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PCSI1 RAPPELS-COMPLÉMENTS sur DÉRIVÉES et PRIMITIVES 2010-2011

Rappels sur la notion de primitive - lien avec l’intégrale


Soit 𝑓 , une fonction définie sur un intervalle 𝐼 de ℝ (à valeurs dans ℝ ou ℂ).

Définition

On dit qu’une fonction 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼 si


∙ 𝐹 est dérivable sur 𝐼
∙ la dérivée de 𝐹 sur 𝐼 est la fonction 𝑓 , (i.e) ∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓 (𝑥).

Existence de primitives

Le seul résultat à notre disposition, pour l’instant, est le suivant (preuve provisoirement admise) :
Théorème : si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐼, alors
∙ 𝑓 admet des primitives sur cet intervalle 𝐼.
∙ pour tout 𝑎 fixé dans l’intervalle 𝐼, la fonction 𝐻 définie
∫ 𝑥 par
∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐻(𝑥) = 𝑓 (𝑡)d𝑡
𝑎
représente une des primitives de 𝑓 sur l’intervalle 𝐼.
∙ toute primitive 𝐹 de 𝑓 sur l’intervalle 𝐼 est égale à 𝐻 à une constante près,
(i.e) il existe 𝐶 ∈ ℝ telle que : ∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 (𝑥) = 𝐻(𝑥) + 𝐶.
∫ 𝛽
De plus, pour tout 𝛼, 𝛽 dans 𝐼 : 𝑓 (𝑡)d𝑡 = 𝐹 (𝛽) − 𝐹 (𝛼) = 𝐻(𝛽) − 𝐻(𝛼).
𝛼
∙ la fonction 𝐻 ainsi définie vérifie : ∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐻 ′ (𝑥) = 𝑓 (𝑥), avec 𝑓 continue sur 𝐼.
Donc, 𝐻 est une ∫fonction de classe 𝐶 1 sur 𝐼.
𝑎
De plus, 𝐻(𝑎) = 𝑓 (𝑡)d𝑡 = 0 : 𝐻 est LA primitive de 𝑓 qui s’annule au point 𝑎.
𝑎
ATTENTION : ces résultats ne peuvent s’appliquer que si on travaille sur un intervalle !
Remarque : toute primitive de 𝑓 sur 𝐼 n’est pas nécessairement de la forme de 𝐻.
Par exemple, 𝐹 : 𝑥 7→ 𝐹 (𝑥) = 𝑥2 + 1 définit une primitive de [𝑓 : 𝑥 7→ 𝑓 (𝑥)
[ ]
∫ = 2𝑥] sur l’intervalle
𝑥
ℝ, mais il est impossible de trouver 𝑎 ∈ ℝ tel que, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝐹 (𝑥) = 2𝑡d𝑡 = 𝑥2 − 𝑎2 !
𝑎∫
[ 𝑥 ]
Notation : si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐼, la fonction 𝑥 7→ 𝑓 (𝑡)d𝑡 permet de
.
représenter UNE primitive de 𝑓 (pas quelconque, voir remarque ci dessus), où le point «.» désigne
un réel quelconque de l’intervalle 𝐼. C’est une notation
[ pratique
∫ lorsqu’il
] s’agit juste d’exhiber UNE

primitive de 𝑓 sur 𝐼. Autre notation : les écritures 𝑥 7→ 𝑓 (𝑥)d𝑥 (en précisant 𝑥 ∈ 𝐼), ou 𝑓,
représentent une primitive de 𝑓 .
Exemples :

1
∙ sur 𝐼 =] − 1, +1[, √ d𝑥 = Arcsin(𝑥) + 𝐶 (𝐶 = une constante). .
1 − 𝑥 2
∫ ∫
1 1
∙ sur 𝐼 = ℝ, sin(3𝑥)d𝑥 = − cos(3𝑥) + 𝐶, d𝑥 = Arctan(𝑥) + 𝐶.
3 1 + 𝑥2

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Intégration par parties :


Proposition

Si 𝑢 et 𝑣 sont des fonctions de classe 𝐶 1 sur l’intervalle [𝑎, 𝑏], alors


∫ 𝑏 ∫ 𝑏
′ 𝑡=𝑏
𝑢 (𝑡)𝑣(𝑡)d𝑡 = [𝑢(𝑡)𝑣(𝑡)]𝑡=𝑎 − 𝑢(𝑡)𝑣 ′ (𝑡)d𝑡
𝑎 𝑎
autrement dit ∫ 𝑏 ∫ 𝑏

𝑢 (𝑡)𝑣(𝑡)d𝑡 = 𝑢(𝑏)𝑣(𝑏) − 𝑢(𝑎)𝑣(𝑎) − 𝑢(𝑡)𝑣 ′ (𝑡)d𝑡.
𝑎 𝑎
Preuve : la fonction 𝑔 = 𝑢𝑣 est de classe 𝐶 1 sur l’intervalle 𝐼 = [𝑎, 𝑏] (comme produit de fonctions
𝐶 1 ). Sa dérivée, continue sur l’intervalle 𝐼, est 𝑔 ′ = 𝑢′ 𝑣 + 𝑢𝑣 ′ .
La fonction 𝑔 est donc une primitive, sur 𝐼, de 𝑢′ 𝑣∫+ 𝑢𝑣 ′ , fonction∫continue sur 𝐼. Ainsi,
∫ 𝑏 𝑏 𝑏
(𝑢′ 𝑣 + 𝑢𝑣 ′ )(𝑡)d𝑡 = [𝑔(𝑡)]𝑡=𝑎
𝑡=𝑏
d’où (𝑢′ 𝑣)(𝑡)d𝑡 + (𝑢𝑣 ′ )(𝑡)d𝑡 = [𝑔(𝑏) − 𝑔(𝑎)]
𝑎 𝑎 𝑎
par linéarité de l’intégration. D’où le résultat.

Proposition (intégration par parties et primitives)

Si 𝑢 et 𝑣 sont des fonctions de∫classe 𝐶 1 sur un intervalle 𝐼,∫ alors


𝑥 𝑥

∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑢 (𝑡)𝑣(𝑡)d𝑡 = 𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑡)𝑣 ′ (𝑡)d𝑡
. .
ou encore ∫ ∫
sur 𝐼 : 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)d𝑥 = 𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑢(𝑥)𝑣 ′ (𝑥)d𝑥
ou encore ∫ ∫ ∫ 𝑏 ∫ 𝑏
′ ′ ′
sur 𝐼 : 𝑢 𝑣 = 𝑢𝑣 − 𝑢𝑣 et sur 𝐼 = [𝑎, 𝑏] : 𝑢𝑣 = [𝑢𝑣]𝑏𝑎 − 𝑢𝑣 ′
𝑎 𝑎
Exemples :
∫ 3 ∫ 3
2𝑥 1 2𝑥 3 1 2𝑥 1 1 5 1
∙ 𝑥𝑒 d𝑥 = [ 𝑒 .𝑥]0 − 𝑒 d𝑥 = [ 𝑒2𝑥 .𝑥]30 −[ 𝑒2𝑥 ]30 = 𝑒6 − , avec 𝑢′ (𝑥) = 𝑒2𝑥 , 𝑣(𝑥) = 𝑥.
0 2 0 2 2 4 4 4
∙ La fonction ln est continue sur l’intervalle 𝐼 =]0, +∞[ : elle admet donc des primitives sur cet

∫ 𝑥On a donc,∫en𝑥 posant 𝑢 (𝑡) = 1, 𝑣(𝑡) ∫
intervalle. = ln(𝑡), puis 𝑢(𝑡) = 𝑡 ∫et 𝑣 ′ (𝑡) = 1𝑡 :
𝑥 𝑥
1
∀𝑥 ∈ 𝐼, ln(𝑡)d𝑡 = 1. ln(𝑡)d𝑡 = 𝑥. ln(𝑥) − 𝑡. d𝑡 = 𝑥 ln(𝑥) − 1d𝑡 = 𝑥 ln(𝑥) − 𝑥.
. . ∫ . 𝑡 .

Conclusion : sur ]0, +∞[, ln(𝑥)d𝑥 = 𝑥. ln(𝑥) − 𝑥 (à une constante près).



1
∙ On sait que, sur ℝ, d𝑥 = Arctan(𝑥). Mais d’autre part,
1 + 𝑥2∫ ∫ 2
−2𝑥 𝑥 +1−1

1 1 𝑥
1. 2
d𝑥 = 𝑥. 2
− 𝑥. 2 2
d𝑥 = 2
+2 d𝑥
1∫+ 𝑥 1+𝑥 (1∫+ 𝑥 )
( 1 ∫+ 𝑥 (1)+ 𝑥2 )2
1 𝑥 1 1
d’où 1. 2
d𝑥 = 2
+2 2
d𝑥 − 2 )2
d𝑥
∫ 1 + 𝑥 1 + ( 𝑥 ∫ 1 + 𝑥 ) (1 + 𝑥
1 1 𝑥 1
d’où d𝑥 = + d𝑥 .
(1 + 𝑥2 )2 ∫2 1 + 𝑥
2 1 + 𝑥2
1 1 1 𝑥
Autrement dit, sur ℝ, 2 2
d𝑥 = Arctan(𝑥) + + 𝐶 (avec 𝐶 ∈ ℝ)
(1 + 𝑥 ) 2 2 1 + 𝑥2

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Changement de variable dans une intégrale


Proposition

Soit 𝑓 , une fonction continue sur 𝐼 = [𝑎, 𝑏] (ou 𝐼 = [𝑏, 𝑎]).


Soit 𝜑, une fonction de classe 𝐶 1 sur le segment 𝐽 (ce qui signifie que 𝜑 est dérivable sur 𝐽 ET que
sa dérivée 𝜑′ est continue sur 𝐽) où 𝐽 = [𝛼, 𝛽] ou [𝛽, 𝛼], telle que 𝜑(𝛼) = 𝑎 et 𝜑(𝛽) = 𝑏.
Alors : ∫ 𝑏=𝜑(𝛽) ∫ 𝛽
𝑓 (𝑥)d𝑥 = 𝑓 (𝜑(𝑡))𝜑′ (𝑡)d𝑡.
𝑎=𝜑(𝛼) 𝛼
Preuve : 𝑓 étant continue sur 𝐼, elle
∫ 𝑏 y admet des primitives. Notons 𝐹 une de celles-ci. On a :
𝑓 (𝑥)d𝑥 = 𝐹 (𝑏) − 𝐹 (𝑎).
𝑎
D’autre part : 𝜑 étant de classe 𝐶 1 sur 𝐽, 𝜑′ est continue sur 𝐽, donc la fonction [𝑡 7→ 𝑓 (𝜑(𝑡)) × 𝜑′ (𝑡)]
est continue sur 𝐽 (comme produit et composée de fonctions continues), et admet [𝑡 7→ 𝐹 (𝜑(𝑡))]
comme primitive car la dérivée de la composée 𝐹 ∘ 𝜑 est (𝐹 ∘ 𝜑)′ = 𝜑′ × (𝐹 ′ ∘ 𝜑) = 𝜑′ × (𝑓 ∘ 𝜑). D’où
∫ 𝛽 ∫ 𝑏

𝑓 (𝜑(𝑡))𝜑 (𝑡)d𝑡 = 𝐹 (𝜑(𝛽)) − 𝐹 (𝜑(𝛼)) = 𝐹 (𝑏) − 𝐹 (𝑎) = 𝑓 (𝑥)d𝑥.
𝛼 𝑎

Pratique
∫ 𝑏
On veut calculer l’intégrale 𝑓 (𝑥)d𝑥. On pose 𝑥 = 𝜑(𝑡) où la fonction 𝜑 (bien choisie) est de
𝑎
classe 𝐶 1 sur un intervalle contenant deux valeurs 𝛼, 𝛽 telles que 𝑎 = 𝜑(𝛼) et 𝑏 = 𝜑(𝛽).
𝑡 𝛼 𝛽
On effectue le changement de bornes :
𝑥 = 𝜑(𝑡) 𝑎 = 𝜑(𝛼) 𝑏 = 𝜑(𝛽)
On remplace tous les 𝑥 par 𝜑(𝑡) et d𝑥 = 𝜑′ (𝑡)d𝑡.
Cas courant : si 𝜑 est, en plus, bijective, alors 𝑥 = 𝜑(𝑡) ⇔ 𝜑−1 (𝑥) = 𝑡.
𝑥 𝑎 𝑏
Posons 𝜓 = 𝜑−1 . on a 𝑡 = 𝜓(𝑥), d𝑡 = 𝜓 ′ (𝑥)d𝑥 et
𝑡 = 𝜓(𝑥) 𝜓(𝑎) 𝜓(𝑏)
Attention : après changement de variables, il ne doit subsister, dans l’intégrale, que des termes en la
nouvelle variable !

Exemples
∫ 𝜋 ∫ 𝜋
2 2
𝑛
∙ Montrer l’égalité cos (𝑥)d𝑥 = sin𝑛 (𝑥)d𝑥 (pour tout 𝑛 ∈ ℕ).
0 0
On effectue le changement de variables 𝑥 = 𝜋2 − 𝑡 dans la première intégrale : d𝑥 = −d𝑡,
𝜋 ∫ 𝜋 ∫ 0 ∫ 𝜋
𝑡 0 2
𝑛 𝑛 𝜋
2

𝜋
2
𝜋
. D’où cos (𝑥)d𝑥 = cos ( −𝑡)(−d𝑡) = sin𝑛 (𝑡)d𝑡, d’où le résultat
𝑥= 2 −𝑡 0 2 0 𝜋
2
2 0
car 𝑥 et 𝑡 sont des variables muettes dans les intégrales.
∫ 0 ∫ 𝑎
∙ Si 𝑓 est paire sur [−𝑎, +𝑎], alors 𝑓 (𝑥)d𝑥 = 𝑓 (𝑥)d𝑥.
−𝑎 0
𝑦 = −𝑥 +𝑎 0
En effet, avec le changement de variable 𝑦 = −𝑥 (i.e) 𝑥 = −𝑦, on a d𝑥 = −d𝑦 et .
𝑥 −𝑎 0

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∫ 0 ∫ 0 ∫ +𝑎 ∫ +𝑎
D’où 𝑓 (𝑥)d𝑥 = 𝑓 (−𝑦)(−d𝑦) = 𝑓 (−𝑦)d𝑦 = 𝑓 (𝑦)d𝑦
−𝑎 +𝑎 0 0
car 𝑓 paire (donc 𝑓 (−𝑦) = 𝑓 (𝑦). D’où le∫ résultat (𝑥, 𝑦∫sont des variables
∫ 𝑎 muettes).∫ 𝑎
+𝑎 0
On a donc prouvé : si 𝑓 est paire, alors 𝑓 (𝑥)d𝑥 = 𝑓 (𝑥)d𝑥 + 𝑓 (𝑥)d𝑥 = 2 𝑓 (𝑥)d𝑥.
−𝑎
∫ 0 −𝑎
∫ 𝑎 0 ∫ +𝑎 0

De même, si 𝑔 est impaire, on prouve 𝑔(𝑥)d𝑥 = − 𝑔(𝑥)d𝑥 puis 𝑔(𝑥)d𝑥 = 0.


−𝑎 0 −𝑎
∫ 𝜋
2 sin(𝑥) cos(𝑥)
∙ On veut calculer 𝐴 = d𝑥.
0 1 + cos2 (𝑥)
𝑡 = cos(𝑥) cos(0) = 1 cos( 𝜋2 ) = 0
On pose 𝑡 = cos(𝑥) donc d𝑡 = − sin(𝑥)d𝑥 et 𝜋
.
𝑥 0 2
∫ 0 ∫ 1 [ ]1
𝑡 𝑡 1 2 ln 2
D’où 𝐴 = 2
(−d𝑡) = 2
d𝑡 = ln(1 + 𝑡 ) = .
1 1+𝑡 0 1+𝑡 2 0 2
∫ 𝜋
4 1
∙ On veut calculer 𝐴 = 2
d𝑥.
0 3 + cos (𝑥)
𝑡 = tan(𝑥) tan(0) = 0 tan( 𝜋4 ) = 1
On pose 𝑡 = tan(𝑥) donc d𝑡 = cos12 (𝑥) d𝑥 et 𝜋
.
𝑥 0 4
∫ 𝜋
4 cos2 (𝑥) 1 1 1
D’où 𝐴 = 2 2
d𝑥. On rappelle cos2 (𝑥) = 2
= .
0 3 + cos (𝑥) cos (𝑥) 1 + tan (𝑥) 1 + 𝑡2
[√ √ ]1
∫ 1 1
1 1 1 1 1
∫ ∫
1+𝑡2 1 1 3 3𝑡
D’où 𝐴 = 1 d𝑡 = 2 4 d𝑡 = 2 2 2 d𝑡 = arctan( )
0 3 + 1+𝑡2 3 0 𝑡 +3 3 0 𝑡 + ( 3) √ 3 2 2
√ √ 0
3 3
Donc 𝐴 = arctan( ).
6 2
Remarque : on a utilisé, avec 𝑎, 𝑏 réels fixés et 𝑎 ∕= 0 :
∫ ( )
d𝑥 1 𝑥+𝑏
= arctan sur ℝ.
(𝑥 + 𝑏)2 + 𝑎2 𝑎 𝑎
∫ ∫
d𝑥 1 d𝑥
Preuve : posons 𝐹 (𝑥) = 2 2
= 2 ( 𝑥+𝑏 )2 .
(𝑥 + 𝑏) + 𝑎 𝑎 + 1
𝑎
𝑥+𝑏
On effectue le changement de variable 𝑡 = d’où d𝑥 = 𝑎d𝑡.
∫ ∫ 𝑎
1 𝑎d𝑡 1 d𝑡 1
On a 𝐹 (𝑥) = 2 2 = 2
= arctan(𝑡), puis on n’oublie pas de revenir en la
𝑎 (𝑡) + 1 𝑎 ( 𝑡 + 1) 𝑎
1 𝑥+𝑏
variable 𝑥, d’où 𝐹 (𝑥) = arctan .
𝑎 𝑎
∫ 1
𝑥
∙ On veut calculer 𝐴 = √ d𝑥.
0 𝑥+1 √ √ √ √
√ 2 𝑦 = 𝑥+1 0+1=1 1+1= 2
On pose 𝑦 = 𝑥 + 1 donc 𝑥 = 𝑦 −1 puis d𝑥 = 2𝑦d𝑦 et .
𝑥 0 1
∫ √2 2 ∫ √2 [ ( 3 )]√2 √
𝑦 −1 2 𝑦 2− 2
D’où 𝐴 = 2𝑦d𝑦 = 2(𝑦 − 1)d𝑦 = 2 −𝑦 = .
1 𝑦 1 3 1 6

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Quelques exercices
Intégration par parties

Exercice 1 Calculer les intégrales suivantes :


∫ 1 ∫ 1 ∫ 1
𝑥
1. 𝐴 = 𝑥𝑒 d𝑥 2. 𝐵 = ln(1 + 𝑥)d𝑥 3. 𝐶 = 2𝑥 ln(1 + 𝑥)d𝑥
0 0 0√
∫ 1 ∫ 𝜋 ∫ 3
4. 𝐷 = arctan(𝑥)d𝑥 5. 𝐸 = 𝑥 sin(𝑥)d𝑥 6. 𝐹 = 𝑥 arctan(𝑥)d𝑥
∫ 02 ∫0 1/2 0
𝜋
ln(1 − 𝑥2 )

7. 𝐺 = 𝑥5 ln(𝑥)d𝑥 8. 𝐻 = 2
d𝑥 9. 𝐼 = sin(𝑥)𝑒𝑥 d𝑥
1 1/3 𝑥 0

∫ 𝑒
Exercice 2 Soit 𝑢𝑛 = (ln 𝑥)𝑛 d𝑥 : établir une relation de récurrence vérifiée par la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ .
1
∫ 𝜋
Exercice 3 Soit 𝑢𝑛 = 𝑥𝑛 cos(𝑥)d𝑥 : établir une relation de récurrence vérifiée par la suite
0
(𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ .
1
(1 − 𝑥)𝑛 𝑥

1
Exercice 4 Soit 𝑢𝑛 = 𝑒 d𝑥 : montrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛−1 − .
0 𝑛! 𝑛!
( )
𝑛
∑ 1
Calculer 𝑢0 . En déduire une expression de 𝑢𝑛 à l’aide d’une somme et la limite : lim .
𝑛→+∞
𝑖=0
𝑖!
∫ 𝜋 ∫ 𝜋
4
Exercice 5 On définit 𝐼 = cos (𝑥)d𝑥 et 𝐽 = sin4 (𝑥)d𝑥.
0 0
∫ 𝜋
1. Justifier que 𝐼 peut s’écrire 𝐼 = cos(𝑥)(cos(𝑥) − cos(𝑥) sin2 (𝑥))d𝑥.
0
∫ 𝜋
1
2. A l’aide d’une intégration par parties, montrer la relation 𝐼 = sin2 (𝑥)d𝑥 − 𝐽.
∫ 𝜋 0 3
1
De même, montrer 𝐽 = cos2 (𝑥)d𝑥 − 𝐼.
0 3
3. Donner les valeurs de 𝐼 + 𝐽, de 𝐽 − 𝐼, puis en déduire celles de 𝐼 et de 𝐽.

∫ 𝜋
2
Exercice 6 On pose 𝐼𝑛 = cos𝑛 (𝑥)d𝑥 (intégrales de Wallis).
0
𝑛−1
1. Vérifier que, pour tout entier 𝑛 ≥ 2, 𝐼𝑛 = 𝐼𝑛−2 .
𝑛
2. Calculer 𝐼0 , 𝐼1 , en déduire 𝐼2 , 𝐼3 . Formules pour 𝐼2𝑝 ? pour 𝐼2𝑝+1 .
3. Montrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, (𝑛 + 1)𝐼𝑛 𝐼𝑛+1 = 𝐶 où 𝐶 est une constante.

Exercice 7 A l’aide d’une intégration par parties, montrer qu’une primitive de Arcsin, sur l’in-

tervalle ] − 1, +1[, est [𝑥 7→ 𝑥Arcsin(𝑥) + 1 − 𝑥2 ]. Est-ce encore le cas sur l’intervalle [−1, +1] ?

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Changement de variables
Exercice 8 Calculer les intégrales suivantes, à l’aide du changement de variables indiqué.
𝜋
∫ ∫ 4
2 sin(𝑥) cos(𝑥) 1
1. 𝐼 = d𝑥, avec 𝑡 = cos(𝑥) 2. 𝐼 = √ d𝑥, avec 𝑥 = 𝑡2
∫0 𝜋 1 + cos2 (𝑥) ∫0 1 1 +𝑥 𝑥
4 𝑒
3. 𝐼 = tan3 (𝑥)d𝑥, avec 𝑡 = cos(𝑥) 4. 𝐼= 𝑥
d𝑥, avec 𝑡 = 𝑒𝑥
∫0 𝜋 ∫0 𝜋 2 + 𝑒
cos(𝑥)
2 3 sin(2𝑥)
5. 𝐼 = d𝑥, avec 𝑡 = sin(𝑥) 6. 𝐼= d𝑥, avec 𝑡 = cos(𝑥)
0 2 + sin(𝑥) 0 1 + cos(𝑥)
cos2 ( 𝑥2 )
∫ 2𝜋 ∫ 1
1
7. 𝐼 = d𝑥, avec 𝑡 = 𝑥 + sin(𝑥) 8. 𝐼= 2 2
d𝑥, avec 𝑥 = tan(𝑡)
∫𝜋 𝜋 𝑥 + sin(𝑥) ∫0 1(1√+ 𝑥 )
2
9. 𝐼 = sin2 (𝑥) cos3 (𝑥)d𝑥, avec 𝑡 = sin(𝑥) 10. 𝐼= 1 − 𝑥2 d𝑥, avec 𝑥 = sin(𝑡)
∫0 0 ∫0 𝜋
d𝑥 2 d𝑥
11. 𝐼 = , avec 𝑡 = tan(𝑥) 12. 𝐼= , avec 𝑡 = tan( 𝑥2 )
− 𝜋3 cos(𝑥)(sin(𝑥) − cos(𝑥)) 0 2 + sin(𝑥)
∫ 𝑎 ∫ 𝜋
d𝑥 2 d𝑥
13. 𝐼 = , avec 𝑡 = 𝑒𝑥 . 14. 𝐼= , avec 𝑡 = tan( 𝑥2 )
∫0 1 ch(𝑥) ∫0 1 1 + cos(𝑥)
𝑥
15. 𝐼 = th(𝑥)d𝑥, avec 𝑡 = 𝑒2𝑥 ? ? ? 16. 𝐼= √ d𝑥, avec 𝑡 = 𝑥2 .
4
0
∫ 2 ∫0 2 √1 + 𝑥
1 √ 𝑥−1 √
17. 𝐼 = √ d𝑥, avec 𝑡 = 𝑥 18. 𝐼= d𝑥, avec 𝑡 = 𝑥 − 1
∫1 𝜋 𝑥 + 𝑥 ∫1 𝜋 𝑥 + 1
4 4
19. 𝐼 = tan3 (𝑥)d𝑥, avec 𝑡 = tan 𝑥 20. 𝐼= tan2 (𝑥)d𝑥, avec rien.
0 0
∫ 𝜋
2 sin(𝑥)d𝑥
Exercice 9 Calculer 𝐼 = , avec 𝑡 = tan( 𝑥2 ).
0 (1 + cos(𝑥))(1 + sin(𝑥) + cos(𝑥))
∫ √3
5 d𝑥
Exercice 10 Calculer 𝐼 = √ , en posant, successivement les changements de
0 (1 + 𝑥2 ) 1 − 𝑥2 ∫ ( )
d𝑥 1 𝑥+𝑏
variables 𝑥 = sin(𝑡) puis 𝑢 = tan(𝑡). On rappelle la primitive = arctan .
(𝑥 + 𝑏)2 + 𝑎2 𝑎 𝑎
∫ 𝜋 ∫ 𝜋
2 sin(𝑥) 2 cos(𝑥)
Exercice 11 On pose 𝐼 = d𝑥 et 𝐽 = d𝑥 : transformer 𝐼
0 sin(𝑥) + cos(𝑥) 0 sin(𝑥) + cos(𝑥)
à l’aide du changement 𝑥 = 𝜋2 − 𝑡. Puis, en simplifiant 𝐼 + 𝐽, en déduire les valeurs de 𝐼 et de 𝐽.

𝑏 𝑥 𝑏
𝑒𝑎 − 𝑒𝑥

Exercice 12 Soit 𝑎 > 0, 𝑏 > 0 : à l’aide de 𝑡𝑥 = 𝑎𝑏, calculer 𝐼 = d𝑥.
𝑎 𝑥
∫ 𝜋
4
𝜋
Exercice 13 Calculer 𝐼 = ln(1 + tan(𝑥))d𝑥 en posant 𝑡 = 4
− 𝑥.
∫0 1
ln(1 + 𝑢)
En déduire la valeur de 𝐽 = d𝑢.
0 1 + 𝑢2
∫ 𝑒2
d𝑥
Exercice 14 Calculer 𝐼 = , où 𝑛 ∈ ℕ, en posant 𝑡 = ln(𝑥).
𝑥 ln𝑛 (𝑥)
∫𝑒 𝜋
3 d𝑥
Exercice 15 Calculer 𝐼 = √ d𝑥, en posant 𝑡 = tan(𝑥).
𝜋
4
cos(𝑥) 2 sin(2𝑥)

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Exercice 16
1. Rappeler la factorisation de 𝑎3 − 𝑏3 = .... En déduire la factorisation de 𝑦 3 + 1 = (𝑦 + 1) × (...).
∫ 7
1 √
2. Calculer 𝐼 = √ √
3
d𝑥, en posant 𝑦 = 6 1 + 𝑥.
0 1+𝑥+ 1+𝑥

∫ 1 1 + 1+𝑥 √
8 𝑥
Exercice 17 Calculer 𝐼 = d𝑥, en posant 𝑡 = 1+𝑥 𝑥
. Quel est le signe de 𝐼 ?
1
3
𝑥
∫ 3
2 d𝑥
Exercice 18 Calculer 𝐼 = √ , en posant 𝑥 = 1 + sin(𝑡).
1
2
2𝑥 − 𝑥2
∫ 3
4 d𝑥
Exercice 19 Calculer 𝐼 = √ , en posant 𝑥 = sin2 (𝑡).
1 𝑥(1 − 𝑥)
∫ 20
𝑥d𝑥
Exercice 20 Calculer 𝐼 = √ , en posant 𝑡 = 𝑥2 + 1.
2𝑥 2 + 8𝑥 + 16
−2
∫ 1√
2
Exercice 21 Calculer 𝐼 = 𝑥(2 − 3𝑥)d𝑥, en posant sin(𝑡) = 3𝑥 − 1.
0
On pourra observer que 𝑥(2 − 3𝑥) = 31 (1 − (3𝑥 − 1)2 ).
∫ 1
Exercice 22 Soit 𝑛 et 𝑝 sont des entiers naturels, on pose : 𝐼𝑛,𝑝 = 𝑥𝑛 (1 − 𝑥)𝑝 d𝑥.
0
1. Calculer 𝐼(𝑁, 0) pour tout entier naturel 𝑁 .
2. Déterminer une relation de récurrence entre 𝐼𝑛,𝑝 et 𝐼𝑛+1,𝑝−1 .
3. En déduire la valeur de 𝐼𝑛,𝑝 pour tous les couples (𝑛, 𝑝).
∫ 𝜋
2
4. Déterminer la valeur de 𝐽(𝑞, 𝑟) = sin2𝑞+1 (𝜃) cos2𝑟+1 (𝜃)d𝜃.
0

√ 1

Exercice 23 Pour 𝑛 ∈ ℕ, on pose 𝑢𝑛 = 𝑥𝑛 1 − 𝑥 d𝑥.
0

1. A l’aide du changement de variables 𝑦 = 1 − 𝑥, calculer 𝑢0 , 𝑢1 .
𝑛 ( )
∑ 𝑛 (−1)𝑘
Plus généralement, prouver 𝑢𝑛 = 2 .
𝑘=0
𝑘 2𝑘 + 3
2𝑛
2. Etablir, pour tout 𝑛 ≥ 1 la relation : 𝑢𝑛 = (𝑢𝑛−1 − 𝑢𝑛 ).
3
22𝑛+2 (𝑛!)2 (𝑛 + 1)
En déduire, à l’aide d’un raisonnement par récurrence : 𝑢𝑛 = .
(2𝑛 + 3)!
1
𝑥 ln2 (1 + 𝑥2 )

Exercice 24 Calculer 𝐼 = d𝑥 (en posant 𝑡 = ln(1 + 𝑥2 )).
1 + 𝑥2
∫0 𝜋
4
En déduire la valeur de 𝐽 = ln2 (cos(𝑢)) tan(𝑢)d𝑢.
0 ∫ 𝑎
ln(𝑥)
Exercice 25 Pour 𝑎 > 0, on pose 𝐹 (𝑎) = d𝑥.
1 1 + 𝑥2
𝑎
Exprimer autrement 𝐹 (𝑎) à l’aide du changement de variables 𝑥 = 𝑦1 . Conclusion ?

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∫ 𝑎
d𝑥
Exercice 26 Pour 𝑎 > 0, on pose 𝐼(𝑎) = √ : écrire autrement 𝐼(𝑎) de deux fa-
0 𝑥+ 𝑎2 − 𝑥 2
çons, en posant 𝑥 = 𝑎 cos(𝑡), puis en posant 𝑥 = 𝑎 sin(𝑡). En déduire la valeur de 𝐼(𝑎).
∫ 2𝑥
1
Exercice 27 Soit 𝑓 , définie par 𝑓 (𝑡) = √ et 𝐹 par 𝐹 (𝑥) = 𝑓 (𝑡)d𝑡.
1 + 𝑡4 𝑥
1. A l’aide du changement 𝑡 = 𝑢1 , établir, pour 𝑥 ∕= 0, une relation entre 𝐹 (𝑥) et 𝐹 ( 2𝑥
1
).
∫ 2𝑥
1
2. Pour 𝑥 > 0, établir l’inégalité 0 ≤ 𝐹 (𝑥) ≤ d𝑡. En déduire la valeur de lim 𝐹 (𝑥).
𝑥 𝑡2 𝑥→+∞

3. Donner alors la valeur de lim+ 𝐹 (𝑥).


𝑥→0
4. Etudier la parité de 𝐹 . En déduire la valeur de lim− 𝐹 (𝑥)
𝑥→0

Exercice 28
1 𝑎 𝑏
1. Déterminer 𝑎, 𝑏 constantes telles que, ∀𝑡 ∈ ℝ ∖ {−1, +1} : 2
= + .
1−𝑡 1+𝑡 1−𝑡
1
En déduire les primitives de la fonction [𝑡 7→ 1−𝑡 2 ] sur tout intervalle où celles-ci existent.

1
2. On désire trouver une primitive de sur l’intervalle ] − 𝜋2 , 𝜋2 [. Pour cela, on considère la
∫ 𝛼 cos
d𝑥
quantité 𝐹 (𝛼) = avec 𝛼 ∈] − 𝜋2 , 𝜋2 [.
0 cos(𝑥)
A l’aide du changement de variable 𝑡 = tan( 𝑥2 ), simplifier 𝐹 (𝛼).
1 + tan( 𝛼2 )
( ) ( ( 𝛼 𝜋 ))
Indication : on trouvera 𝐹 (𝛼) = ln = ln tan + .
1 − tan( 𝛼2 ) 2 4
1
3. A l’aide de ce qui précède, trouver une primitive de sur un intervalle à préciser.
∫ 𝛼 sin
d𝑥
Indication : on pose 𝐺(𝛼) = avec 𝛼 ∈]0, 𝜋[. A l’aide du changement de variables
𝜋 sin(𝑥)
2
𝑦 = 𝜋2 − 𝑥, on prouve 𝐺(𝛼) = −𝐹 ( 𝜋2 − 𝛼), puis 𝐺(𝛼) = ⋅ ⋅ ⋅ = ln(tan( 𝛼2 )).

∫ 𝜋 ( )2 ∫ 𝜋( )2
4 cos(𝑥) 4 cos(𝑥) + sin(𝑥)
Exercice 29 Soit 𝐼 = d𝑥 et 𝐽 = d𝑥.
0 cos(𝑥) + sin(𝑥) 0 cos(𝑥)
( )2
cos(𝑥) + sin(𝑥) 1 + sin(2𝑥)
1. Calculer 𝐽. Puis, établir l’égalité : =2× .
cos(𝑥) 1 + cos(2𝑥)
2. A l’aide du changement de variables 𝑢 = 𝜋4 − 𝑥, montrer que 𝐽 = 4𝐼. En déduire la valeur de 𝐼.
( )∫ 1
𝑛
Exercice 30 Pour 𝑛 ∈ ℕ et 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 (𝑘 entier), on pose 𝐼𝑛,𝑘 = (1 + 𝑥)𝑛−𝑘 (1 − 𝑥)𝑘 d𝑥.
𝑘 −1
𝑛

1. Calculer, à 𝑛 fixé, 𝐼𝑛,𝑘 .
𝑘=0
2. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que 𝐼𝑛,𝑘 = 𝐼𝑛,𝑘−1 (pour 𝑛 ≥ 1 et 𝑘 ≥ 1). En
déduire 𝐼𝑛,𝑘 .

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Dérivées usuelles :
f (x) f ′ (x)
f (x) f ′ (x) ch(𝑥) sh(𝑥)
𝑛
𝑥 , où 𝑛 ∈ ℕ 𝑛𝑥𝑛−1 sh(𝑥) ch(𝑥)
1
th(𝑥) 1 − th2 (𝑥) =
1 −𝑛 2
ch (𝑥)
= 𝑥−𝑛 , où 𝑛 ∈ ℕ = −𝑛 × 𝑥−𝑛−1
𝑥𝑛 𝑥𝑛+1 1
Arcsin(𝑥) √
1 − 𝑥2
𝑥𝑛 , où 𝑛 ∈ ℤ 𝑛𝑥𝑛−1
1
Arccos(𝑥) −√
cos(𝑥) − sin(𝑥) 1 − 𝑥2
1
sin(𝑥) cos(𝑥) Arctan(𝑥)
1 + 𝑥2
1 1
tan(𝑥) 1 + tan2 (𝑥) = Argsh(𝑥) √
cos2 (𝑥) 𝑥2 + 1
cos(𝑥) −1
cotan(𝑥) = −1 − cotan2 (𝑥) = 1
sin(𝑥) sin2 (𝑥) Argch(𝑥) √
𝑥2 − 1
1
ln(𝑥) 1
𝑥 Argth(𝑥)
1 − 𝑥2
ln 𝑥 1 1 √
log𝑎 (𝑥) = × √ 1 1 −1 𝑛
𝑥
ln 𝑎 ln 𝑎 𝑥 𝑛
1
𝑥 = 𝑥𝑛 𝑥 𝑛 =
𝑛 𝑛𝑥
exp(𝑥) exp(𝑥)
𝑎𝑥 = 𝑒𝑥 ln(𝑎) où 𝑎 ∈ ℝ+∗ ln(𝑎) × 𝑎𝑥 √ 1
𝑥 √
2 𝑥

Règles de calculs sur les dérivées :


d d𝑓 d𝑔
(𝑓 (𝑥) + 𝑔(𝑥)) = (𝑥) + (𝑥) (𝑓 + 𝑔)′ = 𝑓 ′ + 𝑔 ′
d𝑥 d𝑥 d𝑥
d d𝑓
(𝜆𝑓 (𝑥)) = 𝜆 (𝑥) où 𝜆 =constante (𝜆𝑓 )′ = 𝜆𝑓 ′
d𝑥 d𝑥
d d𝑓 d𝑔
(𝜆𝑓 (𝑥) + 𝜇𝑔(𝑥)) = 𝜆 (𝑥) + 𝜇 (𝑥) où 𝜆, 𝜇 =constantes (𝜆𝑓 + 𝜇𝑔)′ = 𝜆𝑓 ′ + 𝜇𝑔 ′
d𝑥 d𝑥 d𝑥
d d𝑓 d𝑔
(𝑓 (𝑥) × 𝑔(𝑥)) = (𝑥) × 𝑔(𝑥) + 𝑓 (𝑥) × (𝑥) (𝑓 × 𝑔)′ = (𝑓 ′ × 𝑔) + (𝑓 × 𝑔 ′ )
d𝑥 d𝑥 d𝑥
d d d𝑓 d𝑔
(𝑔 ∘ 𝑓 (𝑥)) = (𝑔(𝑓 (𝑥))) = (𝑥) × (𝑓 (𝑥)) (𝑔 ∘ 𝑓 )′ = (𝑔(𝑓 ))′ = 𝑓 ′ × (𝑔 ′ ∘ 𝑓 )
d𝑥 d𝑥 d𝑥 d𝑥
d𝑓 d𝑔
(
d 𝑓 (𝑥)
) (𝑥) × 𝑔(𝑥) − 𝑓 (𝑥) × (𝑥) ( )′
𝑓 𝑓 ′ × 𝑔 − 𝑓 × 𝑔′
= d𝑥 d𝑥 =
d𝑥 𝑔(𝑥) 𝑔 2 (𝑥) 𝑔 𝑔2

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Exemples de dérivées de fonctions composées, 𝑢 et 𝑣 fonctions, 𝛼 constante


( )′
𝑢 ′ ′ 𝑢 ′ 𝑢′ 1 −𝑢′
(𝑒 ) = 𝑢 𝑒 (ln ∣𝑢∣) = = 2
𝑢 ( 𝑢 )′ 𝑢
√ 𝑢′ 1 −𝑛𝑢′
( 𝑢)′ = √ (𝑢𝛼 )′ = 𝛼𝑢′ .𝑢𝛼−1 =
2 𝑢 𝑢𝑛 𝑢𝑛+1

𝑢
(sin 𝑢)′ = 𝑢′ cos(𝑢) (cos 𝑢)′ = −𝑢′ sin(𝑢) (tan 𝑢)′ = = 𝑢′ (1 + tan2 𝑢)
cos2 (𝑢)
𝑢′ 2
(sh𝑢)′ = 𝑢′ ch(𝑢) (ch𝑢)′ = 𝑢′ sh(𝑢) (th𝑢)′ = ′
2 = 𝑢 (1 − th 𝑢)
ch 𝑢
𝑢′ −𝑢′ 𝑢′
(Arcsin𝑢)′ = √ (Arccos𝑢)′ = √ (Arctan𝑢)′ =
1 − 𝑢2 1 − 𝑢2 1 + 𝑢2

𝑢 −𝑢′ 𝑢′
(Argsh𝑢)′ = √ (Argch𝑢)′ = √ (Argth𝑢)′ =
1 + 𝑢2 𝑢2 − 1 1 − 𝑢2

𝑢′
( )
𝑣 ′
( 𝑣 ln(𝑢) )′ ′
ATTENTION : (𝑢 ) = 𝑒 = 𝑣 ln(𝑢) + 𝑣 𝑢𝑣
𝑢

Tableaux de primitives usuelles, 𝜔, 𝑛, 𝑎, 𝛼 constantes

f (x) F(x) à une constante près par intervalle 𝐼

1
√ Arcsin(𝑥) ou −Arccos(𝑥) sur 𝐼 =] − 1, +1[
1 − 𝑥2
−1
√ Arccos(𝑥) ou −Arcsin(𝑥) sur 𝐼 =] − 1, +1[
1 − 𝑥2
1
Arctan(𝑥) sur 𝐼 = ℝ
1 + 𝑥2
1 1 (𝑥)
Arctan sur 𝐼 = ℝ
𝑎2 + 𝑥 2 𝑎 𝑎
1 √
√ Argsh(𝑥) = ln(𝑥 + 1 + 𝑥2 ) sur 𝐼 = ℝ
1 + 𝑥2
{ √
1 Argch(𝑥) = ln(𝑥 + 𝑥2 − 1) sur 𝐼 =] + 1, +∞[
√ √
𝑥2 − 1 −Argch(−𝑥) = − ln(−𝑥 + 𝑥2 − 1) sur 𝐼 =] − ∞, −1[
( )
1 1 1+𝑥
Argth(𝑥) = ln sur 𝐼 =] − 1, +1[
1 − 𝑥2 2 1−𝑥
( ) ( )
1 1 1 1 1 1 1 + 𝑥
= + (ln ∣1 + 𝑥∣ − ln ∣1 − 𝑥∣) = ln sur 𝐼 avec ± 1 ∈
/𝐼
1 − 𝑥2 2 1+𝑥 1−𝑥 2 2 1 − 𝑥

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f (x) F(x) à une constante près par intervalle

1
𝑥𝑛 𝑥𝑛+1 si 𝑛 ∕= −1
𝑛+1
1
(𝑥 − 𝑎)𝑛 (𝑥 − 𝑎)𝑛+1
𝑛+1
1 1 −1
= 𝑥−𝑛 𝑥−𝑛+1 =
𝑥𝑛 −𝑛 + 1 (𝑛 − 1)𝑥𝑛−1
si 𝑛 ∕= +1
1
𝑥𝛼 𝑥𝛼+1 si 𝛼 ∕= −1
𝛼+1
1
ln(∣𝑥∣)
𝑥
1
ln(∣𝑥 − 𝑎∣)
𝑥−𝑎
1 √
√ 2 𝑥
𝑥
exp(𝑥) exp(𝑥)
1
exp(𝜔𝑥) 𝜔
exp(𝜔𝑥)
1
𝑎 = 𝑒ln(𝑎)𝑥
𝑥
ln(𝑎)
𝑎𝑥
sin(𝑥) − cos(𝑥)
cos(𝑥) sin(𝑥)
sin(𝑥)
tan(𝑥) = cos(𝑥) − ln ∣ cos(𝑥)∣
cos(𝑥)
cotan(𝑥) = sin(𝑥)
ln ∣ sin(𝑥)∣
1 2
sin2 (𝑥)
= 1 + cotan (𝑥) −cotan(𝑥)
1
cos2 (𝑥)
= 1 + tan2 (𝑥) tan(𝑥)
sin(𝜔𝑥) − 𝜔1 cos(𝜔𝑥)
1
cos(𝜔𝑥) 𝜔
sin(𝜔𝑥)
1 1
1 + (tan(𝜔𝑥))2 = cos2 (𝜔𝑥) 𝜔
tan(𝜔𝑥)
sh(𝑥) ch(𝑥)
ch(𝑥) sh(𝑥)
1
1 − (th(𝑥))2 = th(𝑥)
ch2 (𝑥)

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Primitives (à une constante près sur 𝐼) de quelques fonctions composées


Soit 𝑢, une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 alors :
1 √ 2 3 2 √
∙ 𝑢′ 𝑢𝛼 se primitive en 𝑢𝛼+1 SI 𝛼 ∕= −1. Exemple : 𝑢′ 𝑢 se primitive en 𝑢 2 = 𝑢 𝑢.
𝛼+1 3 3

𝑢
∙ se primitive en ln(∣𝑢∣).
𝑢
𝑢′ −1 1 𝑢′ √
∙ 𝛼 se primitive en 𝛼−1
SI 𝛼 ∕
= +1. Exemple : √ se primitive en 2 𝑢.
𝑢 𝛼−1𝑢 𝑢
∙ 𝑢′ 𝑒𝑢 se primitive en 𝑒𝑢 .
𝑢′ 𝑢′
( )
1 1 + 𝑢
∙ se primitive en Arctan(𝑢), se primitive en ln
.
1 + 𝑢2 1 − 𝑢2 2 1 − 𝑢
∙ 𝑢′ sin(𝑢) se primitive en − cos(𝑢), 𝑢′ cos(𝑢) se primitive en sin(𝑢).
𝑢′ −𝑢′
∙ √ se primitive en Arcsin(𝑢), √ se primitive en −Arcsin(𝑢) ET Arccos(𝑢).
1 − 𝑢2 1 − 𝑢2
𝑢′ √
∙ √ se primitive en Argsh(𝑢) = ln(𝑢 + 1 + 𝑢2 ) .
1 + 𝑢2
{ √
𝑢′ Argch(𝑢) = ln(𝑢 + 𝑢2 − 1) si 𝑢 > 1 sur 𝐼
∙ √ se primitive en √
𝑢2 − 1 −Argch(−𝑢) = − ln(−𝑢 + 𝑢2 − 1) si 𝑢 < −1 sur 𝐼
𝑢′
∙ 𝑢′ (1 + tan2 (𝑢)) = se primitive en tan(𝑢).
cos2 (𝑢)
∙ 𝑢′ ln(𝑢) se primitive en (𝑢 ln(𝑢) − 𝑢).

Intégration par parties


∫ ∫

1
Proposition : si 𝑢 et 𝑣 sont des fonctions de classe 𝐶 sur l’intervalle 𝐼, alors 𝑢 𝑣 = [𝑢𝑣]− 𝑢𝑣 ′ .
Exemples :
∫ ∫ ∫
1
∙ ln(𝑥)d𝑥 = [𝑥 ln(𝑥)] − 𝑥 d𝑥 = 𝑥 ln(𝑥) − 1d𝑥 = 𝑥 ln(𝑥) − 𝑥 + 𝐾 (𝐾 constante).
𝑥
∫ ∫
∙ 𝑥𝑒𝑥 d𝑥 = [𝑥.𝑒𝑥 ] − 1.𝑒𝑥 d𝑥 = 𝑥𝑒𝑥 − 𝑒𝑥 + 𝐾.
∫ ∫
1 1
∙ Arctan(𝑥)d𝑥 = [𝑥.Arctan(𝑥)] − 𝑥 2
d𝑥 = 𝑥.Arctan(𝑥) − ln(1 + 𝑥2 ) + 𝐾.
1+𝑥 2
𝑥2
∫ ∫
∙ 𝑥 tan2 (𝑥)d𝑥 = [𝑥.(tan(𝑥) − 𝑥)] − 1.(tan(𝑥) − 𝑥)d𝑥 = 𝑥 tan(𝑥) − + ln (∣cos∣) + 𝐾.
2

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