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INTRODUCTION
I/ Droit commercial :
Le droit commercial régit les échanges économiques, branche du droit privé qui
réglemente les opérations juridiques accomplis par les commerçants soit entre eux soit avec
des clients se rapportant à l’exercice du commerce.
Le domaine du droit commercial est aussi appelé « commercialité ».
§1] Droit commercial existe-t-il ? Matière à part pour l’ensemble des échanges économiques?
Le droit commercial autonome : lien étroit entre droit commercial et droit civil, il
utilise le droit civil. Le droit civil n’est pas étanche au droit commercial, ce sont les
commerçants qui élaborent des techniques nouvelles et contribuent à évoluer le droit civil =
droit Français de matières distinctes droit commercial AUTONOME.
Le droit commercial suffisant pour régir les échanges éco ? d’autres droit ? (droit
fiscal, droit social).
Notion de droit économique : organisation collective de l’économie par les pouvoirs
privés et publics
Notion de droit des affaires : regrouper tous les outils qui permettent d’organiser et
de structurer la vie des affaires sans tenir compte des délimitations entre les différents droits,
le risque : champs de la matière trop étendue.
Chercher des solutions efficaces éco et juridiques, assurer la sécurité des transactions.
Adaptation aux évolutions éco et politiques. Ethique des affaires : loyauté, exigence de
transparence.
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Seules les autorités publiques sont sources de droit, la pratique permet au droit
commercial de s’adapter rapidement aux évolutions.
Les pratiques qui sont habituellement suivies par les commerçants dans leur rapport
contractuel à défaut de précision contraire, les parties y sont tacitement référées. Ils ne
s’appliquent qu’entres commerçants car ils sont les seuls censés les connaître et les accepter.
Pratique habituelle, pas de détour de la volonté pour les rendre obligatoire, différents
des usages conventionnels, on admet que ces usages sont obligatoires, ils se rapprochent de la
coutume.
=> SECUNDUM LEGEM : combler les lacunes de la loi
=> PRAETER LEGEM : destiné à compléter la loi en cas de silence.
=> CONTRA LEGEM : usages contre la loi, présomption de solidarité.
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Art L110-1 10ème : titre par lequel une personne (tireur) demande à une autre personne (le tiré)
de payer une somme d’argent à une 3ème personne. Même si elle a un objet civil, si elle a été
souscrite par un non commerçant.
Art L210-1 : société en nom collectif, en commandite simple , SARL, par action.
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Il suffit de connaître si elle a l’objet est civil ou commercial. Si l’objet est civil non
soumission totale au droit commercial.
§1] La distribution :
a) Tout achat :
Le texte vise tout achat, il faut un transfert de propriété avant tout. Il faut distinguer
l’achat avec les activités de production.
3- Activités d’extraction : le principe est que les activités extractives sont civiles, exemple
pour l’exploitation des carrières, des marées salant…Il y a des exceptions : exploitation de
mines : acte du commerce, également les exploitations d’extractions de pétroles…
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bien qui l’a acheté, ce particulier ne devient pas commerçant. L’essentiel est l’intention et
aussi que le bien revendu est été au préalable transformé. Toutefois il faut apporté des
réserves comme pour les activités civiles. Ce qui importe c’est la finalité lucrative, le
commerçant qui revend doit avoir l’intention de faire du profit et doit revendre plus cher que
ce qu’il a acheté. Les achats destinés à vendre à prix coûtant, ne sont pas considérés comme
actes du commerce.
art L110-1 vise tout bien meuble : tout achat devient meuble, pas de distinction
supplémentaire, on considère qui s’applique à n’importe quel bien meuble : corporel ou
incorporel.
En 1807, seul les biens meubles étaient visés, on avait pas envisagés que le commerce pouvait
porter sur des immeubles.
Loi de 1967 : qui introduit dans la liste des actes de commerce, les achats de biens immeubles
en vus de les revendre art L110-2.
On est ainsi conduit à reconnaître le caractère commerciale, des activités de bien. En
revanche, l’achat d’un immeuble par un acquéreur qui a agit en vu d’édifié un ou plusieurs
immeuble ou de les revendre en bloc : promoteur : activité civile.
Cette distinction s’explique par de pures raisons d’opportunité, le promoteur n’est pas soumis
au droit commercial du point de vu fiscal.
Il s’agit d’une activité où une personne qui est le fournisseur, s’engage à livrer pendant
un certain temps, des biens ou des services, pour un prix déterminé.
Cette activité se rapproche de l’achat pour revente mais les 2 ne se regroupent pas,
l’entreprise de fourniture est plus large que l’achat pour revente car ne porte pas forcément sur
l’achat de marchandises (eaux, gaz… ou services : pub). Ces entreprises sont souvent
commerciales.
Le texte vise les meubles sans distinction, tout type de meuble : véhicules, machines…
Le texte vise tout entreprise, soit acte de location pas isolé. L’acte doit porté sur un bien
meuble, bien immeuble étant de nature civil. On assimile aux locations de bien meuble,
l’activité d’hôtellerie.
D] Les entreprises de transports : art L110-1 5ème « par terre ou par mer »
L’entreprise qui exploite les salles de vente aux enchères publiques (marchandises en
gros, ou objets usagés).
C’étaient les commissaires priseurs qui exerçaient ces activités aujourd’hui se sont des
sociétés commerciales agrées qui pratiques ces ventes.
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§2] La manufacture :
a- Le courtage : Art L110-1 7ème : consiste en rapport 2 partenaires potentiels, le courtier n’est
le représentant d’aucune des parties.
Tout acte de courtage constitue un acte de commerce, tout opération de courtage constitue un
acte de commerce.
b- Les opérations de commission : art L110-1 5ème : les commissionnaires sont ceux qui
concluent des contrats en leur nom pour le compte d’une autre personne appelé le
commettant. Il n’est pas représentant de cette personne mais agit en son nom propre. Une fois
l’opération effectuée, le commettant reprendra à son compte le contrat passé par le
commissionnaire. Ex des commissionnaire du transport : c’est celui qui accompli pour le
commettant les actes juridiques pour les transports de marchandises. Les agents de changes
aussi sont considérés comme des commissionnaires, se sont des activités commerciales, le
textes visent tout entreprise.
c- Les agents d’affaires : art L110-1 6ème : « toute entreprise d’agence » :
se sont les entreprises qui gèrent les affaires d’autrui : ex : les agences de voyages. Ces
entreprises ont une activité commerciale, le texte vise un acte isolé donc pas la qualité de
commerciale.
Inversement les activités d’agents commerciaux ne sont pas des activités commerciales, il y a
une différence avec les 3 précédentes, les agents commerciaux sont des mandataires, se sont
des représentants du commerçant.
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même des actes de commerce, ces opérations peuvent le devenir en raison des circonstances et
du but dans lesquelles, elles ont lieu.
d- Les opérations d’assurance : ne figurent pas dans l’art L110-1, mais l’art L110-2 vise les
assurances maritimes et la Cour de Cassation a étendu ces assurances maritimes aux
assurances terrestres. Une réserve pour les mutuelles d’assurances considérées comme civiles.
Entre dans cette catégorie, l’exploitation d’un théâtre , d’une salle de cinéma, d’un
club de football, de rugby. On considère que tout comme celui qui achète une œuvre pour la
revendre, celui qui l’exploite accompli un acte de commerce.
Le texte vise les entreprises, un acte isolé serait insuffisant, il faut aussi que l’entreprise
poursuive un but lucratif, on écarte ainsi les spectacles de bienfaisances.
2 hypothèses possible :
- Un acte isolé peut être rattaché à l’activité principale du commerçant, on parle dans ce
cas d’accessoire commercial subjectif.
- Une acte isolé peut être accompli par un non commerçant, on parle dans ce cas
d’accessoire commercial objectif.
L’hypothèse est la suivante : un acte en principe civil est accompli par un commerçant
dans l’exercice de son commerce, cet acte qui est accessoire à l’activité du commerçant
devient un acte de commerce. Et on parle d’accessoire subjectif car l’acte devient acte de
commerce en raison du sujet (le commerçant). On tire cette interprétation de l’art L110-1 9ème
qui vise toutes obligations entre négociants, commerçants, marchands. Ou encore de l’art
L721-3 : compétences aux juridictions commerciales pour toutes les contestations relatives
aux engagements entre commerçants.
2 conditions :
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Ex : une Cie d’assurance donne mandat à un agent d’assurance, c’est un acte en principe civil
mais passé entre 2 commerçants dans le cadre de leur activité commerciale donc on a admit
qu’il relevait du tribunaux de commerce.
b- Les liens avec l’activité commerciale : il faut que l’acte soit passé dans le cadre de son
activité commerciale. Il faut distinguer si on est en présence d’une personne physique ou
morale.
S’agissant d’une personne physique : il va falloir déterminer quels sont les actes qui sont
accomplis dans le cadre de leur activité commerciale et ceux qui relèvent de leur vie privée.
Pour faire cette distinction on se fonde sur un critère psychologique, sur l’intention du
commerçant, le but dans lequel l’acte a été accompli. Un même acte peut être qualifié de civil
ou commercial selon le but en vue duquel il a été conclu.
Ex : achat d’une auto par un commerçant : soit usage privé : l’acte est accompli par un
commerçant mais pas commercial donc CIVIL soit le commerçant l’achète pour son activité
commerciale et donc peut devenir un acte de COMMERCE.
S’agissant d’une personne moral :la difficulté que l’on vient d’évoquer ne se pose pas,
car les personnes morales n’ont pas de capacité juridique générale. C’est ce qu’on appelle le
principe de spécialité des personnes morales. La personne morale n’a pas de vie privée.
Tous les actes passés par une personne moral sont toujours commerciaux, vu qu’elles n’ont
pas de vie privée.
a) L’extension de la commercialité :
Tout contrat passé par un commerçant dans le cadre d’une activité commerciale peut
être acte de commerce, le contrat du travail aussi peut devenir un acte de commerce au regard
de l’employeur.
L’accessoire s’étend au-delà des contrats, la commercialité peut jouer pour les
obligations qui résultent de délits ou de quasi délits, cas de concurrence déloyale. En matière
de concurrence déloyale, les obligations qui en résultent sont des actes de commerce.
On sait demander si on pouvait tenir un raisonnement à la longue pour les obligations
légales, peuvent-elles devenir commerciales, si elles sont accessoires à l’activité
commerciale ? Discussion en doctrine surtout pour la sécurité sociale. La jurisprudence a fini
par l’admettre que ces dettes de la sécurité pouvaient devenir des actes de commerce. Car on a
considéré que ces dettes étaient liées au contrat de travail et donc suivre le même sort.
En revanche on a pas admit que la théorie de l’accessoire commerciale subjectif jour pour les
dettes fiscales même s’il s’agit d’une dette d’un commerçant en raison de son activité
commerciale. Car on estime que la dette fiscale n’est pas essentiellement attachée à l’activité
fiscal mais est un devoir de citoyen. C’est pour cela que la jurisprudence a estimé qu’elle ne
pouvait pas emprunter l’activité commerciale.
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b) Les limites à la commercialité par accessoire : ces limites sont plus ou moins importantes
et ce manifestent de 2 façons celles qui ne relèvent pas des tribunaux des commerces ou celles
qui ne deviennent pas des actes commerciaux.
b1- Obligations qui demeurent civiles : il s’agit des dettes fiscales, il existe des actes civils par
natures que l’on ne peut rattacher à l’activité du commerce (acte de mariage), les actes à titre
gratuits sont des actes civils par nature.
En revanche si le commerçant fait un geste commercial alors l’acte sera rattaché à l’activité
commerciale.
b2- Il y a des actes qui ne relèvent pas des compétences de la juridictions commerciale : par
ex le contrat de travail, même s’il peut être qualifié d’acte de commerce, il ne relève pas des
tribunaux du commerce, c’est le Conseil des Prud’Homme qui est compétent. Dans le droit à
la consommation, les litiges qui opposent le consommateur aux professionnels relèvent des
juridictions civiles. En matière d’accident de la route, les juridictions civils sont compétentes.
L’hypothèse est : un acte civil isolé est passé par un non commerçant. Dans certain cas
cet acte peut devenir un acte de commerce. On parle d’accessoire commerciale objectif car ce
n’est pas la qualité de la personne qui accompli cet acte qui conduit à une extension de la
qualification d’acte de commerce, c’est l’objet de l’acte qui conduit à la qualification d’acte
de commerce. L’objet ou le rattachement qu’il a avec le commerce. Cette théorie joue dans 3
séries d’hypothèses :
En théorie les cessions de titres sociaux sont des actes civils. Ces actes relèvent de la
compétence des tribunaux de commerce, cette règle est issue de l’art L721-3 2ème qui donne
compétence aux tribunaux de commerce pour les contestations relatives aux sociétés
commerciales. La Cour de Cassation a décidé que les ventes de titres sociaux relèvent de la
compétence des tribunaux de commerce.
Concernant la qualification de tel acte la cour de cassation a établi une distinction et considère
que si la cession à pour objet ou effet le changement de contrôle de la société, elle devient un
acte de commerce.
C] Certaines sûretés :
Ici, c’est principalement l’idée que l’accessoire a un acte de commerce qui explique la
commercialité de l’acte. L’acte est en principe civil et devient commercial car devient
accessoire à un acte commercial. « L’accessoire suit le principal ».
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a- Le gage : si ce gage garanti une dette commerciale il devient un acte de commerce même
consenti par un non commerçant.
b- Le cautionnement : c’est un contrat par lequel une personne s’engage envers le créancier à
payer la dette d’autrui si celui-ci n’y satisfait lui-même. Le cautionnement devient
commercial dans 2 cas :
Quand consenti par un commerçant dans le cadre de son activité commerciale : c’est un
accessoire commercial subjectif.
Le cautionnement peut aussi être commercial même si pas consenti par une personne non
commerçante c’est le cas quand cette personne non commerçante cautionne une dette
commerciale à laquelle elle a un intérêt personnel. Il faut que la dette garantie soit une dette
commerciale et que la personne ait un intérêt personnel.
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Pour être commerçant, il faut accomplir en son nom et pour son compte des actes de
commerces.
Il doit s’agir d’actes de commerce par nature : L110-1 et L110-2. il ne doit pas s’agir
d’actes de commerce par accessoire, car ces actes supposent justement la qualité de
commerçants de la personne qui les accompli.
Pour les actes de commerce par la forme, concernant la lettre de change : le fait de signer une
telle lettre ne confère pas la qualité de commerçant.
Le principe est que le commerce doit être exercé à titre personnel par le commerçant.
- Le commerce doit être exercé de manière indépendant. Ex = Le salarié qui est lié au
commerçant par un contrat de travail n’a pas la qualité de commerçant.
- Celui qui exerce une activité commerciale pour le compte d’autrui n’est pas commerçant.
S’il y a un contrat de représentation : la qualité de commerçant est à celui du représenté. Ex =
pour une société elle a la qualité de commerçante et pas les dirigeants sociaux.
- En cas de co-exploitation : suppose que plusieurs personnes exploitent ensemble un fonds de
commerce et ce à égalité. La qualité de commerçant n’est pas nécessairement attribué à
chacun il faudra s’assurer que la personne exerce personnellement des activités de commerce.
- Les difficultés particulière se posent quand on est en présence d’un couple, qui co-exploite
un fonds de commerce : dans ce cas le législateur a posé des règles spécifiques art L121-3.
On s’est demandé après l’adoption de ce texte si 2 époux pouvaient tous les 2 avoir la qualité
de commerçant quand ils exploitent ensemble un fonds de commerce : ce n’est pas
l’interprétation du texte qu’a retenu la jurisprudence, elle estime que 2 époux peuvent tous les
2 devenir commerçants s’ils exploitent tous les 2 le fonds de commerce.
Pour cela il faut pour la cour de cassation que le conjoint du commerçant exerce des actes de
commerce de façon indépendantes et à titre de profession habituel. Cela revient à poser une
présomption de non commercialité. Celui qui travaille avec son époux commerçant est
présumé être un non commerçant. Ce qui permet à l’épouse de travailler au côté de son mari
et être reconnu comme tel.
=> L’époux peut être aussi soit salarié, soit l’employeur, ou avoir le statut de conjoint
collaborateur.
Depuis la loi du 4 août 2008 : « loi de modernisation de l’économie », depuis on a étendu
cette loi applicable aux partenaires liés par un PACS.
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§2] La profession habituelle :
A] L’habitude :
En exigeant l’habitude, le législateur exclu, tous ceux qui accomplissent des actes
de commerce, mais de manière occasionnelle. L’exercice de l’activité commerciale doit être
répété et constant.
B] La profession :
Les actes de commerce doivent être accomplis de manière habituel mais au titre de
la profession. La profession se défini ainsi : c’est l’activité qui est habituellement exercée par
une personne pour se procurer les ressources nécessaires à son existence.
Des difficultés peuvent se poser quand plusieurs personnes exercent plusieurs professions
(civiles et commerciale), on s’en tient à l’activité principale c’est à dire celle qui lui procure
l’essentiel des revenus. Ex = dans l’agriculture.
Principe énoncé dans le décret d’ALLARDE du 2 et17 mars 1791 : il a été repris
par la loi ROYER du 1973. En vertu de ce principe l’accès aux activités commerciales est
libre. (aucun diplôme n’est exigé).
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emplois… Sujet réformé plusieurs fois récemment en 2008 : l’un dès éléments qui change
souvent c’est ce qu’on entend par grande surface il y a quelques années c’était 1000m² (loi
Rafarin), puis on est passé à 300m² en 2008 on est repassé à 1000m². (Modification par
rapport à la Commission ATALI).
4) Les déchéances : on vise à protéger le monde commercial en évitant que certaines
personnes exercent une activité commerciale. La déchéance est une sanction qui consiste à la
privation de certains de ses droits : ici ne plus exercer une activité commerciale.
Il y a plusieurs réformes, la dernière la Loi de Modernisation de l’Economie : du 4 août 2008,
cette incapacité commerciale se retrouve dans 2 situations :
- Le juge pénal peut décider d’une peine complémentaire qui consiste soit dans une incapacité
définitive d’exercer une activité commerciale soit une incapacité provisoire de 10 ans. Le
prononcé de cette sanction est possible quelque soit la sanction encourue (crime, délits ou
amende). Il appartient au juge pénal de la décider. Texte du L131-27 du code pénal.
- La déchéance peut découler de la banqueroute : qui peut être prononcée en cas de
d’ouverture d’une procédure collective quand le débiteur a commis quelques fautes graves
(détournement de fonds). Et celui qui est condamné ne peut plus exercer d’activité
commerciale. Texte L654-5 du Code de Commerce.
5) Le commerçant étranger :
- non ressortissants communautaire : jusqu’à pas longtemps ils devaient produire une carte de
commerçant étranger, obtenir une autorisation. D’après l’Art L122-1, celui qui souhaite
exercer une activité commerciale sur le territoire français il doit s’inscrire sur le registre du
commerce et des sociétés et doit en faire la déclaration au Préfet du département dans lequel il
souhaite s’installer.
- ressortissants d’un pays membre de l’UE : aucune spécificité, libre d’exercer une activité
commerciale.
Les commerçants sont soumis à des obligations de pub et doivent communiquer une
certains nombres d’infos aux tiers. On a voulu éviter le secret des affaires.
a- Le registre du commerce et des sociétés : ce registre est une sorte de répertoire de toutes
les personnes physiques et morales qui exercent le commerce avec l’objectif d’informer les
tiers. Il est réglementer dans le Code du Commerce aux art L123-1 et suivants.
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2) L’immatriculation au registre du commerce et des sociétés : c’est une obligation :
Qui ? La liste assujetti à cette obligation est à l’art L123-1 :
- Personnes physiques commerçantes
- Les sociétés quelles soit commerciales ou civiles…
Les personnes qui ne sont pas mentionnées ne peut pas s’immatriculer comme les associations
A quel moment faut-il s’immatriculer ? Dans les 15 jours qui suivent les débuts de l’activité.
Concernant la procédure : la personne physique doit faire une déclaration qui doivent contenir
un certain nombre de mentions (son identité, nationalité…)
Pour faciliter cette procédure on a créé le centre de formalité des entreprises, pour accélérer et
simplifier l’immatriculation. Les coûts sont donc réduits grâce à cette accélération. Le passage
par ce centre en théorie est gratuit mais en pratique une participation financière est demandé.
L’immatriculation en elle-même coûte entre 40 et 120€.
On passe par ce centre de formalité des entreprises et c’est ensuite le greffier qui procède à
l’immatriculation pour cela il dispose d’un délai d’un jour franc ouvrable après réception de la
demande.
L’immatriculation à proprement dite confère aux déclarants un numéro qui comprend le sigle
RCS, ensuite le nom de la vie où se trouve le greffe qui procède à l’immatriculation ; ensuite
une lettre qui indique la qualité de la personne et un numéro sirène qui est le n° du répertoire
national des entreprises et des établissements (tenu par l’INSEE).
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III/ Les professionnels non commerçants :
A] Critères de distinctions :
a- Le principe : l’artisan n’est pas soumis aux règles du commerçant, il n’est pas immatriculé
au RCS, ne relèvent des compétences des juridictions commerciales, et les règles applicables
en matière de preuves ou de prescriptions sont des règles de droits civils.
b- Application du droit commercial : il existe en réalité en régime juridique qui est en parti
commun aux artisan et aux commerçants.
Ex = artisan a un fonds artisanal, peut bénéficier du statut de baux commerciaux, et peut être
soumis à une procédure collective.
L’intérêt c’est qu’elles sont soumis au droit civil et non commercial, mais la
distinction doit être relativisée, le droit commercial n’est pas loin, les professions libérales
sont soumises à une procédure collective.
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Avantages avancées par ceux qui tiennent aux juridictions commerciales en faveur de ces
tribunaux :
Se sont des juridictions qui répondent bien aux spécificités des litiges commerciaux.
La procédure est rapide est peu coûteuse.
Les commerçants sont mieux informés de la vie des affaires et des usages
professionnels que les magistrats professionnels. Il sont mieux à même de juger les litiges
commerciaux.
Etre jugé par ces Pairs renforcent la légitimité des décisions rendues.
Sont élus par leurs pairs, le Collège Electoral comprend surtout des commerçants qui
sont immatriculés au RCS dans le ressors de la juridiction.
Pour être élus, les juges consulaires doivent :
- Faire partis du collège électoral,
- avoir au moins 30 ans
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- être immatriculé pendant les 5 dernières années précédents l’élection.
=> Les juges sont élus pour 2 ans et sont rééligibles.
Se sont toutes les professions qui concourent à l’adm° de la Justice en assistant le juge
dans sa mission. Ex : les administrateurs judiciaires qui interviennent en cas de procédures
collectives : huissiers, greffiers, avocats...
Ses sont des magistrats chargés de représenter l’Etat. Ils sont présents dans les
juridictions commerciales représentées par ….de la République.
A] Compétence matérielle :
Ces tribunaux sont ce qu’on appelle des juridictions d’exceptions, c’est à dire qu’elles
ne sont compétentes que si un texte le prévoit contrairement aux juridictions de droits
communs. Art L 121-3 qui est applicable.
Il faudra ensuite tenir compte des règles particulières qui donnent compétences à
d’autres juridictions.
B] La compétence territoriale :
Mêmes règles que pour le droit commun, le tribunal territorial qui est compétent est
celui du lieu du domicile de défendant. Si il s’agit d’une personne moral on tient compte du
siège social.
Hypothèse que se sont les parties qui décident de soumettre le litige à une juridiction
qui selon la loi n’est pas compétente. La loi ne prévoit rien sur la validité d’une telle clause.
Se sont les juges qui se sont prononcés et ils admettent la validité de ces clauses attributives
de compétences sous 2 conditions :
o Il faut que la clause soit insérée dans un contrat conclu entre 2 commerçants.
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o Il faut que la clause attribut compétence à une juridiction de droit commun.
Chapitre II : L’arbitrage
Il consiste à confier à une personne privée, le soin de trancher un litige. Art L 721-
3 : texte qui donne compétence au tribunaux de commerce et dans son dernier alinéa dit que
« les parties peuvent soumettre lorsqu’elles contractent un arbitrage la contestation qui
relèvent normalement de la compétence des tribunaux de commerce » : c’est une CLAUSE
COMPROMISSOIRE : clause par laquelle les parties aux contrats décident de soumettre à
l’arbitrage les contestations qui vont naître.
Si le litige est déjà né, la clause d’arbitrage, il peut exister un compromis d’arbitrage
a lequel les parties décident de soumettre le litige qui est déjà né.
S’agissant des clauses compromissoires, elles sont licites si sont stipulées entre 2
commerçants et pour les contestations qui relèvent en principe de la compétence des tribunaux
de commerce.
Il y a aussi un texte dans le Code civil art 2061 qui admet la validité des clauses
compromissoires dans les contrats conclus entre professionnels.
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Section II : La preuve :
Art L 110-3 : « à l’égard des commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver
par tous moyen, le principe est donc qu’entre commerçant la preuve est libre».
LIBERTE DE PREUVE.
Ce principe de liberté de la preuve jour entres commerçants, cette liberté s’explique par la
nécessité de facilité les transactions. C’est à dire que les parties pour conclure un contrat
doivent se pré constituer un écrit.
Cette liberté joue entre commerçants et pour tous les actes de commerces.
Les obligations entre commerçants sont présumées solidaires. Cette solidarité suppose
qu’il existe plusieurs débiteurs. L’obligation est dite solidaire quand chaque débiteur est tenu
de la totalité à l’égard des créanciers.
C’est à dire que le créancier peut agir indifféremment contre l’un ou l’autre pour obtenir le
remboursement de la totalité de la créance. (sauf si pas solvable : le risque est couru par le
créancier).
En droit civil, la solidarité ne se présume pas. La solidarité est fondée sur l’usage
contre la loi car le texte général dispose du code civil. C’est un usage qui prévoir qu’entre
commerçant les obligations sont solidaires.
Section IV : La prescription :
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Il s’agit ici de la prescription extinctive : écoulement d’un certain délai qui conduit à
éteindre un droit. Jusqu’à une période assez récente, il y avait une forte différence concernant
la prescription entre droit civil et droit commercial. Il y a eu une réforme très important en
2008 qui a modifié profondément cette matière et raccourcie les délai de prescription.
Avant la loi de 2008 le délai étaient de 30 ans en droit commun et 10 ans en matière
commerciale et depuis cette loi elle est de 5 ans dans es 2 cas.
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La partie non commerçante peut se prévaloir au choix des règles de droit commun ou
commercial. C’est elle qui choisit mais mieux vaut se prévaloir du droit civil car est plus
protecteur pour elle.
La partie commerçante n’a pas d’option, elle est obligée de se soumettre au droit commercial.
Joue à la fois pour les règles relatives aux obligations, exemple :
- En matière de preuve : la partie non commerçante peut se prévaloir à l’encontre du
commerçant de tous moyens de preuve. Au contraire, le commerçant qui veut prouver son
droit à l’encontre d’un non commerçant devra respecter les principes du droit commun.
- La solidarité : est présumée à l’encontre du commerçant, si les co-débiteurs sont
commerçants, la dette est présumée solidaire, si pas commerçants la dette n’est pas présumée
solidaire.
Il s’agit d’exception dans le sens où l’acte sera soumit entièrement à un seul corps de
règle : soit le droit civil, soit le droit commercial ou le droit de la consommation.
S’agissant de l’application du droit civil : les clauses compromissoires sont soumises qu’au
droit civil, en principe elles ne doivent pas être insérées dans un acte mixte.
S’agissant de l’application du droit commerciale : la prescription n’est pas soumise au
principe de distributivité. La prescription est au seul droit commercial.
S’agissant de l’application du droit de la consommation :ce corps de règle à vocation à
s’appliquer dans les rapports entres professionnels et consommateurs sans prendre ne compte
la qualité de commerçant des parties.
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§1] Le principe :
En pratiques, ces avantages sont atténuées, car bien souvent, les créanciers demandent
à l’associé de s’engager aussi personnellement.
C’est une mesure introduite par la loi du 1 août 2003. De nombreuses dispositions
protègent le logement de la famille et ces dispositions en font parti.
A cette occasion, un nouveau chapitre a été introduit dans le code art L526-1 : « permet aux
commerçants de déclarer ses droits sur sa résidence principale insaisissable». Grâce à cette
déclaration, le commerçant peut soustraire du gage des créanciers sa résidence principale. En
principe l’ensemble de l’actif répond du passif. Par exception, leur gage peut être diminué de
leur résidence principale. Cette insaisissabilité ne joue qu’à l’encontre des créanciers
postérieurs (née après la déclaration) et dont les droits sont nés lors de l’activité
professionnelle du déclarant.
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A- La clientèle :
a- Le nom commercial : appellation utilisée par le commerçant et sous laquelle il exerce son
commerce. C’est le nom qui identifie le commerçant. Le commerçant a le choix entre un nom
de fantaisie ou son nom patronymique. Il existe une particularité, en droit civil le nom est en
dehors de commerce juridique alors quand droit commercial, le nom s’analyse par un droit de
propriété incorporel. Le nom peut faire l’objet d’un droit de propriété et fait parti du fonds de
commerce. Il y a eu de nombreux litiges dans les hypothèses où le nom commercial était le
nom patronymique du commerçant (ex = « arrêt BORDAS » de 1985 : d’où un principe en est
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ressorti car le nom dans ce cas là, était un signe distinctif qui s’était détaché de la personne
physique qui le portait pour devenir un nom commercial, le nom était devenu la propriété de
la société).
Le nom est en effet librement choisit à condition de ne pas porter atteinte aux droits des tiers,
le nom ne peut pas nuire aux commerçants déjà établis, sous peine de commettre un acte de
commerce déloyal.
b- Le bail commercial : c’est le contrat qui permet aux commerçants d’occuper les locaux
dans lequel il exploite son activité. C’est le bail commerçant qui définie la situation
géographique du commerçant.
c- Les droits de propriétés industriels : la propriété industrielle désigne ici, un monopole
d’exploitation, il s’agit d’abord de la marque qui permet de distinguer les produits ou services
offert par le commerçant. Ces droits recouvrent aussi les brevets ainsi que les dessins et
modèles. En principe le commerçant détient l’exclusivité sur ces éléments, ils font partis du
fonds de commerce.
d- Les licences et autorisations : se sont des biens incorporels qui font parti du fonds de
commerce.
A- Le matériel :
B- Les marchandises :
Se sont les biens qui sont destinés à être vendus ou à être transformés dans le cadre de
l’activité commerciale. Particularité : ces biens ont vocation à être renouvelés très souvent
mais n’en reste pas moins un élément constitutif du fonds de commerce.
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En principe seuls sont reconnus, les universalités de droits, c’est un ensemble de biens
et de dettes qui forment un tout. L’actif répondant du passif. (ex = le patrimoine).
On sait que le fonds de commerce ne constitue pas une universalité de droit car n’est pas
séparé du patrimoine du commerçant. Mais du coup, on dit souvent que c’est une universalité
de faits : appellation surprenante retenue pour montrer que malgré tout, les biens qui
composent le fonds de commerce sont tous affectés à l’exploitation commerciale, sont dotés
d’une certaine permanence et liés entres eux = UNITE DU FONDS DE COMMERCE.
C’est une enveloppe qui perdure même si sa composition change.
Le plus souvent c’est cette qualification que reçoit le fonds de commerce. C’est un
meuble incorporel car composé que de meubles incorporels. Qualification qui n’emporte
aucune juridiction applicable.
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C’est le contrat qui confère au commerçant des droits sur le local dans lequel il exerce
une activité. Contrat important pour le commerçant, bien souvent la situation géographique du
fonds donne de la valeur à celui-ci.
La législation qui porte sur le bail commercial tant à protéger le commerçant, les objectifs
sont de conférer une stabilité au commerçant. Dans la pratique on parle de propriété
commerciale. Cette expression, juridiquement n’est pas justifiée mais elle a le mérite de
montrer que les droits sont renforcés. Le statut des baux commerciaux résultent de 2 textes
anciens : de 1926 et un de 1953. C’est un régime qui est très critiqué, on lui reproche sa
rigidité, les droits accordés aux locataires sont un frein aux transactions immobilières.
Certaines conditions sont posées pour que le bail reçoive la qualification de bail
commercial. Le statut qui en résulte est d’ordre public donc les parties ne peuvent écarter
l’application de ce statut, elles peuvent au contraire décider de l’application de ce statut pour
un bail qui ne serait pas commercial.
Le bail commercial est le contrat qui confère au preneur le droit de jouir des locaux
dans lequel il exerce son activité commerciale.
a- L’objet du contrat : selon l’art L145-1, les statuts des baux commerciaux s’impliquent
aux immeubles ou aux locaux dans lequel un fonds est exploité.
- L’application de baux commerciaux suppose qu’un fonds de commerce soit exploité.
- Le texte vise les baux qui portent sur des immeubles. Il s’agit d’immeuble bâti, on exclu
donc par là les terrains non bâtis. On admet le statu des baux commerciaux si le locataire a
édifié des constructions avec l’accord du propriétaire sur ce terrain nu.
- La bail peut porter sur des locaux, c’est un bâtiment ou une partie d’un bâtiment qui permet
l’exploitation commerciale. On oppose à ce terme les constructions mobiles (kiosques
démontables). En revanche le cour de cassation admet le statut des baux commerciaux aux
locaux ou à l’immeuble même s’ils sont accessoires à l’exploitation, la jurisprudence l’admet
dès lors que la privation de ces locaux ou de cet immeuble serait de nature à compromettre
l’exploitation du fonds de commerce.
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2- Le bailleur : si le propriétaire du local n’est pas capable juridiquement, son représentant
peut conclure le bail en son nom. Mais ce bail aura des effets limités, pas de droit au
renouvellement. Si le local a fait l’objet d’un démembrement de la propriété, l’usufruitier ne
peut pas consentit un bail commercial sans accord de l’unique propriétaire. Si le local
appartient à 2 époux sous le régime de communauté, acte grave sur les locaux, il faudra que
les 2 époux donnent leurs consentements.
a- Distinction avec des conventions qui ont une durée plus longue : le bail commercial ne
s’applique pas aux baux emphytéotique, très long et confère au preneur un droit réel à la
chose.
b- Distinction avec des baux qui ont une durée trop courte : les droits du locataires sont
trop précaires pour pouvoir appliquer le statut des baux commerciaux. Cas lorsqu’il existe une
convention d’occupation précaire. Cette convention permet au bailleur d’y mettre fin à tout
moment. Quand un contrat de bail est d’une durée < ou = à 2 ans la qualification de bail
commercial est exclue. Par contre si le preneur au terme des 2 ans reste dans les lieux avec
l’accord du propriétaire on renouvellera le bail et il pourra être qualifié de bail commercial.
Les locations saisonnières ne peuvent pas être qualifié de bail commercial.
Le bail commercial a une durée de 9 ans, pas plus courte. Les litiges relatifs au bail de
commerce relèvent des TGI. Ce bail fait naître des droits et des obligations aux 2 parties
(bailleur et preneur).
b- La faculté de quitter les lieux de manière anticipé : il dispose pour cela de plusieurs
moyens :
1- La résiliation du bail : selon l’art L145-4, le preneur a une faculté triennale de résiliation
(doit congé 6 mois avant l’expiration du délai). En application du droit commun il pourra en
demander la résiliation.
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2- La cession du bail : autre façon de quitter de manière anticiper les locaux, c’est un droit
caractéristique du bail commercial. C’est le contrat par lequel le locataire initial que l’on
appelle le cédant, transfère le bail à un nouveau locataire appelé le cessionnaire.
Désormais c’est ce cessionnaire qui est locataire et lié au bailleur. En droit commun il faut
obtenir en principe l’accord du propriétaire, l’art L145-16 admet au contraire que l’on puisse
se passer de l’accord du bailleur. A compter de la cession, le cédant, est en principe déchargé
de toute les obligations qui sont nées après la cession. En pratique, c’est une solution qui peut
se révéler dangereuse pour le bailleur car il se retrouve lié à un nouveau locataire qu’il n’a pas
choisi et peut être pas solvable. C’est pour cela qu’en pratique, les parties prévoient souvent
que le cédant sera garant des paiements du loyer jusqu’à expiration du bail.
3- La sous-location : c’est le droit commercial qui est plus restrictif que le droit commun. En
application du droit commun la sous location est librement autorisée si les parties ne l’on pas
exclu dans la convention. En droit commercial, la sous location est interdite sauf avec
l’accord du bailleur. Si cette sous location est régulière et accepter par le propriétaire elle n’a
pas pour autant comme effet de décharger le locataire initial de ses obligations à l’égard du
propriétaire, il reste responsable des agissement du locataire ou du sous locataire. De plus si le
loyer de la sous location > que le loyer initial, le propriétaire peut demander une augmentation
équivalente de loyer (éviter la spéculation).
En droit commun, le locataire est soumis à 2 obligations : payer les loyers et doit jouir
les locaux en bon père de famille.
En droit commercial, il y a des particularités.
a- L’obligation d’exploiter le fonds : c’est généralement le locataire des lieux qui exploite le
fonds de commerce, mais attention il y a parfois une dissociation entre les deux (locataire et
celui qui exploite l’activité commerciale).
1- En cas de sous location : si la sous location est totale, c’est le sous locataire qui exploite le
fonds .
2- En cas de location gérance du fonds de commerce : dissociation entre locateur et celui qui
exploite l’activité commerciale.
b- Obligations pécuniaires :
1- Le paiement du loyer : le locataire est obligé de payer le loyer, pour le bail commercial, la
particularité tient à la réglementation de la révision des loyers. Cette révision est encadrée
selon l’objectif de protéger le preneur. La révision du loyer suit le principe de la valeur
locative : art L145-33 et comprend le local, destination des lieux, des facteurs locaux de
commercialité et des prix couramment pratiqués dans le voisinage. Le principe est que le
principe de la révision des loyers soit fait selon la valeur locative, mais cette révision est
plafonnée : la hausse du loyer ne peut pas excéder la variation de l’indice INSEE du coût de la
construction sauf si il y a une variation de la valeur locative de + de 10% résultant de la
modification des facteurs locaux de commercialité.
Il est aussi possible de prévoir dans le contrat des clauses d’indexation, par ex, les parties
peuvent annexer le montant du loyer sur cet indice INSEE sur le coût de la construction.
Clauses licites mais leurs effets peuvent être limités, il est possible de demander une révision
judiciaire si le loyer vari de plus ¼ par rapport au loyer initial.
Les clauses recettes légales : le loyer est fixé en fonction des recettes réalisées par le fonds de
commerce, dans ce cas pas de plafonds de prévus.
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2- Le pas de porte : c’est une somme versée par le locataire au moment de rentrer dans les
lieux, pas une obligation légale mais qui résulte d’un usage. Pour justifier cette obligation, se
serait une indemnité destinée à compenser la stabilité du bail conférer au preneur. Selon
d’autres se seraient un supplément de loyer destiné à compenser du fait que la révision des
loyers est encadrée.
A) Le droit au renouvellement :
a- Les conditions : selon l’art L145-8, le droit au renouvellement ne peut être invoqué que
par le propriétaire du fonds de commerce qui est exploité dans les lieux. Le renouvellement
profite en principe à celui qui exploite le fonds de commerce, stabilité pour exercer son
activité. Si le fonds a été donné en location gérance, le locataire n’est plus l’exploitant mais il
peut en demander le renouvellement. Conditions de durée, il faut que le fonds de commerce
ait été exploitée 3 ans avant la demande de renouvellement.
b- Le montant du loyer renouveler : si condition sont réunies, le bail peut être renouveler, il
est en principe selon les mêmes clauses et conditions que celles du bail expiré. Il est tout de
même possible de modifier le montant du loyer mais cette modification est encadrée.
1- Principe du plafonnement des loyers : règle de l’art L145-9 : le montant du loyer doit
correspondre à la valeur locative mais cette modification est plafonnée comme en matière de
révision triennal, elle est plafonnée par la variation de l’indice INSEE du coût de la
construction.
2- Les exceptions au principe de plafonnement :
- Le plafonnement est écarté en cas de modification notable de la valeur locative, on tient
compte des éléments qui permettent de déterminer cette valeur locative à l’exception des prix
couramment pratiqués dans le voisinage.
- le plafonnement est aussi écarté si le bail avait été conclu pour une durée > à 9 ans ou
reconduit tacitement.
B) L’indemnité d’éviction :
Le droit au renouvellement ne signifie pas que le bailleur ne peut pas mettre fin au bail
mais si il le fait il est tenu de verser une indemnité.
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a- Le principe : le bailleur doit faire savoir au locataire son refus de renouveler le bail, il doit
lui en donner les raisons. Selon l’art L 145-14 en cas de refus de renouvellement, le bailleur
doit verser au preneur une indemnité égale au montant du préjudice causé par le défaut de
renouvellement. Ce préjudice est évalué au regard de la valeur marchande du fonds en tenant
compte les frais de déménagement et de réinstallation ainsi que des frais à payer pour un
fonds de même valeur. Le juge va tenir compte de tous ces éléments.
Ces brevets concernent des créations industrielles, celui qui en est titulaire bénéficie
d’un monopole d’exploitation d’une durée de 20 ans sur un territoire donné.
1ère condition : celle de la nouveauté. L’invention doit être nouvelle, c’est à dire qu’elle ne
doit pas être comprise dans l’état des techniques au jour où la demande est effectuée. L’état
des techniques est tout ce qui est rendu accessible au public.
2ème condition : le résultat d’une activité inventive. Créative de l’homme, inversement
l’invention ne doit pas découler de manière évidente du seul état de la technique pour
l’homme de métier.
3ème condition : invention susceptible d’application industriel, applications pratiques qui
puissent être exploitées de manière industrielle.
B) La procédure d’enregistrement :
L’inventeur fait une demande de brevet, cette demande doit préciser de manière claire
et précise qu’elle est l’invention et doit contenir les revendications du revendeur : points sur
lesquels il entend être protégé. Cette demande est adressé à l’Institut National de la Propriété
Industrielle.
L’INPI peut rejeter la demande immédiatement si les conditions de forme ne sont pas
respectées ou si l’invention n’est pas brevetable. Si pas rejetée l’INPI va faire un rapport de
recherche sur les éléments de l’état de la technique qui sont susceptibles d’être pris en compte
pour l’application industrielle et à le caractère de nouveauté.
On tient compte de la date de la demande de brevet pour déterminer la date du brevet.
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1ère condition : doit avoir un caractère distinctif : permet de distinguer le produit ou le service
du commerçant.
2ème condition : elle doit être nouvelle et disponible, c’est à dire qu’elle ne doit pas avoir été
enregistrée et ne doit pas porter atteinte à une autre marque ou à un nom commercial, droits
d’auteur…. En cas de conflits de marque, il faut déterminer celle qui a été enregistrée en 1er,
cette appréciation ne se réalise pas entre toutes les marques déposées, il y a une division des
marques en fonction des classe de produits : PRINCIPE DE SPECIALITE. Ce principe
comporte des exceptions,
- Pas possible de déposer une marque si une marque identique a été déjà déposée même si
c’est pas pour le même produit. Quand il y risque de confusion on ne peut pas déposer une
marque même si elle n’existe que pour une autre classe de produit.
- Certains marques notoires qui sont protégées au-delà de leur spécialité (ex. Coca-cola)
3ème condition :la marque doit être licite, ni contraire aux bonnes mœurs ni à l’ordre public.
Elle ne doit pas être mensongère. La marque ne doit pas tromper le consommateur.
B) La procédure d’enregistrement :
C’est l’INPI qui s’occupe de cet enregistrement et s’assure que les conditions sont
réunies.
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C) La protection de la marque :
La protection dure 10 ans mais peut être renouvelée. Le propriétaire de la marque peut
la protéger contre la contrefaçon. Cas de l’utilisation de la marque ou imitation. Cas de celui
qui met en vente les produits de la marque qui est contrefaite. La contrefaçon est sanctionnée
pénalement et peut l’être aussi civilement par l’octroi de dommages et intérêt et la saisie des
produits contrefaits.
1ère condition : La protection porte sur l’apparence d’un produit, on ne protège pas le produit
lui-même mais on protège sa forme, sa couleur, texture…
2ème condition : dessins et modèlent doivent être nouveaux et pas divulgués antérieurement.
3ème condition : doivent présenter un caractère propre : il faut pour que l’apparence soit
protégée, qu’elle ne procèdent pas seulement des contraintes techniques des produits et de sa
fonction. Il faut que la forme provienne d’une idée originale qui s’ajoute aux contraintes
techniques.
B) L’enregistrement :
Il faut enregistrer les dessins et modèles et c’est l’INPI qui est compétent.
C) La protection accordée :
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A) L’énoncé de conditions :
1° La location gérance porte sur un fonds de commerce il faut que celui-ci existe.
2° Le locataire gérant puisque va devenir commerçant doit avoir la capacité commerciale.
3° Le fonds de commerce donné en location gérance doit avoir été exploité pendant au moins
2 ans. L’objectif de la règle est d’éviter la location gérance ne soit qu’un objectif de
spéculation. Peu importe que cette exploitation n’est pas eu lieu sur 2 années de manière
continue. Cette exigence est assortie de dispenses,
- Il existe tout d’abord toutes une série de dispenses diverses et qui reposent sur l’idée qu’il
n’y aurait pas de risques que le fonds soit exploité spéculativement.
=> Cas par ex de l’Etat et des CT, cas des personnes frappées d’une incapacité et qui ne
peuvent plus l’exploité, cas au profit du mineur ou du conjoint qui hériterait du fonds de
commerce…
- Il existe des dispenses de durée accordée liées à l’activité en cause, le délai de 2 ans n’est
pas requis pour les activités de spectacle et la dispense joue aussi quand la location gérance
permet aux fabriquant et distributeurs propriétaires du fonds découler leur production sous
contrat d’exclusivité. Hypothèse dans laquelle un distributeur, propriétaire d’un fonds de
commerce le donne en location gérance, le locataire gérant étant tenu d’un contrat
d’exclusivité au propriétaire.
- En plus de ces dispenses, la dispense peut être judiciaire.
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La nullité apporte l’anéantissement rétroactif du contrat.
Le contrat est un contrat de louage, il est soumis en tant que tel aux règles applicables
à ce contrat qui sont posées aux Art 1714 et suivants du code civil.
Du côté du propriétaire du fonds : celui-ci doit mettre le fonds à disposition du locataire. Cette
obligation implique aussi que le propriétaire ne concurrence pas le locataire.
Du côté du locataire : il est obligé d’user de la chose conformément à sa destination (en bon
père de famille), il est obligé d’exploiter le fonds. Conformément à sa destination, il n’a pas le
droit de le transformer. (Pas de droit à déspécialisation). Le locataire doit payer à contrario un
loyer, librement fixé par les 2 parties lors de la conclusion du contrat. Elles peuvent
déterminer un montant fixe et décider que son montant variera selon la clause d’échelle
mobile (selon l’INSEE). Dans ce dernier cas, il existe une disposition spécifique qui déroge
au droit commun art 144-11 et 12 du code de commerce : révision judiciaire du loyer est
possible, cette révision permet d’ajuster le loyer à la valeur locative équitable si par le jeu de
la clause d’échelle mobile, le loyer avait été modifié de plus de 25%.
=> La location gérance ne créait aucun lien de droit entre le propriétaire des murs dans lequel
est exploité le fonds et le locataire gérant. Le proprio n’est lié qu’à son locataire.
Il faut distinguer l’hypothèse de la sous location :
- Le proprio du fonds, locataire de l’immeuble ne sous loue pas l’immeuble au locataire
gérant.
Location gérance : location du FDC
Sous location : location de l’immeuble
Conséquences découlent de l’absence de lien de droit entre proprio des murs et de la location
gérance : C’est le proprio du FDC, locataire de l’immeuble qui a droit au renouvellement du
bail commercial et c’est lui qui est tenu au paiement des loyers. Le proprio de l’immeuble ne
pourrait pas se retourner contre le locataire gérant pour obtenir les loyers relatifs au bail de
l’immeuble.
=> Les créanciers : ils sont susceptibles d’être intéressés par le contrat gérance :
- Créanciers du proprio du FDC : le fait de donner son FDC en location gérance, cesse de
l’exploiter et en confie l’exploitation à u tiers, c’est susceptible d’inquiéter les créanciers du
proprio du FDC. Les créanciers du proprio du FDC, peuvent dans les 3 mois à compter de la
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publication du contrat de location gérance dans un journal d’annonces légales, ils peuvent
demander au tribunal de déclarer leurs dettes immédiatement exigibles : art L114-6 du code
de commerce : « leurs dettes à terme deviendront immédiatement exigibles si la location
gérance met en péril leur recouvrement.»
Quand le contrat de location gérance prend fin, le locataire doit restituer le fonds. Si le
locataire gérant avait apporté de amélioration à ce FDC, la loi ne prévoit pas d ‘indemnités en
faveur du locataire gérant.
Il n’en reçoit que dans le cas particulier où le propriétaire de l’immeuble est aussi le proprio
du FDC et que le locataire gérant est à la fois le locataire du FDC et de l’immeuble.
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Réalisation de 2 manières :
A- Conditions de fonds :
a- Capacité et pouvoir : comme le FDC est souvent d’une valeur importante, certaines
exigences ont été posées, si ce FDC est un bien commun aux époux : l’un ne peut le vendre
sans l’accord de l’autre. Si le FDC appartient à un mineur : ses parents ne peuvent le vendre
qu’avec l’accord des juges pour tutelle.
c- Objet du contrat : S’agissant de l’objet de l’obligation du vendeur (FDC), le FDC est cédé
dès que la clientèle l’est. Porte sur tous les éléments du FDC.
Objet de l’obligation de l’acheteur : le prix est librement fixé par les parties au moment de la
conclusion du contrat (par rapport au CA). Le prix stipulé dans le contrat doit être le prix réel,
le législateur condamne la pratique qui consiste à dissimuler une partie du prix. L’acte secret
par lequel est déterminé le véritable prix est nul. La cour de cassation fait produire effet à
l’acte apparent et la cession a donc lieu au prix indiqué à l’acte apparent. Cet un moyen
destiné à inciter l’acheteur à dénoncer l’opération.
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De plus, les parties doivent au jour de la cession, viser tous les livres comptables tenus
par les vendeurs et ce pour les 3 années qui précèdent la vente. Ces livres sont laissés à
disposition de l’acheteur qui peut ainsi contrôler les infos que lui a indiqué le vendeur.
La loi pour ce contrat de cession, n’exige pas un ECRIT. Mais elle impose des mentions
obligatoires qui ne peuvent figurer que par écrit. A défaut d’écrit, sanction méconnaissances
des mentions obligatoires.
Se sont ceux qui n’ont pas de droits de préférences, aucune sûretés. Dans l’autre de
paiement, se sont les derniers. Vu leur situation, ils ont besoin d’être informé de la cession.
A- Mesures de publicité :
Toute cession de FDC doit être publiée dans les 15 jours par l’acquéreur dans un
journal d’annonces légales. 15 jours après cette publication, une 2nde doit être effectuée au
BODACC, pendant les 10 jours qui suivent cette 2nde publication, le prix est indisponible,
l’acquéreur ne peut pas payer le vendeur.
Le droit d’opposition des créanciers : indisponibilité s’explique par ce droit. L’acte doit en
plus être enregistré pour informer l’adm° fiscale.
Si ces formalités de publicité n’ont pas été accomplies le délai d’opposition offert aux
créanciers ne commencent pas à courir et l’acquéreur ne peut pas payer le prix, tout est
bloqué.
B- Le droit d’opposition :
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Soit l’opposition est justifiée : le créancier du vendeur a invoqué une créance fondé dans son
principe. Dans ce cas le prix est distribué entres les créanciers. Il est possible qu’il faille
utilisé l’intégral du prix de vente pour désintéresser le créancier et la partie restante est
récupérée.
C- Le droit de surenchère :
Hypothèse dans laquelle le FDC serait vendu à un prix dérisoire (soit réellement ou en
partie dissimulé). Les créanciers ont la possibilité dans ce cas de faire des surenchère pour
éviter que la vente ait lieu à ce prix. Les créanciers demandent alors, la remise du FDC aux
enchères publiques. Mais le créancier qui fait cette demande doit proposé aussi une
surenchère du 6ème du prix fixé. Cette possibilité doit être exercée dans les 10 jours qui suivent
la publication de la vente au BODACC. Le risque est que ce soit le créancier qui se retrouve
propriétaire du FDC ce qui généralement n’était pas son intention.
A- Obligations du vendeur :
b- La clause de non concurrence : c’est une clause du contrat par laquelle l’une des parties
s’engagent à ne pas exercer une activité concurrente à l’autre partie. Cette clause porte atteinte
à la liberté d’entreprendre (car celui soumit à cette clause ne peut pas exercer certaines
activités particulières). Ces clauses sont considérées comme valables à conditions qu’elles
respectent certaines conditions :les clause doivent être limitée
• Soit dans le temps soit dans l’espace.
• Quant à l’activité interdite.
Il sera possible de prévoit par exemple que le vendeur du FDC ne peut pas ouvrir un
commerce de même nature dans un périmètre délimité ou dans un temps donné.
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Droit commercial fondamental CM Mme Souhami
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L’acquéreur a d’abord l’obligation de PAYER LE PRIX. Ce prix ne peut pas être
payer avant l’expiration du délai de 10 jours. Le paiement de ce prix est garantie par un
privilège que l’on appelle le PRIVILEGE DU VENDEUR DU FDC.
Hypothèse que le prix n’est pas payé au comptant,
Ce privilège permet de garantir au vendeur le paiement du prix.
Ce privilège est une sûreté qui porte sur le FDC. Cette sûreté porte sur tous les éléments du
FDC en principe, qui ont été énumérés dans l’acte de vente. Il peut même porter sur les
marchandises. Ce privilège doit être inscrit aux greffes du Tribunal de Commerce dans les 15
jours qui suivent la vente. On dit alors que le « privilège prend rang » à la date de la vente. On
détermine l’ordre du paiement selon le rang ceux titulaires d’une sûreté.
Ce privilège confère au vendeur un droit de préférence sur le prix du FDC, c’est à dire que si
l’acheteur ne paye pas le prix, si l’acheteur ne c’est toujours pas exécuter 8 jours après une
sommation adressée par le vendeur, ce dernier si il n’a toujours pas payé, peut demander au
Tribunal de Commerce la vente du FDC. Et le vendeur titulaire du privilège se fera payer la
totalité sur le prix de vente du FDC.
Pour constituer une société, on réalise des apports et en contrepartie de ces apports
l’apporteur reçoit des titres sociaux. Mais parmi ces apports possibles, les associés peuvent
faire un apport en nature et notamment apporter le FDC.
Il s’agit d’un transfert de propriété du FDC à la société, il ne lui appartient plus et celui-ci
reçoit des titres sociaux.
Cette acte est soumis à certaines conditions, les mentions obligatoires pour la vente du FDC
doivent aussi s’appliquer ici. En revanche, concernant le prix, il n’est pas nécessaire de le
préciser dans l’acte.
La protection qui était accordée aux créanciers qui consistait en des droits sur le prix ne jour
pas ici car pas de prix. Cette protection a été aménagée, les créanciers chirographaires de
l’apporteur (celui qui transfère la propriété de son FDC) peuvent déclarer leurs créances :
=> Les associés ont alors la possibilité de demander l’annulation de l’apport, dans les 15 jours
qui suivent la déclaration des créances qui a été faite.
=>Si les associés ne demandent pas la nullité de l’apport : la société sera alors tenue
solidairement avec l’apporteur, le débiteur principal du passif qui a été déclaré.
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C’est un gage sans dépossession, le commerçant affecte la valeur du FDC à l’exclusion des
marchandises à la garantie d’une ou plusieurs dettes. Le créancier qui bénéficie de ce gage est
titulaire d’un droit de préférence et d’un droit de suite.
Gage sans dépossession : le commerçant n’est pas déposséder de son bien.
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