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DIALLO Hassan Licence 2

THEORIEDE L'IMAGE

SESSION 2
SUJET : Christian Boltanski

INTRODUCTION

I.Ses débuts
a) la peinture
b) la photographies

II. Œuvres Tridimensionnelles


a) Ses installations

III.Théâtre d'ombres
a) Analyse
b) Œuvre en rapport

IV. Autres artistes


a) Tim Noble et Sue Webster
b) Diet Weigman
INTRODUCTION
Christian Boltanski est un artiste autodidacte de nationalité française, né en 1944 à Paris.
Il commença à peindre en 1958 plutôt sur des grands formats à travers des
représentations de situations macabres.

Christian Boltanski, La chambre ovale, 1967 , acrylique sur isorel,115x146.5 cm.

I.a)

Cette peinture assez abstraite de par la forme de la pièce, les couleurs utilisées (le rouge
et le bleu mélangés à du vert rappellent les codes du cinéma expressionniste dont la
couleur rouge représente « l'incendie » et la couleur bleu « la nuit ») fait ressortir un
sentiment de tristesse, de solitude. On y trouve un personnage sans bras seul, assis par
terre dans un « coin »

Sa vie et son œuvre se confondent. En effet, son travail réside dans l'invention d'une
biographie faussée et présenté comme telle. Pour cela, il utilise des objets qui ne lui ont
pas appartenu, il reconstruit alors une vie qu'il n'a pas vécu.
L’engagement artistique de Boltanski s'apparente presque à de la thérapie, par ce retour
sur les traces et les traumatismes du passé qu'il génère chez chacun à travers ses
œuvres.

I.b)

Après la peinture, Boltanski travaillera sur la photographie, définit comme un instrument de


prédilection apte à véhiculer la pensée, transmettre une idée. Cet outil est apprécié pour
sa précision descriptive, son pouvoir de dénotation et son caractère indiciel d'empreinte
fidèle et immédiate de la réalité.
Christian Boltanski, L'album de la Famille D, 1971, installation photographique.

Ce travail regroupe 150 photographies amateurs en noir et blanc, qui sont flous ou alors
mal cadrées. On y retrouve ce qu'on peut trouver dans beaucoup de familles, des
photographies sur un anniversaire, un mariage, une photo de classe, des lieux, etc..
Ici aussi il fait travailler la mémoire individuelle de chaque individu.

Christian Boltanski, Album photographique, 1948-1956, Livre 32 pages, dos carré collé,
impression noir et blanc, 22 x 15.5 cm

L'album photographique est un livre doté d'un texte en anglais, français et allemand. On y
retrouve 32 photographies en noir et blanc dans lesquelles Boltanski rejoue des scènes de
son enfance. Chaque photo est légendée dans les trois langues et décrivent l'activité de
l'artiste. Néanmoins, rien ne peut nous dire si il s'agit vraiment ou non de la véritable
enfance de l'artiste. Ce serai la reconstruction d'une vie qu'il n'a alors pas vécu.
II.a)

Christian Boltanski est l'un des principal artiste contemporain français. On retrouve dans
son travail des thématiques récurrentes. Il cherche simplement à restituer des faits relatifs
à l’enfance, à la famille, à la mort, à la mémoire et à la banalité, l’inconscient.

Cela peut s'explique par le fait qu'il soit issus d'une famille juive, il a alors vécu dans un
climat de guerre, dans la crainte et sera marqué par le souvenir de la Shoa et traitera des
sujets comme l'Holocauste.

Christian Boltansky, Réserve, 1990, Vue d'installation, Tissus et Lampes, Dimensions variables

Cette pièce fait allusion aux entrepôts dans lesquels se trouvaient les effets personnels
des déportés durant la guerre réunis par les nazis. L'utilisation du vêtement chez Boltanski
fait donc référence au thème de La Mort, de la Disparition ou encore du Souvenir. Il disait
même « La photographie de quelqu'un, un vêtement ou un corps mort sont presque
équivalents : il y avait quelqu'un, il y a eu quelqu'un, mais maintenant c'est parti ». Le
spectateur est alors confronté à l'empreinte qui témoigne une vie passée. Dans Réserve,
plus qu'un amas de vêtements, l'artiste insiste sur la dimension olfactive, l'odeur que
produit le rassemblement de ces vieux vêtements usagers, odeur qui fait penser aux
conditions de vies dans lesquels les déportés étaient confrontés ( mal nutrition, manque
d'hygiène, …)

De manière générale, Christian Boltanski utilise le souvenir que l'on peut rattacher à un
objet pour le transformer en fiction, c'est ce qu'on va appeler la Mythologie Individuelle.
La mythologie individuelle ou encore mythologie personnelle exprime la transposition du
quotidien par l'individu pour atteindre le personnel, l'intime. Le mythe est un mode de
signification et non d'objet ou concept. Il va contribuer à maintenir la cohésion sociale par
la préservation de ce qu'on va appeler les rituels commémoratifs. Parler de mythe
universel revient à prendre en compte les interrogation qu'on pose à la société (ici le
travail de l'artiste et plus précisément de Boltanski)
Son travail est alors orienté vers la mémoire universelle, celle que le monde partage
malgré ses différences. Il cherche à faire ressortir l'unicité de chaque être ainsi que sa
fragilité. Il ne cherche pas à raconter la vérité mais à faire ressentir la réalité. Et pour ce
faire, il va utiliser des matériaux qu'on peut trouver partout comme des journaux, des
vieilles photographies, des vêtements, tout ce qui peut faire appel à notre petite mémoire,
appelée aussi la « mémoire affective ».
La pratique de Christian Boltanski va évoluer au fil du temps, son art se rapprochera de
plus en plus de l'univers du théâtre. Ses derniers travaux appartiennent au registre de
l'installation. Il est alors attaché à un registre de l'art contemporain, succédant à l'art
moderne, apparues dès le début des années 45 dû à la variété des matériaux qu'il utilise
(pâte à modeler, ficelles, métal, carton, ruban, etc..)

A travers des œuvres de plus en plus narratives, parti de la peinture, pour tendre vers
l'installation photographique puis de vêtements (qui serviront à mieux parler de l’individu)
Boltanski va s'investir dans le milieux du spectacle enrichissant alors son travail plastique.

Christian Boltanski, Composition Théâtrale, 1981, Cibachrome fixé dans cadre-vitrine noir, 241 x
124,5 x 8,8 cm

Ses « Composition Théâtrale » mettent en scène des pantins réalisés avec du carton
ondulé, du fil de fer et des attaches parisiennes. Ces fabrications nous rappellent les
objets que Picasso pouvait fabriquer, comme la célèbre guitare faite en carton et fil de fer
réalisée en 1912.
Boltanski va comparer ses petits pantins à des fétiches vaudous et ne seront visible pour
le public seulement à travers des photographies qui va transfigurer le travail manuel de
fabrication.
Ce pantin me rappel ce qu'étant enfant, nous avons été amenés à fabriquer lors d'ateliers
dans les classes de maternelles et de primaires. Encore une fois, la notion de souvenir est
très présente dans l’œuvre de Boltanski, elle amène chaque sujet à se questionner sur
son passé, sur son vécu.
III.a)

Christian Boltanski, Théâtre d'ombres, 1984. Vue d'installation, Institute of Contemporary Art,
Nagoya, Japon, 1990.

Nous sommes ici face à une installation, genre apparue dans les années 60. L'installation
a pour but de plonger le spectateur dans une expérience physique, psychique ou mentale
grâce à la combinaison de plusieurs médiums et médias dans l'espace. L'installation
trouble les rapports entre l’œuvre et le publique qui peut devenir partie intégrante de
l’œuvre. Elle s'exprime le plus souvent dans un cadre tridimensionnel. Le travail mis en
situation fait appel au hors-champ donnant lieu à une notion d'immersion, et de théâtralité.
Dans une pièce, son disposés au premier plan sur le sol plusieurs objets placés en cercle
tout autour d'un dispositif de lumières ce qui va projeter leur ombres sur les murs de la
pièce. On y distingue des visages humains, des sortes de crânes, ainsi que des
squelettes, le tout maintenu à l'aide de ce qui semble être de la ficelle. On ressent du
mouvement, les ombres envahissent la pièces. La proximité des lumières et des objets
donne un agrandissement de ces derniers. La lumière sur le sol est rouge, jaune, faisant
ainsi penser au feu. Les ombres projetés donnent un sentiment d’oppression, un mal être.
Cette installation est plutôt macabre, elle fait beaucoup penser à la mort et au rituels.

Cette œuvre me fait penser aux peintures rupestres qu'on a pu trouver dans les grottes
lors de la période du néolithique. On dirait une danse, les objets donnent l'impression de
tournoyer dans la salle et font alors ressortir un sentiment d'insécurité, comme des images
fantomatiques.
Nous sommes sur un travail entre lumière et ténèbres, face à une œuvre tridimensionnelle
car elle occupe tout l'espace et varie selon l'angle depuis lequel elle est regardée.
Le spectateur face à l'installation crée l’œuvre, et ce en faisant appel à sa propre histoire.
Chacun reconnaît quelque chose
D'un point de vue personnel, les lampes me font penser à une sorte d'interrogatoire de
police et le dispositif aux jouets pour enfants qu'on peut trouve au dessus d'un berceau à
l'inverse que celui ci ne serai en aucun cas afin de rassurer un enfant.

Ce dispositif me rappel également l'univers de la série « True Detective » dans laquelle


deux policiers enquêtent sur un meurtre macabre ayant eu lieux. Ils sont alors mené vers
un tueur qui ferait alors des rituels, appartenant à une secte. Des petites sculptures en
bois sont retrouvées un peu partout dans la ville. Cette série traite les thématiques de la
mort, du spirituel, de l'inceste et de la mémoire.
True Détective, Sculptures en bois, série américaine, Nic Pizzolato, 2014

True Detective, Photographies, série américaine, Nic Pizzolato, 2014

Les couleurs qui ressortent du dispositif de Christian Boltanski nous fait revenir encore
une fois aux codes du cinéma expressionniste, le bleue illustrant la nuit et le rouge
l'incendie.

Pour en revenir au titre, le « Théâtre d'ombre » à des origines anciennes du Proche


Orient. Il était autrefois utilisé à des fins religieuses afin d'évoquer l'âme des morts. Il sera
ensuite utiliser pour raconter des histoires en projetant des ombres produites par des
silhouettes que l'on place devant un faisceaux lumineux.

Ce travail est la succession des Compositions Théâtrales faites en 1981.


La mouvance provoquée par les silhouettes peuvent aussi faire écho à ce qu'on appel « la
danse des morts » ou encore « danse macabre ». Elles sont généralement peintes sur le s
murs. Le nombre de personnage et la composition dépend du lieu de création (tout
comme les installations de Christian Boltanski). C'est une pratique datant du Moyen-Age,
mêlant morts et vivants, cette danse souligne la vanité des distinctions sociales dont se
moquait le destin. A l'origine, elle constituait le sujet de représentations théâtrales
populaires appelées « Les Mystères » (pièces de théâtres où le surnaturel et le réalisme
prenait par dans des histoires mises en scènes par des tableaux animés aux dialogues
très larges). Cette pratique serai venu de France. Avant la danse macabre, on pouvait
trouver des écris, sur la représentation de classes sociales variées se plaignant du fait
qu'ils vont mourir sous peu. Dans les plus vieux textes du genre, on retrouvait un prologue
soulignant le caractère inévitable de la mort.
Selon Boltanski, avant il y avait une sorte de cérémonie de la mort, maintenant on voit
plutôt un refus de la vieillesse et de la mort qui devient quelque chose de complètement
honteux.

b)
D'autres installations ont succédé à « Théâtre d'ombres » ayant également un jeux avec la
lumière, les ombres, et abordant des thématiques comme la mort et la mémoire.

Christian Boltanski, Monument Odessa, 1989, Vue d'installation (boîtes à biscuits en métal,
photos, lampes), 350 x 230 x 22 cm

Réalisée entre 1989 et 2003, actuellement au Jewish Museum de New-York. Ce travail a


été réalisé en mémoire des juifs massacrés pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans le
titre, « Monument » renvoi à Monument aux morts et « Odessa » à une ville en Ukraine
d'où venait le grand-père de Christian Boltanski. Son œuvre est encore une fois
pleinement reliée à ses racines. La manière dont sont disposés les objets évoque un autel,
cela me fait alors penser à un endroit de recueillement et de silence. La lumière n'a tout de
même ici pas le même objectif que dans « Théâtre d'ombres », elle n'a pas pour but
d'éclairer les images mais est perçue comme la manifestation de la vie ou de l'esprit, elle
nous fait ressortir l’absence de ses personnes. Cette installation dégage un sentiment de
tristesse. Les photographies en noir et blanc, en gros plan et flou donne une impression
de la présence de fantômes et la lumière ajoutée à cela fait ressortir quelque chose de
macabre. Encore une fois nous ne savons pas si ces personnes appartiennent ou non à la
famille de l'artiste. Les fils pendant sur les lampes et entourant les photographies me font
penser à des lambeaux, comme des lambeaux de corps en décompositions ou encore à
du liège qui aurai poussé sur ces photos comme on a l'habitude d'en voir sur de vieux
bâtiments abandonnés, ces personnes seraient à leur tour délaissées par le temps.
Christian Boltanski, Les Bougies, 1988, Vue d' Installation (cuivre, équerres en acier, bougies), 300
x 28 x 32 cm

On retrouve dans cette installation le rôle important de la lumière. En effet, c'est elle qui va
sculpter l'espace en interaction avec la présence du spectateur. Ce sont les mouvements
dans l'air qui vont faire vaciller les flammes et mettre en mouvement les petites figurines
dont l'ombre est projeté sur le mur. Un peu à la manière de Robert Morris et de son
« Condensation Cube » où se sont les mouvements des spectateurs dans la salle qui font
varier l'humidité du cube. Tout comme dans le « Théâtre d'ombres » on peut retrouver la
notion du Mythe de la caverne dont nous parle Platon. Pour résumer, des hommes n'ayant
jamais vu le jours sont enchaînés dans une caverne. Seul un faible rayon de lumière
passe au travers de cette caverne, ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour. Ils ne
connaissent que les ombres projetées sur les murs de la caverne par un feu allumé
derrière eux. C'est une manière imagé d'expliquer les conditions d'accession de l'homme à
la connaissance de la réalité et la transmission de cette connaissance. Ces œuvres
peuvent aussi nous renvoyer au récit de Pline, parlant de la naissance des portraits ; un
soldat partant à la guerre souhaite voir une dernière fois sa dulcinée, c'est alors que pour
ce souvenir de lui, elle dessina le contour de son visage grâce à l'ombre projeté de celui-
ci.
La simplicité des figurines peuvent justement nous faire penser à la représentation que
faisait les hommes des cavernes d'eux-même à travers des peintures murales (à l'aide de
petits bâtons pour le corps et de ronds pour la tête). Nous même avons été amené à nous
représenter de la sorte étant petits sans que vraiment personnes ne nous disent comment
nous devions nous représenter. Aujourd'hui même, cette simplicité se retrouve dans les
pictogrammes, définis comme langage universelle.

IV.

a) D'autres artistes utilisent l'ombre au sein de leur art. J'apprécie particulièrement le


travail de Tim Noble et Sue Webster.
Ces artistes Britanniques ont pour particularité de créer à l'aide de déchets des ombres
chinoises. Comme on dit, les déchets des uns font la fortune des autres.

Tim Noble et Sue Webster, Dirty White Trash, 1998, sculpture en ombre portée

Cette œuvre rassemble 6 mois de détritus ménagers. À priori un simple tas d’ordures mais
on distingue en fait la silhouette des deux personnes en train de fumer une cigarette et de
boire un verre de vin. Ici aussi la lumière joue alors un rôle important dans le dispositif,
sans quoi ce ne serai qu'un simple amas de déchets tout comme le Théâtre d'Ombres de
Boltanski ne serai que de simples objets disposés au milieux d'une pièce. Le point de vue
du spectateur est aussi un élément important, il est alors également acteur comme dans
les installations.

b) Le travail de Diet Wiegman s'inscrit également dans cette lignée. Cet artiste hollandais
crée à partir de simples matériaux des sculptures dont l'ombre projeté donne un résultat
plutôt remarquable.

Diet Wiegman, Regarded from two side, 1984, sculpture en ombre portée

On voit notamment dans cette sculpture que la projection de son ombre va donner
naissance à une autre sculpture connue, il s'agit de celle de David faites par Michel Ange.
Ici aussi l'angle de vue est primordiale ainsi que la lumière, sans quoi l’œuvre n'existerai
pas. Nous sommes encore ici dans un jeux d'ombres chinoises interprété d'une autre
manière.
CONCLUSION

Pour finir, je trouve le travail de Christian Boltanski assez intéressent. Son travail est
accessible à tous et ce, simplement par le fait que chaque individu face à l’œuvre en fait
sa propre interprétation grâce à ses propres capacités linguistiques. Tout le monde à un
vécu, un passé, donc est en mesure de se situer par rapport à l’œuvre. J'aime
particulièrement les installations, qui donne cette dimension théâtrale à l'art, en permettant
au spectateur de faire partie de l’œuvre.
Travailler sur ce dossier a été enrichissant, j'ai découvert un artiste qui utilise son vécu afin
d'en faire une œuvre d'art. C'est aussi un artiste autodidacte avec une passion pour le
cinéma (d'où la présence des codes expressionnistes dans son travail). Il ne cherche pas
à être dans un courant de chic avec son art mais il est là pour nous questionner, nous faire
ressentir quelque chose. On pourrai même presque se mettre à sa place, en voyant la
tristesse qui ressort de ces compositions, on peut imaginer que sa vie n'a pas été de tout
repos.
Bibliographie

DE MAISON ROUGE, Isabelle, Mythologies personnelles : l'art contemporain et l'intime,


édition Scala

LEMOINE, Serge, « L'art moderne et contemporain » édition Larousse, 310 pages,


publication 2010

MAGWEB, art actuel le magazine des arts contemporains [en ligne] (page consulté le 25
mai 2015 ) http://www.artactuel.com/artiste-contemporain-confirme/boltanski-christian-
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Fonds Régional d’Art Contemporain du Centre, L'installation dans la collection du Frac


centre [en ligne] (page consulté le 3 Juin 2015) http://www.frac-
centre.fr/upload/document/pedagogique/2011/FILE_4f316082998c2_peda_11_thema_inst
allation.pdf/peda_11_thema_installation.pdf

MORISSET, Vanessa, Christian Boltanski, [en ligne] (page consulté le 31 mai 2015)
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-boltanski/ENS-
boltanski.htm#Biographie

PLANTADE, Isabelle, Christian Boltanski à propos de son travail [en ligne] (page consulté
le 8 juin 2015)
http://fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr/fiche-media/Europe00234/christian-boltanski-
a-propos-de-son-travail.html

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