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des installations
de ventilation industrielle
D I R E C T I O N D E L’ I N D U S T R I E
A LIRE
La ventilation en entreprise, rechercher la performance
Novembre 2003 – 44 pages – Référence : 4870 – Prix de vente : 20 €
ÉGALEMENT Entreprises : optimisez vos consommations énergétiques
Octobre 2003 – 82 pages – Référence : 4459 – Prix de vente : 23 €
Industrie textile
Comment maîtriser vos consommations électriques ?
Co-édition ADEME / IFTH
Mai 2001 – 48 pages – Référence : 3746 – Prix de vente : 27,44 €
Industrie textile
Environnement et Energie
Co-édition ADEME / IFTH
Septembre 1997 + actualisations 1998/1999/2000-2001
Référence 2777 – Prix de vente : 228,25 €
Adresse de commande : IFTH – DR Mulhouse – 185, rue de l’Illberg – 68093 Mulhouse Cedex
Ce guide a été réalisé avec le concours du bureau d’études Ingénierie Tous Fluides / ITF
et du Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques / CETIAT.
Comité de pilotage
Coordination technique
Suivi d’édition
Rédaction
Conception, réalisation
Crédit photos
Le nombre des installations de ventilation dans l’industrie est en augmentation dans tous les
secteurs d’activité. Leurs fonctions sont en effet nombreuses et diversifiées :
Or, force est de constater que l’efficacité énergétique de ces installations n’est pas une
préoccupation majeure des utilisateurs qui ne réalisent pas toujours le surcoût important lié
à une mauvaise gestion des installations.
Pourtant, ces installations méritent qu’un effort soit fait pour optimiser leur consommation.
Outre l’effet bénéfique sur l’environnement, c’est la compétitivité de l’entreprise qui est en
jeu, par le biais des gains dus aux économies d’énergie.
Bien entendu, ce guide n’est qu’un support pour la réalisation de diagnostics énergétiques ;
il ne peut en aucun cas remplacer la connaissance et le savoir-faire des experts
en diagnostic et en aéraulique.
6
SOMMAIRE
CADRE GÉNÉRAL DU DIAGNOSTIC 9
Les enjeux du diagnostic pour l’industriel 10
Les consommations d’énergie 10
Les gains à réaliser 11
LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE 31
L’objectif du diagnostic énergétique 32
L’adéquation des prestations aux enjeux de la ventilation 32
Les caractéristiques du diagnostic 33
Les étapes du diagnostic 35
Contenu du rapport de diagnostic 38
MÉTHODES DE MESURE 39
Généralités 40
Mesure de débits d’air 40
Mesure des consommations électriques des moteurs 44
Mesure de la température 45
Les mesures qualitatives 45
7
LISTE DES ILLUSTRATIONS
FIGURES
Figure 1 : Schéma type d’une installation de ventilation 17
Figure 2 : Exemple de systèmes de captage 19
Figure 3 : Exemple de courbe de rendement nominal d’un ventilateur 24
Figure 4 : Puissances absorbées par les ventilateurs centrifuges et
hélicoïdes en fonction du mode de régulation de débit. 26
Figure 5 : Evolution du rendement d’un moteur en fonction de sa charge 28
Figure 6 : Plages de rendement pour les moteurs asynchrones bipôles
et quadripôles 28
Figure 7 : Part de la consommation électrique des ventilateurs
dans l’entreprise 32
Figure 8 : Structure des dépenses énergétiques d’une installation
de climatisation 32
Figure 9 : Evolution de la perte de charge de l’épurateur à filtres
en fonction de sa durée de vie (quantité d’huile captée) 49
Figure 10 : Puissance absorbée en bout d’arbre par des ventilateurs
centrifuge et hélicoïde 50
Figure 11 : Schéma de principe de la ventilation par déplacement 52
TABLEAUX
Tableau 1 : Exemples d’applications de la ventilation par induction et
de la ventilation par déplacement 15
Tableau 2 : Exemples de valeurs minimales des vitesses de captage
à mettre en jeu au point d’émission 22
Tableau 3 : Relations entre débit d’aspiration et vitesses d’air induites
devant un dispositif de captage inducteur 23
Tableau 4 : Caractéristiques techniques des ventilateurs centrifuges
et hélicoïdes 25
Tableau 5 : Caractéristiques des appareils de mesure de la vitesse de l’air 42
Tableau 6 : Caractéristiques des appareils de mesure de la pression 43
Tableau 7 : Incertitudes de mesure des capteurs de température usuels 45
Tableau 8 : Critères de choix des composants de l’installation 48
8
CADRE GÉNÉRAL
DU DIAGNOSTIC
9
CADRE
LES ENJEUX DU DIAGNOSTIC POUR L’INDUSTRIEL
Un industriel ne devrait jamais s’engager dans un investissement sans en mesurer l’opportunité ni
en connaître les effets sur la marche de son entreprise.
Le diagnostic présente à l’industriel diverses options chiffrées détaillant les niveaux d’investissement
nécessaires, les gains attendus et les temps de retour sur investissement. Ces options tiennent par
ailleurs compte du contexte plus global de l’entreprise : adéquation avec les plans d’investissement
et les projets de développement. Ainsi, le diagnostic constitue un outil permettant à l’industriel de
construire sa stratégie.
(1)
chauffage, refroidissement, maintient de l’hygrométrie
10
GÉNÉRAL DU DIAGNOSTIC
La conception d’un dispositif de captage sur un poste de travail source de pollution peut, par
exemple, conduire selon son efficacité à des valeurs de débit nécessaires variant couramment du
simple au triple. Par ailleurs, une installation faisant appel à un recyclage après épuration de l’air pollué,
ou à une récupération d’énergie sur l’air extrait permet de réduire très fortement la consommation
énergétique liée au conditionnement de l’air neuf. Le dimensionnement des équipements
aérauliques peut enfin permettre de réduire fortement les niveaux de pertes de charge supportées
par les ventilateurs.
Les gains potentiels sur les débits et sur les pertes de charge peuvent ainsi se traduire par une
diminution importante des deux sources de consommation énergétique citées précédemment.
Rappelons à ce stade que la conception d’une installation doit reposer sur une étude détaillée qui,
étant donné l’expertise requise, doit être confiée à un professionnel.
(1)
chauffage, refroidissement, maintient de l’hygrométrie
(2)
conduits, systèmes de captage, filtres, épurateurs, récupérateurs d’énergie
11
RÉPERTOIRE PRATIQUE
DES INSTALLATIONS
DE VENTILATION
13
RÉPERTOIRE PRATIQUE DES
14
INSTALLATIONS DE VENTILATION
On distingue les systèmes de ventilation par induction(1) des systèmes de ventilation par déplacement :
➠ les systèmes de ventilation par induction consistent à injecter de l’air neuf à une vites-
se initiale suffisamment importante pour créer un mélange rapide de l’air
ambiant et de l’air induit de façon à garantir une bonne homogénéité des tem-
pératures et une dilution satisfaisante des polluants. Afin de respecter ces
contraintes, la totalité de l’air de l’atelier doit être régulièrement renouvelée ;
➠ les systèmes de ventilation par déplacement consistent, en injectant de l’air de
quelques degrés plus froid que l’air de la zone de travail, à stratifier l’air de l’atelier
et à isoler le personnel de la couche d’air la plus concentrée en polluants. Les polluants
étant confinés en partie haute de la zone de travail, le volume d’air à renouveler
régulièrement est moins important.
Le choix de l’un où l’autre de ces systèmes va dépendre des caractéristiques du ou des procédés
hébergés dans l’atelier. Le tableau 1 donne quelques exemples d’associations :
Induction
Type de bâtiment Type de procédé et d’ambiance Diffuseurs Buses de Déplacement
Gaines textiles soufflage et
classiques flux turbulents
peu polluant
Ateliers mécaniques - Halls -
chauffage/rafraichissement +++
Stockage
CT* faibles < 70 W/m2
peu polluant
Mécanique de précision chauffage/rafraichissement +++ ++
CT* moyennes < 150 W/m2
peu polluant
Plasturgie - Imprimerie chauffage/rafraichissement ++ ++ +++
CT* fortes > 150 W/m2
peu polluant
+++
Agro-alimentaire - Chimie ambiance froide corrosive +++
(en pvc)
chauffage/rafraichissement
Textile - Soudure -
polluant + +++
Traitement de surfaces
Diffuseurs classiques : l’air est soufflé par des grilles ou des diffuseurs permettant un meilleur
contrôle du flux d’air.
Gaines textiles : ce procédé permet de véhiculer et de diffuser d’importants débits. Les gaines,
faciles à entretenir autorisent des modes de diffusion variés :
(1)
aussi appelée ventilation par mélange
15
RÉPERTOIRE PRATIQUE
On regroupe essentiellement sous le vocable "salles blanches" l’ensemble des salles dans lesquelles
la pollution est contrôlée pour répondre à un objectif de protection des produits (substrats
électroniques, produits pharmaceutiques, produits alimentaires…) et de certains éléments de
procédés (unité d’embouteillage de produits frais, unité de gravure sur silicium…).
Les systèmes de ventilation utilisés dans ces sites ont essentiellement 2 fonctions :
➠ le transport des polluants émis par les procédés, les produits et les opérateurs vers
des zones de traitement ou des extractions ;
➠ la filtration de l’air entrant ; il s’agit non pas d’extraire une pollution du local de travail
mais au contraire de filtrer l’air extérieur afin d’apporter à la zone de travail un air à
très faible teneur en impuretés.
Les volumes d'air soufflés à l'intérieur d'une salle à empoussièrement contrôlé peuvent être
très importants. Pour des raisons économiques, une grande partie de l'air est recyclé en amont du
système de ventilation après avoir été de nouveau filtré.
Les scénarii de gains énergétiques dans ce cas d’application doivent essentiellement se focaliser sur
l’optimisation du choix et sur la régulation des ventilateurs.
16
DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
Epuration
Rejet Ventilateur
Prise d'air
Réseaux de
transport
Ventilation générale
Captage Apport d'air
Conditionnement
Procédé
Ventilation
Postes
générale
de travail
Extraction
Figure 1 : Schéma type d’une installation (d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)
La conception d’un réseau doit répondre à un compromis entre les critères suivants qui feront que
les débits à mettre en œuvre seront respectés à la fois dans chaque tronçon et globalement dans
toute l’installation :
➠ choix des vitesses d’air à induire en chaque point, compatibles avec l’application
envisagée ;
➠ prédimensionnement des éléments du réseau ; il est nécessaire de respecter
quelques règles simples de construction des tuyauteries destinées à limiter les pertes
de charge. D’une façon générale, les changements de direction de l’écoulement ne
devront pas être brusques, mais adoucis (coudes, piquages, changement de section…).
Dans la mesure du possible, on évitera de raccorder au même ventilateur des branches
de diamètres très différents et on essayera de raccorder les branches de plus petits
diamètres à proximité du ventilateur.
(1)
d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"
17
RÉPERTOIRE PRATIQUE
Plutôt que de laisser opérer cette compensation de manière naturelle par les défauts d’étanchéité
du bâtiment, il est préférable de concevoir une compensation organisée : soit naturelle (grilles de
ventilation simples) soit mécanique (ventilateurs) soit les deux, ce qui permet un meilleur contrôle
de la compensation.
L’introduction de cet air de compensation doit être étudiée de manière à :
➠ assurer l’efficacité des systèmes de ventilation : un manque d’air de compensation
produit une mise en dépression des bâtiments qui crée une résistance supplémentaire
pour les ventilateurs ;
➠ éliminer une cause de courants d’air à grande vitesse provenant des ouvertures
(portes, fenêtres, fissures…) qui peuvent :
• provoquer un inconfort thermique pour le personnel ;
• diminuer l’efficacité des dispositifs de captage et disperser les polluants dans tout
l’atelier ;
• remettre en suspension des poussières déposées.
➠ éviter que l’air provenant des zones adjacentes polluées(2) soit entraîné
dans les zones propres.
Il est possible de laisser subsister une légère dépression ou surpression afin d’éviter les transmissions
de polluants entre locaux. Pour cela, les locaux où se dégagent des produits toxiques ou
asphyxiants sont maintenus en légère dépression. Dans le cas de locaux adjacents à pollution
spécifique différente, on recherchera l’indépendance de leur ventilation en les séparant d’un sas
maintenu en surpression d’air neuf. Enfin, lorsque pour des raisons spécifiques au procédé industriel,
le local doit être maintenu en surpression, les sas seront maintenus en dépression.
Bois
Particules Meulage - Captage à la source
Ponçage - Récupérateur par dépoussiérateur
Textile 1. Entrée d’air
Tabac 2. Captage enveloppant
Talc 3. Ventilateur d’extraction
Plastique 4. Dépoussiérateur
Afin de répondre à ces principes, il existe différents types de captages (cf. figure 2). On distingue
par ordre d’efficacité de captage décroissante : les captages enveloppants, les captages
inducteurs et les captages récepteurs.
19
RÉPERTOIRE PRATIQUE
• Captages enveloppants
Enceintes
Les enceintes enferment la source presque complètement avec des ouvertures de petite taille pour
le passage des pièces, l’opérateur se trouvant à l’extérieur. Une enceinte doit être conçue de manière
à ce que la vitesse d’air à travers les ouvertures empêche que le polluant émis à
l’intérieur ne s’en échappe. En général, les enceintes demandent des débits faibles tout en contrôlant
bien les polluants ; pour certains polluants très toxiques ce sont les seuls systèmes acceptables.
A ce débit d’aspiration, on ajoutera, le cas échéant, le débit de gaz émis à l’intérieur de l’enceinte
et, en cas de source chaude intérieure, le débit induit par convection naturelle en tenant compte
des risques de fuite au travers de fissures éventuelles en partie supérieure.
La valeur de la vitesse dépend du procédé et de l’environnement (courants d’air…). D’une façon
générale, on admet qu’une vitesse de 0,5 à 1 m/s est suffisante si le polluant n’est pas projeté
directement sur les parois. Cette valeur sera augmentée en cas de forte toxicité ou d’émission
abondante de polluants.
Cabines ouvertes
Les cabines ouvertes peuvent être considérées comme des enceintes dont une paroi a été en
partie ou totalement retirée. Elles doivent être assez grandes ; en particulier assez profondes
pour contenir entièrement la zone naturelle de pollution. L’aspiration est, en général, située en
partie arrière. L’opérateur peut être placé à l’intérieur ou à l’extérieur de la cabine mais jamais entre
la source de pollution et l’aspiration. Les cabines ouvertes de peinture par pulvérisation et les
sorbonnes de laboratoire en sont deux exemples.
Le débit d’aspiration dans l’ouverture est donné par la relation :
Q = A x Vt
Q : débit d’aspiration (m3/s)
A : aire de la face ouverte (m2)
Vt : vitesse moyenne de l’air dans la face ouverte (m/s)
Comme pour les enceintes, on ajoute à ce débit, le cas échéant, les débits de gaz générés à l’intérieur
ou les débits d’air induits par convection naturelle.
Les valeurs des vitesses d’air Vt dépendent du procédé, du mode d’émission et de la toxicité des
polluants, de la qualité de la répartition des vitesses d’air dans l’ouverture…
Une des conditions essentielles du bon fonctionnement des cabines ouvertes est l’existence d’une
répartition la plus uniforme possible des vitesses d’air. Pour obtenir une bonne répartition
du débit d’air, il est possible d’utiliser vers l’arrière de la cabine, des tôles perforées, des filtres ou
des fentes associées à un caisson ; plus la cabine sera profonde, meilleure sera la répartition des
vitesses. En outre, une cabine profonde avec la source de pollution placée près du fond contient
mieux la zone naturelle de dispersion des polluants et évite les retours d’air pollué vers l’opérateur.
20
DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
Cabines fermées
L’opérateur et la source de pollution sont placés dans un local clos où ont été aménagées
des ouvertures pour une introduction et une extraction contrôlée de l’air. Les cabines fermées de
peinture par pulvérisation ou de décapage au jet abrasif constituent deux exemples.
Le sens de l’écoulement de l’air doit être choisi pour que l’opérateur ne soit jamais placé
entre la source de pollution et l’aspiration. Un écoulement vertical de haut en bas sera retenu
lorsque l’opérateur doit tourner autour de la pièce.
Les ouvertures d’introduction et d’extraction d’air doivent être équipées de caissons de détente,
de fentes, de tôles perforées ou de filtres de répartition pour que l’écoulement de l’air soit le
plus uniforme possible dans toutes les sections droites.
La vitesse doit être déterminée en fonction du type d’application ; on veillera à avoir une bonne
homogénéité de la vitesse de l’air dans la cabine.
• Captages inducteurs
Principe
Les vitesses induites en direction du dispositif de captage doivent être réparties uniformément
sur toute la zone d’émission des polluants ou, à défaut, être supérieures aux valeurs minimales
indiquées dans le tableau 2. Notons que les fourchettes de valeur de ce tableau ne sont données ici
que pour fournir un ordre de grandeur des vitesses de captage habituellement conseillées.
21
RÉPERTOIRE PRATIQUE
• Evaporation de réservoirs
Emission sans vitesse initiale en air calme 0,25 – 0,5
• Dégraissage
• Remplissage intermittent de fûts
• Soudage
Emission à faible vitesse en air modérément
• Brasage à l’argent 0,5 – 1,0
calme
• Décapage
• Traitements de surface
• Remplissage de fûts en continu
• Ensachage de sable pulvérisé
Génération active en zone agitée 1,0 – 2,5
• Métallisation (toxicité faible)
• Perçage de panneaux en amiante-ciment
• Meulage
Emission à grande vitesse initiale dans une
• Décapage à l’abrasif 2,5 – 10,0
zone à mouvements d’air très rapides
• Machine à surfacer le granit
Tableau 2 : Exemples de valeurs minimales des vitesses de captage à mettre en jeu au point d’émission
(d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)
La vitesse d’air en un point situé à proximité d’un dispositif de captage inducteur dépend du débit
d’aspiration, de la distance à l’ouverture, de la forme du dispositif de captage, de la présence
d’écrans…
➠ les bouches d’aspiration dont l’ouverture est circulaire ou rectangulaire avec dans
ce dernier cas : L/l < 5 ;
➠ les fentes d’aspiration, longues et étroites, avec : L/l > 5 ;
➠ les buses d’aspiration, de petite taille, utilisées pour les systèmes d’aspiration à
faible débit et grande vitesse d’air, à proximité immédiate de la source.
Pour assurer un captage efficace, les dimensions d’un dispositif de captage inducteur doivent être
en rapport avec l’étendue de la zone d’émission des polluants et l’air aspiré doit être réparti
uniformément dans l’ouverture.
Les relations empiriques liant le débit d’aspiration, la distance entre le dispositif de captage et le
point considéré et la vitesse d’air induite dans l’axe du dispositif sont indiquées dans le tableau 3.
22
DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
Débit d’air
X
Bouche isolée sans collerette Q = (10 X2 + A)V
V
X
Q = (5 X2 + A)V
Bouche avec collerette reposant sur un plan Pour X assez grand*
V
Q = 3,14 X2 V
4 côtés ouverts
Q = 1,4 PHV
Hotte en dôme 0,4 H
V H
2 côtés ouverts
l et L
Q = (l + L) HV
Débit d’air
L
V
On notera dans la troisième colonne du tableau 3, que des réductions de débit très importantes
peuvent être obtenues en ajoutant des parois, des écrans, des collerettes….
23
RÉPERTOIRE PRATIQUE
Dans de nombreuses applications, les relations entre la vitesse d’air induite et le débit d’aspiration
ne sont pas connues. C’est, par exemple, le cas des buses de captage intégrées aux outils portatifs,
ou encore lorsque les dispositifs de captage ont une forme géométrique compliquée ou semi-
enveloppante (tourets de meulage, machines à bois…).
Plusieurs dispositifs peuvent être utilisés pour répartir les vitesses d’air à l’entrée des dispositifs
d’aspiration : convergent, fentes linéaires, fentes de largeur variable, aubes directrices, grilles perforées
à faibles taux de perforation, filtres associés à un caisson de répartition…
Deux règles empiriques peuvent être retenues : dans le cas de la répartition par convergent,
l’angle intérieur optimum est de 60° et ne doit en aucun cas, dépasser 90° ; dans le cas de
fentes associées à un caisson de répartition, la vitesse d’air dans les fentes (souvent fixée aux
environs de 5 à 10 m/s) doit être au moins égale à deux fois la vitesse d’air moyenne dans
le caisson.
Enfin, un procédé de captage original consiste à associer à un dispositif de captage inducteur
un écoulement secondaire engendré par un jet d’air ou par une seconde aspiration. Il se crée
une paroi immatérielle séparant l’écoulement d’air pollué allant vers la fente inductrice et l’écoulement
d’air secondaire propre.
Ce procédé, qu’il ne faut pas confondre avec certains types de dispositifs de captage récepteurs utilisant
des jets d’air (systèmes "push-pull"), permet à efficacité égale de mettre en œuvre des débits
d’aspiration réduits, d’où des gains en coût d’installation, d’épuration ou de chauffage de l’air neuf.
• Captages récepteurs
Les captages récepteurs, tout comme les dispositifs de captage inducteurs, ne contiennent pas la
source de pollution mais sont placés à proximité.
Toutefois, ils ne sont utilisables que lorsque les polluants sont entraînés spontanément vers
le dispositif de captage par le processus de travail, le rôle du ventilateur se limitant à évacuer
les polluants au fur et à mesure.
L’air pollué peut être entraîné :
➠ par convection : cas des processus chauds, on utilisera alors une hotte en dôme dans
la mesure où les opérateurs n’ont pas à intervenir au dessus de la source ;
➠ par induction dans le sillage de particules : déversement de matériaux pulvérulents ;
➠ par des jets d’air : cas des systèmes "push-pull" installés sur des cuves de traitement de
surface ;
➠ la force centrifuge : poussière de meulage…
par
D’une façon générale, les dispositifs de captage récepteurs sont d’un emploi et d’un calcul plus
délicat que les dispositifs de captage inducteurs et ils sont beaucoup plus sensibles aux courants
d’air (en particulier lorsque les polluants sont entraînés par convection naturelle).
Les ventilateurs
Dans une installation de ventilation, la principale source de consommation d’énergie électrique
provient des ventilateurs. Leur dimensionnement, leur caractéristique technique et leur
mode de régulation constituent des enjeux importants du point de vue énergétique.
Rendement (%)
80
• Le dimensionnement 70
60
Le rendement d’un ventilateur est dépendant du débit 50
d’air brassé (cf. figure 3). Ainsi, lorsque le débit de fonc- 40
tionnement de l’installation de ventilation est connu, il 30
est nécessaire de comparer les courbes de rendement
20
des ventilateurs pour choisir le modèle qui aura le
10
rendement maximal pour le débit correspondant Ventilateur hélicoïde
0 Débit (m 3/s)
aux conditions principales de fonctionnement de 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000
• Le type de ventilateur
- Laminage à l'aspiration et
au refoulement
CENTRIFUGE
- Dépoussièrage,
- Peu sensible au colma- - Rendement assez faible (Variation de 70 à 100 %), qVMax < 80 000 m3/h DELTA NEU
- Transport
Pales radiales tage en air poussiéreux, - Air très poussiéreux - Ventelles à l'aspiration pMax < 1 200 mmCE pneumatique
- Régulation par η < 60 %, (Variation de 40 à 100 %), PuMax < 150 kW (poudres,
SOLYVENT-
laminage intéressante. - Air propre, η < 70 % - Variation de vitesse grains, fibres).
VENTEC
(mécanique/électronique)
(Variation de 0 à 100 %).
- Rendement élevé sensibles aux condi- - Variation de l'angle de pMax < 200 mmCE - Désenfumage, SOLYVENT-
η > 85 % tions d'alimentation calage des pales (Variation PuMax < 700 kW - Refroidissement, VENTEC
- Insérable dans les gai- hydraulique, de 0 à 100 %) - Séchage,
nes de ventilation, - Risque de pompage, - Variation de vitesse - Soufflerie, NLH
- Investissement modéré. - Niveau de bruit élevé. (mécanique/électronique) - Assainissement
(Variation 0 à 100 %). de l'air, AIRAP
- Climatisation,
- Production de
froid.
η = (qV x P)/Pu : rendement ; qV : débit volumique ; P : pression ; Pu : puissance absorbée en bout d’arbre du ventilateur
1,00 1,00
0,80 0,80
0,60 0,60
0,40 0,40
0,20 0,20
0 0
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
Débit relatif Débit relatif
Ventilateur centrifuge à aubes inclinées vers l’avant Ventilateur centrifuge à pales radiales
1,00 1,00
0,80 0,80
0,60 0,60
0,40 0,40
0,20 0,20
0 0
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
Débit relatif Débit relatif
Laminage
Ventelles
Variation mécanique de vitesse
Variation électronique de vitesse
Figure 4 : Puissances absorbées par les ventilateurs centrifuges et hélicoïdes en fonction du mode de régulation de débit.
26
DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
Dans ce type de ventilateur, l’air est aspiré axialement et est rejeté radialement. Les centrifuges
permettent de générer des écarts de pression élevés.
On peut distinguer 3 types de géométrie de roues qui influencent directement les performances et
aptitudes des ventilateurs :
• roues à pales inclinées vers l’avant (roues à action). Les ventilateurs utilisant ce type
de roue sont caractérisés par des encombrements réduits et une courbe
débit/pression relativement plate. Ils sont pénalisés par des rendements faibles (de
l’ordre de 60 %) et des possibilités de régulation faibles. Ils sont globalement assez peu
utilisés dans des applications de ventilation industrielle ;
• roues à pales radiales. Le rendement de ce type de ventilateurs reste faible (inférieur
à 70 %). Ils sont surtout caractérisés par leur faible sensibilité à l’encrassement par
un air poussiéreux. Ils sont donc souvent utilisés dans des opérations telles que le dépous-
siérage, le transport pneumatique…
• roues à pales inclinées vers l’arrière (roues à réaction). Les ventilateurs utilisant ces
roues ont un rendement élevé (de l’ordre de 80 %) et sont facilement compatibles
avec des variations de débit. Leur courbe débit/pression caractéristique montre des
variations très importantes des débits en fonction des pressions. Une bonne adaptation du
ventilateur à l’application est donc très importante.
Dans ce type de ventilateur l’air est aspiré et refoulé axialement. Ces ventilateurs ne
permettent pas de générer des écarts de pression élevés. Ils sont donc limités dans leurs applications.
Ces ventilateurs peuvent atteindre des rendements élevés (de l’ordre de 80 %). Leurs performances
peuvent fortement évoluer en fonction de leurs conditions d’implantation et en particulier ils sont
sensibles aux conditions d’alimentation en air.
90 0,9
80 0,8
70 0,7
60 0,6
50 0,5
40 0,4
Rendement
30 0,3
Cos ϕ
20 0,2
10 0,1
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Charge (% de Pn)
• Le rendement
La très grande majorité (≈ 98 %) des moteurs de ventilateurs utilisés en ventilation industrielle sont
asynchrones. Leur rendement est relativement haut, souvent au-delà de 80 %. Ces machines ont des
taux d’utilisation très élevés et une petite hausse de rendement (1 à 2 %) est très rapidement source
de gains énergétiques importants.
Depuis les années 1970, des moteurs "haut rendement" sont apparus sur le marché, au gré des
constructeurs, et sans homogénéité dans les critères d’appellation.
En 1999, une labellisation donnant une information précise et détaillée a été mise en place par le
CEMEP (Comité Européen de Constructeurs de Machines Electriques et d'Electronique de
Puissance) et la Commission européenne.Toutefois, cela ne concerne que certains types de moteurs.
Comme le montre la figure 6, on distingue maintenant trois classes de performances correspondant
à des plages de rendement précises :
2 pôles
100
95
EFF1
90
85
EFF2 EFF3
80
75
1,1 1,5 2,2 3,0 4,0 5,5 7,5 11 15 18,5 22 30 37 45 55 75 90
Puissance (kW)
28
DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
4 pôles
100
95
EFF1
90
85
EFF2 EFF3 labels EFF1 (Efficiency 1) : haut rendement
80 labels EFF2 (Efficiency 2) : rendement amélioré
75
labels EFF3 (Efficiency 3) : ancien standard, rendement faible
1,1 1,5 2,2 3,0 4,0 5,5 7,5 11 15 18,5 22 30 37 45 55 75 90
Puissance (kW)
L’utilisation des moteurs EFF1 est indispensable quand on sait que leur surcoût peut être amorti
sur 1 an, et que ces moteurs pourront fonctionner plus de 15 ans.
• Echangeurs à plaques
L’échangeur est constitué d’un grand nombre de plaques séparant un flux d’air extrait et
un flux d’air neuf. L’échange thermique est réalisé par l’intermédiaire de la plaque.
Le motif circulation d’air extrait/plaque/circulation d’air neuf est répété un grand nombre de fois
dans l’échangeur. L’efficacité de ce type d’échangeur dans le cadre d’applications industrielles est de
l’ordre de 60 %. Elle est directement liée aux paramètres de l’échange par convection de l’air avec les
plaques et leur conduction thermique :
➠ vitesse de l’air ;
➠ état de surface des plaques ;
➠ épaisseur et conductivité des plaques.
Les échangeurs les plus efficaces, caractérisés par des distances entre plaques et des épaisseurs de
plaques très faibles, sont particulièrement sensibles au phénomène d’encrassement.
Par ailleurs, dans les zones froides, il est nécessaire de préchauffer l’air afin d’éviter le givrage de
l’échangeur. Ce préchauffage induit une baisse de rendement. Enfin, avec ce type d’appareil, il est
impossible de faire varier le taux de récupération sans installer de gaines de “by pass” encombrantes
et coûteuses.
• Echangeurs rotatifs
Une roue constituée d’un matériau à forte capacité thermique tourne entre deux circuits aérauliques.
Dans l’un des deux, l’air extrait traverse un secteur de roue et lui transfère son énergie
thermique.Après rotation le même secteur est traversé par l’air qui récupère l’énergie
emmagasinée. La mise au contact direct avec l’air neuf d’un matériau préalablement irrigué par l’air
pollué n’interdit pas la pollution éventuelle de l’air neuf. Pour éviter ce problème, la roue est dotée
d’un secteur de purge ou le matériau est nettoyé par de l’air neuf pour être ensuite rejeté à
l’extérieur.
• Echangeurs à caloducs
Le caloduc est un tube contenant un fluide choisi en fonction des échanges thermiques
à réaliser. Ce fluide s’évapore du coté "chaud" et se condense du coté "froid". Ce principe
autorise une bonne capacité d’échange thermique interne. Pour l’échange avec l’air, les tubes sont
dotés d’ailettes aux deux extrémités. L’efficacité de ce type d’échangeurs peut atteindre 60 %.
Le principe permet une étanchéité absolue entre les deux circuits d’air. L’encombrement d’un tel
échangeur est réduit par rapport à un échangeur traditionnel à plaques. Cependant, de même que
pour les échangeurs à plaques, il est impossible de faire varier le taux de récupération sans instal-
ler de gaines de “by pass” encombrantes et coûteuses.
Les épurateurs
Il existe différentes technologies pour ces équipements. Les plus courants sont listés ci-dessous.
• Centrifugation
Le principe consiste à accélérer fortement les écoulements pour centrifuger les particules
(effet cyclone). Les pertes de charge sont donc relativement élevées mais sont en revanche très
constantes au cours de l’exploitation de l’épurateur. Les particules captées sont éliminées par un
circuit aéraulique de ponction.
• Lavage
L’air à traiter passe à travers une pulvérisation ou un écoulement de liquide qui va
pouvoir fixer les polluants présents dans l’air. La nature de ces polluants varie en fonction de
la composition chimique du liquide utilisé. Ce dispositif permet de fixer des particules ou des
composés gazeux. La perte de charge de ces équipements est très variable en fonction de leur cons-
titution. Elle reste toutefois globalement constante au cours du fonctionnement de l’épurateur.
• Précipitation électrostatique
L’air à traiter passe à travers un champ électrique qui confère aux particules une charge
électrique. On utilise cette charge pour capter les particules sur des plaques dont le signe électrique
est opposé. Ce système est caractérisé par des pertes de charge faibles qui évoluent peu au cours du
fonctionnement de l’équipement.
• Principe mixte
De très nombreux appareils sur le marché vont associer plusieurs des technologies citées ci-dessus.
Cette association de technologies permet d’exploiter au mieux les avantages de chacune en essayant
de limiter leurs inconvénients.
30
LE DIAGNOSTIC
ÉNERGÉTIQUE
31
L’OBJECTIF DU DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE
L’objectif du diagnostic est de rechercher l’amélioration de l’efficacité énergétique des
installations de ventilation. Cette amélioration doit engendrer une réduction des coûts de
fonctionnement et viser une amélioration de la qualité des services offerts par la
ventilation, voire une réduction des impacts sur l’environnement.
Moteurs
“compression”
(froid et autre gaz) Moteurs Chaud
9% (pompage) 1%
Moteurs 14 %
“air comprimé” Ventilation
12 % Moteurs 30 %
ventilation
9%
Electrolyse
9%
Froid
57 %
Éclairage Humidification
4% Autres 2%
moteurs
28 % Auxilliaires
Autre usage non 10 %
spécifique de l’électricité
(thermique…)
15 %
Les coûts de réalisation d’un diagnostic dépendent étroitement des temps nécessaires à l’exploitation
des mesures, aux visites du site, à la synthèse des informations, à la rédaction du rapport d’étude, aux
frais de structure des intervenants et également au déploiement des moyens lors de la campagne de
mesures. Ils sont donc très variables suivant les multiples configurations des sites industriels.
Les niveaux de précision et de détail des informations requises doivent être adaptés au type de la
mission et à sa complexité. De même, le volume d’informations déjà disponibles ainsi que leur niveau
de fiabilité doivent être considérés attentivement. Enfin, rappelons encore une fois qu’il est primordial
d’adapter l’ensemble du déploiement du diagnostic à des critères tels que l’importance
de l’enjeu énergétique, la taille de l’entreprise, ses capacités de financement, ses
perspectives d’évolution… Il est donc nécessaire de savoir graduer sa démarche pouvant, à titre
indicatif, se caractériser par la définition de 3 niveaux d’intervention.
33
• Le diagnostic simple (NIVEAU 1)
Ce diagnostic allégé de sa campagne de mesures (mais il pourra être fait appel à des mesures réalisées
par l’industriel) est constitué :
➠ de la visite pour inventaire analytique des installations en une ou deux journées
tout au plus ;
➠ de mesures électriques ponctuelles pour l’évaluation des débits d’air ;
➠ d'un dialogue avec les personnes de l'entreprise concernées par le sujet sur les
conditions d'utilisation de la ventilation ;
➠ d'un rapport comportant un état des lieux et des propositions d'amélioration chiffrées.
Cette prestation s'adresse plus particulièrement aux petites entreprises ne souhaitant pas ou ne
pouvant pas investir dans une expertise énergétique complète.
Ce diagnostic repose sur les mêmes bases que le niveau précédent, mais inclut également :
Ce type de prestation s'adresse habituellement aux entreprises de taille moyenne avec un enjeu de
ventilation important. Il peut également concerner des entreprises plus grandes pour lesquelles
l’enjeu ventilation est plus faible, au regard de leur taille.
Ce type de prestation est destiné aux entreprises souhaitant réaliser toutes les économies
possibles et raisonnables, tant sur l'énergie consommée que sur les coûts d'exploitation de leurs
installations. Ceci correspond plutôt aux entreprises pour lesquelles l’enjeu ventilation est très
important.
34
LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE
Description du système
Cette première phase doit permettre de collecter toutes les informations sur le système de
ventilation : cahier des charges du système, âge des équipements, caractéristiques et contraintes de
procédés, contraintes réglementaires, politique de renouvellement...
Il est également important de noter que cette phase peut permettre de recueillir des informations
importantes sur l’exploitation, la gestion et l’entretien du système de ventilation, qui sont sources
essentielles d’analyse.
Bilan énergétique
A partir des données recueillies, cette phase doit permettre d’évaluer les pertes de chaleur de
l’installation et les pertes aérauliques (fuites, pertes de charge…). Le but est de confronter les
relevés effectués aux données théoriques de fonctionnement, au cahier des charges initial mais
également aux besoins réels identifiés.
1. Aéraulique
• calcul des débits théoriques – pressions – pertes de charge ;
• calcul des besoins énergétiques correspondants en intégrant les rendements des
moteurs, des ventilateurs et des différents auxiliaires.
2. Thermique
a) dans le cas où les pertes thermiques et aérauliques sont volontairement compensées :
• calcul des besoins énergétiques thermiques (chaud et froid) théoriques en
intégrant les rendements ;
• calcul des pertes thermiques théoriques ;
• identification du débit de compensation et, par déduction, le débit des fuites si
l’extraction n’est pas compensée à 100 % ;
36
LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE
b) dans le cas où la compensation des pertes n’est pas organisée (et donc se fait grâce aux
fuites d’air ou à la perméabilité des bâtis), on réalisera la même approche que ci-dessus
avec les données appropriées.
Les données collectées ou mesurées ainsi que le bilan énergétique doivent
permettre à l’auditeur de compléter le schéma synoptique de l’installation.
Celui-ci doit exposer de manière claire et précise :
Les données de ce bilan sont les sources de l’analyse menant aux préconisations.
(1 dT000)
Pth = Pertes d’énergie thermique (kW)
Pth = Dair x Cpair x Dair = Débit d’air (m3/h)
Cpair = Capacité calorifique de l’air (Cpair = 0.34)
dT = Ecart de température (K)
Préconisations
L’audit de l’installation doit aboutir à cerner, qualitativement et quantitativement, tous les domaines
où des économies d’énergie sont possibles, soit avec un réglage, soit avec des procédures
d’exploitation différentes, soit avec d’autres équipements. A la formulation des préconisations,
il peut être utile d’adopter une démarche de questionnement du type :
Le principe de l’installation
est-il en adéquation avec les besoins ?
La réalisation et l’exploitation
sont-elles optimales ?
Les propositions doivent aller des modifications les plus simples à mettre en œuvre vers celles qui
nécessitent les investissements financiers et/ou en personnel les plus lourds.
39
GÉNÉRALITÉS
Les campagnes de mesures ne sont mises en œuvre que lorsqu’un certain niveau de détail et de
précision est attendu (diagnostic de niveau 2 ou 3). Une campagne de mesures doit être réalisée
sur une période représentative et reproductible de l’activité de l’entreprise. La durée d’une
semaine complète de 7 jours est souvent retenue.
De préférence, les différentes mesures qui concernent un même phénomène doivent être faites en
simultané afin de pouvoir établir aisément les corrélations entre les informations de
puissance, de débit, de pression, de température et d’humidité.
Compte tenu de la diversité des informations à acquérir, le choix des matériels de mesure cons-
titue un fondement de l’expertise. Sauf exception, on évitera d’utiliser les données fournies par les
instruments de contrôle éventuellement déjà en place sur les divers composants de
l’installation de ventilation, mais on équipera ces composants d’une instrumentation spécifique au
diagnostic.
Tous les instruments de mesure doivent être étalonnés avant le démarrage de la campagne
d’observation. Il faut en outre tenir compte des effets sur le bilan, des imprécisions de mesure sur
les informations collectées.
Il faut utiliser systématiquement des appareils conformes aux standards internationaux et travailler
selon des méthodes normalisées. Il est fortement recommandé de suivre les normes NF
et ISO correspondant aux domaines de mesure concernés. Lorsqu’il n’existe pas de norme
adaptée au type de mesure à effectuer, on emploiera de préférence une méthode bénéficiant du
meilleur retour d’expérience dans des situations analogues.
Dans une conduite fermée où s’écoule de l’air, le débit est déterminé à partir de la relation :
Q = A.Vm
La vitesse moyenne est mesurée à partir des vitesses locales mesurées en un certain nombre de
points de la section de conduite.
Le nombre et la position des points de mesure définis dans la norme NF X10-112 varient en
fonction de la forme de la conduite et de ses dimensions.
(1)
d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"
40
MÉTHODES DE MESURE
n
Les vitesses d’air sont soit déterminées en utilisant un tube de Pitot double, soit mesurées
directement à l’aide d’un anémomètre.
Les vitesses d’air peuvent être obtenues de façon d’autant plus satisfaisante que les conditions
énumérées ci-dessous sont respectées :
➠ longueur en amont du point de mesure sans singularité supérieure à 20 D
(D : diamètre de la conduite au niveau de la section de mesure) ;
➠ longueur en aval du point de mesure sans singularité supérieure à 5 D ;
➠ bord des trous du piquage de mesure dans la conduite net et sans bavure ;
➠ écoulement peu fluctuant et sans giration ;
➠ diamètre du tube de Pitot ou de la sonde de l’anémomètre inférieur à D ;
➠ antenne du tube de Pitot parallèle à l’axe de conduite. 50
Pour la mesure de la vitesse à l’aide du tube de Pitot, il est souhaitable que la vitesse
moyenne soit supérieure à 4 m/s. En dessous, la valeur de la pression dynamique (Pd)
devient trop faible et l’erreur sur la mesure trop importante.
41
Les principales caractéristiques des appareils de mesure de la vitesse de l’air sont résumées dans
le tableau 5.
Famille Appareils Principe Gamme Précision Dimensions Température Utilisation Etalonnage Robustesse Utilisation
de mesure (valeurs trous en d’utilisation en air pollué générale
fournisseurs) gaine (mm) Observations
Utilisation
Tube Tube de Pitot
normalisée
avec
de manomètre
> 4 m/s 3 à 10 Etendue Oui Aucun Bonne NF X10-112.
Pitot Pas utilisable en
intégré
basse vitesse
Fil Chaud Refroidissement Utilisation standard
2 à 5 % pleine
d’un fil chauffé 0,05 à 50 m/s ≈ 10 0 à 80 °C Non Fréquent Moyenne Certains sont
échelle
électriquement compensés en
Anémomètre température,
certains permettent
thermique
0,05 3% de réaliser
Thermocouple ≈ 10 < 60 °C Non Fréquent Moyenne des mesures de
à 30 m/s pleine échelle
température, de
pression statique
Déflexion de 2 à 3 % pleine Dimensions
Vélomètre 0,2 à 40 m/s Etroite Oui Fréquent Bonne
palettes échelle spéciales
Cette méthode consiste à mesurer la pression statique en différents points d’un circuit de ventilation, soit
pour en déduire les débits d’air mis en jeu, soit pour contrôler le fonctionnement de l’installation.
Le contrôle consiste à déterminer le débit d’air mis en jeu par une méthode précise (exploration du
champ de vitesse, traçage…) et à noter simultanément les valeurs de la pression statique aux différents
points de mesure.
42
MÉTHODES DE MESURE
Mécanique
Portable,
Jusqu’à plusieurs bars
A membrane 5 0,5 Oui absence de liquide,
Mini 0 à 100 Pa
métallique lecture facile
Mouvement
d’une membrane
métallique
Micromanomètre
Jusqu’à 104 Pa Portable,
électronique 0,01 10-3 Oui
Mini 0 à 10 Pa très sensible
(transducteur)
43
MESURE DES CONSOMMATIONS ÉLECTRIQUES
DES MOTEURS
Principe
Pour mesurer la consommation d’énergie électrique, il est souhaitable d’obtenir l’ensemble des informations
des consommations des ventilateurs et des périphériques. Ces informations peuvent être obtenues soit par
l’enregistrement de la consommation globale en un point unique d’un poste d’alimentation électrique, soit
en mesurant individuellement chaque poste consommateur et en faisant une somme simultanée.
Les informations principales à recueillir sont bien entendu les consommations énergétiques des moteurs
des ventilateurs. Les consommations des périphériques pourront ne pas être enregistrées afin de ne pas
alourdir excessivement le coût des opérations. Ce sont alors les puissances nominales de ces appareils qui
pourront être prises en référence.
Les informations de puissance réactive, de facteur de puissance et des harmoniques au niveau des moteurs
des ventilateurs peuvent être également intéressantes pour leur implication dans la facture énergétique et
la qualité du courant électrique. La méthode des deux wattmètres sera utilisée pour les alimentations
triphasées afin de parer à d’éventuels déséquilibres de phases.
Ils doivent être adaptables aux réseaux monophasés et triphasés avec ou sans neutre. La mesure d’intensité
peut être recueillie soit directement à partir de pinces ampèremétriques, soit au travers d’adaptateurs de
tension. Ils doivent également avoir la possibilité de recueillir des comptages d’énergie.
L’enregistrement des données est fondamental pour leur exploitation future et donc, si les wattmètres
utilisés ont une capacité d’enregistrement, la période d’intégration doit être programmable avec la
mémorisation des valeurs maximales, moyennes et minimales par période d’intégration pour n’importe
quelle unité mesurée. Les puissances apparentes, actives et réactives, les facteurs de puissance (cos ϕ) et
les fréquences.
Dans le cas de mesure de variation électronique de vitesse (VEV) et d’évaluation de perturbation
harmonique, de qualité courant et de compatibilité électromagnétique, les instruments doivent posséder
un bande passante suffisamment large et adaptée aux hautes fréquences.
44
MÉTHODES DE MESURE
MESURE DE LA TEMPÉRATURE
La mesure de la température est nécessaire pour suivre l’évolution des paramètres de fonctionnement,
déterminer les propriétés thermiques de l’air et calculer des quantités d’énergie.
Parmi les différents capteurs de température utilisables, on distingue les sondes à résistance – classe A et les
sondes à thermocouples – type T – classe 1. Pour ces deux sondes les incertitudes de mesure sont reportées
dans le tableau 7.
Incertitude (°C)
Température (°C) Raccordement
Sonde Température
+ lecteur
Nota : les données ci-dessus sont relatives à un traitement direct du signal émis par ces capteurs (résistance ou force électromotrice). Dans le
cas du traitement de ce signal par un transmetteur permettant d’obtenir un signal conventionnel du type analogique 4-20 mA, une incertitude
supplémentaire résultant de la précision de ce transmetteur est à ajouter.
Une estimation qualitative de l’efficacité de captage d’une installation de ventilation peut se faire par
la visualisation des écoulements à l’aide de fumigènes.
Cette méthode, très simple à mettre en œuvre, peut être utilisée de manière systématique pour :
➠ mettre en évidence la dispersion des polluants, le sens des écoulements, le refoulement
éventuel des hottes en dôme ;
➠ définir la zone à partir de laquelle l’installation a perdu toute son efficacité ;
➠ mettre en évidence l’existence des courants d’air et visualiser les phénomènes de
turbulence à proximité d’obstacles (opérateurs, pièces, machines…) ;
➠ rechercher des fuites.
Notons enfin que le diagnostic peut également amener à contrôler d’autres paramètres tels que
l’empoussiérage, l’hygrométrie…
(1)
d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"
45
LES VOIES
D’OPTIMISATION
47
LE CHOIX DES COMPOSANTS
La performance énergétique globale d’une installation passe par l’optimisation de chacun de ses
composants. Cette optimisation peut être obtenue en s’assurant que :
Perméabilité des gaines et jonctions S’assurer que le matériau choisi et les jonctions
assurent une étanchéité suffisante pour
prévenir les fuites
Rendement
S’assurer que le modèle choisi est à haut
rendement (label EFF1 par exemple)
Régulation
Choisir un moteur compatible avec
une variation électronique de vitesse
Epurateurs Perte de charge Etre vigilant sur la perte de charge à l’état neuf
mais aussi sur l’évolution de la perte de charge
en fonction de l’encrassement
600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25 30
Masse d'huile captée (Kg)
Figure 9 : Evolution de la perte de charge de l’épurateur à filtres en fonction de sa durée de vie (quantité d’huile captée)
➠ les fuites dans les réseaux : elles sont sources de débits parasites qui augmentent les
consommations énergétiques et dans certains cas, contribuent à la diffusion d’air vicié
dans l’atmosphère de l’atelier.
Pour maintenir l’efficacité d’une installation, il est donc nécessaire de préconiser un suivi et des
opérations de maintenance régulières qui engendreront des gains d’énergie substantiels tout en aug-
mentant la durée de vie de l’installation.
Ces opérations peuvent consister à :
➠ faire des campagnes de repérage et de réparation des fuites du circuit aéraulique
(représentant dans certains cas plus de 30 % des débits d’air de l’installation) ;
➠ procéder au changement régulier des filtres car :
• la perte de charge augmente très rapidement sur un filtre usé ;
• l’efficacité du filtre à éliminer les particules s’altère avec le temps.
➠ s’assurer du bon respect des normes d’hygiène et de sécurité liées à l’élimination des
polluants ;
➠ mesurer et consigner de manière régulière les valeurs-clés de l’installation
(consommations électriques et pertes de charge des appareils, débits d’air) afin de
repérer rapidement toute anomalie.
L’économie générée peut être substantielle et les temps de retours sont très attractifs (<1an).
49
LA CONDUITE ET LA RÉGULATION DE L’INSTALLATION
Les ventilateurs constituent la principale source de consommation électrique d’une installation de
ventilation.
Or, la plupart des installations de ventilation et des procédés ne nécessitent pas de fonctionner
constamment au régime maximal. Pour chaque installation, il est donc important de bien identifier
la variabilité des besoins en ventilation et d’adapter le régime de fonctionnement des ventilateurs à
ces besoins. Lorsque les besoins sont binaires (marche/arrêt) ou en paliers, des solutions simples
existent : éteindre le système dès lors qu’il n’est plus utilisé ou se doter de moteurs multi-vitesses.
Lorsque les besoins varient de manière plus continue, il est possible d’agir en permanence sur les
ventilateurs via un système de régulation de débit.
Parmi les différents systèmes de régulation de débit des ventilateurs (cf. p27), le plus efficace éner-
gétiquement parlant est la variation électronique de vitesse. Elle permet d’adapter le régime
de fonctionnement des ventilateurs tout en optimisant la consommation d’énergie du moteur.
En effet, lorsque la régulation d’un ventilateur se fait par variation électronique de vitesse,
la puissance absorbée évolue comme le cube du débit (cf. figure 10).
En conséquence, pour une réduction de débit de 20 %, la puissance demandée par le ventilateur est
diminuée d’environ 50 %.
1,00 1,00
0,80 0,80
0,60 0,60
0,40 0,40
0,20 0,20
0 0
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
Débit relatif Débit relatif
Ventilateur centrifuge à pales radiales Ventilateur hélicoïde
Laminage
Ventelles
Variation mécanique de vitesse
Variation électronique de vitesse
Figure 10 : Puissance absorbée en bout d’arbre par des ventilateurs centrifuge et hélicoïde.
50
LES VOIES D’OPTIMISATION
Le coût de ce type d’équipement sur une nouvelle installation est relativement faible. La mise en
place de ce système sur une installation existante peut, en revanche, nécessiter un investissement
plus lourd dû à l’adaptation des circuits aérauliques et des ventilateurs. Le temps de retour sur
investissement pour ce type d’opération dépend bien évidemment des coûts du sytème d’épuration.
Typiquement, on observe des temps de retour inférieurs à 3 ans.
➠ la perte de charge intrinsèque : elle diffère d’un modèle à l’autre pour une même
efficacité d’épuration et impacte sur la consommation électrique des ventilateurs ;
➠ la résistance à l’encrassement : avec le temps l’épurateur va s’encrasser plus ou
moins rapidement et donc augmenter d’autant sa perte de charge et diminuer son
efficacité.
Le coût de ce type d’équipement sur une nouvelle installation est relativement faible. La mise en
place de ce système sur une installation existante peut, en revanche, nécessiter un investissement
plus lourd lié à une adaptation des circuits aérauliques et des ventilateurs.Typiquement, on observe
des temps de retour inférieurs à 3 ans.
(1)
Rappelons que l'utilisation d'épurateurs est soumise à des contraintes règlementaires (cf. article R-232-5-8 du décret 84-1093 et de la circulaire
du 9 mai 1985). En particulier, le recyclage doit être by-passé en cas de défaillance de l’épurateur et en dehors des périodes de chauffage et
de climatisation. De plus, il doit être équipé d’un système de surveillance de ses défauts. Par ailleurs, il est recommandé, lorsque la mise en
place d'un épurateur est envisagée, de se soumettre à l'expertise des Caisses Régionales d'Assurance Maladie (CRAM).
51
LA MISE EN PLACE DE SYSTÈMES DE CAPTAGE
DES POLLUANTS
Les systèmes de captage sont conçus pour s’adapter au mieux à la source de pollution.
Ils s’insèrent au plus proche des équipements de procédés émetteurs de polluants (cf. p18).
Ces systèmes évitent la propagation de la pollution et donc la dilution des polluants dans l’atelier.
Ils remplacent donc (ou viennent compléter) avantageusement les systèmes de
ventilation générale qui nécessitent des débits d’air très importants et donc des consommations
énergétiques conséquentes.
Le gain énergétique lié à la mise en place d’un système de captage est double car il
participe à la fois à une diminution significative des consommations d’énergie du conditionnement
de l’air et à la réduction de la consommation électrique des moteurs des ventilateurs.
Les temps de retour sur investissement sont évidemment très dépendants de la nature des
équipements de captage mis en œuvre. Du fait de l’importance des économies d’énergie engendrées,
ils sont généralement compris entre 2 et 4 ans.
Zone
d’occupation
(propre)
Zone
basse
(arrivée
d’air neuf) Soufflage
52
ANNEXE 1
RECUEIL D’INFORMATIONS
ET DOCUMENTS TYPES
53
SUGGESTION DE TRAME DE QUESTIONNAIRE
2. Données énergétiques
2. Maintenance
4. Modification d’installation
5. Contraintes réglementaires
6. Systèmes de sécurité
7. Opinion de l’utilisateur
9. Commentaires
54
A - INFORMATIONS SUR LE SITE
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom du site : ..................................................................................................
1. GÉNÉRALITÉS
RAISON SOCIALE
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
............................................................................................................
Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Télécopie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Courrier électronique : ................................................................................
INTERLOCUTEUR
Nom : ....................................................................................................
Fonction : ................................................................................................
55
A - INFORMATIONS SUR LE SITE
2. DONNÉES ÉNERGÉTIQUES
Electricité
Tarif appliqué : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Puissance souscrite (kW) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Consommation annuelle (kWh) : .....................................................................
Combustibles
Précisez :
❏ Gaz ❏ Fioul
Tarif appliqué : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Consommation annuelle : ..............................................................................
Eau
Précisez :
Eau de ville : ......................................................................................
biologique : .......................................................................................
lagunage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coût de traitement des effluents (y compris redevances) (€/m3) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produit 2
Produits traités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production horaire (t/h) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production hebdomadaire (t/j) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production saisonnière éventuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produit 3
Produits traités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production horaire (t/h) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production hebdomadaire (t/j) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production saisonnière éventuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION
1. GÉNÉRALITÉS
Usages/fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date de mise en service : ..............................................................................
Débit d’air : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ventilateurs : ............................................................................................
Réseaux : ................................................................................................
Epurateurs : .............................................................................................
Filtres : ...................................................................................................
2. MAINTENANCE
Disposez-vous d’un contrat de maintenance ? ❏ OUI ❏ NON
Si oui, avec qui ? .........................................................................................
Périodicité de maintenance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coût de maintenance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .€/an
............................................................................................................
58
B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION
4. MODIFICATIONS D’INSTALLATION
Quelles ont été les modifications majeures apportées depuis l’origine de l’investissement ?
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
5. CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES
S’agit-il d’une installation classée ? ❏ OUI ❏ NON
Si oui, quelles sont les contraintes figurant dans l’arrêté d’installation classée ? .................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
6. SYSTÈMES DE SÉCURITÉ
Quels sont les systèmes de sécurité installés en matière de machines , réseaux, locaux ?
............................................................................................................
............................................................................................................
7. OPINION DE L’UTILISATEUR
Quelle est votre opinion concernant votre installation de ventilation ?
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
59
B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION
9. COMMENTAIRES
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
60
ANNEXE 2
PLAN D’UN RAPPORT
DE DIAGNOSTIC
61
SYNTHÈSE
Le document comporte en préambule une synthèse du rapport reprenant les informations clés, les éléments
chiffrés essentiels et les conclusions du diagnostic. Cette partie doit être très synthétique (3 pages maximum),
"communicante" et destinée à la lecture rapide du rapport par un décisionnaire.
CORPS DU RAPPORT
Cette partie doit reprendre de manière exhaustive, l’ensemble des informations recueillies sur l’installation
et les résultats obtenus lors du diagnostic. Elle ne comporte cependant pas le détail des informations
(descriptifs des installations, feuilles de relevé ou d’analyse…) qui sont présentées en annexe.
Introduction
En introduction du document et afin de faciliter la gestion du dossier, il faut indiquer :
Informations clés
Ensuite sont repris les principales propositions d’amélioration et les chiffres clés contenus dans le diagnostic :
• Réductions des déperditions
• Réductions des impacts environnementaux
• Performances envisageables
62
PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC
Inventaire
A - Principe de l’installation
Le descriptif de l’installation est accompagné d'un schéma synoptique de principe de chaque installation étudiée.
Les ventilateurs
L’inventaire précise les caractéristiques des ventilateurs :
• Marque
• Type
• Qualité d'air (impureté, pollution)
• Puissance nominale
• Débit nominal
• Pression nominale
• Pression maximale
• Bruit
Il précise également les performances enregistrées :
• Puissance à 100 % du débit
• Puissances à différents points de régulation si nécessaire
Les moteurs
L’inventaire précise les caractéristiques des moteurs :
• Marque
• Type
• Qualité d'air (impureté, pollution)
• Puissance nominale
• Débit nominal
• Pression nominale
• Pression maximale
Il précise également les performances enregistrées :
• Puissance à 100 % du débit
• Puissances à différents points de régulation si nécessaire
63
Le système de régulation
La conduite de l’installation
B - Schéma aéraulique
En premier lieux le bilan fait apparaître un tableau récapitulatif des valeurs enregistrées pendant la campagne de
mesures ou déduites des évaluations. Puissances, débits, pressions, températures, consommations électriques et
thermiques, seront détaillées suivant leurs valeurs hebdomadaires maximums, moyennes et minimums.
Ce tableau récapitulatif pourra être accompagné de courbes types pour une période représentative des :
• Consommations d’énergie
• Débits
• Pressions
• Températures
B - Consommations supplémentaires
Une évaluation des consommations énergétiques des périphériques non enregistrés pendant la campagne de
mesures est réalisée. Les valeurs déterminées seront ajoutées aux valeurs enregistrées.
64
PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC
C - Pertes énergétiques
Ici, doit apparaître la liste des déperditions recensées sur l’ensemble du site concerné en terme de débit,
de pression et de température.
Débit
On trouve ici l’estimation de la quantification des pertes aérauliques :
• Pertes de charge
• Fuites des réseaux
ainsi que la proportion par rapport à la consommation totale et calcul de leurs coûts énergétiques.
Traitement de l’air
Donner la quantité d’énergie nécessaire au traitement de l’air vicié si un traitement spécifique est nécessaire.
Afin de s’exprimer dans une seule et même unité et de constituer un outil de comparaison, le coût énergétique
du m3 d’air ventilé par l’installation est établi. Cet indicateur doit être calculé et donné sur la base des coûts
d’investissement d’une part et des coûts d’exploitation, de conduite et de maintenance d’autre part.
65
Diagnostic
Le rapport d'étude contient ici des préconisations générales valables quelle que soit l'activité du site et les
préconisations qui concernent les applications particulières de l’entreprise. Ces préconisations concernent :
A - Les utilisations
En général
• Les améliorations de la qualité : pour les températures, l’humidité, les teneurs en huile
• Les commentaires sur l’appréciation systémique de l’installation
En particulier
• Les réductions possibles de quantités : pour les débits
B - Les réseaux
En général
• Les configurations
• L’état général des installations et des réseaux
• Les sections de tuyauterie
• Les raccordements et les étanchéités
• Le confort des occupants
• La diffusion de l’air
En particulier
• La configuration des réseaux et les sections des réseaux du site
• Les fuites et pertes de charge du site
C - Les ventilateurs et leurs périphériques
En général
• L’état général des installations
• Les ventilateurs et leur rendement
• Les moyens de régulation performants
• La conduite de l’installation
En particulier
• Un avis sur le choix du type de ventilateurs
• Une évaluation des gains dus à un système de régulation par VEV si possible.
D - Les performances à atteindre
Le rapport d’étude évalue les futures caractéristiques des performances réalisables pour obtenir de réelles
économies en améliorant :
• Les futures consommations et dépenses annuelles
• Les modifications éventuelles des sujétions d’exploitation
E - Les dispositions environnementales
66
PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC
Conclusion
En conclusion le rapport d'étude présente un récapitulatif synthétique :
• Économies d’énergie
- Primaire
- Electrique
• Économie d’entretien
• Économie des opérations de conduite
• Économie d’investissement
C - Investissements nécessaires
Il s’agit du détail des investissements nécessaires à la réalisation des économies d’énergie, avec l’indication
des catégories et prix de matériel par type d’économie et pour l’ensemble des économies à réaliser.
Les temps nécessaires pour “rembourser" les précédents investissements par les économies réalisées.
ANNEXES
67
DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE
ANNEXE 1 : FICHE DE SYNTHÈSE
Date : ..................................................
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : .................................................................................................
IDENTIFICATION DE L’ÉTABLISSEMENT
Raison sociale de l’entreprise : ................................................................................................
CP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : .................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE
SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC SUITE
(à remplir par le prestataire)
conversions : 1MWh gaz = 0,077 tep 1MWh élec. = 0,086 tep 0,09 t fioul = 1MWh fioul = 0,0856 tep
MWh tep € HT
Ventilateurs Electricité % % %
Conditionnement Gaz (sur PCI) % % %
d'air (chaud, froid, FOL(sur PCI) % % %
humidité, Electricité % % %
filtration…)
usages à préciser
Autres % % %
préciser
TOTAL ventilation spécifique zone 100 % 100 % 100 %
■ Ventilation générale
Zone(s) : Chauffée Climatisée
Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kW
Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)
Volume de la (des) zone(s) : m3
Consommation spécifique
(énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3
Débit : Mesuré Estimé
MWh tep € HT
Ventilateurs Electricité % % %
Conditionnement Gaz (sur PCI) % % %
d'air (chaud, froid, FOL (sur PCI) % % %
humidité, Electricité % % %
filtration…)
usages à préciser
Autres % % %
préciser
TOTAL ventilation générale zone 100 % 100 % 100 %
■ Ventilation spécifique
Zone(s) : Chauffée Climatisée
Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kW
Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)
Volume de la (des) zone(s) : m3
Consommation spécifique
(énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3
Débit : Mesuré Estimé
MWh tep € HT
Ventilateurs Electricité % % %
Conditionnement Gaz (sur PCI) % % %
d'air (chaud, froid, FOL (sur PCI) % % %
humidité, Electricité % % %
filtration…)
usages à préciser
Autres % % %
préciser
TOTAL ventilation spécifique zone 100 % 100 % 100 %
MWh tep € HT
Ventilateurs Electricité % % %
Conditionnement Gaz (sur PCI) % % %
d'air (chaud, froid, FOL (sur PCI) % % %
humidité, Electricité % % %
filtration…)
usages à préciser
Autres % % %
préciser
TOTAL ventilation procédés zone 100 % 100 % 100 %
DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE
SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC SUITE
(à remplir par le prestataire)
Date :
Signature du maître d’ouvrage :
ANNEXE 3
INFORMATIONS UTILES
73
RÉGLEMENTATION SUR LA POLLUTION
DES LOCAUX DE TRAVAIL
http://www.inrs.fr
NORMES DE MESURE
74
LES SERVICES DE L'ADEME
DESTINÉS AUX ENTREPRISES
75
LES IMPLANTATIONS
DE L’ADEME
DELEGATIONS REGIONALES ADRESSES TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIE