 - 1 BASE EN ACIER DOUX
21
- 2 TROUS, FORET 64
PIÈCE 5 - OUX
2 BARRES DE LIAISON EN ACIER D
PiÈCE 3 - UX
4 BARRES DE UAISON EN ACIER DO
25 PIÈCE 6 -
- 2 TROUS, FORET 64 2 MORS EN ACIER DOUX PIÈCE
2 7 - DE LIAISON EN ACIER DOUX
BARRES
~p.:m
~ 16 x ÉP'
4
' . 4 - 2 "ARR
PI ECE D ES DE LIAISON EN ACIER DOUX
5
~--r---'D
16
x EP.
• 1
4"
~I MI~
5
PIÈCE Il - 4 BOULONS HEX., ~ x 1.!.4 - UNC PIÈCE 15 - 6 ÉCROUS DE FREINAGE ï6 - UNC
16
PIÈCE 12 - 2 BOULONS HEX., ~
16
X 1~
4
- UNC PIÈCE 16 - 2 ÉCROUS DE FREINAGE i- UNe
ENTIÈREMENT FILETÉ
6~t-==ffj-_ --L---II ~
:-~ j -S=G~
COURSE 2i-J
~----------6~--------------~
PIÈCE 2 - 1 VÉRIN A AIR COMPRIMÉ OU HYDRAULIQUE, MODÈLE CY·400
ÉCHELLE
DOUBLE GRANDEUR
PIÈCE 3 -
1 COUTEAU EN ACIER A OUTILS,
TREMPe ET AFFOTe
PI~CE 4 - 3
4 GOUJONS LOK g(APPENDICE)
Ë~
PIÈCE 5 - 1 RESSORT CYLINDRIQUE
A ACTION ANGULAIRE
AL""-~ ~
PIÈCE 6 -
GALETS EN ACIER CeMENTÉ
ENCOCHE
FILETS ET ARRONDIS R i6 D'UN CIlTe
POUR PIÈCE 5
RAYON AU CHOIX,
BOUT TREMP~ APRtS USINAGE
~
3+ --·+-I·~ 2--l
T-- + - - - - - - -
1
2 TROUS,
1
FORET ;~ _
lfll'"
lfl
H~ '----+--------+---~~
=-- 2
2 TROUS, FORET 41
_.-tl_,_ _~
64
5 --------1 _1
-1'"
1 - 1
_ PIÈCE S - 22 CALES EN ACIER, 011]6 x DE 2 x EP· S
PIÈCE 5 -
- PIÈCE 13 - 2 GOUPilLES FENDUES, DIA ~x I~ 44 ROULEAUX DE ROULEMENT
16 2
EN ACIER DOUX CÉMENTÉ
Tf-
M -IN -:=-
2 TROUS. FORET ~
1~F;tP----.L.,.-.~~4--;.J
-H--il-----~f_t 01'~"
00-
9
R 1
2"
PIÈCE 7 -
PIÈCE 3 - 1 ARBRE EN ACIER LAMINÉ À fROID PIÈCE 4 - 1 CROCHET EN ACIER DOUX 4 ARBRES EN ACIER LAMINÉ À FROID
PIÈCE 7 -
1 VIS DE PRESSION EN ACIER
VOIR DÉTAIL
AGRANDI DES DENTS
"",,,,~
. ":.~m
~-\
3;..--- ........
,1-
.4
1
O')I~ 1
f .~
X
1 MI"" DÉTAIL AGRANDI
2'- 12 UNC - 2B N DES DENTS
PIÈCE 9 -
PIÈCE 8 - 1 RESSORT EN Fil D'ACIER PIÈCE 10 - PI ÈCE 6 - 1 CHAPE 0 E ROCH ET EN FONTE
1 AXE EN ACIER DE .032 1 PISTON EN ACIER
r ~
~
,~ I~~
,
~~
~
.....:~
,
'" ~~ ~ ,
l ,
K"
1 J1I'9979
,
.1
PIÈCE 13 -
1 PALIER EN BRONZE
~1'997' R .3128
~~i~~
FORET ~6 x ,~, PERCER L=0'1.2S00 ~-.-
AU MONTAGE DANS PIÈCE 12 T-25TIï
.9'3·8096
3·8087
PIÈCE 14 - 1 ÉCROU DE PIÈCE 15 -
LEVAGE EN BRONZE 1 BUTÉE POUR BILLES EN ACIER
TACHE: SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .C., TRACER DEUX VUES D'EN·
SEMBLE. TRACER LA VUE DE FACE. TRACER LA VUE EN COUPE DES ~------------61----------~
DÉTAILS DU ROCHET A L'AIDE DE LIGNES CACHÉES. 2
• 1 1
SAIGNEEj6x '8
CLAVETAGE N" 608
PIÈCE 12 -
1 TUBE DE LEVAGE EN ACIER
Canadian Dulf·Norton Co. Ltd.
Fig. 7.63 Cric à engrenage (suite)
164 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Il
4 TROUS, FORET 32
1
4"28UNF-2B
~
-~-i+i-++-..L -1:2 N
~J
-~ -
~ 1--- ~~~
DIA , PAS 16, DENTS
DE SCIE
1----....::;:...:.:=.-- Il
L.
PIÈCE 5 - 4 BARRES DE LIAISON EN ACIER
32
R~F.5t!
~
PHÈRE' DIA 1
4 TROUS.
,1 l,
..L
FORET N" 10 7 ~:2 1: ORET ~~
DIA ~ x ~-1 !--PLAT ~ .....
=1..-<>
~17
- 4
t{
l'!!t
- 24 UNF - 2B ,-- T Ril
32
f-- 2
~-
PIÈCE 7 PIÈCE 8 - 5 -100
- 3 BOULES EN PLASTIQUE 2 BOULES EN PLASTIQUE
~IM:~I;~C~==~-r~~~~~I~I:~I-L~,
PIÈCE 6 - 8 BARRES DE LIAISON EN ACIER
- PIÈCE 20 - 1 GRAISSEUR
TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT _C», TRACER UNE VUE D'ASSEMBLAGE À L'ÉCHELLE
1 DE L'EXTRACTEUR A BRAS PARALLÈLES, EN POSITION D'EXTRACTION DU ROULEMENT
CONIQUE ILLUSTRÉ SUR LA VUE D'ASSEMBLAGE
., j-DIA f6
m~
-1 ~DIA ~
PIÈCE 12 - ASSEMBLAGE -A»
4 CALES EN ACIER
:s
::"'! ,r
III 2UNF-2A
J
.., ON
~::: ~
Mlco ::
..,
Ci t~~~~tE=-=====t- =T
rt-l
Q
SPH"'. ". i ,
ï6 X45 r 1""~ f- 2
~31. ---:1 ~
-1 tt- 2 -li LI""
~---:-a
DIA~ - UNF - 2A, AUX DEUX~
PIÈCE 16 - 2 MANCHES EN ACIER PIÈCE 17 - 1 MANCHE EN ACIER PIÈCE 18 - 1 SUPPORT DE MANCHES, EN ACIER
TUYAU STANDARD 1
9
2 TROUS, FORET 64
-l't
~------21 --------~ ...L
4
TUYAU STANDARD 2~
f--4 ~ -tex>
~~~------------291------------~
4
~----------------~53
PI~CE 1 - 1 BATI
31~~
--l ~-87
VOIR
DÉTAIL AGRANDI
_---+-,.--l
TUYAU
DÉTAIL AGRANDI DU ROCHET
PIÈCE 5 - PIÈCE 6 -
2 ROUES EN ACIER 2 ARERES EN ACIER
2 TROU~ fOR ET ~ 7
\'"""" CO;'i:
Ç-,i~'t ~E:~t~
PIÈCE 7 - PIÈCE 8 -
~ ARBRES EN ACIER 2 ARBRES EN ACIER
TÂCHE - SUR UNE FEUillE DE FORMAT .. e», TRACER UN PlAN - PIÈCE 17 - 2 BOULONS HEX., J.- x ,..!... - UNe
2 2
D'ASSEMBLAGE SUR UNE VUE DU MONTE-CHARGE HYDRAULIQUE,
LA PlAQUE DE LEVAGE 14 ÉTANT il 3 PIEDS AU-DESSUS DU SOL - • 1
ÉCHEllE: 3" = 1 PIED - PIECE 18 - 4 ECROUS HEX_, 2" - UNe
- PIÈCE 19 - 2 GOUPilLES fENDUES, DIA ~ x 1
~' """:,:"'" Υ
2) 1
t~
21 x EP_ "2
PIÈCE 9 - PIÈCE 10 - PIÈCE Il - PIÈCE 12 -
1 CLIQUET EN ACIER DOUX 1 ARBRE EN ACIER DOUX 2 BARRES DE LIAISON EN ACIER DOUX 2 ROUES EN FONTE
1
fORET 164
1 9
"4 3 TROUS, FORET 64
TUYAU STANDARD 1
4 TROUS, FORU
9
ï6
PIÈCE 13 - 2 BARRES DE GENOUillÈRE PIÈCE 14 - 1 PlAQUE DE LEVAGE PIÈCE 15 - 1 LEVIER EN ACIER DOUX
1 1 9 13
2 TROUS, 4 x 2" • CH. 32
AUX DEUX BOUTS , ' '"'",. "OH "
1 -----
- 11
tORET 32 •
TARAUD POUR TUYAU i
.--~-;2i '1 ~ ri 1
~~ E-----l1f
~.20UNF.2A
9
PIÈCE 3 - 1 COLONNE DE GUIDAGE EN ACIER PIÈCE 4 - 1 SUPPORT DE BIJTÉE EN ACIER PIÈCE 5 - 1 BOULE EN
ACIER LAMINÉ il FROID
, IO-24UNC-2B 5
~8UNC.2A
~X45°-1r- ~
-.--L ~
Mloo -11---+-----9 - - -~
11:::.~~=2l-1---'...Y:I~~~ T:h! ~ --[J ~ 2~-~tr
PIÈCE 6 - 1 VIS DE BUTÉE EN ACIER lAMINÉ À fROID PIÈCE 7 - PIÈCE 8 -
! SUPPORT DE ViS DE BUTÉE EN ACIER LAMINÉ Il fROID 1 BASE DE BUTÉE EN ACIER LAMINÉ À FROID
Acme Industrial
Fig. 7.66 Montage de perçage
LE DESSIN D'ATELIER 169
-
SAIGNEE
1
ï6 1
X 16 1 r~:!:-003
.0'.:Z.2.Q 1
-751
4
-0'.-3126
-3129 CLAVETAGE ~Xft
1~-\~
DIA kx FRAISE 450 ____ ~1. .q
:ç~ ..LX 45° PIÈCE 10 - 1 SUPPORT DE PERÇAGE EN FONTE
~ 5
81______
4~
_~2~
- #
~'t CONE
-
li1 AU
__--ib1
PO
4
:;
~-24 UNF-2A
PIECE 11 - 1 MANCHE EN ACIER LAMINÉ À FROID
~~
t --- =r ~I~
t
1r~X~5_0_____1~~=
LOGEMENT POUR CLAVETTE, DISQUE N° 404
-fi-i!l-~*
'037
'035
b/1/\/ L
M
J--
PIÈCE 14 - 1 CONf DE GUIDAGE
EN ACIER LAMINÉ À FROID
FORET
13
64 ' FRAISURE POUR VIS DE MÉC.
FRAiSEE N" 10
1SI'>1r:-
~~~~~------j---~~
·133 ANGLE DE PRESSION 14l. , 1
PAS .262, G 2 2·20UNF-2A
DI!'
J(f
:R~~~~I~\~:~S:~O.~~6~~·
CERCLE DE PIED .307,
~I~ ~ f
MM -ICO
, , "".jTr' l
PAS .262, 4 FILETS A GAU~HE PIÈCE 15 - 1 RONDELLE DE BLOCAGE
Acme Industrial
Fig. 7.66 Montage de perçage (suite)
170 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
_ 1 1
- PIÈCE 17 - 1 CLAVETTE DISQUE N" 401 - PIECE 27 - 2 RONDELLES PlATES "2 x DE 1]"6
UE DE DESSUS INDIQUANT LA
~
LES VUES DE DESSUS ET DE CÔTÉ N'INDIQUENT
PAS LA FORME EXACTE DU PLAN ,dl.. fORME EXACTE DU RENTRANT
IJ :IIi~,::'~:~'"
1 '-'#'2.>
> ~ VUE AUXIUAIRE INDIQUANT
~
L
VUE PARTIHlE PARALLÈlE
LA FORME EXACTE DU PLAN «An
1
De nombreuses pièces de machines possè-
dent des surfaces obliques aux différents
plans de projection. Elles peuvent être in-
clinées ou obliques. En projection ortho-
~..
PLAN «A» • AU PLAN INCLINÉ gonale, ces surfaces apparaîtraient défor-
mées. Lorsqu'il importe de montrer la for-
: /t:·r
",'.":::::::::::::::::.
~
le dessin et éviter la confusion. Enfin, on
cote tout détai! apparaissant sous sa forme
l '
_1-1-'- exacte.
La figure 8.4 illustre' comment tracer la
vue auxiliaire d'un cylindre tronqué. Sur
BI VUE AUXILIAIRE REMPLAÇANT UNE VUE DE DESSUS
cette vue, la surface apparaît sous forme
[I?,
d'ellipse, dont la forme se détermine en di-
visant la circonférence, qui représente la
vue de dessus, en un certain nombre de
l "- parties égales, soit 12. L'arc AM vaut donc
1
1 360
(-- = 30°). On projette ces points sur
12
la vue d'élévation que j'on rapporte à angle
droit sur l'axe de la vue auxiliaire parallèle
à la ligne AG, projection verticale de la
face du cylindre. On reporte ensuite de
chaque côté de cet axe des longueurs égales
à la demi-corde BM, CL, DK, etc. On n'a
Cl VUE AUXILIAIRE REMPLAÇANT UNE VUE DE CÔTÉ
plus qu'à joindre ces points de l'ellipse à
l'aide du pistolet.
r------
D
A B
f
H G
DIA li
DIA 1
DIA 3
ft ~
4
1
1TROU OBLONG RI 2"
Fig. 8.5 Dessin en vues auxiliaires
174 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
Yl!@ 1 1
1 1
1 1
+
1 1
1 1
~
1: 1,1
__....J" L, + 1
~
'--_ _......r-;
c,-t=-,J
1 +- !
4. TERMINER LA VUE DE DESSUS EN TRAÇANT DES LIGNES DE PROJECTION A 5. TERMINER LA VUE D'ÉLÉVATION EN TRAÇANT DES VERTICALES À PARTIR
PARTIR DE LA PREMI~RE VUE AUXILIAIRE SIMPLE ET EN REPORTER LES DE LA VUE DE DESSUS ET REPORTER LES DIMENSIONS DE LA VUE
DIMENSIONS AUXILIAIRE SIMPLE
------
HEXAGONE
SUR PLATS I~
2 TROUS. FORET ~
FILETS ET ARRONDIS R t
BOSSAGEt, LARGEUR 1
TROU OBLONG DIA-t
FILETS ET ARRONDIS R t
TARAUDAGE À TUYAU -li
DIA 1.003
FILETS ET ARRONDIS Ri
Sur une leuille de grandeur «B» tracer les vues de dessus, de face et de côté, ainsi
que des vues auxiliaires partielles de celle base d'organe de commande. Prévoir une
distance de 2" entre les vues. Matière: fonte. Échelle: vraie grandeur.
Fig. 8.11 Socles de statue Fig. 8.12 Base d'organe de commande
3 TROUS tQUIDISTANTS
SUR CERCLE e'} •.0: 2 ~ DISPOSITION SUR UNE FEUILLE
DE FORMAT "C ..
R~
8
'- TROU
HEX t
ENTRE LES
PLATS
r MATI~RE : ALUMINIUM ~
/ /"" "
'"
UNE VUE "\
',AUXILIAIRt /
, 'V/' /'
Fig. 8.18 Support
FILETS ET
ARRONDIS R!
FILETS ET ARRONDIS R i
DISPOSITION
3 - 5
NERVURE HAUT. '8 x EP. i6
BRIDE HEXAGONAlE,
/ 3 ENTRE LES PLATS
4 NERVURES
~QUIDISTANTS SUR
7 13
DiA 28' FORET 32
~-----------Z4
9 LE DESSIN FIGURATIF
La communication par l'image, le plus vieux grès de la civilisation. Les dessins utilisés pratique et s'avèrent très utiles pour la con-
mode d'écriture conI)u, a évolué constam- par les ingénieurs et les dessinateurs, dont ception, la construction, la production, l'é-
ment au cours des âges au rythme des pro- il est question dans ce chapitre, sont d'ordre rection et l'assemblage des divers produits,
appareils, machines et structures, ainsi que
pour les services de vente, d'entretien et de
réparation. Ces dessins figuratifs facilitent
A) PROJECTION AXONOMÉTRIQUE
AI AXONOMÉTRIQUE
CAVALIÈRE CABINET
PROJETANTES
B) PROJECTION OBLIQUE OBLIQUES AU PLAN
BI OBLIQUE
CI PERSPECTIVE
A 3 POINTS DE FUITE OU OBLIQUE
C) PERSPECTIVE VUE DE FACE VUE DE COTÉ
l'explication de dessins d'ingénierie compli- PROJECTION AXONOMÉTRIQUE avec le plan de projection. Il faut ensuite in-
qués à des personnes ne possédant pas les cliner l'objet vers l'avant ou l'arrière jusqu'à
connaissances requises ou ne disposant pas Une projection axonométrique est la vue ce que le dessous ou le dessus du cube for-
du temps nécessaire pour les interpréter. Ils d'un objet obtenue au moyen de projetantes ment un angle de 35° 16' avec l'horizontale.
permettent au concepteur de résoudre des perpendiculaires au plan de projection. Les Vues du plan de projection, les trois faces
problèmes d'encombrement de jeux et d'a- surfaces du cube renfermant l'objet forment visibles du cube ont la même forme, sont
gencement de pièces, facilitent l'apprentis- entre elles n'importe quel angle, à l'excep- égales entre elles; les arêtes latérales for-
sage des nouveaux employés à l'atelier. tion d'un angle de 90°, et l'on distingue ment un angle de 30° avec l'horizontale.
Faciles à comprendre, ils sont un facteur trois genres de projection axonométrique: Les dimensions de l'objet contenu dans le
d'accroissement de la productivité, ils sim- la projection isométrique, la plus utilisée, cube sont réduites, dans une même propor-
plifient la communication d'idées entre les dans laquelle les surfaces du cube renfer- tion, à 81 % de la vraie grandeur. En pra-
divers ateliers, entre le vendeur et l'ache- mant l'objet, forment des angles égaux avec tique, pour simplifier le dessin, on le trace
teur et enfin, ils aident à développer le pou- le plan de projection; la projection dimé- en vraie grandeur, ce qui en accroît légère-
voir de visualisation. Naturellement le choix trique, dans laquelle deux des surfaces for- ment les dimensions. Pour tracer un des-
d'une forme de dessin dépend beaucoup de ment des angles égaux avec le plan de pro- sin isométrique, il suffit de tracer un axe
son utilisation. jection; la projection trimétrique, dans la- vertical (arête) égal à la hauteur de l'objet
quelle les trois angles formés avec le plan et deux axes formant un angle de 300 avec
de projection sont différents. 1'horizontale, dont l'un représente la lar-
geur et l'autre la longueur. Les trois sur-
faces ainsi obtenues correspondent donc aux
Le dessin figuratif se divise en trois caté- trois principales vues tracées dans un des-
gories, (axonométrique, oblique et perspec- Pour tracer ce dessin, il faut tourner le sin à vues multiples, c'est-à-dire les vues
tive) qui se distinguent par le mode de pro- cube contenant l'objet, jusqu'à ce que deux d'élévation de plan et de profil. La figure
jection utilisé (Fig. 9.1). des surfaces forment des angles de 45 ° 9.4A illustre les diverses étapes expliquant
. .
A) PROJECTION ISOMÉTRIQUE
~0--+--
t~
1) ROTATION DE L'OBJET 2) INCLINAISON DE L'OBJET 3) PROJECTION ISOMÉTRIQUE 4) DESSIN ISOMÉTRIQUE
Al PROJECTION ISOMÉTRIQUE
"«:~;-~>(~r
B) PROJECTION DIMÉTRIQUE
ANGLES INÉGAUX
1200 1 120 0
~
Cl PROJECTION TRlMÉTRIQUE
FACE COTÉ
B) AXES ISOMÉTRIQUES
AXES ISOMÉTRIQUES
'''E~''''
Fig. 9.3 Catégories de projections axonométriques Fig. 9.4 Projection et axes isométriques
LE DESSIN FIGURATIF 183
B) MÉTHODE DE LA BOÎTE
comment placer le cube contenant l'objet tracer un cube renfermant l'objet, pour en- gnes non isométriques qu'il suffit ensuite
pour obtenir la vue désirée et en faire le suite enlever les volumes en trop jusqu'à de relier pour compléter la figure. Quel-
dessin avec la cotation, tandis qu'en B, le ce que la pièce soit complétée. ques exemples de construction de lignes non
choix de l'arête verticale est clairement ex- isométriques apparaissent aux figures 9.6
pliqué ainsi que le tracé des axes. Il est et 9.7.
à noter que la cotation se fait en mesures TRACÉ DE LIGNES NON ISOMÉTRIQUES
exactes. La figure 9.5 illustre deux métho- Plusieurs objets possèdent des surfaces in- REPRÉSENTATION ISOMÉTRIQUE
des utilisées pour tracer des vues isométri- clinées ou obliques. En projection isométri-
ques d'objets irréguliers: la méthode par que, elles n'apparaissent donc pas en vraie DE CERCLES ET D'ARCS
sections en A, qui consiste à séparer men- grandeur. On construira toutes les lignes de Tout cercle apparaissant sur l'une des faces
talement l'objet en tranches que l'on trace l'objet parallèles aux directions isométriques d'un cube isométrique prend la forme d'une
ensuite séparément dans leurs positions res- en vraie grandeur et on localisera aussi en ellipse, comme on peut le constater à la
pectives les unes par rapport aux autres; en vraie grandeur, sur des lignes ou sur des figure 9.9, tandis que la méthode à suivre
B, la méthode de la boîte, qui consiste à surfaces isométriques, les extrémités des li- apparaît à la figure 9.10:
184 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
(A)
Fig. 9.9 Étapes à suivre dans le dessin de cercles
en projection isométrique
(C)
J
/
Il
1
-
COTATION DE DESSINS
(A)
EN PROJECTION ISOMÉTRIQUE
(B)
On utilise parfois le dessin d'une pièce sim-
ple en projection isométrique comme dessin
d'atelier et, dans ce cas, la cotation est es-
sentielle. L'arête cotée, les lignes d'attache,
la ligne de cote ainsi que les flèches longues
et étroites, se situent sur un même plan.
L'inscription des nombres et des notes se
fait de deux façons, soit par inscription en
projection, soit unidirectionnelle. Dans la
cotation en projection, les inscriptions sont
tracées parallèlement aux plans, y compris
les annotations qui devraient s'inscrire à
l'extérieur du dessin (Fig. 9.15A).
(C) (0)
COUPES ISOMÉTRIQUES
Sur les coupes en projection isométrique,
les sections sont hachurées à un angle de
60° avec l'horizontale, et on les trace en
Al DEMI·COUPE Bl COUPE
opposition dans les demi-coupes (Fig. 9.14). Fig. 9.14 Coupes et hachures
LE DESSIN FIGURATIF 187
DESSINS D'ASSEMBLAGE
ISOMÉTRIQUES
Les dessins en projection isométrique dé-
calés sur l'axe sont souvent utilisés dans les
catalogues ainsi qu'en publicité (Fig. 9.17
et 9.21).
A) COTATION EN PROJECTION
D) COTATION UNIDIRECTIONNElLE
MANCHON .--:.:~
/ ~u nr SERRAGE
i
1
l.
\
.~
(A) (8)
A. South Chester Corporation, Southco lion Fasteners
Fig. 9.17 Dessins d'assemblage
en projection isométrique B. Holman Bros., (Canada) Limited, Maxam·Nopak Division
Tiré de l'American Drafting Standards Manue/, Tiré de l'American Drafting Standards Manua/,
Pictoria/ Drawing (ASA Y14.4 - 1957), avec l'au· Pictoria/ Drawing (ASA Y14.4 - 1957), avec l'au-
torisation de l'éditeur. The American Society of torisation de l'éditeur. The American Society of
Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street. New York
18, N.Y. 18, N.Y.
Fig. 9.18 Représentation des filets e! des arrondis Fig. 9.19 Représentation des filets en projection Fig. 9.20 Interruptions conventionnelles
isométrique
LE DESSIN FIGURATIF 189
VIS DE MÉCANIQUE
fjOTA: Il IMPORTE D'ÊTRE
PRUDENT POUR DtMONTER
CE FERME-PORTE
NE PAS ENLEVER
CE BOUCHON D'EMBOUT
AVANT LE RESSORT
LIGNES D'INTERRUPTION qui permet de tracer toutes les dimensions une apparence plus conforme à celle qu'au-
en vraie grandeur, et la projection cabinet rait l'objet lui-même vu sous cet angle. La
Les interruptions dans les pwces trop lon-
dont les dimensions sur l'axe fuyant sont grande facilité avec laquelle se tracent ces
gues se tracent de préférence à main levée
réduites de moitié, donnant ainsi à l'objet dessins a contribué à rendre le dessin en
(Fig. 9.20).
Fig. 9.23 Types de projection oblique détails apparaissant sur la partie avant, pour
les tracés à l'horizontale ou à la verticale.
L'inscription des dimensions et des an-
notations se fait tout comme pour les pro-
jections isométriques, soit en projection, soit
en parallèle (unidirectionnelle) et l'on doit
aussi éviter autant que possible d'inscrire
des dimensions sur le dessin.
projection cabinet très populaire, surtout Pour les tracer sur les faces obliques, on
pour des figures comprenant des cercles et peut utiliser la méthode indiquée à la fi-
des arcs. Les dessins en projections cavaliè- gure 9.25 :
re et cabinet apparaissent à la figure 9.23,
1. Tracer un carré en projection oblique,
tandis que la figure 9.24 explique, par la
méthode de la boîte, la méthode à utiliser de dimensions égales au diamètre du cercle,
pour tracer une figure de forme irrégulière. ainsi que les axes reliant le centre des cô-
Les plans inclinés sont tracés en détermi- tés opposés
nant la position extrême des arêtes de ces 2. Tracer un cercle dans un carré (vue
surfaces, pour les relier ensuite par des de face) adjacent au premier et diviser sa
traits. On commence par établir les trois circonférence en parties égales
axes pour ensuite tracer un cube dont les
dimensions sont égales aux dimensions hors 3. Projeter ces points jusqu'à l'arête du Fig. 9.25 Tracé de cercles Il perspective oblique
tout de l'objet, après quoi on en trace les carré adjacent en projection oblique. Des par la mélhode du quadrillé
contours, en commençant par l'avant et en points de rencontre, tracer des parallèles à
terminant à l'arrière. Enfin, bon nombre l'axe. On trace ensuite des traits verticaux
des techniques du dessin en projection iso- ou horizontaux correspondant aux premiers,
métrique s'appliquent parfaitement aux des- pour former un quadrillé irrégulier dont les
sins en projection oblique. points d'intersection correspondent à des
points du tracé de l'ellipse REPRÉSENTATION
ilE DÉTAilS COURANTS
TRACÉ DES ARCS ET DES CERCLES
EN PROJECTION OBLIQUE COTATION DE DESSINS FILETS ET ARRONDIS
Autant que possible, le côté choisi pour
EN PROJECTION OBLIQUE Les filets et arrondis se tracent ordinaire-
l'élévation sera celui où apparaissent les Les lignes de cote se tracent parallèlement ment sous forme d'angles. Cependant, pour
cercles et les arcs, ce qui permet de les aux axes de projection et les lignes d'a1tache les tracer ün pourra utiliser les méthodes
tracer tels quels. sont, autant que possible, rattachées aux illustrées à la figure 9.18.
--1--- -+ ---+-
A B c D
Fig. 9.24 Projection oblique par la méthode de la boile
LE DESSIN FIGURATIF 191
LI t7
I.JI 1/ 1\
v:
1\ !JI 1/ 1/'V l\.
1.1 1/ 1./1./ 1,)
1./ 1/'1/ J.".o l '
l 1./
1 j,..o l '
II"
9
4 TROUS, DIA i6
Tiré de l'Amer/can Dratting Standards Manual
Plctorial Drawlng (ASA Y14.4 - 1957). avec l'au:
torisation de l'éditeur, The Amerlcan Society of
Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York
18, N.Y.
Fig. 9.27 Représentation de filets en projection
oblique
..,
.
rJi
PERSPECTIVE [7
I~ 1./
On appelle perspective un dessin tracé à
l'aide de lignes visuelles qui, à partir de
i;" 1/'
""
:"., l"- I
,
1&
l'objet à dessiner, convergent vers un point !~ 1\.. 1
situé à une distance finie du plan de pro- ;rl ~ 17 r)
jection (Fig. 9.1 et 9.2). ! 1 """J 1,)
Al COTATION EN PROJECTION Les dessins en perspective paraissent plus """'i.oo
.J
9
4 TROUS, DIA i6 réels que les projections axonométriques ou
obliques. Étant plus difficiles à réaliser que
les autres dessins figuratifs, on en fait un
usage restreint limité surtout aux illustra-
tions et aux dessins d'architecture.
Pour tracer un dessin en perspective, il
faut un plan de projection, un centre de
projection représentant l'œil de l'observa- Fig. 9.28 Papier quadrillé
teur regardant l'objet, la ligne d'horizon
tracée au niveau de l'œil, un ou plusieurs
points de fuite sur la ligne d'horizon, vers
lesquels convergent les lignes fuyantes et la
1---/--1----- 5 ligne de Terre sur laquelle repose l'objet à dessin, on conseille de tracer la face de
1·000 dessiner et le plan de projection. l'objet sur le plan de projection en vraie
1 1
CLAVETAGE '4Xë Le centre de projection, œil de l'observa- grandeur (Fig. 9.32). La ligne pp sur la vue
Dl COTATION UNIDIRECTIONNELLE teur, ne doit pas former un angle plus grand de dessus représente le plan de projection
que 30· avec les points extrêmes de l'objet, et le point CP situe le point d'observation.
pour éviter la distorsion du dessin. Ce cen- On détermine la position des points qui ne
Fig. 9.26 Tracé en cotation d'un dessin en sont pas sur le plan de projection en les
projection oblique tre doit donc se situer à une distance égale
à environ le double de la plus grande di- projetant selon l'exemple pour le point N
mension de l'objet à dessiner (Fig. 9.30 et sur la figure 9.32A.
9.31). Les dessin~ les mieux réussis et les Pour déterminer la hauteur d'un point
PIÈCES FILETÉES plus agréables à l'œil sont ceux dans les- situé à l'extérieur du plan de projection, le
quels le centre de projection est situé au point P à la figure 9.32A par exemple, il
Les filets sont représentés par une suite de
cercles disposés à égale distance le long de centre de l'objet, à une hauteur qui permet suffit de prolonger la ligne PR jusqu'en S
l'axe de la pièce filetée et ne correspon- de tracer une surface horizontale suffisante. sur le plan de projection. La hauteur de ce
dent pas obligatoirement au pas réel du point correspond donc à la hauteur réelle
filet (Fig. 9.27). On peut aussi tracer de du point P. On peut donc dire qu'il suffit
PERSPECTIVE À UN POINT DE fUITE de relier un point quelconque par une ligne
l'ombre (Fig. 9.19).
La perspective à un point de fuite est sem- provenant du point de fuite et de prolonger
INTERRUPTIONS blable aux dessins obliques. La différence cette ligne jusqu'au plan de projection pour
réside dans le fait que les arêtes des sur- pouvoir en déterminer la distance réelle
Le tracé des interruptions est illustré à la faces fuyantes convergent vers un même d'un des plans horizontal ou vertical de
figure 9.20. point sur la ligne d'horizon. Pour réussir ce l'objet.
192 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
G. Adamson, architecte
Fig. 9.29 Dessin en perspective du R.S. McLaughlin Collegiate and
Vocational Institute, Oshawa
Pour tracer une perspective à un point d'en déterminer la hauteur; la figure 9.33 fice, et l'on place le point de fuite au ni-
de fuite, on trace une vue de côté ou de illustre les étapes à suivre. veau normal de l'œil.
face et la vue de dessus. Cette dernière
permet de localiser les détails par rapport Ce type de dessin est souvent utilisé pour
au plan de projection, et l'autre vue permet dessiner l'intérieur de pièces dans un édi- PERSPECTIVE À DEUX POINTS DE FUITE
Le dessin en perspective à deux points de
LARGEUR DE LA MAISON
PLAN DE PROJECTION (PP) fuite est semblable au dessin axonométrique,
à cette différence que les fuyantes conver-
gent vers deux points de fuite situés sur la
ligne d'horizon. Une arête verticale corres-
pondant à la hauteur de l'objet est ordinai-
rement placée sur le plan de projection et
sa dimension est en vraie grandeur, tandis
que les lignes indiquant la longueur et la
largeur apparaissent comme des fuyantes.
Le tracé d'un prisme de forme simple est
illustré à la figure 9.36. La ligne 1-2 étant
tracée sur le plan de projection, sa longueur
apparaît en vraie grandeur sur le dessin. On
t - - - - - - - - M I N . 2 L - - - - - - - -.....-.ll
relie ensuite les points 1 et 2 aux points de
VUE DE DESSUS fuite, par de légers traits qui représentent
les arêtes des surfaces indiquant la longueur
et la largeur du prisme. Les arêtes en lar-
geur convergent vers le point de fuite gau-
che PFG, tandis que les autres convergent
HAUTEUR DE LA MAISON
vers PFD. L'arête 3-4 sur la vue de dessus
PLAN DE PROJECTION (PP) n'étant pas en contact avec le plan de pro-
jection, elle n'apparaîtra pas en vraie gran-
deur, ainsi que l'arête qui la relie à 1-2.
CENTRE DE
Pour situer l'arête 3-4, il faut la relier (vue
PROJECTION (CP) LIGNE D'HORIZON
de dessus) à CP, et du point d'intersection C,
avec le plan de projection, il suffit de tra-
li GNE DE TERRE
cer une ligne verticale jusqu'au tracé de la
perspective, où elle doit croiser les lignes
I-PFD et 2-PFD, aux points 3 et 4. La
VUE DE FACE ligne 5-6 s'obtient de la même manière. De
là, en joignant le point 3 à PFG et le point
5 à PFD, on obtient le point 7 à leur inter-
Fig. 9.30 Terminologie des vues en perspective section.
LE DESSIN FIGURATIF 193
A B c
VUE DE DESSUS
VUE DE DESSUS VUE DE DESSUS
N
__ r"",~ 1\\~ 1\
i
j
["Ni(
l ',,- 1 \
•
1\
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j ,!
pp
1 i "" \. 1 \ 1 i\
I i i "1 1,\
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i '" \li' ''
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\.r
\
f
RAYONS VISUElS
l1""~{ \ \\
1"\. CP/'
! ;'\..'. \.
HAUTEUR RÉELLE 1
1
1. R
p~'~--------------~
LT
~
!I
i 1
i i
}, i
-- - '''PF
.::~::o:t
LIGNE D'HORIZON
, LT
- -----
(1) (2) (3)
PLAN DE PROJECTION
HAUTEUR DE LA PORTE
LIGNE
D'HORIZON
VUE DE DESSUS
LIGNE
HAUTEUR DE LA FENËTRE DE TERRE HAUTEUR DU FOYER
VI
CP
PP
CP
LIGNE DE TERRE
VUE DE FACE
LE DESSIN FIGURATIF 195
-;
- 5
a:
~
0::,,_.-
::::J
LLl
1-
:-;:)
7 --~'_--~-_.~~.-~.
- :2
--i
PERSPECTIVE DU PLANCHEH
-/---~----~------------------_.-----------.t-~---~.-- ! -----------,----,------
5 3 2 o 2
LIGNES PARALLÈLE~
\
\
t6
5
L ~
7
VUE DE PLAN 3 4
POINTS A ET B
PROJETÉS PERPENDICULAIREMENT
AU PLAN DE PROJECTION
AFIN DE DÉTERMINER LES POINTS DE FUITE
DES COTÉS DROIT ET GAUCHE (PFD. PFG)
/
fig. 9.35 Papier graphique de perspective
à un point de fuite
1 ANGLE OUELCONOU
;1 ORDINAIREMENT 30 0
LIGNES
PARALLÈLES
f B
Fig. !I.3ï Perspective Il double poinl de fuite d'un objet qui n'est
pas en con lac! avec le plan de projection
li GNE DE TERRE
VUE DE COTÉ
LE DESSIN FIGURA TIF 197
r---r--r--
-- --r--r-:.
r--r--r-
r-_-f----
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Fig. 9.39 Papier graphique pour perspective à double point de fuite
198 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
PROBLÈMES
A B C
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1
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G H J
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Fig. 9.40 Esquisser les objets ci·dessus
LE DESSIN FIGURA TIF 199
A B C
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G H J
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K l M
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Fig. 9.41 Esquisser les objets ci·dessus
200 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
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T ............._ _ _ _ _ _•_ _ _ _ _ _ _ _--L j Fig. 9.47 Coulisseau en T
--~----- T M
1
DIA '4"'
l M
11
DIA 2 81 ,
1.. 2..L
4
1· 6 -
3 :1
~--~--~--------------------~~--~~
Fig. 9.50 Palier
DIA li
2 TROUS.
9
DIA î6
1
- DIA 2' CH.
r DIA 2 -
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1
Il xl
4 8
d:~~J
1. DIA 5 1
COUPE A-A
-IN
DIA.3.~
4
L...----- 3~
4
3 TROUS, DIA 1
T
1 -IN
L~~~__~~~~
Fig. 9.54 Organe de liaison
1 X 1 - 8 UNC - 2A
AUX DEUX BOUTS
CLAVETAGE tXi
Fig. 9.57 Main d'attache pivotante
~I~
~----~---------~r---~t~
14
2 TROUS,
DIA l i
DIA l i
CLAVETAGE
iX!-
- t
f$=~
-IN
N 1
4=CU-J---L-+-~ 2
TROUS
OBLONGS.
2 TROUS. DIAn,.
FRAISE t X 45 0
-..l1~--_4J.._
DIA 1 'l' 2 DIA a8
DIAi
1
4 BOULONS HEX.4:;r •
ËQUIDISTANTS
N
<C
CS
1·
DIAH
Fig. 9.63 Plan de détails
d'un cardan à croisillon
PIÈCE 2 - 1 ANNEAU
GOUPILLE CONIQUE N° 4
PIÈCE 1 - 2 CHAPES
0
N
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ÉCHELLE 4'1 = 1 PIED
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-N Fig. 9.64 Exercice de perspective à deux points de fuite
206 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL
\
nr--
PLAN DE PROJECTION
\ PF
LIGNE D'HORIZON
o
,1
-0 DIA l i
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o
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o N
- 1
'<t LI GNE DE TERRE
~-------------- 4
PLAN
PP
LIGNE D'HORIZON
'<t
o
-0
.,.,
- 1 - 1
"
LE DESSIN FIGURA TIF 207
PLAN DE PROJECTION
1-
1- =j 1 1 [~ --.- TRACER LA LIGNE
I-r -l:..:9---.--.---rJ-
1 1
D'HORIZON À 4"
AU-DESSUS DE
~----------4l------~~
1 1 1 LA LIGNE DE TERRE
\ 4
LIGNE D'HORIZON . PF
LI GNE DE TERRE
:CP
Fig. 9.68 Exercice de perspective li deux points de fuite
Fig. 9.67 Exercice de perspective: base d'étau de perceuse
PORTE DE SERVICE 2'-8" x 6'-8" x 6' X H" LIGNE D'HORIZOE À 5'-6" AU-DESSUS DE LA LIGNE
DE TERRE
PLAN DE PROJECTION
Fig. 9.69 Exercice de perspective à deux points de luite
LIGNE DE TERRE
SP
Deuxième partie: LES LIAISONS
TECHNIQUES
1ndu,tri al Fa,teners 1n,titute
fig. 10.1 Organes de liaisol1
10 LA VISSERIE
FilET EXTÉRIEUR
oc ....
1 0' 1
D. STUBB 60° (TRAPÉzoïDAL) E. ACME (TRAPÉzoïDAL 29°) F. STUBB ACME (TRAPÉzOïDAL MIXTE)
211
212 LES LIAISONS TECHNIQUES
A. REPRÉSENTATION EXACTE
UTILISÉE POUR lES DJ:TAILS AGRANDIS ET DANS DES CAS SPÉCIAUX DIA INTÉRIEUR
Oil DU TROU
À TARAUDER
B. REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE
----
UTILISÉE POUR ACCENTUER UN DÉTAIL OU POUR ÉVITER LA CONFUSION AVEC D'AUTRES TRAITS PARAllÈLES
a
DE DU FilET - TRAIT FIN - CERCLE D'EN~VIRON
FOND DU FILET - TRAIT FIN - CERCLE D'ENVIR:;J 270'
ŒF-3-w
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C. REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
1
petites montres et dans les plus gros paque- une courbe gauche engendrée par une droi-
bots. te d'un plan que j'on enroule sur un cy-
Une liaison peut être permanente tels On fabrique une grande variété de formes lindre droit ou sur un cône de révolution.
les rivets, les soudures et les colles ou, et de grandeurs de pièces de liaison stan- Le pas est la distance prise parallèlement
plus ou moins démontable, comme les bou- dards, telles que les vis, les boulons, les à l'axe entre deux points consécutifs.
lons, les écrous, les vis, les goujons, les goujons et les écrous, fonctionnant par
goupilles, les anneaux et les clavettes. Une pas de vis (voir les spécifications et les
normalisation des liaisons, tant dans la dimensions à l'appendice). Quant à la no-
FORMES DES fiLETS
forme que dans la nomenclature et les ca- menclature des filets, elle apparaît à la Le filet U nified National est le plus fré-
ractéristiques, a suivi le progrès industriel. figure 10.2. Enfin, on peut définir un filet quemment utilisé en Amérique du Nord
En dessin industriel, une connaissance ap- de visserie comme étant une saillie héli- (Fig. lO.3B). Le terme Unified fut défini
profondie des concepts et de la représen- coïdale de forme régulière enroulée autour à la suite d'un consensus entre les Comités
tation graphique des liaisons courantes est des surfaces intérieures ou extérieures d'un de normalisation du Royaume-Uni, des
essentielle. cylindre droit ou conique. Une hélice est États-Unis et du Canada qui, en 1948,
LA VISSERIE 213
I~~~
~ CERCLE OU
~ 3l~IIiIII. y m."". \
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)
-1 DE 12 12
À SUml LA DIMENSiON DU DESSIN
C. REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
UTILISÉE LORSQU'Il N'Y A AUCUN RISQUE D'AMBIGuïTÉ
mirent au point des normes communes aux STUBB 60°, ACME et STUBE ACME, filets, pour éliminer le travail laborieux
filets. Antérieurement, le fond et le som- sont spécialement conçus pour des organes qu'exige le développement répété de l'hélice.
met des filets American National étaient de transmission de mouvement, comme la
plats, tandis que le fond du filet Unified vis mère d'un tour, ou pour certains appa- On utilise généralement trois formes de
National est arrondi et son sommet est plat représentation: figurative, schématique et
reils de levage. Enfin, le filet en dents de
ou arrondi. La figure 10.3J illustre le filet symbolique. On devrait utiliser la représen-
scie ou butée peut supporter une charge
standard britannique Whithworth, utilisé dans une seule direction, en s'appuyant tation symbolique lorsqu'elle suffit pour
avant la normalisation. donner une indication claire et précise des
sur la surface perpendiculaire à l'axe.
données requises. Les représentations fi-
Le filet aigu en V est à peu près réservé gurative ou schématique, bien que plus lon-
à quelques instruments de précision, tandis
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE gues à dessiner, sont parfois nécessaires
que le filet rond est ordinairement roulé DES FILETS pour éviter la confusion avec des lignes
ou coulé, par exemple sur les douilles des Les tracés conventionnels d'usage courant parallèles ou pour mieux illustrer certains
ampoules électriques. Les filets carrés, remplacent la représentation exacte des détails d'un filet.
214 LES LIAISONS TECHNIQUES
••
le fond, jusqu'à la ligne d'axe. On devrait
utiliser la représentation figurative pour
le tracé des vues en coupe des filets exté-
rieurs, et le dessin symbolique pour les
filets intérieurs cachés.
FIGURATIVE
REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
8-R~*~
y§-$- SCHÉMATIQUE SYMBOLIQUE
ASSEMBLAGE DE PIÈCES FILETÉES
Les divers tracés conventionnels pour les
pièces filetées servent à décrire les filets
dans un dessin d'ensemble (Fig. 10.6):
on peut sans inconvénient utiliser une ou
plusieurs méthodes sur un même dessin.
Ces représentations désuètes que l'on retrouve encore sur certains dessins ne devraient pas s'utiliser à l'avenir.
~llffitffit~[
aussi sous forme schématique ou symboli- 0
que, Cependant, les dessins figuratifs et les d'intervalle, dont le pas égale la triple dis-
détails agrandis doivent en indiquer claire- tance axiale entre trois filets consécutifs.
ment la forme. La figure lü.I2B illustre L'avance égale trois fois le pas. Le filetage
le tracé d'une pièce à filet carré, tandis à filets multiples s'utilise sur les pièces dont
que la figure 10.3 en montre la forme et le déplacement axial par tour doit être
~~~
les dimensions proportionnelles. grand, comme dans les mécanismes d'ou-
verture et de fermeture des fenêtres.
FILETS ROULÉS
Le diamètre de la tige non filetée des p i è c e s ________
. . . ______ _____
. ..._ _ \600/~_
~ __ .__.
MIll
- -- -- - - - PAS = iP
diquer ce détail. 1
FilETS À DROITE
-~------~,-
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.
~~
- PAS = 2P-1 r
ET FILETS À GAUCHE
À moins d'indications contraires, le sens
des filets est toujours à droite, c'est-à-dire
qu'un boulon se visse de gauche à droite
(sens des aiguilles d'une montre) dans un
trou taraudé. Cependant, les tendeurs et NOTA: lES TRAITS DU
DIAMÈTRE NOMINAL ET
autres mécanismes spéciaux exigent l'utili- B) IIIS À FIlETS DOUBLES 1