Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Annexes
SUEZ RV Méditerranée
Rédactrice Vérificateur / Approbateur
Agence LYON : 31, rue Mazenod, 69426 LYON cedex 3, Tél. : 04.78.39.05.83 Fax : 04.78.39.75.45
Siège Social TOURS : 6 rue de la Douzillère 37300 JOUE-LES-TOURS, Tél. : 02.47.75.18.87 Fax : 02.47.60.94.28
Agence PARIS : 86 bis, rue Amelot, 75011 PARIS, Tél. : 01.53.34.87.43 Fax : 01.53.34.87.74
Agence ROUEN : 26 rue Alfred Kastler, 76130 MONT SAINT AIGNAN, Tél. : 02.32.10.73.33 Fax : 02.35.98.19.20
Agence LILLE : 5 rue Voltaire, 59184 SAINGHIN EN WEPPES, Tel : 02.32.10.73.33 Fax : 02.35.98.19.20
Antennes MARSEILLE, CAEN & INTERNATIONAL
www.neodyme.fr
Tableaux
Tableau 1 : Valeurs toxicologiques de référence chronique à seuil pour la voie respiratoire ......................... 25
Tableau 2 : Valeurs toxicologiques de référence chronique sans seuil pour la voie respiratoire ................... 26
Tableau 3 : Les habitations les plus proches et leur localisation .................................................................... 29
Tableau 4 : Fréquence d’apparition de chaque classe des vents d’après la rose des vents .......................... 30
Tableau 5 : classes de vitesse de la rose des vents ....................................................................................... 32
Tableau 6 : Classes de stabilité - méthode dite « Rayonnement – Vent – Nébulosité » (sources : ARIA
TECHNOLOGIES / INERIS 2002) ................................................................................................................... 33
Tableau 7 : Choix des classes de stabilité pour chaque vitesse de vent ........................................................ 33
Tableau 8 : Caractéristiques d’émission retenues .......................................................................................... 34
Tableau 9 : Concentrations dans le biogaz entrant et taux d’abattement considéré ...................................... 36
Tableau 10 : Masses volumiques des composés étudiés ............................................................................... 36
Tableau 11 : Concentrations atmosphériques modélisées annuelles maximales et sur les points récepteurs
......................................................................................................................................................................... 43
Le benzène entre dans la catégorie des composés organiques volatils. Il est caractérisé par
une odeur agréable. C’est un gaz incolore, d’une capacité inflammable et d’évaporation
rapide et qui se dissout très peu dans l’eau. Dans l'atmosphère, il est principalement dégradé
par réaction photochimique en quelques jours et il n'y a pas de redéposition directe sur les
sols. Par contre, il peut y avoir lessivage de l'air par les pluies. Les concentrations
ubiquitaires dans l'air seraient de l'ordre de 1 µg/m3 (INERIS). Elles atteindraient 5 à
20 µg/m3 en zone urbaine. Dans l'eau, il est biodégradable. Sa demi-vie est alors comprise
entre 16 et 28 jours. Il ne s’accumule pas dans les végétaux et les animaux. Le benzène,
retrouvé dans l’air, l’eau et le sol, peut être d’origine naturelle (volcans, feux de forêts,
pétrole ou gaz naturel) mais il a surtout une origine anthropique (manufactures, industrie,
fumée de tabac). Elaboré à partir du pétrole, il entre dans la composition des carburants et
dans la fabrication de composés chimiques comme le styrène, les résines et les fibres
synthétiques. On l’utilise aussi pour produire du caoutchouc, des lubrifiants, teintures,
détergents, médicaments et pesticides. L’utilisation du benzène en tant que solvant a
beaucoup diminué depuis ces dernières années en raison de sa sévère réglementation.
Toxicité
Toxicité aiguë
De manière générale, si la toxicité aiguë du benzène est faible par inhalation ou par voie
orale, elle est par contre plus importante par voie cutanée et au niveau de l'œil en
provoquant des irritations persistantes.
Chez l'homme, la toxicité aiguë du benzène est commune à celle des autres solvants
hydrocarbonés. Elle se traduit par des troubles neurologiques de type somnolence et
perturbations de la conscience et des troubles respiratoires de type pneumopathie lors
d'exposition à de fortes doses par inhalation. Les symptômes sont aggravés pour des
Les atteintes de la moelle osseuse sont connues depuis longtemps. Elles entraînent
une dépression de la production de toutes les lignées de cellules sanguines pouvant aller
jusqu'à l'aplasie médullaire. La toxicité hématologique et l'aplasie médullaire sont
actuellement considérées comme des formes préleucémiques.
Le benzène est aussi responsable d'atteinte de l'immunité (diminution ou augmentation
de certains anticorps) et de diminution des lymphocytes (liée à l'atteinte hématologique).
Risque de cancer
Le benzène est le plus toxique des composés de la famille des hydrocarbures
aromatiques monocycliques (HAM). Ses effets leucémogènes (leucémie myéloïde aiguë)
ont été établis au cours de nombreuses études épidémiologiques en milieu du travail.
Les études animales ont confirmé les propriétés carcinogènes du benzène par inhalation.
Sur la base de ces données, le CIRC a classé le benzène comme cancérigène certain
chez l’homme (groupe 1) (OMS, 1999).
Selon la nouvelle méthode d’évaluation du risque cancérigène adoptée par l’US-EPA
depuis 1999, le benzène est un agent cancérigène pour l’homme quelle que soit la voie
d’exposition (preuves suffisantes chez l’homme confortées par les études animales)1. Les
études épidémiologiques ont clairement établi une association causale entre l’exposition
au benzène et l’induction de leucémies (leucémie myéloïde aiguë). Les études
expérimentales indiquent que le benzène est un cancérogène multisite (hématopoïétique,
nez, foie, estomac, poumons, ovaires, glandes mammaires) (US-EPA, 2003).
1
Selon l’ancien mode d’évaluation de l’US-EPA, le benzène était déjà classé comme cancérigène
certain pour l’homme (catégorie A, EPA, 1996).
Le RIVM note qu’une concentration tolérable dans l’air de 156 µg.m-3 peut être établie
à partir des effets hématologiques constatés chez les travailleurs exposés au benzène.
Mais la VTR relative au risque de cancer étant plus sévère, elle garantit contre effets
non cancérigènes.
L'OEHHA a fixé en 2014 une VTR par inhalation de 3 µg.m-3 pour des expositions
chroniques à partir des résultats d'une étude chez une cohorte de 250 travailleurs
exposés au benzène pendant une durée moyenne de 6,1 ans (Lan et al., 2004). Cette
VTR est basée sur un LOAEL de 1,86 mg/m3 pour des effets hématologiques
(sanguins) (diminution du nombre de globules rouges). Un facteur de sécurité de 200 a
été appliqué à la concentration équivalente (0,665 mg/m3) chez l'homme exposé en
population générale 24h sur 24 et 7 jours sur 7.
En avril 2003, l'US-EPA a aussi établi une RfD de 4 µg/kg/j à partir des résultats de
l'étude de Rothman et al (1996). Cette VTR est basée sur la BMCL ajustée pour la voie
orale soit une Benchmark dose (BMD) de 1,2 mg/kg/j. Cette BMD a été appliquée d'un
facteur de 300 (3 pour un facteur d'extrapolation à l'utilisation d'une BMD, 10 pour tenir
compte des variations intra-espèces et protéger les populations sensibles, 3 pour
l'extrapolation d'une exposition subchronique à une exposition chronique et 3 pour le
manque de données.
L’US-EPA propose en 2003 une VTR pour le risque de leucémie par la voie respiratoire
allant de 2,2 à 7,8 10-6 (µg/m3)-1. Elle est dérivée d’une étude de cohorte
professionnelle (travailleurs de Pliofilm, Rinsky et al. 1981, 1987) jugée plus valide que
les nombreuses autres études épidémiologiques sur les effets cancérigènes du
benzène en raison d’une grande spécificité de l’exposition (pas de co-exposition à
d’autres cancérigènes). Elle présente aussi l’avantage d’inclure des niveaux
d’exposition assez étendus. Le modèle d’extrapolation hautes doses / basses doses a
été choisi après une étude ayant permis de tester 96 combinaisons de 4 facteurs les
plus influents :
le type de cancer considéré,
l’utilisation d’un modèle additif ou multiplicatif,
l’hypothèse d’une linéarité ou non de la relation dose réponse,
Différentes méthodes d’estimation de l’exposition.
Finalement, l’étendue de la VTR de l’US-EPA est dictée par le modèle linéaire à partir
des différentes méthodes d’estimation de l’exposition. Selon l’US-EPA la qualité
scientifique de cette VTR actualisée en 1998 n’est pas différente de celle établie
provisoirement en 1985 à 8,1 10-6 (µg/m3)-1 (US-EPA, 2003).
L’OMS s’appuie sur les mêmes études que l’US-EPA pour recommander une VTR de
4,4 à 7,5 10-6 (µg/m3)-1 correspondant au risque de leucémie. La différence entre les
deux étendues de valeur vient d’un choix différent concernant la méthode d’estimation
des expositions. L’OMS précise que la moyenne géométrique de 6 10-6 (µg/m3)-1 peut
être utilisée (OMS, 2000).
L'OEHHA a fixé un ERU de 2,9.10-5 (µg/m3)-1 à partir d'une étude chez des travailleurs
exposés au benzène par inhalation et pour une incidence de cas de leucémie au sein
de la cohorte étudiée (Rinsky et al. 1981). L'excès de risque a été calculé en utilisant
des données chez l'animal et chez l'homme pour l'estimation quantitative du risque
(CDHS, 1984).
Le RIVM utilise une valeur limite de 20 µg/m3 construite en 1999 par un groupe de
travail européen qui correspond à un risque cancérigène de 10-4 (approche linéaire) vie
entière. Cette concentration correspond à un excès de risque unitaire de 5.10-6 (µg/m3)-
1
. Les études ayant servi à la construction de cette VTR sont les mêmes que celles
utilisées par l’US-EPA et par l’OMS (RIVM, 2001). Les effets considérés sont des
leucémies.
Pour le risque cancérigène par inhalation, 6 organismes proposent des VTR qui s'appuient
sur les mêmes études mais l’ANSES a plus récemment établi un ERU tenant compte d’une
étude plus récente (Richardson, 2008). La VTR de l’ANSES de 2,6.10-5 (µg/m3)-1 est par
conséquent retenue et ce choix respecte bien les recommandations de la DGS.
Sources :
- ANSES, 2013. Valeur toxicologique de référence cancérogène par inhalation pour le
benzène. Avis de l’ANSES, Rapport d’expertise collective. Juillet 2014. Edition
scientifique. https://www.anses.fr/fr/system/files/SUBCHIM2009sa0346Ra_0.pdf
- ATSDR, Toxicological Profile for Benzene, August. 2007.
http://www.atsdr.cdc.gov/toxprofiles/tp3.html
- CSHSP. Section des milieux de vie. Avis relatif au projet de directive concernant la
pollution de l'air ambiant par le benzène. Séance du 17 septembre 1997.
- INERIS. Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances
chimiques. Benzène. Version N°3-/21 mars 2006.
- INRS, Fiche toxicologique du benzène, FT49 Edition mise à jour 2011. 11p.
- IPCS (International Programme on Chemical Safety), Environmental Health Criteria.150.
Benzene, 1993, WHO.
- Ministère de la santé, Politiques publiques, pollution atmosphérique et santé, poursuivre la
réduction des risques, juin 2000
- OEHHA (Office of Environmental Health Hazard Assessment), 2002, Air toxics Hot Spots
Program Risk Assessment Guidelines, Part II Technical support document for describing
available Cancer Potency Factors, Lead and lead compounds (inorganic) p334 – 341 -
http://www.oehha.ca.gov/air/hot_spots/index.html
- OEHHA (Office of Environmental Health Hazard Assessment). Air toxics Hot Spots
Program Risk Assessment Guidelines, Part III, Technical support document for the
determination of noncancer chronic reference exposure levels, June 2014.
http://www.oehha.ca.gov/air/hot_spots/2008/AppendixD1_final.pdf#page=139
- OMS, Guidelines for AIR Quality, Geneve 2000.
http://www.euro.who.int/document/aiq/5_2benzene.pdf
Caractéristiques générales
Le 1,2-dichloroéthane est un liquide incolore soluble dans l'eau qui s’évapore rapidement à
température ambiante. D'odeur agréable, sa présence dans l’air est détectable entre 12 et
405 mg/m3 et son odeur rappelle celle du chloroforme. Il n'est pas présent naturellement
dans l’environnement et son origine est donc exclusivement anthropique et provient de sa
fabrication et de son utilisation. Près de 95% de sa production sert à la fabrication de
chlorure de vinyle. Il est aussi utilisé comme pesticide, solvant et pour la fabrication d'autres
produits chimiques, matières plastiques, peintures, vernis ou savons.
La plupart des émissions de 1,2-dichloroéthane se retrouvent dans l'air. De par ses
caractéristiques physicochimiques, il est présent dans ce compartiment sous la forme de
vapeur. Les concentrations ubiquitaires dans l'air sont de l'ordre de 0,1 µg/m3 (INERIS).
D’après l’OMS (2000), les concentrations atmosphériques en Europe de l’Ouest et en
Amérique du Nord sont inférieures à 0,2 µg.m-3 en zone rurale. Dans les villes, les niveaux
varieraient de 0,4 µg.m-3 à 1,0 µg.m-3 augmentant jusqu’à 6,1 µg.m-3 près des stations
essence, des parkings et des installations de production. Selon l'ATSDR, elles sont
comprises entre 0,04 et 0,4 µg/m3 pour des zones éloignées de toute source de pollution et
des zones urbaines. Aux USA, la concentration moyenne en zone urbaine de
1 230 échantillons était de 0,5 µg/m3 (HSDB). Dans des zones proches d'une source
d'émission, les concentrations atmosphériques peuvent atteindre 5 mg/m3 (HSDB). Il a été
rapporté des concentrations dans l'air dans des villes au Royaume Unis et aux Pays-Bas de
l'ordre de 1,2 µg/m3 (CIDADS, 1998). Dans l’atmosphère, le 1,2-dichloroéthane se dégrade
rapidement par photooxydation ou réaction en phase gazeuse avec d’autres oxydants
atmosphériques. Sa demi-vie est de l'ordre de 63 à 73 jours (HSDB, ATSDR). Il peut rester
plus de 5 mois dans l'air avant d'être dégradé (ATSDR) et parcourir ainsi de longues
distances. Après déposition par la pluie sur les sols ou dans l'eau, le 1,2-dichloroéthane tend
à se revaporiser facilement.
Les études expérimentales de bioconcentration chez les animaux aquatiques sont rares.
Une étude rapporte un BCF de 2 ce qui laisse à penser que le 1,2-dichloroéthane est
faiblement bioaccumulable dans les organismes aquatiques.
Toxicité
La toxicité aiguë chez l'homme liée à l'exposition au 1,2 dichloroéthane est bien connue. Les
connaissances sont basées sur plusieurs études publiées de cas d'intoxication en milieu du
travail pour des expositions par ingestion ou inhalation. Par contre, les effets d'une
exposition prolongée au 1,2-dichloroéthane sont mal connus chez l'homme. Seules les
expérimentations animales rapportent les pathologies chroniques associées à cette
substance.
Toxicité aiguë
Toxicité chronique
Seuls des cas d'intoxication chez des ouvriers exposés par inhalation rapportent une
anorexie, des douleurs abdominales, des nausées, des atteintes du foie et des reins. Les
seules études disponibles sont peu concluantes étant donné que le 1,2-dichloroéthane
est souvent associé à d'autres substances et que les niveaux d'exposition ne sont
souvent pas rapportés.
Chez l'animal, des études ont été réalisées chez le cobaye, le lapin, le rat, le chat, le
chien et le singe exposés à des concentrations comprises entre 50 et 4 050 mg/m3
7 heures par jour et 5 jours par semaine pour des durées allant de 9 semaines à 2 ans
(INRS, INERIS). Une étude chronique réalisée chez des rats exposés pendant 2 ans à
des concentrations de 203 mg/m3 de 1,2-dichloroéthane a déterminé un NOAEL de
203 mg/m3 pour l'absence d'effet hépatique en dessous de cette concentration (OECD
SIDS, INERIS). Pour des concentrations non létales, les organes cibles principaux sont
le foie et les reins.
Les pathologies observées par inhalation de 1,2-dichloroéthane pour des expositions
subchroniques (13 semaines) à chroniques (2 ans) chez l'animal sont des troubles
hépatiques et des lésions au niveau des reins, du cœur et des poumons. Par
ingestion, les études subchroniques à chroniques réalisées chez le rat et la souris
rapportent aussi des effets sur les fonctions hépatique et rénale (augmentation du poids
des reins, protéinurie). Plusieurs études rapportent aussi des atteintes du système
nerveux central (augmentation du poids relatif du cerveau, tremblements, dyspnée)
(INERIS, ATSDR, HSDB).
Chez l'animal, le 1,2-dichloroéthane peut provoquer des troubles immunologiques,
génotoxiques et carcinogéniques. Ces effets n'ont pas été mis en évidence chez
l'homme.
Cancérogénicité
Quelques études effectuées en milieu professionnel montrent une association entre le
1,2-dichloroéthane et l'augmentation de l'incidence de certains cancers. Néanmoins, ces
études sont inadéquates pour estimer le risque cancérigène en raison de la coexistence
de plusieurs substances.
Les effets cancérigènes du 1,2-dichloroéthane ont été observés pour des expositions
chez l'animal par gavage et ingestion d'eau mais aussi à la suite de contacts cutanés. Le
risque cancérigène par inhalation rapporté par certaines études expérimentales reste
encore discuté du fait de l'inadéquation des conditions expérimentales mises en oeuvre
(ATSDR, INERIS, OECD SIDS).
Le 1,2-dichloroéthane est classé comme substance cancérigène pour l'homme
(catégorie 2) par l'Union Européenne compte tenu des éléments suffisants à notre
disposition. Il est classé comme cancérigène possible pour l'homme par le CIRC
(groupe 2B) compte tenu des preuves inadéquates chez l'homme mais suffisantes chez
l'animal. De son côté, l'EPA a classé le 1,2-dichloroéthane comme cancérigène probable
pour l'homme (classe B2) par voie orale ou respiratoire pour l'induction de plusieurs
types de tumeurs chez les rats et la souris par gavage et l'apparition de tumeurs
pulmonaires bénignes chez la souris.
Toxicité aiguë
Aucune VTR n’a été retrouvée pour une exposition aiguë au 1,2-dichloroéthane ni par
inhalation, ni par ingestion.
En 2003, l'OEHHA a fixé un REL de 0,4 mg/m3 pour une exposition chronique par
inhalation. Cette VTR est basée sur un NOAEL de 40,5 mg/m3 et sur un LOAEL de
203 mg/m3 pour une augmentation significative des enzymes hépatiques chez des
rats exposés pendant 12 mois 7h/j et 5j/semaine par inhalation à des concentrations
comprises entre 0 et 810 mg/m3 de 1,2-dichloroéthane (Spreafico et al., 1980). Un
NOAEL ajusté pour l'homme de 13 mg/m3 a été calculé. Il lui a été appliqué un facteur
Risque cancérigène
Exposition par inhalation
L’ANSES a fixée en 2009 un ERU de 3,4.10-6 pour 1 µg/m3 pour une augmentation des
incidences des tumeurs des glandes mammaires. Cette valeur est dérivée des résultats
d’une étude chez le rat et la souries (Nagano et al. 2006) exposés par inhalation à du
1,2-dichloroéthane.
L’US-EPA en 1987 a dérivé, à partir de l'ERU par ingestion (NCI, 1978), un ERU par
inhalation de 2,6.10-5 pour 1 µg/m3 de 1,2 dichloroéthane pour plusieurs types de
tumeurs chez le rat et la souris et en faisant l'hypothèse d'une absorption pulmonaire de
100% et d'un métabolisme aux doses d'exposition faibles considérées.
L’OEHHA a fixé en 2002 un ERU par inhalation de 2,1.10-5 pour 1 µg/m3 de 1,2
dichloroéthane. Cet ERU est basé sur les résultats de l'étude du National Cancer
Institute (NCI, 1978) réalisée chez des rats mâles exposés pendant 78 semaines à des
doses de 1,2-dichloroéthane par ingestion et atteints de tumeurs des vaisseaux sanguins
et lymphatiques (ou hémangiosarcomes). Une procédure multi étape corrigée du temps
a été utilisée pour calculer l'ERU par inhalation à partir de celui établi par ingestion. Il a
été fait l'hypothèse que l'absorption pulmonaire du 1,2-dichloroéthane était totale.
Pour le risque cancérigène, les VTR disponibles par inhalation sont extrapolées à partir
d'étude chez l'animal par ingestion. Il est fait le choix, conformément à la note de la DGS, de
considérer la VTR de l'ANSES (3,4.10-6 pour 1 µg.m-3) basée sur l’étude princeps la plus
récente.
Sources :
- ANSES, Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR). Elaboration de VTR fondées sur les
effets cancérigènes pouir le chloroforme, le tétrachlorure de carbone et le 1,2-
dichloroéthane. Edition scientifique – Air et agents chimiques – Juin 2009. 87 pages
- ATSDR, Toxicological Profile for 1,2-Dichloroethane, September 2001
- CICADS, Concise International Chemical Assessment Document NO. 1. OMS Geneva,
1998. http://www.inchem.org/documents/cicads/cicads/cicad01.htm#SectionNumber:6.1
- Health Canada. 1,2-dichloroethane. 1994.
http://www.ec.gc.ca/substances/ese/fre/pesip/lsip1_1_2_dichloroethane.cfm
- HSDB : http://toxnet.nlm.nih.gov
- INERIS, Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances
chimiques. 1,2-dichloroéthane. Version N°2-2, avril 2005.
- INRS. 1,2-dichloroéthane. Fiche toxicologique N°54. Edition 1997
- OECD SIDS, Screening Information Data Set" (SIDS) program operated under the
auspices of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). 1,2-
dichloroethane. February 2002.
- OEHHA, Office of Environmental Health Hazard Assessment. Air Toxics Hot Spots
Program, Risk Assessment Guidelines. Technical Support Document for Describing
Available Cancer Potency Factors. Part II. May 2005.
http://www.oehha.ca.gov/air/hot_spots/pdf/May2005Hotspots.pdf
- RIVM. Report 711 720 025. 1,2-dichloroethane.
http://www.rivm.nl/bibliotheek/rapporten/711701025.pdf
- US-EPA, fiche IRIS : 1,2-Dichloroethane, Last revised 01/01/1991.
Caractéristiques générales
Toxicité
Toxicité aiguë
La toxicité aiguë du sulfure d'hydrogène est bien connue chez l'homme en milieu du
travail en raison de ses propriétés irritantes et anoxiantes. Ces effets ont largement été
démontrés sur plusieurs modèles animaux au cours d'études expérimentales. Ses effets
sont le plus souvent réversibles et régressent si l'exposition est de courte durée.
Les premières manifestations de la présence de sulfure d'hydrogène sont des irritations
oculaires, observées chez des travailleurs soumis plusieurs heures à des concentrations
de 16 à 32 mg.m-3 (IPCS, 1981). Ces valeurs sont confirmées par le Air Quality
Guidelines (OMS, 2000) qui rapporte pour les mêmes effets des concentrations de 15 à
30 mg.m-3. A partir de 70-140 mg.m-3, il est observé de sérieux dommages oculaires.
Des paralysies du nerf olfactif ont été relevées pour des concentrations de 210 à
350 mg.m-3 (INRS, 1997). Pour des concentrations de 450 à 750 mg.m-3, il apparaît des
œdèmes pulmonaires avec risque mortel. Au-delà de ces valeurs, il survient une perte
de connaissance puis un coma avec paralysie respiratoire (OMS, 2000). Le sulfure
d'hydrogène peut pénétrer la peau par contact cutané et engendrer des érythèmes.
Ces manifestations ont aussi été observées chez l'animal, les examens histologiques
montrant des lésions de la cornée, une nécrose du cortex cérébral, une hyperémie
(afflux de sang) hépatique et un œdème pulmonaire (INRS, 1997).
Exposition aiguë
L'ATSDR a établi en juillet 2006 une valeur toxicologique de référence pour une
exposition aiguë au sulfure d'hydrogène de 98 µg.m-3. Cette valeur est établie à partir
d'un LOAEL de 2,8 mg.m-3 pour des altérations de certaines fonctions respiratoires
pouvant entraîner des obstructions bronchiques chez des personnes atteintes d'asthme
(Jappinen et al, 1990). Ce LOAEL a été appliqué d'un facteur de sécurité de 27 (3 pour
l'utilisation d'un LOAEL, 3 pour le manque de données).
L'OMS a établi une valeur guide de 150 µg.m-3 pour 24 heures. Cette valeur s'appuie sur
un LOAEL de 15 mg.m-3 pour lequel il est observé une irritation oculaire. Il est appliqué à
ce LOAEL un coefficient d'incertitude de 100 tenant compte du fait que la courbe dose-
réponse a une forte pente, au point que des concentrations de 70 mg.m -3 causent de
sérieux dommages oculaires.
L'OEHHA a établi en juin 2008 une VTR de 42 µg/m3 pour des troubles de type nausées
et maux de têtes. Cette valeur est basée sur les résultats d'une étude d'un panel de 16
personnes en population générale exposé pendant une heure à des concentrations
croissantes de vapeurs de sulfure d'hydrogène (California State Department of Public
Health, 1969; CARB, 1984; Reynolds and Kamper, 1985; Amoore, 1985). Un LOAEL
compris entre 0,017 et 0,097 mg/m3 correspondant au seuil de détection olfactif a été
déterminé. La moyenne géométrique, soit 42 µg/m3, a été retenue sans application de
facteur d'incertitude.
Exposition intermédiaire
L'ATSDR a établi en septembre 2004 une valeur toxicologique de référence pour une
exposition intermédiaire au sulfure d'hydrogène de 30 µg.m-3. Cette valeur est établie à
partir d'un NOAEL de 14 mg.m-3 et un LOAEL de 42 mg.m-3 pour des pertes de
neurones olfactifs et une hyperplasie de l'épithélium olfactif nasal chez rats exposés
6 heures/j, 7 jours/semaine pendant 10 semaines (Brenneman et al, 2000). Ce NOAEL a
été ajusté pour l'homme puis divisé par un facteur de sécurité de 30 (3 pour
l'extrapolation de l'animal à l'homme et 10 pour les variabilités humaines).
Exposition chronique
L'US-EPA a fixé une concentration de référence (RfC) de 2 µg.m-3 a été définie en juillet
2003. Cette valeur est établie à partir d'une étude de Brenneman et al. (2000) pour des
L'OEHHA a établi en 2000 une valeur toxicologique de référence de 10 µg/m3 pour une
exposition chronique au sulfure d'hydrogène pour des inflammations de la muqueuse
nasale. Cette valeur est basée sur une étude chez la souris (CIIT, 1983c). Un facteur
d’incertitude de 100 est pris en compte pour fixer cette VTR.
Bibliographie
- ATSDR, July 2006, Toxicological Profile for Hydrogen Sulfide.
http://www.atsdr.cdc.gov/toxprofiles/tp114.html.
- Brenneman, KA, et al. (2000). Olfactive loss in adulte male CD rats folowing inhalation
exposure to hydrogen sulfide. Toxocologic Pathology 28(2):326-333.
- CIIT (Chemical Industry Institute of Toxicology), 1983, 90-day vapor inhalation toxicity
study of hydrogen sulfide in B6C3F1 mice, US-EPA OTS Public Files, Fiche No. 0000255-
0, document No. FYI-OTS-0883-0255.
- HSDB, 1998, http://toxnet.nlm.nih.gov/cgi-bin/sis/search/f?./temp/~BAAcjaamF:1.
- INRS, 1997, Sulfure d'hydrogène, Fiche toxicologique N°32.
- IPCS, Inchem, OMS, 1981,
http://www.inchem.org/documents/ehc/ehc/ehc019.htm#SectionNumber:7.4.
- OEHHA. TSD for non cancer RELs. Acute toxicity summary. Hydrogen sulphide. June
2008. http://www.oehha.ca.gov/air/hot_spots/2008/AppendixD2_final.pdf#page=144
- OEHHA. Determination of Noncancer Chronic Reference Exposure Levels. Chronic
toxicity summary. Hydrogen sulfide. April 2000.
http://www.oehha.ca.gov/air/hot_spots/2008/AppendixD3_final.pdf#page=321
- US-EPA, 2003, fiche IRIS : Hydrogen sulfide,
http://cfpub.epa.gov/iris/quickview.cfm?substance_nmbr=0061.
FI : Facteur d’incertitude
4,4E-06 7,5.10-6 OMS, 1999 leucémie (sang) H A/1 révisé en 2000/1987 VTR ANSES retenue
Benzène 71-43-2 conformément à la note
5,0.10-6 RIVM, 1999/2000 leucémie (sang) H A/1 révisé en 2000/1987 DGS 2014
Tumeurs
-6 Rat et
3,4.10 ANSES, 2009 glandes
souris
mammaires
Tumeurs des
-5 vaisseaux
1,1.10 OEHHA, 2002 rat
sanguins et
lymphatiques
* : Cf. annexe 1.
4 OBJECTIFS ET MODÈLE
Dans le cadre de la mise à jour de l’évaluation des risques sanitaires pour le Dossier de
Demande d’Autorisation d’Exploiter l’ISDND de Narbonne, une modélisation de la dispersion
atmosphérique des rejets diffus (zone de stockage de Lambert IV) et canalisés provenant
des installations de traitement et de valorisation du biogaz a été conduite.
Ce document présente les résultats de cette modélisation.
La modélisation a été réalisée à l’aide de la version 1.8 du logiciel ARIA IMPACTTM. Ce
modèle et son interface développés par ARIA Technologies. ARIA IMPACTTM est un logiciel
de simulation de la dispersion à long terme de tous les polluants atmosphériques (gazeux ou
particulaires) d’origine industrielle ou automobile. Il permet de réaliser l’analyse statistique de
données météorologiques, puis de simuler la dispersion des polluants atmosphériques issus
d’une ou plusieurs sources selon des formulations gaussiennes.
Il fournit les éléments de base indispensables à l’évaluation des risques sanitaires au-travers
de la comparaison des concentrations calculées avec les valeurs réglementaires (moyenne
annuelle, percentile).
5 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Afin de réaliser cette modélisation, les documents / sources suivants ont été utilisés :
- Note de principe et notice d’utilisation du logiciel ARIA IMPACT, version 1.8, ARIA
TECHNOLOGIES
- Dispersion atmosphérique (mécanismes et outils de calcul), INERIS, décembre 2002
- Données météorologiques de METEOFRANCE
http://france.meteofrance.com/france/climat_france
- NIOSH, Pocket Guide to Chemical Hazards, National Institute for Occupationnal
Safety and Health, http://www.cdc.gov/niosh/npg/default.html
- Fiches toxicologiques de l’INRS
6 DESCRIPTIF DU SITE
L’ISDND est située sur la commune de Narbonne (Aude, 11) à près de 7 km au sud-ouest de
l’agglomération.
Les principales communes aux alentours sont Montredon-les-Corbières, Bizanet, Peyriac-de-
Mer et Bages.
L’habitation la plus proche se situe au lieu-dit Chavardès à environ 750 mètres de l’ISDND.
Trois autres zones d’habitation sont recensées (cf. Tableau 3).
Tableau 3 : Les habitations les plus proches et leur localisation
Localisation géographique
Appellation du point Nom du point récepteur Lambert 93 en mètres
récepteur considéré
X Y
Récepteur R1 Domaine de Java 695168,61 6224599,16
Récepteur R2 Chavardès 695530,46 6225147,28
Récepteur R3 Réveillon 696571,70 6226001,21
Récepteur R4 Roches Grises 696886,09 6226582,21
7 DONNÉES D’ENTRÉE
Au vu du retour d’expérience sur des études similaires, il apparait que cette durée est
suffisamment longue pour fournir les caractéristiques climatiques de la région étudiée.
La rose des vents relative aux observations tri-horaires montrent une prédominance de la
direction est pour près de 56% des observations. Les vents de force moyenne (4,5 à 8 m/s)
sont les plus fréquents avec près de 40% des observations. Les vents les plus forts de plus
de 8 m/s atteignent près de 19% des observations.
Tableau 4 : Fréquence d’apparition de chaque classe des vents d’après la rose des vents
Vents calmes
Classes de vents (m/s) [1,5 ; 4,5[ [4,5 ; 8] >8
[0 ; 1,5[
Les données relatives au vent disponibles dans le cadre de la présente étude sont les
données relatives à la rose des vents.
Les données météorologiques disponibles ont été représentées grâce au module « Rose des
vents » du logiciel ARIA Impact.
Pour cela, les 4 classes de vitesse ont été représentées par leur valeur médiane arrondie, à
savoir :
Tableau 5 : classes de vitesse de la rose des vents
Classe de vitesse de la rose des vents Vitesse retenue dans ARIA Impact pour
(m/s) représenter la classe de vitesse (m/s)
[0 ; 1,5[ 0,5
[1,5 ; 4,5[ 3
[4,5 ; 8,0[ 6
> 8,0 9
La fréquence des vents pour les classes de vitesse [1,5 ; 4,5[, [4,5 ; 8,0[ et > 8,0 correspond
à la valeur fournie par la rose des vents à la station METEO FRANCE choisie.
Pour les vents de la classe de vitesse [0 ; 1,5[, la rose des vents ne renseigne pas sur leur
fréquence en fonction de leur provenance. Ils ont donc été représentés en prenant une
répartition des fréquences identique à celle de la classe de vitesse [1,5 ; 4,5[.
Jour Nuit
Vitesse du vent à 10 m Rayonnement = 0
Rayonnement net (W/m2)
Nébulosité N(1/8)
300 300 < - 600 > 600
[m/s] N 3/8 3/8 < N < 8 N=8
(faible) (modéré) (fort)
<1 B A A F F D
1–2 B B A F E D
2–4 C B A F E D
4–6 C C B E D D
6–7 D C C D D D
7 D D C D D D
Zone de
stockage de
Torchère Moteur 1 Moteur 2 Sources
déchets
Lambert IV
Vitesse des rejets
(m/s)
- 6 25* 25* * : AP du 28 août 2013
Hauteur de la
cheminée (m)
60 7 9 9 Fiches techniques
Pourcentage 2
Abattement (%)
- 98 à 99,7% Guide ASTEE , 2005
** : Source : Rapporté dans étude SAFEGE, DDAE Pôle Environnement, février 2016
£ : Résultats de l’étude pronostic de production de biogaz de SETEC, juillet 2016 (différence entre
production théorique moyenne de biogaz et débit capté à 50% de méthane)
2
ASTEE. Guide pour l’évaluation du risque sanitaire dans le cadre de l’étude d’impact d’une installation de
stockage de déchets ménagers et assimilés. Février 2005
7.3.1 Flux émis à l’émission diffuse au niveau de la zone de stockage Lambert IV.
Le flux de sulfure d’hydrogène diffus dans le biogaz au travers des couvertures et de la zone
d’exploitation a été estimé en tenant compte :
- du débit de biogaz non capté soit 173,7 Nm3/h (Cf. Bilan Biogaz, 2016),
- de la concentration en H2S dans le biogaz diffus soit 218,4 mg/m3 en moyenne
depuis février 2016 (Source SUEZ RV Méditerranée).
soit un flux de 37,95 g/h sur la surface considérée de stockage de déchets de 14,2
hectares.
Masses volumiques
Composés chimiques 3
en kg/m
Benzène 878
1,2-dichloroéthane 3,2
Sulfure d’hydrogène 1,99
les turbulences aérauliques dues à la présence d’éventuels obstacles entre les sources
d’émission et les cibles ne sont pas prises en compte,
Une seule source d’émission regroupant l’ensemble des rejets à étudier a été considérée
en faisant le choix de la position géographique de la torchère qui se trouve plus proche
des zones habitées et de plus sous les vents dominants. Ce choix est majorant.
Les caractéristiques de la source sont celles qui conduisent à majorer les niveaux
d’exposition en ne favorisant pas la dispersion des émissions.
On notera que les résultats ne sont pas valides à moins de 100 mètres (distance source-
cible), le modèle utilisé étant de type gaussien.
3
Figure 2 : Aplats colorés de la concentration en benzène dans l’air au niveau du sol en µg/m
Les concentrations moyennes annuelles maximales dans l’air calculées sont présentées
dans le tableau suivant.
La zone la plus impactée est située dans les limites de propriété du site.
Le tableau suivant présente les résultats maximum et au niveau des points récepteurs.
1,2- Sulfure
Points Lambert 93 Lambert 93 Benzène
dichloroéthane d’hydrogène
récepteurs X (km) Y (km) 3
µg/m
-6 -6 -5
R1 695,148 6224,627 1,84.10 3,25.10 9,90.10
-6 -5 -4
R2 695,522 6225,153 7,34.10 1,28.10 4,44.10
-5 -5 -4
R3 696,554 6226,001 1,42.10 2,50.10 7,67.10
-6 -6 -4
R4 696,885 6226,582 3,63.10 6,43.10 2,47.10
Concentration -4 -43 -3
695,29 6225,83 3,06.10 5,27.10 9,52.10
MAX
Classement CIRC :
1 : cancérigène pour l'homme
2A : probablement cancérigène pour l'homme
2B : cancérigène possible pour l'homme
3 : non classable en tant que cancérigène pour l'homme
4 : probablement non cancérigène pour l'homme
Classement EPA :
Nouvelle classification
Five recommended standard hazard descriptors: “Carcinogenic to Humans”, “Likely to
be Carcinogenic to Humans”, “Suggestive Evidence of Carcinogenic Potential”,
“Inadequate Information to Assess Carcinogenic Potential”, and “Not Likely to Be
Carcinogenic to Humans”.
Ancienne classification
A : cancérigène pour l'homme
B1 : probablement cancérigène pour l'homme (données limitées chez l'homme)
B2 : probablement cancérigène pour l'homme (preuves suffisantes chez l'animal,
preuves non adéquates ou pas de preuves chez l'homme)
C : cancérigène possible pour l'homme
D : non classable
E : non cancérigène