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mai 2020
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La Terre > Les parties de la Terre > Les continents et les îles > L'Afrique
Les fleuves africains présentent deux caractères principaux qui se reproduisent avec
une monotone uniformité; presque tous ont des cataractes et des inondations
périodiques. Les cataractes, chutes ou rapides en rendent l'accès difficile, qu'il
s'agisse du Nil, du Niger, du Sénégal, de la Gambie, de l'Ogôoué, du Congo, du
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dangereuse En périls
: on sait les savoircourus
plus par Stanley. Les navires ne peuvent pas
remonter bien haut quand ils viennent de la mer; cette particularité empêcha
longtemps l'exploration du Niger et du Congo.
Les régions les plus intéressantes et les plus importantes sont, sans nul doute, les
quatre grands bassins : Congo, Niger, Nil et Zambèze. De ces quatre grands
fleuves, trois prennent leur source sur le grand plateau de l'Afrique australe, dans un
espace compris entre 4° et 12° de latitude Sud; tous trois viennent de lacs plus ou
moins marécageux et traversent ou écoulent les Grands Lacs de l'Afrique sud-
équatoriale. Ils sont alimentés par les pluies diluviennes de la saison estivale. C'est
également le cas pour le Niger, vient des monts du Fouta-Djalon mais est aussi bien
que le autres un fleuve de la zone tropicale.
Bassin du Nil.
Le bassin du Nil comprend quatre parties bien distinctes, correspondant aux quatre
régions orographiques, arrosées par le grand fleuve africain. Ce sont : la région des
Grands Lacs; la plaine du Nil moyen; le bassin du Nil Bleu; la vallée inférieure.
La région des Grands Lacs, située sur le haut plateau équatorial, est celle où se
réunissent, dans de vastes réservoirs, les eaux fournies par les pluies estivales. Là
se forme le Nil Blanc, le Bahr-el-Abiad, la rivière principale du bassin, celle qui
impose son nom aux autres et qui marque la direction principale des eaux. On fait
généralement commencer le Nil à sa sortie du lac Victoria; on peut toutefois, comme
l'avait déjà proposé Stanley , étendre ce nom au principal des 200 tributaires du
lac. Il a sa source la plus éloignée à cinq degrés au Sud de l'équateur, au Burundi.
Celle-ci alimente un ruisseau nommé le Ruvyironza, qui est un affluent du Ruvubu,
lui-même affluent de la Kagera, rivière importante, qui aboutit dans le lac Victoria. Le
lac recueille les eaux de la haute région équatoriale, du mont Roubého au Kénya et
au mont Oufoumbiro.
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Le bassin moyen du Nil est compris entre le plateau éthiopien et les montagnes qui
le continuent vers le Sud, d'une part, et, d'autre part, le plateau du Darfour et les
hautes terres où naissent l'Ouellé, les affluents de droite du Congo et les affluents
de gauche du Nil. C'est, une plaine très marécageuse au Sud; on sait combien
Baker, eut de peine à se frayer une route à travers ces marais, le Sudd ou
Soudoud, , qui s'étendent sur une grande étendue (environ 57.000 km²) près
de l'embouchure du Bahr-el-Ghazal dans le Nil.
A partir de l'Atbara, le grand fleuve ne reçoit plus un affluent notable. Tout au plus,
peut-on signaler comme affluent théorique, pour ainsi dire, l'oued Melk (Wadi al-
Malik) « fleuve sans eau » venu du Darfour. Il y en a quelques autres qui ont pu
autrefois amener de l'eau au fleuve. Aussi, pendant plus de 2000 km, ne peut que
perdre de l'eau, par suite des infiltrations et de l'évaporation. Aussi ne roule-t-il à la
mer guère plus d'eau que le Rhône. Le bassin est réduit à la vallée. Le lit même du
fleuve est obstrué par cinq rapides ou cataractes (la 6e est un peu au-dessous de
Khartoum), auxquelles il convient d'ajouter le haut barrage d'Assouan, qui forme un
vaste lac au Sud de l'Egypte.
Envisagé dans son ensemble, le bassin du Nil a 4500 km de long; sa largeur est très
variable; réduite à quelques kilomètres en Egypte; elle est de 1500 km vers 10° de
latitude Nord (bassin du Bahr-el-Ghazal) et même un peu plus grande entre les
monts du Darfour et les crêtes orientales de l'Ethiopie. Quant au Nil, s'il roule peu
d'eau, il est par sa longueur (6500 à 7000 km) le premier ou le second fleuve de la
Terre.
Bassin du Niger.
Le bassin du Nigerou Dhioliba est à peu près entièrement une région de plaine.
Comprise entre le plateau du Sahara central et la région des collines qui vont de la
Guinée au Cameroun, c'est-à-dire entre le massif du Fouta-Djalon et les montagnes
de l'Adamaoua. Il mesure près de 3000 km de l'Est à l'Ouest, et 2500 km du Nord au
Sud. Sa superficie avoisine les 2,1 millions de kilomètres carrés. Le Niger, qui se
forme sur les hautes terres de Guinée, aux confins de la Sierra leone et du Libéria, a
un cours de 4200 km, obstrué, dans la partie inférieure, par les bas-fonds qui
encombrent son delta, au Nigéria, et, au-dessus, par les rapides qui se succèdent à
partir de Rabba.
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Le Niger à Ségou Koro, au Mali. Photo : Guillaume Colin et Pauline Penot (licence : Creative Commons).
Il a une crue périodique très importante, qui ressemble beaucoup à celle du Nil. Elle
commence à la fin de juillet dans la région de Bambara, s'accentue à la fin d'août
quand arrivent les eaux du Ouangara. Elle atteint son maximum à Tombouctou ,
dans les trois derniers mois de l'année, remplissant les bras et les sinus latéraux qui
s'enfoncent assez loin dans le désert, formant une région inondée, la Macina, un
delta intérieur, qui s'étend en gros entre Ségou et Tombouctou, qui peut atteindre la
superficie de 40 000 km², et qui n'est pas sans parentés avec le Sudd. Ces
réserves soutiennent ensuite le niveau pendant trois mois encore. Puis le fleuve
baisse jusqu'en juillet.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est le coude qu'il décrit vers le Nord. Il en résulte que,
dans toute la moitié supérieure de son cours, il est à la limite du Sahara et ne reçoit
d'eau que du côté droit. Les lignes fluviales qui venaient du Nord sont aujourd'hui
desséchées, même la plus grande, le Taderret, qui drainait le massif du Hoggar et le
plateau du Tassili et n'avait pas moins de 2000 km.
Le seul grand affluent du Niger est la Bénoué (1400 km), née au Cameroun, dans
l'Adamoua, facilement navigable, avec une vallée profonde et très encaissée. Elle a
des crues de 18 m, qui commencent en mai, atteignent leur apogée en septembre et
s'écoulent ensuite pendant l'hiver. Au printemps, le niveau est très bas, au point que
la navigation est impossible.
Bassin du Congo.
Le Congo ou Zaïre verse à l'Atlantique 50,000 mètres cubes d'eau par seconde; il a,
à 1000 km de son embouchure, une largeur de 10 et 20 km; enfin, il refoule et
dessale les eaux marines presque aussi avant que l'Amazone, le seul qui le
dépasse à ces points de vue. La longueur de son cours est de 4400 km; il reçoit
beaucoup d'affluents plus longs et plus abondants que la Loire ou le Rhin. Formé
par les deux Lualabas (dont l'une s'appelle aussi Luapoula), il recueille les eaux
d'une foule de lacs souvent marécageux (Bangouélo, Moëro, Lohemba, Kassali,
Landchi, Sankuru, etc.), et, d'une façon générale, toutes les eaux du versant Nord
du plateau austral. Il reçoit la Lukuga, déversoir intermittent du lac Tanganyika
(28,000 km² et 750 km de long), lui-même alimenté par plusieurs cours d'eau, dont le
Moyowosi, qui ont leur source en Tanzanie.
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Le fleuve Congo près de Kinsangani (RDC). Photo : MONUSCO / Myriam Asmani (licence Creative Commons).
Des affluents du Congo, plusieurs sont très grands : au Sud la Kassaï, qui recueille
les eaux d'une série d'autres rivières (Loubiranzi, lac Maï-Ndombe, Coango), au
Nord le Liboko et l'Oukéré, qu'il faut probablement identifier avec l'Ouellé. La partie
Sud du bassin appartient tout entière aux Loualabas et à la Kassaï; le centre est une
plaine basse et très fertile; enfin la partie Ouest étranglée. On peut évaluer le bassin
du Congo à 2000 km du Nord au Sud, et à près de 3000 de l'Est à l'Ouest (en y
comprenant le bassin du lac Tanganyika). Sa superficie est de près de 4 millions de
km².
Bassin du Zambèze.
Le bassin de drainage du Zambèze appartient tout entier à ce plateau austral, où le
fleuve ne creuse même pas un sillon bien profond. Ce bassin est du reste très
inférieur aux trois autres, à tous les points de vue, malgré son étendue importante
(1,4 millions de km²). Venu du lac Dilolo, en Angola, et formé essentiellement par la
Liambaï; le Zambèze n'a pas encore descendu la moitié de sa pente aux célèbres
chutes Victoria. Ses affluents viennent du Nord, lui apportant les eaux abondantes
du versant Sud du plateau austral proprement dit. Il déverse aussi le lacs Nyassa
par le Chiré.
Un peu plus loin, le lac Chirva est le centre d'un petit bassin fermé, sans écoulement
vers l'Océan.
• Cuando 1500
Le Zambèze a des crues très importantes et très régulières. comme celles des
autres grands fleuves de l'Afrique tropicale. Dans son cours supérieur (la Liba), au
moment des hautes eaux (février-avril), le pays est changé en lac; les villages,
construits à dessein sur des buttes, émergent seuls. Au contraire, en juillet il n'a
presque plus d'eau; aux environs de Tété, au Mozambique, il est même guéable.
Après un cours de 2580 km, qui un temps sert de frontière entre la Zambie et le
Zimbabwe, il finit par un vaste delta dans le canal de Mozambique.
Bassins fermés.
Plusieurs bassins fermés, ou endoréiques, existent en Afrique. Les deux principaux
sont celui du lac Tchad et celui de l'Okavango. Ni l'un ni l'autre ne sont comparables
pour l'étendue avec ceux des quatre grands fleuves.
Bassin du Lac Tchad.
Le lac Tchad, partagé entre le Tchad; le Niger, le Nigéria et le Cameroun, est pour
l'essentiel un vaste marécage où se perdent le Ouambé, venu de l'Ouest, et surtout
le Chari, venu du Sud-Sud-Est. Ce dernier, qui est de loin le plus abondant, forme,
avec ses affluents et ses divers bras, un réseau très compliqué. Le Tchad, dont
l'étendue varie d'une année à l'autre, mais qui ne cesse au final de rétrécir
inéluctablement, se déversait autrefois par le Bahr-el-Ghazal, dans la dépression
lacustre du Bodélé; fleuve et lac sont aujourd'hui desséchés.
Autour du grand lac, d'autres plus petits sont comme lui sans issue, tels le lac Fittri,
alimenté par le Salamat venu du Ouadaï, est certainement indépendant. Il semble
qu'autrefois, des montagnes du Tibesti comme de celles d'Aïr, des rivières soient
descendues qui allaient jusqu'au lac Tchad. La partie méridionale du Sahara central
s'y rattache, au point de vue hydrographique comme aux autres.
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Bassin de l'Okavango.
L'Okavango, aussi appelé Couhango ou Touké, est un cours d'eau long de plus de
1500 km, venu du Bié et des terrasses centrales de l'Angola, qui se déverse dans un
vaste marais de 18 000 km², situé au Nord-Ouest du Botswana, en bordure du
Kalahari, et où vient aussi se perdre l'Epukiro, qui descend du pays des Damaras
(Namibie).
Par une branche, le Taoghe, il vient alimenter le petit lac Ngami, découvert en 1849
par Livingstone, et qui est si peu profond qu'on le traverse en faisant avancer les
barques avec l'aide de perches; il n'a pas plus de 150 km de circonférence; son
niveau est haut en été (juin-août), bas en hiver.
Le grand fleuve de cette région (versant Nord du plateau saharien) était I'lgharghar
(Irharhar) qui, du plateau du Hoggar, coulait au Nord pendant 1800 km jusqu'aux
dépressions du Sud de l'Atlas, où venait aussi aboutir l'oued Mia (Mya), venu du
plateau du Tademaït. Tous deux sont encore de véritables torrents, quand un violent
orage y jette de l'eau; mais en quelques heures ils sont épuisés. L'oued Djédi, qui
longe l'Atlas au Sud, et l'oued Zaoura (Saoura) qui en descend et va de Figuig au
Touât , sont, avec l'oued Draa, les plus importants de ces fleuves desséchés. En
creusant dans leur lit, on y trouve encore souvent de l'eau, et les oasis, les points
habités du désert, sont en général alignées le long de ces anciens cours d'eau,
surtout depuis que l'on a foré des puits artésiens, Il serait inutile d'en donner une
liste plus détaillée. L'Igharghar, le Mia et le Djédi (480 km) aboutissent au chott
Melrhir, prolongé par les chotts Gharsa et Djérid. Ce sont ces chotts, dont les deux
premiers sont à un niveau inférieur à celui de la Méditerranée, que le colonel
Roudaire proposait jadis de réunir au golfe de Gabès, de manière à former une
mer intérieure au Sud de l'Atlas. La grande lagune de Gourara, au Nord du Touât,
est la plus importante qu'il nous reste à signaler.
D'autre part, il y a autour de Kairouan une série de lagunes, où l'on a cru retrouver
l'ancien lac Triton , et qui sont le centre du réseau hydrographique de la Tunisie
centrale. Enfin, en Algérie, entre les deux chaînes de l'Atlas, il y a encore des
bassins fermés, aboutissant à des chotts ou sebkhas. Mais ces lagunes ont à peu
près toujours de l'eau et reçoivent de vraies rivières. Nous citerons l'oued Mélah,
l'oued et Hamma, etc., qui aboutissent au chott el-Hodna; la lagune de Zahrez et les
grands chotts et Chergui, et Gharbi et el-Tigri. Reste à nommer les fleuves côtiers :
Le volume de tous ces petits fleuves varie beaucoup, selon les saisons, sans être
jamais bien important.
Le Sénégal (entre la Mauritanie et le Sénégal), qui marque la fin du désert, est, lui,
un vrai fleuve. Il prend sa source dans le massif montagneux du Fouta-Djalon, du
côté oriental. Il est long de 1700 km, très abondant pendant la saison des pluies; sa
crue commence en juin et est très considérable (16 m à Bakel); comme le Niger et
plus encore, il forme, dans ses débordements, des cours d'eau temporaires, les
marigots. Il est alors navigable à 1000 km de son embouchure. Il a plusieurs rapides
et chutes. Son bassin, montagneux à l'Est, puis très boisé, est marécageux et
sablonneux dans la partie inférieure.
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La Gambie, longue de 1130 km, a bien des caractères communs avec le Sénégal;
née dans le Fouta-Djalon, elle est, dans son cours inférieur (en Gambie), semée
d'îles et terminée par un delta. Pendant la saison des pluies, elle monte de 13 m,
inonde les plaines voisines, jusqu'à une distance de 450 km de la mer, et les
recouvre d'un limon fertilisant.
Viennent ensuite : la Casamance, navigable pendant 300 km; le rio Cacheu; le rio
Mansoa; le rio Corubal, le Rio Grande de Buba; le Kogon,la grande et la petite
Scarcies; la rivière de Sierra-Leone; la Mano (Maho), les rivières Saint-Paul et
Saint-John, le Cestos; le Cavally, le Sassandra, la Bandama; la Volta, le Komoé;
l'Ouémé et l'Addo, qui parcourent le Bénin et la plaine de Lagos, au Nigéria. La
plupart de ces fleuves côtiers vont des monts de la région soudanienne, suivant une
ligne presque droite. Ils sont larges et profonds. Ils croissent périodiquement en été.
Au Sud du Congo les fleuves côtiers ont des bassins un peu plus vastes; signalons
la Lodzé ou Bamba (rio d'Ambriz), la Lounda, l'Ambrisette, la Zélangua, l'Onzo, le
Lifouné, le Dandé; le Bendo qui débouche près de Luanda dans la baie du même
nom; le Coanza (Cuanza) descendu de 2000 m d'altitude, renforcé par une série
d'affluents, est long de 800 à 1000 km, navigable pendant 450 km et large de 2 km à
l'embouchure; il a des cataractes fort belles à Cambambé, lorsqu'il tombe du plateau
en plaine.
Intermittent, mais écologiquement vital, l'Ugab (500 km), en Namibie, ne coule en surface que
pendant quelques jours chaque année, mais d'importantes masses d'eaux souterraines existent
en profondeur. Les longues structures rectilignes, perpendiculaires aux fleuve, sont constituée de
roches volcaniques sculptées par l'érosion. La région est le rendez-vous des éléphants du
désert et des rhinocéros noirs
L'Atlantique ne reçoit plus de véritable rivière avant le fleuve Orange ou Cariep (29°
S.). Il naît dans le Drakensberg et coule de l'Est à l'Ouest pendant 1900 km, toute la
partie inférieure de son cours, séparant la Namibie de l'Afrique du Sud, est en pays
desséché, aussi roule-t-il très peu d'eau. Il reçoit à droite le Vaal ou Kéi Gariep, venu
des hauts plateaux, et le Nosob, longue rivière de près de 1000 km, qui n'a d'eau
qu'après les pluies; elle longe la steppe du Kalahari; enfin, auprès de l'embouchure,
l'Aoub ou Groote Fish Rivier qui arrose tout le pays Namaqua au Sud du tropique du
Capricorne. A gauche, l'Ongaro et le Hartebeest, formé par le Zak et l'Olifant,
drainent le versant septentrional des monts Nieuweveld.
Au Sud du fleuve Orange, le Buffels Rivier, le Groene, au Nord et au Sud des monts
Kamies, l'Olifant occidental dont une branche, le Doorn, recueille les eaux du grand
Karrou.
La rivière somali par excellence est le l'Ouebi Chibeli (Shebellé). Elle prend sa
source à l'extrémité Sud-Est du massif abyssin, parcourt le Sud de l'Ogaden et entre
en Somalie, atteint presque Mogadiscio (Muqdisho), puis longe la côte vers le Sud
pour aller se perdre, à deux pas de la mer, dans le désert la plupart du temps, et par
fortes eaux dans une petite lagune marécageuse qui partage ses eaux avec la
Djouba.
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Le Nogal, cours d'eau intermittent, naît au Sud des monts Gab Liba et se jette par 8°
N environ. Le seul fleuve notable du versant Nord de ces montagnes est l'Awash :
descendu de l'Ethiopie méridionale (Choa), il se perd dans une dépression voisine
de la baie de Tadjourah, le lac Abbe, à Djibouti.
La seule rivière à se jeter dans la mer Rouge et digne d'être citée est la Baraka (ou
Barka). Née dans la région d'Asmara, en Erythrée, elle atteint la mer à Trikitat, près
de Suakin (Sawâkin) , au Soudan. (GE).
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